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28 novembre 2024
Santé
EPIDEMIE DE LA GRIPPE, LE CENTRE PÉDIATRIQUE ALBERT ROYER ALERTE
Emedia attirait récemment l’attention des parents sur une épidémie de grippe touchant sévèrement les enfants. C’est toujours le rush au service d’accueil de l’hôpital d’enfants Albert Royer. Débordés, les médecins ont interpellé la tutelle.
Emedia attirait récemment l’attention des parents sur une épidémie de grippe touchant sévèrement les enfants. C’est toujours le rush au service d’accueil de l’hôpital d’enfants Albert Royer. Débordés, les médecins ont interpellé la tutelle.
"Nous avons tous constaté que depuis une à deux semaines, nous avons une affluence de patients, et c’est lié à ce qu’on appelle des phénomènes de poussées. Il y a eu beaucoup de cas d’infections virales. La grippe fait partie des infections virales. Les diarrhées et les vomissements que présentent les enfants en font partie, (de même que) les bronchiolites, les rhinites, et les rhinobronchites. Il y a même des cas de pneumonies virales, qui font que nous avons eu beaucoup plus de patients qui viennent pour de la fièvre, de la toux, des vomissements", alerte Dr Idrissa Demba BA, chef du service de pneumologie de la structure sanitaire.
Il ajoute que la même affluence est notée dans toutes les structures prenant en charge les enfants.
À Albert Royer, entre 200 et 300 malades sont consultés par jour, estime Dr Alioune Thiogane, chef du service d’accueil des urgences de la structure. "C’est énorme, c’est trois ou quatre fois que dans les autres structures pédiatriques. C’est une charge de travail qui est très importante. La consultation se fait non-stop ici. De 08 heures, le matin, à (la même heure), le lendemain, les gens sont debout, médecins comme infirmiers, on fait plus que ce que l’on devait faire. Albert Royer fait le maximum de ce qu’il peut faire".
Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, est appelé à contrôler le rush.
GAMOU 2021, THIENABA ALIMENTE EN EAU
Les trois forages de Thiénaba (ouest) fonctionnent tous et peuvent satisfaire les besoins en eau des fidèles, lors du gamou prévu mardi prochain dans cette localité, a assuré mercredi le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR)
Thiénaba, 13 oct (APS) - Les trois forages de Thiénaba (ouest) fonctionnent tous et peuvent satisfaire les besoins en eau des fidèles, lors du gamou prévu mardi prochain dans cette localité, a assuré mercredi le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Alpha Baïla Guèye.
‘’Aujourd’hui, tous les trois forages fonctionnent’’, a-t-il dit lors d’une visite effectuée dans cette cité religieuse où il a été reçu par le khalife, Serigne Assane Seck.
L’OFOR a réussi à pallier les difficultés liées au stockage de l’eau et à l’entretien des ouvrages hydrauliques à l’aide d’un dispositif d’appoint constitué de bâches à eau et de citernes, selon M. Guèye.
Le forage de la SDE, l’une des trois infrastructures hydrauliques de Thiénaba, était en panne, ce qui engendrait une pénurie d’eau dans cette localité, a rappelé le président du comité d’organisation du gamou, Elhadji Diop.
Selon M. Diop, des équipements dont le coût est estimé à 9 millions de francs CFA ont été achetés pour la réparation des ouvrages.
Le directeur général de l’OFOR dit espérer que les fidèles vont célébrer le gamou dans de bonnes conditions, à l’abri des pénuries d’eau surtout.
Il a annoncé la construction, avant la fin de l’année, d’un quatrième forage, pour satisfaire la demande des habitants de la cité religieuse en expansion et de leurs milliers d’hôtes lors de cet événement annuel commémorant la naissance du prophète Mohamed.
En un an, le nombre de quartiers de Thiénaba est passé de quatre à 12, ce qui augmente fortement ses besoins en eau, selon Alpha Baïla Guèye.
Le khalife s’est réjoui du respect des engagements de l’OFOR, concernant l’approvisionnement en eau de Thiénaba et de la ‘’détermination’’ avec laquelle les ouvrages hydrauliques ont été remis en service.
Alpha Baïla Guèye a profité de sa visite pour offrir des packs de bouteilles d’eau au guide religieux.
LE SÉNÉGAL EN QUÊTE DE SOUVERAINETÉ PHARMACEUTIQUE
Le pays compte sept unités de production de médicaments, dont une est en cours de relance. Mais les obstacles au développement sont nombreux
Le Monde Afrique |
Théa Ollivier |
Publication 13/10/2021
Devant les bâtiments abandonnés de l’usine Médis, une douzaine d’anciens salariés se protègent de la chaleur à l’ombre d’un grand arbre. Ils partagent le thé, lisent le journal, discutent. Faute de mieux. A Thiaroye, en banlieue de Dakar, la seule usine pharmaceutique du Sénégal est à l’arrêt depuis le 15 janvier 2020. L’Etat s’est engagé à investir 5,5 milliards de francs CFA (8,4 millions d’euros) pour relancer le site et entrer au capital de Médis. Mais les discussions piétinent et les ouvriers se languissent.
Certains, comme « M. Diagne », ont travaillé plus de vingt ans entre ces murs désormais rongés par les herbes. Privé de salaire et de couverture maladie, l’ancien opérateur de production aligne « dix-neuf mois d’arriérés de loyer et ne [peut] plus payer l’école de [ses] trois enfants ». Ali*, qui a exercé comme conducteur de machine pendant vingt-deux ans, en est à peu près au même point. « Un huissier est venu chez moi pour m’expulser car je n’ai pas versé mon loyer depuis des mois. Mais je n’ai même pas de quoi payer un transporteur pour sortir mes bagages », lance-t-il, le regard anxieux.
Pourtant, la relance de l’usine pharmaceutique a été plusieurs fois discutée en conseil des ministres. Le site, a souligné le président Macky Sall, est indispensable pour atteindre une « souveraineté durable du Sénégal sur certains médicaments, produits et équipements de première nécessité ». Une liste de molécules considérées comme prioritaires – comme le paracétamol, le fer ou les produits utilisés dans la lutte contre le Covid-19 – est en train d’être validée par le gouvernement. Avec un objectif : satisfaire, grâce à la production locale, 50 % des besoins nationaux en médicaments d’ici à 2035.
« Mauvaise gouvernance »
Mais le pays en est encore très loin. Depuis l’arrêt de l’usine Médis, 96 % des médicaments et traitements sont importés, contre 90 % avant la fermeture du site, selon le docteur Abdoulakhat Mangane, conseiller auprès du ministère de la santé. Une dépendance vis-à-vis de l’étranger qui s’est fait particulièrement sentir au plus fort de la crise sanitaire du Covid-19. Quelques produits ont connu des ruptures de stocks épisodiques, comme le phénobarbital (antiépileptique) ou les antidiarrhéiques. Pour les produits de lutte contre le Covid-19, le Sénégal a pu compter sur une solidarité internationale sans laquelle d’autres ruptures auraient pu s’ajouter.
Créée en 1973 sous le premier président sénégalais, Léopold Sédar Senghor, le site, d’abord public, a été tour à tour racheté par Rhône-Poulenc, Aventis, Sanofi et dernièrement Médis Tunisie. Après trois ans d’activité, il a fermé ses portes pour « difficultés financières », selon les maigres explications fournies par Médis à ses employés. « Nous avons fustigé une mauvaise gestion et une mauvaise gouvernance. Nous avons négocié, quitte à perdre des avantages. Mais la direction a refusé et a cessé l’activité sans respecter la procédure », regrette Médoune Diop, porte-parole des délégués du personnel.
LE DOCTEUR LY CERNE LES FAITS, LA TUTELLE SE NOIE DANS LE MUTISME
L’affaire des bébés calcinés de Linguère a sonné comme un signal à l’endroit des autorités étatiques mais aussi aux gestionnaires des structures privées.
L’affaire des bébés calcinés de Linguère a sonné comme un signal à l’endroit des autorités étatiques mais aussi aux gestionnaires des structures privées. Si dans les structures de soins, c’est la sécurité sanitaire, qui est souvent au premier plan, en relation avec les dispositifs et gestes médicaux, les accidents en soins d’urgence se répètent. La clinique de Madeleine est au cœur du scandale pour des faits presque similaires à ceux de Linguère.
Selon le docteur Mohamed Lamine Ly, membre de la société civile et gestionnaire d’une clinique privé, dans les hôpitaux sénégalais, il est prévu la mise en place de commissions qualité, hygiène, sécurité qui devraient prendre en charge, entre autres, la prévention des incendies, et il serait instructif de connaître le niveau de réalisation de cette directive. Même si dans le cas de la clinique Madeleine, il n’est pas question d’incendie, la gestion du personnel est ici décriée. Selon le spécialiste en santé publique : «les endroits comme des couveuses ou autres en soin intensif doivent disposer de personnel continue. Ils ne doivent pas y avoir de rupture dans la surveillance car, à tout moment l’horreur pourrait se produire».
Toutefois, la blouse blanche reste prudente : «je ne pense pas que cet incident vient de la non compétence du personnel. Cette clinique a un personnel qualifié et le plus souvent ce sont des anciens qui ont fait leur preuve dans les structures hospitalières publiques. Cependant, il faut travailler à respecter les normes dans les établissements de santé en général qui sont en sous effectifs pour éviter tout désagrément». Au-delà du caractère tragique de ces incidents avec des bébés calcinés ou mort brûlé, Dr Ly, a avancé que c’est juste une face de l’Iceberg. «Il y a bel et bien des dysfonctionnements notables des services. De fait, pareils incidents sont fréquents dans les structures de soins et sont souvent étouffés, passés par pertes et profits par des bureaucrates se couvrant du manteau pudique de l’autonomie hospitalière ou de protection par la hiérarchie ».
Toutefois, il a estimé : « il y a également lieu d’évaluer le niveau de mise en œuvre des réglementations de prévention des incendies dans les structures sanitaires de notre pays et de scruter les normes et procédures en matière de sécurité incendie». Au niveau du ministère de la santé et de l’action sociale, c’est le mutisme total. Depuis l’affaire de l’incident de la clinique des madeleines, aucune sortie de l’autorité, ni de la directrice des établissements de santé privée n’a été notée. Un silence qui en dit long sur des «dérives» dans le domaine des soins. Selon une source de la tutelle, le ministre attend d’avoir tous les éléments pour se prononcer. L’enquête étant ouverte, le dossier sera sûrement transmis au juge.
LES STRUCTURES DE SANTE MAL EN POINT
Entre manque de personnel qualifié ou spécialisé et d’équipements, les établissements sanitaires souffrent de plusieurs maux. Ce qui, de facto, se ressent sur la qualité des soins
Le phénomène commence à gagner du terrain. Après la mort de quatre bébés à l’hôpital de Linguère, un autre nouveau-né a perdu la vie à la clinique de la Madeleine par «négligence médicale». Ce qui en dit long sur l’état des structures sanitaires au Sénégal, publiques comme privées. Entre manque de personnel qualifié ou spécialisé et d’équipements, les établissements sanitaires souffrent de plusieurs maux. Ce qui, de facto, se ressent sur la qualité des soins.
Samedi dernier, un nouveau né a perdu la vie à la clinique de la Madeleine à Dakar suite à des brûlures. Né avec une jaunisse, lé bébé de trois jours devrait subir une photothérapie. Et c’est de là, selon son père Réda Saleh, qu’il s’est retrouvé «carbonisé» et «asphyxié». Les parents de la victime pointent du doigt la «négligence» des agents de santé. «Ils ne sont pas capables de me dire ce qui s’est passé. Ils ne m’ont servi aucune explication de ce qui a engendré la mort de mon enfant», a déclaré M.Saleh dans les journaux et autres sites en ligne. Il ajoute : «ce que j’ai vu, c’est une catastrophe».
A la suite de la plainte déposée au Commissariat de Plateau, l’autopsie révèle que le nourrisson est mort d’une «asphyxie doublée de plusieurs brûlures au niveau du corps». Sur ce, le responsable et quatre autres agents de la clinique ont été placés en garde à vue. On se rappelle également, au mois d’avril dernier, de l’incendie à l’unité de néonatologie de l’hôpital Maguette Lo de Linguère qui avait causé la mort de quatre bébés et fait deux autres blessés. L’affaire avait provoqué une vague d’indignation. Même le Chef de l’Etat n’était en reste. Il avait ainsi demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de veiller à ce que «toute la lumière» soit faite sur cet incendie.
A propos de ce drame aussi, les enquêteurs avaient conclu à une «négligence médicale» après l’ouverture d’une information judiciaire. «Le rapport provisoire mis à notre disposition par les responsables de l’enquête nous a permis de noter une négligence par rapport au service de néonatologie», avait révélé le ministre de la Santé et de l’Action Sociale. Le docteur Abdou Sarr, ex-directeur de l’hôpital, Khady Seck aide infirmière, et le docteur Fatou Sy, chef de service de la pédiatrie, sont inculpés pour «imprudence» et «négligence» dans cette affaire. Ces morts dans les établissements sanitaires relancent le débat sur les conditions de prise en charge des patients au Sénégal.
De nombreuses défaillances sont décriées de partout. Les structures sanitaires sont confrontées à un manque d’équipements et de personnel qualifié et spécialisé. Ce problème est ressenti d’abord par les professionnels de santé qui sont contraints dans bien des situations de faire face à une grande charge de travail, qui éreinte les plus résistants et décourage les plus faibles. Il y a quelques mois, au sortir d’une rencontre avec les agents de l’hôpital de Ziguinchor, l’activiste Guy Marius Sagna déclarait : «nous sommes sortis de cette rencontre déçus, scandalisés. Ces braves hommes et femmes, membres de l’intersyndical des travailleurs de l’- Hôpital régional de Ziguinchor nous ont expliqué que cet hôpital régional n’est que de nom. Il n’y a pas suffisamment de personnel. Cet hôpital manque de tout. Il n’y a pas de cardiologue, pas de néphrologue, il n’y a pas de pneumologue».
A l’hôpital régional de Kolda, les travailleurs, à l’occasion d’une marche stoppée par les forces l’ordre, les agents listaient plusieurs maux comme un «manque de scanner, d’échographie, de longues pannes récurrentes des équipements, un déficit en ressources humaines qualifiées, des ruptures sans cesse des consommables et le non-paiement des rappels et primes». Ces manquements justifient ainsi la raison du nombre grandissant d’incidents et d’accidents à survenir dans le réseau de santé. En effet, lors de l’incendie survenu à l’hôpital de Linguère, le Chef de l’Etat, Macky Sall avait invité «le ministre de la Santé et de l’Action sociale, à engager sans délai, en relation avec les ministres en charge des constructions et de la protection civile, un audit général des infrastructures sanitaires, notamment, les constructions et installations abritant les services et équipements de santé sur l’ensemble du territoire national».
COVID-19, LE SÉNÉGAL CLASSÉ SUR LA LISTE DES PAYS "VERTS"
Les voyageurs en provenance ou à destination du Sénégal ne sont plus soumis aux motifs impérieux qu’ils soient vaccinés ou non.
IGFM- Les voyageurs en provenance ou à destination du Sénégal ne sont plus soumis aux motifs impérieux qu’ils soient vaccinés ou non.
Selon un document officiel publié sur le site du Quai D’Orsay, le Sénégal est maintenant sur la carte actualisée des pays « verts ». Sont considérés comme pays « verts », les pays dans lesquels aucune circulation active du virus n’est observée et aucun variant préoccupant n’est recensé.
Désormais, les voyageurs en provenance ou à destination d’un pays « vert » comme le Sénégal, qu’ils soient vaccinés ou non, ne sont pas soumis aux mesures contraignantes pour entrer ou sortir du territoire Français. Sont considérés comme pays « verts », les pays dans lesquels aucune circulation active du virus n’est observée et aucun variant préoccupant n’est recensé.
S’agissant, des autres pays sur la liste des pays « verts », il y a des pays de l’espace européen ainsi que Andorre, l'Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, Saint-Marin, la Suisse et le Vatican. A cette liste viennent s’ajouter, l'Australie, l'Arabie Saoudite, le Bahreïn, Brunei, le Canada, le Chili, le Sénégal, la Corée du Sud, les Émirats arabes unis, Hong-Kong, le Japon, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Nouvelle-Zélande, le Qatar, le Rwanda, Singapour, Taïwan, l’Union des Comores, l’Uruguay et le Vanuatu.
Néanmoins, il reste un certains nombres de mesures à respecter,
VACCIN, L’AFRIQUE DU SUD VEUT PRENDRE SON INDÉPENDANCE
L’Afrique du Sud, qui milite pour un accès équitable aux vaccins anti-Covid, s’est lancée dans la conception d’un premier vaccin africain à ARN messager (ARNm), pour mettre fin à la dépendance du continent vis-à-vis des pays riches.
Le Cap (AFP)- L’Afrique du Sud, qui milite pour un accès équitable aux vaccins anti-Covid, s’est lancée dans la conception d’un premier vaccin africain à ARN messager (ARNm), pour mettre fin à la dépendance du continent vis-à-vis des pays riches.
La technologie innovante de l’ARNm consiste à injecter dans l’organisme des brins d’instructions génétiques qui dictent aux cellules du patient ce qu’il faut fabriquer pour lutter contre la maladie. Le procédé est utilisé par les laboratoires américains Moderna et Pfizer-BioNTech pour leurs vaccins anti-Covid.
Soutenue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’entreprise sud-africaine de biotechnologie Afrigen, basée au Cap, mène un projet pilote qui fera appel à « l’ingénierie inverse » à partir d’un vaccin déjà existant, pour reconstituer une formule proche du vaccin à ARNm de Moderna.
Les premières doses devraient être prêtes pour des essais cliniques d’ici un an, selon
la directrice d’Afrigen, Petro Terreblanche. Des négociations sont en cours pour obtenir un contrat de licence avec le géant pharmaceutique américain pour la production.
La recherche et le développement dans les installations ultramodernes, qui ont coûté environ 7,5 millions d’euros, ont commencé il y a trois mois.
A ce jour, à peine 5% des Africains éligibles sont entièrement vaccinés. Largement à la traîne par rapport au reste du monde, l’Afrique est fortement dépendante des importations et des dons de doses par les pays riches.
– « Un sosie » –
« L’amère leçon que nous avons tirée de cette pandémie est que l’Afrique est presque entièrement dépendante » des vaccins produits en dehors du continent, a déclaré à l’AFP Richard Mihigo, coordinateur chargé des vaccins à l’OMS Afrique.
Le projet Afrigen vise à y mettre fin en développant localement un vaccin innovant, adapté aux conditions notamment climatiques en Afrique.
« Ce que nous recherchons, c’est un vaccin de deuxième génération », explique Martin
Friede, coordinateur chargé des vaccins pour l’OMS à Genève.
« Nous devons commencer par un sosie de Moderna », poursuit-il. Mais l’idée est de mettre au point un vaccin « plus adaptée aux pays à faible revenu ».
Alors que les vaccins à ARNm existants doivent être stockés à basse température, la formule d’Afrigen ne nécessitera idéalement que peu ou pas de réfrigération.
« L’Afrique doit devenir autonome dans la production de vaccins au cours des 20 prochaines années », estime M. Friede. Une fois la formule mise au point, Afrigen prévoit de former d’autres pays africains à la fabrication du vaccin.
Le sud-africain Biovac, situé dans le même complexe qu’Afrigen, sera le premier à produire le nouveau vaccin à l’échelle commerciale.
– Les brevets –
Créée par l’Unitaid – organisation internationale d’achats de médicaments pour les pays pauvres – la Medicines Patent Pool (MPP), qui négocie des licences de traitements avec les titulaires de brevets, mène les pourparlers avec Moderna.
Avec un peu de chance, « nous pourrions obtenir un accord pour qu’ils ne fassent pas valoir leurs brevets », a déclaré le mois dernier Charles Gore, directeur de la MPP.
Les géants de l’industrie pharmaceutique ont jusqu’ici résisté aux pressions pour lever les brevets sur les vaccins anti-Covid. L’Afrique du Sud et l’Inde en tête ont milité pour une levée temporaire permettant aux pays en manque de doses de produire localement des génériques moins chers.
La semaine dernière, Moderna a annoncé son intention de construire une usine d’ARNm ultramoderne en Afrique, qui produira jusqu’à 500 millions de doses de vaccins par an. Pour l’instant, ni date ni lieu n’ont été précisés.
Le projet Afrigen est financé par l’initiative Covax de l’OMS, pour un accès équitable aux vaccins.
L’Afrique du Sud est officiellement le pays africain le plus touché par la pandémie, avec plus de 2,9 millions de cas et 88.300 décès.
Des doses du vaccin du laboratoire américain Johnson & Johnson sont conditionnées par le géant pharmaceutique Aspen à Gqeberha (est). Et un accord similaire a été passé entre les laboratoires américain Pfizer et sud-Africain Biovac au Cap.
Plusieurs autres projets de production de vaccins anti-Covid en Afrique sont à l’étude, en Algérie, au Maroc, en Égypte, au Nigeria, au Rwanda ou encore au Sénégal.
LES PASSAGERS VACCINÉS À DESTINATION DU SÉNÉGAL DISPENSÉS DE TEST PCR
Cette décision, expliquent les services du ministre Alioune Sarr, entre dans le cadre du «processus graduel de levée des restrictions pesant sur les voyageurs à destination du pays
Les passagers vaccinés à destination du Sénégal sont dispensés de test Rt-Pcr, a annoncé hier le ministère du Tourisme et des transports aériens.
Le ministère du Tourisme et des transports aériens informe de la signature et de l’entrée en vigueur de la circulaire du lundi 11 octobre 2021 dispensant de test Pcr les passagers vaccinés à destination du Sénégal. Laquelle abroge et remplace les circulaires du 1er septembre 2021 et celle 28 septembre 2021. Cette décision, expliquent les services du ministre Alioune Sarr, entre dans le cadre du «processus graduel de levée des restrictions pesant sur les voyageurs à destination du Sénégal, consacrant ainsi l’ouverture progressive des frontières aériennes, à travers deux circulaires précisant les conditions de prise de trafic des compagnies aériennes desservant le Sénégal».
En effet, note le ministère du Tourisme et des transports aériens dans un communiqué, «la circulaire 1626 /Mtta/Dg/Anacim du lundi 11 octobre 2021 renforce la dynamique de levée des restrictions qui pesaient sur les voyageurs à destination du Sénégal. Par conséquent, les compagnies aériennes dont les programmes d’exploitation ont été approuvés par l’Autorité de l’Aviation civile ou qui disposent d’une autorisation ponctuelle, sont autorisées à embarquer ou débarquer leurs passagers sur présentation d’un test Rt-Pcr Covid-19 négatif datant de moins de cinq jours ou d’un «pass sanitaire» dûment délivré par les services compétents».
Le «pass sanitaire», précise-t-on, «devra attester que les passagers ont reçu les doses requises de vaccin au moins quatorze jours avant la date du voyage. Seuls les vaccins homologués par l’Organisation mondiale de la santé sont acceptés. Toutefois, les présentes dispositions sont sans préjudice des formalités d’immigration et des conditions sanitaires en vigueur».
PLUS DE 86.000 MALADES MENTAUX RECENSES DANS LES HOPITAUX, EN 2020
Le Sénégal a recensé plus de 86.000 malades mentaux dans ses hôpitaux psychiatriques en 2020, a révélé, dimanche, à Thiès, le docteur Babacar Guèye, responsable de la lutte contre la maladie dans le pays
Le Sénégal a recensé plus de 86.000 malades mentaux dans ses hôpitaux psychiatriques en 2020, a révélé, dimanche, à Thiès, le docteur Babacar Guèye, responsable de la lutte contre la maladie dans le pays.
’’Au Sénégal, en 2020, le nombre de malades mentaux a augmenté conformément à la tendance mondiale. Nous avions enregistré 86.547 dans nos structures psychiatriques et 3.515 cas d’hospitalisation’’, a dit le docteur Babacar Guèye, responsable de la lutte contre la maladie dans le pays, en présidant la cérémonie d’ouverture de la 29-ème Journée mondiale de la santé mentale, célébrée pour la première fois au centre de santé mentale Dalal Xel de Thiès. La schizophrenie représentait 19,4% de ce chiffre, suivie de la bouffée délirante aiguë (16,4%), tandis que la dépression était à 5,4%’’.
Le Docteur Babacar Guèye a précisé que ces données sont juste des statistiques hospitalières et qu’un système d’information plus global devrait permettre de documenter toutes les activités menées dans le domaine de la santé mentale. Le Sénégal compte 15 structures de santé mentale, pour 391 lits, concentrées dans 8 régions. Sept d’entre elles sont à Dakar
GAMOU2021,L'UCG SE DEPLOIE A KAOLACK
L’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) a déployé des agents et du matériel à Kaolack (centre) dans le cadre de la célébration du Mawlid, la naissance du prophète Mouhamed (PSL), a annoncé, dimanche, son coordonnateur.
Kaolack, 10 oct (APS) - L’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) a déployé des agents et du matériel à Kaolack (centre) dans le cadre de la célébration du Mawlid, la naissance du prophète Mouhamed (PSL), a annoncé, dimanche, son coordonnateur.
’’Nous sommes à Kaolack pour porter assistance à l’ensemble des familles religieuses engagées dans les préparatifs du gamou et leur apporter une contribution symbolique en termes de matériels de nettoiement mais surtout une assistance technique avec des camions qui seront mis à disposition, en plus d’un personnel. Nous sommes dans une période de forte production de déchets’’, a notamment aasuré Mass Thiam.
Il intervenait en marge d’une cérémonie de remise de matériel dans le cadre des préparatifs du gamou de Médina Baye et de Léona, prévu le 19 octobre.
Le coordonnateur de l’UCG et sa délégation ont tour à tour rendu visite au Khalif général de Léona Niasséne , Serigne Cheikh Ahmeth Tidiane Niass et celui de Médina Baye, Cheikh Mahi Ibrahim Niass.
‘’Cette visite s’inscrit dans le cadre des activités de préparation du gamou qui est un événement international important à Kaolack. Nous avons déployé un lot de matériel assez conséquent. Et, nous avons des équipes qui sont fixes et qui seront déployées sur le terrain avant, pendant et après le gamou’’, a ajouté Mass Thiam.
Selon lui, l’UCG a déporté récemment à Kaolack une équipe de supervision depuis Dakar pour encadrer les équipes qui viennent d’être recrutées dans le cadre du programme "Xëyu ndaw ñi".
‘’Le programme "Xëyu ndaw ñi’’ concerne la mise en œuvre de 65.000 emplois. Pour le cas des métiers liés au cadre de vie c’est 12000 emplois dont 10000 réservés à l’UCG’’, a rappelé le coordonnateur de l’UCG, faisant savoir qu’à ce jour, sa structure avait recruté plus de 3000 jeunes.
Pour la région de Kaolack, a signalé Mass Thiam, ‘’nous allons recruter 800 jeunes et plus de 400 sont aujourd’hui en opération’’.
Les Khalifes généraux ont, lors de cette visite, salué le travail abattu par l’UCG à Kaolack.
‘’Le travail de l’UCG est satisfaisant à Kaolack. Ici, on ne voit plus beaucoup de moustiques comme avant. Avec l’UCG, nous voyons que Kaolack est devenu propre’’, a pa exemple dit le Khalife général de Léona Niasséne Serigne Cheikh Ahmeth Tidiane Niass.