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28 novembre 2024
Santé
POUR LE GAMOU 2021, KAOLACK SE DESINFECTE
Le service d’hygiène a démarré une opération de désinfection et de sensibilisation dans les différents foyers religieux de Kaolack afin de prévenir les maladies darrhéiques et parasitaires à l’occasion du Mawlid prévu le 19 octobre.
Kaolack, 10 oct (APS) – Le service d’hygiène a démarré une opération de désinfection et de sensibilisation dans les différents foyers religieux de Kaolack afin de prévenir les maladies darrhéiques et parasitaires à l’occasion du Mawlid prévu le 19 octobre.
‘’Dans le cadre des préparatifs du gamou, nous procédons à des opérations techniques qui consistent à faire les aspirations intra domiciliaires. Nous allons désinfecter et désinsectiser les sites de Médina Baye et toutes les cités religieuses de Kaolack pour réduire de façon très importante tout ce qui est favorable à des maladies diarrhéiques ou parasitaires’’, a fait savoir le chef de la Brigade régionale d’hygiène de Kaolack, le capitaine El Hadji Niass.
‘’Nous allons aussi faire le saupoudrage pour qu’au niveau des artères de la ville de Médina Baye qu’on puisse toucher tous les lieux où il peut y avoir de vecteurs ou de microbes’’, a ajouté le capitaine Niass.
Il a assuré que la mise en œuvre du plan d’action du service d’hygiène de Kaolack pour la couverture du gamou à Kaolack consistait également à faire des activités de communication (des visites à domicile, des entretiens et des causeries au niveau des concessions et des foyers religieux) pour sensibiliser la population sur les risques de maladie.
‘’Aujourd’hui, nous avons mobilisé 34 agents d’hygiène pour prendre en charge cette activité. Tous les foyers religieux de Kaolack sont concernés par notre plan d’action. Nous avons mobilisé de gros moyens logistiques pour faciliter le travail des éléments du service d’hygiène afin de faire ses activités aisément’’, a-t-il précisé.
Le capitaine Niasse a fait savoir qu’un travail de contrôle des denrées alimentaires allait être mené en collaboration avec le service local du commerce à l’occasion du Gamou.
PLUS DE 86.000 MALADES MENTAUX RECENSÉS DANS LES HÔPITAUX EN 2020
Le Sénégal a recensé plus de 86.000 malades mentaux dans ses hôpitaux psychiatriques en 2020, a révélé, dimanche, à Thiès, le docteur Babacar Guèye, responsable de la lutte contre la maladie dans le pays.
Thiès, 10 oct (APS) - Le Sénégal a recensé plus de 86.000 malades mentaux dans ses hôpitaux psychiatriques en 2020, a révélé, dimanche, à Thiès, le docteur Babacar Guèye, responsable de la lutte contre la maladie dans le pays.
’’Au Sénégal, en 2020, le nombre de malades mentaux a augmenté conformément à la tendance mondiale. Nous avions enregistré 86.547 dans nos structures psychiatriques et 3.515 cas d’hospitalisation’’, a-t-il dit, en présidant la cérémonie d’ouverture de la 29-ème Journée mondiale de la santé mentale, célébrée pour la première fois au centre de santé mentale Dalal Xel de Thiès.
La schizophrenie représentait 19,4% de ce chiffre, suivie de la bouffée délirante aiguë (16,4%), tandis que la dépression était à 5,4%’’.
Le Docteur Babacar Guèye a précisé que ces données sont juste des statistiques hospitalières et qu’un système d’information plus global devrait permettre de documenter toutes les activités menées dans le domaine de la santé mentale.
Les problèmes de santé mentale ont une incidence sur tous les secteurs de la vie, notamment sur les résultats scolaires et professionnels, les relations avec la famille et les amis, la capacité à participer à la vie collective, a-t-il noté.
’’Les personnes atteintes de troubles mentaux graves meurent prématurément, jusqu’à 20 ans plus tôt en raison de pathologies physiques et vitales’’, a-t-il dit.
Il a souligné l’importance d’une jeunesse saine dans le developpement d’un pays, particulièrement dans un pays comme le Sénégal où plus 70% de la population est âgée de moins de 30 ans .
Il a mis en exergue un ’’fossé considérable’’ entre le nombre de personnes qui ont besoin de soins de santé mentale et celles qui y ont accès. L’accès aux soins de santé mentale devrait être amélioré a-t-il dit.
Le directeur de la lutte contre la maladie n’a pas manqué de relever les ’’progrès" accomplis par l’Etat du Sénégal, qui a recruté sept psychiatres, portant ainsi leur nombre au niveau national de 36 à 43, en vue de réaliser un ’’maillage national’’ et conformément à sa politique d’équité, a relevé Babacar Guèye.
Le Sénégal compte 15 structures de santé mentale, pour 391 lits, concentrées dans 8 régions. Sept d’entre elles sont à Dakar.
L’Etat a aussi renforcé la sensibilisation à travers le ministére de la Santé et de l’Action sociale, pour une meilleure connaissance des pathologies mentales par les populations et les prestataires de soins, a-t-il ajouté.
Selon, lui l’accent sera mis sur une gestion ’’pluridisciplinaire’’, impliquant les différents départements du gouvernement, la famille et la communauté, pour une prise en charge précoce des troubles mentaux.
Un projet de formation en ligne a été initié dans le but de former 600 agents, conformément à cette vision qui veut introduire la santé mentale dans les soins primaires, afin qu’elle ne soit plus l’affaire des seuls psychiatres, mais de tous les professionnels du secteur.
Babacar Guèye a annoncé la tenue dans les prochains jours d’une rencontre dédiée à la prise en charge des malades mentaux errants.
Il s’agira, a-t-il expliqué, de mettre en oeuvre une stratégie pour résoudre ’’définitivement’’ cette question, en relation avec d’autres démembrements de l’Etat, dont le ministère de l’Intérieur.
L’édition de cette année de la Journée mondiale de la santé mentale, axée sur le thème ’’Faisons des soins de santé mentale pour tous une réalité’’, a été l’occasion pour des experts de discuter de la problématique de la prise en charge des maladies mentales.
Le Réseau des associations pour la promotion de la santé mentale était représentée à cette rencontre, qui avait pour sous-thème ’’Les jeunes et la santé mentale dans un monde en évolution’’.
UN JEUNE HOMME SE DONNE LA MORT PAR PENDAISON À JAXAAY
Un homme âgé de 24 ans s’est donné la mort par pendaison dans la nuit de samedi à dimanche au quartier Jaxaay de Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, a appris l’APS de sa famille.
Dakar, 10 oct (APS) - Un homme âgé de 24 ans s’est donné la mort par pendaison dans la nuit de samedi à dimanche au quartier Jaxaay de Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, a appris l’APS de sa famille.
Le drame est survenu aux environs de 2 heures la nuit après qu’un vigile du quartier a découvert la victime pendue à un arbre, au devanture de la maison familiale.
D’après les témoignages de la famille, l’étudiant de 24 ans ne développait papas une tendance suicidaire bien qu’il avait de proproblème de sommeil la nuit.
Le corps a été évacué par les sapeurs pompiers et une enquête ouverte par la police de Jaxaay.
PASSY DOTE D'UN NOUVEAU CENTRE DE SANTE
La construction en cours d’un nouveau centre de santé du district saniataire de Passy a été possible grâce à un financement de 1, 3 milliard de francs de la Corée, a expliqué Pape Adama Cissé, le maire de cette commune de la région de Fatick.
Passy, 9 oct (APS) - La construction en cours d’un nouveau centre de santé du district saniataire de Passy a été possible grâce à un financement de 1, 3 milliard de francs de la Corée, a expliqué Pape Adama Cissé, le maire de cette commune de la région de Fatick.
La Corée, par le biais de Agence internationale pour le développement (KOIKA) a financé pour un coût d’1 milliard 380 millions de francs CFA, la construction et l’équipement du nouveau centre de santé du district sanitaire de Passy, a-t-il notamment signalé lors d’un entretien avec des journalistes.
‘’En construction dans la commune de Passy, ce nouveau Centre de santé du district sanitaire de Passy va desservir 92 villages de l’arrondissement de Djilor Saloum (Foundiougne)’’, a-t-il fait remarquer.
Il a insisté sur le fait que la construction de ce centre de santé moderne répondait à une vieille doléance des populations locales.
Erigé en district sanitaire depuis plusieurs années le plateau médical du Centre de santé du district de Passy ne répondait pas aux normes.
M. Cissé a précisé que les travaux de construction ont démarré depuis un mois sur un terrain de 5 hectares pour une durée de 16 mois.
La région médicale de Fatick compte sept districts sanitaires : Passy, Sokone, Gossas, Fatick, Foundiougne, Dioffior et Niakhar.
LA SEMAINE NATIONALE DE PROPRETÉ DES ÉCOLES LANCÉE À THIÈS
Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a lancé vendredi à Thiès, la 21-ème semaine nationale de la propreté des écoles pour une rentrée scolaire dans de bonnes conditions.
Thiès, 8 oct (APS) - Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a lancé vendredi à Thiès, la 21-ème semaine nationale de la propreté des écoles pour une rentrée scolaire dans de bonnes conditions.
La particularité de l’édition de cette année est qu’elle sera menée par le ministère de l’Education nationale, de concert avec les ministères en charge de la Jeunesse et de l’Assainissement.
Ce lancement qui a eu lieu à l’école élémentaire Sud-Stade, coïncide avec celui d’un programme de nettoyage de plus de 1.000 écoles à travers le pays, à une semaine de la rentrée des classes, prévue le 14 octobre.
Quelque 1.080 écoles publiques élémentaires devraient être nettoyées à travers le pays, avec l’appui de l’Unité de gestion et de coordination des déchets solides (UCG).
Selon le coordonnateur de l’UCG, Masse Thiam, 384 écoles ont déjà été nettoyées, soit 40% de la cible. Sa structure compte profiter de ce week-end pour atteindre des chiffres proches de 100%, a-t-il dit.
Le service civique national, sous la tutelle du ministère de l’Urbanisme, de l’Assainissement, de l’Hygiène publique, a aussi mobilisé des volontaires pour prendre part à ces opérations.
Elles prennent en compte le balayage, le désherbage, l’élagage des arbres dans les cours des écoles dans leur environnement immédiat, a dit le ministre de l’Urbanisme.
Des équipements de collecte d’ordures et des séances de sensibilisation sont prévus dans les écoles élémentaires publiques, a indiqué Abdoulaye Sow.
Cette semaine axée sur le thème ’’Engageons-nous pour la propreté de l’école face à la covid-19’’, intervient dans un contexte mondial de crise sanitaire et de réaffirmation par le président de la République de son option pour une prise en charge résolue du cadre de vie, selon Abdoulaye Sow.
Initiée en 2001, la semaine nationale de la propreté des écoles, un grand moment de mobilisation pour l’amélioration du cadre de vie dans les écoles, se révèle comme un facteur de performance, a dit Mamadou Talla.
Abdoulaye Sow en a profité pour annoncer la reprise en décembre prochain, des journées mensuelles de nettoiement dénommées ’’bësu setal’’, auxquelles on fera participer les élèves.
Une quinzaine nationale de la propreté de l’école sera aussi lancée, a-t-il dit.
LE CONCEPT ''THE ONE HEALTH'' MIS EN BRANLE A MATAM
Le concept "One health" (une seule santé), est une approche qui est d’actualité dans la région de Matam (nord), a indiqué vendredi, le médecin-chef de région médicale, Assane Ndiaye.
Matam, 8 oct (APS) – Le concept "One health" (une seule santé), est une approche qui est d’actualité dans la région de Matam (nord), a indiqué vendredi, le médecin-chef de région médicale, Assane Ndiaye.
"Le concept One health (une seule santé), est une réalité au niveau de la région de Matam comme en atteste la gestion de la pandémie covid-19 au niveau de la région", a-t-il dit.
Le docteur Ndiaye s’exprimait à la fin d’un atelier d’orientation sur la communication sur le risque de l’engagement communautaire dans le cadre de l’approche one health.
Il a indiqué que chaque secteur met en œuvre un plan d’action qui a permis de lutter efficacement contre cette pandémie de Covid-19
Mamadou Mbaye, un des exposants, a souligné que cet atelier a permis de poser un débat pour permettre aux participants d’exposer leurs appréhensions, leurs propositions pour que cette concertation soit une réalité.
Il a ajouté qu’au-delà de la mise en place de ce cadre de concertation, il y avait également cette orientation sur le concept One health pour qu’ils puissent comprendre que "la santé est une et indivisible".
"Nous devons prendre en charge les parties prenantes aussi bien du ministère de la Santé que ceux de l’Elevage, de la Jeunesse, mais surtout les professionnels de la communication qui peuvent apporter une contribution significative dans le management des indicateurs de santé", a-t-il fait savoir.
OCTOBRE ROSE PERD SON ENGOUEMENT
Avec la pandémie du coronavirus au Sénégal, Octobre rose a été mis en berne
Octobre rose est en place pour lutter et prévenir les cancers féminins. Cependant, le déroulement des activités se fait timidement, les associations de femmes se mobilisent de moins en moins, l’aide et les ressources financières pour venir en aide à la gente féminine en général se font rares.
Avec la pandémie du coronavirus au Sénégal, Octobre rose a été mis en berne pendant une année. Les campagnes de dépistage et de sensibilisation ainsi que les tournées organisées par les associations ont été tout bonnement revues à cause des mesures restrictives prises par le gouvernement pour amoindrir les risques de contamination du virus. La majorité des activités se déroulaient en interne entre suivi des patients et prise en charge psychologique. Aujourd’hui, avec le lancement d’Octobre rose à l’échelle nationale, la campagne a du mal à retrouver son aura. Partagées entre débats, émissions dans les médias pour sensibiliser la population, les campagnes de dépistages s’organisent de moins en moins et les femmes ont du mal à avoir l’information.
Pour Mariama Seck, habitant des quartiers Grand Dakar, le centre abritait une campagne de dépistage du col de l’utérus et des séances de palpation du sein. Mais là, aucune nouvelle. « Ce sont les femmes qui se mobilisent avec l’aide de la mairie pour offrir des séances de dépistage. Pour cette année, il n’y a que la Lisca qui s’est engagée à travers son programme. Grand Dakar n’est pas sûr d’avoir sa séance. Les associations de femmes n’ont pratiquement pas été actives à cause du coronavirus. Il y a un problème de ressources financières pour la tenue de ses activités », a-t-elle renseigné. Si cette localité a du mal à avoir sa séance de dépistage, le centre de santé de Gaspard Kamara qui polarise tout le district centre offre régulièrement des séances de dépistage et de prise en charge précoce des lésions précancéreuses. Pour ce mois d’octobre, une large fenêtre est prévue pour offrir aux femmes des moments privilégiés de prise en charge des cancers féminins selon le département de communication. Deuxième cause de décès dans le monde, le cancer est responsable d’environ 10 millions de décès par an. Près de 70% de ces décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Au Sénégal, selon le Globocan 2020, il est attendu chaque année 11317 nouveaux cas de cancer avec une mortalité estimée à 7893 soit un taux de 70%. Parmi ces cancers, 1500 cas de cancer du sein sont déclarés chaque année dans le pays. Pour les acteurs de la lutte face à l’ampleur de la maladie, l'anticipation reste le meilleur moyen de lutter contre ce fléau avec des campagnes de sensibilisation et de dépistage afin de réduire les dégâts.
Pour rappel, dans toutes les structures de santé qui ont une mammographie, la séance est portée à 15 mille. Une réduction drastique de plus de la moitié afin d’aider les femmes dans le besoin, qui dans la plupart du temps sont issues des communautés défavorisées. Ces femmes atteintes d’un cancer bénéficient aussi en cette période du mois dédié pour la lutte contre cette maladie de la gratuité de la chimiothérapie.
ALBERT ROYER REÇOIT EN MOYENNE 10 A 20 CAS GRAVES DE GRIPPE DONT PLUS DE CINQ HOSPITALISES PAR JOUR
L’épidémie de grippe qui sévit dans le pays depuis plus de deux mois touche un grand nombre d’enfants qui arrivent dans un état très inquiétant dans les structures sanitaires.
L’épidémie de grippe qui sévit dans le pays depuis plus de deux mois touche un grand nombre d’enfants qui arrivent dans un état très inquiétant dans les structures sanitaires. A l’hôpital d’enfants Albert Royer de Fann, on reçoit en moyenne 200 à 300 patients dont 10 à 20 cas graves au niveau du service d’accueil des urgences (Sau). Les services du ministère de la Santé, qui ont activé les dispositifs de surveillance classique comme Sentinelle, confirment la «situation grippale» et appellent à la vigilance des parents.
Alors qu’on assiste depuis le début du mois de septembre à une diminution des cas de Covid-19, d’autres virus, notamment celui de la grippe, sont en forte circulation dans notre pays. Des diagnostics différentiels posés en laboratoire ont confirmé la circulation des germes au Sénégal. Parmi ceux-là, celui de la grippe qui n’est pas du tout tendre avec les enfants. Ces derniers jours, beaucoup d’entre eux se présentent à l’hôpital d’enfants Albert Royer de Fann avec des syndromes grippaux. Le service d’accueil des urgences de cet établissement reçoit, en moyenne, 10 à 20 cas de grippe par jour entrainant ainsi une tension sur le nombre de cas urgents à prendre en charge, et accueillis au niveau du SAU dudit hôpital pour enfants.
Selon le Dr Abdou Fatah Diba, l’établissement de santé spécialisé en maladies infantiles reçoit 200 à 300 malades par jour. « Les urgences, pour ne pas dire les cas graves de grippe, ont augmenté ces dernières semaines. Certains parmi les cas graves retournent à la maison, mais on en hospitalise cinq ou plus en moyenne par jour. Parfois aussi on les réfère à d’autres hôpitaux. Mais il y a une forte tension dans presque toutes les structures sanitaires du pays», a fait savoir Dr Diba.
A l’en croire, les enfants qu’ils reçoivent arrivent à l’hôpital «très fatigués» et souvent dans un état inquiétant. Le médecin appelle ainsi à la vigilance des parents sur les enfants présentant des signes de grippe comme une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, une perte d’appétit, un désintéressement aux jeux ludiques et des sensations de malaise. En tous les cas, la situation est devenue préoccupante au point d’amener les autorités sanitaires à renforcer le dispositif de surveillance épidémiologique classique et sentinelle pour une meilleure prise en charge des cas. Le chef de division Surveillance épidémiologique et Riposte vaccinale au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Boly, confirme la poussée de grippe aviaire. Ces derniers temps, dit-il, et depuis le début du mois de septembre, les structures de santé tels que les hôpitaux, les centres et les postes de santé et au niveau des districts sanitaires, les agents reçoivent en consultation beaucoup de malades qui se présentent avec de la fièvre associée à d’autres signes tels que des céphalées, de la fatigue, des douleurs musculaires... «Des symptômes apparentés à la grippe et à d’autres maladies comme la covid qui a presque les mêmes symptômes que le paludisme et que l’on surveille de façon régulière au niveau du pays». Mais, selon Dr Diop, ce n’est qu’au laboratoire qu’on peut faire le diagnostic pour différencier les germes car, aussi bien pour le paludisme, la Covid-19 que la grippe, les symptômes se ressemblent. Ce sont donc les prélèvements envoyés au niveau du laboratoire qui permettent de déterminer avec précision les germes en cause. Mais on peut confirmer qu’effectivement, il y a une circulation de ces virus dans le pays».
Le Sénégal s’est doté d’un système de surveillance sentinelle syndromique avec un réseau dénommé «Réseau 4S», où on a isolé les virus de la grippe qui circulent concomitamment à d’autres virus. Des virus à côté desquels d’autres germes ont aussi été isolés. «C’est dire que la prise en charge doit être adaptée à ces germes», estime le chef de la Division surveillance épidémiologique et riposte vaccinale au ministère de la Santé.
A l’en croire, le dispositif mis en place répond aux normes. En effet, il y a des tests de diagnostic rapide faits au niveau opérationnel pour essayer d’avoir une confirmation pouvant permettre d’assurer une prise en charge précoce des malades. «C’est ce qu’on fait de façon régalienne au niveau des structures dans le cadre de la surveillance de façon générale. Mais à côté de cette surveillance classique, il y a un type de surveillance sentinelle qui fait que, systématiquement, des prélèvements sont envoyés au laboratoire pour rechercher les virus en circulation», a expliqué le Dr Boly qui rappelle que les mêmes mesures préventives préconisées pour la Covid-19 sont valables aussi pour lutter contre la grippe. Laquelle serait aussi contagieuse que le coronavirus.
MATAM COULERA DE L'EAU POTABLE
Le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Alpha Bayla Gueye et le coordinateur général de la coopération espagnole au Sénégal, Javier Vega, ont procédé, mardi, à Matam, au lancement du Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable.
Matam, 5 oct (APS) - Le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Alpha Bayla Gueye et le coordinateur général de la coopération espagnole au Sénégal, Javier Vega, ont procédé, mardi, à Matam (région nord), au lancement du Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable à travers l’optimisation et la réhabilitation d’infrastructures existantes.
D’un coût global de près d’un milliard de francs, le projet mis en place par l’OFOR, en partenariat avec la coopération espagnole au Sénégal, englobe aussi bien la production, le stockage que la qualité de l’eau, a fait savoir Bayla Guèye.
Ce modèle, a-t-il dit, ’’une première du genre’’, concerne ’’ deux forages, six châteaux d’eau et cinquante kilomètres de réseau, le tout, connecté à des installations solaires pour diminuer de coût de l’énergie dont l’impact est considérable dans l’exploitation des forages.
Ce projet structurant et innovant qui intervient dans un premier temps dans les départements de Matam et Podor, sera dupliqué dans d’autres localités pour apporter une réponse crédible et un meilleur confort en matière de distribution et d’accès et notamment les zones reculées, a-t-il précisé.
L’adjointe du gouverneur de la région de Matam chargée du développement, Aissatou Diallo Bodian, saluant les efforts consentis par l’Etat pour un accès universel à le cadre du PSE, a souligné nécessité de renforcer cette tendance dans la région de Matam.
’’C’est une fierté d’être à Matam dans le cadre de ce lancement (…) pour appuyer à nouveau les efforts de l’OFOR. Nous saluons ses actions et nous sommes heureux de voir qu’elles progressent’’, a pour sa part réagi le coordinateur général de la coopération espagnole au Sénégal, Javier Vega.
LOUL SÉSSÈNE, LA MAIRIE RÉCEPTIONNE DU MATÉRIEL MÉDICAL DE PLUS DE 150 MILLIONS DE FRANCS
La commune de Loul Séssène (Fatick, centre) a réceptionné lundi du matériel médical d’une valeur de plus 150 millions de francs CFA offert au centre pédiatrique du district sanitaire de Dioffior, a constaté l’APS.
Loul Séssène, 4 oct (APS) - La commune de Loul Séssène (Fatick, centre) a réceptionné lundi du matériel médical d’une valeur de plus 150 millions de francs CFA offert au centre pédiatrique du district sanitaire de Dioffior, a constaté l’APS.
Le matériel est constitué de respirateurs, d’unités dentaires, d’échographie, d’appareils gynécologiques, d’électrocardiogramme, a précisé le président de l’ONG humanitaire AHLS, Amadou Sow lors de la cérémonie de réception des équipements médicaux.
M. Sow, par ailleurs vice-président de la Fondation pour un monde meilleur, a souligné que "ce lot de matériel médical estimé à plus 150 millions de francs CFA est le fruit de l’ensemble des efforts fournis avec les autorités de la commune de Loul Séssène".
Il a ajouté que cette cérémonie de réception "marque l’aboutissement" d’un processus d’acquisition qui a été entamé avec les autorités de Loul Séssène depuis un an.
Construit sur une assiette foncière de 56 mètres carrés pour un montant d’environ 200 millions de francs CFA grâce à un financement de partenaires Italiens, ce nouveau centre pédiatrique va élargir les offres de soins du district sanitaire de Dioffior, s’est réjoui son médecin-chef, Mamoudou Ndiaye.
Il a estimé que "c’est une satisfaction d’avoir dans le district sanitaire de Dioffior une structure pédiatrique pour la santé de la mère et de l’enfant".
Selon lui, "la zone était en manque de cette offre de soin obligeant les populations à parcourir des kilomètres vers le département de Mbour (Thiès) ou celui de Fatick pour disposer d’un service pédiatrique".
"Donc, a-t-il dit, cette structure pédiatrique va améliorer l’offre de soins et la carte sanitaire du district sanitaire de Dioffior qui a deux centres de santé et 18 postes de santé pour environ 100 000 habitants".
Erigée dans une zone enclavée, la gestion de ce centre de santé mère-enfant est confiée à la formation des filles du saint cœur de Marie, a précisé la sœur Madeleine Ndour, affectée comme responsable du centre pédiatrique.
Membre de la formation des filles du saint cœur de Marie, et pédiatre de formation, elle a signalé que pour un démarrage l’unité va faire "des consultations générales, pédiatriques et prénatales".
"Sur le site du centre, il est également prévu, la construction d’une boulangerie, d’un collège, d’une structure de menuiserie pour faciliter la création d’emplois", a-t-elle ajouté.
Le sous-préfet de l’arrondissement de Fimela, Ousmane Diédhiou, le maire de la commune de Loul Séssène, Sidiya Diouf, ont pris part à la cérémonie de réception du matériel.