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28 novembre 2024
Santé
COVID-19, UN NOUVEAU VARIANT CONGOLAIS DECOUVERT
Connu sous le nom scientifique de B1 640, le variant Congolais a été découvert dans une famille en France de retour d’un voyage en République du Congo.
Africa News |
Cédric Lyonnel Sehossolo |
Publication 30/11/2021
Connu sous le nom scientifique de B1 640, le variant Congolais a été découvert dans une famille en France de retour d’un voyage en République du Congo.
Alors que l'attention internationale est focalisée sur la découverte du nouveau variant sud-africain Omicron, l’Europe découvre à peine un variant en provenance du Congo aux mutations inhabituelles. Les scientifiques congolais eux, l’ont découvert bien plus tôt.
Francine Ntoumi, la présidente de la Fondation Congolaise pour la recherche médicale a affirmé que "c__’est un variant de SRAS cov2 responsable de la covid 19 qui a été décrit dans notre laboratoire fin Aout 2021. Et ce variant a été ensuite détecté dans d’autres pays."
À ce jour, 8 cas ont été détectés, en République du Congo, et 24 autres dans le reste du monde. Il a été classé sous surveillance dans toute l’Europe.
"Les tests de diagnostic utilisés actuellement détectent la protéine Spike une des protéines très importantes majoritaire celle qui permet l’entrée dans la cellule humaine. Effectivement, les mutations dans cette région sont très importantes, mais à ce jour les tests de diagnostic par PCR ou antigéniques permettent semble-t-il de détecter ce virus, mais il est certain que les scientifiques doivent continuer à travailler sur ce virus pour comprendre s’il échappe à certains tests de diagnostic ou pas" a précisé Francine Ntoumi.
L'Organisation mondial de la santé se veut rassurante, mais tout de même prudente quant à la virulence du variant Congolais, car il pourrait réduire l’efficacité des vaccins au Congo.
L’OMS ET L’AFRIQUE DU SUD RÉCLAMENT L’OUVERTURE DES FRONTIÈRES
L’Afrique du Sud a appelé dimanche soir à la « levée immédiate et urgente » des restrictions de voyage la visant après la détection du variant Omicron, soutenue par l’OMS qui demande que « les frontières restent ouvertes ».
L’Afrique du Sud a appelé dimanche soir à la « levée immédiate et urgente » des restrictions de voyage la visant après la détection du variant Omicron, soutenue par l’OMS qui demande que « les frontières restent ouvertes ». Une « course contre la montre » est engagée pour analyser le variant Omicron et comprendre s’il faut adapter les vaccins, a de son côté déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dimanche à Riga.
L'AFRIQUE MAINTIENT CES LIAISONS AVEC L'AFRIQUE DU SUD MALGRE OMICRON
Le président de la République, Macky Sall, a assuré lundi que les pays africains ne fermeront pas leurs portes à l’Afrique du Sud et aux autres pays d’Afrique australe, malgré l’apparition du variant de COVID-19, dénommé Omicron.
Diamniadio, 29 nov (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a assuré lundi que les pays africains ne fermeront pas leurs portes à l’Afrique du Sud et aux autres pays d’Afrique australe, malgré l’apparition du variant de COVID-19, dénommé Omicron.
Plusieurs pays ont décidé de fermer leurs portes aux voyageurs en provenance de l’Afrique du Sud, où a été découvert récemment un variant de Coivid-19 potentiellement contagieux, et de ses voisins.
En réaction à la mise sous cloche de cette partie du continent, le chef de l’Etat a déclaré que ’’l’Afrique ne fermera pas ses portes à Afrique du Sud et à l’Afrique australe’’.
Le président Sall intervenait à la suite du discours prononcé par le président sud-africain Cyril Ramaphosa à l’ouverture du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC).
Macky Sall estime que les frontières du continent ne doivent pas être fermées à des pays comme l’Afrique du Sud.
Il a toutefois demandé aux Etats africains d’être vigilants relativement au respect des mesures barrières.
De son côté, le président de l’Union africaine a souligné que les pays de l’Afrique australe sont ’’ injustement stigmatisés’’.
Dimanche, l’Afrique a appelé à la ‘’levée immédiate et urgente’’ de voyage la visant. Son président Cyril Ramaphosa s’est dit ‘’profondément déçu par ces fermetures de frontières qui représentent à ses yeux une forme de +discrimination à l’égard’’ de notre pays+ et de ses voisins’’.
OMICRON : L’OMS RECOMMANDE L’AMÉLIORATION DE LA SURVEILLANCE SANITAIRE
L’OMS qui ‘’’se coordonne avec un grand nombre de chercheurs du monde entier pour mieux comprendre Omicron’’ recommande l’amélioration de la surveillance sanitaire et du séquençage des cas avec l’apparition ce variant de la Covid-19 jugée ’’préoccupante’’
Dakar, 28 nov (APS) – L’OMS qui ‘’’se coordonne avec un grand nombre de chercheurs du monde entier pour mieux comprendre Omicron’’ recommande l’amélioration de la surveillance sanitaire et du séquençage des cas avec l’apparition ce variant de la Covid-19 jugée ’’préoccupante’’.
L’annonce de l’apparition en Afrique du Sud de cette variante a provoqué la panique au point que de nombreux pays européens ont décidé de suspendre les arrivées de voyageurs en provenance d’Afrique australe (Afrique du Sud, Lesotho, Botswana, Zimbabwe, Mozambique, Namibie et Eswatini).
’’Comme Omicron a été désigné variante préoccupante, l’OMS recommande aux pays d’entreprendre plusieurs actions, notamment l’amélioration de la surveillance et du séquençage des cas’’, indique l’agence onusienne dans un document mis à jour, dimanche.
L’OMS invite à ‘’partager des séquences génomiques sur des bases de données accessibles au public, telles que GISAID, signaler les cas initiaux ou les groupes à l’OMS’’.
Elle recommande d’effectuer ‘’des enquêtes sur le terrain et des évaluations en laboratoire pour mieux comprendre si Omicron présente des caractéristiques de transmission ou de maladie différentes, ou a un impact sur l’efficacité des vaccins, des traitements, des diagnostics ou des mesures de santé publique et sociales’’.
Dans ce document, les pays sont priés de continuer à ‘’mettre en œuvre des mesures de santé publique efficaces pour réduire la circulation globale du Covid-19, en utilisant une analyse des risques et une approche scientifique’’.
‘’Ils devraient augmenter certaines capacités de santé publique et médicales pour gérer une augmentation des cas. L’OMS fournit aux pays un soutien et des conseils pour la préparation et la riposte’’, assure la même source.
L’OMS estime qu’il est, en outre, ‘’d’une importance vitale que les inégalités d’accès aux vaccins Covid-19 soient traitées de toute urgence pour garantir que les groupes vulnérables partout, y compris les agents de santé et les personnes âgées, reçoivent leurs première et deuxième doses, ainsi qu’un accès équitable au traitement et aux diagnostics’’
L’agence onusienne assure qu’elle ‘’se coordonne avec un grand nombre de chercheurs du monde entier pour mieux comprendre Omicron’’.
Dans son document, elle souligne que ‘’les études actuellement en cours comprennent des évaluations de la transmissibilité, de la gravité de l’infection (y compris les symptômes), de la performance des vaccins et des tests de diagnostic et de l’efficacité des traitements’’.
L’OMS encourage les pays à ‘’contribuer à la collecte et au partage de données sur les patients hospitalisés (…) afin de décrire rapidement les caractéristiques cliniques et les résultats des patients’’.
Elle rappelle que ‘’les mesures les plus efficaces que les individus peuvent prendre pour réduire la propagation du virus Covid-19 sont de garder une distance physique d’au moins un mètre avec les autres’’.
Il faut également ‘’porter un masque bien ajusté ; ouvrir les fenêtres pour améliorer la ventilation, éviter les espaces mal aérés ou surpeuplés ; garder les mains propres, tousser ou éternuer dans un coude ou un mouchoir plié, et se faire vacciner’’.
30% DES SENEGALAIS SONT HYPERTENDUS
Les chiffres sont alarmants : plus de 30% des Sénégalais souffrent d’hypertension artérielle. Pis : la plupart du temps, ils ne sont pas traités.
Les chiffres sont alarmants : plus de 30% des Sénégalais souffrent d’hypertension artérielle. Pis : la plupart du temps, ils ne sont pas traités.
Près de 30 % de la population sénégalaise souffrent d’hypertension artérielle (Hpa) et plus de la moitié des cas ne sont pas traités, a annoncé Healthy hearth africa (Hha), un programme initié par AztraZeneca, pour lutter contre l’Hpa et les maladies cardiovasculaires en Afrique. «Au Sénégal, on estime que près de 30 % de la population sont atteints d’hypertension, la plupart du temps non traités, avec un taux de contrôle de seulement 8 %», a indiqué vendredi Hha. «Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que 42 % de tous les décès au Sénégal sont causés par des maladies non transmissibles», a poursuivi la structure, dans un document de presse remis lors du lancement du programme à Sicap Mbao. Non traitée, l’hypertension artérielle peut engendrer des complications, telles qu’une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (Avc) ou une insuffisance cardiaque, a par ailleurs mis en garde Hha.
Aujourd’hui, le Sénégal est devenu le 7ème pays africain où le programme est lancé. Un mémorandum, en ce sens, avait été signé au mois de juin, entre AstraZeneca et le ministère de la Santé et de l’action sociale. «L’objectif du programme est de contribuer à la prévention et le contrôle des maladies cardiovasculaires dans le pays, en portant une attention particulière à l’hypertension», a ainsi décliné le document, indiquant que le programme va être déployé dans les régions de Dakar, Thiès et Saint-Louis. «Notre approche des soins de santé primaires a toujours été centrée sur les personnes et guidée par les données.
Nous utiliserons cette approche pour notre déploiement au Sénégal, afin d’atteindre les personnes, là où elles vivent et travaillent, et les diriger vers des soins de qualité pour l’hypertension, conformément à notre mission de réduction des inégalités, en matière de santé», a relevé Aminatou Sar, directrice Hub Afrique de l’Ouest et Sénégal à Path (structure ayant mis en œuvre le projet au Sénégal). Pour une meilleure efficience, le programme va contribuer au renforcement des systèmes de santé, grâce à la formation des prestataires de soins. Depuis son lancement au Kenya en 2014, Hha a formé plus de 8.500 professionnels de la santé à l’éducation, pour assurer l’éducation et la sensibilisation, le dépistage et le traitement de l’hypertension au renforcement des systèmes de santé, grâce à la formation des prestataires de soins.
Le document, qui a donné ces précisions, a révélé en outre qu’il a mis en marche 900 établissements de santé en Afrique, pour fournir des services d’hypertension et identifier 4,1 millions de lectures de pression artérielle élevée. Des centaines de personnes ont été dépistées à l’Hta et au diabète, à la cérémonie de lancement du programme, présidé par le conseiller technique no2 du ministère de la Santé, Dr Malick Ndiaye, et la représentante de Hha, Barbara Neil.
L'AFRIQUE DU SUD SE SENT PUNIE POUR AVOIR DÉTECTÉ OMICRON
L'Afrique du Sud a regretté samedi la fermeture de nombreuses frontières à ses concitoyens et voyageurs, arguant que la détection du nouveau variant, grâce à l'excellence des équipes scientifiques du pays, ne devrait pas se traduire par une telle punition
"Cette dernière série d'interdictions de voyager revient à punir l'Afrique du Sud pour son séquençage génomique avancé et sa capacité à détecter plus rapidement de nouveaux variants. L'excellence scientifique doit être applaudie et non punie", affirme le gouvernement dans un communiqué, deux jours après l'annonce de cette découverte.
"Nous notons également que de nouveaux variants ont été détectés dans d'autres pays.Chacun de ces cas n'a aucun lien récent avec l'Afrique australe.Il convient de noter que la réaction à l'égard de ces pays est radicalement différente de celle des cas en Afrique australe", regrette encore le ministère des Affaires étrangères dans ce texte.
Il souligne aussi que l'OMS a déconseillé pour l'instant ces mesures, afin de privilégier une "approche scientifique, fondée sur les risques" et que le gouvernement sud-africain "s'aligne" évidemment sur cette position.
Le ministre sud-africain de la Santé avait dénoncé dès vendredi soir la réaction immédiate de nombreux pays de fermer leurs frontières aux Sud-Africains avant même d'en savoir plus sur la dangerosité de ce nouveau variant baptisé Omicron par l'OMS.
"Certains dirigeants cherchent des boucs émissaires pour résoudre un problème qui est mondial", avait affirmé Joe Phaahla, évoquant une réaction de "panique".
COVID-19, AFRIQUE-DU SUD SOUS PANIQUE
L’inquiétude grandit après l’annonce par l’Afrique du Sud de la découverte d’un nouveau variant du coronavirus au « potentiel de propagation très rapide ».
L’inquiétude grandit après l’annonce par l’Afrique du Sud de la découverte d’un nouveau variant du coronavirus au « potentiel de propagation très rapide ». Le Royaume-Uni a ainsi annoncé jeudi 25 novembre dans la soirée qu’il allait interdire l’entrée aux voyageurs en provenance de six pays d’Afrique : les vols venant d’Afrique du Sud, de Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Zimbabwe et du Botswana seront suspendus à compter de ce vendredi, à 12 heures GMT.
La Commission européenne, par la voix de sa présidente Ursula von der Leyen, a également proposé de suspendre les vols depuis l’Afrique australe. L’Allemagne et l’Italie ont également annoncé ce vendredi matin refuser à court terme les voyageurs étrangers en provenance d’Afrique du Sud.
Ce variant B.1.1.529 présente un nombre « extrêmement élevé » de mutations et « nous pouvons voir qu’il a un potentiel de propagation très rapide », a déclaré le virologue Tulio de Oliveira, du Centre sud-africain pour la Réponse épidémique et l’Innovation, lors d’une conférence de presse en ligne chapeautée par le ministère sud-africain de la Santé le 25 novembre.
A ce jour, 22 cas ont été signalés, touchant principalement des jeunes, selon l’Institut national des Maladies transmissibles (NICD), institut de santé publique sud-africain. Des cas ont également été signalés au Botswana voisin et à Hong Kong, sur une personne de retour d’un voyage en Afrique du Sud. Le ministère de la Santé israélien a aussi annoncé vendredi avoir détecté un cas du nouveau variant. « Le variant découvert dans des Etats du sud de l’Afrique a été identifié en Israël. Il s’agit d’une personne revenue du Malawi », a indiqué le ministère ce vendredi, disant craindre « deux cas supplémentaires de personnes revenues de l’étranger » et placées en confinement.
FAIRE DU SENEGAL UN HUB MEDICAL SOUS-REGIONAL
Travaux de la polyclinique de l’Hôpital Principal de Dakar lancés
Le Président de la République, Macky Sall a procédé hier, vendredi 26 novembre, à la pose de la première pierre de la polyclinique de l’hôpital principal de Dakar. Il s’agit de faire de notre pays un hub médical dans la sous-région et de limiter les évacuations sanitaires à l’étranger.
La polyclinique de l’hôpital principal de Dakar dont les travaux ont été lancés hier, vendredi 26 novembre par le Chef de l’Etat, Macky Sall se veut l’établissement médical de l’excellence en matière de soins pour renforcer la souveraineté sanitaire de notre pays. «Après la construction des hôpitaux de Sédhiou, Kaffrine, Kédougou et Touba et le lancement des travaux du centre national d’Oncologie de Diamniadio, ce projet innovant va permettre à notre pays d’élargir la carte sanitaire en le dotant d’une infrastructure médicale d’une dernière génération répondant aux normes et standards internationaux. La polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar contribuera ainsi à faire de notre pays un hub sanitaire de référence pour la sous-région. Cette infrastructure ultra moderne d’une capacité de 100 chambres d’un coût estimé à 60 milliards de F Cfa et entièrement financé par l’Etat du Sénégal permettra de réduire de façon significative les évacuations sanitaires souvent coûteuses», a déclaré Macky Sall.
L’établissement qui sera construit sur un site de 20.000m², va aussi compter 6 blocs opératoires certifiés dont deux pour les greffes d’organe. «La nouvelle infrastructure hospitalière offrira des soins de qualité avec des équipements à la pointe de la technologie dans différentes spécialités médicales, notamment dans le domaine de la transplantation rénale pour soulager définitivement les hémodialysés. Elle va également renforcer notre souveraineté sanitaire», a ajouté Macky Sall.
La cérémonie de pose de première de la polyclinique de l’hôpital principal de Dakar a eu lieu en présence du ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, du Chef d’état-major général des forces armées, le Général Cheikh Wade, le Haut-commandant de la Gendarmerie, le Général Moussa Fall, le directeur de l’hôpital Principal, le médecin-général, Mame Thierno Dieng, entre autres personnalités. Les travaux qui seront réalisés par les entreprises Sila Saglik Grubu (Turquie) et Dakar Construction, devront finir dans un délai de 14 mois.
MACKY SALL S'ÉRIGE EN DÉFENSEUR DU SECRET MÉDICAL
Le président a posé la première pierre de la polyclinique de l’Hôpital Principal de Dakar. Il en a profité pour s’exprimer sur le secret médical qui est de plus en plus piétiné au Sénégal
«Nous devons revoir la question du secret médical au Sénégal. Dans ce pays, les gens sont pressés de dire ce dont souffre une personne. J'ai vu telle personne dans tel lieu, il a la covid etc. Ce n’est pas normal.
Le corps médical ne doit aucunement divulguer la maladie d’une personne, encore moins une tierce personne. Le secret médical sera fondamental pour cette policlinique. Parce que désormais nous voulons que, du président de la République au citoyen lambda, personne n’ait plus à sortir du pays pour aller se soigner ailleurs.
Car certains ont peur du regard des autres et préfèrent sortir du pays pour se soigner à l’étranger afin que leur dignité ne soit pas déflorée et exposée. Nous essaierons d’assurer la préservation du secret médical ici dans cette polyclinique.»
AUDIO
UN NOUVEAU VARIANT TRÈS MENAÇANT
Un nouveau variant du Covid-19 a été détecté en Afrique du Sud. Baptisé Omicron, il a été classé "préoccupant" par l'Organisation Mondiale de la Santé. Le nombre élevé de mutations de ce variant pourrait menacer l'efficacité des vaccins existants
Un nouveau variant du Covid-19 a été détecté en Afrique du Sud. Baptisé Omicron, il a été classé "préoccupant" par l'Organisation Mondiale de la Santé. « Il nous faudra quelques semaines pour comprendre l'impact de ce variant sur tout vaccin potentiel » a annoncé l’OMS. Le nombre élevé de mutations de ce variant pourrait menacer l'efficacité des vaccins existants. Un premier cas identifié en Europe, ce vendredi en Belgique.
Quel est ce nouveau variant et quels sont les risques ?
Le nouveau variant B.1.1.529 a été détecté en Afrique du Sud. Selon plusieurs scientifiques sud-africains, il présente un nombre « extrêmement élevé » de mutations. Les métamorphoses du virus initial peuvent potentiellement le rendre plus transmissible, jusqu’à rendre un variant dominant. Cela a été le cas avec le variant Delta découvert initialement en Inde, qui selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a réduit à 40% l'efficacité des vaccins anti-Covid.
Vendredi 26 novembre, il a été classé vendredi "préoccupant" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et baptisé "Omicron".
Le nouveau variant B.1.1.529 présente au moins 10 mutations, contre deux pour le Delta selon les scientifiques sud-africains. L’inquiétude de Maria Van Kerkhove, responsable technique de l'OMS pour le Covid-19, repose sur l’imprévisibilité du comportement de ce nouveau variant, notamment vis-à-vis des vaccins : « Le souci, c'est que lorsque vous avez autant de mutations, cela peut avoir un impact sur la façon dont le virus se comporte à l’avenir ». « Il nous faudra quelques semaines pour comprendre l'impact de ce variant sur tout vaccin potentiel », a-t-elle ajouté.
Quelles sont déjà les conséquences ?
Si l’effet sur les vaccins reste à déterminer, la contagiosité a elle déjà été observée. Selon l'Institut national des maladies transmissibles sud-africain (NICD), « le nombre de cas détectés et le pourcentage de tests positifs augmentent rapidement », notamment dans la province la plus peuplée du Gauteng, qui comprend Pretoria et Johannesburg. Plus de 1.200 nouveaux cas en 24 heures ont été enregistrés mercredi 24 novembre, contre une centaine au début du mois.
D'abord attribuée au variant Delta, cette augmentation « exponentielle » est plutôt causée par la dernière forme mutée, qui représente « une menace majeure », a déclaré le ministre de la Santé, Joe Phaahla.
Les structures de santé sud-africaines doivent s’attendre à une nouvelle vague de malades dans les prochains jours ou prochaines semaines. L'Afrique du Sud est officiellement pays le plus touché du continent par le virus. Par ailleurs, seuls 35% des adultes éligibles sont totalement vaccinés.
Où le nouveau variant a-t-il été détecté ?
Des cas ont également été signalés au Botswana voisin et à HongKong, sur une personne de retour d'un voyage en Afrique du Sud.
Un premier cas a aussi été détecté en Israël, selon le ministère de la Santé israélien.
Un cas du nouveau variant du Covid-19 a été identifié en Belgique, a déclaré vendredi 26 novembre le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke. "On a un cas qui est maintenant confirmé de ce variant. Il s'agit de quelqu'un qui venait de l'étranger. Qui a été testé positivement le 22 novembre. Qui n'était pas vacciné", a-t-il déclaré, lors d'une conférence de presse.