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2 avril 2025
Santé
INAUGURATION DE LA CENTRALE D’OXYGÈNE DE L’HÔPITAL EL HADJI IBRAHIMA NIASS A KAOLACK
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a inauguré samedi la centrale d’oxygène de 42 mètres cubes de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack (Centre), a constaté l’APS.
Kaolack, 20 mars (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a inauguré samedi la centrale d’oxygène de 42 mètres cubes de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack (Centre), a constaté l’APS.
"Cette centrale d’oxygène de 42 mètres cubes va renforcer le dispositif de prise en charge de la Covid-19", a expliqué le ministre, en présence du maire de Kaolack, Serigne Mboup, ainsi que des autorités administratives et divers acteurs de la Santé.
Selon lui, "cette centrale fait partie des 35 que le gouvernement doit installer dans l’ensemble des structures de santé pour positionner définitivement notre pays sur l’orbite de l’autonomisation en oxygène".
"Nous avons mis en place à l’hôpital de Kaolack une mammographie numérique de dernière génération d’une valeur de 165 millions de francs CFA", a souligné M. Sarr.
Il a assuré que cette mammographie est destinée à faciliter la prise en charge du diagnostic des femmes atteintes par le cancer du sein et éviter les déplacements à Dakar pour ces types de soins.
Le ministre de la Santé et l’Action sociale a rappelé que trois autres appareils du même genre sont installés à l’hôpital Idrissa Pouye de Dakar, à l’hôpital Fann et à l’hôpital Cheikh Ahmadou Khadim de Touba.
Abdoulaye Diouf Sarr a aussi promis de travailler avec la mairie de Kaolack pour relever les plateaux techniques des structures de santé, notamment par l’octroi d’équipements médicaux et de renforcement en ressources humaines.
La commune de Kaolack compte actuellement un établissement public de niveau 2 (hôpital El Hadji Ibrahima Niass), 19 postes de santé, un centre de santé, un laboratoire régional et un centre de formation en santé, selon Abdoulaye Diouf Sarr.
La visite du ministre de la santé et de l’action sociale à Kaolack a été également marquée par l’organisation d’une journée de consultation médicale gratuite destinée au dépistage de l’hypertension artérielle, du diabète et de l’insuffisance rénale.
COUP DE BALAI DE LA POLICE D'HYGIENE AU MARCHE DE THIES
Plusieurs vendeurs de viande de volaille ont été arrêtés hier par la police, au cours d’une opération coup de poing menée par la Brigade régionale d’hygiène de Thiès.
Plusieurs vendeurs de viande de volaille ont été arrêtés hier par la police, au cours d’une opération coup de poing menée par la Brigade régionale d’hygiène de Thiès.
Appuyés par la police, les agents du Service d’hygiène ont fait ce jeudi 17 mars une descente sur l’emprise de la voie ferrée, sise au marché central de Thiès. Ils ont été informés d’une activité économique dans cette zone. Il s’agit de la vente de viande de volaille à l’air libre. Seulement, informe le capitaine Idrissa Ndiaye, « ces produits sont impropres à la consommation au même titre que les produits périmés ou avariés« .
Idrissa Ndiaye, le chef du Service régional de l’hygiène de Thiès, a averti sur les amendes concernant la vente de viande de volaille. Selon le capitaine Ndiaye, « dans le code de l’hygiène, l’article L 39 dit que la viande et les produits assimilés doivent être vendus dans des locaux appropriés. Le même article stipule que ces denrées alimentaires vendues doivent être à l’abri de la poussière, des mouches, de la pollution… Ce qui n’est pas le cas ici parce que nous sommes au niveau de l’emprise de la voie ferrée et il y a des déversements accidentels de produits chimiques de toutes natures« .
Et, l’officier en charge de l’hygiène à Thiès, d’ajouter que « ce sont des produits qui sont impropres à la consommation au même titre que les produits périmés ou avariés. La seule chose à faire à ce niveau, c’est de procéder à leur retrait de la vente et de faire des amendes forfaitaires qui vont de 9 mille francs CFA jusqu’à 18 mille francs CFA. Il y a même des possibilités d’emprisonnement de 5 à 8 jours. C’est ça qui est prévu au niveau du Code de l’hygiène« .
Le patron de l’hygiène de Thiès n’a pas manqué de faire une plaidoirie auprès des responsables du marché central et des autorités locales et administratives pour encadrer cette filière afin de permettre à ces vendeurs de poulets d’adopter les bonnes pratiques d’écoulement de leurs produits. Avant la fin de l’opération ou plusieurs vendeurs de viande de volaille ont été arrêtés, le capitaine Idrissa Ndiaye a informé à la population qu’une opération de sensibilisation sera menée à Thiès.
KAFFRINE DOTÉ D'UN CENTRE D'HEMODIALYSE
C’est un vrai soulagement pour les malades de la région, un ouf pour les hémodialysés qui valsaient entre Kaolack, Fatick ou encore Touba. Fini ces va-et-vient, Kaffrine tient maintenant sa structure
C’est un vrai soulagement pour les malades de la région, un ouf pour les hémodialysés qui valsaient entre Kaolack, Fatick ou encore Touba. Fini ces va-et-vient, Kaffrine tient maintenant sa structure. Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale l’a inaugurée ce jeudi, un nouveau centre d’hémodialyse, 23ème du genre afin de renforcer les capacités du Sénégal dans la prise en charge de la maladie rénale chronique.
L’unité est construite dans l’enceinte du centre de santé Saliou Ndao pour un coût de 150 millions de FCFA et compte 16 générateurs et les accessoires nécessaires pour un service de qualité.
Rappelant les efforts de l’Etat, Abdoulaye Diouf Sarr n’a pas manqué de souligner que presque toutes les régions disposent au moins d’un centre de dialyse. Il ne reste que la région de Kédougou qui accueillera bientôt son unité de dialyse dans le nouvel Le Ministre hôpital Amath Dansokho.
La gratuité totale de la dialyse dans le service public depuis 2013, le budget pour l’achat des kits qui est passé de 2,7 à 5,2 milliards F CFA, la signature de conventions entre l’Etat et les centres privés de dialyse pour renforcer l’offre de soins ainsi que le déploiement de ressources humaines de qualité grâce à l’allocation de bourses d’étude aux néphrologues et la création du Conseil national du Don et de la Transplantation (CNDT) constituent aussi d’autres avancées.
Mais au-delà des infrastructures, Abdoulaye Diouf Sarr a rappelé l’importance d’assurer la prise en charge précoce et correcte des maladies non transmissibles qui peuvent avoir comme complication l’insuffisance rénale chronique. Cela implique dira t-il une accentuation de la sensibilisation sur la prévention des facteurs de risques, notamment à travers la promotion de l’activité physique, de l’alimentation saine, à travers également la lutte contre le tabagisme et la consommation d’alcool.
LE COMES BLOQUE LA TENUE DE LA COMMISSION D’ATTRIBUTION DES BOURSES DE SPÉCIALISATION
Le Collectif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en spécialisation (Comes), qui dénonce le nombre limité des boursiers, a décidé «de bloquer la tenue de la commission d’attribution jusqu’à ce que le nombre prévu soit revu à la hausse
Après le secteur de l’Education, c’est celui de la Santé qui risque d’être perturbé. Le Collectif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en spécialisation (Comes), qui dénonce le nombre limité des boursiers, a décidé «de bloquer la tenue de la commission d’attribution jusqu’à ce que le nombre prévu soit revu à la hausse».
En plus du mouvement d’humeur des syndicats de la Santé, le gouvernement doit aussi faire face au «problème que pose l’accès à la spécialisation au Sénégal en raison du nombre très limité, voire insignifiant de boursiers que le ministère de la santé s’apprête à octroyer cette année 2022». Dans un communiqué, le Collectif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en spécialisation (Comes) attire l’attention sur le fait que ce problème risque «encore une fois, de briser la carrière de nombreux médecins généralistes qui avaient pour ambition de se spécialiser».
L’organisation, qui informe «avoir rencontré les autorités du ministère de la Santé et de l’action sociale, écrit à la présidence de la République sans suite et fait plusieurs communiqués d’alerte sans réaction majeure de l’autorité, a décidé de bloquer la tenue de la commission d’attribution des bourses jusqu’à ce que le nombre prévu soit revu à la hausse». Dans la même dynamique, le collectif se réserve «le droit de recourir à tous les moyens de lutte syndicaux pour plaider sa cause si des efforts ne sont pas consentis par les autorités».
Dans son document, le Comes rappelle qu’il «est un organisme dont la vocation principale est de veiller à ce que tous les médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes puissent avoir un accès équitable à la spécialisation».
Selon les membres de cette organisation, «force est de constater que le Sénégal est encore loin de cet objectif, essentiellement à cause des difficultés de prise en charge des frais liés à la spécialisation rencontrées par la plupart des médecins aspirant à la formation». D’après eux, «l’attribution de la bourse de spécialisation pour tous semble à l’évidence être une utopie que l’Etat a laissé entrevoir aux médecins pour les amener à s’engager dans une spécialisation, et ensuite les laisser à eux-mêmes». Pire, ajoute ledit collectif, «au lieu de se rapprocher de l’objectif promis en augmentant progressivement et de manière conséquente, le nombre de boursiers, aujourd’hui on se retrouve avec un taux de 60% de Docteurs en spécialisation (Des) non boursiers, ce qui constitue un frein sans précédent à l’accès à la spécialisation».
Par ailleurs, le Comes renseigne que pour l’année universitaire 2020-2021, «sur deux cent soixante-seize (276) demandes, seules cent quatre (104) bourses ont été octroyées par le ministère de la Santé et de l’action Sociale, soit un taux de 37,6%. Il est rappelé aussi dans le document qu’en 2018, «le Président Macky Sall avait émis le souhait que cette bourse, en plus d’être revalorisée, soit généralisée à l’ensemble des médecins sénégalais souhaitant poursuivre une formation spécialisée». Ce même vœu, souligne-t-il, «a été réitéré dernièrement en Conseil des ministres où il a été demandé aux différents ministères concernés de «proposer un dispositif permanent de facilitation de l’accès à la spécialisation médicale des médecins sénégalais».
Malheureusement, regrette ledit collectif, «cette promesse, entrevue par beaucoup comme une bouffée d’air pur dans l’agonie du système de santé sénégalais, n’a pas encore été matérialisée». Pendant ce temps, font remarquer les membres de cette organisation, «un peu plus du quart d’entre eux se voient ainsi contraints d’abandonner les études de spécialisation en cours de parcours, contribuant ainsi à creuser le gap déjà trop grand des spécialistes au Sénégal».
Interpellé sur les revendications du Collectif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en spécialisation (Comes), le ministère de la Santé et de l’action sociale avait promis de donner sa version. Mais, il n’a donné suite à nos demandes d’interview.
MACKY SALL RÉCLAME AU MINISTRE DE LA SANTÉ UN PLAN SUR LES MALADIES DU REIN
Le chef de l’Etat a demandé mercredi au ministre de la Santé de lui proposer un plan national de lutte contre les maladies du rein.
Dakar, 16 mars (APS) - Le chef de l’Etat a demandé mercredi au ministre de la Santé de lui proposer un plan national de lutte contre les maladies du rein.
En intervenant au Conseil des ministres, il a précisé que ‘’ce plan doit intégrer des mesures actives de prévention et de formation des spécialistes, et optimiser les coûts d’acquisition des équipements et intrants, ainsi que les services associés au traitement rapide et efficace des patients’’.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall a aussi demandé au ministre de la Santé et au ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale de ‘’veiller à la mise en œuvre adéquate, dans l’ensemble des structures sanitaires, de la (...) gratuité de la dialyse’’.
Ce dimanche, le directeur des opérations l’Agence de la couverture maladie universelle, Serigne Diouf, a révélé que l’Etat a dépensé 8 milliards de francs CFA en 2021 pour assurer la prise en charge des séances de dialyse de 1.000 malades souffrant d’insuffisance rénale.
Selon M. Diouf, 1.500 insuffisants rénaux sont sur une liste d’attente pour bénéficier de la dialyse.
NEUF MILLIONS DE PERSONNES BENEFICIENT D'UNE COUVERTURE MALADIE
Près de 9 millions de personnes au Sénégal ont pu bénéficier d’une couverture du risque de maladie à la fin de l’année 2020. L’annonce a été faite hier mardi lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence internationale sur la mutualité
Près de 9 millions de personnes au Sénégal ont pu bénéficier d’une couverture du risque de maladie à la fin de l’année 2020. L’annonce a été faite hier mardi lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence internationale sur la mutualité par Rachelle Coly Boucal, Secrétaire générale du ministère du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale (Mdcest), rapporte ''Le Quotidien''.
‘’Au 31 décembre 2020, le taux de couverture du risque de maladie enregistré est de 53,2% tous régimes confondus. Ce qui a permis d’assurer une couverture du risque maladie à 8 889 741 habitants, sur une population totale en 2020 de 16 705 608 habitants’’, a-t-elle soutenu.
Et de préciser : ‘’En termes de financement, l’Etat a mobilisé plus de 15 milliards de francs Cfa au titre de subventions accordées aux organisations mutualistes, à travers l’Agence de la Cmu’’.
De l’avis du Président de l’Union des mutuelles de Santé communautaires, André Demba Wade, le Sénégal a développé un ambitieux programme pour favoriser l’accès des populations à des soins de qualité. ‘’L’Etat, dit-il, a noué des partenariats avec les communautés à travers les mutuelles de santé, pour que ces derniers puissent travailler dans le recrutement des membres, dans la collecte de cotisations et la gestion des risques’’.
AND GUEUSSEUM DÉCLENCHE UNE GRÈVE DE 48 H À PARTIR DE MARDI
La tension qui prévaut ces derniers temps dans le secteur de la santé est en train de monter d’un cran. Après la Fédération des Syndicats de la Santé (F2S), c’est au tour de l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (Asas) And Gueusseum de dérouler
La dernière rencontre entre la ministre de la Fonction publique Mariama Sarr et les syndicats de la santé laisse de marbre les membres de And Gueusseum. Qualifiant cette rencontre de farce, Mballo Dia Thiam et ses camarades ont décidé de passer à la vitesse supérieure en décrétant 48 heures de grève d’avertissement à partir de mardi prochain.
La tension qui prévaut ces derniers temps dans le secteur de la santé est en train de monter d’un cran. Après la Fédération des Syndicats de la Santé (F2S), c’est au tour de l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (Asas) And Gueusseum de dérouler un nouveau plan d’actions.
En conférence de presse hier, le président Mballo Dia Thiam et ses camarades ont décrété 48 heures de grève pour exiger la signature du protocole d’accords et la revalorisation du système de rémunération. La grève va démarrer mardi prochain. «Prenant à témoin l’opinion nationale et internationale,(…) And Gueusseum engage un second plan d’actions dans la période du 17 au 26 mars, pour obtenir du gouvernement du Sénégal la signature du protocole d’accords Gouvernement-And Gueusseum, à la suite des négociations avec les ministres sectoriels entamées depuis le 21 mai 2021, et l’ouverture de négociations sérieuses sur le système de rémunération des agents de santé et de l’action sociale, à l’instar des autres catégories socioprofessionnelles de l’Etat», annonce le responsable syndical.
Outre les 48 heures de grèves, souligne Mballo Dia Thiam, il est des sit-in régionaux suivis de points de presse et d’une campagne d’affichages et de vulgarisation de la plateforme minimale revendicative de And Gueusseum. Pour le syndicaliste, ce présent plan d’actions n’est que la suite logique du premier, «clôturé par la grande marche nationale à Kaolack dont l’évaluation qui en a été faite avec satisfaction, le 12 mars, prouve à suffisance l’engagement et la détermination des militants à participer résolument à la lutte pour la valorisation de leur traitement salarial et leurs plans de carrière. L’évaluation de ce deuxième plan d’actions se fera le 26 mars au siège de l’Unsas par le Sep de And Gueusseum, éventuellement élargi aux présidents de comités de lutte régionaux».
«AMÉLIORER LA RÉMUNÉRATION DES TRAVAILLEURS DE LA SANTÉ»
Par ailleurs, les membres l’Alliance And Gueusseum ont profité de ce face-à-face avec la presse pour déplorer les manœuvres «dilatoires, de diversion et d’amalgame» de la ministre de la Fonction publique dans le traitement des accords sectoriels dont, disentils, le projet de protocole a déjà fait l’objet de partage et de validation avec les parties concernées bien avant les élections territoriales. «Sinon que cherche-t-elle en renvoyant And Gueusseum à d’autres rencontres de rattrapage avec d’autres organisations syndicales de notre secteur récemment regroupées et jadis constituées en pourfendeurs de nos actes?», fulmine Mballo Dia Thiam.
Pour lui, l’unité syndicale étant une construction de longue haleine ne saurait s’imposer au forceps à And Gueusseum sous le couvert d’une volonté verticale suspecte. «C’est pourquoi, les camarades sont invités à faire preuve d’engagement, de sérénité, mais surtout de vigilance face aux marchands d’illusions sans éthique ni foi», clame le secrétaire général du Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (Sutsas). D’autant que, ajoute-t-il, «And Gueusseum s’inscrit dans la durée en cas de pourrissement de la situation par le gouvernement». Il demande ainsi au chef de l’Etat d’abréger les souffrances physiques et morales des patients et des travailleurs en acceptant, dans le parallélisme des formes, dans la justice et l’équité, d’inviter son gouvernement à améliorer la rémunération des travailleurs de la santé et de l’action sociale, notamment les paramédicaux, piliers et parents pauvres du système et victimes de la plus grande discrimination.
LA TRANSPLANTATION RÉNALE BLOQUÉE PAR LES HÔPITAUX
Elhadj Fary Kâ souhaite que la transplantation rénale soit une réalité au Sénégal avant fin 2022
Au Sénégal, deux ans après la publication de l’arrêté ministériel sur la loi autorisant la transplantation rénale au Sénégal et votée depuis 2015, aucun hôpital parmi les établissements de santé qui avaient pourtant manifesté leur intérêt pour cet exploit au niveau local, n’a encore déposé son dossier d’agrément au niveau du Conseil national de Dons et de Transplantation d’organes (Cndt). Son président, Pr Elhadj Fary Kâ, croise les doigts pour que le ou les premier (s) cas soit (ent) réalisé (s) avant fin 2022.
Au Sénégal, à un stade terminal de leur maladie, les insuffisants rénaux font des séances de dialyse longues et pénibles. Trois fois dans la semaine ! Et malgré la subvention de l’Etat, -pour ce qui est du public, ces malades font face à la cherté des médicaments. Dans le privé, en plus du coût des médicaments, il faut débourser près de 200.000 francs par semaine pour les trois séances de dialyses hebdomadaires. «C’est 65 000 par séance», a dit le secrétaire général de l’Association sénégalaise des hémodialysés et des insuffisants rénaux (Ashir), Saer Seck. Avec la dialyse, c’est une prise en charge lourde qui n’est pas à la portée de toutes les bourses ! Pourtant, il y a une pratique qui permet à ces malades de retrouver une vie «quasi» normale. Il s’agit de la transplantation rénale !
Selon des spécialistes, elle demeure la meilleure alternative pour le traitement de l’Insuffisant rénal terminal (Irt) afin d’assurer une nette amélioration de la qualité de la vie et une meilleure insertion sociale au malade. La loi pour la transplantation d’organe (rein) et tissu (corné) a été votée au Sénégal en 2015, et un conseil de régulation a été mis en place par décret présidentiel, quatre ans plus tard, en 2019. «Cette loi prévoyait la mise en place d’un conseil de régulation effectif en 2019 par décret présidentiel. Tous ses membres, au nombre de 12, ont prêté serment en juin 2019 devant le président du Tribunal d’instance de Dakar», a fait savoir le président du Conseil national du Don et de la Transplantation rénale d’Organes (Cndt), Pr Fary Kâ qui, à l’occasion de la semaine du rein, a fait une vidéo sur la situation de la transplantation rénale au Sénégal où on peine encore à entreprendre les premiers cas de transplantation rénale. Ce, alors que les textes législatifs et réglementaires, qui encadrent la transplantation d’organes, surtout rénale, sont disponibles depuis avril 2020. Presque deux années se sont écoulées, aucun établissement de santé n’a encore pratiqué l’acte sur un patient.
Les maladies diagnostiquées sont pour le moment mis sous hémodialyse ou dialyse péritonéale malgré que des structures sanitaires ont manifesté leur intérêt mais qui tarde encore à «plonger» dans la... mer. «Tous les actes législatif et règlements qui encadrent la transplantation d’organes ont été faits, et sont sortis sous forme d’arrêté ministériel depuis avril 2020. Depuis cette date, l’encadrement de la transplantation rénale est fait, tout est acté, et sur place. Nous n’attendons que le dépôt de dossier d’un établissement public de santé afin qu’on puisse l’évaluer, et que l’intéressé soit accrédité pour commencer la transplantation d’organes. Il y a beaucoup d’établissements de santé qui ont manifesté leurs intérêts pour faire la transplantation, mais jusqu’à présent, malheureusement, nous n’avons pas encore reçu de dossiers d’agrément en ce qui concerne la transplantation rénale, même si tous les textes législatifs et réglementaires, qui encadrent la transplantation d’organes, surtout rénale, sont disponibles depuis avril 2020. C’est à dire depuis bientôt 2 ans», a fait savoir le chef du service de néphrologie de l’hôpital Aristide Le Dantec, le Pr Fary Kâ qui «prie pour qu’on ne sorte pas de l’année 2022 sans transplanter parce qu’il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas le faire». Surtout que, dit-il, sur le plan règlementaire, tout est acté.
D’après les explications de Pr Kâ, «le Sénégal a adopté la politique de garantir la santé pour tous. C’est dans ce cadre qu’a été créée la division de la lutte contre la maladie et les maladies non transmissibles pour compléter l’offre de soins. La transplantation a été envisagée dans ce sens, surtout la transplantation rénale et c’est dans ce cadre qu’a été votée en 2015 la loi sur la transplantation d’organes (le rein) et la greffe de tissus. La mission du Conseil national de don et de transplantation, c’est essentiellement d’assurer la transparence de la sécurité et d’organiser le don d’organes et d’assurer la sécurité de l’acte transplantation rénale. Le Cndt ne transplante pas. C’est un organe de régulation, de supervision de l’activité de la transplantation. C’est lui qui définit le cadre règlementaire pour faire la transplantation rénale. Ce cadre a été défini, sorti sous forme d’arrêté et partagé avec tous les hôpitaux (directions administratives et commissions d’établissement). Ils sont donc en possession de tous ces documents. On a aussi rencontré les comités locaux.
Au niveau du Cndt, quand un dossier est déposé, il y a une liste d’évaluateurs externes qui ont été identifiés, qui sont formés au référentiel. Ce sont eux qui vont aller sur place, vérifier par rapport à la concordance entre ce qui est dit dans le dossier et ce qui est sur place». Il s’exprimait à l’occasion de la semaine du rein au Sénégal où des spécialistes du rein et des techniciens de la dialyse ont aussi sensibilisé les populations sur la maladie du rein et sur les règles d’or à adopter pour une meilleure prévention de l’insuffisance rénale, une maladie à la fois sournoise et très coûteuse.
ABDOULAYE DIOUF SARR CONTOURNE LA DÉCISION DE LA COUR SUPRÊME ET ANNULE L’AUTORISATION DE MME MBODJI
Par un abus de pouvoir caractérisé, le ministre de la Santé vient d’abroger par arrêté ministériel. Un arrêté qui depuis près de 42 ans autorisait Mme Aïcha Goundiam Mbodji à s’installer sur le site tant convoité par l’épouse de Abdoulaye BALDE
Il y a presque un mois, la Cour suprême avait annulé l’arrêté du ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr qui autorisait Mme Aminata Gassama, épouse de l’ancien maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé et patronne de la Pharmacie Nation, à transférer celle-ci à la Place de l’Indépendance à Dakar. Pour montrer qu’il est un ponte du régime, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr a déchiré l’arrêt de la Cour Suprême. Pis, il annule purement et simplement l’autorisation de Mme Aïcha Goundiam Mbodji propriétaire de la Pharmacie Dakaroise. Pendant ce temps, l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) rappelle à l’ordre l’opposant Ousmane Sonko avant d’inviter les justiciables au respect des institutions judiciaires.
Dans son édition du vendredi, « Le Témoin » avait alerté l’opinion sur les voies illégales de contournement du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr et son directeur de la Pharmacie et du Médicament (Dpm) Yérim Mbagnick Diop relativement à l’affaire de la Pharmacie de Dakaroise. « Le Témoin » ne pensait pas si bien alerter ! Pour rappel, la chambre administrative de la Cour suprême avait annulé l’arrêté du ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr qui autorisait Mme Aminata Gassama de la Pharmacie La Nation à transférer sa pharmacie à la Place de l’Indépendance à Dakar. Pour montrer que sa personne est au « dessus » de la loi, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr a tout bonnement déchiré l’arrêt de la Cour Suprême. Pis, il a annulé purement et simplement l’autorisation de Mme Aïcha Goundiam Mbodji propriétaire de la Pharmacie Dakaroise de rejoindre la Place de l’Indépendance. Un emplacement qu’elle occupait depuis 1953.
En effet, le 11 février, au lendemain de sa déconvenue historique lors des dernières élections locales, l’ancien maire de Yoff Abdoulaye Sarr par ailleurs ministre de la Santé a signé un arrêté ministériel qui abrogeait l’arrêté grâce auquel Mme Aïcha Goundiam Mbodji était autorisée depuis novembre 1981 à exploiter son officine pharmaceutique au 1, Place de l’Indépendance à Dakar. L’objectif du ministre et son directeur de la Pharmacie et du Médicament (DPM) Yérim Mbagnick Diop ? Faire plaisir à une puissante main invisible qui tient coûte que coûte -nonobstant la décision de la Chambre administrative de la Cour Suprême- à offrir sur un plateau d’argent ce site stratégique situé au cœur de Dakar-Plateau à Mme Aminata Gassama Baldé pour qu’elle y transfère sa pharmacie La Nation.
La Justice défiée !
Par un abus de pouvoir caractérisé, le ministre de la Santé vient d’abroger par arrêté ministériel. Un arrêté qui depuis près de 42 ans autorisait Mme Aïcha Goundiam Mbodji à s’installer sur le site tant convoité par l’épouse de l’ancien maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé. En tout cas, médecins, avocats, pharmaciens et autres acteurs de la santé s’accordent à déplorer la façon dont le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a foulé au pied une décision de la Cour suprême, la plus haute instance judiciaire de notre pays : l’Arrêt de la Cour Suprême qui avait annulé en novembre dernier l’arrêté ministériel qui avait illégalement autorisé Mme Baldé à transférer sa pharmacie La Nation sur ce site dont Mme Mbodji était encore attributaire. Hélas ! Cet Arrêt là vient d’être rendu caduc, nul et de nul effet par le puissant ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr avec la complicité dynamique de son Dpm. La Justice n’est-elle pas désavouée ou déshonorée ?
En agissant ainsi, ils ont désormais fait de cette affaire de la Pharmacie Dakaroise une affaire politique au-delà de son volet judiciaire dont un des aspects contentieux est encore en cours au niveau du Tribunal de Commerce Hors Classe de Dakar. Cela, ils en ont fait fi ! Et il n’y a même pas une semaine on nous parlait encore de gouvernance vertueuse alors que l’injustice d’Etat, le favoritisme, la corruption et l’impunité flagrante, sont encore plus que jamais monnaie courante dans ce pays. Et dans les plus hautes sphères de décision. Donc la gouvernance vertueuse, de la poudre aux yeux, des vœux pieux !
Cette main de l’ombre ?
La puissante main de l’ombre qui vient par des moyens frauduleux d’offrir sur un plateau d’argent ce site à Mme Aminata Gassama Baldé se réclamant membre de la famille présidentielle vient de commettre une grossière faute qui ne restera pas impunie ! L’effet boomerang est -c’est connu- généralement très préjudiciable à l’auteur de l’action initiale ! Si cette coalition politico-administrativo-affairisto-familiale pense s’en tirer à bon compte, elle se trompe et en verra prochainement les effets ! Car rien n’est éternel sur terre…
Pourtant, le président Macky Sall a été saisi et informé de cette affaire dès le début. Mais il serait resté étrangement silencieux là-dessus ! Alors que cette affaire de la Pharmacie Dakaroise est devenue au départ une affaire juridique, compte tenu des rebondissements inattendus et autres coups de théâtre, elle est en passe de devenir une affaire politique. Et le non-politique ou l’apolitique à savoir la pauvre Mme Aïcha Goundiam Mbodji risque d’être la grande perdante ! Mais nous n’en sommes pas encore là car Mme Mbodji reste confiante en la Justice de son pays. Et demeure persuadée que la justice triomphera sur ces pratiques jugées immondes !
LE PRIX FORT POUR LA SURVIE
L’affection rénale est un réel problème de santé publique dans tous les pays du monde, avec un taux de mortalité élevé, surtout dans notre pays. La pathologie rénale est souvent le passage de certaines maladies chroniques de par leurs complications graves
L’affection rénale est un réel problème de santé publique dans tous les pays du monde, avec un taux de mortalité élevé, surtout dans notre pays. La pathologie rénale est souvent le passage de certaines maladies chroniques, de par leurs complications graves.
A cet effet, l’Etat, à travers la Couverture maladie universelle (CMU), accompagne 1000 patients souffrant d’insuffisance rénale pour la dialyse. Cette déclaration de Serigne Diouf était faite à l’occasion de la journée du rein dans le cadre des activités de la Région médicale de Fatick,
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« Chaque patient coûte environ 7 millions de francs CFA à l’Etat. Ce qui fait une facture de 8 milliards de francs CFA pour l’année 2021« , révèle le directeur des opérations à l’Agence de la CMU (ACMU).
Serigne Diouf d’ajouter que « la prise en charge de la dialyse coûte excessivement chère à l’État du Sénégal qui a fait de la gestion de la dialyse une priorité dans le cadre de la CMU« .