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29 novembre 2024
Santé
LE CENTRE D’HÉMODIALYSE KHALIFA ABABACAR SALL DE DAKAR OUVRE SES PORTES
C’est une bouffée d’oxygène pour les personnes atteintes d’insuffisance rénale. Ce lundi, dix patients ont été pris en charge dans ce centre qui a coûté 300 millions de F Cfa à la mairie de Dakar.
C’est une bouffée d’oxygène pour les personnes atteintes d’insuffisance rénale ! Inauguré le 17 janvier 2024 par le maire de la capitale, le Centre d’hémodialyse Khalifa Ababacar Sall de liberté 6 a démarré ses activités ce lundi. Le maire de Dakar, Barthélémy Toy Dias s’est déplacé pour encourager les dix premiers patients du centre qui a coûté 300 millions de F Cfa à la mairie de Dakar.
Le directeur de l’Action sociale et des services aux personnes de la mairie de Dakar ne cache pas sa joie. «Médicalement, le centre veut assister les insuffisants rénaux afin qu’ils puissent faire leur dialyse dans des conditions optimales et surtout dans des conditions de gratuité», magnifie Djibril Faye.
Pour le démarrage des activités du centre d’hémodialyse, dix patients ont été pris en charge. Dans l’après-midi, il est aussi prévu de prendre dix autres. «L’objectif, c’est de prendre 40 malades par jour. Cette perspective est très logique, d’autant plus que le centre d’hémodialyse est doté de 40 générateurs. L’objectif le plus lointain, c’est d’atteindre 240 patients avec trois branchements par jour», ajoute-t-il.
MPOX, L'EUROPE DOIT SE PREPARER
Les pays de l'Union européenne et de l'Espace économique européen doivent se préparer en vue d'une hausse des cas de mpox, a déclaré vendredi 16 août le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
Les pays de l'Union européenne et de l'Espace économique européen doivent se préparer en vue d'une hausse des cas de mpox, a déclaré vendredi 16 août le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
L'agence "recommande aux autorités sanitaires de maintenir un niveau élevé de planification de leur préparation (...) afin de permettre une détection et une réponse rapides à tout nouveau cas", a-t-elle précisé dans un communiqué cité par Franceinfo.
Les premiers cas hors d'Afrique ont été détectés en Suède et au Pakistan cette semaine, l'OMS avertissant que le continent européen devrait connaître davantage de cas importés dans les prochains jours, précise le média français.
La probabilité d'infection pour les personnes en provenance d'Europe se rendant dans les zones touchées, et qui ont des contacts étroits avec les communautés touchées "est élevée", a averti l'ECDC dans son communiqué. Elle estime "très probable" que les pays européens soient confrontés à une augmentation de cas importés de clade 1 "actuellement en circulation en Afrique", indique la même source.
Au total, 38 465 cas Mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1 456 décès.
LES JEUNES FILLES DE PIKINE SE CONFIENT AUX SAGES-FEMMES
Les questions de santé de la reproduction ont été au menu du programme d’activités commémoratives de la journée internationale de la jeunesse
Les questions de santé de la reproduction ont été au menu du programme d’activités commémoratives de la journée internationale de la jeunesse. Occasion saisie par la Direction Régionale de la Santé (DRS) de Saint-Louis et la Coordination régionale du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) dans la zone Nord pour donner la parole aux jeunes filles pour voir comment elles gèrent leur hygiène menstruelle. Un débat riche et direct qui a réuni pendant plus de deux tours d’horloge des jeunes filles et des sage-femmes au quartier de Pikine.
Il s’agissait en effet d’un forum communautaire tenu au niveau de l’espace ado du poste de santé de Pikine où les pairs éducateurs se sont mobilisés avec l’appui de l’Association des Sage-femmes et tous les acteurs de la santé de la reproduction. « Nous sommes vraiment satisfaits car nous avons pu déclencher une communication, un dialogue entre prestataires de service particulièrement les jeunes sage-femmes et les jeunes filles pour échanger sur leur vie sexuelle et reproductive », a fait savoir Aboubakrine Ndiaye, coordonnateur régional du Fonds des Nations Unies pour la Population dans la zone Nord.
Ce forum a été donc une occasion de pouvoir aborder de manière directe et sans tabou toutes les questions relatives à la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes. Beaucoup d’autres activités ont marqué la célébration de cette Journée internationale de la jeunesse notamment une caravane de sensibilisation des jeunes sur le numérique ; des offres de service des forums ; un dépistage des cancers du col de l’utérus et des seins ; de l’hypertension artérielle, du diabète, du VIH et de l’hépatite. « Nous avons beaucoup apprécié en dehors de cette consultation médicale la communication entre sage-femmes et les patientes. Nous avons eu aussi des interpellations même en dehors de questions liées à notre état de santé », a soutenu Mme Khamsa Diop Bâ, Coordonnatrice en santé de la reproduction au niveau de la Direction Régionale de la Santé de Saint-Louis. Elle souhaite que chaque jeune fille puisse identifier une sage-femme à qui elle fait confiance pour pouvoir lui exposer ses problèmes entre autres. « Nous sentons que la communion commence et d’ici peu nous verrons une parfaite collaboration entre les sage-femmes et la population ».
Pour Mme Alimata Kâ Bâ, sagefemme du poste de santé de Pikine, la communication devrait se passer d’abord à la maison avec les parents précisément les mamans avant que ça ne soit avec les sage-femmes. « Il faut inciter les jeunes filles à avoir une relation tissée avec leurs parents mais cela pose problème et que ça nécessite l’appui de la sagefemme, nous ouvrons grandement nos portes afin de pouvoir leur permettre de résoudre leurs problèmes », a-t-elle déclaré.
Lors de ces 72 heures d’activités commémoratives de la journée internationale de la jeunesse, les organisateurs ont effectué le jour du 15 août une descente au niveau de la plage de l’Hydrobase pour parler toujours aux jeunes.
LE SENEGAL PREND LES DEVANTS CONTRE L'ÉPIDÉMIE DE MPOX
La variole du singe a connu une flambée ces derniers mois, au point que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la déclare comme une urgence de santé publique de portée internationale depuis le 14 août dernier.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a pris des dispositions suite à la sortie, le 14 aout dernier, du Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarant la variole du singe (MPOX), comme une urgence de santé publique de portée internationale. Ces dispositions entrent dans le cadre de l’appel de l’OMS demandant ainsi la mise en place d'un Système de surveillance graduelle en fonction de son évolution.
La variole du singe a connu une flambée ces derniers mois, au point que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la déclare comme une urgence de santé publique de portée internationale depuis le 14 août dernier. Au niveau du ministère de la Santé et de l’Action sociale, des dispositions sont prises pour y faire face, même si la maladie n’est pas encore déclarée au niveau national.
Dans un communiqué daté d’hier, vendredi 16 aout 2024, il est noté que dans un tel contexte, compte tenu des flux migratoires de part et d'autres des frontières et conformément au règlement sanitaire international, le ministère de la Santé et de l'Action sociale a pris les mesures dont le renforcement de la surveillance épidémiologique des maladies cibles sur l'étendue du territoire national, avec un accent particulier sur les symptômes associés à cette maladie. Il s’y ajoute la mise en alerte de toutes les structures sanitaires, par la diffusion d'information sur la variole du singe à l'intention des agents de santé avec notamment l'envoi des fiches techniques et de notification de la maladie aux 79 Districts sanitaires, aux 14 Directions régionales de santé, à l'ensemble des hôpitaux du pays et aux structures privées. Il y a aussi la mobilisation du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) pour une coordination du suivi de l'épidémie à l'échelle nationale ainsi qu'une coordination du suivi au niveau décentralisé par la mobilisation des Comités régionaux et locaux de gestion des épidémies sous la supervision des autorités administratives.
Il est également prévu l'information et la sensibilisation régulière des populations par les principaux canaux de communication appropriés ; mais aussi, la concertation permanente avec les départements ministériels impliqués dans le cadre du renforcement de la surveillance notamment le ministère de l'Environnement ainsi que celui de l'Elevage pour le contrôle et la mise en œuvre des mesures préventives. «Même si aucun cas n'a été détecté à ce jour dans notre pays, le ministère de la Santé et de l'Action sociale invite, à plus de vigilance, les voyageurs à destination et en provenance des pays ayant déjà déclaré des cas, ainsi que les populations à un recours précoce aux structures de santé en cas de d'apparition de symptômes associés à cette maladie afin de prévenir sa propagation», a alerté le communiqué.
Et d’ajouter : «les principaux symptômes sont la fièvre, les maux de tête et de dos, les douleurs musculaires, un gonflement des ganglions et aussi une éruption cutanée sous la forme de taches voire de pustules, qui finissent par former des croûtes». Rappelons que c'est la deuxième fois, en deux ans, que cette maladie est déclarée comme urgence de santé publique de portée internationale par l’OMS.
LE SÉNÉGAL RENFORCE LA SURVEILLANCE FACE A L’ÉPIDEMIE DE VARIOLE DU SINGE
Bien qu’aucun cas n’ait encore été détecté sur le territoire sénégalais, le ministère de la Santé invite la population à faire preuve de vigilance, notamment en ce qui concerne les voyageurs en provenance des pays ayant signalé des cas.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé ce vendredi une série de mesures pour faire face à l’épidémie de variole du singe (Mpox), qui a été déclarée une urgence de santé publique de portée internationale par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) le 14 août 2024.
Le directeur général de l’OMS a officiellement déclaré la flambée de variole du singe comme une urgence de santé publique mondiale. Dans un communiqué le ministère de la Santé sénégalais a souligné la nécessité de renforcer les mesures de surveillance épidémiologique en fonction de l’évolution de cette maladie, en particulier dans le contexte des flux migratoires transfrontaliers.
« Compte tenu des flux migratoires de part et d’autre de nos frontières et, conformément au Règlement sanitaire international, le ministère a pris un certain nombre de mesures », a déclaré le ministère.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a mis en place une série de mesures pour prévenir et contrôler la propagation de la variole du singe sur l’ensemble du territoire national : renforcement de la surveillance épidémiologique, mise en alerte des structures sanitaires, mobilisation du Comité National de Gestion des Épidémies (CNGE), sensibilisation régulière des populations, la concertation avec d’autres ministères.
Bien qu’aucun cas n’ait encore été détecté sur le territoire sénégalais, le ministère de la Santé invite la population à faire preuve de vigilance, notamment en ce qui concerne les voyageurs en provenance des pays ayant signalé des cas de variole du singe. Le ministère recommande également un recours précoce aux structures de santé en cas d’apparition de symptômes associés à cette maladie.
Les principaux symptômes de la variole du singe incluent la fièvre, les maux de tête et de dos, les douleurs musculaires, le gonflement des ganglions lymphatiques et une éruption cutanée sous forme de taches ou de pustules qui finissent par former des croûtes.
Depuis plusieurs semaines, les cas de Mpox, anciennement appelée variole du singe, se multiplient sur le continent africain. Le renforcement de la surveillance et des mesures de prévention par le Sénégal vise à protéger la population et à prévenir la propagation de cette maladie.
« Nous invitons tous les citoyens à être vigilants et à respecter les consignes des autorités sanitaires pour prévenir la propagation de la variole du singe », a conclu le ministère de la Santé.
ALERTE ROUGE SUR LE MPOX EN AFRIQUE
Fièvre, éruptions cutanées, douleurs... Les symptômes du mpox, anciennement appelé "monkeypox", sont connus des soignants africains. Mais face à une épidémie galopante déjà objet de 500 morts en RDC, c'est tout un continent qui retient son souffle
(SenePlus) - Pour la seconde fois en l'espace de trois ans, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré mercredi le mpox comme une urgence sanitaire mondiale, exhortant à une action face à ce virus qui se propage rapidement dans plus d'une douzaine de pays africains. Selon un guide réalisé par le New York Times, l'épidémie est particulièrement sévère en République Démocratique du Congo, avec 15 600 cas et 537 décès rapportés par l'agence onusienne. "L'épidémie de mpox s'y avère déjà plus meurtrière que celle de 2022, date de la dernière déclaration d'urgence", souligne le quotidien américain.
Anciennement appelé "monkeypox" avant que les autorités sanitaires ne recommandent son nom actuel en 2022 suite à des plaintes, le virus du mpox est endémique en Afrique centrale et de l'Ouest. Le New York Times explique que "la maladie est similaire à la variole mais moins contagieuse, et le virus se transmet principalement par contact étroit avec des animaux ou des personnes infectées, ainsi que par la consommation de viande contaminée." Le journal ajoute que "le mpox peut aussi se propager par contact sexuel, avec un risque de transmission au fœtus."
Si 96% des décès signalés en juin concernaient la RDC, pays déjà en proie à un conflit interne et une crise humanitaire, la maladie a désormais été identifiée dans 13 pays. Le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda sont touchés pour la première fois. "Il existe des différences entre les épidémies selon les régions et les pays, en fonction des circonstances propres à chaque communauté", explique au New York Times le Dr Sylvie Jonckheere, conseillère sur les maladies infectieuses émergentes pour Médecins Sans Frontières. "Mais elles partagent un point commun : nous ne savons pas comment contrôler cette épidémie."
Face à la menace d'une propagation mondiale, les Centres pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (CDC) aux États-Unis ont appelé les professionnels de santé et la population à rester en alerte maximale. Fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et éruption cutanée évoluant en pustules puis en croûtes font partie des symptômes. "Historiquement, la maladie est plus létale pour les jeunes enfants, les personnes immunodéprimées et celles souffrant de comorbidités comme le VIH", précise le New York Times.
Si des vaccins ont été utilisés en 2022 lors de l'épidémie précédente, ils sont insuffisants pour endiguer la crise actuelle selon les experts. "Il n'y a pas assez de vaccins dans le monde pour cela", affirme le Dr Jonckheere au quotidien new-yorkais. La distanciation sociale peut aider à réduire la propagation, sans pour autant être une solution globale. Mais dans certaines régions de RDC comme les camps de déplacés près de Goma, la promiscuité rend l'isolement impossible. Bien que le pays ait approuvé deux vaccins contre le mpox, aucun plan de vaccination n'a encore été mis en œuvre.
Découvert en 1958 suite à des épidémies chez des singes de laboratoire, le mpox a été confirmé pour la première fois chez l'humain en 1970 au Congo. En juillet 2022, l'OMS avait déclaré l'épidémie comme urgence sanitaire mondiale, le virus étant détecté dans plus de 70 pays qui n'avaient jamais rapporté de cas auparavant. Depuis, près de 100 000 personnes ont été touchées dans 116 pays.
Si l'épidémie a largement régressé en Europe, Asie et Amériques, elle s'est aggravée dans certaines régions d'Afrique. "Les Centres Africains pour le Contrôle et la Prévention des Maladies ont signalé une augmentation de 160% du nombre de cas entre début 2024 et le 28 juillet, comparé à la même période l'an dernier", rapporte le quotidien new-yorkais. La souche circulant en RDC a un taux de létalité de 3%, bien supérieur aux 0,2% observés lors de l'épidémie de 2022.
"Les femmes et les enfants sont les plus touchés", alerte l'ONG Save The Children, citée par le journal. "Des nouveau-nés de seulement 2 semaines contractent la maladie à cause de la surpopulation dans les hôpitaux." Les soignants traitent des patients de tous âges, y compris des familles entières. "C'est vraiment déchirant quand on voit des familles complètes se retrouver dans votre centre de traitement", confie le Dr Jonckheere au New York Times. "C'est la maman, ce sont tous les enfants, y compris les tout-petits."
“DOCTEUR 7 ÉTOILES”, LEÇONS DE VIE ET DE PRATICIEN D’UN NEUROLOGUE RÉPUTÉ
Le neurologue sénégalais Amadou Gallo Diop vient de sortir un livre retraçant sa trajectoire d’étudiant en médecine et de praticien à l’hôpital, sous forme de ”leçons” reçues de ses professeurs à l’université et des malades.
Dakar, 9 août (APS) – Le neurologue sénégalais Amadou Gallo Diop vient de sortir un livre retraçant sa trajectoire d’étudiant en médecine et de praticien à l’hôpital, sous forme de ”leçons” reçues de ses professeurs à l’université et des malades dont la souffrance et les attentes ont contribué à lui passer une vision de la médecine faite d’empathie et d’ouverture vers les autres.
Intitulée “Docteur 7 étoiles”, cette nouvelle publication est un condensé de la trajectoire d’un praticien réputé et “bien formé, chercheur, formateur, manager, communicateur, citoyen du monde et acteur communautaire”.
“Je n’ai fait que résumer dans un opuscule que j’ai voulu être très simple et didactique, des leçons que nous-mêmes, nous avons reçues dès que nous avons mis les pieds à l’école de médecine de Dakar, en tant qu’étudiants, en bénéficiant de ce que nos professeurs nous apprenaient, de ce que nous avons pratiqué en faisant des stages dans les hôpitaux”, a expliqué le professeur Diop en marge de la cérémonie de dédicace dudit ouvrage, jeudi.
Le neurologue, enseignant à la faculté de médecine de l’université Cheikh-Anta Diop de Dakar, dit mettre son livre au service des étudiants, qui peuvent s’imprégner à travers ses pages de cette expérience singulière consistant à “recevoir des personnes malades qui souffrent, qui viennent vers nous et qui recherchent l’amélioration, voire la sauvegarde de leur vie”.
L’ouvrage de 50 pages, scindé en sept chapitres, contient aussi une leçon de vie comme de rares métiers peuvent permettre, en ce qu’ils donnent l’opportunité d’aller “vers les populations défavorisées qui sont dans le monde rural”, mais aussi de voyager “à travers le monde”, pour apprendre des autres et d’ailleurs.
“J’ai rajouté deux annexes, le premier, c’est des conseils d’hygiène de vie”, a-t-il dit, soulignant que le médecin, l’infirmière, la sage-femme ou le manager de la santé ne peut ”rien faire”, s’il n’est pas en bonne santé.
“Dans chacune des étoiles, vous allez avoir 5 branches comme les étoiles, et chacune des branches dans le livre va vous inciter à développer des choses”, a expliqué le chef du service de neurologie du centre hospitalier national universitaire de Fann, à Dakar.
Il a cité, “en vrac”, “la sérénité, l’honnêteté, la générosité, l’organisation, la tolérance, un certain nombre de caractéristiques qui ne s’apprennent pas à l’université et qui vont venir au fil du temps”.
Concernant le coût du livre, le professeur Amadou Gallo Diop a dit que tout a été fait pour qu’il soit “accessible à tout le monde. Je peux vous assurer que personnellement, je n’ai eu aucun intérêt financier par rapport à cette affaire-là”.
“S’il y avait une surprise”, ce serait que lui-même en achète pour “les offrir à gauche et à droite”.
D’éminentes personnalités ont pris part à la cérémonie de dédicace, parmi lesquelles le professeur Fatoumata Ly, qui a loué les qualités humaines de l’écrivain en le présentant comme “un homme compétent, empathique, un pédagogue qui refuse le diktat de l’argent et l’incursion du smartphone dans l’exercice de ses fonctions”.
“Des vertus que l’auteur n’a pas hésité à transposer dans ses écrits”, a-t-elle dit dans la note de lecture qu’il a consacrée au nouvel ouvrage, appelé à servir de “viatique et de boussole aux apprenants afin d’assurer le bien-être du patient à l’avenir”.
PROPAGATION DU MPOX EN AFRIQUE, L'AGENCE DE SANTÉ DE L'UA EN ALERTE
Au moins 16 pays du continent, sur 55, ont déjà enregistré des cas de variole du singe, selon l'Africa CDC, avec 887 cas répertoriés la semaine dernière, et cinq décès.
L'agence de santé de l'Union africaine Africa CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies du continent) va "probablement" déclarer la semaine prochaine "une urgence de santé publique" face à l'épidémie de Mpox, en cours dans plusieurs pays africains, a annoncé jeudi son directeur.
Une nouvelle souche de Mpox, également appelée variole du singe, détectée en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023 puis signalée dans plusieurs pays voisins, fait craindre une propagation de ce virus.
Cette déclaration "d'urgence de santé publique", qui aura lieu "probablement" la semaine prochaine, est une première pour l'Africa CDC "depuis que ce mandat nous a été confié en 2023", a déclaré à des journalistes Jean Kaseya, son directeur.
"Nous prenons les mesures appropriées, nous décidons quand il y a une urgence, nous prenons les décisions appropriées et parlons d'une seule voix", a déclaré Jean Kaseya.
Au moins 16 pays du continent, sur 55, ont déjà enregistré des cas de Mpox, selon l'Africa CDC, avec 887 cas répertoriés la semaine dernière, et cinq décès.
La décision de l'agence continentale, qui va notamment permettre de débloquer des fonds et d'avoir une réponse continentale, intervient au lendemain de l'annonce par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) d'une réunion "dès que possible" du comité d'urgence pour évaluer s'il faut décréter le plus haut degré d'alerte face à l'épidémie.
"Compte tenu de la propagation du Mpox en dehors de la RDC et de la possibilité d'une nouvelle propagation internationale à l'intérieur et en dehors de l'Afrique, j'ai décidé de convoquer un comité d'urgence (...) afin qu'il me conseille sur la question de savoir si l'épidémie constitue une urgence de santé publique de portée internationale", avait déclaré mercredi le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Cette qualification est la plus haute alerte que l'OMS peut déclencher et c'est le chef de l'OMS qui peut la lancer sur les conseils du comité.
- Propagation -
Le Mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l'ouest et du centre de l'Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés.
En 2022, une épidémie mondiale, portée par le sous-type clade 2, s'est propagée dans une centaine de pays où la maladie n'était pas endémique, touchant surtout des hommes homosexuels et bisexuels.
L'OMS avait alors décrété l'alerte maximale en juillet 2022 face à cette flambée de cas dans le monde, puis l'avait levée moins d'un an après, en mai 2023. L'épidémie avait fait quelque 140 morts sur environ 90.000 cas.
Mais la nouvelle souche du Mpox, détectée en RDC en septembre 2023 et baptisée "Clade Ib", puis signalée dans plusieurs pays voisins, fait craindre une propagation de ce virus. Elle est en outre plus mortelle et plus transmissible que les précédentes et se transmet de personne à personne.
La "Clade Ib" fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.
Parmi les pays concernés figurent notamment le Kenya, le Burundi, le Rwanda ou encore la Côte d'Ivoire, mais c'est pour l'heure la RDC le pays le plus touché avec, au 3 août, 14.479 cas confirmés et suspects et 455 morts, soit une létalité d'environ 3%, selon l'Africa CDC.
NDIOUM ANÉMIÉ
L’hôpital de Ndioum, dans le département de Podor (nord) est confronté à des ‘’situations critiques’’ à cause d’un déficit de poches de sang, a déclaré, mercredi, le docteur Mamadou Ndiaye, chef du Service du laboratoire dudit établissement sanitaire.
Ndioum, 7 août (APS) – L’hôpital de Ndioum, dans le département de Podor (nord) est confronté à des ‘’situations critiques’’ à cause d’un déficit de poches de sang, a déclaré, mercredi, le docteur Mamadou Ndiaye, chef du Service du laboratoire dudit établissement sanitaire.
‘’L’hôpital de Ndioum est souvent confronté à des situations critiques et urgentes du fait d’un manque de poches de sang. La demande ici est très forte, car l’établissement se situe dans une zone traversée par le route nationale 2, qui enregistre assez souvent des accidents de la circulation, entraînant des blessés qui perdent beaucoup de sang’’, a-t-il dit.
Le médecin s’exprimait ainsi au terme d’une rencontre axée sur la participation des acteurs des médias dans le développement social.
Il a, à cette occasion, invité les populations locales à participer à des activités de don de sang pour constituer un stock pour l’hôpital.
Le docteur Ndiaye a également précisé que plusieurs services de cet établissement sanitaire inauguré, en 1977, notamment la maternité, la néphrologie, la pédiatrie et la chirurgie, manifestent très souvent leur besoin en poches de sang.
”Il existe de moins en moins de donneurs bénévoles. Dans certains cas, nous sollicitons les accompagnants des malades pour les urgences’’, a-t-il déploré.
Il a toutefois salué l’appui du Conseil départemental de Podor, qui a doté l’hôpital de Ndioum d’une chaîne de froid pour conserver les poches de sang, qu’il a jugées ‘’ très insuffisantes’’.
L’HÔPITAL DE NDIOUM CONFRONTÉ À UN DÉFICIT DE POCHES DE SANG
"La demande ici est très forte, car l’établissement se situe dans une zone traversée par le route nationale 2, qui enregistre assez souvent des accidents de la circulation", a expliqué Dr Mamadou Ndiaye.
L’hôpital de Ndioum, dans le département de Podor (nord) est confronté à des ‘’situations critiques’’ à cause d’un déficit de poches de sang, a déclaré, mercredi, le docteur Mamadou Ndiaye, chef du Service du laboratoire dudit établissement sanitaire.
‘’L’hôpital de Ndioum est souvent confronté à des situations critiques et urgentes du fait d’un manque de poches de sang. La demande ici est très forte, car l’établissement se situe dans une zone traversée par le route nationale 2, qui enregistre assez souvent des accidents de la circulation, entraînant des blessés qui perdent beaucoup de sang’’, a-t-il dit.
Le médecin s’exprimait ainsi au terme d’une rencontre axée sur la participation des acteurs des médias dans le développement social.
Il a, à cette occasion, invité les populations locales à participer à des activités de don de sang pour constituer un stock pour l’hôpital.
Le docteur Ndiaye a également précisé que plusieurs services de cet établissement sanitaire inauguré, en 1977, notamment la maternité, la néphrologie, la pédiatrie et la chirurgie, manifestent très souvent leur besoin en poches de sang.
”Il existe de moins en moins de donneurs bénévoles. Dans certains cas, nous sollicitons les accompagnants des malades pour les urgences’’, a-t-il déploré.
Il a toutefois salué l’appui du Conseil départemental de Podor, qui a doté l’hôpital de Ndioum d’une chaîne de froid pour conserver les poches de sang, qu’il a jugées ‘’ très insuffisantes’’.