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29 novembre 2024
Santé
PÉRIL JEUNE AU SÉNÉGAL
La consommation de chicha et de cigarettes électroniques, des drogues est en train de ravager la jeunesse. La Listab alerte sur la tendance alarmante qui soulève des questions sur la santé publique et le bien-être de nos jeunes
La consommation de chicha et de cigarettes électroniques et des drogues est en train de ravager la jeunesse. La Listab alerte sur la tendance alarmante qui soulève des questions sur la santé publique et le bien-être de nos jeunes.
C’est une alerte de la Ligue sénégalaise contre le tabac (Listab) : «la chicha, les cigarettes électroniques, les tueurs silencieux chez les jeunes», alerte Djibril Wélé, Secrétaire exécutif de la Listab. «Nous souhaitons attirer l’attention de l’Etat du Sénégal sur un problème préoccupant : la forte consommation de produits du tabac, tels que la chicha, ainsi que de drogues, observée chez les jeunes dans des lieux de loisirs tels que les plages et restaurants durant les grandes vacances. Cette tendance alarmante soulève des questions sur la santé publique et le bien-être de nos jeunes. Sachant que ces produits du tabac nouveaux et émergents (cigarettes électroniques, inhalateurs de fumées, puffs, etc.) sont aujourd’hui détournés de leur usage à l’insu de tous car ces supports servent de consommation de drogue comme le chanvre indien format liquide ou même les drogues de synthèse bien plus puissantes que le cannabis», poursuit la Listab.
Aujourd’hui, la structure qui lutte contre la consommation du tabac avertit sur les compositions explosives de ces tabacs. «Sur les formules d’usage, on trouve des indications pour réaliser les mélanges extemporanés permettant de consommer ainsi du cannabis, de la cocaïne, Ptc ou Buddha Blue. Le Buddha blue ou Ptc pour «Pète ton crâne» est une drogue de synthèse particulièrement populaire chez les jeunes. Elle est vendue sous forme de liquide à inhaler dans les cigarettes électroniques. Les effets de cette drogue sont très rapides et peuvent être violents : ils sont également différents selon les personnes. Le risque vital existe en cas d’overdose. Ils sont à l’origine de cette violence extrême notée chez les jeunes âgés de moins de 30 ans, le plus souvent avec des agressions et meurtres pratiquement tous les jours. L’industrie cible les jeunes pour perpétuer ses profits et crée ainsi une nouvelle génération de personnes dépendantes», note le Secrétaire exécutif de la Listab. Ce qui est inquiétant, alerte avec insistance la structure, dans toutes les régions, il y plus d’enfants que d’adultes qui fument des cigarettes électroniques et on estime que 37 millions de jeunes âgés de 13 à 15 ans consomment du tabac dans le monde. «Les taux d’utilisation de la cigarette électronique chez les enfants d’âge scolaire sont 2 à 3 fois plus élevés que les taux de consommation de cigarettes selon l’Oms», note-t-elle.
11% des enfants âgés entre 13 et 15 ans et 6% des filles sont fumeurs
La situation est aussi préoccupante dans ce pays. «Au Sénégal, d’après l’enquête Gyts, 11% des enfants âgés entre 13 et 15 ans et 6% des filles sont fumeurs.
L’âge d’initiative à la fumée du tabac au Sénégal est de 7 ans. La consommation de la cigarette électronique devenue de plus en plus importante chez les jeunes et plus de 67% des produits électroniques sont vendus sur les réseaux sociaux», poursuit M. Wélé. Que faire ? «Il y a lieu de renforcer la législation afin de protéger nos enfants. De plus, la Listab tient à évoquer la lenteur dans la programmation du nouveau projet de loi en Conseil des ministres. Pour rappel, ce projet de loi révisé, adopté en décembre dernier au niveau du Secrétariat général du gouvernement qui vise à interdire la consommation de ces produits nocifs. Ce retard pourrait avoir des conséquences graves sur la lutte contre cette consommation croissante. Aujourd’hui nous lançons un appel aux nouvelles autorités de ce pays de faire de la lutte contre le tabagisme une priorité, plus particulièrement du nouveau ministre de la Santé, car le Sénégal est un acteur majeur dans la lutte contre le tabagisme en Afrique et dans le monde. La Listab pense qu’il est impératif d’accélérer ce processus législatif pour protéger notre jeunesse et sensibiliser davantage la société sur ces enjeux», appelle Djibril Wélé.
LE GRAND DEFI POUR LE CNLS
La prévention de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant demeure ”le plus grand défi” auquel le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) se trouve confronté
Dakar, 26 août (APS) – La prévention de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant demeure ”le plus grand défi” auquel le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) se trouve confronté, a soutenu, lundi, à Dakar, sa secrétaire exécutive, docteur Safiétou Thiam.
“Le plus grand défi pour nous, en ce qui concerne l’infection du Vih/Sida, c’est la transmission mère-enfant”, a-t-elle déclaré.
Safiétou Thiam prenait part à un atelier de partage sur “la problématique du VIH au Sénégal : état des lieux, défis et enjeux de la lutte contre le Sida au Sénégal”, une rencontre organisée de concert avec l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD).
Selon Mme Thiam, des adultes vivant en couple viennent en consultation sans leurs enfants. “Ce qui signifie que leurs enfants ne sont pas suivis dans les structures hospitalières. Il s’agit des gaps à rattraper”, a-t-elle indiqué.
“Le dépistage chez les enfants est de 46% alors que nous sommes à 91% [sur un plan général]. C’est un défi énorme”, une question “très difficile, parce que nous pensons que les enfants vivent dans ces 91% déjà dépistés et sous traitement. Cela veut dire qu’il y a des adultes sous traitement et qui n’ont pas amené leurs enfants”, a expliqué docteur Thiam.
“Nous ne leur faisons pas de reproche, mais nous voulons comprendre”, a indiqué la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida, en évoquant le problème de l’auto-stigmatisation qui fait que les parents ont peur d’amener leurs enfants à l’hôpital.
Safiétou Thiam note que cela signifie que “les gens continuent à cacher leur statut sérologique à leurs familles”, soulignant que les efforts de sensibilisation doivent être accentués dans ce sens, de concert avec les Personnes vivant avec le Vih (PVVIH).
“Nous travaillons avec les services de prise en charge [pour leur demander de dire aux adultes d’avoir l’habitude d’emmener leurs enfants avec eux chaque fois qu’ils viendront en consultation]”, a-t-elle renseigné.
De même, le Conseil national de lutte contre le Sida travaille avec les services pédiatriques pour que, chaque fois qu’ils seront amenés à recevoir un enfant malade, il soit “systématiquement” soumis à un test Vih pour lui donner “la chance d’être sous traitement”, a-t-elle indiqué.
“Cette approche demeure capitale”, estime docteur Thiam, en soutenant que “94% des enfants testés sont placés sous traitement. Mais malheureusement, les enfants sont testés avec un peu de retard, ce qui a des conséquences sur leur santé”, relève-t-elle.
LES ACTIONS DE SURVEILLANCE SE MULTIPLIENT
Après la déclaration de cas de variole du Singe en République Démocratique du Congo et en Côte d’Ivoire, le Sénégal renforce la surveillance sur tout le territoire national terrestre, aérien et maritime. Les stratégies de surveillance ont été mis à jour .
Après la déclaration de cas de variole du Singe en République Démocratique du Congo et en Côte d’Ivoire, le Sénégal renforce la surveillance sur tout le territoire national terrestre, aérien et maritime. Les stratégies de surveillance ont été mis à jour et renforcés.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement déclaré la variole du singe comme une urgence de santé publique mondiale depuis le 14 août dernier. Une situation qui survient après la flambée des cas dans certains pays de l’Afrique comme en RDC qui concentre 96% des cas et 97% des décès à l'échelle du continent selon l’Oms. Et de demander à tous les pays de l’Oms de renforcer les mesures de surveillance épidémiologique en fonction de l’évolution de cette maladie. Au Sénégal, les services du ministère de la Santé et de l’action sociale ont réactivité toutes les dispositions de surveillance existantes sur le territoire national, terrestre, aérien et maritime pour faire face à l’épidémie. Les autorités malgré le non-enregistrement de cas depuis cette annonce renforcent les visites et les réunions afin d’harmoniser les actions. Et c’est dans ce cadre qu’entrent les visites d’évaluation des dispositifs de surveillance sanitaire contre la variole du singe (Mpox) aux points d’entrée stratégiques dont l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et le Port autonome de Dakar (PAD) par le directeur général de la santé publique, Dr Ousmane Cissé, la semaine dernière. Dans le cadre du personnel soignant, une mise à niveau est faite pour la reconnaissance des maladies afin de faciliter la prise en charge. Une démarche qui a conduit à une déclaration d’une dizaine de cas suspects, revenus après analyses négatives selon toujours les services du ministère de la Santé et de l’action sociale.
LE SENEGAL, UN CHAMPION DANS LA GESTION DES EPIDEMIES
Le Sénégal a montré à plusieurs reprises sa capacité à faire face aux épidémies déclarées dans le pays. Son système d’alerte a été testé lors de la pandémie de l’Ébola où le Sénégal avait enregistré un cas, puis pendant la Covid 19. Aujourd’hui, ces mêmes stratégies sont adoptées avec un accent particulier sur la surveillance. Cependant, la communication ne suit pas. Aujourd’hui, ils sont nombreux, les Sénégalais qui ne connaissent pas ladite maladie et comment s’y prendre ou qui ignorent l’existance de cette épidémie et les mesures prises par le gouvernement sénégalais pour faire face. Même si Dr Cissé s’est déclaré satisfait du niveau d’opérationnalité des unités de coordination lors de ses visites, la population demeure partiellement ignorante de ces mesures.
LA VARIOLE DU SINGE, UNE ZOONOSE DE PLUS
Selon l’Institut Pasteur, la maladie causée par ce virus porte le même nom, Mpox (anciennement appelée variole de singe ou monkeypox), et se présente comme une forme atténuée de la variole humaine, avec des symptômes moins graves et une létalité plus faible, à savoir le nombre de morts sur le nombre de personnes atteintes. L’infection virale peut ainsi se transmettre d’une personne à l’autre, principalement par contact étroit, et parfois de l’environnement aux personnes par des objets et des surfaces qui ont été touchés par une personne atteinte de Mpox. Dans les milieux où le virus de la Mpox est présent chez certains animaux sauvages, il peut également être transmis des animaux infectés aux personnes qui sont en contact avec eux.
MANIFESTATIONS
Selon l’Oms, la Mpox peut se manifester par divers signes et symptômes. Alors que certaines personnes présentent des symptômes relativement peu sévères, d’autres sujets peuvent être atteints d’une forme plus grave de la maladie et devoir être prises en charge dans un établissement de santé. La Mpox se manifeste habituellement par une éruption cutanée qui peut durer deux à quatre semaines. Cette éruption peut être précédée ou suivie de fièvre, de maux de tête, de douleurs musculaires, de douleurs dorsales, d’une asthénie et d’adénopathies à savoir une hypertrophie des ganglions lymphatiques. L’éruption ressemble à des cloques ou à des lésions et peut toucher le visage, les paumes des mains, la plante des pieds, l’aine et les zones génitales et/ou anales. Ces lésions peuvent également siéger sur la bouche, la gorge, l’anus, le rectum, le vagin ou les yeux. Il peut y avoir une à plusieurs milliers de lésions. Certaines personnes présentent une inflammation à l’intérieur du rectum (proctite) qui peut causer une douleur intense, ainsi qu’une inflammation des organes génitaux qui peut causer des difficultés à uriner.
TRAITEMENTS
Selon les acteurs de la riposte au Mpox, en cas d’infection à ce virus, l’isolement de la personne malade est obligatoire, l’application des gestes barrières et le traitement pour soulager les symptômes sont indispensables. Les médicaments antiviraux et les immunoglobulines sont prescrits par les professionnels de santé pour les personnes les plus fragiles. Les personnes atteintes d’une forme grave de la variole peuvent nécessiter une hospitalisation, des soins de soutien et des médicaments antiviraux pour réduire la gravité des lésions et raccourcir le délai de guérison, précise l’OMS.
MPOX, DES ÉTUDES AVANCÉES EN COURS POUR PRODUIRE UN VACCIN
Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué que ”les vaccins sont ciblés dans les zones où le risque est plus élevé”.
Dakar, 26 août (APS)- Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar, Abdourahmane Sarr, a annoncé, lundi, que des études avancées sont en cours pour mettre à la disposition des pays à risque un vaccin si l’épidémie de la variole du singe continue sa propagation.
‘’Il y a des études en cours très avancées et nous pense que d’ici quelques temps, si l’épidémie se propage davantage, on pourra avec les partenaires, mettre un vaccin à la disposition des pays les plus à risque’’, a indiqué Dr Abdourahmane Sarr qui prend part à l’atelier régional sur le diagnostic moléculaire de la variole du singe.
La rencontre qui se tient à Dakar du 26 au 30 août qui regroupe 17 pays.
Selon lui, ”la question de la vaccination à l’étude et il y a plusieurs variants qui circulent le clade 1, le clade 2 et le clade 1B”.
Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué ”les vaccins sont ciblés dans les zones où le risque est plus élevé”.
”Il est question de mettre à leur disposition des vaccins pour pouvoir renforcer et protéger la population mais aussi contrôler la propagation de l’épidémie’’, a expliqué Abdourahmane Sarr.
L’atelier de Dakar regroupe tous les pays de la Cedeao en plus du Rwanda et de la Mauritanie pour non seulement leur donner des outils pour ‘’diagnostiquer, détecter précocement et pour pouvoir traiter pour éviter la propagation mais surtout contrôler la maladie’’, a t-il souligné.
Venu présider la rencontre, le Directeur de la Prévention, El Hadj Mamadou Ndiaye, a rassuré qu’’il n’y a pas de cas de variole du singe (Mpox) pour l’instant au Sénégal mais que le pays est en alerte.
‘’Nous avons l’institut Pasteur qui va nous aider à la détection diagnostic et les agents de santé seront davantage outillés pour prendre en charge les cas. Sur l’ensemble du territoire, toutes les régions et les districts mais également au niveau des portes d’entrée terrestres mais également les frontières maritimes au niveau du contrôle sanitaire au niveau du port sont en alerte’’, a expliqué le directeur de la Prévention.
Il a rappelé qu’une maladie a une expression clinique dont le diagnostic est virologique c’est-à-dire que le laboratoire permet de faire le diagnostic d’où l’intérêt de les outiller, les capaciter. Les experts formés vont assurer le diagnostic moléculaire de la maladie.
Pour sa part, Thierno Baldé, coordonnateur du hub régional des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a noté que ‘’95% des cas aujourd’hui sont mentionnés sont rapportés dans la zone de l’Afrique de l’Ouest et dans la zone de l’Afrique centrale’’ .
Il a prévenu que ‘’les risques sont là parce qu’il y a des mouvements de population”. ”Il faut mentionner que cette épidémie de Mpox est une maladie qui était endémique dans certaines zones. Mais il y a des mutations qui sont en train d’arriver. C’est le clade 1B qui nous pose problème d’où l’intérêt de voir comment juguler un peu cette pandémie autant que possible’’, a t-il soutenu.
RENFORCEMENT DES DISPOSITIFS SANITAIRES CONTRE LE MPOX À L'AIBD ET AU PORT DE DAKAR
Les mesures de surveillance épidémiologique sont pleinement opérationnelles à l’Aéroport international Blaise Diagne et au Port autonome de Dakar, selon le directeur général de la santé publique, Dr Ousmane Cissé, après une visite d’évaluation.
Dakar, 25 août (APS) – Les dispositifs de surveillance épidémiologique mis en place à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et au Port autonome de Dakar (PAD) pour renforcer les mesures préventives contre le mpox, détecter et prendre en charge les cas suspects mais aussi parer à toute propagation du virus sont opérationnels, a assuré samedi le directeur général de la santé publique, docteur Ousmane Cissé.
‘‘Nous avons, aussi bien à l’aéroport international Blaise Diagne qu’au Port autonome de Dakar, un personnel bien formé et du matériel nécessaire à leur disposition pour détecter le virus du mpox et prendre en charge les cas suspects si la situation venait à se présenter’’, a-t-il déclaré.
Le docteur Cissé effectuait, samedi, une visite d’évaluation du niveau d’opérationnalité des unités de coordination des dispositifs de surveillance sanitaire du mpox aux frontières aériennes et maritimes, basés à l’AIBD et au port de Dakar, deux points d’entrées importants dans le pays.
Le directeur général de la santé publique s’est dit satisfait et rassuré, au terme de sa visite des dispositifs sanitaires mis en place à l’AIBD et au PAD pour détecter le virus du mpox.
‘’Nous sommes satisfaits du dispositif aéroportuaire et portuaire en place et prochainement nous allons visiter les points d’entrées terrestres’’, a annoncé M. Cissé, assurant qu’’’à ce jour, le Sénégal n’a aucun cas confirmé de la variole du singe’’.
Charles Bernard Sagna, chef du centre de surveillance épidémiologique aux frontières aériennes, basé à l’AIBD, précise que le dispositif de cet aéroport “comprend 35 agents répartis en quatre groupes’’.
‘’Nous avons 35 agents repartis en quatre groupes qui assurent une surveillance permanente. Nous avons également une salle d’isolement des passagers présentant des symptômes du mpox, du matériel de prélèvement et une ambulance pré-positionnée ’’, a indiqué le docteur Sagna.
Du côté du Port autonome de Dakar (PAD), le dispositif de surveillance est ‘’opérationnel et bien effectif’’, a assuré le docteur Serigne Ousmane Sokhna, chef du centre de surveillance épidémiologique aux frontières maritimes.
‘’Notre équipe a subi une formation sur la maladie et dispose d’équipements nécessaires. Elle est prête à intervenir à tout moment’’, assure le docteur Sokhna.
Le mpox, appelé également variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme par le biais d’un contact physique étroit.
Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées, au niveau du visage, des mains, des pieds, du corps, de la région périanale ou des organes génitaux.
En Afrique, la maladie connaît une recrudescence en République démocratique du Congo, au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda. Le Gabon a annoncé, vendredi, avoir détecté un premier cas.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché le 14 août dernier son plus haut niveau d’alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique.
LE SENEGAL RESISTE AU PREMIER CAS DE MPOX
Le Sénégal tient encore face la crise de la fièvre du singe connu sous le vocable de Mpox. Jusqu’à ce jour, le pays n’a détecté aucun cas de cette maladie sur son territoire.
Le Sénégal tient encore face la crise du virus du singe connu sous le vocable de Mpox. Jusqu’à ce jour 24 Août, le pays n’a détecté aucun cas de cette maladie sur son territoire. Selon Le médecin-chef de la Division surveillance et riposte vaccinale à la direction de la Prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale, le Docteur Boly Diop, tous les suspects se sont avérés négatifs.
« Les rumeurs faisant état d’un cas venu du Ghana sont infondées pour la simple raison que ce pays n’a, à ce jour, connu aucun cas confirmé », a déclaré le docteur Diop, lors d’un entretien. « Sur plus d’une dizaine de cas suspects prélevés, au Sénégal, tous sont négatifs », a-t-il ajouté.
Bien que les rideaux de la 130e grand magal de Touba, une commémoration du départ en exile du premier guide du mouridisme sont tombés samedi, aucun cas n’a encore été annoncé par les services de santé. Il est à préciser que le ministère de la Santé et de l'Action Sociale a mis en place plusieurs mesures préventives contre d’éventuels cas. Parmi celles-ci, on note l'activation des réseaux de surveillance épidémiologique et la formation des agents de santé sur la détection et la gestion des cas suspects. Le dispositif de surveillance a été renforcé au niveau des districts et des aéroports.
Le virus continue de se propager sur le continent.
En Afrique, plusieurs pays ont connu une recrudescence de cette maladie. Cette pathologie est en balade libre à travers le continent noir et même en occident. plusieurs pays sont infectés au virus du singe notamment la RDC considérée comme épicentre de cette maladie avec 17.342 cas suspects, 3.167 cas confirmés et 582 morts. Le Burundi, le Kenya décomptent des nombres importants de cas de la variole du singe. Le Rwanda, l’Ouganda ont également annoncé des cas de Mpox. Le Gabon a annoncé le 23 Août son premier sur son territoire.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché à la mi-août un haut niveau d’alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de Mpox sur le continent. Selon l'Organisation internationales, des efforts de riposte coordonnée sont essentiels pour endiguer la propagation du virus sur le continent.
Encore appelé la variole du singe, Le Mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme par le biais d’un contact physique étroit. Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées, au niveau du visage, des mains, des pieds, du corps, de la région périnatale ou des organes génitaux.
MPOX, L'EPIDEMIE DE 2024
Des milliers de cas de Mpox ont été signalés dans le monde depuis le début de cette année 2024, avec des épidémies importantes qui ont frappé l’Afrique et l’Asie entre autres régions.
Des milliers de cas de Mpox ont été signalés dans le monde depuis le début de cette année 2024, avec des épidémies importantes qui ont frappé l’Afrique et l’Asie entre autres régions.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déclaré le Mpox une “urgence de santé publique de portée internationale“ dans la journée du 14 août, soulignant la menace mondiale posée par cette nouvelle épidémie.
Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) avaient déclaré l'épidémie une “urgence de santé publique de sécurité continentale“ un jour plus tôt.
Afrique
L'Afrique reste le continent le plus touché, avec des épidémies importantes dans plusieurs pays. Rien qu'en 2024, 17 541 cas de Mpox et 517 décès ont été signalés dans 13 pays africains, selon le CDC.
La République démocratique du Congo (RDC) demeure l'épicentre de l'épidémie, avec plus de 16 700 cas d’infection et 570 décès en 2024, selon le ministre de la Santé, Roger Kamba.
Le pays représente 96 % de tous les cas et 97 % de tous les décès signalés en 2024.
Le Burundi a enregistré près de 142 cas de Mpox depuis juillet, avec 483 cas non confirmés présentant des symptômes de la maladie au 15 août, selon le ministère de la Santé local.
Les autorités ont noté que 24 cas ont été traités.
L'Afrique du Sud a enregistré 24 cas confirmés, dont trois décès. Le Cameroun a enregistré 30 cas suspects, dont 5 confirmés et 2 décès.
La République du Congo a signalé 150 cas suspects avec 19 cas confirmés, dont un décès, alors que le Malawi a signalé un seul cas.
Le Nigéria a signalé 39 cas confirmés et le Libéria en a comptabilisé 5. Le Rwanda a signalé 4 cas confirmés, dont 2 cas qui auraient été traités, et la Côte d'Ivoire a, quant à elle, confirmé 28 cas et un seul décès. Le Ghana a également signalé 4 cas.
L'Ouganda a réussi à traiter 2 cas importés sans complications, tandis que le Kenya a identifié un nouveau cas, ce qui indique que le virus continue de se propager sur le continent.
Africa CDC a déclaré dans une mise à jour ce mercredi que “les enquêtes en RDC suggèrent que la transmission hétérosexuelle, en particulier parmi les travailleuses du sexe (9 %), est à l'origine de l'épidémie, contrastant avec la propagation principalement parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en Europe en 2022“.
Asie
En Asie, de nouveaux cas ont été signalés au Pakistan, en Thaïlande et aux Philippines.
Le Pakistan a signalé un cas vendredi dernier. Le pays a noté qu'il s'agissait du premier cas diagnostiqué en 2024. Cependant, il a confirmé 11 cas depuis avril 2023, dont un décès.
La Thaïlande et les Philippines ont chacune signalé un seul nouveau cas ces derniers jours, sans aucune information disponible sur leurs processus de traitement.
Autres pays
Outre ces régions, l'Australie et la Suède ont également signalé des cas de Mpox, la Suède étant le premier pays hors d'Afrique à signaler la maladie.
L'Australie, qui connaît une résurgence du virus depuis juin 2024, a confirmé 93 cas jusqu'à présent, avec une forte augmentation par rapport au seul cas signalé plus tôt cette année. Il y a eu au total 56 cas de Mpox signalés en 2022 et 12 en 2023, selon le ministère de la Santé de la Nouvelle-Galles du Sud.
La Suède fait état d’un unique cas confirmé en Europe jusqu'à présent. Il a été signalé le 15 août qu'une personne qui a été infectée lors d'un séjour dans une région d'Afrique a été diagnostiquée avec le virus.
Développements mondiaux
La France s'est engagée mercredi à fournir 100 000 doses de vaccin aux pays africains signalant la présence du virus, dans le but de contenir l'épidémie.
Le Royaume-Uni a également annoncé mercredi qu'il allait fournir 3,1 millions de livres (4 millions de dollars) pour aider les communautés les plus touchées “à lutter contre les épidémies actuelles de mpox et de choléra“.
En Argentine, les autorités ont mis en quarantaine un cargo sur le fleuve Parana, suite à des cas suspects de Mpox, soulignant la portée mondiale du virus.
La Corée du Sud a demandé dans la journée du mardi aux personnes arrivant de 8 pays de signaler les symptômes du virus Mpox. Ces pays incluent le Rwanda, le Burundi, l'Ouganda, l'Éthiopie, le Kenya, la République démocratique du Congo, le Congo et la République centrafricaine.
L'OMS a déclaré que le Mpox “n'est pas le nouveau COVID“ et a recommandé une “vaccination ciblée“ plutôt qu'une vaccination de masse pour lutter contre la maladie.
IBRAHIMA SOCE FALL ADOUBÉ POUR LE POSTE DE PATRON RÉGIONAL DE L'OMS
Dans un éditorial commun, une dizaine de personnalités africaines, mondialement reconnues, ont plaidé hier, mardi 20 août en faveur de l’élection du Dr Ibrahima Socé Fall du Sénégal, au poste de Directeur régional de OMS pour l'Afrique
Dans un éditorial commun, une dizaine de personnalités africaines, mondialement reconnues, ont plaidé hier, mardi 20 août en faveur de l’élection du Dr Ibrahima Socé Fall du Sénégal, au poste de Directeur régional de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique.
Le document contenant l’intégralité de l’éditorial commun, est intitulé « Un leader visionnaire pour l'Afrique : Candidature du Dr Ibrahima Socé Fall au poste de Directeur régional de l'OMS ». Parmi les signataires de cet édito, figurent des noms comme ceux des Professeurs Awa Marie Coll Seck et Souleymane Mboup, des Docteurs Obere Okereke et Ngozi Erondu ou de M. Mabingué Ngom et Mme Yacine Djibo, entre autres. Selon ledit édito, la candidature du Dr Ibrahima Socé Fall au poste de Directeur régional de l’OMS sonne comme une aubaine pour le continent africain qui se trouve à un moment critique, confronté au triple fardeau des maladies transmissibles, des maladies non transmissibles et de la menace toujours présente des épidémies et des pandémies. « En ces temps difficiles, un leadership fort et visionnaire est impératif pour faire face aux complexités de notre paysage sanitaire », renseigne la source.
Pour les signataires, le Dr Ibrahima Socé Fall, éminent clinicien et expert en Santé publique, apparaît comme le candidat exceptionnel pour diriger le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. Présenté par la République du Sénégal et appuyé par l’Union africaine et la CEDEAO, le Dr Fall incarne, selon eux, l’expertise, le dévouement et la vision stratégique nécessaires pour renforcer les normes sanitaires en Afrique. Dans son programme de campagne, il est noté selon les signataires que le Dr Fall s’est engagé à lutter contre la prévalence croissante des maladies non transmissibles et des troubles de santé mentale, qui affectent de plus en plus les populations africaines. Son souci d’intégrer la santé dans toutes les politiques sectorielles met en évidence l’interconnexion des déterminants de la santé, depuis les facteurs économiques et sociaux jusqu’aux influences environnementales.
En promouvant une approche holistique de la santé, le Dr Fall cherche à créer un système de santé durable et équitable pour tous. Ainsi, dans son manifeste, « La santé pour tous, tous pour la santé » ces derniers estiment un programme régional pour promouvoir et protéger la santé et fournir des soins de santé de qualité pour libérer la prospérité de l’Afrique avec cinq priorités stratégiques qui guideront ses actions en tant que Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. Il s’agit des politiques de santé fondées sur des données probantes et des systèmes de santé résilients, de l’amélioration de la préparation et de la riposte aux situations d’urgence sanitaire, de la réduction accélérée des taux de mortalité maternelle, néonatale et des enfants de moins de cinq ans, et l’élimination des maladies transmissibles à fort impact, la lutte contre les maladies non transmissibles et les troubles de santé mentale et enfin l’amélioration de l’intelligence sanitaire pour répondre aux risques sanitaires actuels et futurs.
Pour rappel, le Dr Ibrahima Socé Fall est le candidat présenté par la République du Sénégal pour le poste de Directeur régional de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique dont le Comité régional passera aux voix pour désigner le prochain Directeur régional lors d’une séance à huis clos de sa soixante-quatorzième session. Celle-ci se tiendra du 26 au 30 août 2024, à Brazzaville (Congo). La candidature du Dr Ibrahima Socé Fall est également endossée par l’Union Africaine (UA) et par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Trois autres candidats sont aussi en lice pour ce poste, il s’agit de Dr Boureima Hama Sambo (Niger), Dr Richard Mihigo (Rwanda) et Dr Faustine Engelbert Ndugulile (Tanzanie). La Côte d'ivoire avait initialement présenté un candidat mais l’a retiré en faveur du Dr Ibrahima Socé Fall.
PLAIDOYER POUR L’INVERSION DU MODÈLE DE FINANCEMENT DES SOINS DE SANTÉ PRIMAIRES
Amadou Kanouté, directeur exécutif de Cicodev Africa estime que les ménages ne devraient plus en supporter la majeure partie, contrairement aux engagements pris par les États à Alma-Ata.
Des acteurs de la santé ont plaidé mardi pour une inversion du modèle de financement des soins de santé primaires (SSP), principalement supportés jusque-là par les ménages à hauteur de 55,9%.
“Les ménages financent principalement les soins de santé primaires (SSP), alors qu’à la conférence d’Alma-Ata, les Etats s’étaient engagés à financer à hauteur de 15% les SSP. La santé devrait être un axe prioritaire en inversant le modèle de son financement”, a déclaré Amadou Kanouté, directeur exécutif de l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev Africa).
Il prenait part à une session des dialogues sur le thème “Les soins de santé primaires (SSP) au Sénégal : Quelles pistes pour un financement adéquat, équitable et pérenne ?”
Selon Amadou Kanouté, les comptes de la santé pour 2017-2021 “révèlent que l’esprit de la déclaration d’Alma-Ata, [faite en 1978, aux Etats-Unis], a été dévoyé avec ce schéma de financement”, suivant lequel “ce sont plutôt les ménages qui financent principalement les SSP et les Etats y participent”.
Sous ce rapport, la Cicodev estime que “le système sanitaire devrait être un axe prioritaire de transformation systématique en inversant le modèle de son financement”, selon son directeur exécutif.
Il ajoute que “les SSP sont la porte d’entrée vers la [Couverture sanitaire universelle-CSU], dans ce sens, un financement adéquat à travers l’éducation à la santé et à la prévention ouvriraient la porte vers la CSU”.
“Le référentiel économique, la souveraineté économique, pharmaceutique, cet esprit se retrouve dans la lettre d’Alma-Ata lorsque nos Etats se sont engagés à faire de la santé une priorité avec la participation communautaire à un coût qui leur est soutenable. D’où le sens de la campagne de plaidoyer pour un financement adéquat et pérenne des “soins de santé primaires”, a expliqué Amadou Kanouté.
Pour Isidore Siénellou, représentant la Banque mondiale à cette rencontre, “la logique voudrait qu’on ait des SSP financés par l’Etat avec une participation des ménages”.
“Le Sénégal peut faire mieux parce qu’il a un niveau de richesse acceptable”, a-t-il soutenu en martelant que “le financement par les ménages est régressif” et “entraine des iniquités et des inégalités”.
“Nous lançons ce cri pour que les Etats mettent plus de ressources dans le financement des “soins de santé primaires, qui représentent 90%” des besoins sanitaires des populations, et “c’est pourquoi nous souhaitons que les SSP soient intégrés dans leur agenda”, a-t-il plaidé.
Marie Sarr Diop, conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Action sociale, soutient qu'”il est important de renverser la tendance”.
“La mise en place des mécanismes de financement est nécessaire pour le financement durable des SSP, gage d’un système de santé pérenne”, a-t-elle indiqué.
“Dans le cadre du financement de la santé en 2024, le Sénégal se situe à 9,4% de l’objectif d’Abuja”, selon les statistiques du ministère des Finances et du Budget.
“Dans cette proportion, a ajouté M. Diop, il faut aussi prendre en compte les autres financements de santé dans les autres ministères”, dans le cadre du budget alloué au secteur sanitaire.
Elle a lancé “un appel à tous les acteurs”, afin qu’ils ne ménagent “aucun effort” pour accompagner la mobilisation des ressources pour la prise en charge des soins de santé humaine.
MPOX, LA RDC ESPÈRE RECEVOIR LES PREMIÈRES DOSES DE VACCINS LA SEMAINE PROCHAINE
Pays le plus touché, le pays a enregistré 16.700 cas, "avec un peu plus de 570 personnes décédées" depuis le début de l'année, a indiqué le ministre Samuel-Roger Kamba lors d'une conférence de presse.
La République démocratique du Congo (RDC) espère recevoir les premières doses de vaccins contre l’épidémie de mpox la semaine prochaine dans ce pays où la maladie a déjà fait au moins 570 morts, a déclaré lundi le ministre de la Santé.
Pays le plus touché, la RDC a enregistré 16.700 cas, "avec un peu plus de 570 personnes décédées" depuis le début de l'année, a indiqué le ministre Samuel-Roger Kamba lors d'une conférence de presse.
"Nous avons deux pays essentiellement qui nous ont promis des vaccins. Le premier pays, c'est le Japon. Et le deuxième pays, ce sont les États-Unis d'Amérique", a-t-il dit.
Les États-Unis ont promis 50.000 doses, tandis que le "Japon a signé ce matin (lundi) avec les autorités pour 3,5 millions de doses, uniquement pour les enfants", a expliqué un responsable de la cellule de riposte sous couvert d'anonymat.
Pays d'environ cent millions d'habitants, la RDC "compte vacciner 4 millions de personnes dont 3,5 millions d'enfants", a ajouté cette source.
"J'espère que la semaine prochaine, on pourrait déjà voir arriver les vaccins (...) Notre plan stratégique de réponse à la vaccination est déjà prêt, nous attendons juste que les vaccins arrivent", a insisté le ministre.
La maladie "touche de plus en plus de jeunes. Et on a beaucoup d'enfants de moins de quinze ans qui sont touchés", a-t-il dit.
L'épidémie actuelle est caractérisée par un virus plus contagieux et dangereux, avec un taux de mortalité estimé à 3,6%.
La recrudescence du mpox en RDC, qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda, a poussé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclencher mercredi son plus haut degré d'alerte au niveau international.
La RDC est le foyer et l’épicentre de l’épidémie actuelle dont la propagation d'une souche plus dangereuse du virus suscite une inquiétude croissante en Afrique et au-delà.
En dehors d'Afrique, les cas de mpox ont été diagnostiqués en Suède, au Pakistan et aux Philippines.
Anciennement appelé variole du singe, le virus a été découvert en 1958 au Danemark, chez des singes élevés pour la recherche. Puis en 1970 pour la première fois chez l'homme dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre).
Le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi via un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.
"Ne consommez pas la viande d'animaux morts, ne touchez pas aux animaux malades, parce que c'est aussi une façon de se contaminer", a lancé le ministre Kamba.