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30 novembre 2024
Santé
LES ACTEURS POUR LE RETABLISSEMENT DE LA PRATIQUE
Le matériel pour le lavage des mains a presque disparu au niveau des structures de santé ou encore dans les maisons. S’il en existe, il est juste là à titre décoratif. Un constat fait après la diminution drastique des cas de Covid-19 au Sénégal.
Le Centre de santé Philippe Maguilène Senghor a abrité, samedi dernier, la Journée mondiale de l’hygiène des mains. Une manière pour les acteurs de faire le plaidoyer pour le retour du lavage systématique des mains, une pratique adoptée par la population en période de Covid-19.
Le matériel pour le lavage des mains a presque disparu au niveau des structures de santé ou encore dans les maisons. S’il en existe, il est juste là à titre décoratif. Un constat fait après la diminution drastique des cas de Covid-19 au Sénégal. Lors de la célébration de la Journée mondiale de l’hygiène des mains, samedi dernier, l’occasion a été donnée aux acteurs de faire la sensibilisation à l’endroit de la population pour le retour de cette pratique. «Le relâchement ne nous arrange pas. Les mains sont la porte de plusieurs pathologies. Le Sénégal a vécu plusieurs épisodes de pandémie dont les solutions de sortie de crise reposaient, en grande partie, sur l’hygiène des mains», a avancé une des Bajenu Gox du Centre de santé Philippe Maguilène Senghor.
Pour Dr Ndeye Ndella Ndiaye Konaté, directrice de la Qualité et l’Hygiène hospitalière, l’hygiène des mains est d’une grande importance pour l’humanité toute entière et d’une actualité à l’égard de l’épidémie à Covid-19 et des problèmes d’hygiène, d’assainissement et surtout de la résistance à certaines maladies. «L’hygiène des mains (l’HDM) est l’une des actions les plus efficaces et la moins coûteuses pour rompre la chaine de transmission des maladies. Vous n’êtes pas sans savoir que l’HDM, que cela soit le lavage à l’eau propre et au savon ou la friction avec le gel hydro alcoolique, est déterminante pour notre santé car permet aux individus, par ce simple geste, de se protéger contre de nombreuses maladies», a-telle fait savoir.
Et de poursuivre : «bien plus qu’une simple journée, cet événement permet, face à la résurgence des maladies infectieuses, de sensibiliser le personnel de santé et la communauté pour un changement de comportement en faveur d’une pratique quotidienne de l’hygiène des mains».
Revenant sur la célébration de ladite journée, Dr Ndeye Ndella a renseigné : «la Journée mondiale de l’Hygiène des mains donne l’opportunité de placer cette question de santé publique au-devant de la scène et de mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’activités de plaidoyer et de sensibilisation en faveur de cette pratique. Au niveau des structures de santé, il est reconnu que l’hygiène des mains est essentielle pour faire baisser le nombre d’infections liées aux soins. Elle est la base de l’asepsie et le fondement d’un soin propre et sans risque pour le soignant et le soigné. Au Sénégal, la maîtrise du risque infectieux en milieu de soins est une question cruciale»
Le choix du District Ouest, plus précisément le Centre de santé P. M. Senghor, pour célébrer cette journée n’est pas fortuit. «Nous avons souhaité mettre à l’honneur un Centre de santé qui, malgré de nombreuses contraintes, renforce tous les jours ses interventions et ceci grâce au leadership et l’engagement de Dr Karim Diop. Ces efforts ne devraient pas se limiter aux activités de la célébration de la journée, mais doivent être ancrés dans la pratique de tous les jours, pour garantir aux populations des soins surs et de qualité», a-t-elle dit.
FERMETURE DU CENTRE DES OPERATIONS D'URGENCE SANITAIRE AU SENEGAL
L’Etat du Sénégal a décidé de procéder à la désactivation du Centre des opérations d’urgence sanitaire mise en place depuis trois ans environ pour la riposte à la Covid-19,
Dakar, 23 juin (APS) – L’Etat du Sénégal a décidé de procéder à la désactivation du Centre des opérations d’urgence sanitaire mise en place depuis trois ans environ pour la riposte à la Covid-19, a appris l’APS des autorités sanitaires.
« Au regard de la situation actuelle au Sénégal, le Centre des opérations d’urgence sanitaire pour la réponse à la Covid-19 est désactivé », lit-on dans un communiqué signé par la ministre de la Santé et de l’Action sociale Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.
Selon le document, les autorités sanitaires ont pris cette décision à la suite des « nouvelles recommandations de la quinzième réunion du comité d’urgence du Règlement sanitaire international (RSI) (…) sur la pandémie de la Covid-19 ».
Malgré cette désactivation du Centre des opérations d’urgence, l’autorité sanitaire demande de « veiller au renforcement de la surveillance épidémiologique à tous les niveaux ».
« La prise en charge d’éventuels cas de Covid-19 se fera selon les procédures en vigueur », a déclaré la ministre de la Santé et de l’Action sociale citée dans le texte.
KALIDOU KOULIBALY POSE LA PREMIÈRE PIERRE À NGANNO (MATAM)
Nganno ! Ce village niché dans le Dandé Maayo à une trentaine de kilomètres de Matam, n’oubliera pas de sitôt Kalidou Koulibaly.
Nganno ! Ce village niché dans le Dandé Maayo à une trentaine de kilomètres de Matam, n’oubliera de sitôt Kalidou Koulibaly. Après des dons en denrées de première nécessité, une ambulance médicalisée, des matériels composés de chaises roulantes, fauteuils, des matelas, des masques et autres gels hydro-alcooliques, sans occulter la location des bus pour le Daaka de Madina Gounass, le capitaine des Lions a procédé hier, jeudi 22 juin, à la pose de la première pierre d’un centre de santé dans le village d’origine de ses parents. Il a été triomphalement accueilli par une foule compacte de l’aéroport de Ourossogui à Ngaano.
Les populations de la région de Matam ont accueilli hier, jeudi 22 juin avec ferveur la star du football sénégalais et non moins capitaine des Lions, arrivé dans la matinée à l’aéroport de Ourossogui en provenance de Dakar. Après plusieurs annonces de visites reportées, l’international sénégalais, Kalidou Koulibaly, a séjourné hier, matin au Fouta.
Chaleureusement accueilli par une foule de supporters qui a pris d’assaut les alentours de l’aéroport d’Ourossogui, la star internationale du football, dont l’avion a atterri à 10 heures, a eu droit à une salve d’applaudissements nourris du nombreux public. Tout un prélude du vif enthousiasme qui s’est construit le long des villages de la Nationale 2 avant que ceux du Ndandé Maayo (Nawel, Belly Diawbe, Belly Thiowy, Garly, Thiemping, Odobéré, Thialy, Bow) ne prennent le relais jusqu’à Nganno, le village d’origine de ses parents établis en France. Partout ailleurs, les populations sorties en masse ont tenu, en guise de reconnaissance à réserver à l’enfant du terroir un accueil à la dimension de sa notoriété. Pour lui dire aussi «MERCI», car Kalidou Koulibaly, connu pour son humilité, ne cesse de faire parler son cœur en apportant sa solidarité et son soutien à ses compatriotes.
Ainsi, ont-ils tenu à magnifier les nombreuses actions que le footballeur ne cesse de dérouler dans la réhabilitation de mosquée, l’assistance des pèlerins, le soutien aux malades, sans occulter les camions de sucre, de riz et d’huile pendant le Ramadan.
Ainsi que dans le secteur de la santé qui a eu à bénéficier de ses largesses qui ont porté sur un don d’ambulances médicalisées et du matériel composé de chaises roulantes, de fauteuils, de matelas, de masques et de gel hydro-alcoolique. Dans la journée, Kalidou Koulibaly a procédé à la pose de la première pierre d'une structure de santé au niveau de son village qui sera construit par sa Fondation. Il rejoint ainsi d’autres champions au grand cœur tels Demba Bâ (Dondou) ou encore Moussa Sow (Agnam Thiodday).
DIGITALISATION DE LA SANTE, LES PREMIERS OBJECTIFS FIXES
Quelque 1, 5 million de patients disposeront d’un dossier médical électronique entre 2023 et 2027 dans le cadre du Programme de digitalisation du système de santé (PDSS) à travers le système digital intégré de la santé (SDIS)
Dakar, 22 juin (APS)- Quelque 1, 5 million de patients disposeront d’un dossier médical électronique entre 2023 et 2027 dans le cadre du Programme de digitalisation du système de santé (PDSS) à travers le système digital intégré de la santé (SDIS), a indiqué Adama Carvalho, technicienne supérieure de santé à la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé.
Le Sénégal a obtenu de la Banque mondiale un financement de « 30 milliards [FCFA] pour la digitalisation de son système de santé pour la période 2023-2027 », a-t-elle souligné, en faisant une présentation du programme de digitalisation du système de santé.
Cette présentation s’inscrit dans le cadre d’un atelier de deux jours organisé à Thiès (ouest) par les autorités sanitaires à l’intention des journalistes spécialisés en santé.
Elle a signalé que l’objectif final du projet est de faire en sorte que « 1, 5 million de patients disposent d’un dossier médical électronique ». Cinquante pour cent d’entre eux devront être des « femmes éligibles » ayant un carnet de la santé mère électronique et vingt-cinq pour cent des « personnes handicapées ayant accès à des cartes électroniques d’égalité des chances », a précisé Adama Carvalho.
Elle a ajouté que « 20 centres de santé vont utiliser les dossiers médicaux électroniques de base » et « 20 structures publiques de santé [seront] connectées à internet entre 2023 et 2027 (…) ».
« Il y a aura dans le système digital intégré de la santé le dossier patient partagé (DPP), qui comporte une identification unique du patient et du professionnel de santé contenant les plateformes numériques pour les consultations, les hospitalisations et les examens ».
Au ministère de la Santé et de l’Action sociale, le Programme de digitalisation du système de santé constitue la troisième grande réforme du secteur après celles relatives à la souveraineté pharmaceutique et à la gouvernance hospitalière.
La digitalisation de la santé figure dans le plan d’actions de la Stratégie Sénégal numérique, dans sa version actualisée.
DIGITALISATION DE LA SANTE, LE GOUVERNEMENT DECAISSE LES FONDS
Le gouvernement sénégalais a affecté 30 milliards de francs CFA au financement de la digitalisation de la santé, a indiqué le coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé (CSSDOS)
Dakar, 22 juin (APS) – Le gouvernement sénégalais a affecté 30 milliards de francs CFA au financement de la digitalisation de la santé, a indiqué le coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé (CSSDOS), Dr Ibrahima Khaliloulah Dia.
« Le gouvernement du Sénégal a érigé en priorité la santé digitale depuis plusieurs mois. Il a accepté de mettre un financement de 30 milliards sur la question », a-t-il informé.
Il a toutefois déclaré que ce montant « ne sera pas suffisant » pour financer la digitalisation de la santé à travers le pays. « Le Sénégal dispose de 1 500 postes de santé, de 110 centres de santé et de 40 hôpitaux. Vous vous imaginez comment mettre l’internet, des équipements, des tablettes. C’est beaucoup d’argent, c’est pourquoi ce financement n’est qu’un point de départ », a-t-il fait remarquer.
Il a précisé que le but poursuivi par les autorités sanitaires est de parvenir à une digitalisation de tout le système de santé. « Ce que nous recherchons, c’est de digitaliser tout le système de santé, c’est-à-dire qu’un poste de santé soit en mesure de consulter à travers un ordinateur, mettre les informations et que demain si le patient revient, le soignant puisse retrouver le dossier et le mettre à jour », a expliqué le Dr. Dia.
« Un patient peut avoir son dossier médical qui le suit, qui circule d’une manière sécurisée dans une base de données nationale et c’est une grande valeur ajoutée pour le patient, parce qu’il y aura des économies, des radios qu’il ne va pas reprendre », a-t-il fait valoir.
Il estime que beaucoup d’avantages peuvent être tirés de la mise en place de la télémédecine. « (…) Nous avons fait beaucoup d’efforts pour construire des postes de santé et des hôpitaux, mais nous savons que nous pouvons faire des gains si nous arrivons à faire de la télémédecine entre les centres de santé et les hôpitaux », a-t-il souligné.
S’il est mis en œuvre, le projet permettra d’avoir l’avis d’un médecin avant toute évacuation sur Dakar. « Nous voulons démarrer ce projet. Il s’agit d’équiper les centres de santé pour qu’un patient qu’on doit évacuer puisse déjà à distance avoir l’avis d’un médecin qui est à Dakar. On appréciera, par exemple, s’il a besoin d’être déplacé », a indiqué le coordonnateur de la CSSDOS.
La Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé (CSSDOS), qui « existe depuis 2017, dispose « d’un plan stratégique validé par le gouvernement ».
Le Programme de digitalisation du système de santé (PDSS) entre dans le cadre du projet d’accélération de l’économie numérique du Sénégal (PAENS), financé par la Banque mondiale à hauteur de 150 millions de dollars, soit près de 90 milliards de francs CFA.
LE SENEGAL VERS LA NUMERISATION DES DONNEES DU PATIENT
Les acteurs du ministère de la Santé et de l’action sociale s’activent pour mettre en œuvre le dossier patient mais aussi pour vulgariser ce nouvel outil qui reste un défi.
Le programme de digitalisation du système de santé (Pdss) fait son bonhomme de chemin au Sénégal. Les acteurs du ministère de la Santé et de l’action sociale s’activent pour mettre en œuvre le dossier patient mais aussi pour vulgariser ce nouvel outil qui reste un défi. Et c’est dans ce cadre que la cellule de la Carte de santé sanitaire et sociale de la santé digitale et de l’observatoire de santé (Cssdos) a initié depuis hier, mardi 20 juin, à Thiès un atelier pour une meilleure connaissance de la santé numérique.
Le Sénégal s’est doté depuis 2020 du plan d’action de santé digitale à travers son programme de digitalisation de la santé. Un programme composé de six projets numériques dont ceux relatifs au dossier patient partagé et à la télémédecine. Toutefois, il faut souligner que l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et celle des données sanitaires restent toujours une préoccupation des acteurs malgré des efforts consentis par le ministère.
Pour Dr Ibrahima Khalilou Dia, coordonnateur de la cellule de la Carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé (Cssdos), le gouvernement du Sénégal a érigé en priorité la santé digitale depuis plusieurs mois. « Le Sénégal a accepté de mettre un financement de 30 milliards sur la question. Nous avons es timé qu’il était bien de sensibiliser la presse surtout celle qui travaille sur la santé », a-t-il fait comprendre. Et de poursuivre : « la santé digitale est un domaine assez nouveau et si vous n’êtes pas outillés, vous n’allez pas pouvoir être à l’aise et la presse doit en parler ».
En atelier de deux jours depuis hier, mardi, à Dakar avec les journalistes spécialisés en santé, les acteurs de la santé numérique soutiennent que la santé digitale va héberger les données médicales en ligne notamment les scanners, les Irm, les bilans qui pourront être mis dans des serveurs sécurisés pour aider le patient dans la coordination des soins. « Un patient peut avoir son dossier médical qui le suit, qui circule d’une manière sécurisée dans une base de données nationale et c’est une grande valeur ajoutée pour le patient parce qu’il y’aura des économies, des radios qu’il ne va pas reprendre mais également, il aura une meilleure prise en charge », a fait savoir Dr Dia. Et de renseigner : « dans ledit programme, il y’a la télémédecine. Nous avons fait beaucoup d’efforts pour construire des postes de santé et des hôpitaux, mais nous pouvons faire des gains si nous arrivons à faire de la médecine entre les centres de santé et les hôpitaux. Si nous arrivons aussi à équiper les centres de santé pour qu’un patient qui doit y être évacué puisse déjà à distance avoir l’avis d’un médecin qui est à Dakar et qui va apprécier s’il y’a besoin d’être déplacé ».
Pour rappel, la cellule existe depuis 2017 avec un plan stratégique validé par le gouvernement. « La cellule a initié la question du pass sanitaire lors de la Covid-19. Nous avons également fait d’autres initiatives mais dans la E-santé, il y’a d’autres directions qui font des choses. La Direction de la ressource humaine (Drh) va mettre en place un mirador pour le personnel de santé. Aujourd’hui, l’Etat est conscient de la situation, des efforts sont en train d’être faits en renforcement pour mieux accompagner le système de santé et mieux accompagner le patient », a-t-il dit.
LES MANQUEMENTS DE CETTE PLATEFORME
Pour Dr Dia, il y a l’absence de texte juridique sur la santé numérique au Sénégal. Une situation qui ne facilite pas la mise en œuvre. « Nous venons de finaliser le projet de loi d’orientation sur la santé numérique et le décret d’application. Ces textes ont été transmis la semaine dernière au secrétariat général du gouvernement. Ces textes sont très bien élaborés et ils reviennent sur la télémédecine, le dossier patient, l’hébergement et des peines sont prévues si quelqu’un entre dans le dossier de quelqu’un d’autre sans autorisation », a renseigné Dr Dia. Et d’avancer : « il y’a qu’un seul pays africain qui a fait un décret d’application sur cela et c’est le Sénégal. L’autre défi est que c’est un domaine qui attire les partenaires et nous avons des besoins de gouvernance des données de santé. Nous sommes ouverts à avoir des appuis mais il faudrait qu’ils ne remettent pas en question cette exigence d’héberger les données dans de bonnes conditions où nous sommes sûrs qu’il n’y a que des personnes assermentées qui y accèdent ».
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QUATRE TRÈS JEUNES ENFANTS SURVIVENT PLUS D'UN MOIS DANS LA JUNGLE
POINT DE MIRE SENEPLUS - Quatre frères et sœurs colombiens, âgés de 1 à 13 ans, ont survécu pendant 40 jours dans la jungle après un crash d'avion - L'aînée, Lesly Mucutuy, 13 ans, a été félicitée pour avoir assuré la survie du groupe grâce à son courage
Quatre jeunes frères et sœurs colombiens, âgés de 1 à 13 ans, ont survécu pendant 40 jours dans la jungle après un crash d'avion. Malgré leur périple, les enfants étaient impatients de jouer et demandaient des livres à lire seulement un jour après leur sauvetage, selon des responsables.
L'avion transportant les enfants, membres de la communauté indigène Huitoto, s'est écrasé le 1er mai alors qu'ils voyageaient avec leur mère et un chef indigène de la petite communauté d'Araracuara, en Amazonie colombienne, vers San José del Guaviare. Les corps des trois adultes ont été retrouvés sur le site de l'accident, mais les enfants étaient introuvables.
Après des semaines de recherches, les enfants ont finalement été retrouvés le 9 juin. Le pays a célébré leur survie et leur découverte avec une grande joie. Malgré leur apparence décharnée à leur découverte, le médecin militaire, Carlos Rincón, a indiqué qu'ils n'avaient que de légères coupures et égratignures et qu'ils pourraient sortir de l'hôpital dans deux à trois semaines.
L'aînée, Lesly Mucutuy, 13 ans, a été félicitée pour avoir assuré la survie du groupe grâce à son courage et à sa connaissance de la jungle. Sa sœur de 9 ans, Soleiny, est décrite comme très bavarde, tandis que Tien, 5 ans, demande des livres à lire. L'enfant d'un an s'est montré étonnamment serein avec les infirmières. Les quatre enfants sont actuellement en convalescence dans un hôpital militaire de Bogotá et ont reçu la visite du président Gustavo Petro et d'autres responsables.
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BARTH DEMANDE À MACKY SALL D’ANNONCER SANS DÉLAI QU’IL NE SERA PAS CANDIDAT EN 2024
DERNIÈRE MINUTE SENEPLUS - La Justice est en grande partie responsable des maux dont souffre le pays – Le maire de Dakar appelle l’armée à rester républicaine et à sa place - Il invite tous les acteurs à faire preuve de retenue
Depuis deux jours, le Sénégal est secoué par des émeutes d'une grande gravité. Face à cette situation, Barthelemy Dias, maire de Dakar, s'est exprimé pour présenter ses condoléances au peuple sénégalais et partager sa profonde préoccupation en tant qu'acteur politique et citoyen. Dans sa déclaration, il dénonce ce qu'il considère comme une parodie de justice et met en garde contre les conséquences d'une volonté présumée du Président Macky Sall de briguer un troisième mandat. Dias appelle à la responsabilité et à la paix, exhortant le Président à respecter ses engagements envers le peuple sénégalais.
Barthelemy Dias, maire de Dakar, a pris la parole aujourd'hui pour exprimer sa profonde tristesse face aux émeutes en cours au Sénégal. Il a adressé ses sincères condoléances au peuple sénégalais et a souligné la gravité de la situation qui prévaut dans le pays. En tant qu'acteur politique et citoyen sénégalais, Dias est préoccupé par les événements récents et pointe du doigt ce qu'il considère comme une parodie de justice.
Selon Dias, la justice sénégalaise est en grande partie responsable des maux dont souffre actuellement le pays. Il critique vivement ce qu'il qualifie de volonté manifeste de discréditer et d'éliminer des acteurs politiques de premier plan. Il met en garde contre les conséquences de cette parodie de justice, soulignant que l'objectif recherché est de créer les conditions propices à l'organisation d'une sélection, plutôt qu'une véritable élection présidentielle en 2024, tant attendue par le peuple sénégalais.
Le maire de Dakar interpelle directement le Président Macky Sall, affirmant qu'il n'y a pas de problème juridique concernant les hommes politiques, mais plutôt la volonté du Président de s'attaquer à d'autres citoyens et leaders politiques. Dias rappelle au Président Sall son engagement lors de la campagne sur le référendum et lui demande de respecter sa promesse de ne pas briguer un troisième mandat.
Dias souligne que le Sénégal ne mérite pas de vivre dans la souffrance actuelle causée par des considérations politiques irresponsables. Il appelle le Président à prendre ses responsabilités et à s'adresser au peuple sénégalais pour le rassurer. Il exhorte Sall à respecter ses propres engagements et à éviter de plonger le pays dans une crise encore plus profonde.
Le maire de Dakar rappelle à Macky Sall son parcours politique et lui fait comprendre qu'il a déjà occupé les plus hautes fonctions de l'État sénégalais. Il insiste sur le fait que le Sénégal ne doit plus rien à son Président et que celui-ci a la responsabilité historique d'accompagner le pays sur le chemin du développement durable et viable.
Barthelemy Dias s'adresse également à l'armée sénégalaise, saluant sa présence et l'appelant à rester à sa place. Il demande à tous les acteurs politiques de faire preuve d'intelligence, de responsabilité et de citoyenneté dans la recherche de solutions pour sortir de la crise actuelle.
Barthelemy Dias, maire de Dakar, a lancé un appel à la responsabilité et à la paix au milieu des émeutes en cours au Sénégal. Il a exprimé sa tristesse et sa préoccupation face à la situation actuelle et a exhorté le Président Macky Sall à respecter ses engagements envers le peuple sénégalais. Dias rappelle l'importance de préserver la stabilité du pays et souligne que la politique ne doit pas compromettre l'avenir du Sénégal. Il appelle tous les acteurs à faire preuve de retenue et à travailler ensemble pour trouver des solutions pacifiques et durables.
PHARMACIE REGIONALE D’APPROVISIONNEMENT DE KAOLACK DEVALISEE
La Pharmacie régionale d’approvisionnement (Pra) de Kaolack, a reçu la visite des malfrats qui ont emporté le coffre-fort contenant la somme de 1 million 475 mille 500 F Cfa, un véhicule de service 4X4 et un pistolet de marque «Walther» calibre 22.
La Pharmacie régionale d’approvisionnement (Pra) de Kaolack, sise au quartier Darou Ridouane de Kaolack, a reçu la visite des malfrats qui ont emporté le coffre-fort contenant la somme de 1 million 475 mille 500 F Cfa, un véhicule de service de type 4X4 et un pistolet de marque « Walther » calibre 22. Les faits se sont déroulés vers 4h du matin, ce lundi 29 mai, a appris lesoleil.sn, de sources sécuritaires.
Alertés, les éléments du Commissariat central de Kaolack ont aussitôt lancé la traque qui leur a d’ailleurs permis de retrouver ledit véhicule garé à quelques encablures du village de Ngadé. C’est au moment où ils s’afféraient à défoncer le coffre-fort que les présumés cambrioleurs ont aperçu le véhicule d’intervention de la police. Ils ont alors pris la fuite profitant de l’obscurité pour disparaitre, abandonnant ainsi leur matériel sur place, précise notre interlocuteur.
Saisi par la Police, le chef du Parquet de la capitale du Saloum a instruit de poursuivre l’enquête. C’est ainsi que le coffre-fort et butin ont été restitués.
Quant à l’arme à feu, elle a été mise à la disposition des agents de sécurité qui étaient au poste de garde de la Pra de Kaolack.
Après avoir examiné la scène de crime à la suite des réquisitions, puis visualisé les enregistrements des caméras de surveillance des lieux, les limiers poursuivent l’enquête pour tenter de mettre la main sur les malfrats.
POUR UNE GENERATION SANS TABOU
L’Association santé mobile (Asm) et Damcam ont célébré, dimanche dernier, 28 mai 2023, la Journée internationale de l’hygiène menstruelle, à Kédougou.
L’Association santé mobile (Asm) et Damcam ont célébré, dimanche dernier, 28 mai 2023, la Journée internationale de l’hygiène menstruelle, à Kédougou. Une rencontre qui vise à briser les tabous et à sensibiliser les jeunes et femmes sur l'importance d'une bonne hygiène menstruelle.
La Journée mondiale de l'hygiène menstruelle est célébrée chaque année le 28 mai. Selon les acteurs de la lutte, le choix de cette date s’explique par le fait que, dans la majorité des cas, les cycles menstruels comptent en moyenne 28 jours et que les règles durent environ 5 jours par mois et mai étant le cinquième mois de l’année.
Pour cette édition, le Sénégal l’a célébrée, dimanche 28 mai, dans la région de Kédougou, sur initiative de l’Association santé mobile (Asm) et Damcam. Une commémoration qui vise à briser les tabous et à sensibiliser sur l'importance d'une bonne hygiène menstruelle chez les femmes et en particulier les adolescentes, à travers le monde.
Pour cette édition, le thème de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle est : «Faire de la menstruation un élément normal de la vie d’ici 2030». Dans l'optique dudit thème, Asm a élaboré un thème à savoir : «Nous nous engageons, pour une génération sans tabou». Et c'est ainsi que l'Association santé mobile et Ma Voix, Ma Santé - Damcam - ont célébré cette journée à Kédougou, avec la présence de la présidente de l’Asm, Mme Fatou Bintou Thiam, Oumar Diallo, coordinateur principal du projet Damcam.
ABSENCES DE TOILETTES SEPAREES ET MANQUE D’EAU PERMANENT A L’ECOLE, SERVIETTES HYGIENIQUES, ECOUTE DES MAMANS… DE VRAIS PROBLEMES
Mme Traoré, coordonnatrice de la Santé de la reproduction (Sr) de la région de Kédougou et Dr Fatma Lamesse, responsable du Programme santé ont tenu à sensibiliser la gent féminine sur l’importance de bien prendre soin de sa santé reproductive. C’est dans ce cadre qu’elles ont fait des formations et des sensibilisations sur la gestion de l’hygiène menstruelle avec les jeunes filles de Kédougou. Salamata Ndiaye, une des bénéficiaires, déclare : «pendant la formation, on a parlé de l'apparition des règles, comment les gérer, les bonnes pratiques, les serviettes hygiéniques et leur durée d’utilisation». Et de rajouter : «certaines filles n'avaient pas la bonne information. Et elles ont du mal à en parler avec leurs parents, du fait que leurs mamans sont toujours occupées. Il y a aussi le problème de moyens pour disposer des serviettes hygiéniques, sans compter la gestion de l’hygiène menstruelle à l'école, car n’ayant pas de toilettes séparées, ajouté à un manque d’eau permanent».
FORMER DES JEUNES FILLES RELAIS DANS LES ECOLES, LES QUARTIERS POUR SENSIBILISER SUR L’IMPORTANCE DE L’HYGIENE MENSTRUELLE…
Pour Fatou Bintou Thiam, présidente de l’Association santé mobile, «l’objectif de la gestion de l’hygiène menstruelle est de faire le plaidoyer pour garantir l'accès de tout le monde à des toilettes adaptées aux menstruations, d’éduquer tout le monde sur les règles, de mettre fin à la stigmatisation des règles, mais aussi à la précarité menstruelle».
Elle a aussi ajouté : «nous voulons faire un plaidoyer pour que tous ses problèmes que les filles sont en train de vivre pendant la période des menstrues soient abolies, pour que les filles puissent vivre avec leurs règles sans stigmatisation et avec tranquillité. Nous formons des jeunes filles à être des relais dans les écoles, dans les quartiers, pour qu’elles puissent relayer les informations qui touchent la gestion de l’hygiène menstruelle, pour briser les tabous».
…ET LES MENSTRUES QUI NE SONT PAS UNE MALADIE
Quant à Oumar Diallo, coordinateur principal du projet Damcam, il dira que «cette journée nous a permis de communiquer avec les adolescentes et les ’’Badiene Gokh’’, pour les sensibilisées sur l’importance de la santé de la reproduction, la question de l’hygiène menstruelle qui est très importante et qui n’est pas une maladie».
Pour rappel, Onu-Femmes a fait une étude sur la «Gestion de l’hygiène menstruelle : comportements et pratiques dans la région de Kédougou». Selon l’étude, «l’hygiène et l’assainissement ont longtemps été des problématiques de développement peu pris en compte par les gouvernements. Les femmes constituent la moitié de la population sénégalaise. Entre la puberté et la ménopause, elles ont leurs menstruations pendant environ 3000 jours».