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22 avril 2025
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MACKY SALL DRESSE LE PORTRAIT D'UN SÉNÉGAL TRANSFORMÉ
12 ans à la tête du Sénégal s'achèvent. Dans son dernier discours de chef d'Etat ce dimanche 31 décembre 2023, le président de la République fait le bilan de son mandat et promet une transmission pacifique du pouvoir en 2024
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 31/12/2023
Dans son dernier discours de fin d'année adressé aux Sénégalais ce dimanche 31 décembre 2023, le président Macky Sall a fait le bilan de ses 12 années à la tête du pays avant de céder le pouvoir en avril 2024. "C’est l’occasion pour moi de saluer la contribution précieuse que mes illustres prédécesseurs, les Présidents Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, y ont apportée", a déclaré Macky Sall rendant hommage à ses prédécesseurs.
Le président sortant a souligné les progrès réalisés dans divers domaines comme les infrastructures, l'énergie, l'eau, l'agriculture ou encore la santé. "Notre taux de croissance qui était régulièrement au-dessus de 6% avant la pandémie de COVID-19, est projeté à 9,2% avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières", a-t-il indiqué. En termes d'infrastructures, Macky Sall a énuméré la construction de nouvelles routes, autoroutes et le développement du TER, du BRT et du réseau de transports publics. Il a également mis l'accent sur le doublement de la capacité électrique à 1787 MW et le passage du taux d'accès à l'électricité de 27% à 61% en milieu rural.
Sur le plan social, le président sortant s'est félicité de la hausse du taux de couverture maladie de 20% à 53,2% grâce à des programmes comme la Couverture sanitaire universelle ou les Bourses de sécurité familiale. "Nous avons financé des milliers de jeunes et femmes porteurs de projets, dont 250 000 attributaires de prêts de la DER/FJ", a-t-il ajouté. Macky Sall a aussi mis en avant les efforts dans les secteurs de l'éducation, de la formation professionnelle et de l'enseignement supérieur avec la construction de nouvelles universités.
Revenant sur son bilan global, le président sortant a déclaré: "Les faits et chiffres parlent d'eux-mêmes. Le gouvernement publiera prochainement le bilan de nos réalisations". Tout en remerciant les Sénégalais pour leur confiance, Macky Sall a promis une transmission pacifique du pouvoir en avril 2024 à l'issue de l'élection présidentielle.
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LA KORA N'EST PLUS AUX SEULS MANDING
Bien que défendant cet art dans sa forme originale, il estime que les manding ne devrait plus considéré la kora comme leur priorité à eux tout seul, mais une propriété désormais de tous les Africains, à commencer par tous les Sénégalais.
Descendant de griot de père en fils, Sirifo Kouayaté est conscient de cette culture de la tradition orale est en train de perdre de plus en plus ses racines d'origine puisque la politique est passé par là. Mais Sirifo qui est originaire de la Casmance a une autre approche des choses.
Le griots authentique des origines tant à être substitué par des griots flatteurs, laudateurs d'hommes politiques afin d'être dans de bonnes graces, en ne dissant pas la vérité. Et cela, Sirifo Kouyaté le réfute catégorquement. Lui veut défendre l'art des origines.
Griot et koriste très connu en Espagne et ailleurs en Europe, après plus de 30 ans de carrière en Europe, il cherche à prendre sa place dans son pays natal, le Sénégal depuis quelques années.
Bien que défendant cet art dans sa forme originale, il estime que les manding ne devrait plus considéré la kora comme leur priorité à eux tout seul, mais une propriété désormais de tous les Africains, à commencer par tous les Sénégalais.
La preuve, l'hymne national du Sénégal en faire une belle référence. Récemment, il a ouvert avec son neveux le concert slam intitulé : "Quand personne ne se souvient" au Centre culturel espagnol de Dakar.
C'est en marge de ce concert que nous l'avions à nouveau interrogé, une deuxième fois.
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KEMI SEBA DIT TOUT SUR TALON
Roi, pilleur, predateur, oligarque Patrice Talon. qui musellent les millions de Beninois semblent preplexe a un Kemi Seba qui n'a pas sa langue dans la poche
Kalista Sy, Marie-Madeleine Diallo, Ndeye Marie Fall, Zahra Diop, Penda Mbow, Coumba Toure, Marie-Angelique Savane, Marema Toure Thiam... elles font partie des dizaines de femmes à qui Zoubida Fall a fait dire beaucoup
Zoubida Fall vous transporte dans les coins inexplorés de la vie d'un certain nombre de femmes dans des conversations de fond d'une heure. Son podcast connait un succès éclatant sur les réseaux sociaux.
Après ce succès de ce podcast sur les plateformes digitales, la productrice a décidé d’amplifier les voix de ces femmes avec la collaboration de la jeune maison d’édition Saaraba a décidé d’éditer ces conversations dans un livre.
Ce faisant, Zoubida Fall prolonge l'impact de ces precieuses conversations.Kalista Sy, Marema Toure Thiam Penda Mbow, Madeleine Deves, Dior Fall Sow ou encore Marie Angélique Savane... ce sont les portraits de 18 femmes sur des dizaines qu'elle a fait parler à cœur ouvert qui figurent dans cette première édition du livre "Conversations féminines".
De nouveaux tomes du même ouvrage conversations feminines, pourront suivre ulterieurement et dans lesquels figurereont d'autres femmes y compris celle de la diaspora une de femmes africaines pas forcément sénégalaise.
La cérémonie de dédicace du livre a lieu il y a quelques semaines au musée Henriette Bathily de Dakar. C'est en marge de cette rencontre que nous avons interviewé la productrice.
Suivez son entretien.
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CINQ CHOSES À SAVOIR SUR CHEIKH ANTA DIOP
Cet esprit brillant suscita une véritable levée de boucliers en France lorsqu’il osa écrire, en 1954, que les habitants de l’Egypte ancienne appartenaient au monde négro-africain
Il y a cent ans, le 29 décembre 1923, naissait Cheikh Anta Diop, l'une des personnalités mythiques de l’Afrique contemporaine, aux côtés de Kwamé Nkrumah, Patrice Lumumba ou Thomas Sankara. Voici cinq choses à savoir sur le grand savant sénégalais.
Cet esprit brillant suscita notamment une véritable levée de boucliers en France lorsqu’il osa écrire, en 1954, que les habitants de l’Egypte ancienne appartenaient au monde négro-africain. Cheikh Anta Diop était un inlassable militant de la réappropriation de l’histoire africaine par les Africains.
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L'AVENIR INCERTAIN DE LA DÉMOCRATIE SÉNÉGALAISE
Entre déconstruction de l'héritage socialiste et manœuvres d'affaiblissement de l'opposition, Maurice Soudieck Dionne dresse un tableau inquiétant du Sénégal sous Macky Sall et évoque une forme de nostalgie teintée d'incertitudes pour l'avenir du pays
La démocratie sénégalaise semble traverser des moments difficiles sous la présidence de Macky Sall, selon le professeur Maurice Soudieck Dionne, agrégé de sciences politiques.
Dans un entretien accordé à la radio Sud FM ce dimanche 24 décembre 2023 dans le cadre de l'émission hebdomaire "Objection", l'universitaire pointe du doigt le recul des libertés individuelles, sacrifiées sur l'autel d'un développement économique à marche forcée. Le parrainage citoyen pour filtrer les candidatures à la présidentielle est décrié, tant dans son principe que dans ses modalités actuelles.
Le politologue s'inquiète également de la primauté du politique sur le juridique, illustrée par les récentes décisions sur l'éligibilité des opposants lors du dialogue national.
Selon lui, seule une multiplication de fortes candidatures au sein de l'opposition pourrait mener à une alternance démocratique en 2024, d'où les manœuvres du pouvoir pour affaiblir ses rivaux potentiels.
Enfin, Dionne déplore la déconstruction de l'héritage socialiste par la mouvance libérale actuelle. La rigueur, l'exemplarité des gouvernants et un idéal d'État semblent bien loin... une nostalgie teintée d'inquiétude pour l'avenir de la démocratie sénégalaise.
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DES QUESTIONS À 1000 DOLLARS DE SAMIRA FALL
Qui a dit que les liens de sang étaient sacrés ? N’a-t-il pas vu toutes ces familles entre elles se marabouter ? Si l’amour n’a pas de prix, qui est-ce qui fixe la dot ? Si l’humain n’a qu’un seul cœur, comment peut-il signer polygamie ?
Qui a dit que les liens de sang étaient sacrés ? N’a-t-il pas vu toutes ces familles entre elles se marabouter ? Qui a dit que l’argent ne pouvait pas tout acheter ? Si l’amour n’a pas de prix, qui est-ce qui fixe la dot ? Si l’humain n’a qu’un seul cœur, comment peut-il signer la polygamie ? Si la couleur de peau ne compte pas pourquoi, les Sénégalaises se dépigmenteraient -elles? Musulmans aux reins bardés de ceinture sde sécurité. Est-ce vraiment normal?
Voici autant de questions pertinentes, et même percutantes que pose la slameuse Samira Fall. Une série d'interrogations qui questionne nos certitudes et nos convictions sur certains faits de notre société comme la polygamie, l’amour, le mariage, l’argent, etc. Des questions auxquelles l'artiste n'apporte aucune réponse. Mais plutôt laisse chacun méditer pour éventuellement trouver ses propres réponses. Ce sont des questions tout en slam.
Samira Fall et l'artiste espagnole Puy Barral ont donné un concert la semaine dernière au Centre culturel espagnol de Dakar dans le cadre d'un programme dénommé "Cuando nadie se acuerde" en vue d'honnorer la littérature orale contemporaine. Regardez !
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FALL ET BARRAL, MAGISTRALES SUR SCÈNE
Poésie, slam, narration, parlé-chanté, tradition bertsolari, ... pour replacer l’oralité au cœur de la culture. Les artistes Samira Fall et Puy Barral ont donné un concert samedi dernier à l’Institut Cervantes de Dakar dans le cadre d'un échange culturel
Concert co-construit et coproduit par les artistes Samira Fall (Sénégal) et Puy Barral (Espagne), qui a épaté les spectateurs. Il s’agit un projet porté par l’Institut Cervantes de Dakar en collaboration avec les instituts Cervantes de New Delhi (Inde) et Sao Paulo (Brésil). Nous vous proposons ici résumé de cet évènement culturel.
NB : Les bertsolaris sont des poètes qui composent, chantent et improvisent des vers en basque "bertsoak" selon des règles de rime et métriques concrètes et sur un thème fixé à l'avance.
Cette tradition dont les premières mentions remontent au XVIIIe siècle est au Pays basque très enracinée et populaire, selon bilbaotourismo.net
FEMMES, SLAM ET POÈME : LA TRADITION ORALE AU GOÛT DU JOUR -
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FEMMES, MÉFIEZ-VOUS DE LA RUSE DES HOMMES
«Derrière chaque grand homme, il y a une grande dame», «C'est la femme qui détient le pouvoir dans la famille», Ces phrases aux apparences de reconnaissance ou de célébration cachent une subtile duperie des femmes, selon Mademba Ass Ndiaye
En marge de la cérémonie de dédicace du livre « Conversations féminines » de Zoubida Fall, nous avons interrogé le journaliste Mademba Ass Ndiaye sur les rapports de pouvoir entre hommes et femmes suite à sa prise de parole où il a pointé du doigt un phénomène.
«Derrière chaque grand homme, il y a une grande dame », «C'est la femme qui détient le pouvoir dans la famille », etc.
Ces phrases aux apparences de reconnaissance ou de Célébration des femmes ne sont trop souvent que des tentatives de distraction, d'inhibition de la gent féminine pour faiblir son entrain à la lutte pour le pouvoir, pour l'égalité des droits.
En effet, le pouvoir demeure patriarcal même si de plus en plus de femmes prennent leur place dans la société et exprime leur immense potentiel. Du coup, les femmes doivent se battre pour avoir leur parcelle de pouvoir, estime le journaliste.
S’agissant du projet « Conversations féminines », Mademba Ass trouve le projet très pertinent s’il en juge par la qualité des femmes qui ont été interrogées par la productrice.
D’ailleurs, Mademba Ass conseille vivement les jeunes aussi bien les filles que les garçons à lire cet ouvrage afin de s’imprégner de la manière dont ces femmes se sont forgées non pas contre les hommes, mais à leurs côtés. Puisqu’il s’agit des femmes modèles fort inspirantes.
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AU COEUR DES CONVERSATIONS FÉMININES
Ah les braves ! Personne ne leur a rien donné volontairement ou généreusement, mais elles ont arraché tout ou presque sereinement et laborieusement telles des "conquistadoras". Elles ont dit tout dans « Conversations féminines » face à Zoubida Fall
La productrice Zoubida Fall dont le podcast « Conversations féminines » connaît un succès sur les plateformes digitales a fait éditer ses contenus dans un ouvrage du même nom. Interviewée en marge de la cérémonie de présentation, elle explique le projet dans cette vidéo.
L'objectif de l'ouvrage édité par la jeune maison d'édition Saaraba, selon elle est de continuer à amplifier la parole de ces femmes inspirantes qui ont été interrogées qui ont parlé à cœur ouvert dans ses «Conversations féminines».
De ses nombreux entretiens directs et sans détour, Zoubida Fall a sélectionné 18 pour en faire le premier un livre en collaboration avec les Editions Saaraba qui publiait ainsi pour la première fois un ouvrage pour adultes puisqu'elle est plus orientée littérature jeunesse.
Le tome 2 de Conversations féminines pourrait suivre ultérieurement puisque les entretiens se poursuivent encore que la productrice envisage de les étendre aux autres africaines y compris celles de la diaspora.