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22 avril 2025
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LE CAMP SONKO CRIE À L'ENTOURLOUPE
Il y a eu un ciblage géographique des rejets pour éliminer les électeurs favorables à Pastef, selon les leaders des Forces alliées de Sonko. L'équipe de Bassirou Diomaye Faye affirme que 98% des 12 375 parrains rejetés ne figuraient pas dans leur liste
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 06/01/2024
Réunis en conférence de presse vendredi soir, les leaders des Forces alliées de Sonko (LACOS) sont revenus sur l'invalidation de la candidature de leur candidat à l'élection présidentielle du 24 février 2023. Ils ont également dénoncé de graves irrégularités dans le processus de vérification des parrainages.
Parmi les dossiers soumis, le Conseil constitutionnel a rejeté en masse des parrains "non identifiés sur le fichier électoral", selon les informations fournies. Ainsi, le candidat Bassirou Diomaye Faye a vu 12 375 de ses parrains rejetés. Dr Abdourahmane Diouf a eu plus de 10 000 parrains "fantômes". Même constat pour Aminata Touré.
Selon les leaders de LACOS, dont les informaticiens ont analysé les données, "il y a eu un ciblage géographique des rejets pour éliminer les électeurs favorables à Pastef". Ainsi, 48% des rejets concernent Ziguinchor, le fief de Sonko, 26% Sédhiou et 24% Dakar.
Plus grave, l'équipe de parrainage de Bassirou Diomaye Faye affirme que 98% des 12 375 parrains rejetés ne figuraient pas dans leur liste initiale transmise au Conseil constitutionnel. "Pendant une semaine qu'ils ont gardé notre clé USB, ils nous doivent des explications", a déclaré El Malick Ndiaye.
Fustigeant des "irrégularités massives", les leaders de LACOS demandent la transparence sur ce processus de vérification, soupçonnant une volonté délibérée d'éliminer les candidats de l'opposition, dont Ousmane Son
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GARE À UNE MAUVAISE ÉLECTION
Les Sénégalais attendent (im)patiemment le rendez-vous démocratique du 25 février prochain et pour certains, "si par malheur, le prochain président est mal élu,"Sunugaal, notre pirogue risquerait de tanguer fortement"
En ce début de la nouvelle année 2024, le Sénégal va vivre deux événements importants. L'un sportif et l'autre, politique.
Tenant du titre la dernière Coupe d'Afrique des Nations (CAN), le Sénégal prendra part, à nouveau, à la nouvelle CAN qui démarrera dans quelques jours.
Outre ce grand événement sportif du continent, l'événement politique majeur de l'année est l'élection présidentielle du 24 février 2024.Les Sénégalais ont en tête ces deux premiers événements qu'ils vivront dans les toutes prochaines semaines.
Mais la présidentielle semble être l'événement qui retient le plus l'attention des citoyens d'après le micro-Trottoir réalisé dans quelques quartiers de la capitale. Pour certains citoyens, il est absolument urgent que le prochain président soit bien élu dans une compétition libre et transparente.
D'aucuns mettent en garde contre une mauvaise élection qui risquerait d'accentuer les tensions politiques et sociales qui y ont jonché l'année 2023.
Le prochain président doit par ailleurs être porteur d'un minimum de changement dans le quotidien des citoyens. En tout état de cause, les défis ne manquent pas. Pour en savoir davantage, suiviez ce micro-trottoir.
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MIMI CRIE À LA FRAUDE
La candidate de Mimi24 monte au créneau après la vérification de sa liste au Conseil constitutionnel ce jeudi 4 janvier 2024. Elle dénonce la disparition soudaine de 10 451 parrains et exige des explications
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/01/2024
La candidate à l'élection présidentielle Aminata Touré a tenu ce jeudi un point de presse pour dénoncer de graves irrégularités dans la vérification de ses parrainages par le Conseil constitutionnel.
D'emblée, Mme Touré a brandi le récépissé délivré par le greffe du Conseil constitutionnel lors du dépôt de sa candidature, le 25 décembre dernier. Ce document, signé par le greffier en chef Ousmane Dia, atteste que la candidate a présenté les 58 975 parrains requis sur un support papier et une clé USB, répartis sur 14 régions dont Saint-Louis.
Or, selon la candidate, "lors de la vérification au Conseil Constitutionnel, ce jeudi 4 janvier 2024, notre mandataire a été informé que toute la région de Saint-Louis ne figure pas sur notre clé USB qui est restée au niveau du greffe du Conseil Constitutionnel. Ceci est la preuve manifeste de la manipulation frauduleuse de notre clé USB", a-t-elle déclaré.
Plus grave encore, 10 451 parrains de la candidate ont été déclarés comme "non identifiés dans le fichier" par le Conseil constitutionnel, alors même que ceux-ci "nous ont, tous après nous avoir parrainés, volontairement remis copie de leur carte d’électeur dont la validité ne souffre d’aucun doute", a affirmé Aminata Touré.
Citant nommément le greffier en chef Ousmane Dia, la candidate a estimé que "le Conseil Constitutionnel n’a pas daigné nous dire qui sont ces parrains non identifiés qui pourtant disposent de leur carte d’électeur en bonne et due forme".
Pour Aminata Touré, "tout ceci constitue une atteinte grave à la crédibilité du processus de contrôle du parrainage encours qui semble être pour ce qui nous concerne un processus fallacieux d’élimination pure et simple de ma candidature".
Elle a appelé "tous les démocrates à se mobiliser contre toutes ces agressions démocratiques du régime finissant de Macky Sall et à éliminer son candidat de la continuité Amadou Ba dès le premier tour de l’élection présidentielle du 25 février 2024".
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DAKAR, CAPITALE ANARCHIQUE
Garages et commerces sauvages s'étendent à l'infini tandis que citoyens et piétons sont cantonnés aux marges de la ville. Quand la loi cède face au désordre dans la capitale
La capitale sénégalaise est le théâtre d'un désordre croissant. Le code de la route n'est qu'une vague recommandation pour des conducteurs qui slaloment entre les embouteillages monstres et les accidents fréquents. Sur les trottoirs, plus personne ne marche : ils sont devenus le domaine exclusif des vendeurs à la sauvette.
L'espace public se réduit comme peau de chagrin, accaparé par des garages sauvages et des commerces illégaux. Même un lieu symbolique comme le parking du stade de l'Amitié est devenu méconnaissable, envahi de toutes parts par une anarchie tentaculaire.
Face à ce chaos, des citoyens se mobilisent. Dans le quartier de la VDN, ils aménagent un parc pour rendre un espace viabilisé aux habitants. Mais leur action se heurte à l'inertie des autorités et au manque de moyens.
Car les lois ne manquent pas pour sanctionner ces occupations illégales et actes d'incivilité. Le Code pénal prévoit des peines contre l'encombrement des voies publiques. Mais faute d'application, l'anarchie prospère en toute impunité.
Il est temps de faire respecter les lois existantes avant que Dakar ne s'enlise dans le chaos. Des sanctions claires pourraient dissuader les contrevenants. Et rendre enfin la capitale aux piétons, ses vrais propriétaires légitimes.
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SENEGAAL BI ÑU BËGG CI 2024
Que ce soit sur le plan personnel ou à l'échelle du pays, bien de citoyens n'ont pas beaucoup apprécié 2023 et espèrent le meilleur en 2024 dans leurs vies, le meilleur pour le Sénégal, y compris sur le pan politique.
En ce début de l'année 2024, nous avons rencontré des Sénégalais dans les quartiers pour recueillir leurs vœux alors que 2023 a vécu et laissant le pays avec de mauvais souvenir notamment sur le plan politique.
Que ce soit sur le plan personnel ou à l'échelle du pays, beaucoup de citoyens n'ont pas beaucoup apprecie 2023 et espèrent le meilleur en 2024 dans leurs vies, le meilleur pour le Sénégal, y compris sur le pan politique.
En cela, la paix reste primordiale. Des Sénégalais attendent des dirigeants plus de compétence que de copinage dans le choix des responsables publics afin que le pays soit mieux gouvernes pour le bien de tous.
En tant que privé et présent dans le secteur agricole, depuis seulement 7 ans, Loïc Kamwa compte à son actif 60 hectares mis en valeur, et 500 autres déjà acquis pour étendre son empire.
Le natif de Baham, petite ville de l’ouest du Cameroun, fait aujourd'hui autorité dans un secteur d’activité, dominé par des consortiums ou des entreprises présentes dans la filière depuis plusieurs décennies.
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L'ART DE VERSIFIER L'INSUPPORTABLE
En marge d'une prestation avec l'artiste Puy Barral, la slameuse sénégalaises a accordé une interview à Africa Globe Tv. La slameuse est revenue sur certaines thématiques qu’elle aborde dans ses textes comme l'amour, la polygamie, entre autres - Entretien
La slameuse Samira Fall était récemment en concert avec l’artiste espagnole Puy Barral à l'Institut Cervantes de Dakar dans le cadre d'un projet pour honorer la tradition orale intitulé "Quand personne ne se souvient".
En marge de leur prestation commune, la slameuse sénégalaises a accordé une interview à Africa Globe Tv. Elle est revenue sur certaines thématiques qu’elle aborde dans ses textes comme l'amour, la polygamie,entre autres.
Samira nous explique ou confirme qu’elle transcrit en vers les situations de la vie qu’elle ne supporte pas. Samira Fall dit être inspirée par son environnement, par sa société ou des histoires qu'elle entend. Elle annonce un album pour la nouvelle année.
Suivez son entretien sur AfricaGlobe Tv
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OUSMANE SONKO INVESTI PAR UNE LIESSE POPULAIRE A DIAMAGUENE SICAP MBAO
Ousmane Sonko investi par une liesse populaire à Diamaguene Sicap Mbao
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MODOU LO, ÉTERNEL ROI DES ARÈNES
Terrible d'efficacité, le lutteur de l'écurie Rock Énergie a une nouvelle fois démontré toute sa puissance en mettant rapidement son adversaire hors de combat. Il conforte un peu plus son statut de légende vivante de la lutte sénégalaise
Le lutteur de l’écurie Rock Énergie, Modou Lo, a terrassé Boy Niang 2 de Pikine en quelques minutes lors d’un combat organisé, lundi, à l’arène nationale, conservant ainsi son titre de Roi des arènes.
Après plusieurs avertissements par l’arbitre pour passivité, les deux lutteurs ont pris l’initiative de se battre en échangeant des coups-de-poing.
Boy Niang 2 n’a pas réussi à saisir la jambe de Modou Lo qui est parvenu à se libérer.
Voyant que Boy Niang 2 résiste, il fait appel à sa technique pour le terrasser.
En 18 ans de présence dans l’arène, Modou Lo a livré 26 combats pour l’écurie Rock Énergie dont 22 victoires. Il a une fois fait match nul, en 2011, contre Lac de Guiers 2.
Le champion de lutte avec frappe (2007-2008) de 39 ans a connu trois défaites dans sa carrière, deux contre Balla Gaye2 (2010-2019) et une contre Bombardier en 2015 pour le titre de Roi des arènes.
Le 28 juillet 2019, le natif de Taïba Ndiaye (Thiès) bat Eumeu Sène et devient Roi des arènes. Durant la saison 2012-2013, il connait une année blanche.
Son dernier combat du 5 novembre 2023 s’est soldé par une victoire contre Ama Baldé qu’il a terrassé en 52 secondes.
Moins de deux mois après, Modou Lo fait subir le même sort à Boy Niang 2 et conserve son titre de Roi des arènes.
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LE MESSAGE D'AMBITION DE KARIM WADE POUR 2024
Depuis Doha où il s'est exilé suite à des procédures judiciaires controversées, l'ancien ministre a prononcé ses vœux pour la nouvelle année en dressant un tableau positif des défis à relever par le Sénégal et en affirmant sa volonté de changement
Dans un discours teinté d'optimisme prononcé pour le Nouvel An, Karim Wade a fait part de sa détermination à offrir aux Sénégalais une alternative porteuse d'avenir pour 2024.
"Après 7 ans d'un exil forcé qui m'a privé d'aller prier sur les tombes de mes proches, je tiens à remercier le Qatar et son dirigeant pour leur générosité", a déclaré le candidat déclaré à la présidentielle, soulignant le "réconfort et l'apprentissage" trouvés durant cette épreuve.
S'adressant aux militants du PDS, "fidèles et résilients" selon lui, Karim Wade a salué leur rôle dans le maintien "de l'esprit du grand parti". Il a également promis de "redonner espoir et ambition" au pays, notamment en investissant dans l'éducation, la formation et l'entrepreneuriat des femmes et de la jeunesse, "moteurs du changement".
L'année 2024 sera "un choix crucial" entre "division et renoncement" ou bien "unité, réconciliation et ambition", a-t-il martelé. Face au "drame" de l'émigration clandestine, il s'est engagé à "offrir à nos enfants un avenir meilleur où bénéficier des promesses du Sénégal".
"Je ne peux accepter que des Africains meurent en mer ou dans le désert. Cette situation ne saurait durer, nous devons agir ensemble", a affirmé avec gravité le candidat. Promettant une gestion "transparente et efficace" des ressources, Karim Wade a dit vouloir guider le pays vers "la démocratie, la prospérité et l'harmonie sociale".
Fort de sa "résilience et [sa] foi dans notre potentiel collectif", l'opposant a conclu sur une note d'optimisme, traçant ainsi une voie ambitieuse pour l'avenir du Sénégal.