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22 avril 2025
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AMADOU ALI KANE, LE CANDIDAT ÉCOLO QUI JETTE UN REGARD DIFFÉRENT
Me Amadou Ali Kane appelle à l'adoption urgente de mesures écologiques responsables. Preuve pour lui de l'"irresponsabilité" gouvernementale, la désalinisation du Lac Rose, joyau touristique aujourd'hui décoloré
Invité de l'émission "Objection" sur Sud FM, Me Amadou Ali Kane, avocat et candidat à la présidentielle du parti "Regard Différent pour un Développement Durable" (R3D), a livré son analyse sans concession de la situation politique, économique et environnementale du Sénégal.
Selon lui, le pays subit une « bipolarisation conflictuelle » entre, d'un côté, le pouvoir du président Macky Sall et, de l'autre, l'opposition incarnée par Ousmane Sonko. Cette tension permanente pèse lourd sur l’économie et menace la stabilité.
Me Kane s'alarme également des conflits sociaux à répétition, des grèves dans tous les secteurs, et des tensions autour du foncier. "Le diagnostic est inquiétant", dit-il.
Le Lac Rose symbole d'une politique anti-écolo
L'avocat écologiste prend l'exemple du Lac Rose, désormais décoloré en raison du déversement incontrôlé des eaux pluviales. Toute l'économie locale s'est effondrée autour de ce site touristique jadis pris. "C'est le symbole d'une politique anti-écologique qui ne prend pas en compte l'environnement", déplore-t-il.
Face à l'urgence climatique, Me Kane prône haut et fort des "politiques de développement durable" et en appelle à "des sources de financement innovantes", afin de sortir de "la dépendance à l'endettement extérieur".
Selon l'invité de Baye Omar Gueye, le « parrainage citoyen à montré ses limites » pour garantir des élections démocratiques. Enfin, Me Kane réclame une « participation électorale massive » en 2024, pour assurer la légitimité du prochain président. "La majorité silencieuse des Sénégalais doit se mobiliser dans les urnes !", conclut-il.
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PASTEF LANCE LA CAMPAGNE DE PARRAINAGE POUR BASSIROU DIOMAYE FAYE
Alors que la candidature d'Ousmane Sonko semble compromise par ses déboires judiciaires, son parti le Pastef dégaine une nouvelle cartouche dans la bataille électorale en lançant la campagne de parrainage pour Bassirou Diomaye Faye
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 19/11/2023
Face à "l'armada juridico-administrative" déployée par le pouvoir pour entraver la candidature d'Ousmane Sonko, le Pastef est passé à la contre-offensive dimanche, en annonçant le lancement de la campagne de parrainage de Bassirou Diomaye Faye.
Dans une déclaration commune, Birame Souleye Diop, Guy Marius Sagna, Abass Fall et El Malick Ndiaye ont accusé le régime de Macky Sall de "prolonger le dilatoire" et de "laisser s'enliser le contentieux judiciaire contre le président Ousmane Sonko pour gagner du temps et plomber le projet".
Ils fustigent également "la forfaiture administrative de la Direction générale des élections (DGE) et du ministère de l'Intérieur, pour refuser de remettre les fiches de parrainage du président Ousmane Sonko". Selon eux, c'est "inédit dans l'histoire du Sénégal".
Face à ces manœuvres, le Pastef appelle à "un parrainage exceptionnel, massif, sur le plan quantitatif comme qualitatif" en faveur de Bassirou Diomaye Faye. Ils réclament "des centaines de milliers, voire des millions de signatures" d'ici au 11 décembre, date limite du dépôt des candidatures.
"Faire parrainer Bassirou Diomaye Faye, c’est faire échec à la stratégie du régime et lancer une des multiples cartes de notre projet dans la course", argue le Pastef. Tout en précisant que "la candidature du président Ousmane Sonko n'est toujours pas écartée" et que leurs avocats batailleront sur le front judiciaire.
Avec cette riposte inattendue, le Pastef montre qu'il a encore des cartouches dans cette bataille électorale à couteaux tirés avec le pouvoir. L'issue de ce bras de fer reste incertaine à moins de 3 mois du scrutin présidentiel.
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MAMADOU IBRA KANE APPELLE À UNE REFONDATION DÉMOCRATIQUE
Du parrainage dévoyé à la nécessité d'une gouvernance plus exemplaire et co-construite avec les citoyens, le patron du groupe Émedia dresse un état des lieux sans concession de la politique sénégalaise, dans l'émission Objection sur Sud FM
Le journaliste et homme politique Mamoudou Ibra Kane, qui s'est retiré de la course à la présidentielle, a livré une analyse sans concession de la situation politique au Sénégal, dans l'émission Objection de Sud FM ce dimanche.
L'invité de Baye Omar Gueye a énoncé les dérives du parrainage des candidats à la présidentielle, devenues selon lui "un grand business" d'achat de signatures. Il appelle à une refonte en profondeur des politiques publiques, axée sur la co-construction avec les citoyens, qui ont été peu associés depuis l'indépendance.
Mamoudou Ibra Kane prône plus de dialogue entre gouvernants et gouvernés, un leadership construit sur l'exemplarité et l'empathie. Il a fixé comme chantiers prioritaires la lutte contre la corruption, l'emploi des jeunes via l'industrialisation et la décentralisation de l'économie.
Concernant les décisions de justice sur le processus électoral, le journaliste appelle au respect des décisions et des voies de recours légal. Il a souligné que l'opposition devrait revoir sa stratégie et privilégier le dialogue avec le pouvoir pour défendre l'inclusion et la transparence du contrôle.
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L'ONU EN CRISE EXISTENTIELLE
75 ans après sa création, l'ONU appelle à une réforme face aux divisions croissantes en son sein. Cela paraît cependant impossible sans l'accord de ses membres permanents. L'institution semble condamnée à l'impuissance
Créée en 1945, l'Organisation des Nations Unies fête cette année ses 75 ans. Mais l'euphorie des débuts a laissé place au doute : l'ONU est-elle encore capable de remplir sa mission première, garantir la paix et la sécurité dans le monde ?
Rassemblant 193 pays, l'ONU chapeaute de nombreuses agences traitant des grands défis mondiaux, du climat à la santé. Mais son organe clef dans la résolution des conflits, le Conseil de Sécurité, semble paralysé. La faute au droit de veto de ses 5 membres permanents (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni) qui bloque toute action concertée.
Un veto que la Russie n'hésite plus à utiliser pour défendre ses intérêts, empêchant toute sanction contre le régime Syrien ou l'invasion de l'Ukraine. Pékin suit le pas, formant avec Moscou un tandem rival des Occidentaux.
Dans ce climat de division croissante, une réforme du Conseil paraît indispensable. Mais impossible sans l'accord de ses membres permanents. L'ONU semble condamnée à l'impuissance.
Pourtant, elle reste le seul cadre permettant de rassembler toutes les nations face aux défis communs et de faire respecter le droit international. Son rôle est plus que jamais essentiel, à condition d'opérer sa mue. L'ONU parviendra-t-elle à se réinventer pour entrer pleinement dans le 21e siècle ? L'avenir de la gouvernance mondiale est en jeu.
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MACKY SALL MET EN GARDE CONTRE LE CHAOS
Depuis Fatick, le chef de l'Etat durcit le ton sur la sécurité nationale. Il s'engage à préserver l'ordre républicain durant les derniers mois de son mandant afin de remettre le pouvoir à son successeur en 2024 dans un Sénégal préservé
Le chef de l’Etat Macky Sall a fait part vendredi à Fatick (centre) de sa “ferme intention’’ de protéger le Sénégal jusqu’à la fin de son mandat qui expire le 2 avril 2024.
“Il y a des choses que je n’accepterai pour personne dans ce monde, je n’accepterai jamais qu’on mette le pays sens dessus sens dessous. Au nom de quoi on le ferait et l’accepterai ?’’, a martelé le chef de l’Etat. Il intervenait à la clôture du conseil présidentiel sur le développement de la région de Fatick.
“Ceux qui pensent qu’ils peuvent semer le chaos dans ce pays, ils n’ont qu’à se tenir tranquilles. S’ils pensent que je vais capituler devant les forces intérieures ou extérieures, ils n’ont rien compris“, a mis en garde Macky Sall.
“J’ai renoncé au pouvoir mais je n’accepterai pas le chaos au Sénégal jusqu’au jour où je remettrai le pouvoir à mon successeur “, a-t-il encore dit sur un ton ferme.
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L'OPPOSITION MENACE DE DESCENDRE DANS LA RUE CONTRE LA COUR SUPRÊME
Face au risque d'éviction de Sonko, Yewwi Askan Wi et ses alliés passent à la vitesse supérieure. Réunis autour de la cause du leader de Pastef, ils appellent à des manifestations si la justice ne se prononce pas en sa faveur ce vendredi
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 16/11/2023
Alors que la Chambre administrative de la Cour suprême doit se prononcer demain sur la réintégration ou non d'Ousmane Sonko sur les listes électorales, l'opposition sénégalaise hausse le ton et appelle à la mobilisation.
Selon les informations rapportées par le site d'information en ligne Emedia, la coalition Yewwi Askan Wi et les Leaders et alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos) ont tenu ce jeudi une conférence de presse commune pour lancer un appel ferme à la mobilisation du peuple.
"Nous allons nous lever pour faire face à notre destin, notre avenir et nos responsabilités. Ce jour, chacun de nous va se prévaloir de son patriotisme et faire face à la tyrannie du Président Macky Sall et sa volonté d’écraser notre souveraineté et notre espoir", a déclaré Maimouna Bousso, membre de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi, citée par Emedia.
Aida Mbodji, candidate déclarée de l'opposition, a invité ses camarades "au front en vue d’imposer un bras de fer au pouvoir", selon les propos rapportés. Elle a estimé que "personne ne doit croiser les bras face à cette situation", en référence au cas d'Ousmane Sonko dont la candidature est suspendue à la décision de demain.
"Le juge Sabassy Faye n’a rien fait d’extraordinaire sinon que de rendre justice et de dire le droit. Seulement, c’est un fait inédit dans un pays qui n’est plus un Etat de droit. Le Président, censé être la clé de voute des institutions, les a transformées en arme politique contre nous, notamment contre Ousmane Sonko bien avant mars 2021", a ajouté Aida Mbodji, ancienne ministre, selon les termes rapportés par Emedia.
Ces déclarations témoignent de la ferme détermination de l'opposition, réunie autour de la cause d'Ousmane Sonko, à hausser le ton face à la décision attendue demain de la plus haute juridiction du pays.
Une mobilisation est clairement annoncée en cas d'éviction définitive du leader de Pastef des élections.
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LA SÉCURITÉ DES MILLIARDAIRES DE LA PLANÈTE
Qu’ils soient hommes/femmes politiques, PDG, entrepreneurs prospères ou héritiers, ces milliardaires sont logés à la même enseigne en la matière. C’est pourquoi ils ne lésinent pas sur les moyens pour s’offrir les meilleurs service de sécurité
Être milliardaires, c’est aussi être fortement menacé d’insécurité par convoitise, méchanceté gratuite, répression ou pour mille autres raisons. Les riches personnalités de ce monde en sont bien consciente et de fait, y prennent des mesures qu'il faut.
Qu’ils soient homme politique, PDS, entrepreneurs prospères ou héritiers, ces milliardaires sont finalement logés à la même enseigne en la matière. C’est pourquoi ils ne lésinent pas sur les moyens pour s’offrir les meilleurs service de sécurité comme on le voit dans cette vidéos.
C’est le cas du monarque britannique, de Jeff Bezos, Mark Zuckerberg, Donald Trump, Vladimir Poutine ou autre.
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AU COEUR DE LA CULTURE JOOLA
Depuis des années, à l'occasion de la fête des moissons de l'église du christianisme céleste du Sénégal, les femmes battantes se mobilisent pour apporter leur grain de sel à travers leur champs et danse du terroir.
Composé en majorité des femmes joola, le groupe des femmes battantes s'illustrent par leur musique et leur danse typique de la Casamance (Sud du Sénégal).
Depuis des années, à l'occasion de la fête des moissons de l'église du christianisme céleste du Sénégal, les femmes battantes se mobilisent pour apporter leur grain de sel à travers leur champs et danse du terroir.
Démonstration dans cette vidéo.
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LE SÉNÉGAL DOIT REVOIR SES PRIORITÉS DE DÉVELOPPEMENT
Alors que le FMI décaisse des milliards au pays, Maïssa Babou accuse les autorités de gaspillages et d'absence de vision, pointant du doigt la bureaucratie pléthorique, les exonérations fiscales scandaleuses et la désaffection envers le secteur primaire
Dans un entretien accordé à Financial Afrik, le professeur d'économie Maïssa Babou livre une analyse sans concession de la politique économique menée au Sénégal depuis 2012.
Alors que le FMI vient de décaisser plus de 1000 milliards FCFA, la spécialiste estime que cette mansuétude n'est pas justifiée au regard des maigres performances économiques du pays (4,1% de croissance en 2022).
Des infrastructures coûteuses au détriment du secteur primaire
Maïssa Babou dénonce en particulier les investissements massifs dans les infrastructures de transport (routes, autoroutes, TER), qui ont eu un coût exorbitant. "On ne mange pas les routes", assène-t-il, expliquant que ces dépenses auraient pu être mieux orientées vers les secteurs productifs.
L'agriculture et la pêche devraient être la priorité absolue du Sénégal, qui importe encore massivement des denrées alimentaires. La souveraineté alimentaire doit être un objectif stratégique, qui permettrait en outre de créer des emplois dans le rural.
Manque de vision et gaspillages
Plus généralement, l'économiste reproche l'absence de vision économique du gouvernement. Selon lui, les investissements se font de façon désordonnée, sans stratégie de long terme.
Il pointe également les gaspillages liés à une bureaucratie pléthorique (38 ministres !), ainsi que les exemptions fiscales accordées au secteur minier, qui ne profitent pas à l'économie locale.
Un optimisme mesuré pour l'après-pétrole
Maïssa Babou se montre prudente quant aux retombées des futurs gisements gaziers et pétroliers. Ces ressources ne doivent pas constituer une "fin en soi", mais seulement un "appoint" pour un Sénégal déjà riche de ses forces vives, indique-t-il.
A condition de mener des politiques rationnelles axées sur les secteurs productifs, le pays a les moyens de se développer par ses propres moyens. C'est le message optimiste mais réaliste que lance cet éminent universitaire.