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22 avril 2025
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PROFESSION POLICIERE, FONCTION COMMISSAIRE
Comment suis-je devenue la première commissaire ? 40 ans après quelle place pour les femmes dans la police ? Le recrutement devrait-il s'adapter aux sexospécificités des femmes ? A BÂTONS ROMPUS AVEC LA COMMISSAIRE ABY DIALLO
Juriste de formation, Aby Diallo est la première femme sénégalaise à avoir accédé à la fonction de Commissaire de police depuis que le corps a été ouvert à la gent féminine.
La première policière à avoir dirigé des policiers est interrogée récemment en marge de la cérémonie d'hommage à sa consœur juriste Elizabeth Dior Fall Sow, elle aussi première procureure au Sénégal.
Revenant sur quelques aspects de sa carrière, la commissaire a conscience d'avoir fait des émules, d'avoir montré le chemin puisque l’on peut trouver de plus en plus de femmes dans le corps.
Des femmes qui ne se donnent d’ailleurs aucune limite pour gravir des échelons de la hiérarchie telle que l'avait fait la commissaire Aby Diallo à son époque.
En revanche, on ne saura pas beaucoup sur plein d'anecdotes mémorables que la première policière a dirigé des policiers vécu pendant son exercice en vertu de l'obligation de réserve à laquelle elle est tenue.
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MIC MAC AUTOUR DE 20 000 HA DE TERRES
Coucou revoilà Franck Timiss. Après le pactole dans pétrole, l'homme d'affaires d'origine Roumano-australienne se met au vert dans le Ndiael à Dagana, dans la Région de Saint Louis, au Nord du Sénégal.
Coucou revoilà Franck Timiss.
Après le pactole dans pétrole, l'homme d'affaires d'origine Roumano-australienne se met au vert dans le Ndiael à Dagana, dans la Région de Saint Louis, au Nord du Sénégal.
Son entreprise African Agriculture Inc est propriétaire de 20 000 ha, pour un projet dénommé les "Fermes de la Téranga".
Un nouveau budiness agro-indusyriel qui prend la suite du fameux projet toujours contesté Senhuile senethanol.
Franck timiss hérite par cet investissement, d'un lourd contentieux avec les communautés de Ndiael, toujours vent debout contre l'accaparement de leur terre.
En 2020 déjà, ce litige foncier avait fait l'objet d'un documentaire inédit qui remontait aux origines de cette affaire jusqu'à la spéculation foncière sur les marchés financiers internationaux.
Flash back sur
" *MIC MAC AUTOUR DE 20 000 HECTARES DE TERRES* ".
LES DOUTES DE MADIAMBAL SUR LA DÉSIGNATION DE DIOMAYE FAYE
Avec la désignation de Bassirou Diomaye Faye, Pastef chercherait avant tout à satisfaire l'une des tendances en son sein, estime le patron d'Avenir Communication. Pour le journaliste, ce choix cache des dissensions au sein du parti
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 28/11/2023
Selon le journaliste et directeur du groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, invité le 28 novembre de l'émission "Tolluwaay" sur Seneweb TV, le choix de Bassirou Diomaye Faye comme candidat potentiel de Pastef à l'élection présidentielle de 2024 en cas d'empêchement d'Ousmane Sonko ne serait qu'une simple "stratégie politique".
"Ousmane Sonko lui-même sait que la candidature de Bassirou Diomaye Faye ne va pas prospérer parce qu'ils sont tous les deux poursuivis pour les mêmes chefs d'inculpation", a déclaré M. Diagne à l'émission, selon une information rapportée par le site d'information en ligne Seneweb.
Pour le journaliste et patron de presse, cette décision "prouve, aujourd'hui, que Pastef est un conglomérat d'intérêts et de forces divergentes antagonistes". Madiambal Diagne estime en effet qu'"au sein de Pastef, il y a des démocrates purs et durs, convaincus, mais il y a aussi des salafistes purs et durs, convaincus, tout comme il y a des indépendantistes".
Ainsi, selon lui, "si on choisit Diomaye Faye, c'est pour privilégier l'un des courants" du parti. Interrogé sur les raisons qui auraient poussé Pastef à désigner un plan B, M. Diagne a affirmé ne pas écarter l'hypothèse selon laquelle "des bailleurs ont mis la pression sur Ousmane Sonko parce qu'il ne peut pas être candidat", une information qu'il juge crédible puisque "personne ne l'a démenti".
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SI LA PREMIÈRE PROCUREURE VOUS ÉTAIT CONTÉE
Plus radioscopique qu'autobiographique, selon Aminata Fall Niang, l’ouvrage «Mon livre blanc : en mon âme et conscience » de Dior Fall, a fait, à nouveau, l’objet d’une cérémonie de dédicace organisée par l’Association des juristes sénégalaises (AJS).
Plus radioscopique qu’autobiographique, selon Aminata Fall Niang, l’ouvrage «Mon livre blanc : en mon âme et conscience » de Dior Fall, a fait à nouveau l’objet d’une cérémonie de dédicace organisée par l’association des juristes sénégalaises.
Une cérémonie de dédicace avait été organisée en janvier dernier. Mais plusieurs mois après, comme si cela ne suffisait pas, c’est l’AJS dont elle est membre qui a jugé utile d’organiser une nouvelle cérémonie spéciale dédicace du livre de Dior Fall et par la même occasion, pour rendre hommages à l’infatigable militante pour ses combats justes et sa carrière exemplaire.
La cérémonie s’est déroulée en ce mois de novembre en présence du gotha de l’intelligentsia féminine du Sénégal de diverses professions et fonctions, mais principalement des juristes et des magistrates.
Toutes ces femmes présentes a la cérémonie ont littéralement plébiscité : Mon livre blanc : en mon âme et conscience de Dior Fall Sow et lui ont témoigné toute leur gratitude pour ce qu’elle fit, ce qu’elle fait toujours et même pour ce qu’elle fera encore pour la justice et l’égalité des droits au Sénégal.
Dior Fall a reçu pour l’occasion un cadeau qui n’était que le tableau de sa propre personne. Les témoignages émouvant se sont succédé a l'endroit de la première procureure de la République du Sénégal.
Un hommage ô combien mérite a une infatigable militante des causes non seulement de la femme, mais globalement de l’humain. Car Dior Fall Sow n’a pas fait que lutter pour les droits catégoriels comme ceux des femmes ou des enfants.
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SONKO RÉCLAME UNE PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE DEVANT LA COUR SUPRÊME
Les défenseurs du maire de Ziguinchor sont passés à l'offensive ce mardi en déposant un rabat d'arrêt devant la Haute juridiction, seule à même selon eux de lever les interrogations sur le droit électoral du leader de l'opposition
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 28/11/2023
Les avocats d'Ousmane Sonko ont déposé mardi un rabat d'arrêt devant la Cour suprême du Sénégal. Cette démarche intervient seulement quelques jours après la publication de l'arrêt de la plus haute juridiction du pays cassant et annulant la décision du tribunal de Ziguinchor ordonnant la réintégration de Sonko sur les listes électorales.
Dans des déclarations rapportées par Emedia, Me Saïd Larifou a expliqué : "Nous demandons à ce que le droit, rien que le droit de Ousmane Sonko soit respecté. La Cour suprême du Sénégal est dans l'obligation d'agir dans l'urgence parce qu'il s'agit d'un contentieux électoral qui protège le droit d'un citoyen sénégalais.". Pour l'avocat, "nous n'accepterons pas que l'expression de Ousmane Sonko soit entachée d'irrégularité alors que celle des millions autres citoyens sénégalais seront pris en considération".
De son côté, Me Babacar Ndiaye a souligné qu'"il y a une urgence morale parce que c'est l'esprit de la loi. On est en matière électorale donc la procédure de célérité qui avait caractérisé la saisine du juge de Ziguinchor continue aussi de tenir et la procédure de célérité s'impose à la Cour suprême parce qu'il est question de candidature de Ousmane Sonko qui doit participer à l'image de tous les autres candidats à ces joutes électorales".
Dans son arrêt du 17 novembre dernier, la Cour suprême avait cassé et annulé la décision du tribunal de Ziguinchor ordonnant la réintégration de Sonko sur les listes électorales, renvoyant l'affaire devant le tribunal hors classe de Dakar.
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MICMAC AUTOUR DE 20.000 HECTARES DE TERRES
Scandale foncier sur fond d'exploitation du sol au profit de capitaux étrangers nichés dans des paradis fiscaux. Les faits révèlent comment une superficie deux fois plus grande que Dakar a servi des intérêts occultes français
Enquête inédite sur les dessous de ce qu'on peut qualifier du plus grand scandale foncier au Sénégal. Les faits se déroulent sur fond d'accaparement des terres du monde rural et des dégâts incompensables sur l'environnement, et surtout l'exploitation du sol qui échappe à la Nation au profit de capitaux étrangers nichés dans des paradis fiscaux.
D'abord par l'ampleur des surfaces en jeu :
20 000 ha de terres ! C'est deux fois et 1/2 la taille de la ville de Dakar, affectés, puis désaffectés puis réaffectés par des décrets présidentiels impliquant deux chefs d'état : Abdoulaye Wade et Macky Sall.
Ensuite par l'écart entre les ambitions affichées par les promoteurs du projet initial Senhuile Senethanol et les maigres réalisations concrètes sur le terrain. La seule chose qui a avancé sur le terrain, c'est la spéculation sur le foncier, au point qu'aujourd'hui ces terres se retrouvent entre les mains de sulfureux hommes d'affaires et de sociétés immatriculées dans des paradis fiscaux.
L'enquête portant la signature du journaliste Abdoulaye Cissé, qui officie à GFM comme grand reporter/éditorialiste.permet de lever le voile sur ce lièvre. Il avait notamment signé il y a quelques mois, un documentaire intitulé "Enquête vérité sur le transfert des gazelles Oryx dans la propriété privée du ministre de l'environnement Abdou Karim Sall à Bambilor".
Ce second document du même genre, positionne le label "TUND WI" comme une valeur sûre du documentaire d'investigation journalistique.
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LE COMMERCE OBSCUR DE L'OR AU SAHEL
L'or, souvent sous-estimé, se révèle être bien plus qu'une simple marchandise. Facile à extraire, à transporter et à vendre, il devient l'instrument parfait pour les groupes terroristes. Décryptage avec Armedou Abdallah, ancien ministre mauritanien
Au cœur du Sahel, la précieuse ressource aurifère est devenue une arme à double tranchant, alimentant non seulement les économies locales mais aussi le terrorisme. L'émission Mon Heure d’Afrique "MHA 5 L'or du Sahel finance-t-il le djihadisme ?" met en lumière cette réalité alarmante.
L'or, souvent sous-estimé, se révèle être bien plus qu'une simple marchandise. Facile à extraire, à transporter et à vendre, il devient l'instrument parfait pour les groupes terroristes. Le Centre 4S tire la sonnette d'alarme sur cette exploitation illicite, intéressante que l'or, contrairement à d'autres minéraux, permet des détournements plus aisés.
La publication récente du Centre 4S n'a pas pour seul objectif de révéler l'étendue de l'exploitation illégale de l'or, mais aussi de souligner son lien insidieux avec le financement du terrorisme. Des multinationales aux réseaux informels, toutes participent à cette toile complexe qui échappe souvent aux radars internationaux.
Armedou Abdallah, ancien ministre et figure tutélaire en Mauritanie, insiste sur l'importance de ne pas sous-traiter cette problématique. Il exhorte à l'autoresponsabilité en Afrique, mettant en avant des modèles de transparence politique dans des pays dépourvus de ressources naturelles.
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TV5MONDE EN ÉBULLITION APRÈS UNE INTERVIEW CHOC SUR GAZA
La chaîne de télévision publique française s'est publiquement désolidarisée de son journaliste Mohamed Kaci après un entretien diffusé avec un porte-parole de l'armée israélienne, suscitant la colère des salariés
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 27/11/2023
La direction de l'information de la chaîne de télévision publique TV5Monde a publié un communiqué le 20 novembre se désolidarisant de son présentateur Mohamed Kaci après un entretien diffusé lors du journal quotidien « 64', Le Monde en français » avec un porte-parole de l'armée israélienne, selon des informations publiées par Le Monde.
Dans son communiqué, la direction juge que « les règles journalistiques, applicables à toute interview, n’ont pas été respectées » à la fin de l'entretien mené par Mohamed Kaci avec Olivier Rafowicz. Elle estime que les propos du journaliste « donnent l’impression (...) que les modalités d’intervention de l’armée israélienne étaient équivalentes à la stratégie du Hamas ». La direction « regrette profondément » la fin « trop abrupte » de l'interview et annonce qu'elle « prendra toutes les mesures nécessaires » pour assurer un traitement « factuel et équilibré » de la situation selon elle.
Ce communiqué a suscité la colère des syndicats de journalistes de la chaîne. Dès le lendemain, le SNJ a déploré un « désaveu » de Mohamed Kaci, estimant qu'il n'est « pas admissible de considérer qu’un journaliste est partisan quand il pose une question qui dérange son interlocuteur ». Le syndicat SNME-CFDT a également affiché son « total soutien » à Kaci.
Cette affaire a pris une ampleur inédite au sein de la rédaction. Dans une lettre interne au management consultée par Le Monde, 128 salariés, pigistes et collaborateurs se disent « très préoccupés » par ce désaveu public de Mohamed Kaci, notamment parce que cette mise en cause de son nom « le met significativement en danger ». Une cinquantaine de personnes se sont également rassemblées jeudi pour soutenir leur confrère.
Selon Le Monde, Mohamed Kaci est convoqué pour un entretien mardi prochain qui pourrait donner lieu à une sanction. La direction affirme vouloir « protéger » le journaliste tout en rappelant les « règles » qui s'appliquent dans un « contexte extrêmement sensible ».
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UNE GUERRE AUX RELENTS COLONIAUX
Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, livre une analyse sans concession de la situation à Gaza, qualifiant la guerre menée par Israël de "guerre totale d'extermination" visant à éliminer ou déplacer la population palestinienne
Dans un discours prononcé le 27 novembre, le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a livré une analyse sans concession de la situation à Gaza, qualifiant la guerre menée par Israël de "guerre totale d'extermination" visant à éliminer ou déplacer la population palestinienne.
Selon Mélenchon, cette guerre reprend le vieux schéma colonial de conquête territoriale et s'appuie sur le racisme et la théorie du « choc des civilisations » pour rendre tout débat impossible. "Le gouvernement israélien a décidé de mettre en place le Grand Israël, virant toutes les populations gênantes", at-il déclaré.
Mélenchon appelle la France à condamner sans équivoque les crimes de guerre commis à Gaza, exiger un cessez-le-feu immédiat et travailler à la solution à deux États, seule question crédible fondée sur le droit international. Il l'invite également à soutenir des sanctions et des poursuites judiciaires contre Israël devant des instances comme la Cour pénale internationale, en s'affranchissant de la position biaisée des États-Unis qui empêche toute résolution équitable du conflit.
Plus largement, le chef de file des insoumis voit dans cette guerre l'illustration des tendances destructrices inhérentes au capitalisme contemporain, générant des rapports de force et des conflits pour le contrôle des ressources et du territoire. En fin de discours, il prône la « créolisation des peuples » - le métissage des cultures - comme antidote à cette logique mortifère et comme moyen de construire l'unité populaire nécessaire pour vaincre le racisme et le rouleau compresseur de la mondialisation néolibérale.
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POUR ABDOURAHMANE DIOUF, LE SECOND TOUR EST INÉLUCTABLE
Selon le leader du parti Awalé, aucun candidat ne fait consensus et ne peut espérer gagner la présidentielle dès le premier tour, malgré les discours ambiants. Une analyse nourrie du terrain que l'intéressé a longuement développée
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 27/11/2023
Le Dr Abdourahmane Diouf, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2024 sous la bannière du parti Awalé, a analysé la situation politique actuelle lors de son passage à l'émission "Jury du Dimanche" du 26 novembre dernier.
Interrogé sur les récentes démonstrations de force du Président Macky Sall à travers sa tournée économique et les déclarations dithyrambiques de certains responsables politiques, Dr Diouf a affirmé que "malgré ces démonstrations de force dont on parle, aucun candidat ne peut remporter cette élection au premier tour".
Selon lui, "il n'y a pas la possibilité de passer au premier tour, il n'y a aucun candidat à l'heure actuelle qui peut passer au premier tour à cette élection présidentielle. C'est ma conviction et c'est ce que le terrain démontre".
Pour étayer son analyse, Dr Diouf a déclaré se baser "sur la réalité du terrain" et "sur les rapports de force". Il a précisé que "l'élection présidentielle à venir n'est pas une élection d'argent mais une élection de discours, de programme et de parcours".
Le candidat à la magistrature suprême a souligné qu'"il n'y a pas de président sortant qui défend un bilan, ce qui lui garantit généralement 30 à 35% des voix dès le premier tour". Selon lui, "le président Macky Sall n'est pas Amadou Ba et Amadou Ba n'est pas le président Macky Sall".
Dr Diouf estime qu'"un candidat de substitution ne présente pas les mêmes garanties qu'un candidat originel" et que chaque prétendant viendra "avec son parcours, son discours et son programme".
Concernant Amadou Ba, le candidat d'Awalé a affirmé que "si ce dernier fait campagne sur la continuité, il se donnera lui-même les moyens d'être battu très facilement" car "la continuité va le tirer vers le bas".
Pour conclure, Dr Diouf a déclaré : "Moi, Abdourahmane Diouf, je veux être président de la République du Sénégal. J'ai écrit un programme, je suis allé à la rencontre des Sénégalais". Selon lui, les candidats doivent convaincre les électeurs et non bénéficier d'un effet d'entraînement.