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21 avril 2025
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KHALIFA SALL SÛR D'ÊTRE AU SECOND TOUR
Dans un tour d'horizon des forces politiques en présence, l'ancien maire de Dakar dit "regretter" - pour la "vitalité démocratique" du pays - l'absence d'Ousmane Sonko et Karim Wade parmi les vingt candidats en lice.
Khalifa Sall, candidat du parti Taxawu Sénégal pour l'élection présidentielle sénégalaise prévue le 25 février, a accordé un entretien à France 24 et RFI. Dans un tour d'horizon des forces politiques en présence, l'ancien maire de Dakar dit "regretter" - pour la "vitalité démocratique" du pays - l'absence d'Ousmane Sonko et Karim Wade parmi les vingt candidats en lice. "Nous sommes de tout cœur avec tous les combats qu'ils mènent pour pouvoir intégrer le dispositif", renchérit Khalifa Sall.
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ALTERCATION ENTRE THIERNO ALASSANE SALL ET DES DÉPUTÉS DU PDS
Les débats autour de la commission d'enquête parlementaire ont dérapé en pleine séance ce mercredi lorsque le leader de la République des Valeurs s'est attiré les foudres de ses collègues du parti libéral
La séance plénière à l'Assemblée nationale s'est tendue ce mercredi entre le député Thierno Alassane Sall de la République des Valeurs et ses collègues du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), selon les informations rapportées par le site d'information Emedia.
Alors que les parlementaires débattaient dans le cadre de la commission d'enquête parlementaire déposée par le groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, Thierno Alassane Sall a voulu user de son droit de réponse à la suite de propos tenus par sa collègue Mame Bousso.
S'étant rendu vers le président de l'Assemblée nationale Amadou Mame Diop pour s'expliquer, Thierno Alassane Sall a été rejoint par Mame Bousso, déclenchant un échange tendu entre les deux élus. "Les autres députés sont venus obligeant le président Amadou Mame Diop à suspendre la séance pour rétablir l'ordre", précise la source.
Emedia indique que "le député Thierno Alassane Sall a été sorti de la salle par ses collègues du Pastef".
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POUR UNE GOUVERNANCE CONFORME AUX ASSISES
Pour renforcer l'État de droit et les institutions, 12 candidats à la présidentielle ont solennellement paraphé mardi un Pacte de mise en œuvre des conclusions des Assises et des recommandations de la CNRI. Un engagement historique pour un Sénégal nouveau
Ce mardi après-midi s'est tenue à Dakar une cérémonie majeure : la signature solennelle d'un Pacte national pour une bonne gouvernance démocratique par les principaux candidats à l'élection présidentielle de février 2024. Organisé par la Coalition de la société civile pour l'application des conclusions des Assises Nationales et des recommandations de la CNRI, cet événement a réuni une douzaine de prétendants à la magistrature suprême, dont Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Tidiane Dieye, Mahammed Boun Abdallah Dionne, Bassirou Diomaye Faye, Serigne Mboup, Khalifa Ababacar Sall, Thierno Alassane Sall et Rose Wardini, Malick Gackou entre autres.
L'objectif de ce Pacte est d'engager formellement les candidats sur les principales conclusions issues des Assises Nationales de 2008 et de la Commission nationale de réforme des institutions, concernant la construction d'un Etat de droit, la sauvegarde des institutions et le renforcement de la cohésion sociale. "Ces thématiques correspondent directement à ce sur quoi nous nous étions mis d'accord et qui devait placer notre pays sur une belle rampe", a déclaré Khalifa Ababacar Sall.
Lors de la cérémonie, les candidats ont pris des engagements forts. Thierno Alassane Sall s'est ainsi engagé à "mettre en place une équipe pluridisciplinaire" chargée de rédiger "les meilleurs textes pour le Sénégal" dans un délai maximal de 24 mois. Il a également promis un "mécanisme de suivi évaluation" trimestriel des avancées. De son côté, Mamadou Lamine Diallo a insisté sur le fait que "l'appliquer est une nécessité pour ce pays", qualifiant cet événement "d'historique".
Dior Sow Fall, membre de plateforme de la plateforme de la société civile iniatrice de l'initiative et présidente de séance s'est réjouie de cette "belle cérémonie" durant laquelle "déjà 12 candidats ont signé le pacte." Soit plus de la moitié des 20 candiats en lice pour le scrutin présidentiel. Elle a néanmoins rappelé l'importance du "respect des engagements" et la nécessité "d'assurer le suivi". Cette initiative inédite pourrait marquer un tournant dans le débat public en amont de l'élection présidentielle.
Reste à voir si ces engagements pour une "bonne gouvernance démocratique" se concrétiseront une fois l'un de ces candidats investi à la tête de l'État.
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LE NUMERO 2 DE PASTEF S'ESTIME CRÉDITÉ DE 71% DES VOIX
Birame Souleye Diop se montre "convaincu" de la victoire de la coalition qu'il est en train de structurer, malgré la dissolution de Pastef et l'incarcération de ses principaux dirigeants
Birame Souleye Diop, vice-président du parti Pastef, dissous, et chef du groupe Pastef à l'Assemblée nationale, s'est exprimé ce lundi 29 janvier 2024 lors d'un entretien accordé à RFI et France 24 sur la présidentielle du 25 février. Il dénonce fermement l'exclusion de la course à la magistrature suprême d'Ousmane Sonko, leader de Pastef et candidat déclaré.
"Tout a été déroulé par une machine d'État, suivant une supposée stratégie pour empêcher qu'Ousmane Sonko soit candidat en 2024", accuse-t-il, citant "la multiplication des procédures judiciaires, des attaques et des accusations" contre Sonko, qui a "passé plus de temps entre le tribunal et chez lui où il a été barricadé". Il pointe du doigt le rôle joué par l'État dans le dossier incomplet de candidature de Sonko devant le Conseil constitutionnel. Pour Birame Souleye Diop, "depuis 2014, la politique sénégalaise ne s'est pas faite sans la contribution de Pastef et de son leader".
Interrogé sur le soutien apporté par Pastef à l'enquête parlementaire demandée par le PDS sur des soupçons de corruption au Conseil constitutionnel, il déclare : "Si des personnes préposées à une justice équitable sont présumées ou accusées de manquements, nous voulons savoir ce qu'il en est réellement".
Concernant la candidature de Basirou Diomaye Faye, autre candidat déclaré de Pastef actuellement en détention provisoire, Birame Souleye Diop se montre confiant : "Le projet est plus fort que les individus. S'il reste en prison, nous battrons campagne pour lui". Selon lui, "l'histoire politique récente du Brésil montre qu'on a remporté des élections derrière les barreaux".
Evoquant les accusations portées contre Sonko de liens avec les islamistes par le président Macky Sall, il répond : "Un président ne peut accuser un citoyen de terrorisme sans preuves". Il dénonce les "machinations" et "stratagèmes" utilisés par l'État pour empêcher la candidature de Sonko.
Interrogé sur l'issue du scrutin, Birame Souleye Diop se montre "convaincu" de la victoire de la coalition qu'il est en train de structurer, malgré la dissolution de Pastef et l'incarcération de ses principaux dirigeants : "Avec la structuration de notre machine et la confiance du peuple en Sonko, la victoire sera pour nous". Il affirme que "les intentions de vote tournent autour de 71%".
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LA BOUSSOLE DU PROCHAIN PRÉSIDENT EXPLIQUÉE
Président de la République, si on est préoccupé que par l’intérêt supérieur du Sénégal, on ne devrait pas rejeter le pacte de Bonne Gouvernance, ce condensé des conclusions des Assises nationales et des recommandations de la CNRI proposé aux candidats
Ce 30 janvier 2024, les candidats à la Présidentielle sénégalaise sont invités à prendre l'engagement solennel d'endosser et d'appliquer le Pacte de Bonne Gouvernance tiré du rapport des Assises nationales de 2009 ainsi que des conclusions de la Commission nationale de réformes des institutions (CNRI).
Face aux journalistes, l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum qui est au cœur de cette remise en selle des Assises nationales avec d'autres acteurs de la société civile, résume ce dont il est question après avoir présenté le projet récemment aux candidats. Lesquels ont répondu à l'invitation du Collectif des associations Sursaut citoyen, Demain Sénégal et Présence chrétienne.
En effet, les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la Commission nationale de réforme des Institutions (CNRI) apparaissent sans nul doute comme un travail de référence incontournable pour tout dirigeant qui aspire à sortir le pays du sous-développement.
Si le prochain président et ceux qui le précéderont ne sont mus que par l'intérêt supérieur de ce pays, ils ne peuvent gouverner en faisant abstraction de ce travail monumental réalisé par toutes les composantes de la société sénégalaise.
C’est dans ce cadre qu’en perspective de la prochaine présidentielle du 25 février, ce collectif de la société civile cité, plus travaille à faire adopter un pacte de Bonne Gouvernance aux différents candidats après une série de rencontres autour des conclusions des Assises et des recommandations de la CNRI.
Ce mardi, sera la cérémonie consacrée à la signature. Lors de la dernière conférence, 8 candidats ont déjà donné leur accord d'endosser le Pacte et fait des contributions pour que soit amélioré le document.
Quand bien même le Pacte n'aurait rien de contraignant, il est prévu un mécanisme de suivi et d'évaluation de l'application de ce travail dans la gouvernance de la prochaine classe dirigeante par le Collectif des associations citoyennes.
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LA CEDEAO, SON INEFFICACITÉ, SON INCAPACITÉ ET SES ERREMENTS
L’AES va-t-elle désagréger la CEDEAO ? Que restera-t-il de l’ensemble sans le trio de l’AES ? L’Organisation s’occupe-t-elle de vraies questions ? Comment construire une vraie intégration ? - L’analyse de Penda Mbow
Dans la suite de l’entrevue avec Penda Mbow, invitée d'AfricaGlobe Tv et observatrice de la vie politique, expose les tares de la CEDEAO qui risquent l’implosion puisque certains de ses membres importants, poussés à bout, s'apprêtent à la quitter pour un nouvel Ensemble, l’Alliance des États du Sahel (AES).
Les crises politiques consécutives aux coups d’État dans les pays comme le Mali, le Burkina, la Guinée et le Niger ont mis à nu l’incapacité de la CEDEAO à résoudre les problèmes de la Communauté.
Ses errements dans le cadre de ces crises risquent de la conduire tout de go vers le précipice avec l’avènement de l’AES, l’Alliance des États du Sahel composée du Mali du Niger et du Burkina Faso qui se veut une alliance politique, stratégique affranchie de la tutelle occidentale et surtout de la France.
L’Alliance est dans une réflexion avancée de lancement d’une monnaie commune. Appuyée par la Russie, la Chine et autres partenaires, les États membres ont décidé de prendre en main leur propre sécurité, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, et de toute évidence, ils semblent désormais mieux réussir par eux-mêmes que pendant les dix ans de présence de troupes étrangères dont l’inefficacité s’est révélée monumentale.
La dénonciation de certains accords avec les puissances occidentales, la France en particulier, a été actée parce que très en défaveur de ces pays. Mais l’organisation supranationale aura elle-même provoque son implosion.
En sus, la CEDEAO a laissé perdurer des excès dans certains pays quand il fallait agir pour arrêter une gestion clanique du pouvoir.
L'Organisation se focalise beaucoup trop souvent sur les questions politiques en détriment de questions fondamentales comme l’éducation, l’intégration des peuples, l'influence de la cour régionale de justice n’est pas forcément indépendante des chefs d’État, et cela, n'arrange rien.
D'ailleurs, l'organisation apparaît comme une niche de recasement politique entre copains et coquins au détriment des vraies compétences censées résoudre les problème politiques dans l’intérêt de tous les peuples de ses États membres. Les détails avec le Pr Penda MBOW, l'invitée d'AfricaGlobe Tv.
LA CEDEO VERS LE PRECIPICE
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OBJECTION AVEC MOCTAR BA
L'expert comptable et cofondateur de l'Académie de la réparation de la ville en Afrique (Areva) est l'invité de l'émission dominicale d'actualité au micro de Baye Omar Guèye sur Sud FM
L'expert comptable et cofondateur de l'Académie de la réparation de la ville en Afrique (Areva) est l'invité de l'émission dominicale d'actualité au micro de Baye Omar Guèye sur Sud FM.
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LE NIGERIA ÉLIMINE LE CAMEROUN
Portés par un doublé de l'attaquant Ademola Lookman et une prestation remarquée de leur star Victor Osimhen, les Super Eagles ont nettement dominé les Lions Indomptables (2-0) grâce à "un fort pressing au milieu de terrain"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 27/01/2024
Le Nigeria s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 après avoir battu le Cameroun 2-0 à Abidjan, selon le compte rendu de match publié par l'Agence France-Presse (AFP).
Portés par un doublé de l'attaquant Ademola Lookman et une prestation remarquée de leur star Victor Osimhen, les Super Eagles ont nettement dominé les Lions Indomptables grâce à "un fort pressing au milieu de terrain" et en imposant leur rythme pendant la majeure partie de la rencontre, selon l'AFP.
Osimhen s'est notamment illustré en délivrant la passe décisive sur l'ouverture du score de Lookman à la 36e minute. "Le meilleur joueur africain de 2023 a récupéré le ballon dans les pieds de Gonzalez avant de se défaire du défenseur pour servir idéalement Lookman dont la frappe est passée sous le ventre du portier camerounais", décrit l'agence de presse.
En seconde période, le scénario est resté le même avec une domination nigériane dans l'entrejeu et une défense camerounaise en difficulté. Les Lions Indomptables "n'ont cadré aucune frappe dans cette rencontre" et ont fini par s'incliner sur un nouveau but de Lookman à la 90e minute.
Grâce à ce succès 2-0, le Nigeria prend sa revanche sur le Cameroun qui l'avait battu à trois reprises en finale de la CAN par le passé. Les Super Eagles continuent aussi leur parcours parfait dans cette édition et affronteront l'Angola en quarts de finale, qualifié plus tôt face à la Namibie.
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AMADOU BA CONFIANT POUR LE PREMIER TOUR
Le candidat désigné de la coalition au pouvoir, affiche sa sérénité avant le scrutin du 25 février. Tout en balayant les accusations sur l'éviction de Karim Wade, il promet le dialogue et une action réconciliatrice s'il accède au fauteuil présidentiel
À quelques semaines de l'élection présidentielle sénégalaise prévue le 25 février 2023, Amadou Ba, le Premier ministre et candidat de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar, se dit convaincu de passer au premier tour. "Je voudrais vous dire qu'on a une élection très ouverte parce qu'on a quand même 20 candidats. J'ai le privilège d'appartenir à la coalition la plus forte, la plus organisée et il n'y a pas de doute de mon point de vue que nous passerons au premier tour", a-t-il déclaré dans une interview accordée à RFI et France 24.
Alors que l'élection se déroulera sans les principaux favoris Ousmane Sonko et Karim Wade, dont les candidatures ont été rejetées par le Conseil constitutionnel, Amadou Ba estime qu'elle reste inclusive avec 20 candidatures. "Je ne pense pas qu'une élection avec 20 candidats soit une élection qu'on peut considérer comme n'étant pas une élection inclusive", a-t-il affirmé.
Interrogé sur les accusations de Karim Wade, qui l'accuse d'être à l'origine du rejet de sa candidature, Amadou Ba s'est défendu en déclarant: "Je regrette qu'il ait eu cette attitude et ses propos à mon endroit. Je pense que je n'ai pas besoin de passer par des entre... enfin de... d'user de certaines pratiques pour m'opposer à la candidature de Karim Wad."
Bien que désigné candidat par défaut après la décision de Macky Sall de ne pas se représenter, Amadou Ba se dit convaincu de sa victoire. Il fait cependant face à des dissidences au sein de son propre camp, avec trois candidats dissidents. "Je pense que leur place est dans la majorité. Nous avons pu construire une majorité très forte", a-t-il réagi.
Interrogé sur l'émigration irrégulière toujours importante des jeunes Sénégalais vers l'Europe, Amadou Ba a concédé que "ça fait très mal" tout en estimant que "les fondamentaux sont là" pour créer de l'emploi sur place. S'il est élu, il s'est engagé à accélérer les procédures judiciaires concernant les opposants emprisonnés et à "réconcilier les Sénégalais".
Sur les questions régionales, Amadou Ba s'est dit favorable à un changement de stratégie de la CEDEAO face aux coups d'État, plaidant pour un dialogue avec les militaires et une aide aux transitions les plus courtes possibles. Quant au franc CFA, il estime qu'il faut évaluer les évolutions possibles tout en défendant l'intégration économique régionale.
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VERS L'INSTAURATION D'UNE NOUVELLE ÈRE DE GOUVERNANCE
À l'issue de discussions nourries avec la société civile, des candidats ont convenu d'inscrire le Sénégal dans une dynamique réformatrice démocratique, s'inspirant des conclusions des Assises et des recommandations de la CNRI
Lors d'une rencontre citoyenne inédite jeudi 25 janvier à Dakar, des candidats à la présidentielle se sont engagés à signer un pacte national de bonne gouvernance, à l'issue de discussions nourries avec des représentants de la société civile.
Ce pacte vise à concrétiser les conclusions des Assises nationales de 2008-2009 et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) de 2013, deux processus de concertation majeurs dont les réformes tardent à se matérialiser.
Le document présenté s'articule autour de 6 articles définissant le contexte, les engagements des candidats, les mécanismes de suivi, sur une durée de 5 ans. Il s'appuie sur la Charte de gouvernance démocratique issue des Assises et les principales propositions de la CNRI en matière d'État de droit, d'équilibre des pouvoirs, de transparence et de décentralisation.
Les candidats présents ont majoritairement apprécié cette initiative citoyenne. Certains ont proposé des amendements, d'autres comme Thierno Alassane Sall ont insisté sur l'importance de mécanismes pour garantir le respect des engagements après les signatures.
La cérémonie de signature est prévue le 30 janvier, à la veille du début de la campagne électorale. Selon les organisateurs, elle permettra de "matérialiser l'engagement solennel des candidats envers les pertinents de notre démocratie et l'avenir du pays". Une étape cruciale pour le Sénégal.