SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
21 avril 2025
SENEPLUS TV
VIDEO
UN GRAND RENDEZ-VOUS POUR RIEN ?
A l'annonce de son émission spéciale avec 4 médias locaux, la seule et unique information qui intéressait une grande partie des Sénégalais est la date de la Présidentielle; Mais quelle ne fut leur déception. Voici les opinions recueillies dans les rues
Après avoir annulé la loi de report de la présidentielle vote par les député de la majorité, le du conseil constitutionnel a demandé aux autorités compétentes de prendre des mesures que la Présidentielle soit tenue dans les meilleurs délais.
Depuis lors, la balle était dans le camp du président et tout le peuple sénégalais était suspendu à ses lèvres pour qu'il annonce une nouvelle date du scrutin. Après un long et pesant silence, une émission spéciale avec 4 médias sénégalais est annoncée.
Malheureusement , ce jeudi 22 février après son entretien accordé , le président Macky Sall n' a annoncé aucune date, fait savoir qu'il ne lui appartient pas lui tout seul de prendre cette décision.
Le président s’accroche à son idée de dialogue que ne veut ni la quasi-totalité des candidats ni une grande partrie des citoyens qui au contraire trouvent un dialogue suspect dans ce contexte précis.
Suite à cette interview ou l’information attendue n’a pas été donnée, des Sénégalais ont pris la parole dans Opinions sur rue (AfricaGlobe Tv) pour exprimer leur désarroi. Beaucoup rejettent l'idée de dialogue, mais d'autres suggèrent aux candidats d'y aller et de ne s'en tenir qu'au débat autour de la date et rien d'autres;
Suivez
VIDEO
AAR SUNU ELECTION BOYCOTTE LE DIALOGUE
Accusant Macky Sall de plonger le Sénégal dans le chaos, la plateforme de défense du scrutin refuse de cautionner ce qu'elle qualifie de "simulacre". Elle demande au Conseil constitutionnel d'agir pour sortir le pays de l'impasse
La plateforme Aar Sunu élection (protéger notre élection), un regroupement d’organisations se réclamant de la société civile, a annoncé, vendredi, à Dakar, sa décision de ne pas participer au dialogue national auquel appelle le président Macky Sall et rejeté par seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel.
Le chef de l’Etat a appelé à des concertations avec les forces vives de la nation afin de résoudre la crise politique née de l’interruption de facto du processus électoral à la veille du démarrage de la campagne électorale pour la présidentielle initialement prévue le 25 février.
“Aar sunu élection informe l’opinion nationale et internationale qu’elle ne participera pas à un simulacre de dialogue qui relèverait de la compromission, sèmerait les germes de la division et ne pourrait aboutir à aucun consensus au vu des intérêts divergents des parties invitées”, ont indiqué les membres de cette plateforme, par la voix de Thiaba Camara Sy.
Les responsables de Aar Sunu élection rencontraient les journalistes au lendemain d’une sortie publique du chef de l’Etat lors de laquelle il a invité les forces vives du pays à prendre part à un dialogue devant se tenir lundi et mardi afin de déterminer une nouvelle date pour l’élection présidentielle et trouver les voies et moyens de permettre au pays de dépasser la crise politico-institutionnelle qu’il traverse.
“Cette posture du président de la République risque de plonger le Sénégal dans le chaos en créant les conditions d’une instabilité institutionnelle, économique et sociale dont le pays mettrait du temps à se relever”, a alerté Mme Sy, en lisant une déclaration devant des journalistes.
Disant tirer les conséquences des propos du chef de l’Etat lors de son entretien en direct à la télévision publique (RTS) avec des médias sénégalais, Aar Sunu election invite le Conseil constitutionnel à prendre ses responsabilités en fixant une nouvelle date pour l’élection présidentielle.
Les responsables de la plateforme d’organisations se réclamant de la société civile ont ainsi fait part de leur volonté d’organiser un rassemblement samedi à Grand Yoff, un quartier de Dakar.
Ils ont également demandé à chaque électeur de se rendre, dimanche 25 février, à son bureau habituel de vote en guise de protestation contre le report du scrutin.
Aar Sunu election dit envisager d’appeler à une journée villes mortes sur toute l’étendue du territoire, mardi.
Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce du report de l’élection présidentielle devant déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012 et qui a renoncé à briguer un nouveau mandat de 5 ans.
Vendredi, plus tôt dans la journée, seize des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas répondre au dialogue convoqué par le chef de l’Etat.
La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.
Il s’était notamment engagé le 16 février à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.
Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.
Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.
En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.
S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.
Les accusations de corruptions ont été portées par des députés du groupe parlementaire du PDS (Parti démocratique sénégalais), dont le dossier de candidature de son leader, Karim Wade a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité française et sénégalaise du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.
Au Sénégal, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale. Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie ont demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de connexions douteuses.
L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire.
Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle. Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.
Ces évènements ont été suivis quelques jours plus tard par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.
VIDEO
MACKY SALL FACE À LA PRESSE
Le chef de l'État Macky Sall s'entretient, depuis le palais de la présidence, avec un groupe de journalistes sur la crise en cours dans le pays à propos de l'organisation de l'élection présidentielle
Le chef de l'État Macky Sall s'entretient avec un groupe de journalistes sur la crise en cours dans le pays à propos de l'organisation de l'élection présidentielle.
Jàngat Abdoulaye Cissé : L'horreur sortie des prisons, plus jamais ça !
VIDEO
LA PRESSE PRISE POUR CIBLE
Giflée, traînée dans un fourgon, passée à tabac jusqu'à l'inconscience : Absa Hanne, journaliste, raconte avec effroi son agression sauvage par les forces de l'ordre lors d'une manifestation. Un récit poignant qui interroge
C'est un témoignage poignant qu'a livré Absa Hanne, journaliste pour Seneweb. Le 9 février dernier, alors qu'elle couvrait une manifestation interdite à Dakar, cette professionnelle a été prise à partie sans raison par les forces de l'ordre.
"J'ai été giflée, traînée dans un fourgon et passée à tabac. J'ai perdu connaissance", raconte Absa, encore sous le choc. Pourtant, elle et ses confrères évitaient soigneusement de se mettre entre manifestants et policiers.
Le récit cru de cette agression gratuite soulève de nombreuses questions. Comment expliquer une telle violence contre des journalistes clairement identifiés ? Le manque de formation des forces de l'ordre en est-il responsable ?
Meurtrie physiquement et psychologiquement, Absa Hanne livre ici un témoignage essentiel. Celui d'une professionnelle prise pour cible alors qu'elle ne faisait que son travail.
VIDEO
LES BELLES PROMESSES DE L'INTELLIGENCE COLLECTIVE
Dans cet entretien, l’expert-facilitateur de l’intelligence collective Alioune Badara Kome expose les belles promesses de ce management transformationnel qui selon lui peut rendre l’Afrique performante à tout point de vue : entreprises, administrations…
« Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin » Ce proverbe africain illustre à suffisance la pertinence de l’intelligence collective dans tout groupe. En effet, l’intelligence collective permet de développer des pratiques collaboratives dans tout groupe à travers un partage de compétences et une mutualisation des savoir-faire.
Dans cet entretien, l’expert-facilitateur de l’intelligence collective Alioune Badara Kome expose les belles promesses de ce management transformationnel qui selon lui peut rendre l’Afrique performante à tout point de vue, notamment dans son management à tous les niveaux : entreprise, gouvernement, administrations, etc.
Invité par Madiba Leadership Institute (Groupe ISM) pour animer une conférence sur l’apport de l’intelligence collective dans la lutte contre la désinformation et les fake New, Alioune Badara Komé a expliqué comment une dynamique de groupe peut permettre de construire quelque chose de positif ou au contraire comment une dynamique de groupe peut-être destructrice.
VIDEO
À BATONS ROMPUS AVEC BABACAR GUÈYE
Quel sera l'avenir du problématique parrainage? L'exclusivité de nationalité est-elle pertinente? Pourquoi tous les candidats n'ont pas signé le Pacte de Bonne gouvernance nationale? - L'analyse du constitutionnaliste Babacar Guèye
Dans la deuxième partie de l'entretien avec AfricaGlobe Tv, le Professeur Babacar Guèye se prononce sur l'avenir du système de parrainage, un outil problématique depuis son instauration sous le régime de Macky Sall ; la question de l'exclusivité de la nationalité sénégalaise pour être candidat à la Présidentielle et le pacte de Bonne gouvernance national qui a été proposé aux différents candidats à la Présidentielle.
Le Pr Guèye questionne la pertinence aussi bien du parrainage que de l’exclusivité de nationalité sénégalaise pour être candidats. Pour lui, l’exclusivité de nationalité sénégalaise est une disposition désuète qu’il va falloir à l’avenir discuter.
Le constitutionnaliste répond aussi aux questions sur les réformes en cours dans l'Alliance des États du Sahel, les 3 pays du Sahel qui ont quitté la CEDEAO il y a quelques semaines.
Suivez l’analyse du professeur Babacar Guèye dans cette vidéo.
VIDEO
L'IRRÉVERSIBLE RENVERSEMENT DE L'ORDRE COLONIAL
Le renversement de l'ordre colonial sur le continent africain est irréversible avec l'évolution des sociétés et c'est très clairement dans cette dynamique que se placent des pays de l'Alliance des Etats du Sahel, qui viennent de quitter la CEDEAO
Le renversement de l'ordre colonial sur le continent africain est irréversible avec l'évolution des sociétés et c'est très clairement dans cette dynamique que se placent des pays de l'Alliance des États du Sahel, qui viennent de quitter la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). C'est l’analyse de Mamadou Ndoye, l'ancien ministre de l'Éducation de base, leader politique et Coordonnateur de Sursaut citoyen.
Si Mamadou Ndoye est favorable à ses ruptures en cours sur l'ensemble du continent dans l'Alliance des États du Sahel, en particulier, il n’est pas pour une présence prolongée des militaires au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso.
Pour le leader de gauche, il est indispensable que les militaires organisent les élections le plus tôt possible et transmettent le pouvoirs aux civils afin que ceux-ci puissent poursuivre les dynamiques qui ont été enclenchées par les militaires.
Dans ce contexte, la CEDEAO gagnerait par la même occasion à se reformer parce que les peuples eux-mêmes revendiquent ces changements.
Selon, Mamadou Ndoye, il n'y a pas de craintes que la dynamique se rompe après le départ des militaires. Les peuples sauront gardés leurs révolutions puisque que ce sont leurs aspirations que Assimi Goita, Ibrahim Traoré ou Abdourahmane Tiani, traduisent en acte.
VIDEO
AUCUN BONUS N’EST TOLÉRABLE APRÈS LE 02 AVRIL
Macky Sall est invité à renoncer à son projet de s’octroyer un bonus inconstitutionnel sur son mandat présidentiel. En tout cas le 2 avril, il doit s’inscrire dans le passé. La société civile n'entend pas le laisser dérouler son plan
Figure de la société civile sénégalaise, le Pr Babacar Gueye fait partie des acteurs qui essaient de mobiliser le peuple pour résister contre la violation de la Constitution sénégalaise par le président Macky Sall. Lequel a décidé de reporter presque unilatéralement la Présidentielle du 25 février au 15 décembre 2024 avec ses députés à l’Assemblée nationale.
La société civile n’a nullement l’intention de le laisser faire étant entendu que cette décision est anticonstitutionnelle et anti démocratique. Même si la mobilisation de mardi a été interdite, le collectif de la société civile compte organiser sa marche pacifique samedi, promet le Pr Babacar Gueye interrogée par AfricaGlobe Tv.
Dans cette interview exclusive, Babacar Gueye expose sa déception de l’interdiction de la manifestation que lui et ses camarades ont voulu organiser ce mardi. Il précise toutefois que ce samedi, cette manifestation pacifique sera tenue à Dakar.
Constitutionnaliste connu et reconnu et agrégé en droit public, cet enseignant de droit pointe l’inconstitutionnalité de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février par le président Sall.
Selon lui une fois que le président a signé le décret convoquant le corps électoral, il n’a plus aucun pouvoir juridiquement de l'abroger. À cette étape, seul le Conseil constitutionnel peut agir. En conséquence, le président de la République viole en toute flagrance la constitution qu’il est censé protéger lui-même s'il s'obstinait a reporter le scrutin jusqu'en decembre.
VIDEO
FACE AU PLAN MACKYAVÉLIQUE DU CHEF, RÉSISTONS !
Pourquoi le report du scrutin est inacceptable ? Comment stopper le plan de Macky Sall ? Où est la CEDEAO et son paquet de sanctions ? Pourquoi tout dauphin de Macky part handicapé ? - Réponses de Mamadou Ndoye de Sursaut citoyen.
Dans la suite de l’entretien avec Mamadou Ndoye, le coordonnateur de « Sursaut citoyen», appelle a une organisation structurée des forces démocratiques pour s’opposer à la violation de la souveraineté du peuple sénégalais qu’a opéré le président Macky Sall en décidant de stopper le processus électoral et en reportant de facto reportant au 15 décembre.
Mamadou Ndoye met en garde contre des soulèvements spontanés non organisés qui risquent de plonger le pays dans le chaos.
Le leader de gauche donne des idées sur la sortie de crise suite au report de la présidentielle initialement prévue le 25 février selon le calendrier républicain.
Si la date du 25 février semble perdue, le leader de gauche pense qu’on peut décaler le scrutin d’un ou deux mois afin de restaurer les Sénégalais dans leur droit au lieu de vouloir la reporter jusqu’en décembre comme le veut le chef de l’État.
Si le président ne se soumet pas à la volonté du peuple, Mamadou Ndoye, invite la CEDEAO à être aussi ferme avec le Sénégal comme elle l’a été avec les pays membres de l’Alliance des États du Sahel y compris en sanctionnant sévèrement Macky Sall et son gouvernement.