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21 avril 2025
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QUAND C'EST FINI, C'EST FINI. IL FAUT PARTIR
Malgré ses nombreuses prises de parole publiques assurant que son mandat prend fin le 2 avril comme le stipule la Constitution, Des Sénégalais entretiennent des soupçons sont tenaces sur les intentions du president Sall
Malgré ses nombreuses prises de parole publiques pour dire que son mandat prend fin le 2 avril comme le stipule la Constitution, les soupçons des Sénégalais sont tenaces sur les intentions du president Sall.
Dans cette vidéo, Samba, ce jeune tapissier rencontré dans une rue de Dakar n'est pas du tout rassuré. Il reconnait très explicitement que le president Macky Sall a beaucoup fait pour le Sénégal, mais lui rappelle avec instance qu’il faut qu’il s'en aille à la fin de son mandat.
« C’est fini, c’est fini. Quand c’est fini, c’est fini. Il faut partir », a dit Samba interrogé lors d’un micro-trottoir au deuxième jour du dialogue tenu la semaine dernière et boycotté par la quasi-totalité des candidats de l’opposition.
Lors de ce dialogue, en l’absence de l’opposition, la date de 2 juin a été proposée comme jour d’élection lors du dialogue par les commissions. Ce qui ne manquera pas de fâcher beaucoup de Sénégalais qui attendent l’élection avant le 2 avril comme le Conseil constitutionnel lui-même l’a recommandé à l’exécutif.
Samba qui a été interrogé bien avant cette proposition de date va certainement péter les plombs parce qu’il est reste campé sur le 3 mars que certains évoquaient bien avant le dialogue.
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KEUR MASSAR, LA BANLIEUE OUBLIÉE DE DAKAR
Délaissée par les pouvoirs publics, cette banlieue au nord de Dakar croupit dans le désœuvrement et le désenchantement. Ici, le quotidien n'est qu'une lutte permanente contre la précarité et l'abandon
La banlieue dakaroise est touchée de plein fouet par la pauvreté, le chômage et la criminalité. Keur Massar est le symbole de ces périphéries surpeuplées. Alors que la présidentielle a été rapportée, le sentiment d'abandon grandiose depuis des années.
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LE COMBAT DE BAYE OMAR GUEYE
Au Sénégal, plus de 400 000 personnes sont diabétiques. Pourtant, seule une personne sur dix est diagnostiquée et suit un traitement. Baye Omar Gueye est diabétique depuis qu’il a 7 ans. Le directeur de Sud FM met en lumière la maladie
Au Sénégal, plus de 400 000 personnes sont diabétiques. Pourtant, seule une personne sur dix est diagnostiquée et suit un traitement. Baye Oumar Gueye est diabétique depuis qu’il a 7 ans. Directeur de la radio Sud FM, il a mis en lumière la maladie au Sénégal.
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MIMI SONNE LE RÉVEIL DES CONSCIENCES
Aminata Touré dénonce les agissements du pouvoir depuis le début de la crise électorale. Du report "illégal" de la présidentielle, en passant par le projet d'amnistie "inacceptable", rien n'a été épargné au président Macky Sall ce dimanche
L'ancienne Première ministre Aminata Touré était l'invitée de l'émission Objection sur Sud FM ce dimanche 3 mars 2024. L'occasion pour l'opposant de charger sans ménagement le président Macky Sall, tout en sommant le Conseil constitutionnel de prendre ses responsabilités.
Sa condamnation de l'agression Maimouna Ndour Faye a donné le ton : "un acte barbare que rien ne peut justifier", dénonce-t-elle, rappelant le climat délétère dans lequel baigne désormais le Sénégal.
Mais ses flèches les plus acérées ont visé le locataire du palais, coupable selon elle d'avoir conduit "illégalement" au report de la présidentielle. Un véritable « hold-up » électoral, qui place le Conseil constitutionnel face à ses responsabilités : fixer au plus vite une nouvelle date de scrutation avant le départ annoncé de Macky Sall.
Autre point d'achèvement, le projet de loi d'amnistie maintes fois rapporté. Inacceptable pour Aminata Touré, qui y voit une volonté de nier les violences commises et d'enterrer la vérité. "On ne peut pas amnistier ceux qui ont tiré sur nos enfants", assène-t-elle, plaidant pour que justice soit faite avant toute réconciliation nationale.
Aminata Touré salue le rôle croissant des intellectuels et appelle aux réformes en profondeur. Son message est final ? Faire confiance à la jeunesse sénégalaise et à sa formidable résilience, pour construire le « Sénégal nouveau » de demain.
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LE FLOU DEMEURE SUR LA PARTICIPATION DE CERTAINS CANDIDATS
Selon Sidiki Kaba, la commission a décidé de maintenir les 19 candidats validés par le Conseil constitutionnel, par respect pour leurs droits acquis. Il a néanmoins indiqué que le dialogue a suggéré un réexamen des dossiers des candidats recalés
Les participants au dialogue national ont proposé la date du 2 juin pour la tenue du premier tour de l’élection présidentielle à la suite d’un examen de plusieurs hypothèses et contraintes, a expliqué jeudi à Dakar, Sidiki Kaba, ministre de l’Intérieur et président de la commission ayant planché sur le sujet.
“Après avoir examiné toutes les contraintes, nous avons retenu la date du 2 juin, celle-ci ne rencontre aucun inconvénient, la date du deuxième tour tombant vers le 23 juin. On ne pouvait donc pas évoquer des contrainte religieuses et culturelles”’, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.
Le ministre de l’Intérieur s’entretenait avec des journalistes deux jours après la clôture du dialogue national qui avait été initié par le président Macky Sall, préalablement au choix d’une date pour la tenue de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.
“C’est pourquoi la date du 2 juin n’est pas un choix tiré du chapeau. Il a fallu examiner les différentes hypothèses et lever les différents obstacles avant de la retenir par acclamation”, a raconté Me Sidiki Kaba.
La commission dirigée par Me Sidiki Kaba était aussi chargée de réfléchir sur la participation des candidats à l’élection présidentielle.
”Sur ce point, nous avons retenu que les 19 candidats dont les dossiers ont été validés par le Conseil constitutionnel soient maintenus au nom des droits acquis”, a laissé entendre le ministre de l’Intérieur
Il a par contre fait savoir que les participants ont suggéré un réexamen des dossiers de candidats recalés.
S’agissant de la gestion de l’Etat après le 2 avril, Sidiki Kaba a déclaré que la deuxième commission du dialogue présidée par le ministre Ismaila Madior Fall a proposé que le président sortant reste en place jusqu’à l’installation de son successeur.
“Sur cette situation, je dois vous dire que nous sommes dans une situation inédite car la Constitution avait prévu trois cas de figure : l’empêchement, la démission et le décès’’, a analysé M. Kaba.
Le chef de l’Etat s’est engagé mercredi lors d’une réunion du Conseil des ministres à soumettre les conclusions et recommandations des travaux du dialogue national organisé lundi et mardi au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.
Des acteurs politiques, chefs religieux, représentants de syndicats et d’organisations de la société civile et des candidats recalés à l’élection présidentielle ont répondu à l’appel du président de la République à dialoguer afin de permettre au pays de trouver les moyens de résoudre la crise politique qu’il traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel n’ont pas participé à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.
Cette décision est une des matérialisations de la crise politique que le pays traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qui devait déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.
La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.
Il s’était notamment engagé le 16 février à “pleinement exécuter” une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.
Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé “contraire à la Constitution”, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.
Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.
Vague de libération d’activistes et de militants politiques
En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.
S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’un “dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.
Selon la loi électorale, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême au Sénégal.
Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie avaient demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de “connexions douteuses”.
L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les accusations portées par le PDS contre des juges du Conseil constitutionnel.
Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report de l’élection présidentielle.
Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.
Ces évènements ont été suivis, quelques jours plus tard, par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.
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DIALOGUE NATIONAL OU MONOLOGUE MONUMENTAL ?
Mascarade, tentative de diversion, marché de dupe, deal, monologue..., les qualifications foisonnent pour parler du dialogue national auquel le président Macky Sall a invité les forces vives de la nation en début de cette semaine.
Au deuxième jour du très controversé dialogue national et à quelques heures de sa clôture, nous avons donné la parole à des Sénégalais pour se prononcer sur la question, sur ce qui pouvait en résulter de ces pourparlers.
La plupart de nos interlocuteurs jugent inopportune cette concertation initiée par le président Macky Sall rien que pour fixer la date de la Présidentielle qu'il avait voulu reporter lui-même à la date du 15 décembre contre l’avis des Sénégalais y compris ceux de son camp.
Pour des citoyens il ne devrait rien en sortir de concret de cette contre boycotte par la quasi-totalité des candidats à la Présidentielle. Sauf quelques après leur appréciation, la date du 2 juin a été proposé comme jour d'élection par les commissions de ces pourparlers. Ce qui n’emballe pas grand monde selon toute vraisemblance.
Il revient maintenant au Conseil constitutionnel, à nouveau, de prendre une discision finale. Va-t-il abonder dans le sens voulu par le président qui manifestement veut rester en poste jusqu’en juin alors que son bail s’arrête officiellement le 2 avril ou il va prendre le chemin contraire qui semble celui de la grande majorité des Sénégalais?
Équation à mille inconnues. Entendant regardez ce que pensent certains Sénégalais.
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LA FACE CACHÉE DU DIALOGUE PERCÉE À JOUR
À qui profite réellement le dialogue national ? Pourquoi un président dont les jours à la tête du pays sont comptés tient tant à une amnistie dont son successeur pourrait s’en occuper ? Des Sénégalais non rassurés de l’intention officielle, s’expriment
''Quand, c’est flou, c’est qu’il y a un loup'', dit un adage. Le dialogue national organisé par le président Sall et qui a vécu ce mardi semble avoir quelque chose de flou en termes d'Objectif. D'ailleurs, une proposition non encore validee fixe la date du scrutin en juin. Le discours officiel qui sous-tend l’organisation du dialogue consécutif au report de l’élection ne les emballe et ne les convainc nullement.
Des Sénégalais s’intéressent aux intentions de la tenue de ce dialogue tenu lundi 26 et mardi 27 février dont ’ils ne voient outre mesure pas la pertinence.
Ils tentent de percer à jour ce que le président a derrière la tête a travers son dialogue. L’idée d’amnistie générale d’apparence généreuse, n’a rien de tel sinon à surveiller, selon toute vraisemblance, les arrières du régime du président Sall finissant.
C’est en tout cas ce que croient savoir des Sénégalais interviewés ce mardi dans la capitale sénégalaise qui ne se réjouissent pas de l'idée d'une amnistie annoncée par le Président afin de pacifier le pays.
Ils sont entrepreneur, hommes d’affaires, pâtissier, restaurateurs… . Au deuxième jour du dialogue ouvert en ce début de semaine, AfricaGlobe leur a tendu son micro et devant notre camera, ces citoyens qui réclament de tous leurs vœux une date proche des élections, expliquent le sens caché du dialogue.
Très remontés par cette volonté de faire traîner la présidentielle après l'avoir reportée afin de satisfaire d’autres intérêts autres que l’intérêt général, d’autres ambitions, autres que la préoccupation des Sénégalais, ils invitent le chef de l'État à se préparer a quitté le pouvoir. Les details dans ce florilege Opinions sur rue - AfricaGlobe Tv.
Jàngat Abdoulaye Cissé : L'Ofnac, l'assemblée nationale et la loi scandale
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LE DILEMME DES ÉLECTIONS DANS L'AES
Les élections sont-elles une urgence dans les pays membres de l’Alliance des États du Sahel ? Doit-on sanctifier définitivement la limitation des mandats à la tête des États même avec des Sankara, Lumumba, Kwamé Nkrumah réincarnés?
Les élections sont-elles une urgence dans les pays membres de l’Alliance des États du Sahel ? Doit-on sanctifier définitivement la limitation des mandats à la tête des États même avec des Sankara, Lumumba, Kwamé Nkrumah réincarnés,etc., capables de conduire les pays vers le développement dans une logique d’affranchissement définitif de la tutelle coloniale ? Dans cette dernière partie de l’entretien le Pr Penda Mbow, cette grande figure de la société civile sénégalaise répond à ces questions entre autres.
Encouragés par certains acteurs, notamment des activistes panafricanistes à bien organiser les maisons (Burkina, Mali et Niger) avant de les confier aux civils, Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et le Général Abdourahamane Tiani pourraient être tentés de s'incruster au pouvoir.
En effet, les élections sont devenues un véritable dilemme au sein de l’Alliance des États du Sahel, ces trois pays qui ont claqué définitivement la porte de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Mais pour les anciens ministres Penda Mbow et Mamadou Ndoye, qui se sont chacun exprimés sur la question sur AfricaGlobe Tv, les élections ne devraient pas être reportés aux calendes grecques sous prétexte qu'on craint le retour à la case départ de chacun des pays.
Bien au contraire, pour ces deux intellectuels et observateurs de la vie politique africaine, le besoin de changement, l'ardent désir d'affranchissement de l'impérialisme occidental est une vraie aspiration des peuples burkinabé, malien et nigérien.
De ce point de vue, les peuples de chacun de ces 3 pays sauront garder leur révolution. En d'autres termes, les militaires au Burkina, au Mali et au Niger n'ont pas besoin de s'incruster au pouvoir.
Ils peuvent organiser les élections, transmettent le pouvoir aux civils et retourner dans leurs casernes. Les citoyens définitivement éveillés sauront être des sentinelles du changement qui a commencé. Plus aucun dirigeant ne fera désormais comme il veut contre le peuple sans que cela ne lui en coûte.
PS : Cette entrevue a été réalisée avant que le Burkina, le Mali et le Niger ne quittent la CEDEAO
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UN DIALOGUE -MAINTENANT- POUR QUOI FAIRE ?
Des Sénégalais réagissent à l’appel au dialogue du president Macky Sall réitéré aux forces vives, en lieu et place de l’annonce de la date de la Présidentielle qui est très attendue, lors de son émission spéciale avec la presse
Seize (16) candidats à la Présidentielle ont exprimé leur rejet catégorique du nouveau dialogue auquel appelle le Président Macky Sall alors que les Sénégalais sont dans l'attente d'une nouvelle date à la présidentielle comme recommandé par le Conseil constitutionnel.
Les citoyens, dans la rue, sont eux divisés sur la question. Les uns sont sur la même ligne que la quasi-totalité des candidats qui refusent l’invitation du president Sall.
Pour ces derniers, il faudra discuter exclusivement de la date de la Présidentielle et ensuite signifier au président que son bail a la tête du Sénégal est terminé qu'il doit partir maintenant. Voici les réactions recueillies aux HLM Grand Yoff.