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30 novembre 2024
Société
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LE FANTÔME DE SÉKOU TOURÉ HANTE LA GUINÉE
Quarante ans après sa mort, le premier président guinéen divise toujours son pays. Héros de l'indépendance pour certains, dictateur sanguinaire pour d'autres, son héritage fait l'objet d'une âpre bataille mémorielle
Quarante ans après sa mort, Ahmed Sékou Touré divise toujours la Guinée. Le premier président du pays, artisan de l'indépendance en 1958, connaît une résurrection controversée dans l'imaginaire collectif.
D'un côté, une jeunesse en quête de héros panafricains s'empare de son image. De l'autre, les familles des victimes de son régime luttent pour que ses crimes ne sombrent pas dans l'oubli. Entre les deux, le pouvoir actuel orchestre une réhabilitation officielle du "père de la nation".
À Conakry, la bataille fait rage. Tandis que l'aéroport arbore désormais le nom de Sékou Touré, les charniers de son époque disparaissent peu à peu du paysage urbain. Le camp Boiro, symbole de la répression, reste fermé au public.
Cette guerre des mémoires dépasse les frontières guinéennes. Elle résonne dans toute l'Afrique de l'Ouest, où les régimes militaires se multiplient et où le sentiment anti-occidental grandit.
Ainsi, 40 ans après sa disparition, Sékou Touré continue de façonner l'avenir de son pays, pour le meilleur et pour le pire.
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LES GBAGBOS, UN DIVORCE QUI ÉBRANLE LA CÔTE D'IVOIRE
Laurent et Simone Gbagbo, autrefois unis dans la lutte, se déchirent aujourd'hui sous les yeux de toute une nation. À un an de la présidentielle, leur séparation tumultueuse pourrait bien redessiner le paysage politique ivoirien
À l'approche de la présidentielle ivoirienne de 2025, un drame familial aux allures de feuilleton politique tient le pays en haleine. Laurent et Simone Gbagbo, figures emblématiques de la scène politique ivoirienne, voient leur divorce se muer en bataille rangée sur la place publique.
Tandis que Nandia Bamba, nouvelle épouse de Laurent, s'apprête à lancer une offensive juridique pour déposséder Simone du nom Gbagbo, les ambitions politiques des ex-conjoints s'entrechoquent. Cette guerre des roses, loin d'être anodine, révèle les fissures d'une opposition en quête de renouveau.
Dans les rues d'Abidjan, on murmure que ce divorce à l'ivoirienne pourrait bien sonner le verre d'une ère politique. À 79 et 75 ans respectivement, Laurent et Simone Gbagbo font figure de dinosaures dans un pays où la jeunesse bouillonne. Leur lutte intestine, aussi passionnante soit-elle pour les amateurs de drames politiques, pourrait bien être le dernier acte d'une pièce dont le rideau tarde à tomber.
Alors que leurs partis respectifs peinent à s'imposer face aux mastodontes du paysage politique ivoirien, une question demeure : cette saga familiale sera-t-elle l'épilogue ou le prélude d'un nouveau chapitre de l'histoire politique de la Côte d'Ivoire ?
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EN AFRIQUE, LE DESTIN PEU ENVIABLE DES EX-PRÉSIDENTS
Ils ont régné sur des pays, maintenant ils errent ou croupissent. L'après-pouvoir en Afrique n'a rien d'un long fleuve tranquille. De la prison à l'exil, en passant par la résidence surveillée, les chemins sont multiples
Dans le théâtre politique africain, le rideau ne tombe jamais vraiment pour les anciens chefs d'État. Une enquête révèle le destin tumultueux de ces hommes qui ont tenu les rênes du pouvoir.
De la cellule au salon doré, en passant par l'exil forcé, le parcours post-présidentiel emprunte des chemins sinueux. Charles Taylor, ancien dirigeant libérien, compte les jours dans une prison anglaise, tandis qu'Omar el-Béchir du Soudan reste sous haute surveillance à Khartoum.
Pour d'autres, comme Mohamed Bazoum du Niger ou Ali Bongo du Gabon, le palais présidentiel s'est mué en cage dorée. Résidence surveillée : une retraite politique sous contrainte.
L'exil, ultime échappatoire pour certains, devient une seconde nature. De Yahya Jammeh en Guinée équatoriale à Alpha Condé en Turquie, la géographie de la disgrâce s'étend sur plusieurs continents.
Cette valse des destins présidentiels illustre la précarité du pouvoir en Afrique. Entre coups d'État, poursuites judiciaires et transitions houlières, le fauteuil présidentiel ressemble de plus en plus à un siège éjectable.
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BIYA MALADE, LA FRANCE PANIQUE
L'absence prolongée du président camerounais alimente toutes les spéculations. Pendant ce temps, Paris s'agite en coulisses. L’ère post-Biya se prépare dans l’ombre, entre ambitions locales et intérêts internationaux
Paul Biya, le patriarche nonagénaire à la tête du Cameroun depuis 1982, semble vaciller. Son absence prolongée de la scène publique alimente les rumeurs les plus folles, tandis que le pouvoir tente de museler les médias.
À Paris, c'est la panique. Le Quai d'Orsay voit en Biya le dernier rempart de la Françafrique dans la région. La crainte d'une succession chaotique hante les couloirs de l'Élysée, où l'on redoute de voir le Cameroun glisser dans l'orbite russe.
En coulisses, une course contre la montre s'engage. La France déploie ses réseaux, multipliant les rencontres avec les successeurs potentiels. Franck Biya, fils du président, semble tenir la corde, mais d'autres prétendants s'activent dans l'ombre.
Pendant ce temps, le peuple camerounais retient son souffle. Après quatre décennies de règne sans partage, l'heure du changement approche. Mais quelle forme prendra-t-il ? Entre les ambitions des clans rivaux et les manœuvres des puissances étrangères, l’avenir du Cameroun reste incertain.
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ISLAM ET RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, LE MALENTENDU COLONIAL
Derrière les polémiques sur l'Islam en France se cache une histoire oubliée. Celle d'une République coloniale qui a façonné sa relation avec les musulmans bien avant les débats actuels
Au cœur des débats sur l'identité nationale française se cache une histoire oubliée : celle de la colonisation. L'idée répandue selon laquelle l'Islam serait incompatible avec les valeurs républicaines n'est pas née d'hier, mais puise ses racines dans l'Algérie française du 19ème siècle.
Sous couvert de "mission civilisatrice", la France a créé un système à deux vitesses en Algérie. D'un côté, les colons jouissaient de tous les droits citoyens. De l'autre, les "indigènes musulmans", pourtant apparemment français, étaient privés de citoyenneté pleine et entière.
Cette ségrégation, justifiée par des arguments culturels et religieux, masquait une réalité plus crue : la peur du "grand remplacement" avant l'heure. Accorder l'égalité aux Algériens aurait signifié leur donner le contrôle politique de l'Algérie, alors département français.
Paradoxalement, c'est au nom de la laïcité que l'on refusait aux musulmans l'accès à la citoyenneté, tout en contrôlant étroitement leur culte. Le terme « musulman » est devenu une catégorie juridique, désignant moins une appartenance religieuse qu'un statut social inférieur.
Ce passé colonial, longtemps occulté, ressurgit aujourd'hui dans les débats sur l'Islam en France. Il nourrit à la fois les discours d'exclusion et la méfiance de certains envers l'universalisme républicain.
L'AFRIQUE, NOUVEAU TERRAIN DE JEU DE L'INFLUENCE RUSSE
Des "sociologues" aux faux airs d'espions aux campagnes de désinformation massives, Moscou déploie un arsenal impressionnant pour séduire le continent. Il se présente comme le défenseur des peuples africains face au néocolonialisme
(SenePlus) - Dans un grand format publié du 19 au 25 septembre 2024, l'Obs lève le voile sur la stratégie d'influence russe en Afrique. Une enquête approfondie qui révèle l'ampleur et la sophistication des méthodes employées par Moscou pour étendre son emprise sur le continent.
Au cœur de cette offensive silencieuse, des personnages comme Maksim Shugaley incarnent la complexité de l'approche russe. Présenté comme un simple « sociologue », cet agent d'influence parcourt l'Afrique, réalisant des « sondages » aux conclusions invariablement favorables à la Russie. "Ses 'sondages' à la méthodologie douteuse ont systématiquement retenu que les populations des pays 'étudiés' soutiennent les partenariats avec la Russie et sont hostiles à la présence des Occidentaux, à commencer par la France", rapporte l'Obs.
Mais Shugaley n'est que la partie émergée de l'iceberg. Depuis 2018, la Russie a multiplié ses interventions sur le continent. De la République centrafricaine au Niger, en passant par la Libye et le Mali, chaque crise est une opportunité pour Moscou d'avancer ses pions. Les gains sont considérables : "neutralité de nombreux pays africains sur la question ukrainienne, nouveaux débouchés économiques (armement, hydrocarbures, agriculture), remplacement de l'armée française évacuée du Sahel par les miliciens de Wagner", énumère le magazine.
L’arsenal déployé par la Russie est impressionnant. L'African Initiative, une agence de presse créée en septembre 2023, joue un rôle central dans cette stratégie. Selon l'Obs, cette structure "publie des contenus en russe, anglais, français et arabe, gère des chaînes Telegram, organise des voyages de presse en Russie, mais aussi dans les territoires ukrainiens occupés, avec des journalistes africains". En parallèle, les Maisons russes, inspirées des Alliances françaises, se multiplient sur le continent.
Sur les réseaux sociaux, les fermes à trolls russes excellent dans la diffusion de fake news et de théories du complot anti-occidentales. L'Obs cite notamment "la diffusion de théories du complot suggérant que les sociétés pharmaceutiques américaines mènent des expériences biologiques en Afrique sous prétexte de vaccination".
Le narratif russe est immuable : Moscou se présente comme le défenseur des peuples africains face au néocolonialisme. Ce discours trouve un écho favorable auprès d'une jeunesse en quête de nouveaux modèles. "La critique anti-occidentale rencontre une tendance politique de fond en Afrique souvent qualifiée de néo-souverainiste", explique au magazine Maxime Audinet, chercheur à l'Institut de Recherche stratégique de l'Ecole militaire (Irsem).
L'influence russe ne se limite pas au domaine informationnel. Après la mort d'Evgueni Prigojine, le Kremlin a repris en main ses partenariats militaires. L'Africa Corps, nouvelle entité contrôlée par le ministère de la Défense russe, a absorbé une partie de Wagner. "Présente dans cinq pays, la formation est placée sous le contrôle direct du vice-ministre de la Défense et du service de renseignement militaire russe, le GRU", détaille l 'Obs.
Les conséquences de cette stratégie sont potentiellement déstabilisatrices. Le magazine cite une note du Centre d'études stratégiques de l'Afrique selon laquelle la Russie aurait contribué à "saper la démocratie dans au moins dix-neuf pays". Si rien ne prouve un soutien direct aux récents coups d’État au Sahel, les experts présentés par l’Obs notent une intensification des narratifs pro-russes avant chaque putsch.
Face à cette offensive, l’Occident tente de réagir. La France, notamment, a créé un nouveau Commandement pour l'Afrique intégrant la lutte contre la désinformation. Mais le retard est considérable. "Moscou à pris beaucoup d'avance", constate l'Obs.
Plus inquiétant encore, l'Afrique ne serait qu'un laboratoire. Le « savoir-faire » acquis sur le continent serait en train d'être exporté vers d'autres régions, comme l'Asie centrale. L'Obs rapporte notamment les récents rapprochements entre Moscou et les talibans afghans, illustrant l'expansion de cette stratégie d'influence au-delà des frontières africaines.
En conclusion, ce grand format de l'Obs dresse un tableau alarmant de l'influence russe en Afrique. Dans ce nouveau « Grand Jeu » géopolitique, Moscou semble avoir pris une longueur d'avance, redessinant les équilibres de pouvoir sur le continent et au-delà. Une réalité qui pose de sérieux défis à l’Occident et qui pourrait bien redéfinir les contours de la géopolitique mondiale dans les années à venir.
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EDWY PLÉNEL SECOUE LES CONSCIENCES
Le fondateur de Mediapart livre un éditorial percutant. "Les mots me manquent", confesse-t-il, face à l'ampleur des tragédies qui frappent le monde. Avec "l'illimitisme" qui gangrène la société, il brandit l'égalité comme ultime rempart
Dans un éditorial poignant sur l'émission Backseat, Edwy Plenel, fondateur de Mediapart, livre une réflexion profonde sur l'état du monde actuel. Intitulée "Les mots me manquent", cette chronique inaugure sa participation hebdomadaire à l'émission.
Plenel dresse un tableau sombre des crises qui secouent notre époque. De Gaza à Kiev, en passant par les violences sexuelles et les inégalités économiques, il pointe du doigt l'impuissance du langage face à l'horreur et à l'injustice.
Le journaliste fustige l'usage de rhétoriques trompeuses et l'indifférence grandissante face aux souffrances humaines. Il dénonce également la montée de ce qu'il nomme "l'illimitisme" : une absence de retenue dans les sphères politique, économique et écologique.
Face à ces défis, Plenel brandit l'égalité comme boussole morale universelle. Il appelle chacun à "s'empêcher", à faire preuve de prudence et d'écoute, et à considérer l'autre dans toutes nos actions.
Dans un monde où "la nuit gagne", le fondateur de Mediapart exhorte ses auditeurs à devenir des "bougies dans le noir", illuminant le chemin vers plus d'humanité et de justice.
CONFLUENCE MUSICALE À SAINT-LOUIS
Du 31 octobre au 2 novembre, le Festival "Au tour des cordes" revient pour sa 4ème édition, promettant un voyage musical sans frontières. Sous la direction d'Ablaye Cissoko, cet événement célèbre la richesse des instruments à cordes du monde entier
La 4ème édition du Festival "Au tour des cordes", orchestrée par Ablaye Cissoko, se tiendra du 31 octobre au 2 novembre 2024. Le communiqué suivant annonce cet événement exceptionnel qui célèbre non seulement la richesse des instruments à cordes, mais aussi l'histoire et le patrimoine de la ville de Saint-Louis.
"Ablaye Cissoko et l’équipe du Festival Au tour des cordes ont le plaisir de vous annoncer la 4ème édition du Festival “Au tour des cordes” qui se tiendra à Saint-Louis du 31 octobre au 2 novembre 2024.
Le festival met à l'honneur les instruments à cordes, ces instruments porteurs d’histoires séculaires des peuples du monde. Kora, setâr, ngoni, kanun, oud, guitare, depuis des siècles, racontent nos histoires, portent nos cultures et la voix de nos ancêtres. Autour de ces nobles instruments, de merveilleux musiciens, des passeurs de mémoires, des voix – de grandes voix -. Le fondateur du festival, le grand maître de Kora Ablaye Cissoko, a souhaité célébrer ce patrimoine traditionnel tout en créant un dialogue entre les peuples et les artistes issus de tous les horizons.
Le festival est donc également une histoire de rencontres humaines. “Au tour des cordes” nous a offert jusqu’ici 3 magnifiques éditions, de grands concerts et d'autres plus intimistes, des moments de communions et de partages exceptionnels, des instants suspendus où la beauté éclot dans tout ce qu’elle a de plus généreux. Fatoumata Diawara, Kiya Tabassian, Majid Bekkas, Rajerry Band, Awa Ly, Bassekou Kouyaté, Constantinople, Adar Halevy, Maria Siga, Ghalia Benali et tant d’autres encore, ont apporté leur part de magie aux 3 éditions, en communion avec un merveilleux public, très à l’écoute.
Le festival se déroule chaque année dans la ville historique de Saint-Louis. Au-delà de l’aspect musical, l’aspect historique et culturel ont une grande importance pour le fondateur résidant dans la ville depuis une trentaine d'années. Il rend aussi hommage à Ndar, et les sites historiques qui font la particularité de la ville.
L'événement se déploie dans ces différents sites, pour permettre de découvrir leur histoire. Il se déploiera aussi dans les écoles, à la rencontre des élèves, parce que la culture c’est aussi semer des graines, éduquer nos enfants sur notre patrimoine culturel. Il se déploiera dans les résidences artistiques créées pour permettre aux musiciens d’élaborer ensemble des projets qui seront présentés dans le cadre des concerts. Il se déploiera surtout dans les cœurs, comme il l’a fait pendant les 3 précédentes éditions. Vous serez envahie de belles émotions, de grâce, d’amour, de beauté.
Laissez-vous porter par l’appel du fleuve, du pont, des sublimes notes de Kora d’Ablaye Cissoko, ainsi que les mélodies de ses invités du bout du monde, Rendez-vous à Saint Louis du 31 octobre au 2 novembre 2024."
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MIGRATION IRRÉGULIÈRE, L’HÉCATOMBE RACONTÉE À MBOUR
Retour sur les lieux après la disparition d’une pirogue et des candidats à la migration irrégulière repêchés à Mbour Teffess. Pour les familles des victimes, la vie n’a plus de sens après ce drame.
Retour sur les lieux après la disparition d’une pirogue et des candidats à la migration irrégulière repêchés à Mbour Teffess. Pour les familles des victimes, la vie n’a plus de sens après ce drame, Mbour pleure ses fils qui ont perdu tout espoir en bravant les dangers de la mer. Reportage.
L'ARMÉE DÉCLENCHE UNE OFFENSIVE CONTRE LA CULTURE DE CHANVRE AU NORD DE SINDIAN
Cette intervention répond à l’urgence sécuritaire imposée par l’expansion de ces activités illégales, qui impactent lourdement les populations locales et l’économie régionale.
Le 7 octobre 2024, l’armée nationale a lancé une opération majeure dans la zone Djibidione-Dieye-Djondji-Massaran-Balla Bassène-Nialé, considérée comme le cœur de la culture de chanvre dans le nord Sindian. Cette initiative vise à combattre le trafic de chanvre et de bois, qui a pris des proportions alarmantes.
Cette opération s’inscrit dans un contexte de retour progressif des populations déplacées par les conflits, qui subissent les conséquences de l’expansion de la culture de chanvre. En effet, cette pratique a non seulement privé les agriculteurs de leurs terres, mais a également poussé de nombreux jeunes à abandonner l’école pour s’engager dans cette activité lucrative, exacerbant ainsi les enjeux sécuritaires, notamment dans cette zone frontalière avec la Gambie.
En réponse à la demande de la population pour une intervention sécuritaire, l’armée s’est engagée à détruire tous les champs de chanvre, neutraliser les éléments armés et interpeller les trafiquants. Cette opération, dirigée par le bataillon de commandos et soutenue par le 25e Bataillon de reconnaissance et d’appui, a déjà permis de détruire plus de 50 hectares de culture, représentant une valeur de plus de 2 milliards de francs CFA.
L’armée se dit déterminer à protéger les terres des populations et à relancer les activités licites, tout en luttant contre l’expansion d’une économie criminelle aux conséquences socio-économiques et environnementales dévastatrices.