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16 février 2025
Sports
PIKINE, JAMONO, DSC, RS YOFF, GFC ET WALLY DAAN FONT UNE BONNE ENTAME
La Coupe de la Ligue, nouvelle formule, met aux prises les clubs professionnels. Elle est réservée aux joueurs de moins de 20 ans, avec l’autorisation d’en aligner trois de plus de 20 ans.
Les équipes de l’AS Pikine, Jamono de Fatick, Dakar Sacré Cœur(DSC), Renaissance sportive de Yoff, Guédiawaye FC et Wally Daan ont fait une bonne entame en Coupe de la Ligue, en obtenant, jeudi, chacune une victoire lors de la première journée de cette compétition.
L’AS Pikine a reçu et battu (1-0) le Jaraaf au stade Alassane Djigo, dans la poule H. Moustapha Kane a inscrit l’unique but à la 63e mn. Avec cette victoire, les pikinois s’emparent de la tête de cette poule où AJEL a tenu en échec (1-1)Tengueth FC, lors du derby de Rufisque.
Dans la poule B, Jamono de Fatick a étrillé (3-1) le Stade de Mbour, tandis que la SONACOS a battu (1-0) AS Bambey dans le derby de la région de Diourbel. Au Stade municipal de Ngor, Dakar Sacré-Cœur a surpris (2-1) l’Union sportive de Ouakam(USO). La Renaissance sportive de Yoff a largement dominé (5-1) le Dakar université club(DUC) dans la Poule E, où l’AS Cambérène et l’AS Douanes se sont neutralisés (1- 1).
Dans la Poule D, Guédiawaye FC a battu (1-0) Gorée. Wally Daan est venu à bout de Thiès FC sur le même score. Mercredi, les équipes de Diambars, Génération Foot (GF), Linguère, HLM et l’AS Kaffrine ont réussi une bonne entrée en signant chacune une victoire.
La Coupe de la Ligue, nouvelle formule, met aux prises les clubs professionnels. Elle est réservée aux joueurs de moins de 20 ans, avec l’autorisation d’en aligner trois de plus de 20 ans.
Les équipes professionnelles sont réparties en huit poules de quatre dans une compétition qui se dispute en aller et retour. Après cette première phase, il y aura les huitièmes de finale, les quarts, les demi-finales et la finale.
OUI, AMARA DIOUF SERA UN JOUEUR DU FC METZ !
Le pépite sénégalaise Amara Diouf fait parler d’elle, en raison notamment d’un litige avec l’académie Génération Foot. Frédéric Arpinon a toutefois assuré que le pensionnaire de Génération Foot sera, « normalement », un joueur du FC Metz à sa majorité.
Le pépite sénégalaise Amara Diouf fait parler d’elle, en raison notamment d’un litige avec l’académie Génération Foot. Frédéric Arpinon a toutefois assuré que le pensionnaire de Génération Foot sera, « normalement », un joueur du FC Metz à sa majorité.
Invité de l’émission Graoully Mag ce jeudi sur Moselle TV, Frédéric Arpinon s’est exprimé sur de nombreux sujets, liés de près ou de loin au mercato des Grenats. Le directeur sportif du FC Metz a notamment répondu à une interrogation sur Amara Diouf, la dernière pépite en date de Génération Foot.
A tout juste 16 ans, l’attaquant compte déjà deux sélections en équipe A du Sénégal. Son cas fait parler puisqu’un litige l’oppose à l’académie de Dakar. Un conflit qui semble se dissiper puisque Mady Touré, président de Génération Foot, a confié au micro de Match360 qu’il allait lui-même « s’occuper de la carrière d’Amara » et que le joueur devrait probablement rejoindre les Grenats à sa majorité.
Une hypothèse que Frédéric Arpinon a confirmée. « Oui, normalement, Amara Diouf sera un joueur du FC Metz. J’ai travaillé pendant deux ans à l’académie, je l’ai découvert là-bas. Son contrat se termine cette année à Génération Foot mais il va re-signer, si ce n’est pas déjà fait. Il faut qu’il ait 18 ans pour venir en Europe », a expliqué le dirigeant messin. De quoi rassurer les supporters du FC Metz, pour l’instant, sur l’avenir de la pépite…
LA JEUNESSE MONDIALE MONTE AU FILET
C’est encore réparti pour le « Sénégal World Tennis » qui se jouera du 10 au 22 février prochain et en deux étapes (J60 et J30) dans les courts de tennis de l’Olympique club de la corniche-ouest.
Le gotha du tennis mondial remonte au filet pour le tournoi international juniors de tennis « Sénégal World tennis tour » qui se joue du 10 au 22 février sur les courts de l’Olympique club. Pendant deux semaines, les joueurs de 25 nationalités se mesureront dans le circuit dakarois à la recherche de points ATP..
C’est encore réparti pour le « Sénégal World Tennis » qui se jouera du 10 au 22 février prochain et en deux étapes (J60 et J30) dans les courts de tennis de l’Olympique club de la corniche-ouest. Des joueurs entre 13 à 18 ans, en provenance issue des cinq continents et de 25 nationalités vont se confronter à la recherche des points (J60 pour la première semaine et 30 pour la deuxième semaine du tournoi).
Pour cette 9e édition, les organisateurs attendent une fois de plus à un plateau de qualités. Des jeunes joueurs confirmés sont encore attendus sur les courts dakarois. Un circuit qui reste depuis quelques années l’un des plus prisés par les dirigeants de différentes nationalités. Outre son bon niveau, le tournoi international de Dakar a conforté sa place dans le giron du tennis par la qualité de son organisation.
« Beaucoup de joueurs décident de revenir dans le tournoi. Si le tournoi perdure, c’est plutôt la qualité organisationnelle depuis la première édition. Le tournoi vous prépare à avoir un bon niveau international. Il leur permet de s’affirmer. On a une telle attractivité que les joueurs viennent du Mexique, de l’Inde, de l’Australie, du Paraguay. Il y a des Coréens qui ont découvert la filière dakaroise. Il y a les bouches-à-oreille qui font que les Académies appellent de temps à temps pour revenir dans le circuit », a confié Baidy Dieng, un des directeurs du Tournoi.
Les jeunes talents sénégalais ne seront pas en reste. Ils seront présents aussi bien dans les tableaux. Ils seront représentés par Iyad Younes; Ryad Hoballah, qui accumulent déjà une bonne expérience avec déjà quatre participations. Mais aussi le tout prometteur Charles Gérard qui sera en sa toute première. Dans le tableau féminin, Léa Proseti, sera la seule sénégalaise en lice. Au retour d’une belle prestation à Abidjan, elle descendra pour la quatrième fois dans le circuit. La compétition démarre avec les matchs de qualification prévue ce weekend. Les premiers services du tour seront donnés ce lundi 10 févier. Les demi-finales simples et doubles en garçons et finales sont prévues le jeudi 13 février. Elles seront suivies par les demi-finales le vendredi. La finale du J60 est calée le samedi 15 février.
Les concurrents reprennent la raquette pour la deuxième semaine du tournoi J30) prévue 17 au 22 février.
L’EMPREINTE DU SENEGAL SUR LE FOOTBALL AFRICAIN
Le 6 février 2022, une génération de Lions affamés écrit l’une des plus belles pages de notre football en décrochant, enfin, la Coupe d’Afrique des Nations. Un sacre historique, une étoile brodée à jamais sur le maillot national, symbole d’un rêve devenu
Trois ans déjà. Le 6 février 2022, une génération de Lions affamés écrit l’une des plus belles pages de notre football en décrochant, enfin, la Coupe d’Afrique des Nations. Un sacre historique, une étoile brodée à jamais sur le maillot national, symbole d’un rêve devenu réalité.
L’écrin d’Olembé est le théâtre de cet exploit historique des Lions en terre camerounaise. Ces Lions Indomptables, qui nous avaient éliminés en quart de finale de notre CAN en 1992 à Dakar et brisé notre rêve d’un premier sacre continental en 2002 au Mali, assistaient cette fois depuis les tribunes au sacre du Sénégal. Contrairement à la finale de 2019 contre les Fennecs d’Algérie, où le Sénégal avait sombré dès la deuxième minute sur une frappe aussi improbable que chanceuse de Bagdad Bounedjah, nos Lions ont pris cette fois le contrôle du jeu lors de cette troisième finale face à l’Égypte, septuple vainqueur de l’épreuve et portée par Gabaski, son dernier rempart infranchissable.
Un penalty offert dès la 7e minute aurait pu tout changer. Saliou Ciss, intenable sur son flanc gauche, provoque une faute évidente de Mohamed Abdel Monem. Sadio Mané s’avance, choisit la puissance… mais bute sur un Gabaski inspiré. Le doute aurait pu s’installer, mais les Lions n’ont pas tremblé. Ils ont dominé, poussé, tenté, mais l’histoire voulait que cette finale se joue jusqu’au bout du suspense.
Le temps réglementaire s’achève, puis les prolongations. L’issue se dessine dans cette séance fatidique des tirs au but. La tension est à son comble. Bouna Sarr manque sa tentative, mais Édouard Mendy, impérial, repousse les frappes de Mohamad Lasheen et Mohamed Abdel Monem. Puis vient l’instant décisif. Le peuple retient son souffle. Sadio Mané s’avance… et d’un tir croisé imparable, libère toute une nation. Explosion de joie un peu partout dans le pays. Le Sénégal est champion d’Afrique pour la première fois de son histoire !
De la gloire d’Olembé à l’hégémonie continentale
Au lendemain de leur sacre historique, les joueurs d’Aliou Cissé ont été accueillis en héros au Sénégal. Des milliers de supporters ont envahi les rues de Dakar pour célébrer les coéquipiers de Sadio Mané. Dans une liesse indescriptible. Au-delà des chiffres et des statistiques, cette CAN 2022 reste marquée par des souvenirs inoubliables. « Avant chaque match, nous écoutions ‘Wakanda’ de Baaba Maal. Cela nous rappelait nos racines, notre mission pour le peuple sénégalais. » se remémorait Kalidou Koulibaly
De son côté, Édouard Mendy, élu meilleur gardien du tournoi, se souvient avec malice : « Lors de la séance de tirs au but, j’ai repensé aux entraînements où Sadio me lançait en riant qu’il marquerait toujours contre moi. Cette fois, c’était pour de vrai… et il ne nous a pas déçus. »
Ce 6 février.. 2022, le football sénégalais amorçait un virage décisif. Ce sacre historique n’allait pas rester sans lendemain. Un an plus tard, les Lions U17, U20 et l’équipe du CHAN suivaient la voie tracée par leurs aînés, raflant eux aussi les titres continentaux. Inédit. Bien que l’élimination précoce en 8e de finale lors de la dernière Can en Côte d’Ivoire ait temporairement freiné la belle dynamique, elle n’a pas terni l’élan collectif du football sénégalais qualifié à toutes les CAN en 2025 et qui visera encore le graal au Maroc en décembre.
Aujourd’hui, le « Manko Wutti Ndamli » (Ensemble pour la victoire) n’est plus un simple slogan, mais une véritable philosophie de la gagne. Elle a définitivement placé le Sénégal parmi les grandes nations du football, par ses succès sur le terrain, et aussi par une influence grandissante au sein des instances dirigeantes du football continental.
LE COJOJ A LA CONQUETE DE KAOLACK
"L'Afrique accueille, Dakar célèbre !" Le comité d'organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ Dakar 2026), entend bien matérialiser ce slogan.
"L'Afrique accueille, Dakar célèbre !" Le comité d'organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ Dakar 2026), entend bien matérialiser ce slogan. C'est à cet effet que Mamadou Diagna Ndiaye et son équipe ont profité de leur visite dans la capitale du Saloum, à l'occasion de la Foire internationale de Kaolack (Fika), sur invitation de Serigne Mboup, pour entretenir la jeunesse kaolackoise des JOJ.
Le Président du comité national olympique sportif sénégalais (CNOSS) par ailleurs président du Comité d’organisation des Jeux olympiques Dakar 2026, Mamadou Diagna Ndiaye était hier, mercredi 5 février en visite dans la ville de Kaolack. Venu sur invitation du président de la Chambre de commerce d'industrie et d'Agriculture (Cciak), le Président du Cnoss, en dehors des activités liées à cette 9ème édition de la Foire internationale de Kaolack (Fika) a surtout effectué ce déplacement dans la capitale du Saloum pour trouver avec le promoteur de la Fika de solides pistes d'ouvertures permettant à cette région d'apporter sa contribution à l'organisation des prochains Jeux olympiques de la Jeunesse « Dakar2026 », les premiers à être organisés par un pays africain.
D'ailleurs, les deux délégations après avoir visité les emplacements à la chambre consulaire, ont élaboré ensemble un calendrier qui va non seulement associer la région de Kaolack de façon appuyée et puissante à l'organisation mais surtout, lui ouvrir une touche particulière à la dynamique de réussir l'événement et à l'obtention du maximum de succès dans le cadre de l'organisation.
C'est en effet un plan opérationnel qui consistera à installer un peu partout à Kaolack et dans les autres localités de la région des espaces communément appelés " Fans zones" pour permettre les populations là où elles se trouvent de suivre les compétitions en direct et se regrouper ensemble dans un besoin partagé de soutenir leurs athlètes et équipes en compétitions.
Ceci dans le but de reprendre la même expérience que la France où lors de la précédente édition des jeux de la jeunesse en Argentine ou tout le territoire national s'était mobilisé et était associé à l'évènement grâce à un nombre exorbitant de "Fans zones" installés partout, même dans les zones les plus reculées. Au-delà de cette prévision, il est aussi inscrit dans le programme d'activités mixtes, le recrutement des volontaires aux JOJ.
Des jeunes et femmes qui iront prêter mains fortes à leurs frères et sœurs des localités devant abriter les jeux, comme Dakar, où ils seront ainsi invités à travailler la main dans la main avec leurs camarades de la capitale jusqu'à le fin des compétitions.
Kaolack est certes le point de départ de cette large campagne de mobilisation autour des JOJ, mais l'idée pour Diagna Ndiaye et son staff est surtout d'impliquer tous les Sénégalais là où ils se trouvent et quelles que soient leurs couleurs.
C'est d'ailleurs à cause de cette raison majeure que le président du Cnoss s'est dit ouvert aux opérateurs économiques de la région, aux femmes transformatrices, aux personnes travaillant sur le digital, la numérique, à la société civile pour que tous, ensemble, intègrent les activités et travaillent en fonction de leurs compétences. Avec les universitaires notamment les étudiants diplômés, il est aussi prévu de les admettre à la structure « game academy » afin qu'ils puissent plus tard disposer d'une quelconque occupation au sein du comité d'organisation et avoir toujours en mémoire ce privilège d'avoir contribué aux JO 2026 organisés par le Sénégal dans la postérité.
DIA BA N’A JAMAIS QUITTÉ LE NAVIRE
Interpelé sur la sortie au vitriol du journaliste Adama Gaye contre El Hadj Amadou Dia Bâ qui a une mobilisation générale pour la réussite des JOJ, Mamadou Diagna Ndiaye a repris les propos du médaillé d’argent aux JO de Seoul en 1988 pour confirmer qu’il a été toujours été là.
« Mais, il l’a dit lui-même, il a dit mieux que ça », s’étonne-til. « Si vous parlez de Monsieur Amadou Dia Bâ, il a dit qu’il est là depuis le début. On a été vainqueur et retenu pour les JOJ à Buenos Aire en Argentine. Depuis le début, Dia Bâ n’a jamais quitté le train », a répondu le patron de l’olympisme sénégalais.
KIRSTY COVENTRY, L’HEURE DE L’AFRIQUE ET DES FEMMES
« Libérer le pouvoir transformateur du sport avec un mouvement olympique plus fort, plus durable et plus pertinent ». C’est l’ambition clairement affichée par la Zimbabwéenne, Kirsty Coventry, candidate à la présidence du Comité international olympique
« Libérer le pouvoir transformateur du sport avec un mouvement olympique plus fort, plus durable et plus pertinent ». C’est l’ambition clairement affichée par la Zimbabwéenne, Kirsty Coventry, candidate à la présidence du Comité international olympique (CIO). Une belle opportunité qui s’offre aux 110 membres du CIO pour matérialiser un vœu cher au Barron Pierre de Coubertin. Des JOJ en Afrique. Une africaine au perchoir et de surcroit une femme. L’heure de la révolution a sonné pour justifier les cinq anneaux. Au CIO donc de montrer encore une fois, la voix à la Fifa, a l’UEFA et à la CAF, autant d’organisations faîtières accusées à tort ou à raison de misogynie.
Qui du Prince Feisal Al Hussein, David Lappartient, Johan Eliasch, Juan Antonio Samaranch, Kirsty Coventry, Lord Sebastian Coe et Morinari Watanabe succèdera au Thomas Bach a la tête du Comité international olympique (CIO) ?
Le patron de l’olympisme mondial sera connu lors de la 144eme session du CIO prévue du 18 au 21 mars prochain en Grèce. Plus exactement le 20 mars.
Tour à tour, les 7 candidats ont été appelés a présenter leurs programmes à l’ensemble des membres du CIO lors d'une réunion qui s’est tenue à huis clos à Lausanne (Suisse) le 30 janvier dernier.
Une candidate sort du lot. D’abord parce qu’il s’agit d’une femme. Deuxièmement, elle est africaine. Ce sera donc extraordinaire si les 110 membres du CIO venaient à porter leur choix sur Kirsty Coventry
Mme Coventry a été élue membre du CIO en tant que membre de la commission des athlètes de 2013 à 2021 ; puis élue membre du CIO en tant que membre individuelle en 2021 (Charte olympique, Règle 16.1.1.1).
Née en 1983, elle a l’avantage de pouvoir se être réélue membre du CIO jusqu'à ce qu'elle atteigne la limite d'âge de 70 ans en 2053.
Conformément aux Règles 16.3.3.2.1 à 16.3.3.2.4 de la Charte olympique, elle peut même être proposée pour une prolongation de quatre ans de l’âge limite, à savoir jusqu'en 2057
Contrairement à d’autres candidats en lice, Kirsty Coventry remplit aussi toutes les conditions contenues dans les directives de la commission d’éthique du CIO présidée par le Sud-Coréen, Ban Ki-moon et publiées le 9 septembre 2024.
Kirsty Coventry qui siège egalement au comité exécutif communément appelé le « saint des saints », aux cotes de Denis Oswald (Suède) Thomas Bach (Allemagne) Docteur Robin E. Mitchell (Iles Fiji), Madame Nawal EL Moutawakel (Maroc), Juan Antonio Samaranch (Espagne), S.A l’émir Cheik Tamin Bin Hamad Al-Thani (Qatar), Madame Nicole Hoevertsz (Aruba), S.A.S le Prince Feisal Al Hussein (Jordanie), Docteur Gerardo Werthen (Argentine), Madame Lingwei LI (Chine), Mme Mikaela Cojuangco Jaworski (Philippines), Monsieur Nenad Lalovi (Serbie), Monsieur Ivo Ferriani (Italie), Madame Kristin Kloster (Norvège) et Madame Emma Terho (Finlande) joue la carte des athlètes.
Ce qui n’étonne personne. Et pour cause, l’ancienne nageuse du Zimbabwe, souvent présentée comme la candidate de Thomas Bach, reprend également certaines des priorités du dirigeant allemand, dont l’importance de l’intelligence artificielle et l’urgence d’engager les nouvelles générations, via les réseaux sociaux et les sports électroniques.
« Je serai au service des athlètes en maintenant un dialogue ouvert et en veillant à ce que leurs besoins soient prioritaires », a-telle déclaré.
Ayant toujours l’esprit du Barron Pierre de Courbin en bandoulière, elle fait partie des trois candidats (avec David Lappartient et Feisal Al Hussein) qui ont présenté leur programme en trois langues internationales (française, anglaise et espagnole)
Avec un programme qui repose sur cinq priorités clés, l’ancienne ministre des sports du Zimbabwe, sept fois médaillée olympique, dont 2 en or,4 en argent et 1 en bronze, compte « mobiliser la force du sport ; maximiser la collaboration et l’engagement ; renforcer les partenariats en vue d’une croissance mutuelle ; relever le défi du développement durable ; faire progresser la crédibilité et la confiance ».
Elle envisage aussi de « déployer l’expertise des FI (Fédérations internationales) pour renforcer la portée de chaque évènement ; de mettre les Jeux olympiques entre les mains et dans le cœur de chacun ; de construire un monde meilleur grâce au sport ; avec une tolérance zéro pour la corruption, le dopage et les comportements contraires à l’éthique ».
Au mouvement olympique, elle déclare ceci : « Je suis parce que nous sommes »
Kirsty Coventry est aussi connue pour son courage et sa lutte contre la discrimination. Le site Francs Jeux, a rappelé a juste titre qu’elle faisait en effet partie du comité qui a validé la participation de Lin Yu-ting et Imane Khelif aux Jeux de Paris 2024 alors que l’IBA, se basant sur un test de genre, avait disqualifié les deux boxeuses des Championnats du monde 2023. Face aux polémiques, la presse l’a invitée à s’expliquer. « C’est un sujet compliqué. On gérerait peutêtre les choses différemment si on revenait en arrière », avaitelle répondu, pointant que le problème ne s’était pas manifesté avant – Lin et Khelif avaient boxé aux JO 2020, sans soulever une telle polémique. « En tant que sportive, vous voulez être sur un terrain d’égalité. Notre travail est de créer un tel environnement. Nous allons tirer des enseignements et mettre en place de meilleures réglementations avec le temps », avait promis la candidate.
IL EST TEMPS D’ADOPTER « UN CNO, UNE VOIX »
Depuis la création du CIO en 1894, neuf présidents se sont succédé. Du Grec Dimitrios Vikelas (1894-1896) a l’Allemand Thomas (Depuis 2013) en passant par le Baron Pierre de Coubertin (1896-1925) et Marquis Juan Antonio Samaranch (1980-2001), il n’y a qu’un seul président qui n’est issu du vieux continent. Il s’agit de l’Américain Avery Brundage (1952-1972). Mais c’est plutôt au niveau du m o d e d’élection de son président que le CIO est qualifié d’institution rétrograde, archaïque, réfractaire au changement et à la démocratie. E t dire qu’il a été l’une des premières instances faîtières à instituer les limitations des mandats (un p r e m i e r mandat de 8 et un second de 4 ans) depuis J a c q u e s R o g g e (2001-2013). Il serait donc temps que le CIO s’arrime au mode d’élection plus démocratie, plus participatif et plus inclusif en option pour le système un CNO, une voix, a l’instar de la Fifa, la CAF etc. et d’arrêter de faire subir ses 206 associations, le diktat de 110 membres du CIO.
En attendant cette autre révolution, Kirsty Coventry devrait retrousser les manches, pour convaincre ses collègues qu’audelà de son « africanité » et de l’aspect genre, elle a des épaules suffisamment larges pour maintenir la flamme olympique toujours plus vite, plus haute, plus forte. Et ensemble !
LE COJOJ A KAOLACK CE JOUR
Le Président du CNOSS, Monsieur Mamadou Diagna Ndiaye, par ailleurs président du Comité d'organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 sera à Kaolack, ce mercredi 05 février 2025 pour un forum ...
Le Président du CNOSS, Monsieur Mamadou Diagna Ndiaye, par ailleurs président du Comité d'organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 sera à Kaolack, ce mercredi 05 février 2025 pour un forum sur le thème "Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026, défis et opportunités" organisé par la Foire Internationale de Kaolack (FIKA).
Le Président Mamadou Diagna Ndiaye sera accompagné d'une très forte délégation parmi lesquelles d'éminentes personnalités du monde sportifs, notamment, Ibrahima Wade, Coordonnateur Général du COJOJ, Ababacar Louis Lamotte, El H Amadou Dia Bâ, Seydina Oumar Diagne entres autres.
La FIKA est une bonne occasion pour les JOJ Dakar 2026de vendre l'organisation des JOJ qui présente aussi des opportunités d'affaires pour le secteur privé quand on sait que le sport est un objet politique à multiples facettes par rapport à la cohésion des territoires en termes économique, touristique, culturel et loisirs pour accompagner le développement.
ÉLIMINATOIRES CAN FÉMININE 2026, LES LIONNES ENTAMERONT LEUR CAMPAGNE LE 21 FÉVRIER PROCHAIN
L’équipe nationale féminine du Sénégal entamera les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2026 le 21 février prochain. Pour leur premier match du premier tour, les Lionnes se déplaceront à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour affronter le Tchad
L’équipe nationale féminine du Sénégal entamera les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2026 le 21 février prochain. Pour leur premier match du premier tour, les Lionnes se déplaceront à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour affronter le Tchad. La manche retour est prévue cinq jours plus tard, au stade Lat Dior de Thiès.
L’objectif pour les joueuses de Mame Moussa Cissé sera de s’imposer afin de se qualifier pour le tour suivant, où elles affronteront la Côte d’Ivoire.
Parallèlement à ces éliminatoires, les Lionnes se préparent activement pour la CAN féminine 2024, qui se tiendra au Maroc du 5 au 26 juillet. Logées dans la poule A, elles devront faire face à des adversaires redoutables : le pays hôte, le Maroc, ainsi que la Zambie et la République démocratique du Congo (RDC).
Avec un effectif déterminé et une stratégie bien rodée, les Lionnes espèrent réaliser un bon parcours lors de ces deux compétitions. Le sélectionneur Mame Moussa Cissé et son staff technique misent sur l’expérience acquise lors des dernières compétitions pour hisser le Sénégal au sommet du football féminin africain.
Les prochains mois s’annoncent donc cruciaux pour l’équipe nationale féminine du Sénégal, qui devra faire preuve de combativité et de discipline pour atteindre ses objectifs.
LA LIGUE PRO FAIT PEAU NEUVE
L a Coupe de la Ligue fait peau neuve cette saison avec le lancement ce mercredi d’un nouveau format de compétition. 32 équipes seront en lice pour la succession de Teungueth FC, dernier vainqueur en 2022.
La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) inaugure ce mercredi 5 février, la nouvelle formule de la Coupe de la Ligue. La compétition qui effectue son retour regroupe 32 équipes réparties en 8 groupes de 4 équipes. Chaque équipe disputera des matchs aller-retour. Seize rencontres sont prévues ce mercredi et demain jeudi lors de la première journée. Au menu, plusieurs derbies dont le choc qui opposera demain jeudi au stade Alassane Djigo, le Jaraaf à l’AS Pikine ou encore le duel rufisquois entre l’AJEL et Teungueth FC, tenant du titre.
L a Coupe de la Ligue fait peau neuve cette saison avec le lancement ce mercredi d’un nouveau format de compétition. 32 équipes seront en lice pour la succession de Teungueth FC, dernier vainqueur en 2022. Ils seront répartis en 8 groupes de 4 équipes. La Ligue pro a introduit un nouveau changement. En effet, la compétition sera désormais réservée qu’aux joueurs des moins de 20 ans. Chaque équipe aura néanmoins le droit d’aligner3joueurs de plus de 20 ans.
DES DERBIES ALLÉCHANTS POUR DÉMARRER LE TOURNOI
Le tournoi démarre avec la première journée qui se joue ce mercredi et demain jeudi 6 février. Elle sera marquée par plusieurs derbies. C’est le cas de la poule A avec le derby ziguinchorois qui opposera au stade Aline Sitoe Diatta, le Casa sports (Ligue 1) à Essamaye FC qui évolue actuellement en Ligue 2. Au même moment, toujours dans la poule A, l’AS Kaffrine et l’AS Saloum s’affronteront dans le derby kaolackois prévue au stade de Kaffrine. D’autres derbies à l’affiche et non des moindres entre club de Ligue 1. Ils opposeront dans la poule H deux clubs de Rufisque. Il s’agit d’abord du duel entre Teungueth FC et AJEL qui vont se croiser ce mercredi au stade Ngalandou Diouf. Mais aussi de celui du face à face du groupe G entre l’Us Gorée et Guédiawaye FC prévu ce jeudi au stade Djaguily Bathily de Grand Yoff.
Le stade Lat Dior accueillera de son côté le derby thiessois qui mettra aux prises dans le groupe D, Wally Daan à Thiès FC. Un autre derby est également au programme au stade Ely Manel Fall et opposera dans le groupe B la Sonacos de Diourbel (Ligue 1) à l’AS Bambey. L’autre choc de la première journée se déroulera ce jeudi au stade Alassane Djigo entre l’AS Pikine et Jaraaf, deux équipes de l’élite. Chaque équipe disputera des matchs aller-retour. Les deux premières de chaque groupe se qualifieront pour les huitièmes de finale qui regrouperont les 16 meilleures équipes. Les 1/8 de finales, les 1/4 de finales et les 1/2 finales sont calées respectivement le 7 mai, le 21 mai et le 4 juin.
Quant à la finale, elle se jouera 18 juin. Les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les huitièmes de final qui regrouperont les 16 meilleures équipes.
Stade municipal des Parcelles Assainies : Oslo- ASC HlM (17h)
Stade Ngalandou Diouf : TFC-AJEL
JEUDI 6 FÉVRIER
Stade municipal de Ngor : USO-Dakar Sacré Cœur (15h)
Stade Djagaly Bathily: AS Douanes – AS Camberene (15h30)
Stade Ely Manel Fall : Sonacos-ASUC Bambey
Stade Caroline Faye: Stade de Mbour-Jamono
Stade Mawade Wade : Linguère-Ndiambour
Stade Maniang Soumaré: Wally Daan-Thies FC (16h30)
Stade Alassane Djigo: AS Pikine-Jaraaf (16h30)
Stade municipal de Ngor : DUC-RS Yoff (17h
Stade Djagaly Bathily: US Gorée – Guédiawaye FC (17h)
QUAND TU GAGNES TU ES FRANÇAIS, MAIS QUAND TU PERDS, ILS T’ENLEVENT TON PASSEPORT…
Patrice Evra n’est pas né dans l’Hexagone. Sénégalais d’origine, l’ancien capitaine des Bleus est revenu sur son choix et sur la réaction de certains supporters tricolores. Confidences.
Comme de nombreux joueurs passés par l’Equipe de France, Patrice Evra n’est pas né dans l’Hexagone. Sénégalais d’origine, l’ancien capitaine des Bleus est revenu sur son choix et sur la réaction de certains supporters tricolores. Confidences.
La force de l’Equipe de France de football, et ce depuis des décennies, c’est sa diversité. En effet, dans leur histoire, les Bleus ont pu s’appuyer sur le talent de nombreux joueurs nés à l’étranger. C’est par exemple le cas de Luis Fernández, Espagnol naturalisé qui a accompagné Michel Platini dans les premiers grands succès de la sélection.
Champion du monde 98 et champion d’Europe deux ans plus tard, Patrick Vieira est lui né à Dakar au Sénégal, tout comme l’ancien capitaine Patrice Evra. S’ils ont fait le bonheur des supporters tricolores, avec du recul, ne regrettent-ils pas leur choix de représenter la France au détriment de leur pays de naissance ? La question a été posée à «Tonton Pat» par Carré : «On me demande souvent si je ne regrette pas de ne pas avoir choisi le Sénégal. Déjà, quand tu es joueur, on te demande de choisir entre ton papa et ta maman. Ma maman est Française, mon papa est Sénégalais. Je me suis concerté avec eux et ils m’ont dit qu’ils seraient heureux de me voir en Equipe de France. J’ai choisi la France, et je ne le regrette en aucun cas», a déclaré le Franco-Sénégalais. Qui ajoute : «Quand tu es jeune, tu ne le comprends pas, mais ce choix est politique. Donc j’ai déjà dit à des jeunes nés au Cameroun, au Sénégal ou au Congo de faire bien attention au moment de choisir entre la France et le pays d’origine. Quand tu gagnes tu es Français, mais quand tu perds, les gens t’enlèvent ton passeport et tu es Sénégalais.» Patrice Evra a porté fièrement le maillot de l’Equipe de France et son brassard de capitaine, même si tout n’a pas été parfait sous son règne. Leader de la rébellion à Knysna en 2010, l’arrière gauche ne regrette rien, même s’il connait les pièges de la binationalité chez les Bleus. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il conseille aux jeunes de bien réfléchir avant de choisir.»
Une position qui n’enlève en rien à son amour pour l’Hexagone : «Je suis fier d’être Français, je suis fier d’être Sénégalais. Quand je vais au Sénégal, je me sens comme à la maison, et quand je suis en France, je me sens comme à la maison également. Je ne peux pas choisir entre papa et maman.» Patrice Evra a connu de beaux succès en Equipe de France qui ont renforcé son amour pour le pays, mais aussi des échecs qui ont entraîné des réactions vives d’une partie du public. Quoi qu’il en soit, impossible de choisir entre son père et sa mère.