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27 novembre 2024
Sports
JO PARIS 2024, BOCAR DIOP ENTRE EN LICE MERCREDI FACE À UN SERBE
Pour sa première participation, le taekwondoïste veut faire mieux que ses devanciers, en l’occurrence Binta Diédhiou (Pékin 2008 et Londres 2018) et Balla Dièye (Rio 2016), qui ont représenté le Sénégal dans cette discipline.
Le taekwondoïste Bocar Diop va disputer mercredi un combat de qualification face au serbe Lev Korneev dans la catégorie de moins de 58 kg, pour le compte des Jeux olympiques(JO) Paris 2024.
Pour sa première participation, Bocar Diop veut faire mieux que ses devanciers, en l’occurence Binta Diédhiou (Pékin 2008 et Londres 2018) et Balla Dièye (Rio 2016), qui ont représenté le Sénégal dans cette discipline lors des JO.
A 27 ans, le taekwondoïste a l’ambition de réaliser une belle performance après les mondiaux de 2023.
L’actuel vice-champion d’Afrique de la catégorie des moins de 58 kg va devoir être très concentré face au combattant serbe.
Les épreuves de taekwondo de JO se tiennent au Grand Palais à Paris, sous la forme d’un tournoi à élimination directe.
Les gagnants de chaque combat se qualifient pour le tour suivant et ainsi de suite jusqu’aux deux derniers vainqueurs qui s’affrontent en finale pour les médailles d’or et d’argent.
PARIS 2024, L’EGYPTE CHUTE EN DEMI-FINALE
L’Egypte a été éliminée, sur le score de 3 buts à 1, en demi-finale du tournoi masculin de football aux Jeux olympiques de Paris par la France qui va affronter l’Espagne en finale
Dakar, 6 août (APS) -L’Egypte a été éliminée, sur le score de 3 buts à 1, en demi-finale du tournoi masculin de football aux Jeux olympiques de Paris par la France qui va affronter l’Espagne en finale, une première depuis 40 ans pour les Bleus dans cette compétition.
La finale aura lieu, vendredi, à 16h GMT.
Comme le Maroc, l’Egypte a aussi chuté en demi-finale devant le pays hôte, la France.
Les Égyptiens ont ouvert le score à la 62e mn, grâce à Mahmoud Saber, avant que Jean-Philippe Mateta n’égalise à la 83e mn. Le joueur de Crystal Palace (Angleterre) va donner l’avantage aux siens dans la première mi-temps des prolongations (99e).
Les Pharaons d’Egypte évoluaient à 10 depuis la 92e mn, après l’expulsion d’Omar Fayed pour cumul de carton.
Le Français Michael Olise, auteur d’un grand tournoi va définitivement valider la qualification, pour les Bleus, en finale. Le nouveau spciétaire du Bayern Munich (Allemagne) qui évolue au poste d’ailier droit va inscrire du gauche le 3e but pour la France.
Les joueurs de Thierry Henry s’opposeront pour le dernier match du tournoi, à l’Espagne, 40 ans après leur dernière finale dans cette compétition. En 1984 aux JO de Los Angeles aux Etats-Unis d’Amérique, les Bleus, entrainés par Henri Michel, avaient remporté la médaille d’or devant le Brésil (2-0).
Les deux représentants africains, le Maroc et l’Egypte joueront, jeudi, pour le bronze du tournoi de football des JO de Paris.
MON OBJECTIF, C’EST DE BATTRE LE RECORD DU SENEGAL
Effacer Amadou Gakou, détenteur du record du Sénégal sur 400 mètres avec un chrono de 45 sec 01 réalisé aux Jeux olympiques 1968. C’est l’objectif que s’est fixé Cheikh Tidiane Diouf, champion d’Afrique en titre
(PARIS, France) - Effacer Amadou Gakou, détenteur du record du Sénégal sur 400 mètres avec un chrono de 45 sec 01 réalisé aux Jeux olympiques 1968. C’est l’objectif que s’est fixé Cheikh Tidiane Diouf, champion d’Afrique en titre et qui doit s’aligner ce soir en demi-finale des JO Paris 2024 au stade de France. Il a fait la confidence hier, lundi 5 août 2024, aux journalistes sénégalais au village olympique de Saint Denis.
Vous êtes passe par le repêchage pour obtenir une qualification en demi-finale ?
C’était une course difficile parce que je n’avais pas récupéré comme il le fallait après ma course du lundi. Mais Dieu merci j’y ai mis du cœur, j’ai pris la deuxième place de ma série, j’ai fait l’un des deux meilleurs temps qui donne droit à la qualification. Je suis satisfait parce que j’ai égalé mon record personnel (45’’03 secondes). Mais à vrai dire, mon objectif c’est de battre le record du Sénégal détenu par Amadou Gakou (45’’01) et qui date de longtemps (1968). J’espère pouvoir le faire lors des demi-finales de demain (ce mardi). Vous êtes passé de 45’’59, votre performance de dimanche, à 45’’03 lundi.
Qu’est-ce qui n’a pas marché lors de votre première course ?
J’avoue que j’étais plus confiant lors de la première course. Dimanche matin, quand je me suis réveillé je me sentais vraiment bien, mes jambes étaient vraiment légères, j’avais la confiance. Après dans la course j’ai connu des difficultés. D’abord, j’étais dans le couloir 1, qui est un peu difficile parce que tu es obligé de te battre pour éviter d’être largué parce le peloton devant. C’est l’effort que j’ai fourni pour être dans la vague qui m’a joué un mauvais tour car après le virage j’étais déjà fatigué. J’ai vu dans les commentaires les gens dire que j’ai abandonné à un moment, ce n’est pas ça, c’était la fatigue. Le 400 mètres est une course difficile, il faut savoir gérer. C’est pourquoi aujourd’hui (hier) lors du tour repêchage j’ai eu la bonne stratégie. J’ai bien géré la couse en sachant quand est-ce qu’il faut accélérer pour éviter d’être fatigué. Après la course de dimanche on vous a vous aller à l’infirmerie et on s’est dit que tu n’allais pas pouvoir revenir en forme lundi pour le repêchage.
Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
J’étais fatigué et en même temps j’ai eu mal au dos, du coup je suis allé voir les médecins. C’était une bonne idée puisqu’ils m’ont remis d’aplomb pour me permettre de faire ma course aujourd’hui (hier). Franchement les médecins ont fait un bon boulot.
En demi-finale vous allez avoir le même couloir (1), est-ce que ça vous inquiète ?
(Rires). Si, si. J’étais dans le même couloir, mais cette fois-ci je saurai gérer ma course. La course du repêchage m’a permis de savoir que c’est à partir du deuxième virage que je dois accélérer. Je ne ferai pas les mêmes erreurs.
Avez-vous des chances en demi-finale alors que vos adversaires sont en dessous de 455 secondes ?
Je sais que ça va être difficile de décrocher la qualification pour la finale, mais je vais me battre. Ceux qui ont fait la course sous la barre des 45 secondes peuvent venir demain et perdre en vitesse. Parfois c’est aléatoire. Parfois tu fais 44 en série et une fois en demies ou en finale tu fais 45 secondes. Je suis confiant, je vais me battre jusqu’au bout.
Les perspectives ?
On va dire que je n’ai rien fait encore parce que je suis à ma 6e année de pratique de l’athlétisme. J’ai commencé la pratique en 2018, donc j’ai encore beaucoup à apprendre. Mais là on est en compétition. L’objectif reste certes battre le record du Sénégal, mais je ne courrai pas que pour ça. Peut-être que je vais battre ce record demain (aujourd’hui). Je vais essayer de chercher et la qualification en finale des Jeux et la qualification au championnat du monde de 2025. Il faut faire un chrono de 44’’95 pour décrocher la qualification pour les mondiaux. Du coup, c’est un autre challenge que je me donne.
Pourquoi à votre avis les athlètes sénégalais peinent à battre le record du 400mètres ?
Je ne sais pas trop, mais à mon humble avis c’est parce que cette épreuve est très difficile et on a n’a beaucoup d’athlètes que se spécialisent dans ce domaine. Je suis là pour essayer de battre ce record. Le seul problème c’est que je n’ai pas commencé l’athlétisme très tôt. En plus je n’ai pas le soutien qu’il faut pour faire vraiment du haut niveau. Je n’ai pas de bourse pour aller me préparer dans les meilleurs endroits. Je suis un étudiant à l’Inseps (Institut National Supérieur de l’Education Populaire et du Sport) de Dakar. Pour préparer ces JO, il m’arrivait de venir en France pour deux mois et retourner au Sénégal pour faire mes cours, mes examens. Tout ça a été compliqué et ça n’aide pas dans la progression d’un athlète. Si je m’étais concentré que sur ma carrière d’athlète peut-être que je ferai mieux actuellement.
En 6 ans de pratique et vous voilà en demi-finale des Jeux Olympiques ?
Les gens croient difficilement que je n’ai fait que 6 ans de pratique. J’ai commencé l’athlétisme d’une bien particulière manière. C’était quand je passais le concours d’entrée à l’Inseps que le coach Pape Serigne Diène m’a détecté. Quand on faisait les 400 mètres, je portais des chaussures claquettes fermés et malgré tout j’ai claqué un chrono de 52 secondes. Les gens se demandaient si j’étais un athlète confirmé pou pas. Pape Serigne Diène m’a ainsi demandé si je voulais devenir athlète. J’ai commencé la pratique. Un mois après, j’ai arrêté. Je me disais que je n’ai pas d’avenir avec l’athlétisme. Je suis resté pratiquement toute l’année sans m’entraîner. C’est en juin que je suis revenu pour participer aux Jeux Universitaire africains de 2018. J’ai été sélectionné pour ces Jeux. J’ai pris quatrième de la finale de ces Jeux. C’est là que j’ai commencé à croire que je peux réellement faire carrière dans l’athlétisme. Je suis du village de Touly dans la commune de Keur Moussa, région de Thiès. Je jouais au football dans ma jeunesse, j’étais attaquant, excentré. Même quand j’étais au Lycée de Pout, pendant l’UASSU je faisais le triple saut. C’est comme je l’ai dit en 2018 que j’ai commencé le 400 mètres.l)
LA NIGÉRIANE FAVOUR OFILI ET L’IVOIRIENNE JESSIKA GBAÏ EN FINALE DU 200 M
La finale du 200 m se tiendra, mardi, à 19h 40 mn.
Dakar, 5 août (APS) – La Nigériane Favour Ofili et l’Ivoirienne Jessika Gbaï ont obtenu, lundi, leurs qualifications pour la finale du 200 mètres aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Favour Ofili a terminé deuxième de la première série, derrière la championne olympique du 100 m, la Saint-lucienne, Julien Alfred (21’98 secondes). La Nigériane a terminé avec un chrono de 22’05 secondes.
L’Ivoirienne Jessika Gbaï a franchi la ligne d’arrivée avec un temps de 22’36 secondes. La championne d’Afrique en titre du 200 m a terminé troisième de sa demi-finale.
La finale du 200 m se tiendra, mardi, à 19h 40 mn.
JO 2024, CHEIKH TIDIANE DIOUF EN DEMI-FINALES
Dimanche, il avait terminé cinquième de sa série avec un chrono de 45 secondes 59.
L’athlète sénégalais Cheikh Tidiane Diouf s’est qualifié, lundi matin, pour les demi-finales de l’épreuve des 400 mètres des Jeux olympiques Paris 2024, en se faisant repêcher parmi les deux meilleurs deuxièmes de la course, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
Le champion d’Afrique en titre du 400 mètres a terminé deuxième de sa série avec un chrono de 45 secondes 03.
Le sociétaire de l’AS Douanes, dont c’est la première participation aux JO, a réalisé sa meilleure performance personnelle qui est de 45 secondes 03.
Les demi-finales prévues à 17h35 lui donneront l’occasion de continuer son apprentissage du haut niveau.
Dimanche, il avait terminé cinquième de sa série avec un chrono de 45 secondes 59.
Le slalomer sénégalais Yves Bourhis a lui échoué à atteindre les quarts de finale du kayak cross dans la course contre-la-montre, alors que Louis François Mendy s’est qualifié pour les demi-finales des 110 m haies après avoir réalisé un chrono de 13 secondes 31. Il a remporté sa série en réalisant sa meilleure performance de l’année.
Le natif de Grand-Yoff, un quartier de la banlieue de Dakar, porte-drapeau du Sénégal à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, va disputer la demi-finale mercredi à partir de 17h10.
JO’BURG PORTE LA FLAMME
CAMP 20e édition de la Bwb Africa (3 au 6 août) - La Nba et la Fiba ont lancé, ce samedi, la 20e édition de la Basketball Without Borders à Johannesburg, en Afrique du Sud.
La Nba et la Fiba ont lancé, ce samedi, la 20e édition de la Basketball Without Borders à Johannesburg, en Afrique du Sud. Un camp prévu du 3 au 6 août, destiné aux jeunes talents africains et qui continue d’être un socle pour le développement du basket sur le continent.
Lancé en 2003 à Johannesburg en Afrique du Sud, le camp de la Basketball Without Borders (Bwb) Africa fête, cette année, sa 20e édition. Comme un symbole, c’est la capitale sud-africaine qui abrite la présente édition, ouverte samedi à l’American International School de Jo’burg, pour quatre jours. D’ailleurs, c’est la 16e fois que le pays de Nelson Mandela accueille les jeunes talents africains à travers un programme mondial de développement du basket et de sensibilisation communautaire. Organisé conjointement par la Nba et la Fiba, le camp Bwb 2024 va réunir 60 garçons et filles de 24 pays africains dont cinq espoirs de la Nba Academy Africa.
Amadou Gallo Fall : «Ce camp a été le précurseur de tout ce que nous avons construit sur le continent»
Un long chemin parcouru pour le président de la Basketball Africa League (Bal), Amadou Gallo Fall. «Il y a eu beaucoup d’activités significatives pendant ces 20 ans où on a vu énormément de talents émerger. Ce camp a été le précurseur de tout ce que nous avons construit sur le continent. L’aboutissement, c’est la Basketball Africa League. C’est ce qui continue à nous donner de l’énergie, parce qu’il n’y a pas de limite par rapport à ce que l’Afrique peut apporter sur la scène mondiale», s’est-il réjoui à l’issue de la conférence de presse d’ouverture du camp.
Pour le patron de la Bal, la Bwb «va continuer à déceler de nouveaux talents, mais surtout d’être une locomotive dans le domaine de l’engagement communautaire»
Avec six pensionnaires venus du Sénégal, il a salué la présence constante de jeunes Sénégalais dans les camps. «Le Sénégal a toujours été l’un des tops pays en termes de potentiel. Maintenant, il faut que ce potentiel se traduise dans les résultats des équipes nationales. Il faut travailler pour développer tout ce qui est autour, à travers des programmes, des ambitions à la hauteur du talent naturel qui existe au Sénégal», souligne-t-il.
Gorgui Sy Dieng, Joël Embiid, Pascal Siakam…
Présent au début de l’aventure, le directeur des Opérations de la Nba Africa, Kita Matungulu, mesure le chemin parcouru. «On a commencé avec un camp de basket, on a ensuite fait des Ligues de juniors Nba, aujourd’hui, on a la Bal. Et quand on voit un jeune comme le Sud-Soudanais Khaman Maluach, ancien pensionnaire de la Nba Academy, qui était le meilleur joueur du camp de l’année passée, c’est une fierté», a-t-il confié, soulignant le rôle de la Nba, de la Fiba, mais aussi des différentes autorités fédérales et autres partenaires qui œuvrent pour le développement du basket africain.
Pour rappel, le camp Bwb Africa a servi à former des talents devenus des joueurs de la Nba, à l’image de l’ancien capitaine des Lions, Gorgui Sy Dieng (2009), Joël Embiid (2011) ou encore Pascal Siakam (2012). Ces derniers ont été cités en exemples aux campeurs de l’édition de 2024.
Au total, 13 anciens participants de la Bwb Africa ont été recrutés par la Nba depuis le premier camp en 2003. Pendant ces quatre jours, les jeunes campeurs prendront part à différentes activités, des concours à trois points, des jeux à 5 contre 5 et des sessions de développement de compétences de vie et de leadership. En attendant de connaître les meilleurs joueurs de la présente édition, les campeurs poursuivent leur perfectionnement auprès de joueurs, légendes et entraîneurs actuels et anciens de la Nba, de la Wnba et de la Fiba.
KABA DIAWARA LIMOGÉ !
Kaba Diawara n'est plus sélectionneur de l'équipe nationale de football de Guinée. La Fédération Guinéenne de Football (FGF) a annoncé, son limogeage, ce dimanche. Ci-dessous le communiqué complet.
iGFM (Dakar) Kaba Diawara n'est plus sélectionneur de l'équipe nationale de football de Guinée. La Fédération Guinéenne de Football (FGF) a annoncé, son limogeage, ce dimanche. Ci-dessous le communiqué complet.
"La Fédération Guinéenne de Football (FGF) informe l’opinion publique, les supporters du Syli National, et l’ensemble des partenaires qu’il a été mis fin à la collaboration avec le sélectionneur de l’équipe nationale Syli A, M. Kaba Diawara, ainsi qu’avec l’ensemble de son staff technique", informe l'instance.
Objectif non atteint
"Cette décision a été prise en raison de l’absence de réalisation des objectifs sportifs qui avaient été fixés contractuellement. L’objectif initialement assigné au staff sortant était de faire progresser le Syli National A parmi les 10 meilleures nations africaines au classement FIFA au cours d’une période d’évaluation de deux ans. Malheureusement, cet objectif n’a pas été atteint, ce qui a conduit à la nécessité d’une réorientation stratégique", explique la Fédération.
Un directoire placé et coordonné par Michel Dussuyer
"Pour garantir une transition efficace et assurer la continuité dans la préparation des prochaines échéances, il a été décidé de mettre en place un directoire transitoire chargé de la gestion technique du Syli A. Ce directoire sera en place jusqu’à au moins novembre 2024, période correspondant à la fin des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025.
Ce directoire sera placé sous la supervision du Directeur Technique National (DTN) et sera coordonné par M. Michel Dussuyer, ancien sélectionneur du Syli National, reconnu pour sa grande expérience et sa réputation dans le milieu du football. Sa connaissance approfondie du football africain et son expérience passée à la tête de l’équipe nationale constituent un atout majeur pour cette période transitoire.
Le directoire inclura également M. Charles Paquille, ancien assistant du sélectionneur national, lequel assumera les fonctions de sélectionneur. Sa proximité avec les joueurs et sa compréhension des dynamiques internes de l’équipe seront cruciales pour maintenir la cohésion et la performance de l’équipe. M. Souleymane Camara, actuel sélectionneur du Syli des joueurs locaux, fera aussi partie de ce directoire en tant qu’assistant de M. Charles Paquille, apportant son expertise et sa connaissance des talents locaux, ce qui permettra de renforcer encore davantage le lien entre les joueurs évoluant à l’étranger et ceux du pays", souligne le communiqué de la Feguifoot, indiquant qu'elle est convaincue que ece directoire transitoire saura maximiser le potentiel des talents présents au sein de notre sélection, tout en insufflant un nouvel élan indispensable pour atteindre les objectifs sportifs ambitieux que nous nous sommes fixés."
Pour rappel, Kaba Diawara qui s’en va deux ans après son arrivée, avait remplacé Didier Six.
LOUIS FRANÇOIS PEUT ENCORE MIEUX FAIRE
El hadji Amadou Dia Ba, le seul médaille olympique sénégalais (argent sur 400 m haies à Seoul en 1988), croit en Louis François Mendy
(PARIS, France) - El hadji Amadou Dia Ba croit à Louis François Mendy. Selon le seul médaille olympique sénégalais (argent sur 400 m haies à Seoul en 1988), le hurdler sénégalais qui a remporté sa série (7eme au classement général) alors qu’il était aligné au couloir 9, peut encore mieux faire pour attendre la finale prévue ce mercredi 8 aout au stade V
Vous venez d’assister à la course de Louis François Mendy. Quelle analyse en faites-vous ?
Un plaisir parce que gagner sa série, ça fait toujours plaisir et ça donne confiance. Il est confiant depuis un moment. Là, il a couru un peu esseulé. Parce qu’il était à l’extérieur (couloir 9). Il a couru tout seul. Ce qui est une bonne chose déjà mais quand il aura un bon couloir, il pourra aller beaucoup plus vite et vraiment se lâcher. Il peut mieux faire.
C’est un bon espoir donc en perspective des demi-finales ?
Oui, c’est un bon espoir parce que quand tu gagnes une série, tu auras un bon couloir et tu es un peu relâché. Je pense que lui dans sa tête, comme on s’est dit, il faut aller jusqu’au bout et chaque course compte pour lui. Chaque course, il faut y aller. Là, il est allé. Il a gagné sa course et j’ai vu les temps des autres séries, il est classé 8ème sur l’ensemble des séries. Donc, c’est vraiment de bon augure. Il est allé se concentrer. Il sait ce qu’il doit faire.
La finale d’abord, le sacre après ?
La finale et après on verra. Il faut qu’il rentre en finale déjà et ce serait bon après.
Vous êtes très content parce que c’est un athlète issu du centre dont vous êtes le directeur ?
Oui je suis très content. Ça me fait plaisir. Nous l’avons dans le centre depuis 2017. Il a grandi dans le centre. Donc, c’est un plaisir. Et c’est toujours ce que je dis, il faut aider le centre parce qu’il y a d’autres athlètes sénégalais, quand ils auront une bourse, pourront rentrer dans le centre. Il y aura de l’espoir si Louis François le fait. Gina Basse (Gambie) aussi et d’autres comme Saly (Sarr) qui est aussi dans le centre. Maintenant, il faut leur trouver une autre étape parce que dans ce centre, on leur ouvre la porte pour qu’ils puissent aller plus loin. Il faut leur trouver de bons entraineurs, aller à l’extérieur pour pouvoir faire ce qu’il faut faire. Mais le centre, c’est un bon démarrage pour nos athlètes.
La stratégie pour les haies, c’est quoi ?
Il ne faut pas toucher les haies. Il faut courir sur les haies. Les gens pensent qu’on saute les haies mais il faut courir sur les haies parce que dès que tu touches une haie, tu perds des 100ème. A chaque fois, c’est ce que je dis à Louis, ne touches des haies, il faut y aller parce que les haies, ça se court.
Est-ce que vous attendiez à le voir remporter cette série ?
Oui ! Pourquoi pas ? Depuis des années, on s’entraine. Il a été à Tokyo. Il a pris un peu d’expérience. Il a gagné les Jeux africains, les Championnats d’Afrique. Il a gagné des meetings. Il est très confiant.
Mais depuis son faux départ aux mondiaux de Budapest, on a l’impression... Même aujourd’hui, on l’a vu patienter pour ne pas connaître le même sort ?
Il a fait un très bon départ. Ça, c’est une histoire oubliée. Maintenant, il sait ce qu’il faut faire. Il est dans sa bulle et je pense que c’est bon.
JO 2024 BASKET, LE NIGERIA ENTRE DANS L’HISTOIRE
Les Super Eagles deviennent la première équipe de basket africaine qualifiée pour les quarts de finale des Jeux Olympiques, après leur victoire sur le Canada.
Dakar, 4 août (APS) – Le Nigeria a validé, dimanche, sa place pour les quarts de finale du tournoi féminin de basket des Jeux olympiques de Paris 2024 après avoir battu 79-70 le Canada, une qualification historique.
Le Nigeria est la première équipe africaine à accéder à cet étape d’un tournoi de basket aux Jeux olympiques.
Les D’Tigress qui avaient besoin de ce succès pour assurer leur place en quart de finale ont livré un match très solide, du début à la fin.
Les joueuses de Rena Wakama n’ont à aucun moment douté de leur capacité à gagner face à un adversaire qui avait perdu tous ses matchs.
Les Nigérianes s’étaient inclinées devant les Françaises, sur le score de 54 points à 75, jeudi lors de leur deuxième rencontre au tournoi.
Elles avaient obtenu une victoire historique contre l’Australie (75-62), lors de la première journée.
Les quarts de finale se joueront, mercredi.
L’ALGÉRIENNE KAYLIA NEMOUR DÉCROCHE LA PREMIÈRE MÉDAILLE D’OR POUR SON PAYS
Grande favorite de cette finale, elle a réalisé une performance de 15 700 devant la Chinoise Qin Qiyuan (15 500), deuxième, l’Américaine Sunisa Lee, obtient la troisième place (14 800).
Dakar, 4 août (APS) – La gymnaste algérienne Kaylia Nemour a décroché la médaille d’or en remportant, dimanche, la finale de l’épreuve de barres asymétriques des Jeux olympiques de Paris 2024.
À 17 ans, elle offre à l’Algérie sa première médaille de ces JO Paris 2024 et la troisième en or pour l’Afrique, après l’Afrique du Sud en natation et l’Ouganda au 10 000 mètres.
La Franco-Algérienne Kaylia Nemour, a choisi il y a deux ans de représenter l’Algérie après des tensions avec la France.
Grande favorite de cette finale, elle a réalisé une performance de 15 700 devant la Chinoise Qin Qiyuan (15 500), deuxième, l’Américaine Sunisa Lee, obtient la troisième place (14 800).