DANGOU DECLINE SES ORIENTATIONS ET AMBITIONS
Situé au cœur de Rufisque Nord, le quartier, qui célèbre cette année ses 120 ans, veut définir un cadre de référence pour un développement harmonieux et durable de son cadre de vie.

Situé au cœur de Rufisque Nord, le quartier, qui célèbre cette année ses 120 ans, veut définir un cadre de référence pour un développement harmonieux et durable de son cadre de vie.
Le quartier Dangou Nord, implanté dans la commune de Rufisque Nord, veut faire sa mue pour s’affirmer comme une localité porteuse de développement. L’ambition a été matérialisée à travers un Document d’orientation stratégique (Dos 2025-2035) élaboré pour marquer les 120 ans d’existence du quartier.
La cérémonie officielle, tenue samedi à l’esplanade de la Grande mosquée, a été l’occasion de présenter au public le document, fruit de plusieurs mois de labeur. «La mission de ce document d’orientation stratégique consiste à définir un cadre de référence pour un développement harmonieux et durable du quartier. Cela sert à orienter les actions des différents acteurs locaux, qu’ils soient publics, privés ou issus de la Société civile, en alignant leurs efforts vers des objectifs communs», ont fait savoir les auteurs du document, fruit d’un travail d’équipe. «Il sert de feuille de route pour orienter les efforts et les ressources vers la réalisation d’une vision commune, tout en répondant aux besoins spécifiques des habitants et en anticipant les défis futurs», a encore mentionné le document de 134 pages. «Ce document d’orientation stratégique vient définir une vision claire, des objectifs spécifiques et des axes d’intervention prioritaires qui permettront de transformer Dangou en un quartier modèle, en tenant compte des défis actuels et des opportunités futures», a assuré, en préface du Dos, Diatta Ndoye qui avait dirigé le comité d’organisation de la célébration du centenaire de Dangou en 2004.
Le Dos remis au Préfet du département Maguette Diouck et au maire de Rufisque Nord Assane Kassé s’adosse à une étude convoquant les contextes national et local pour tenter de trouver une voie alliant tradition et modernité pour asseoir un développement du terroir. «Avec ce document, Dangou ne tâtonne plus. Le quartier a décelé ses problèmes, mais aussi les voies pour les résoudre», a ainsi posé Blaise Niang, coordonnateur du comité scientifique. La réfection de la route menant au cimetière et l’extension du cimetière datant de 1904 sont deux surpriorités auxquelles les autorités doivent trouver des réponses, selon le comité scientifique.
Les questions ayant trait au cadre de vie, au renforcement des infrastructures existantes, à l’autonomisation et à la formalisation des structures de femmes et de jeunes, au sport ou à la culture ont aussi été consignées dans le document que les auteurs espèrent faire l’objet d’une appropriation par les autorités et les populations pour sa mise en œuvre effective. C’est en 1904 que les aïeuls des habitants actuels de Dangou ont quitté Keuri Guedj (emplacement actuel du Cnfa et ses alentours), sur requête de l’autorité coloniale, pour venir s’installer sur l’actuel site fief de Lébougui, une des plus grandes Asc du pays.