Le ministre de l’Intérieur à Matam
Le ministre de l’Intérieur poursuit son périple au Fouta où des villages sont envahis par les eaux du fleuve Sénégal. Après Bakel, Général Jean Baptiste Tine s’est rendu hier à Dembancané, un village du département de Kanel, situé à près de 120 km d’Ourossogui, pour exprimer la solidarité du Gouvernement aux populations victimes des inondations. Il a apporté du réconfort aux familles affectées et transmis, au nom du président de la République, un message de compassion. A l’en croire, des vivres et des tentes sont en train d'être acheminés et seront distribués par l'intermédiaire du Gouverneur de Matam. Cette assistance permettra notamment de libérer l'école primaire et de recaser les familles dont les maisons ont été submergées par les eaux.
Des vivres remis aux habitants de Ballou
Le Directeur de la prévention et de la gestion des inondations, Madické Cissé, a remis, mardi à Yaféra (Bakel), des vivres aux populations touchées par le débordement du fleuve Sénégal. Ce soutien du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement est constitué de 5 tonnes de riz, 100 bouteilles d’huile de 5 litres, 100 grosses de savon, 300 bouteilles de savon liquide, 300 bouteilles d’eau de javel, 100 sacs de sucre de 5 kilos, a indiqué Madické Cissé. Il a indiqué que les moyens mobilisés par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, estimés à 14 millions francs CFA, serviront de premier appui de secours, en attendant un autre soutien de l’Etat du Sénégal. Le sous-préfet de l’arrondissement de Moudéry, Oumar Mamadou Sow, qui a conduit la délégation au nom du préfet de Bakel, a salué la promptitude des dispositions prises par le gouvernement à travers le ministère de l’Hydraulique. Il a en outre demandé aux chefs de villages et au maire de la commune Ballou de prendre les dispositions nécessaires pour une distribution correcte des vivres aux ayants-droit.
Le Lynaque de Sédhiou ouvre ses portes le 4 novembre
Les autorités ne vont pas perdre de temps pour ouvrir les portes au Lycée Nation Armée pour la Qualité et l'Équité (LYNAQE) de Sédhiou. Après la publication des résultats du concours d’entrée à ce lycée d’excellence et le recrutement des enseignements dont l’appel à candidature est lancé, les potaches vont rejoindre leur nouvelle école, le lundi 4 novembre 2024 à 8 heures. Le ministère de l'Éducation nationale informe que le LYNAQE de Sédhiou s'apprête à accueillir sa première promotion. Cet établissement innovant a été créé pour offrir aux jeunes sénégalais une formation de qualité, alliant rigueur académique et discipline militaire, renseigne un communiqué du ministère. Ce modèle de lycée vise à promouvoir l'équité, la citoyenneté et l'excellence dans les domaines des mathématiques, des sciences, des technologies et du numérique, contribuant ainsi à former un capital humain capable de relever les défis d'un Sénégal uni, souverain et prospère, rapporte la même source.
72h de grève des médecins en spécialisation
Le Collectif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes en Spécialisation du Sénégal (COMES) reprend la lutte pour la satisfaction de leurs doléances. Ces blouses blanches décrètent un mot d’ordre grève de 72 heures renouvelables arrêt de toutes les activités hospitalières, à compter d’aujourd’hui. Ils continuent de dénoncer 11 mois de gardes et astreintes régulières sans rémunération et de réclamer un statut dans l’organigramme de nos établissements publics de Santé. Les femmes actives n’ont pas à des congés de maternité sans compter les retards inexpliqués des paiements de bourses. Ils fustigent les primes dérisoires des gardes à 3 500F ou 7 500F.
Opération coup de point de la gendarmerie de Keur Massar
Dans le cadre de la croisade contre l’insécurité, la brigade de gendarmerie de Keur Massar a effectué une opération dans plusieurs quartiers de la Commune de Keur Massar Nord, précisément dans les zones de recasement, Double Less et terminus 54 et environs. Ce qui a permis aux pandores d’interpeller 84 personnes pour divers délits, notamment détention et trafic de chanvre indien, détention illégale d’armes blanches mais aussi la saisine de 08 couteaux, 12 coupe-coupe et du chanvre indien.
Craintes des commerçantes
C’est l’inquiétude totale chez certains commerçants sénégalais qui importent des produits maliens. Pour cause les autorités maliennes ont pris un arrêté interministériel en date du 03 octobre dernier portant «suspension de l’exportation de certains produits dont les amandes de karité, l’arachide, le soja et le sésame». Une mesure qui va impacter l’économie nationale selon ces commerçants qui faisaient face à la presse au marché «sandicat» de Pikine. Serigne Babacar Seck dit avoir contracté des prêts auprès des banques et craint le pire. Ils ont également dénoncé les tracasseries des Douanes et des contrôleurs économiques. Les commerçants invitent les ministres Serigne Guèye Diop et Yassine Fall à intervenir afin de mettre fin aux tracasseries et demandent au président de la République Bassirou Diomaye Faye de saisir son homologue malien pour désamorcer la bombe économique.
Mamadou Oumar Ndiaye privilégie la prévention
Le nouveau président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel(CNRA), Mamadou Oumar Ndiaye, a exprimé hier, sa volonté de privilégier la prévention, la sensibilisation etla pédagogie, au détriment de la sanction, dans le cadre de l’exécution de ses missions à la tête de cet organe de régulation. M. Ndiaye ne veut pas être un gendarme de l’audiovisuel ou un juge qui va trancher de manière autoritaire, mais plutôt un régulateur. A l’en croire, si la sanction doit intervenir, elle n’interviendra qu’en dernier ressort, quand toutes les autres voies de règlement des contentieux auront été épuisées. Mais il espère qu’on n’en arrivera pas là. Son prédécesseur Babacar Diagne soutient qu’il ne pouvait espérer mieux trouver comme successeur. Dans votre mission de régulation, soutient M. Diagne, il s’agira de protéger la liberté de presse, avec en ligne de mire la responsabilité qui doit faire corps avec son expression. L’équilibre est fragile, mais il incombe toujours aux acteurs de travailler à maintenir ce fragile équilibre, s’il en est. Et là réside tout le challenge, a-t-il confié selon l’Aps.
Saes exprime ses craintes
Le Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) nourrit des craintes pour une année universitaire perturbée. Car, malgré les efforts des enseignants pour rétablir une année académique normale après les interruptions causées par les événements sociopolitiques de 2021, 2023 et 2024, le syndicat constate que les universités demeurent dans un état critique. A en croire ces universitaires, les chantiers sont abandonnés, les effectifs sont pléthoriques et les moyens financiers limités font partie des nombreux défis auxquels ces institutions sont confrontées. Les promesses du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), regrette le syndicat, semblent rester lettre morte. A cela s'ajoutent les budgets des universités, souvent considérés comme « des fictions budgétaires », ne permettant de couvrir que neuf mois de salaires, et ce, en totale violation des régulations en vigueur. Ces universitaires s’insurgent aussi contre l’ingérence du ministre dans le processus de recrutement des enseignants, à travers la circulaire du 4 juin 2024. Ils soulignent que cette prérogative doit revenir aux instances académiques. Pour ce qui est du protocole d’accord signé avec le gouvernement en janvier 2023, le Saes exprime son inquiétude face à son non-respect et l’absence de mesures concrètes. Avant d’exiger la publication du décret sur la retraite des enseignants-chercheurs, resté introuvable malgré des promesses officielles. Dans ce climat d’incertitude, le Saes met en garde le gouvernement contre tout retard de paiement de salaires. Le syndicat prévient aussi que l’inertie du gouvernement pourrait compromettre l’avenir académique des bacheliers de 2024.
5 hackers nigérians arrêtés par la gendarmerie
Du nouveau dans l'affaire de l'arrestation d'une bande de 9 cybercriminels nigérians dans un appartement à Yeumbeul. La poursuite des investigations a permis aux gendarmes de la Brigade de recherches de Keur Massar, commandée par le Major El Hadji Abdoul Aziz Kandji, d'interpeller hier cinq autres hackers, a appris Seneweb du Lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye. Dans la poursuite des investigations sur l'enquête relative aux faits cybercriminels relevés le lundi 07 octobre 2024, la brigade de recherches de Keur Massar a interpellé cinq (05) autres membres du réseau dans la journée du lundi 14 octobre 2024. Pour rappel, la même unité avait déjà procédé à l'interpellation de neuf (09) nigérians le 07 octobre à Yeumbeul et avait saisi un important lot de matériels informatiques. La ténacité des enquêteurs a été concluante avec cette nouvelle arrestation et la saisie de cinq (05) nouveaux ordinateurs et cinq (05) autres téléphones portables.
L’Apr invite le gouvernement à plus de diligence
Le secrétariat exécutif national de l’alliance pour la République (SEN APR) constate que les fortes pluies qui ont causé la crue du fleuve Sénégal ont plongé les populations du Nord dans une grande détresse psychologique et matérielle. L’instance exprime avec empathie sa solidarité agissante aux populations de Bakel, Matam et Saint-Louis ainsi que leur total soutien dans cette dure épreuve. Dans un communiqué, le parti présidentiel appelle le gouvernement à assumer en toute urgence ses responsabilités et diligenter tout ce qui est en son pouvoir pour alléger les souffrances de ces populations, en lieu et place des discours creux. L'Apr demande à ses responsables et militants d’appuyer les sinistrés et exige des autorités de mettre en œuvre avec diligence et célérité toutes actions sociales, humanitaires, techniques et de solidarité nécessaires pour les soulager.
Par Jean LELONG, Remi HEMERYCK, Pedro DIOUF et Pierre THIAM,
LES PLANTES AFRICAINES «OUBLIEES» AU SERVICE D’UNE VIE ET D’UN AVENIR MEILLEURS
Selon la Fao, nous produisons suffisamment pour nourrir la population mondiale, mais 733 millions de personnes sont encore confrontées à la faim en raison «de conflits, de chocs climatiques répétés et de ralentissements économiques».
Jean LELONG, Remi HEMERYCK, Pedro DIOUFet Pierre THIAM, |
Publication 16/10/2024
La Communauté internationale, sous l’égide de la Fao, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, organise, ce 16 octobre, la Journée mondiale de l’alimentation. Cette année, le thème retenu est : «Le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs.»
Selon la Fao, nous produisons suffisamment pour nourrir la population mondiale, mais 733 millions de personnes sont encore confrontées à la faim en raison «de conflits, de chocs climatiques répétés et de ralentissements économiques». Les pays en développement dont ceux du Sahel, sont en premier lieu confrontés à ce défi, notamment les populations les plus vulnérables comme les femmes, les jeunes et les ménages agricoles. Sos Sahel et ses partenaires sont pleinement mobilisés pour l’atteinte de l’Objectif de développement durable numéro 2 qui vise à éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable. Les Objectifs de développement durable (Odd) sont les 17 priorités d’un développement économique et social soucieux de respecter les populations et la planète à l’horizon 2030. Ils ont été adoptés par 193 pays au sein de l’Onu, le 25 septembre 2015. Au Sahel, nous agissons pour la mise en place de systèmes agricoles durables, compatibles avec la fragilité de l’environnement naturel. Mais ce défi ne peut être relevé que dans le cadre de solutions endogènes, qui passent par des investissements massifs dans l’agriculture locale et la promotion du consommer local.
Convaincus de cette approche, nous travaillons à valoriser les plantes africaines «oubliées» et leur impact potentiel sur la sécurité alimentaire dans une Afrique en proie au défi majeur de la lutte contre la faim. En accord avec le 17e Objectif de développement durable de l’Onu, «Partenariats pour la réalisation des objectifs», nous mobilisons une diversité d’acteurs : producteurs, associations de consommateurs, chercheurs, journalistes, représentants étatiques, partenaires au développement et entreprises. Le partenariat est au cœur de notre action. En réunissant ces différentes parties prenantes, nous créons un espace de dialogue où les points de vue sont confrontés et débattus. Dans un schéma de co-construction, des solutions concrètes et innovantes sont pensées pour améliorer les pratiques agricoles dans la zone sahélienne, tirant parti de l’expertise et des perspectives uniques de chaque acteur.
Le défi est colossal, nous en sommes conscients. 32 millions parmi les 300 millions de personnes qui vivent en Afrique de l’Ouest sont en situation d’insécurité alimentaire. Parmi elles, 7 millions sont dans une situation d’urgence. Dans la région du Sahel, l’agriculture est la principale source de revenus pour plus de 90% de la population. Elle concentre en moyenne 70% des emplois et contribue pour 20% du Pib.
La montée des tensions dans certains pays de la bande sahélienne nous inquiète et nous oblige à agir. L’insécurité dans le Sahel et la guerre de retour sur le continent européen génèrent une hausse des prix des denrées et accroissent le niveau d’insécurité alimentaire des populations, souvent dépendantes des importations ou de l’aide internationale.
Des solutions locales existent, mais elles sont confrontées à des obstacles. L’un des plus importants est la marginalisation de nombreuses cultures, jadis largement cultivées, au profit de trois grandes céréales modernes : le blé, le riz et le maïs. Or, cellesci sont peu produites localement et leur importation a un impact conséquent sur les budgets des Etats et sur le pouvoir d’achat des ménages. Rien qu’au Sénégal, la somme d’1 milliard et demi de dollars est consacrée chaque année à l’importation de denrées alimentaires, ce qui a un impact sur la balance commerciale, l’équilibre des finances publiques et le pouvoir d’achat des ménages
Or, les espèces endogènes trop souvent «oubliées» sont généralement mieux adaptées aux conditions climatiques actuelles. Elles nécessitent moins de ressources en eau dans un contexte de rareté et de dérèglement climatique. Nous pouvons citer en exemple le fonio, appelé aussi la «graine de l’univers». Le fonio, céréale cultivée au Sahel, est particulièrement riche en magnésium et en fer, et sans gluten. De même que le mil et le sorgho, ainsi que de nombreux protéagineux, le fonio pourrait, s’il est valorisé, sortir des millions d’habitants de la dépendance du riz importé.
Pour renforcer la résilience des populations du Sahel, il nous faut accélérer l’accès à la sécurité et la souveraineté alimentaires. Il nous faut coopérer et agir en synergie pour obtenir un impact systémique. Aussi, nous avons lancé en 2024, l’Alliance des cultures africaines, une coalition dédiée à la promotion, à la valorisation et au développement des cultures marginalisées à fort potentiel sur le continent africain. L’un des porteurs du projet n’est autre que le chef sénégalais de renom Pierre Thiam, icône de la gastronomie africaine basée à New York. Il inclut dans sa cuisine depuis de nombreuses années ces plantes aux multiples bienfaits.
Notre volonté de mettre la lumière sur les plantes oubliées comme le fonio rejoint l’engagement des Etats à tout mettre en œuvre en vue de relever le défi de la sécurité et de la souveraineté alimentaires.
Dans notre engagement au quotidien, nous sommes conscients des limites en termes d’actions des Etats, car en Afrique tout est urgent. C’est pour cette raison que nous pensons que la solution pour la sécurité alimentaire sur le continent ne peut venir que des unités agricoles familiales dont la marge de progression est inestimable. Or, 80% des fermes en Afrique sont de petites exploitations. En Afrique de l’Ouest, l’agriculture familiale fournit entre 60 et 80% de la nourriture des ménages. Ces chiffres rendent plus que nécessaire l’accroissement des investissements vis-à-vis des exploitations familiales en vue de permettre de lutter efficacement contre la faim et la pauvreté. Nous pensons qu’il est nécessaire enfin de soutenir l’autonomisation économique et sociale des femmes car elles sont au cœur de la résilience des familles et des stratégies de développement endogène. Les chiffres officiels le confirment. Selon l’Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages au Sénégal en 2021 réalisée par l’Agence nationale de la statistique et la démographie du Sénégal (Ansd), «la pauvreté est moins répandue dans les foyers dirigés par des femmes comparativement à ceux dirigés par des hommes». Nous avons par exemple, à Dar Salam dans la région de Kédougou, lancé un projet dont 72% des producteurs formés sont des productrices qui se sont portées volontaires pour développer leurs compétences dans la filière du fonio.
Ce 16 octobre, en communion avec la Communauté internationale, nous lançons un appel solennel pour rejoindre ces efforts et ainsi préparer la sécurité et la souveraineté alimentaires des prochaines années au bénéfice des jeunes et des femmes d’Afrique. Nous invitons tous les acteurs à former des partenariats solides et innovants. Ensemble, nous pouvons relever le défi de l’autosuffisance dans le Sahel grâce aux plantes «oubliées», aux exploitations familiales et à toutes les énergies créatrices autour du consommer local.
Signataires
Jean LELONG, Président SOS SAHEL International France
Remi HEMERYCK, Délégué Général SOS SAHEL
Pedro DIOUF, Ambassadeur de SOS SAHEL
Pierre THIAM, Chef cuisinier, auteur, Vice-Président de SOS SAHEL
LE SENEGAL A DEJA MOBILISE 18,2 MILLIARDS CFA SUR LES 36 MILLIARDS POUR LA JOJ
L’Etat du Sénégal a mobilisé quasiment 18,2 milliards de francs CFA sur les 36 milliards de francs CFA représentant l’engagement financier découlant du contrat d’hôte olympique qu’il a signé pour l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ)...
L’Etat du Sénégal a mobilisé quasiment 18,2 milliards de francs CFA sur les 36 milliards de francs CFA représentant l’engagement financier découlant du contrat d’hôte olympique qu’il a signé pour l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar 2026, a-t-on appris de source gouvernementale.
Un conseil interministériel portant sur l’organisation des JOJ Dakar 2026 (31 octobre-13 novembre) s’est tenu mardi sous la présidence du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Le gouvernement a révélé, au cours de cette rencontre, avoir “déjà mobilisé un montant global de 13,2 milliards de francs CFA auxquelles devraient s’ajouter cinq milliards en cours de mobilisation, ce qui ferait un total de 18, 2 milliards de francs CFA”.
“Le Sénégal a signé un contrat d’hôte découlant sur un engagement financier de 35 milliards 970 millions de francs CFA. Sur la base du rapport financier fourni par le comité d’organisation des JOJ, un milliard 258 millions de francs CFA a été dépensé entre octobre 2023 et le 31 août 2024, pour la prise en charge de salaires et des services livrés par le comité d’organisation”, a déclaré la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.
“En plus de ce moment, l’Agence française de développement a consenti un prêt de 39 milliards 360 millions de francs CFA destiné aux financement des travaux du stade Iba Mar Diop, de la piscine olympique de Dakar et du parc adjacent”, a-t-elle dit.
Le conseil interministériel a relevé que l’Etat du Sénégal n’a pas encore mobilisé les financements du Comité international olympique qui s’élève à hauteur de 54 milliards de francs CFA, ainsi ceux des Fédérations internationales de baseball et wushu, d’un montant de 1 milliard 800 millions de francs CFA.
Le Sénégal attend 3,6 milliards de francs CFA des JOJ, qui proviendront des revenus commerciaux et de la billetterie, sans compter que des contributions sont attendues des agences et entités internationales à hauteur de 7,5 milliards de francs CFA, selon le gouvernement.
Des initiatives ont été d’ores et déjà prises pour la “réinsertion professionnelle” des personnes impactées par les travaux, dont les artisans cordonniers installés près du stade Iba Mar Diop, qui seront pris en charge à travers le projet de construction de la Maison du cuir à la Médina.
Les villes de Dakar, Diamniadio, Saly et Mbour ont été retenues pour abriter les sites des JOJ 2026.
“Pour ce qui concerne la préparation des athlètes sénégalais, un budget estimé à trois milliards 494 millions 438 de francs CFA est nécessaire et pourrait être imputé sur les 36 milliards du contrat d’hôte”, a soutenu la ministre des Sports.
Le Premier ministre a annoncé, sur ce point, une réunion interministérielle devant porter sur la préparation des athlètes sénégalais.
“Avec le ministère des Sports et tous les autres ministères, des solutions seront trouvées pour leur permettre de pouvoir préparer ces compétitions dans les meilleures conditions, et peut-être nous donner des motifs de satisfaction sur certaines disciplines”, a indiqué Ousmane Sonko.
“Le manque d’infrastructures est ce qui semble poser le plus problème. Le pays est largement en retard à ce niveau de manière générale, surtout les infrastructures sportives, même si, des efforts ont été faits dernièrement”, a souligné le chef du gouvernement.
Selon lui, l’organisation d’évènements sportifs requiert “des normes et des infrastructures adaptées”.
“Il faudra trouver des solutions palliatives, si les moyens le permettent, offrir des stages internationaux à certains athlètes”, a-t-il ajouté, avant d’inviter le comité d’organisation à veiller à la transparence dans l’organisation de ces Jeux.
L’EAU DANS LE GAZ ENTRE NOUAKCHOTT ET DAKAR
La dénomination des navires de support affrétés autour du gisement transfrontalier de gaz Grand Tortue Ahmeyim (Gta), partagé entre le Sénégal et la Mauritanie, a provoqué une minicrise diplomatique entre les deux pays
La dénomination des navires de support affrétés autour du gisement transfrontalier de gaz Grand Tortue Ahmeyim (Gta), partagé entre le Sénégal et la Mauritanie, a provoqué une minicrise diplomatique entre les deux pays.
Début de crise diplomatique entre le Sénégal et la Mauritanie sur la nomination des navires devant opérer sur la plateforme de Grand Tortue Ahmeyim. D’après nos confrères d’Africa Intelligence, Dakar et Nouakchott ne se sont pas accordés sur le choix du nom des navires de support, c’est-à-dire des bateaux de soutien aux opérations pétroliers, affrétés autour du gisement transfrontalier Grand Tortue Ahmeyim (Gta). Au départ, cela paraissait une tâche anodine : baptiser quatre navires de soutien fournis par chaque membre du consortium Kotug/Maritalia pour les partenaires du champ gazier de Grand Tortue Ahmeyim, qui s’étend de chaque côté de la frontière maritime mauritano-sénégalaise. Bp exploite le champ en partenariat avec Kosmos Energy et les compagnies pétrolières nationales du Sénégal, Petrosen, et de Mauritanie, Smh.
Début août, chacun des partenaires a eu la possibilité de nommer l’un des navires. Quelques semaines plus tard, Bp proposait le nom de «Waalo», du nom de la région de l’embouchure du fleuve Sénégal, et Kosmos Energy, celui de «Djoudj», du nom d’une zone située à 60 km au nord-est de Saint-Louis, abritant le troisième parc mondial, la plus grande réserve d’oiseaux. La Société mauritanienne des hydrocarbures a choisi «Chamama», le nom d’une région mauritanienne située juste au nord du fleuve Sénégal, et Petrosen a opté pour «Talatay Nder».
Souvenirs douloureux
C’est ce dernier nom, choisi par le nouveau Directeur général de Petrosen Holding, Alioune Guèye, qui a frappé Nouakchott : en wolof, «Talatay Nder» fait le rappel d’un événement tragique survenu dans le Nord du pays. Village sénégalais de Nder, près de la frontière avec la Mauritanie, en mars 1820 : une troupe de Maures depuis le nord du fleuve Sénégal, dans l’actuelle Mauritanie, voulant les capturer et les transformer en esclaves, les femmes du village ont décidé de se suicider ensemble. Le village continue de commémorer leur sacrifice chaque mois de novembre.
Après avoir appris le nom choisi par Petrosen, la partie mauritanienne s’est sentie offensée et a changé sa suggestion en «Bilad Chinguetti», qui signifie «le pays des Maures». Les autorités mauritaniennes ont été profondément troublées par la suggestion sénégalaise.
Sonko et Diomaye calment le jeu
Pour éviter que la situation ne dégénère, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko et le Président Bassirou Diomaye Faye ont appelé Nouakchott pour tenter de calmer le jeu dans la semaine du 8 septembre.
Les deux pays ont tout intérêt à maintenir de bonnes relations diplomatiques alors qu’ils négocient les coûts de développement de Gta avec la société pétrolière britannique. Ces coûts ont presque doublé depuis le lancement du projet et ont été contestés lors d’un audit réalisé en avril à la demande des autorités mauritaniennes. Les gouvernements mauritanien et sénégalais doivent travailler ensemble pour pousser à une renégociation complète avec le major pétrolier.
LE GOUVERNEMENT S’ENGAGE POUR UNE BONNE ORGANISATION DES JOJ DAKAR 2026
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé mardi un ensemble de mesures que le gouvernement est appelé à mettre en oeuvre pour la réussite de l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar 2026.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé mardi un ensemble de mesures que le gouvernement est appelé à mettre en oeuvre pour la réussite de l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar 2026.
Le chef du gouvernement sénégalais est revenu en détail sur ces mesures au cours d’un conseil interministériel consacré aux préparatifs des JOJ prévus à Dakar du 31 octobre au 13 novembre 2026.
Les ministres concernés sont chargés de travailler à la mise en oeuvre de ces différentes mesures, au nombre de 40, pour assurer la réussite de l’organisation de l’édition 2026 des Jeux olympiques de la jeunesse.
Concernant les infrastructures sportives et le transport, Ousmane Sonko a pressé le gouvernement d'”accélérer les travaux de construction des six bâtiments additionnels du campus social de l’université Amadou Mahtar Mbow (UAM) et de mettre à disposition le site d’hébergement de Guéréo”, dans la région de Thiès (ouest).
Il a demandé aux ministres concernés de veiller à la réhabilitation des infrastructures scolaires et universitaires” devant être utilisées pour la manifestation.
Un programme de mise à niveau des axes routiers et des parkings de stationnement, “en particulier sur les voies de circulation concernées par les JOJ, sera mis en œuvre”, a indiqué Ousmane Sonko.
Il a de même annoncé l’élaboration d’un plan de transport “approprié”, garantissant “une bonne mobilité” et la sécurité des participants et des spectateurs pendant toute la période des compétitions.
Le Premier ministre a par ailleurs demandé la tenue d’une réunion ad hoc sur la question énergétique, au plus tard le 15 novembre 2024, afin d’évaluer “de façon structurée les besoins en énergie des Jeux”.
Concernant l’hébergement, le gouvernement a ordonné la mise en œuvre du plan d’hébergement hôtelier retenu.
Ousmane Sonko a en outre chargé les ministres concernés de “veiller au renforcement des infrastructures de télécommunications”, pour une amélioration des réseaux mobiles et l’accès à une connexion Internet haut débit dans les sites sportifs.
Sur ce point, il a demandé au ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, de “créer les conditions d’une couverture médiatique de qualité” des JOJ 2026.
”Relever le plateau médical”
S’agissant des infrastructures de santé, le Sénégal devra se conformer au code antidopage de l’Agence mondiale antidopage (AMA), au plus tard le 12 janvier 2025, et “mettre à disposition un siège pour l’Organisation nationale antidopage au Sénégal”.
Le conseil interministériel présidé par le Premier ministre a permis de prendre “des dispositions idoines” pour le relèvement du plateau médical de la polyclinique de l’université Amadou Mahtar Mbow.
Il a été aussi décidé d’intégrer les établissements hospitaliers militaires dans le dispositif médical d’ensemble des Jeux.
Les ministres en charge de questions relatives à la sécurité et la sureté des Jeux ont été instruits de mettre en place “un programme spécial conjoint sécurité des JOJ”, pour faciliter aux participants, les formalités d’entrée, de séjour au Sénégal et de départ.
Le Premier ministre souhaite “l’implication effective” des collectivités territoriales et du mouvement “navétane” dans les activités sportives, culturelles et festives des Jeux, en vue notamment de “garantir la propreté des villes d’accueil et des environnements immédiats des sites”.
Il a été arrêté que les ministres concernés vont travailler à la mise en place d’un plan de gestion et de compensation de l’empreinte carbone des JOJ, mais aussi d’un programme de reboisement des villes hôtes des compétitions, à savoir Dakar, Diamniadio, Saly et Mbour.
Le chef du gouvernement a instruit les ministres en charge de ces questions de travailler à donner aux JOJ 2026 “une empreinte culturelle affirmée”, en veillant à la promotion des acteurs culturels sénégalais et africains.
En ce qui concerne le financement des Jeux, il a exigé “la finalisation des procédures et la mobilisation des ressources nécessaires à l’expropriation de titres fonciers concernés par le projet de rénovation du Stade Iba Mar Diop”.
Il a annoncé un réaménagement du calendrier universitaire en 2025/2026 et en 2026/2027 pour mettre à la disposition du comité d’organisation, les infrastructures de l’université Amadou Mahtar Mbow devant abriter le Village olympique, au plus tard le 31 juillet 2026.
Ousmane Sonko s’est dit rassuré du travail qui est en train d’être fait et a salué “l’esprit de collaboration entre le ministère des Sports et le mouvement olympique.”
LE PROJET EDUCATIF
Parmi les leviers stratégiques, il y a le septième qui concerne la promotion de l’enseignement de l’anglais, des sciences et technologies, du numérique et du développement durable
Parmi les leviers stratégiques, il y a le septième qui concerne la promotion de l’enseignement de l’anglais, des sciences et technologies, du numérique et du développement durable. Comme annoncé, le Men va aller vers l’intégration de l’anglais dans les apprentissages dès l’élémentaire.
Dans ce cadre, il est prévu l’élaboration de la note de cadrage d’intégration de l’anglais dans le dispositif d’apprentissage à l’élémentaire, le développement des outils et supports adéquats, l’élaboration et la mise en œuvre du plan de renforcement des capacités des enseignants.
S’agissant du développement de l’apprentissage des mathématiques, des sciences et technologies, il est annoncé la finalisation de la stratégie nationale de développement de l’enseignement des mathématiques, des sciences et technologies, sa mise en œuvre.
Pour le développement et la promotion du numérique, il s’agira de valider la stratégie de développement du numérique à l’école, de développer les contenus innovants (informatique, codage, robotique, Intelligence artificielle), d’élaborer et mettre en œuvre un plan de renforcement et un système d’évaluation des capacités numériques des enseignants. Dans ce cadre, les autorités comptent mettre «à niveau les capacités numériques des établissements scolaires (équipements informatiques, connectivité Internet et électricité)», «lancer le processus puis généraliser progressivement l’enseignement du numérique à l’école».
Quid du développement de l’apprentissage du développement durable ? Sur ce point, il est prévu l’élaboration de «la cartographie des stratégies et programmes dans le domaine du développement durable», la mise à jour et en œuvre de «la stratégie pour une éducation verte», l’intégration de la «problématique du développement durable dans la réforme curriculaire», le développement d’une «filière développement durable au niveau du secondaire».
Pour intégrer ces changements, il faudra évidemment procéder à la réforme des curricula, c’est d’ailleurs l’objet du neuvième levier stratégique. C’est ainsi qu’il sera mis en place un dispositif organisationnel et un cadre d’orientation de la réforme curriculaire et des équipes techniques et organes de pilotage de la réforme. C’est dans ce cadre également que sera élaborée une «stratégie de développement curriculaire aux niveaux central et déconcentré, et du processus de validation des productions».
De même, il est indiqué la réalisation de «l’évaluation diagnostique des curricula en cours (Ceb et programmes scolaires du moyen secondaire), l’élaboration du cadre d’orientation curriculaire (curriculum unifié, articulé et adapté) prenant en compte les orientations nouvelles : le numérique, les sciences et technologies, l’anglais, les langues nationales, les activités péri-para scolaires, l’éducation religieuse, les valeurs)».
L’argent étant le nerf de la guerre, les autorités en charge de l’éducation veulent développer des modes de financements innovants. Elles comptent donc diversifier le mode de financement de l’éducation avec la cartographie des projets et situation des ressources budgétaires, initier un projet de loi visant à introduire une taxe de l’éducation qui sera appliquée aux secteurs des mines, du pétrole et du gaz, créer une banque éducative.
CHEIKH SABALY DÉSIGNÉ MEILLEUR JOUEUR DE LA LIGUE 2 FRANÇAISE DU MOIS DE SEPTEMBRE
L’attaquant sénégalais de Metz Cheikh Sabaly a remporté le trophée du meilleur joueur du mois de septembre de la Ligue 2 française, devant son compatriote Pape Meissa Bâ de Grenoble.
L’attaquant sénégalais de Metz Cheikh Sabaly a remporté le trophée du meilleur joueur du mois de septembre de la Ligue 2 française, devant son compatriote Pape Meissa Bâ de Grenoble.
Ce trophée lui a été décerné par l’Union nationale des footballeurs professionnels (France) grâce aux votes du public et de ses pairs.
Le joueur de 25 ans décroche ainsi son premier trophée de meilleur joueur du mois, devant son compatriote Pape Meissa Bâ.
Sabaly a débuté la saison en cours d’une brillante manière. En huit journées, il a marqué huit buts, dont un triplé contre Martigues, lors de la sixième journée, et un doublé, face à Rodez, lors de la deuxième journée.
Le 5 octobre 2024, il a signé un but contre Amiens. L’ailier de Metz est titularisé depuis le début du championnat de Ligue 2, dont la quatrième place est actuellement occupée par son club, avec 15 points.
Formé à Génération Foot, le natif de Kolda (sud) est en train de suivre les pas de ses aînés : Sadio Mané, Ismaila Sarr, Habib Diallo, Lamine Camara, Pape Matar Sarr. Il partage avec eux la même trajectoire sportive. A l’instar de ces joueurs de l’équipe nationale A, Sabaly a en effet quitté son pays pour s’engager avec un club français.
L’attaquant Pape Meïssa Bâ est dans une belle forme aussi depuis les matchs de préparation. Il a à son actif sept buts, dont un doublé contre Caen, lors de la quatrième journée.
Le Sénégalais de 27 ans a marqué aussi contre Rodez, lors de la dernière journée du championnat, avant la trêve internationale.
Le Français Amine Hemia de Guingamp est arrivé troisième pour le trophée du meilleur joueur du mois de septembre de la Ligue 2 française. Il a inscrit quatre buts en six matchs.
LES 11 LEVIERS STRATEGIQUES POUR UNE SOCIETE EDUCATIVE INCLUSIVE ET EFFICIENTE
«Former à l’horizon 2035, un citoyen bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles tout en étant préparé aux défis du développement durable, des sciences et technologies, du numérique et de l’Intelligence artificielle"
«Former à l’horizon 2035, un citoyen bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles tout en étant préparé aux défis du développement durable, des sciences et technologies, du numérique et de l’Intelligence artificielle.» Telle est la vision déclinée par le Ministère de l’éducation nationale (Men) dans son nouveau plan sectoriel. Ledit plan est constitué de 11 leviers stratégiques.
Le système éducatif sénégalais va aussi faire sa mue. C’est en tout cas la volonté exprimée par les nouvelles autorités. Dans ce cadre, le ministère de l’Education nationale a défini une nouvelle vision pour «faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente, pour enfin former, à l’horizon 2035, un citoyen bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles tout en étant préparé aux défis du développement durable, des sciences et technologies, du numérique et de l’Intelligence artificielle». Ce plan sectoriel du Men va s’appuyer, dans sa mise en œuvre, sur 11 leviers stratégiques. Le premier consiste à valoriser la profession enseignante pour une transformation systémique de l’éducation. Il est également prévu avec ce levier de «faire le bilan et mettre à jour le plan de résorption des déficits de personnel enseignant». Celui-ci est basé, entre autres, sur «la rationalisation de l’utilisation du personnel existant, le recrutement des besoins restants, le traitement des instances de gestion administrative des enseignants», la mise en place d’un «guichet unique pour faciliter le traitement des instances». Avec ce plan, le département dirigé par Moustapha Guirassy compte «trouver un accord définitif sur le traitement de la situation des décisionnaires (périmètre, impact financier et décret), vider toutes les instances de gestion administrative des enseignants», renforcer les capacités des enseignants, élaborer un plan d’optimisation des systèmes de formation, un plan de renforcement des compétences des enseignants «basé sur le référentiel de compétences, le référentiel de la qualité des enseignements…». Toujours concernant cet axe, le Men envisage de mettre en œuvre le plan d’optimisation des systèmes de formation, celui de mise à niveau des capacités des enseignants. Pour la motivation, la reconnaissance et la valorisation des enseignants, les autorités promettent d’élaborer un plan allant dans ce sens avec notamment la mise en œuvre d’un projet de logements sociaux.
Le deuxième levier de ce référentiel concerne l’amélioration du bien-être, de l’environnement et du cadre d’apprentissage de l’élève. Il s’agira, selon les services du ministère, d’élaborer et de mettre en œuvre «le nouveau plan de résorption des abris provisoires (salles de classe et ouvrages annexes)», de mettre «à niveau des infrastructures et équipements scolaires», d’élaborer «un plan de mise aux normes et construction des infrastructures scolaires intégrant : le plan d’amélioration du paquet minimum de services intégrés dans les écoles (électricité, eau, toilettes, mur de clôture, latrines, premiers soins…), le plan de construction des nouveaux établissements et classes, le plan de mise à niveau des équipements scolaires». Le nouveau projet pour le système éducatif tient aussi à l’amélioration du bienêtre des élèves. De ce fait, il est annoncé l’élaboration d’un plan en termes : «émotionnel et mental/Cadre de vie/Santé et alimentation /Protection et sécurité/Climat scolaire et prévention des violences», le renforcement des services d’accompagnement et de suivi psycho-social. Le troisième levier de ce projet, c’est de renforcer l’équité et l’inclusion sociale et scolaire. Sur ce point, il est souligné la finalisation et la validation de la politique nationale d’éducation inclusive, sa mise en œuvre et l’élaboration du plan de mise à niveau des instituts spécialisés pour les enfants et jeunes en situation de handicap lourd. Tenant en compte l’inclusivité et l’équité, les auteurs du document insistent sur un plan de mise à niveau afin de «développer le maillage territorial des instituts spécialisés pour les enfants et les jeunes» dans ladite situation. Dans leur nouveau projet, les autorités veulent aussi régler le problème de l’état civil des élèves en mettant en place un dispositif de régularisation. Dans ce référentiel du système éducatif, il est prévu l’optimisation de l’éducation non formelle. Pour y arriver, les autorités vont d’abord procéder à la cartographie, à l’état des lieux des initiatives et projets d’éducation non formelle, des enfants hors système scolaire, la finalisation de l’évaluation des classes passerelles, la définition d’une nouvelle stratégie d’optimisation de l’éducation non formelle.
Il était annoncé la généralisation et l’accélération de l’introduction des langues nationales. Ce sujet est le quatrième levier stratégique du nouveau projet du système éducatif avec la définition de la politique linguistique, l’élaboration de la cartographie linguistique, la finalisation de la codification des langues nationales, l’évaluation de la mise en œuvre du Programme modèle harmonisé d’enseignement bilingue au Sénégal (Mohebs), définition d’une nouvelle stratégie de généralisation de l’introduction des langues nationales dans le système éducatif.
Voulant bâtir l’éducation et la formation sur un socle inclusif, les auteurs du document parlent de favoriser l’émergence d’une société éducative par le développement des daaras, de l’éducation religieuse et d’autres modèles alternatifs. Pour cela, il est annoncé la mise en place du cadre juridique et de concertation des daaras, la revue du projet de loi portant leur statut, sa validation, le développement et l’intégration des daaras dans le système éducatif, l’élaboration de la cartographie nationale des daaras, la mise en œuvre et la généralisation du curriculum daara moderne, l’élaboration d’un plan de développement des passerelles vers les filières de formation professionnelle.
L’une des innovations dans ce référentiel, c’est le développement de l’éducation religieuse. Les autorités informent ainsi qu’il sera mis en place un comité de réflexion sur le développement de l’éducation religieuse, l’élaboration d’un programme sur ce sujet adapté à nos valeurs nationales, son introduction dans le curriculum révisé, l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de formation des enseignants pour ledit programme. Ouvrant de nouvelles perspectives, les initiateurs du projet envisagent de développer des modèles alternatifs d’éducation et de faire une étude sur les stratégies de valorisation et capitalisation des savoirs endogènes.
LES COLLECTEURS DES ORDURES DECIDENT DE CONTINUER LE TRAVAIL
En dépit d’une dette que l’Etat leur doit, les concessionnaires ont décidé de poursuivre leur travail de collecte des ordures. En attendant, la situation de trésorerie est toujours tendue.
En dépit d’une dette que l’Etat leur doit, les concessionnaires ont décidé de poursuivre leur travail de collecte des ordures. En attendant, la situation de trésorerie est toujours tendue.
Les concessionnaires rangent la grève dans les corbeilles. Malgré les difficultés que traverse aujourd’hui leur secteur d’activité, liées en grande partie à une dette assez conséquente que leur doit l’Etat du Sénégal, ces collecteurs d’ordures ont choisi de continuer à travailler. «Nous avons pris l’engagement de continuer à mener nos activités», a déclaré Ameth Fall Braya lors d’une réunion des concessionnaires.
En fait, ils sont conscients que ce secteur stratégique peut compromettre le développement endogène du pays. «C’est un secteur assez stratégique, le développement endogène d’un pays ne dépend que de sa salubrité. Quand on parle de salubrité, on parle d’attirance du tourisme, d’absence d’hommes d’affaires et des maladies, entre autres», a-t-il remarqué.
Par ailleurs, M. Fall exhorte l’autorité étatique à respecter ses engagements par rapport aux difficultés de trésorerie auxquelles ils font face et qui engendrent des conséquences néfastes dans leurs activités. Cependant, ils reconnaissent les efforts consentis par l’Etat qui a promis d’éponger cette dette d’ici le mois de mars prochain. A en croire Ameth Fall Braya, «un calendrier est établi pour éponger leur dette». Ce qui l’amène à nourrir l’espoir que les autorités vont convoquer les concessionnaires dans un futur proche pour leur faire le planning du paiement de cette dette. A ce propos, son collègue Bara Sall se veut plus radical. Pour lui, en attendant de payer cette dette, l’Etat doit leur venir en aide le plus vite possible afin qu’ils puissent poursuivre leurs activités. Car, confie-t-il, beaucoup d’employeurs peinent à trouver des moyens pour payer leurs employés. «Nous voulons que l’Etat nous aide le plus vite possible», a-t-il martelé
LA REACTION DE MACKY SALL SUR LA FALSIFICATION DES COMPTES PUBLICS ET LA QUALIFICATION DES LIONS A LA CAN AU MENU DE LA PRESSE
les parutions de ce mercredi évoquent la réaction de l’ancien président Macky Sall, relativement aux accusations de falsifications des comptes publics portées par le nouveau gouvernement à l’encontre de son administration et la qualification des Lions
Dakar, 16 oct (APS) – La réaction de l’ancien président Macky Sall, relativement aux accusations de “falsifications” des comptes publics portées par le nouveau gouvernement à l’encontre de son administration, relèguent mercredi au second plan dans les quotidiens, la bonne nouvelle de la qualification des Lions du football à la prochaine Coupe d’Afrique des nations.
“Ces propos sont faux, totalement faux” : de nombreux titres de la livraison du jour des quotidiens, dont Vox populi, se font l’écho de la réaction de Macky Sall au sujet d’un audit réalisé par l’actuel gouvernement, lequel a conduit, selon les tenants actuels du pouvoir, à la conclusion que les chiffres des finances publics ont été falsifiés ces dernières années.
“Un audit a été fait, nous ne savons même pas les termes de cet audit, ni les conclusions. Les ministres incriminés n’ont pas accès à ces informations”, déclare l’ancien président, cité par Vox Populi.
“Accusé en même temps que son Premier ministre Amadou Ba et ses ministres des Finances Abdoulaye Daouda Diallo et Moustapha Bâ”, le président Macky Sall “a démenti le gouvernement, signalant avoir quitté un pays où les indicateurs étaient au vert”, écrit Walfquotidien.
Un “doute” sur l’état des finances publiques
Le Quotidien rapporte que l’ancien chef de l’Etat “a choisi un journaliste de Bloomberg pour se porter en faux par rapport aux déclarations du Premier ministre”, Ousmane Sonko. “Il s’étonne même d’avoir été jugé à partir d’un audit dont il n’avait jamais entendu. Ni aucun de ses ministres d’ailleurs, selon lui”.
Bès Bi Le jour fait observer que non seulement Macky Sall soutient que les propos du chef du gouvernement sénégalais “sont totalement faux”, mais en plus, l’ancien président pointe des déclarations qui “ont conduit à une dégradation de la note du Sénégal”.
“Au contraire, relève L’As, Macky Sall dit avoir laissé un pays où tous les indicateurs sont au vert”. L’ancien président se veut même très offensif dans des propos rapportés par Source A. “Les résultats des investissements de mon administration sont tellement visibles qu’il ne devrait même pas y avoir de débat”, dit-il.
“Macky écrase Sonko”, affiche Les Echos, le quotidien Kritik’ évoquant “un poker menteur qui a eu le don de dégrader la note du pays auprès des agences de notation et qui maintient le doute sur l’état des finances publiques” au Sénégal.
Le journal semble se perdre entre “les graves accusations” portées par le chef gouvernement à l’encontre du précédent régime et la réaction de l’ancien président assurant “avoir légué à son successeur un pays aux indicateurs verts”.
Mané qualifie les Lions à la CAN 2025
L’info assimile la sortie de l’ancien président à un “retour précoce dans le combat politique”, sept mois après son départ de la tête du pays, à la fin de son second mandat. “Macky rompt la tradition”, affiche le journal. “A la fin de leur régime, écrit-il, les anciens présidents sénégalais ont toujours décidé de se faire oublier, ou tout au moins de se faire discret”.
“De Senghor à Wade, même si ce dernier aura été moins discret, il y a eu cette décence républicaine, cette sorte d’entente tacite, qui éloigne l’ancien président de la vie politique intérieure”, note L’info.
Les quotidiens du jour s’intéressent par ailleurs à la qualification des Lions du football à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN), prévue en 2025 au Maroc.
Les Lions ont validé leur ticket à la faveur de leur victoire sur le Malawi, 1-0, mardi, à Lilongwe, capitale du Malawi, en match comptant pour la quatrième journée des qualifications. ”Leader technique de l’équipe, Sadio Mané a inscrit sur coup franc l’unique but” de cette rencontre, rapporte Walfquotidien.
“Sadio qualifie les Lions”, peut-on lire à la une du quotidien sportif Record. ”Une qualification acquise dans la douleur mais qui somme toute, est une mission accomplie par le duo intérimaire Pape Thiaw-Teddy Pellerin, sauvé par Sadio Mané”, indique la même publication.
”Le coup KO de Sadio Mané”, affiche Sud Quotidien, selon lequel l’attaquant vedette des Lions a forcé la décision lors de cette rencontre contre le Malawi, et envoie ainsi le Sénégal au Maroc.