SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
16 novembre 2024
DEVELOPPEMENT RIME AVEC ENDETTEMENT
L’économiste et enseignant à l’Université Alioune Diop de Bambey relativise le taux d’endettement de 84 % du Sénégal, sous réserve de la certification par la Cour des comptes. Selon lui, « aucun pays, ne peut se passer de l’endettement »
L’économiste et enseignant à l’Université Alioune Diop de Bambey relativise le taux d’endettement de 84 % du Sénégal, sous réserve de la certification par la Cour des comptes. Selon lui, « aucun pays développé ou aspirant au développement, ne peut se passer de l’endettement ».
Interrogé sur le niveau d’endettement du Sénégal, jugé exorbitant par les nouvelles autorités politiques, l’économiste et maître de conférences à l’Université Alioune Diop (UAD) de Bambey, Souleymane Astou Diagne, précise d’emblée que l’endettement semble être la norme et, à ce titre, le Sénégal ne fait pas exception. Étayant son propos, il souligne que la dette publique mondiale a nettement augmenté ces dernières années, dépassant les 100 000 milliards de dollars, soit près de 93 % du produit intérieur brut mondial. Vu sous cet angle, l’économiste estime qu'il n’y a pas péril en la demeure concernant ces 84 % d’endettement du Sénégal. À l’en croire, sous réserve de la certification de ce surendettement par la Cour des comptes, l’enseignant et maître de conférences à l’UAD affirme que le tapage autour de la dette, constituée de celle de l’administration centrale (dette intérieure/extérieure) et de celle du secteur parapublic (dette intérieure/extérieure), relève avant tout du discours politique. Pour s’en convaincre, il rappelle que les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall s’y étaient déjà confrontés, et que le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye poursuit cette même tendance.
Dans son argumentaire, il précise : « Il est tout à fait compréhensible que cette dette soit qualifiée d’‘élevée’, au regard des situations connues ces dernières années sur le plan mondial, entraînant la raréfaction des ressources et le durcissement des conditions de financement à l’échelle internationale ».
L’économiste soutient fermement que tous les grands pays sont surendettés, à commencer par les États-Unis, l’Allemagne, la France, la Chine, entre autres. Ainsi, pour lui : « Développement rime avec endettement. Car, aucun pays aspirant au développement ne saurait se passer de l’endettement »
Quant à la volonté des autorités actuelles de se conformer au seuil communautaire d’endettement de 70 % du produit intérieur brut national, voire de se situer en dessous de ce seuil, l’économiste reconnaît que cela sera difficile à court terme, compte tenu des engagements d’investissement et des maigres ressources attendues des impôts et taxes. Toutefois, précise-t-il, si la volonté est clairement affichée, cela nécessitera des arbitrages budgétaires, notamment en matière de dépenses de fonctionnement. Pour justifier le surendettement, il met en avant la crise sanitaire, la guerre russo-ukrainienne et le conflit au Moyen-Orient entre autres, qui ont entrainé le durcissement des conditions de financement.
SERIGNE GUEYE DIOP DECLINE 4 AXES MAJEURS
Suite à la présentation du Référentiel de politique publique «Sénégal 2050», le ministère de l’Industrie et du Commerce va lancer les États Généraux de l'Industrie, du Commerce et des PME-PMI, jeudi 17 et vendredi 18 octobre 2024 au CICAD de Diamniadio.
Suite à la présentation du Référentiel de politique publique «Sénégal 2050», le ministère de l’Industrie et du Commerce va lancer les États Généraux de l'Industrie, du Commerce et des PME-PMI, jeudi 17 et vendredi 18 octobre 2024 au Centre International de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD). En prélude à cet événement, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop a tenu une conférence de presse hier, mardi 15 Octobre.
Le ministre de l’Industrie, du commerce et des Petites et moyennes entreprises a fait face à la presse hier, mardi 15 octobre, pour annoncer les états généraux du secteur. Ces « assises » qui se tiendront les jeudi 17 et vendredi 18 octobre vont réunir 1000 personnes pour une réflexion autour de quatre axes à Diamniadio.
« Il s'agit de la gouvernance qui est déjà en cours. L’aménagement du territoire inclut le plan économique. Il faut des zones de travail, des zones industrielles. On veut construire des villes autour de la fonction de travail. Cela veut dire qu'il faut des zones de travail, et des usines dans les zones, des projets agricoles, des projets dans tous les domaines », a relevé le ministre.
Il a souligné l’importance de s’appuyer sur les huit pôles du projet qui couvrent l'ensemble du territoire, avec leurs apports et forces. Autre aspect, l'industrialisation qui, selon lui, est effectivement la solution par laquelle beaucoup de ces problèmes seront résolus.« Vous avez vu que notre pays est encore resté à 24-25% de la part de l'industrie qui touche du PIB, ce qui est extrêmement important. Alors l'objectif, c'est effectivement d'augmenter ce volume lié à l'industrialisation, de développer l'industrialisation à travers le pilier agropole, c'est-à-dire la production agroalimentaire. On aura 8 agropoles dans un premier temps, dans les 8 pôles du projet. Ensuite, il y a aussi les zones économiques spéciales, les zones industrielles avec l'agro-industrie qui va s'occuper de l'industrie pure, qui va aussi être un de ces 8 pôles », indique-t-il.
Il informe qu’il sera aussi question de développement commercial avec le développement de boutiques de référence. « Il faut moderniser les commerces à travers les supermarchés, mais aussi à travers les boutiques de référence à l’image des Sonadis avec des prix fixés, assez bas. Au-delà, la construction de supermarchés africains, sénégalais, est prévue. Ces supermarchés seront liés à la production des agropoles, à travers les zones industrielles », a-t-il fait savoir.
Le foncier sera aussi au cœur de ces états généraux. Dans ce contexte, Serigne Guèye Diop pense qu’il faut une intégration des collectivités locales qui détiennent le foncier. Ainsi, il a lancé un appel aux régions, aux maires, aux gouvernements, aux différentes associations, au monde rural, au monde également industriel.
Selon lui, les collectivités territoriales ont un rôle primordial à jouer dans le domaine. « Ces états généraux permettront de déterminer le rôle des maires dans cette industrialisation, le développement en tout cas de tout ce qui est activité économique. Les maires jusqu'ici ont été un peu relégués à ce rôle purement administratif, alors que maintenant, ils ont un rôle actif dans ce développement-là », soutient-il.
A la suite des états généraux, des comités régionaux de développement se tiendront au niveau des différents pôles. Cela, dans le cadre de la démarche inclusive. « Pour développer l'économie, il faut le faire avec tout le monde. Nous allons faire des CRD avec le gouvernement, autour du gouvernement, avec les maires qui détiennent les terres, avec également les chambres de commerce et les chambres de métiers, les acteurs territoriaux de l'économie. On ne peut rien faire tant que ces acteurs de l'économie ne sont pas justement impliqués », a souligné le ministre.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 16 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, Le Quotidien, EnQuête, Walf Quotidien, Bes Bi le jour, L’As, Vox Populi, Libération, L’Observateur
Baadoolo - Après la planète 2050, retour sur terre
On nous a envoyé sur la planète 2050, ce lundi. Que c’était beau à voir ! C’est un paradis économique et social. Avec toute cette intelligence artificielle et... naturelle. On a goûté à un Sénégal 5 étoiles. Mais retour sur terre. Ici, il y en a qui dorment à la belle étoile ndeysaan. Après ce voyage futu-risque, revenons au présent. Kopar gui moom kopar express mounousi dara. Il faudra qu’on nous con-fisc davantage nos maigres sous. C’est ça la vision. Même si ce n’est pas ce que nous visions. Yallah baakhna.
Collège catholique du Sine de Fatick Le Principal présente ses excuses pour avoir exclu leurs filles voilées
Le principal du collège catholique du Sine de Fatick a réagi, ce mardi, après le renvoi d’une dizaine d’élèves, lundi, pour port du voile. Patrice Mbengue, qui faisait face à la presse, en présence de l’inspection d’académie, Cheikh Yaba Diop, a regretté cette décision de l’école. «Nous reconnaissons que nous avons interdit l’accès à l’école à des élèves pour le port du voile. Nous présentons nos excuses aux parents d’élèves et aux élèves», a-t-il dit. Il a souligné que cette interdiction a été précisée dans leur règlement intérieur. Le Principal s’est finalement rangé en se conformant à l’arrêté ministériel. Les choses avaient pris une nouvelle tournure puisque des parentes d’élèves avaient commencé à retirer des dossiers de leurs enfants pour les transférer dans d’autres établissements, selon l’inspecteur d’académie de Fatick, Cheikh Yaba Diop. Il en fini par les en dissuader. Tout est bien qui finit bien.
Non prise en compte de ses propositions dans Sénégal 2050 La désolation de la Casc
La Commission des acteurs de la société civile pour le suivi des politiques publiques (Casc) se désole de ne pas être impliquée par le gouvernement du Sénégal dans la présentation et la validation de la Stratégie nationale de développement (Snd) Vision Sénégal 2050. Même si elle «félicite» le gouvernement pour l’organisation de la cérémonie. Pourtant, rappelle cette entité de la société civile, elle s’est réunie le vendredi 6 septembre 2024 avec le ministère de l’Economie, du plan et de la coopération à travers la Direction générale de la planification des politiques économiques (Dgppe) et le Comité technique logé à la Primature. Le comité souligne que cette rencontre avait permis de «faire des observations sur le draft du document de la stratégie nationale de développement (2024-2028)». Ces acteurs de la société civile indiquent avoir fait des observations et recommandations lors de la journée de concertation sur le nouveau référentiel. Mais, aujourd’hui, ils disent avoir constaté que «la plupart des recommandations émises n’ont pas été prises en compte dans le document final».
KAOLACK Nouveau mouvement - Babacar Sarr lance And Défar Sénégal/ Gaal/Gui
Babacar Sarr a procédé au lancement officiel du mouvement And Defar Sénégal/Gaal Gui, ce 13 octobre à Kaolack. Après avoir milité dans plusieurs partis politiques, il a décidé de se démarquer des idéologies néfastes. Son mouvement entend donc œuvrer pour «la citoyenneté et la démocratie du développement». L’enfant de Sibassor déclare : «Nous traçons notre chemin, nous construisons pas à pas, on ne se précipite pas, nous nous nous prenons comme des indépendants mais pas des indépendants radicaux. Nous sommes dans une dynamique de bâtir stratégiquement des alliances. Si je peux accompagner un autre, je dois pouvoir accompagner mon propre frère qui est le coordonnateur de Pastef à Sibassor, ma commune», a-t-il dit. Babacar Sarr compte collaborer avec le parti au pouvoir. Il reconnait que la situation économique du pays n’est pas bonne, mais dit le comprendre parce que c’est une nouvelle équipe qui «vient d’arriver». «Il faut encore patienter un peu pour voir où ils comptent mener le pays. On ne peut rien dire tant qu’on n’a pas vu le référentiel de leur politique», a souligné le coordonnateur national de And Defar Sénégal/Gaal Gui.
Podor - Le maire de Guédé Village Oumar Baba Ba vote Pastef
Après le mouvement Yellitaare de Mama Iba, le maire de Guédé Village Oumar Baba Ba et son mouvement Madiba ont décidé de voter le Pastef le 17 novembre prochain. Une décision qui fait suite à leur assemblée générale tenue dimanche dernier à Mbantou. Ainsi, le ministre Ibrahima Sy, tête de liste départementale de Pastef Podor continue de grossir ses rangs à partir de sa commune. Guédé Village compte le plus d’investis dans les partis et coalitions en lice pour les élections législatives prochaines.
MATAM En visite dans les localités sous les eaux des crues - Farba Ngom promet du riz, du ciment, des motos pompes dès ce mercredi
Le maire des Agnam était, lundi dernier, à la tête d’une forte délégation dans le Dandé Maayo sous les eaux à cause des crues exceptionnelles du fleuve Sénégal depuis plus d’un mois. S’adressant aux populations de Dioguel, et à travers elles, tous les sinistrés du Dandé Maayo, Farba Ngom promet «du ciment, du riz et des motos pompes et des sommes d’argent allant de 500 mille à un million par village sinistré». Chaque localité du Dandé Maayo du Bosséa recevra de la part de Farba Ngom, à partir de ce mercredi, «10 tonnes de ciment, 10 tonnes de riz, des tôles et des motos pompes». Cette visite dans le Dandé Maayo a pris fin à Nguidjilone
En visite à Matam Le ministre de l’Intérieur appelle à la vigilance et annonce des denrées et des tentes
Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique s’est rendu, ce mardi, dans le Dandé Maayo sud, une partie de la région de Matam sous les eaux de crues du fleuve Sénégal qui continuent de monter. Des crues qui ont arraché aux populations leurs maisons et détruit plusieurs périmètres agricoles. Jean Baptiste Tine a appelé les populations à la «vigilance» et au «calme». «Je suis venu pour voir de près ce qui se passe et surtout témoigner la compassion du chef de l’Etat et du gouvernement face à cette épreuve difficile. Déjà, depuis quelques heures des vivres et des tentes ont été acheminés progressivement vers les villages concernés. Je tiens aussi à les rassurer que malgré les difficultés, nous resterons en permanence à leurs côtés et leur écoute». Le Dandé Maayo nord qui attend la visite des autorités gouvernementales est aussi coupé de l’axe de la route nationale numéro 2.
KYLIAN MBAPPÉ AU CENTRE D'UNE ENQUÊTE POUR VIOL EN SUÈDE
Le joueur français du Real Madrid serait considéré comme "raisonnablement suspect" dans une affaire de viol présumé intervenu dans un discothèque de Stockholm, la capitale suédoise. Il dénonce une fake news
Le monde du football est secoué par une nouvelle affaire impliquant la star française Kylian Mbappé. Le parquet suédois a confirmé ce mardi 15 octobre, l'ouverture d'une enquête pour viol suite à la visite de l'attaquant à Stockholm la semaine dernière.
Les faits présumés se seraient déroulerés jeudi dernier, lors d'une soirée en boîte de nuit où Mbappé et ses proches avaient privatisé une salle. Une plainte a été déposée le samedi suivant par une victime présumée.
Face à ces accusations, Mbappé a vivement réagi sur les réseaux sociaux, qualifiant l'affaire de "fake news" et établissant un lien avec son différend financier actuel avec le Paris Saint-Germain.
L'enquête en est à ses débuts, la police ayant déjà procédé à des prélèvements dans l'hôtel où a séjourné le joueur.
par Farid Bathily
CENT ANS, LE PLAFOND DE LA VIE HUMAINE ?
Et si la longévité humaine avait atteint sa limite ? Une nouvelle étude révèle que même dans les conditions les plus favorables, la probabilité de dépasser aujourd’hui le seuil des 100 ans est de 15% chez les femmes et 5% chez les hommes
Et si la longévité humaine avait atteint sa limite ? C’est ce que suggère une nouvelle étude publiée lundi 7 octobre 2024 dans la revue spécialisée Nature Aging. Baptisée L'improbabilité d'une prolongation radicale de la vie humaine au XXIe siècle, elle remet en cause la possibilité d’une prolongation de la durée de vie au-delà d’une certaine limite, à moins d’une "avancée médicale majeure" et jusqu’ici hors d’atteinte.
Les données de l’enquête menée par le professeur S. Jay Olshansky de l'Université de l'Illinois à Chicago et ses collègues, situent à 87 ans en moyenne – 84 ans pour les hommes et 90 ans pour les femmes – la durée de vie maximale sur terre. Un âge que de nombreux pays sont d’ores et déjà proches d’atteindre.
"Nous suggérons que la durée de vie que nous connaissons actuellement est approximativement celle maximale que nous pourrons atteindre", appuie S. Jay Olshansky.
L'espérance de vie stagne
Il a pour ce faire, examiné les données d'espérance de vie à la naissance entre 1990 et 2019 dans plusieurs nations réputées pour leur longévité, notamment l'Australie, la France, l'Italie, Hong Kong, le Japon, la Corée du Sud, l'Espagne, la Suède, la Suisse et les États-Unis. Les résultats révèlent un ralentissement considérable du rythme de progression de l'espérance de vie moyenne dans tous ces pays à l’exception de Hong Kong.
Cette situation indique selon les auteurs que l’humanité se rapproche des limites du "biologiquement possible" concernant la durée de vie moyenne, après des décennies d'augmentation constante de l'espérance de vie grâce aux progrès médicaux et technologiques.
Cette vision est plus pessimiste que celles de certains démographes, dont James Vaupel qui estimait en 2021 que la majorité des personnes nées au 21e siècle vivraient jusqu'à 100 ans.
Un obstacle infranchissable ?
Plus révélateur, l’étude explique que même si toutes les morts avant 50 ans étaient éliminées de l’équation, l'espérance de vie moyenne ne s'allongerait que d'un an pour les femmes, contre un an et demi à peine pour les hommes.
Par ailleurs, même en éliminant les causes de mortalité liées aux maladies courantes et aux accidents, le vieillissement intrinsèque des organes devrait conduire inéluctablement au décès, selon S. Jay Olshansky. Il affirme à cet effet que les organes internes et les systèmes physiologiques se dégradent inévitablement avec l'âge, entraînant de fait un déclin fonctionnel tel que le corps humain ne peut physiquement espérer vivre beaucoup plus longtemps qu'aujourd'hui.
Malgré ces constats pessimistes, l'espoir réside peut-être dans la recherche sur le ralentissement du processus de vieillissement. C’est notamment sur cet aspect de la recherche médicale que le docteur Steven Austad de l'Université de l'Alabama à Birmingham, parie quant à la perspective qu'un être humain puisse atteindre 150 ans
MACKY SALL SONNE L'ALARME FACE À LA MENACE DJIHADISTE
En marge du Future Resilience Forum, l'ex-président dépeint un tableau alarmant du terrorisme africain, appelant la communauté internationale à passer à l'action avant qu'il ne soit trop tard
(SenePlus) - Dans une déclaration en marge du Future Resilience Forum à Londres et rapportée par Bloomberg, l'ancien président Macky Sall a lancé un appel urgent à la communauté internationale concernant la lutte contre le terrorisme en Afrique. Selon lui, ce combat dépasse largement les frontières du continent et nécessite une mobilisation globale.
"L'Afrique a été laissée à elle-même pour faire face aux défis du terrorisme, que ce soit dans la région du Sahel, dans la Corne de l'Afrique ou même en Afrique australe au Mozambique", a déclaré Sall, soulignant l'ampleur et la diversité géographique de la menace. Il insiste sur le fait que "l'avancée du terrorisme sur le continent n'est pas seulement une affaire africaine. Ce serait une erreur de croire qu'il appartient aux Africains de résoudre cette question."
Cette déclaration intervient dans un contexte de retrait progressif des forces occidentales de la région du Sahel, devenue un épicentre du terrorisme mondial. Les récents coups d'État au Niger, au Mali et au Burkina Faso ont accéléré ce désengagement, laissant un vide sécuritaire préoccupant.
Macky Sall a également évoqué l'efficacité des missions de maintien de la paix de l'ONU, les qualifiant "d'essentiellement inefficaces et inadaptées à la situation sur le terrain". Il a précisé que ces missions "n'allaient jamais résoudre les problèmes de sécurité de l'Afrique", pointant du doigt le manque de mandats et de moyens adéquats.
Face à ces défis, l'ancien président propose une alternative : "Ce dont on a vraiment besoin, ce sont des troupes africaines opérant dans le cadre de l'architecture africaine de paix et de sécurité, avec le soutien logistique et financier des Nations Unies, ainsi que d'autres partenaires comme l'Union européenne."
LE CNRA ANNONCE UNE RÉUNION POUR FIXER LE TEMPS D'ANTENNE DES CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES
Cette rencontre sera l'occasion de déterminer le temps d'antenne quotidien à réserver à chaque liste et de procéder au tirage au sort pour l'ordre de passage dans l'émission consacrée à la campagne électorale.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CRNA) organise une réunion, jeudi à 15 heures à la Maison de la Presse, Babacar Touré, pour déterminer le temps d’antenne quotidien réservé aux listes de candidats aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Cette rencontre ‘’sera l’occasion pour le CNRA de déterminer, avec la RTS et les représentants des listes déclarées recevables, le temps quotidien à réserver à chaque liste et pour procéder au tirage au sort pour l’ordre de passage à l’émission consacrée à la campagne électorale diffusée par l’audiovisuel public’’, indique un communiqué reçu mardi à l’APS.
La campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 s’ouvre le dimanche 27 octobre 2024 à 00h et prend fin le vendredi 15 novembre 2024 à minuit, a rappelé l’organe de régulation.
Le communiqué informe que ces règles de jeu sont fixées en application des dispositions de l’article 8 de la loi portant création du CNRA.
Il est stipulé que ‘’le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel fixe les règles concernant les conditions de production, de programmation et de diffusion des émissions réglementées des médias audiovisuels pendant les campagnes électorales’’.
Durant cette période, chaque liste de candidat bénéficie d’un temps d’antenne selon l’article L0.188 du Code électoral.
‘’Le temps d’antenne mis à la disposition des candidats et diffusé par le service public de l’audiovisuel, est divisé en deux (02) fractions dont la quotité est déterminée par l’organe en charge de la régulation des médias (…)’’, renseigne le texte.
Quelque 41 partis, coalitions de partis et entités indépendantes sont en lice pour les élections législatives anticipées du 17 novembre.
PAR SIDIKI KABA
MOBILISONS-NOUS POUR BAKEL
"Le lâcher d’eau au niveau du barrage de Manantali a provoqué de graves inondations et d’énormes dégâts. Les populations sont actuellement plongées dans une détresse morale et matérielle jamais vécue."
Je voudrais marquer mon entière solidarité et mon soutien total aux populations de Bakel en cette période difficile .
En effet, le lâcher d’eau au niveau du barrage de Manantali a provoqué de graves inondations et d’énormes dégâts à Bakel . Les populations sont actuellement plongées dans une détresse morale et matérielle jamais vécue.
Face à cette situation dramatique, la solidarité nationale doit se manifester concrètement et urgemment pour les populations déboussolées de cette région orientale.
Nulle action n’est de trop, car les populations manquent de tout.
Mobilisons – nous tous pour aller vite aux chevet de nos compatriotes qui ont besoin de l’aide de chacune et chacun d’entre nous.
Il va sans dire que l’action des autorités administratives et étatiques doit être prompte et massive.