Le taux moyen de fécondité chez les jeunes au Sénégal est de26,6%, avec des disparités régionales en matière de fécondité précoce. Pour prendre en charge cette problématique qui touche les pays de l’Afrique, l’Ong Action et Développement (AcDev) a ouvert depuis hier, lundi 14 octobre, le3ème Forum international de Dakar sur la Santé de la reproduction Ado jeunes (SRAJ). A cette occasion, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’action sociale, Samba Cor Sarr, a invité les acteurs à mettre en place un cadre de suivi pour la mise en œuvre des recommandations qui sortiront des travaux devant durer trois jours.
Selon le directeur du cabinet du ministère de la Santé et de l’action sociale, Samba Cor Sarr, venu présider la cérémonie d’ouverture du 3ème forum international de Dakar sur la Santé de la reproduction Ado-jeunes ( SRAJ), organisé par l’Ong AcDev, la santé de l'adolescent a toujours été un enjeu stratégique pour l'atteinte des objectifs de développement durable de 2030 pour le Gouvernement du Sénégal. « Selon une approche multisectorielle, l'Etat du Sénégal met en œuvre plusieurs stratégies dont l'objectif est de contribuer à la promotion du capital humain de qualité. Le Sénégal a compris que l'Investissement dans la santé les jeunes est une opportunité pour exploiter le dividende démographique » a-t-il fait savoir. Et d’ajouter : « c'est ainsi que diverses actions ont été mises en œuvre pour améliorer l'accès aux services de la santé de la reproduction des adolescents à travers la mise en place de structures dédiées, le développement du cash transfert qui leur permet de rester le plus longtemps à l'école»
Dans le domaine de la santé de la reproduction, Samba Cor Sarr estime que les adolescentes constituent une cible vulnérable en matière de fécondité. S’appuyant sur les résultats du recensement général de la population et de l'habitat de 2023, il a attesté : « compte tenu de leurs jeunes âges (10 à 19 ans), leurs accouchements sont souvent associés à beaucoup de risques, aussi bien pour la santé de la mère que celle de l'enfant. Le taux moyen de fécondité chez les jeunes est de 26,6%, avec des disparités régionales en matière de fécondité précoce ». Face à ce tableau, le directeur exécutif de l’Ong Acdev, Dr Cheikh Tidiane Athié, a soutenu que la santé et le bien-être des jeunes et adolescents méritent une attention particulière en raison des enjeux qui tournent autour. « À l'échelle mondiale, 16 millions d'adolescentes âgées de 15-19 ans et deux millions de filles de moins de 15 ans accouchent chaque année. Dans les régions les plus pauvres du monde, cela se traduit par environ une jeune fille sur trois enceintes à l'âge de 18 ans. Les adolescentes sont les plus exposées à la mortalité maternelle. Le risque de décès lié à la grossesse est deux fois plus élevé chez les filles de 15-19 ans et cinq fois plus chez les filles de 10-14 ans par rapport aux femmes dans la vingtaine », a-til fait savoir. Et d’ajouter : « en outre, les adolescentes enceintes sont plus enclines que les adultes à chercher à faire des avortements non médicalisés ; environ trois millions d'avortements à risque se produisent chaque année chez les filles de 15-19 ans».
Pour Dr Cheikh Tidiane Athié, au Sénégal et dans la majorité des pays africains, les pouvoirs publics prennent de plus en plus en compte l'importance de l'éducation à la santé et au bien-être des jeunes et des adolescents. « L'éducation à la santé et au bien-être des jeunes et des adolescents demeure une préoccupation mondiale. Il sera nécessaire de faciliter l'accès à des services pour prévenir, diagnostiquer et traiter les IST, et par des conseils en matière de planification familiale. La défense des jeunes face aux multiples agressions, au mariage précoce, à l'exploitation de leur vulnérabilité, doit constituer des enseignements qui leur sont destinés ainsi qu'à tout leur environnement » a-t-il préconisé. Le ministère de la Santé et de l’action interpellé par les initiateurs de ce forum reconnait bien que, malgré tous les efforts consentis, il existe encore des défis à relever notamment la recherche-action. « Nous devons davantage bâtir nos politiques et stratégies sur des données probantes et des évidences.
Les échanges seront un cadre de partage des expériences réussies, elles vont aussi porter sur les problématiques quotidiennes rencontrées dans nos diverses pratiques. Je suis persuadé qu'au sortir de cet atelier, nous serons mieux éclairés, sur la base des données probantes et évidences scientifiques, pour mieux affiner nos politiques et stratégies de santé de la reproduction des adolescents », a avancé M. Sarr. Et d’inviter les acteurs : « à mettre en place un cadre de suivi pour la mise en œuvre des recommandations ». Rappelons que deux cents jeunes venus du Sénégal, du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, Cameroun, du Mali et de la Suisse prennent part à ce forum.
EDUCATION ET FORMATION, LE SENEGAL AMORCE UNE DYNAMIQUE
Le nouveau régime a pris plusieurs engagements pour asseoir un système éducatif et une formation professionnelle et technique de qualité dans sa Stratégie nationale de développement 2025-2029.
Malgré les efforts consentis par les régimes précédents, des maux continuent de gangrener l’école sénégalaise. Face à cet état de fait, le nouveau régime a pris plusieurs engagements pour asseoir un système éducatif et une formation professionnelle et technique de qualité dans sa Stratégie nationale de développement 2025-2029.
Plusieurs difficultés plombent le secteur de l’éducation et de la formation. Il s’agit par exemple de la faible contribution de l’éducation au capital humain, d’une forte déperdition scolaire, d’une insuffisance dans la prise en charge des personnes handicapées et d’une faible intégration des daara et des langues nationales. Dans le document de la Stratégie nationale de développement 2025-2029 de Vision Sénégal 2050, une éducation encore faiblement tournée vers les TIC et des investissements en infrastructures dans l’enseignement supérieur toujours insuffisants résultent aussi de l’état des lieux du secteur. C’est pourquoi le gouvernement a évoqué plusieurs engagements pour asseoir un système d’éducation et de formation professionnelle et technique de qualité. Sur ce, il compte améliorer la gouvernance, la qualité et le financement du système éducatif.
Pour la réalisation de cet effet, il s’agira de renforcer l’efficacité et l’efficience des dépenses d’éducation par une plus grande responsabilisation des acteurs à la base et des populations bénéficiaires dans la gestion des établissements scolaires et des performances, notamment à travers la promotion et le renforcement de la gouvernance des Conseils de Gestion d’Ecoles ou d’Etablissements (CGE) ; de procéder à un recrutement suffisant d’enseignants bien formés ; de renforcer le développement intégré de la petite enfance ; de densifier la carte scolaire et universitaire ; de réduire la déperdition scolaire », lit-on dans le document. Toujours pour atteindre cet objectif, le gouvernement va « promouvoir l’alphabétisation des jeunes et des adultes dans les langues nationales ; repenser les curricula dans les différents cycles et entre eux, promouvoir le bilinguisme et aligner les partenaires à la stratégie de responsabilisation des acteurs et élus locaux à la base ». En effet, les nouvelles autorités misent aussi sur l’effectivité de l’intégration des « daaras » dans le système éducatif pour asseoir un système d’éducation et de formation professionnelle et technique de qualité. « Pour ce faire, il faudra, notamment renforcer la modernisation des daaras notamment en réformant le curricula ; mettre en place un centre de formation des maitres coraniques ; introduire la formation professionnelle dans les daaras ; engager des concertations inclusives sur l’insertion des daaras dans le système éducatif et réglementer l’enrôlement pour une meilleure organisation des enseignements.
La nouvelle vision du gouvernement consiste également à renforcer l’éducation des enfants handicapés avec « la construction de nouveaux instituts spécialisés (imprimeries brailles, bibliothèques sonores, institutions sonores aux non-voyants, malvoyants et sourds) ; la mise à l’échelle d’une éducation inclusive de qualité sur l’étendue du territoire ; le renforcement du système des Assistants de Vie scolaire (AVS) ; la facilitation de l’obtention de la Carte d’Égalité des Chances (CEC) aux enfants et jeunes handicapés ; la codification et l’harmonisation des langages de signes », entre autres.
A propos du développement de la formation professionnelle et technique, le nouveau régime entend le matérialiser à travers « la définition d’une offre de formation adaptée aux besoins de chaque pôle ; la généralisation de l’approche par les compétences ; la réorientation de certains élèves de l’enseignement général vers la formation professionnelle et technique ; l’orientation de 30% des sortants du cycle fondamental vers la formation professionnelle et technique ; le renforcement des dispositifs d’apprentissage et de formation duals ; l’amélioration du dispositif des unités d’apprentissage et de production; le renforcement de la gouvernance déconcentrée de la FPT et l’amélioration du financement de la FPT »
Concernant l’enseignement supérieur, son renforcement est prévu. « Pour une adéquation avec le marché de l’emploi, il est important d’aligner les offres de formation des universités aux besoins sociaux économiques du pays. Pour ce faire, il s’agira d’élaborer et mettre en œuvre une stratégie nationale de développement d’un enseignement supérieur adapté ; de réguler l’enseignement privé; réformer les curricula au niveau de l’enseignement supérieur ; de renforcer l’accès à l’Enseignement supérieur orienté vers les Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques (STEM) en rapport avec les pôles territoriaux ; d’améliorer la gouvernance et la qualité de l’enseignement supérieur ; et de renforcer la coopération, la mobilité et la recherche entre les universités, l’administration publique, le secteur privé et les centres de recherche ».
6 DEFIS MAJEURS A RELEVER D’ICI 5 ANS
Dans son référentiel « Sénégal 2050 » lancé hier, lundi 14 octobre, le gouvernement s(engage à relever 6 défis majeurs pour les 5 prochaines années.
Dans son référentiel « Sénégal 2050 » lancé hier, lundi 14 octobre, le gouvernement s(engage à relever 6 défis majeurs pour les 5 prochaines années.
Le premier défi est de faire en sorte que le pays dispose d’un capital humain de qualité. « Ce qui signifie que nous souhaitons avoir une population bien éduquée , bien formée, en bonne santé et bien nourrie . C’est la principale raison pour laquelle nous occupons encore les pelotons de derrière dans les classements de l’Indice de développement humain. Egalement quand on a fait le diagnostic, on a réalisé qu’il y a un problème d’équité sociale. La pauvreté c’est 9% à Dakar, et 57% à l’Est du pays. Il n’y a pas donc une équité sociale parce que le système de protection sociale n’est bien garanti», a indiqué le directeur général de la direction de la planification et des politiques économiques Souleymane Diallo.
Le deuxièmedéfi majeur, c’est la construction d’un modèle de développement endogène. Selon M Diallo, , il nous faut un modèle de développement porté par le pays et par le secteur privé national à partir des pôles de territoire.
Le troisième défi qui est structurel c’est celui du financement de l’économie. « Nous souhaitons un financement adéquat de l’économie. Dans les pays développés, le financement de l’économie n’est pas une contrainte fondamentale. La contrainte, c’est de disposer d’un projet bancable et rentable. Ici, le financement de l’économie, c’est une épine pour l’entreprenariat. Nous souhaitons disposer d’un financement de l’économie adéquat tout en maintenant les équilibres macro-économiques», a-t-il fait part.
Le quatrième défi, c’est celui de la stabilité nationale. « Nous ne pouvons faire rien dans un pays s’il n’y a pas de stabilité nationale. Et nous savons bien qu’au niveau régional comme international aujourd’hui, les menaces sont fondamentales », a-t-il souligné.
Le cinquième défi, c’est la bonne gouvernance. Selon lui, il n’y a pas possibilité d’envisager un programme de développement sans qu’il ait vraiment la bonne gouvernance. « C’est ce qui explique le Jub, Jubbal Jubbanti. C’est le défi de la bonne gouvernance qui permet de renforcer la confiance des citoyens vis-à-vis des institutions et de toutes administrations publiques ».
Enfin, le sixième défi a trait à l’innovation. Il faut promouvoir l’innovation scientifique et technologique. « La souveraineté, c’est fondamental mais si on ne promeut pas l’innovation scientifique et technologique, nous ne pouvons pas être totalement souverains», a-t-il conclu.
AVEC LE REFERENTIEL, NOUS DEVONS CONSOLIDER UNE NATION SOLIDAIRE, RESILIENTE...
Le référentiel « Sénégal 2050 », agenda national de transformation systémique a été officiellement lancé hier, lundi 14octobre, sous la présidence du du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Le référentiel « Sénégal 2050 », agenda national de transformation systémique a été officiellement lancé hier, lundi 14octobre, sous la présidence du du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cet événement a réuni les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, les institutions publiques. Selon le Chef de l’Etat, ce référentiel, à travers ses quatre grands axes, servira à consolider durablement une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être de chaque Sénégalais.
«Avec le référentiel présenté et déployé, nous devons consolider durablement une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être de chaque sénégalaise et de chaque sénégalais ». Ces propos sont du Président de la République Bassirou Diomaye Faye qui présidait hier, lundi 14 octobre, la cérémonie officielle de lancement du nouveau référentiel « Sénégal 2050 » Agenda national de transformation. Selon lui, « Ce document traduit en profondeur l’ambition de dépasser les clivages et les défis et de réviser totalement les schémas classiques du passé, qui entrainent une stagnation économique et une régression sociale inacceptable, entretenues par une gouvernance de confort vigoureusement indexée, et fortement rejetée par les populations déterminées à changer inéluctablement leur sort». Bassirou Diomaye Faye trouve que c’est donc le temps de la transcendance, du consensus, du sursaut et du don de soi pour asseoir notre souveraineté et libérer les énergies, les talents et les potentiels de notre Nation. « Nous devons être fiers de Notre Nation. Parce que nous sommes le Sénégal : un pays de courage, de résilience, et de solidarité face à l’épreuve. Voilà pourquoi, nous devons faire notre introspection individuelle et collective pour reprendre, avec confiance, notre destin en main et remettre notre Sénégal sur une trajectoire d’exigences, d’espérances, de performances et de progrès. C’est tout le sens et la pertinence de la vision Sénégal 2050 », soutient-il. Selon le Chef de l’Etat, cette nouvelle Stratégie nationale de Développement est une réponse innovante aux défis de la Transformation systémique du Sénégal. Elle repose, poursuit-il, sur une vision endogène claire, cohérente, ambitieuse et assumée.
VERS UNE LOI SUR LA SOUVERAINETE ECONOMIQUE
Par ailleurs, il annonce que la transformation systémique du Sénégal repose sur quatre axes stratégiques déterminants. Le premier axe consiste à asseoir une économie compétitive et créatrice d'emplois. « Nous visons à bâtir une économie diversifiée, résiliente et inclusive. Cela passe par la valorisation de nos ressources naturelles – qu'elles soient agricoles, minières, pétrolières, ou gazières – à travers une industrialisation ambitieuse. Nous intégrerons nos matières premières dans les chaînes de valeur mondiales et transformerons nos richesses sur place, en particulier grâce aux technologies numériques et à l’intelligence artificielle. Le développement de pôles économiques viables, associés à un cadre des affaires attractif, contribuera à renforcer le secteur privé national et à diversifier notre économie », a-t-il laissé entendre. Il annonce qu’une loi sur la souveraineté économique viendra consacrer cette dynamique, en s’appuyant sur une stratégie de financement solide et concertée avec toutes les parties prenantes. Le deuxième axe est celui de la durabilité et de l’aménagement du territoire.
Pour le président Diomaye Faye, le développement ne sera viable que s'il respecte et préserve l’environnement. Le troisième axe porte sur le renforcement du capital humain et l’équité sociale. L’investissement dans l’éducation, la formation et l'innovation sera au cœur de cette transformation. « Nous mettrons en place une éducation de qualité pour tous, ainsi que des réformes visant à offrir à chaque Sénégalais des opportunités égales, quel que soit son lieu de résidence. La réforme foncière permettra une meilleure répartition des terres, tandis que le système de santé sera modernisé pour garantir à tous un accès équitable à des soins de qualité, en particulier dans les zones rurales. En outre, un système national d’assurance maladie sera instauré pour protéger chaque citoyen des aléas économiques et sociaux, réduisant ainsi les inégalités. Le Sénégal de 2050 sera porté par une jeunesse compétente, dynamique et bien préparée pour répondre aux défis du monde moderne », promet le Chef de l’Etat. Le quatrième axe concerne la bonne gouvernance et l'engagement africain. Selon le Président de la République, la refonte de nos institutions est indispensable pour servir au mieux les aspirations de notre peuple. « Nous combattrons durement la corruption et nous réformerons l'administration pour en faire un levier puissant au service du développement. Ce processus de gouvernance renforcée garantira une gestion rigoureuse de nos ressources, assurant que chaque action entreprise contribue à l’atteinte de nos objectifs collectifs. Notre engagement panafricain sera également réaffirmé, avec un renforcement de la coopération avec nos frères africains », insiste-t-il.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 15 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, EnQuête, Le Quotidien, L’As, Walf Quotidien, Libération, L’Observateur, Vox Populi, Bes Bi le jour,
Baadoolo - La vision de Diomaye commence à Diamniadio
Le «Projet» a été présenté. Nguenté bii neexonna nak. Et c’est Diamniadio qui a accueilli la cérémonie. La Vision Sénégal 2050 de Diomaye-Sonko commence donc là où s’était «arrêtée» la vision de Macky ! N’estce pas Idy ? J’ai oublié qu’il l’avait rectifié après sa nomination au Conseil économique, social et environnemental. Tiey nitou Cese ! Donc, lii mooy Projet bi. D’accord. Aytia outilen xaaliss. Vision dé moo gueun division. Que le «Projet Victor» soit une victoire ! Mais niaata laniou ko fay sakh ?
Crues des fleuves Sénégal et Gambie Le chef de l’Etat au chevet des victimes les 18 et 19 octobre
Le président de la République, après avoir exprimé sa solidarité aux populations des fleuve Sénégal et Gambie, a annoncé son déplacement les 18 et 19 octobre dans les localités touchées par la crue. «Je voudrais avant tout propos, exprimer ma solidarité et ma compassion aux populations riveraines du fleuve Sénégal qui ont été durement frappées par les inondations dues aux crues du fleuve éponyme. Je me rendrai dans la région de Kédougou pour apporter mon réconfort aux populations éplorées, les 18 et 19 octobre 2024. Le ministre de la Solidarité et celui de l’Intérieur et de la sécurité publique seront dans les régions qui ont été touchées par les inondations», a indiqué Bassirou Diomaye Faye lors de son discours de clôture de la cérémonie de lancement du nouveau référentiel Vision Sénégal 2050.
FATICK Collège catholique du Sine Une dizaine d’élèves voilées interdites d’accès
À Fatick, le port du voile fait du bruit. En effet, ce lundi matin, des élèves du collège catholique du Sine de Fatick ont interdits d’accès à l’établissement, selon des parents d’élèves. Ils sont une dizaine à être exclus. Le Principal avance le port de voile qui, selon lui, ne respecte pas le règlement intérieur. Les parents d’élèves dénoncent l’attitude du principal. Ce dernier promet de parler ce mardi. Il faut rappeler que le ministère de l’Education avait publié l’arrêté interdisant… l’interdiction du port du voile dans les écoles catholiques.
Le secrétaire national de l’Ujtl démissionne et invite à voter Pastef Pds
Le secrétaire national de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl) a démissionné du Parti démocratique sénégalais (Pds). Frank Daddy Diatta a pris cette décision à la suite des investitures de Takku Wallu Sénégal. A travers un communiqué, il dénonce «le manque de respect» du parti à l’égard de la jeunesse malgré les «efforts consentis pour redynamiser et remobiliser le Meel et l’Ujtl». A l’en croire, «aucun avenir n’est envisagé dans le PDS, du moins pour un jeune qui souhaite participer à l’édification de notre cher Sénégal». Il a par ailleurs invité tous les jeunes du Pds à voter «massivement pour la liste de Pastef», afin de lui donner une «majorité confortable» qui leur permettra de réaliser le «Projet», après avoir voté pour ce même projet à l’élection présidentielle.
Poursuivie pour escroquerie sur des deniers publics - Diéguy Diop libre suite à une médiation pénale
Diéguy Diop a été libérée ce lundi. En garde à vue depuis quelques jours, l’ancienne directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire a été sauvée par une médiation pénale. Poursuivie pour escroquerie sur les deniers publics à hauteur de 30 millions de francs Cfa, elle s’était engagée à verser 28 millions sur les 30 millions qui lui ont valu cette arrestation. Toutefois, la responsable de l’Apr nie toujours avoir commis un quelconque détournement. Diéguy Diop avait été arrêté en compagnie de son Dage et de deux fournisseurs, tous poursuivis pour complicité. Mais ce lundi, il y’a eu de nouvelles arrestations dans le dossier. Il s’agit, selon Seneweb, de Gorgui Ndiaye, secrétaire général au ministère de la Microfinance, de la gestionnaire Alimatou Ndao, de la comptable Dieguta Keita et du contrôleur de la société CBM, Alassane Fall.
Présentation du Projet Bougane et TAS tirent sur Sénégal 2050
Les opposants guettaient Diomaye-Sonko. Bougane Guèye Dany parle de «réchauffé» et de «plagiat» et dénonce une «sinistre campagne électorale». «Une vision politique ne s’achète pas dans un cabinet de consultance de Victor Ndiaye. C’est la continuité manifeste du Pse avec des hommes du Pse, des documents du Pse et une approche du Pse», a dit le leader de Guem sa bopp et membre de la coalition Samm sa kaddu. Thierno Alassane Sall, lui, constate que «Diomaye et Sonko demandent aux Sénégalais de patienter encore 25 ans». Le leader de la République des valeurs et tête de liste de la coalition Senegaal kese d’ajouter : «Dans un contexte où la majorité des Sénégalais souffrent de la hausse des prix des produits de première nécessité et de l’inflation galopante, l’Agenda 2050 semble étrangement déconnecté de la réalité. Rien n’est proposé pour soulager immédiatement les ménages sénégalais qui peinent à joindre les deux bouts. Aucun plan clair pour réguler les prix, atténuer la pression fiscale, ou offrir des aides directes aux familles.»
Fatick - Amath Diouf claque la porte de l’Apr et rejoint le pouvoir
Membre fondateur de l’Apr, le coordonnateur national du mouvement Jeunes boucliers républicains claque la porte de son parti. En conférence de presse, vendredi, Amath Diouf dit avoir «mûrement réfléchi» avant de prendre sa décision. «J’ai été zappé des d’investitures pour les Législatives anticipées du 17 novembre. Macky Sall a encore manqué de respect aux Fatickois avec ses investitures impopulaires à l’échelle nationale et départementale», a-t-il dit, promettent de combattre la liste de l’Apr et ses alliés. Pour lui, l’ancien Président choisit toujours les mêmes têtes. Par ailleurs, Amath Diouf souligne qu’il est «inadmissible» que la région de Fatick, fief de Macky Sa, «n’ait même pas d’usine où les jeunes peuvent travailler et gagner leur vie». Fort de tout ceci, il a préféré rejoindre le parti au pouvoir. «Nous partageons les mêmes valeurs et je crois profondément à leur conviction de développer le pays. Mon expérience me permet de comprendre les enjeux actuels et de contribuer au don de soi pour la patrie. J’entends donc travailler avec ce régime en mettant ma compétence et mon expertise au service du Sénégal. Je suis prêt à apporter toute mon énergie à cette ambition», a-t-il indiqué.
DIOMAYE ET SONKO DEMANDENT AUX SÉNÉGALAIS DE PATIENTER ENCORE 25 ANS
L’Agenda 2050 semble étrangement déconnecté de la réalité. Rien n’est proposé pour soulager immédiatement les ménages sénégalais qui peinent à joindre les deux bouts. Un autre point d’ombre est la question du financement
Dans un contexte où la majorité des Sénégalais souffrent de la hausse des prix des produits de première nécessité et de l’inflation galopante, l’Agenda 2050 semble étrangement déconnecté de la réalité. Rien n’est proposé pour soulager immédiatement les ménages sénégalais qui peinent à joindre les deux bouts. Aucun plan clair pour réguler les prix, atténuer la pression fiscale, ou offrir des aides directes aux familles.
Góorgóorlu est aussi absent du Projet d'une autre façon. Censé être le destinataire ultime dudit projet, il est étrangement oublié à la phase de définition des priorités, lui qui, à l'image d'un animal de laboratoire, a subi tous les plans savamment concoctés, qui l'ont réduit en l'état de "Cas social".
Un autre point d’ombre est la question du financement. Les projets évoqués nécessitent des investissements colossaux, mais le document reste muet sur la manière dont ces projets seront financés.
Les promesses de prospérité future sont louables, mais elles ne suffiront pas à apaiser la détresse du Góorgóorlu.
BAKEL, JEAN-BAPTISTE TINE ANNONCE L’ACHEMINEMENT DE VIVRES
En visite dans les villages sinistrés, le ministre de l'Intérieur a exprimé la compassion du président de la République et du gouvernement, tout en assurant que des mesures sont prises pour fournir une assistance maximale aux victimes de cette catastrophe
Bakel, 14 oct (APS) – Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a annoncé, lundi, que des convois de vivres seront acheminés à Bakel, dans la région de Tambacounda (est), pour venir en aide aux populations victimes de la montée des eaux du fleuve Sénégal.
”Dès demain matin, les convois de vivres surtout d’eau potable vont arriver et seront acheminés vers les lieux où on en a vraiment besoin”, a-t-il annoncé.
Jean-Baptiste Tine était lundi, à Bakel, pour exprimer la compassion du chef de l’Etat et du gouvernement aux populations des villages en proie à la crue du fleuve Sénégal.
“J’étais venu leur exprimer la compassion à la fois du président de la République et de l’ensemble du gouvernement, dans ces moments difficiles et les rassurer par rapport aux dispositions prises par le gouvernement pour leur porter le maximum d’assistance possible”, a déclaré le ministre de l’Intérieur.
Jean-Baptiste Tine s’exprimait à la fin de la visite qu’il a effectuée en pirogue dans les villages de Koughany, Golmy, Yafera et Aroundou, pour constater l’étendue du sinistre survenu suite au débordement des eaux du fleuve Sénégal.
Le ministre de l’Intérieur était en compagnie de son homologue de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye et des représentants de plusieurs ministères.
Selon M. Tine, cette assistance du gouvernement a déjà commencé dans la région de Matam depuis quelques jours et va poursuivre au niveau de Bakel.
”Les dégâts matériels sont très importants notamment sur les cultures et les habitations. Beaucoup d’habitations sont encore sous les eaux, les habitants sont soit refugiés sur les toitures des maisons soit dans d’autres maisons de leurs parents ou dans les villages avoisinants non encore impactés”, a-t-il indiqué.
Le ministre s’est réjoui de n’avoir noté aucune perte en vie humaine avec les débordements et a appelé les sinistrés au calme et à la vigilance.
“Je félicite les autorités administratives pour les dispositions prises dès les premières heures de cette crise. Elles ont pris en main les opérations de secours et d’assistance permettant de minimiser au maximum les conséquences de cette montée des eaux”, a-t-il salué.
UN OPHTALMOLOGUE APPELLE À FAIRE DE LA GREFFE DE LA CORNÉE UNE CHIRURGIE DE ROUTINE
Le Pr Robert Ndiaye, membre du Conseil national du don et de la transplantation, a plaidé pour que la greffe de cornée devienne une pratique courante au Sénégal. Selon lui, cette chirurgie pourrait permettre à 4000 personnes de retrouver la vue.
Thiès, 14 oct (APS) – L’ophtalmologue, professeur Robert Ndiaye, membre du Conseil national du don et de la transplantation (Cndt), a souligné, lundi, à Thiès (ouest), l’importance de faire de la greffe de la cornée ”une chirurgie de routine”, pour permettre à 4000 patients de retrouver la vue.
‘’Il est important que la greffe de corne, soit une chirurgie de routine, qu’on puisse la faire tous les jours pour le bonheur des populations. Ce qui permettra à 4 000 individus qu’il faut greffer de retrouver la vue’’, a déclaré l’ophtalmologue lors de l’atelier d’élaboration de supports de communication pour le don et la greffe de la cornée.
La greffe de cornée est une technique chirurgicale des ophtalmologistes, a expliqué le praticien, soulignant qu’il s’agit d’une procédure essentielle pour restaurer la vision chez les patients souffrant de diverses pathologies cornéennes.
Appelée aussi cataplasme, la greffe de corne n’intéresse que la lésion qui siège au niveau de la corne, a-t-il indiqué. ”Le sujet peut avoir d’autres maladies oculaires”, a-t-il précisé.
Revenant sur les objectifs de la rencontre, l’ophtalmologue a souligné qu’il s’agit de faire comprendre à la population qu’il y a beaucoup de malades qui sont aveugles et qui sont susceptibles d’être traités.
Il s’agit d’informer les patients qu’il y a possibilité de traitement en leur faisant comprendre que donner par exemple un organe pour sauver quelqu’un et lui permettre de retrouver la vue est un acte de charité humaine, a-t-il dit.
A l’endroit des médecins, le but est de leur faire comprendre que le Sénégal est en train de faire des efforts dans ce domaine, a-t-il ajouté.
”La maladie peut intéresser la cornée. Et en ce moment-là, le remplacement de leur cornée leur permettra de retrouver une bonne vision et d’avoir une activité professionnelle ou bien une activité lucrative qui leur permettent de vivre’’, a-t-il expliqué.
Pour une réalité de la greffe de la cornée au Sénégal, le praticien mise sur la communication.
‘’Le vivant peut aider le vivant, mais le décédé peut aider le vivant. Et ce message-là doit être compris. C’est pour cela que si on parvient à faire comprendre aux populations qu’un parent décédé peut donner sa corne et permettre à quelqu’un de retrouver la vue, nous aurons atteint notre objectif’’, a-t-il défendu.
Dans cette perspective, Mamadou Moustapha Diop, directeur de la lutte contre la maladie a souligné la nécessité d’avoir un bon plan de communication. ”Les Sénégalais ne connaissent pas très bien la transplantation. Nous devons tirer les leçons du don de rein. Il faut que la communication soit beaucoup plus intensive’’, a plaidé M. Diop.
‘’Contrairement à la greffe du rein qui nécessite un sujet en vie et bien portant, la greffe de la cornée nécessite un prélèvement du sujet qui n’est plus en vie. Ce qui implique une spécificité particulière. Si on rate la communication rien ne marchera. Nous sommes dans un pays où il y a beaucoup de rumeurs d’où l’intérêt d’élaborer de bons messages pour les populations’’, a pour sa part souligné le professeur Fary Ka, président du Conseil national du don et de la transplantation.