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16 novembre 2024
LES PERIPETIES DU PROJET
De l'anti-système au cœur du pouvoir, le chemin a été semé d'embûches pour Ousmane Sonko et ses partisans. Critiqué, ralenti, mais jamais abandonné, le « Projet » se concrétise enfin sous la forme de la SND Vision 2050
Le référentiel des politiques publiques de Diomaye-Sonko sera présenté ce lundi au Cicad. Exit le Pse, place à la Snd Vision 2050 ! Bés bi revient sur les péripéties de ce «Projet» à long terme, vanté, critiqué, ralenti…
C’est l’un des mots-clés de la politique sénégalaise depuis près d’une dizaine d’années : le «Projet». Un produit vendu par son porteur, Ousmane Sonko qui, après sa radiation de la fonction publique, a choisi son chemin. Ses racines et son essence, selon ses animateurs, l’anti-système, franc Cfa, bases militaires… C’est sexy pour les jeunes, les activistes. Alors, telle une mise en bouche, ce projet de changement systémique domine les éléments de langage, parfois bien châtié chez les moins instruits qui prolongent le concept à leur manière : «prozet». Pastef entend se démarquer de l’establishment, des habitudes et des discours politiques. Et promeut le panafricanisme, l’impérialisme, le nationalisme, le patriotisme. Son leader veut se peser aux Législatives de 2017 et écrit des livres «Pétrole et gaz au Sénégal», puis «Solutions pour un Sénégal nouveau». Elu député, il fonce. Direction 2019. Il propose le «Projet» approuvé par près de 17% des suffrages, qui le projettent à la 3e place derrière Idrissa Seck. Ce dernier rejoint Macky Sall et laisse une place au leader de Pastef.
Le procès du «Projet»
Entretemps, que de choses se sont passées, obstruant la marche du porteur de projet vers le fauteuil. Affaire Sweet beauty, émeutes, emprisonnements… Mais des événements accélérant une chute du régime Macky Sall qui, lui ne sera pas de la partie cette fois-ci. Le programme tout en ruptures prônées par Pastef, sans forcément être bien compris par ses militants et sympathisants, est détourné en un projet de «déstabilisation du pays». C’était le procès du ‘’Projet’’. Mais il continue d’embarquer des électeurs. Ce qui s’est concrétisé aux Locales janvier et aux Législatives de juillet 2022. Même si c’était avec une grande coalition. Le porteur du «Projet» ne sera pas lui non plus de la partie, il le délèguera à un de ses plans B, qui met en place la coalition Diomaye Président.
Le président de la République fait de la lutte contre la corruption, de la renégociation des principaux accords économiques et militaires, et de la sortie du franc CFA, les points forts de son futur mandat, la reddition des comptes… Alors, tout le monde attend la rupture annoncée, les nouveaux dirigeants, dès le premier Conseil des ministres, annoncent le processus de «transformation systémique» ou «Projet», qui sera le nouveau référentiel des politiques publiques à la place du Pse de Macky Sall. Lorsque Sonko a annoncé qu’il sera disponible en septembre, ses détracteurs ont vite chanté «l’absence de projet», «il n’a jamais existé», «ils n’étaient pas prêts»… Puis, septembre est mort, «Projet» n’est pas né. Le 7 octobre est retenu en même temps que la conférence de presse sur l’état des lieux. Enfin, ce lundi 14 octobre.
LA BONNE GOVERNANCE, SOCLE DE LA POLITIQUE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT SENEGAL 2050
Le gouvernement a élaboré son document de politique nationale de développement en tenant essentiellement compte de la bonne gouvernance, de l’aménagement optimal du territoire et d’un capital humain de qualité ...
Le gouvernement a élaboré son document de politique nationale de développement en tenant essentiellement compte de la bonne gouvernance, de l’aménagement optimal du territoire et d’un capital humain de qualité, dans le but de construire une économie compétitive, a-t-on appris lundi du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Son élaboration découle d’un combat politique mené pendant une décennie, a-t-il dit lors de la cérémonie de présentation de ce document.
La cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement ‘’Sénégal 2050’’ s’est ouverte ce matin au centre international de conférences Abdou-Diouf, dans la ville de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres à l’est de Dakar, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.
La mise en œuvre de la nouvelle politique de développement augure ‘’une nouvelle trajectoire’’ pour le pays, a ajouté M. Sonko, qualifiant le document ‘’Sénégal 2050’’ de ‘’projet politique solide, ambitieux et porteur d’espoir’’.
Selon le Premier ministre, le gouvernement a fait appel à l’expertise locale pour élaborer ce programme de développement.
Des fonctionnaires de la Primature, du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, ainsi que des experts du cabinet Performances Group qui ont contribué à son élaboration, a-t-il dit.
Le document de politique nationale de développement reflète les engagements des nouvelles autorités sénégalaises en faveur de la promotion de la bonne gouvernance et leur ‘’engagement africain’’, selon Ousmane Sonko.
Le développement du capital humain, l’équité sociale et le développement durable font partie des objectifs de la politique à mener au cours des prochaines années à l’aide de ce document, a précisé M. Sonko.
Il a déploré les ‘’précédentes options de développement très souvent’’ basées sur des ambitions ‘’électoralistes’’, qui ne permettaient pas d’avoir une vision à long terme de l’économie du pays.
Le Sénégal a mené ‘’une gouvernance inefficace, plombée par la corruption’’ au cours des dernières décennies ou années, a poursuivi le chef du gouvernement en parlant d’‘’une population active mais peu productive’’ à cause de l’importance de l’économie informelle et du ‘’modèle social inéquitable’’ promu par les précédents gouvernements.
‘’Nous ne pouvons pas revenir en arrière, mais nous pouvons partir sur de nouvelles bases’’, a assuré Ousmane Sonko.
Débordement du fleuve Sénégal
Face à la montée alarmante des eaux du fleuve Sénégal, le ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement informe qu'à la suite d'un remplissage rapide de la retenue de Manantali, la Société d'exploitation de Manantali et de Félou (SEMAF) a démarré des opérations de lâchers d'eau pour éviter la submersion des digues du barrage de Manantali. En effet, de réels risques de pics au niveau de certaines stations du bassin, notamment à Bakel, surtout qu'au même moment, il est enregistré des débits très importants (3.600 m³/s) du Bafing à la station de Dakka-Saidou, en amont du barrage de Manantali. Il s'agit d'une situation exceptionnelle car ces débits sont les plus importants jamais observés depuis 1961. Les simulations faites à partir de ces données, liées particulièrement aux fortes précipitations de ces derniers jours, indiquent que Bakel sera à 4.500 m³/s dans moins de cinq jours. Face à cette situation, les populations riveraines sont invitées à observer une vigilance maximale et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d'éventuels dégâts liés au débordement du cours d'eau.
Plusieurs villages de Bakel envahis par les eaux du fleuve
Plusieurs villages de la commune de Ballou et des quartiers de la commune de Kidira situés au bord du fleuve Sénégal ont été envahis par des eaux débordantes de ces cours d’eau, a appris l’Aps des autorités locales, dimanche. « Tous les villages de la commune de Ballou qui sont au bord du fleuve Sénégal, à savoir Koughany, Golmy, Yafera, Aroundou et le chef-lieu de commune, Ballou, sont envahis par les eaux du fleuve Sénégal », a dit le maire de Ballou, Cheikhna Camara. Les populations se déplacent actuellement en pirogues dans certains endroits des quartiers de la commune, à défaut de patauger. Il souligne que la commune de Ballou n’a pas connu un tel débordement des eaux du fleuve Sénégal depuis 1955. Selon lui, ce débordement des eaux du fleuve Sénégal est causé par les lâchers d’eau en cours au niveau de la retenue d’eau du barrage de Manantalli. Un élan de solidarité a été déclenché dans les villages impactés, pour reloger les sinistrés dans des écoles et des maisons voisines.
Une délégation gouvernementale à Bakel
Le débordement du fleuve Sénégal a entraîné le déclenchement du plan d’urgence de riposte aux crues. Le ministre de l’Intérieur va conduire aujourd’hui une délégation gouvernementale à Bakel. Général Jean Baptiste Tine indique que des actions sont en cours pour apporter aide et assistance aux sinistrés dans le cadre d’un plan d’urgence de riposte aux crues. A l’en croire, d’ores et déjà, les gouverneurs des régions concernées, qui sont à pied d’œuvre depuis le début de l’hivernage, vont lancer un avis de pré-alerte et prendre la direction des opérations. Le Général Jean Baptiste Tine appelle toutes les populations à la vigilance et au calme parce que l’évolution du niveau des eaux est suivie de près en rapport avec l’Omvs et l’Omvg. Exprimant sa compassion aux populations impactées, M. Tine renseigne que le débordement des eaux, déjà constaté dans les régions de Matam et Tambacounda avec des dommages matériels considérables, risque d’atteindre prochainement la région de Saint-Louis. A l’en croire, ce phénomène résulte d’une accumulation des débits les plus importants jamais observés depuis 1961, liée aux changements climatiques.
L’Omvs appelle à la vigilance orange
Restons sur la crue du fleuve pour dire que l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) suit de près l'évolution de la situation hydrologique actuelle du fleuve Sénégal, marquée par une pluviométrie exceptionnelle entraînant des débits importants sur le fleuve Sénégal. Dans un communiqué, l’organisation précise que les débits enregistrés ces derniers jours sont comparables à ceux observés lors de la crue exceptionnelle de 1999. D’après la même source, le barrage de Manantali, jouant un rôle crucial dans la régulation des crues, est actuellement à son niveau maximal d'exploitation. Il a atteint la cote normale de gestion de 208.05 m. Ainsi conformément aux consignes de sécurité et d'exploitation des ouvrages, les lâchers au niveau de Manantali vont fluctuer autour de 2000 m3/s.
Les agents de l’administration dénoncent les licenciements
Le collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise alerte sur la situation des travailleurs et surtout fustige le licenciement abusif de 44 travailleurs du ministère du Pétrole. D’après le secrétaire général dudit collectif, Omar Dramé, les conditions de cessation d’activités des agents concernés ont été faites sans aucun respect du code de travail. Il souligne que les droits de ces travailleurs ont été violés. Omar Dramé rappelle que ces derniers détiennent des CDI. Pour lui, mettre 44 agents à la porte sans respecter les préalables est une grave erreur. Le secrétaire général a par ailleurs dénoncé la non-matérialisation de leur plateforme revendicative soumise à l’ancien régime. Il s’agit de l’absence d’équité dans le traitement salarial, les primes de prudence pour les chauffeurs, les conditions de travail à Diamniadio et les problèmes des habilitations. Face à cette situation, Omar Dramé et Cie réitèrent leur ouverture à un dialogue. Ils invitent le Premier ministre Ousmane Sonko à recevoir le collectif afin d’apporter des solutions en recrutant les contractuels dans la fonction publique.
Colère des partisans de Lat Diop
Les partisans de Lat Diop ont fait face à la presse hier, pour exprimer leur indignation face à l'injustice que subit leur mentor toujours maintenu en détention. Dénonçant un règlement de comptes politique, Mor Sall accuse le régime de chercher à instrumentaliser la justice pour régler ses problèmes. Pour le porte-parole de sympathisants de Lat Diop, cette interpellation n'est motivée ni par la recherche de la vérité ni par une quelconque volonté de justice. Au contraire, il s’agit à leurs yeux d'un acharnement politique. Mor Sall dénonce cette tentative de réduire au silence leur leader. Ils réclament justice afin que Lat Diop soit libéré sans délai.
And Jef/pads Authentique tire sur «Jamm ak Njariñ»
AND JEF/PADS Authentique est très remonté contre le leader de la coalition «Jamm ak Njariñ», d’Amadou Ba. Le parti de Landing Savané déplore le manque de transparence au sein de la coalition «Jamm ak Njariñ» lors des investitures. Le Secrétariat exécutif du parti qui s'est réuni en vue d’apprécier les listes de la coalition «Jamm ak Njariñ» a constaté avec « la plus grande consternation, d'une part le manque de transparence et de concertation dans l'élaboration des listes de candidats à la députation de la coalition, et d'autre part les places d'inéligibilité attribuées à And jef/Pads et à la Gauche de façon générale. Au vu de la composition de cette liste, relèvent-ils, la Gauche historique qui réunit essentiellement dans la CDS et la Gauche plurielle risque d’être absente de l’Hémicycle pour la législature à venir, ce qui serait une première depuis trois décennies. Face à une telle forfaiture, les Follistes désapprouvent totalement le traitement inique qui lui est réservé dans la composition de la liste «Jamm ak Njariñ». Ils dénoncent leur marginalisation qui frise la tentative de liquidation politique des partis de la Gauche historique, auteurs principaux de la plupart des acquis démocratiques, syndicaux et électoraux du Sénégal. A cet effet, Aj/Pads Authentique invite les partis de la Gauche historique à se concerter dans les meilleurs délais pour ouvrir de nouvelles perspectives de conquête du pouvoir au bénéfice des couches laborieuses.
Dépistage du cancer à Keur Massar Keur
Massar Nord a abrité, samedi dernier, une journée de dépistage gratuit sur le cancer organisée par le ministère de la Famille et des Solidarités. Une cérémonie aux allures d’un rassemblement politique. Occasion saisie par la ministre Maïmouna Dièye pour appeler les populations à une mobilisation citoyenne contre la maladie qui fait des ravages surtout chez la gent féminine. Elle promet de faire le plaidoyer pour la révision à la hausse de la subvention pour le cancer estimée à 1,400 milliard.
Défaut de permis de conduire
Ouvrier de profession, W. Faye croupit actuellement en prison pour défaut de permis de conduire, mise en danger de la vie d’autrui, délit de fuite et dégâts matériels importants par accident de la circulation. Il conduit une camionnette de transport de gaz sans permis. W. Faye a eu la malchance de heurter une dame et un véhicule. Les faits se sont produits aux Parcelles assainies.
And Gueusseum prend la défense d’Ansoumana Dione
And Gueusseum apporte son soutien au président de l'association sénégalaise de suivi et d'assistance aux malades mentaux, Ansoumana Dione. Ce dernier est sanctionné par le Directeur Général de l’Action sociale. D’après And Gueusseum, M. Dione a été dans tous les légitimes combats en faveur d'une action sociale préventive, curative et promotionnelle pour les cibles vulnérables que sont les malades mentaux, les groupes marginaux et autres personnes en situation de handicap. L’alliance condamne fermement la sanction dégradante par sms infligée à Ansoumana, foulant aux pieds les règles les plus élémentaires du code du Travail en matière de sanctions ou de licenciement. Ainsi And Gueusseum rappelle au Directeur général de l'Action Sociale (DGAS) qu'elle attendait plus de sa part, lui dont la nomination au poste de directeur général de l’Action Sociale, consacrant le retour du Social aux Sociaux, a été saluée en son temps par une déclaration. Le syndicat en appelle à la responsabilité et rappelle qu’Ansoumana mérite d'être élevé au rang de commandeur dans les ordres nationaux pour sa constance dans le bénévolat et le sacrifice pour la cause de la santé mentale, parent pauvre du système sanitaire et social dans la précarité et le dénuement le plus total tant en ressources humaines, infrastructures. Pour Mballo Dia Thiam et Cie, chasser une icône de la défense et la protection des malades mentaux errants le jour même de la célébration de la journée mondiale de la santé mentale, juste à cause de ses critiques portées contre le ministre de la Santé et de l'Action sociale, relève d'un manque de reconnaissance et d’élégance quelles qu’en soient les raisons avancées par l'autorité.
Birahime Seck sur la déclaration de Diomaye
Le coordonnateur du Forum Civil se félicite de la communication du chef de l’Etat sur la bonne gouvernance lors du séminaire gouvernemental. «Le récent discours du Président Bassirou Diomaye Faye sur la gouvernance semble faire écho à nos différentes alertes sur le système de gestion qui commençait à s'installer. Nous l'encourageons à veiller à l'application des mesures de transformation systémique recherchée en matière de transparence», écrit Birahime Seck sur X.
L’ASC BENFICA REMPORTE LA FINALE DE LA COUPE DU MAIRE POUR LA 7EME FOIS
L’ASC Benfica a remporté, dimanche, son septième trophée de la Coupe du maire de Bakel en s’imposant aux tirs au but (5-4) face à l’ASC Sanda.
L’ASC Benfica a remporté, dimanche, son septième trophée de la Coupe du maire de Bakel en s’imposant aux tirs au but (5-4) face à l’ASC Sanda.
Après un match nul et vierge, au stade municipal de Bakel, l’ASC Benfica sort victorieux de la finale, aidée aux tirs au but, par son gardien de but qui a arrêté le troisième penalty de l’équipe de Sanda.
L’ASC Benfica s’adjuge ainsi son septième trophée de ladite coupe et met fin à une disette de plusieurs années.
“Je rends grâce à Allah. Depuis 2015, l’ASC Benfica n’a gagné pas la coupe du maire. Je félicite mes joueurs et j’encourage l’équipe adverse”, a déclaré Ibrahima Biagui, l’entraîneur.
En plus du trophée, l’équipe victorieuse empoche un chèque de 3 millions francs CFA contre 1 million pour le finaliste malhreureux.
“Par ce geste j’ai voulu accompagner la jeunesse de Bakel. Ceci entre dans un souci constant d’innover et de mettre Bakel dans les rampes de développement”, a affirmé le maire de la commune de Bakel, Ibrahima Baba Sall.
Il a promis de porter l’enveloppe à 5 millions pour l’équipe victorieuse et à 3 millions pour l’équipe vaincue lors des prochaines éditions.
Ibrahima Baba Sall a procédé par la même occasion à l’inauguration d’une salle de gym équipée, selon lui, “de matériels qui “répondent aux normes du sport moderne”.
Par Assane Saada
LA DETRESSE
Demain un péril ! Celui qui devait être une source et un refuge n’est pas investi. Les Législatives anticipées du 17 novembre 2024 en perdent leur sens. Aucun respect pour le Respect. Lui sans lequel aucun ordre ne sera.
Demain un péril ! Celui qui devait être une source et un refuge n’est pas investi. Les Législatives anticipées du 17 novembre 2024 en perdent leur sens. Aucun respect pour le Respect. Lui sans lequel aucun ordre ne sera. Celui nécessaire pour construire ou reconstruire un Sénégal de tous, juste et prospère. Et jamais des prétextes ne manquent à ses pourfendeurs qui, pour se faire confiance, se complaisent dans leurs prétentions d’être tout sauf normal, dans leur orgueil béat. Ni vérité des faits ni vérité des jugements ne pavent leurs routes qu’éclaire leur intolérance. Plus rien, plus personne n’est respecté. Encore moins soi-même. Le mal est là qui fracture davantage un pays. La solution ne sortira pas des urnes.
Le 17 novembre, les électeurs ne voteront ni pour leur candidat idéal ni pour le candidat de l’idéal du Sénégal. Celui par qui tout redeviendra possible. Des femmes et des hommes rendus à leur humanité, réconciliés avec eux-mêmes et avec leurs semblables, un pays réconcilié avec ses enfants devenus soucieux de leur dignité et de celle des autres. Tous célébrant quotidiennement dans leurs faits et dans leurs actes la responsabilité érigée en mode de vie. En effet, sans le respect, quelle formule de vie pour réaliser le bien commun pour chacun et pour tous ? Parce que décrypter correctement les problèmes de transformation et de mutation du temps présent et ne plus se laisser manipuler c’est exercer son rôle de citoyen, c’est user de son libre arbitre, de son propre entendement. C’est se respecter soi-même.
Le respect de soi est-il possible sans cette exigence, cette conscience qui est une mise à distance par rapport aux discours, par rapport aux événements ? Le respect de soi n’induit-il pas le respect de l’autre, reconnu comme différent de soi-même ? «Nous sommes l’un pour l’autre des pèlerins qui, le long des chemins divers, peinons vers le même rendez-vous», écrit Antoine de Saint-Exupéry dans Lettre à un otage. D’ailleurs beaucoup ne sont-ils pas aujourd’hui des otages d’un jeu politicien où le respect est le grand absent ? Beaucoup sont troublés, s’alarment et alarment sans que leurs clameurs soient entendues. Ça menace ruines et l’on continue d’applaudir des impudences, des escalades et autres assauts contre des raffinements, contre des convenances qui règlent des relations humaines, contre des fondamentaux d’un vivre ensemble dans le respect des différences. Qui pour réconforter les populations ?
La politique ne saurait créer des hommes consolés et consolants
«La politique ne saurait créer des hommes consolés et consolants, capables d’apaiser les cœurs dans les tourments de la vie» (voir Amadou Hampathé Bâ, Aspects de la civilisation africaine). Les préoccupations des populations, leurs angoisses, leurs souffrances… germent donc sans cesse. Elles sont en fécondation continue. Et l’ascension des politiciens qui alimentent ce mal-vivre jamais achevée. Des politiciens dont la vérité d’hier n’est point celle d’aujourd’hui ni celle de demain. Avec eux, respect des convictions, respect des engagements, respect des promesses, respect des lois et règlements, respect du bien commun, respect du savoir et du savoir être… sont leurres et lueurs de gens qui ont oublié qui ils ont été, la légèreté dont ils font montre par des comportements, des calculs qui perdent de vue les principes qu’ils proclament. Leurres et lueurs de gens qui ne rechignent plus. Et qui se hasarde à le dire déclenche l’orage contre lui et ploie sous des invectives de la meute, ceux-là qui se veulent des chiens de garde de leurs idoles.
«Tant que l’homme garde au cœur l’intolérance, il est lui-même sa propre prison quelle que soit son étiquette», écrit A. Hampathé Bâ. D’après lui : «L’homme est davantage asservi ou libéré par son état intime que par un système extérieur à lui-même.» Derrière ces vérités, quelle attitude attendre des uns et des autres avec ces Législatives anticipées ? Nul doute qu’ils ne feront pas dans la mesure. Ces politiciens vont parcourir le pays, «des bouches souriant sous d’autres visages, des corps qui laisseront dans leurs sillages des traces du néant qui demain se révélera». En effet, faute de respect, tant de désirs, tant d’espérances, tant de regrets, tant de malaises… sans rémission. Or, «si le respect de l’homme est fondé dans le cœur des hommes, les hommes finiront bien par trouver le système social, politique ou économique qui consacrera ce respect», écrit A. de Saint-Exupéry. Pour lui, «quelle que soit l’urgence de l’action, il nous est interdit d’oublier, faute de quoi cette action demeurera stérile, la vocation qui doit la commander. Nous voulons fonder le respect de l’homme.»
Seigneur, pour le respect, nous prions qu’il soit restauré et préservé. Pour que l’humain soit rendu au respect, nous votons.
LE PROGRAMME SENEGAL 2050 REPOSE SUR UN DIAGNOSTIC PROFOND ET EXHAUSTIF DES POLITIQUES PUBLIQUES
Le gouvernement a procédé à ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant d’élaborer le document de politique nationale de développement
Le gouvernement a procédé à ‘’un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant d’élaborer le document de politique nationale de développement, a signalé, lundi, à Diamniadio (ouest), le directeur de la planification au ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Cheikh Modou Thiam.
‘’Il fallait un diagnostic profond et exhaustif des politiques publiques’’ avant l’élaboration de cette nouvelle politique de développement du pays, a-t-il dit en intervenant à la présentation du document de politique nationale de développement.
Les nouvelles autorités du pays ont procédé à un diagnostic profond de l’économie sénégalaise avant de concevoir le programme ‘’Sénégal 2050’’, a souligné M. Thiam.
Au cours des précédentes années ou décennies, le Sénégal a développé un modèle économique ‘’peu créateur de valeur’’, avec une hausse de 0,4 % seulement du produit intérieur brut par habitant, a-t-il signalé.
Depuis son indépendance, le pays se trouve dans un cercle vicieux d’endettement, a-t-il dit en relevant une faible évolution de la structure économique sénégalaise.
Les entreprises sont pour la plupart de petite taille, avec un chiffre d’affaires ne dépassant pas 20 millions de francs CFA, selon Cheikh Modou Thiam.
Les emplois créés sont ‘’informels’’ pour la plupart, a-t-il observé en relevant la faible productivité de l’économie nationale.
Fortement dépendant de l’étranger, le Sénégal ne dispose pas de véritables moteurs de croissance, a fait remarquer M. Thiam.
Le pays a pourtant des opportunités en matière de démographie, estime le fonctionnaire du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.
Quatre Sénégalais sur 10 vivent en dessous du seuil de pauvreté, a-t-il indiqué en préconisant le renforcement de l’intégration de l’économie sénégalaise à celles des autres pays de la région.
SENEGAL 2050 AMBITIONNE DE FAIRE DU NUMERIQUE LE MOTEUR DE L’ECONOMIE NATIONALE
Le nouveau document de politique nationale de développement “Sénégal 2050”, présenté, lundi, a pour ambition de faire du numérique le moteur de l’économie sénégalaise en vue d’améliorer la vie quotidienne.
Le nouveau document de politique nationale de développement “Sénégal 2050”, présenté, lundi, a pour ambition de faire du numérique le moteur de l’économie sénégalaise en vue d’améliorer la vie quotidienne.
”D’abord le numérique. Aujourd’hui c’est le moteur de l’économie mondiale. L’ambition du projet est aussi d’en faire demain le moteur de l’économie sénégalaise à travers une large adoption qui permettra d’améliorer aussi bien la vie quotidienne, l’économie que la gouvernance”, a fait savoir Victor Ndiaye, président du cabinet Performances Group, partie prenante de la conception du nouveau document de référence des politiques publiques du Sénégal.
Pour cela, dit-il, ”le Sénégal commencera à mettre en place dès ce mandat les fondements solides d’une société numérique”.
”Chaque citoyen disposera d’une identité numérique fiable. Le foncier et les biens immobiliers seront digitalisés pour l’équité dans l’accès à la terre et une meilleure justice fiscale. Les citoyens bénéficieront d’un accès généralisé et abordable à l’internet haut débit”, a-t-il ajouté.
Les services publics aussi, poursuit-il, ”seront entièrement numérisés de même que de nombreux secteurs de l’économie”.
”L’Etat encouragera l’émergence de champions nationaux pour que les Google et les Facebook de demain soient Sénégalais”.
BOUBACAR KAMARA ET TABAX SOUTIENNENT LA LISTE PASTEF
Pas de surprise au niveau de la formation politique dirigée par Boubacar Camara qui vient d’officialiser son soutien à la liste de PASTEF.
Le Parti de la construction et de la solidarité/ Jengu Tabax, dirigé par Boubacar Camara, a exprimé dimanche son soutien engagé pour « une victoire éclatante de la liste de PASTEF. Ce choix porté sur la liste dirigée par Ousmane Sonko découle selon Boubacar Camara, d’une prise de conscience nette de la situation actuelle et des exigences de l’heure, caractérisées par une forte et légitime espérance d’amélioration de la vie quotidienne des Sénégalais ».
Pas de surprise au niveau de la formation politique dirigée par Boubacar Camara qui vient d’officialiser son soutien à la liste de PASTEF. « Nous avons décidé de voter et de faire voter la liste de PASTEF dirigée par le président Ousmane Sonko. De ne ménager aucun effort pour un soutien multiforme et total de la liste pour constituer un homogène bloc largement majoritaire en engagé pour la réalisation du projet vision Sénégal 2050 », a déclaré l’ancien candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, président du Parti de la construction. En portant son dévolu sur la liste PASTEF, précise le leader du Parti de la construction et de la solidarité/ Jengu Tabax, « nous avons choisi en connaissance de cause, de nous inscrire dans la dynamique visant de permettre au pouvoir en place de disposer des moyens institutionnels pour gouverner dans la vérité, la justice, la compétence et la constance. »
A ce titre, Boubacar Camara estime que la convocation du 17 novembre prochain met les Sénégalais devant un choix simple. Selon lui, « Soit on veut ouvrir la porte de la rupture systémique, une rupture pour un nouveau départ pour un Sénégal souverain, juste et prospère, construit par ses enfants et ouvert sur le monde dans lequel il appartient, soit nous voulons aménager une fenêtre pour engager dans la continuité, une continuité de la gouvernance prédatrice et parasitaire qui a déjà dramatiquement gangrené notre pays avec les frais comme la pauvreté, l’ignorance et l’insécurité. »
C’est en ce sens que le Parti construction/ Tabax conscient des enjeux de l’heure a pris le pari de valider et consacrer la rupture. « Nous sommes donc engagés à enterrer le 17 novembre 2024 le système, mis en place et entretenu pendant des décennies par des élites politiques parasitaires. Si nous n’enterrons pas le système, nous ne pouvons pas espérer un développement du Sénégal », a averti le président de Jengu Tabax.
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L’ASSOCIATION DES JURISTES SENEGALAISES DECLINE SES ATTENTES
Invitée de l’émission Objection de la radio Sudfm, Mme Diouf Marie Bernadette Ndione, a indiqué que son association espère que ce nouveau référentiel va consolider les politiques élaborées et définies par l'ancien régime en matière de correction...
Le lancement du nouveau référentiel des politiques publiques au Sénégal, « Vision Sénégal 2050 » prévu ce lundi, au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio, parle chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye ne laisse pas indifférent des organisations comme l’Association des juristes sénégalaises (Ajs).
Invitée de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 13 octobre, Mme Diouf Marie Bernadette Ndione, Coordinatrice générale de la célébration des 50 ans de l’Ajs, a indiqué que son association espère que ce nouveau référentiel va consolider les politiques élaborées et définies par l'ancien régime en matière de correction des disparités entre hommes et femmes.
« On devrait commencer par corriger les disparités entre hommes et femmes et des lois discriminatoires. Heureusement en 2016, il y a eu un comité qui a été mis en place de révision des normes discriminatoires législatives et réglementaires à l'égard des femmes. Ce travail a été bouclé, c'était à l’époque l’ancien Premier ministre Sidiki Kaba qui avait en charge le ministère de la Justice et Mme Mariam Sarr était le ministre de la Femme. Ajs était membre de ce Comité de même que Mme Aminata Touré. Donc, ça fait vraiment plaisir de savoir que le travail a été déjà fait », a-telle souligné avant de faire remarquer. « Quelquefois, on se met un peu à la place de l'Etat. Je vous donne un exemple, quand vous voulez prendre une disposition qu'elle soit législative ou réglementaire, il faut d'abord vous poser la question de savoir : est-ce qu’elle est techniquement faisable et est-ce qu'elle est socialement acceptable ? Si elle n'est pas techniquement faisable et socialement acceptable, l'Etat ne peut pas avancer ».
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LA CÉRÉMONIE DE PRÉSENTATION DU NOUVEAU RÉFÉRENTIEL DES POLITIQUES PUBLIQUES