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16 novembre 2024
VERS UN ACCORD ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LES AGENTS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
À l’issue d’une réunion, les deux parties ont posé les bases d’une solution durable pour améliorer la fonction publique locale, avec un accent sur la carrière des agents, le renforcement de leurs compétences et un accompagnement social adapté.
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Bala Fofana, a annoncé des avancées significatives dans le dialogue avec l’intersyndicale des agents des collectivités territoriales, qui était en mouvement social prolongé. Dans un communiqué, le ministre s’est félicité de la rencontre tenue avec les représentants syndicaux, en présence de plusieurs hauts responsables de son ministère, dont son Directeur de cabinet et la Secrétaire Générale.
Cette réunion a permis de renouer le dialogue et de poser les bases d’une solution durable pour améliorer la fonction publique locale. « Nous avons convenu de l’impérieuse nécessité de mettre un terme à une situation qui pénalise considérablement les populations sénégalaises », a déclaré le ministre, ajoutant que l’interministérialité sera cruciale pour répondre aux défis soulevés.
Les discussions ont porté sur plusieurs points essentiels, notamment la carrière des agents en fonction des diplômes, grades, ancienneté, ainsi que sur la nécessité de renforcer leurs compétences. Un dispositif d’accompagnement social sera également mis en place, pour répondre aux besoins spécifiques des agents.
Les représentants syndicaux ont salué la teneur constructive des échanges et ont présenté des propositions concrètes. Le ministre Moussa Bala Fofana a promis d’examiner ces suggestions, tout en tenant compte de la situation budgétaire du pays. « Nous avons promis d’y apporter des solutions soutenables en accord avec les autres ministères concernés et ceci dans les meilleurs délais », a-t-il assuré.
La rencontre s’est tenue dans un climat marqué par l’appel lancé par le Premier ministre Ousmane Sonko en faveur d’un pacte social de stabilité durable. Les représentants de l’intersyndicale ont, quant à eux, promis de rendre compte à leur base des avancées, exprimant l’espoir d’un « dénouement heureux au profit du contribuable sénégalais et pour l’intérêt supérieur de la nation. »
Après plusieurs heures de discussions, les deux parties semblent donc sur la voie d’un apaisement, avec l’ambition commune de trouver des solutions pour améliorer le cadre de travail des agents et répondre aux attentes des collectivités locales. Le dialogue reste ouvert, et des solutions durables devraient être apportées dans les semaines à venir.
NIGÉRIA, PLUS DE 140 MORTS DÉNOMBRÉS DANS L’EXPLOSION D’UN CAMION-CITERNE
Le camion qui transportait, mardi soir, de l’essence s’est déporté pour éviter d’entrer en collision avec un autre camion à Majiya, à une centaine de kilomètres au nord-est de Kano, la principale ville du nord du pays
Dakar, 16 oct (APS) – L’explosion, mardi soir, d’un camion-citerne dans l’Etat de Jigawa au nord du Nigeria a fait au moins 140 morts et une cinquantaine de blessés, a appris mercredi l’APS de sources médiatiques.
“Plus de 140 personnes ont déjà été enterrées” et “le bilan pourrait encore augmenter”, a déclaré Nura Abdullahi, un porte-parole de l’agence nationale des secours (NEMA) dans des propos relayés par le site d’information de France 24.
Le camion qui transportait, mardi soir, de l’essence s’est déporté pour éviter d’entrer en collision avec un autre camion à Majiya, à une centaine de kilomètres au nord-est de Kano, la principale ville du nord du pays, renseigne la même source.
Selon elle, après l’accident, une foule s’était agglutinée pour récupérer le carburant déversé sur la route et c’est alors que l’explosion a eu lieu.
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DES TRAVAILLEURS DE LA POSTE RÉCLAMENT LE PAIEMENT DE LEURS SALAIRES
Le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des postes et télécommunication a lancé un appel aux nouvelles autorités pour prendre en compte les propositions des travailleurs pour trouver une solution aux problèmes de la poste.
iGFM - (Dakar) Les travailleurs de la Poste, à travers le Syndicat national des travailleurs des postes et télécommunication ont organisé ce mercredi un sit-in devant la direction générale pour réclamer le paiement de leurs salaires. Une occasion saisie par le secrétaire général, Ibrahima Sarr de lancer un appel aux nouvelles autorités pour prendre en compte les propositions des travailleurs pour trouver une solution aux problèmes de la poste.
CAN 2025 : LE SENEGAL ET HUIT AUTRES NATIONS QUALIFIES AVANT TERME
Le Sénégal a déjà assuré sa qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football 2025 prévue au Maroc à deux journées de la fin des éliminatoires, tout comme huit autres pays en lice.
Le Sénégal a déjà assuré sa qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football 2025 prévue au Maroc à deux journées de la fin des éliminatoires, tout comme huit autres pays en lice.
L’équipe nationale du Sénégal, logée dans le groupe L des éliminatoires de la CAN 2025 (21 décembre-18 janvier), s’est qualifiée, mardi, après avoir battu le Malawi (1-0) à Lilongwe. Le Burkina Faso, dans le même groupe, a aussi validé son ticket pour cette 35e édition de la CAN.
Le groupe du Sénégal et du Burkina Faso est le seul à voir déjà enregistré deux qualifiés, à deux journées de la fin des éliminatoires.
Le Sénégal prendra part à sa 18e phase finale de CAN.
Les Lions, vainqueurs de la CAN 2021 jouée en 2022 au Cameroun, vont jouer une sixième édition consécutive depuis 2015 en Guinée équatoriale.
Le Sénégal a été finaliste de la CAN au Mali et en Egypte respectivement en 2002 et 2019.
Les Etalons du Burkina Faso, pour leur part, ont atteint la finale de l’édition 2013 jouée en Afrique du Sud. Ils vont participer à la quatorzième CAN de leur histoire en 2025, la troisième de suite.
L’Algérie (groupe E), l’Angola (groupe F), l’Egypte (groupe C), le Cameroun (groupe J), le Maroc (hôte), l’Ouganda (groupe K) et la République démocratique du Congo (groupe H) ont également obtenu leur ticket pour la CAN 2025.
L’Egypte, l’Algérie, l’Angola et la RDC ont fait un carton plein jusque-là, avec 12 points au compteur pour chacun de ces quatre pays qui ont remporté leurs quatre premiers matchs pour ces qualifications.
Les Algériens vont participer à leur 21e CAN, leur septième de suite depuis celle de 2013. Ils ont remporté l’édition de 1990 à domicile et celle de 2019 en Egypte. Les Fennecs ont également atteint la finale de l’édition de 1980 au Nigeria.
Les Palancas Negras de l’Angola vont jouer leur dixième CAN en 2025, la deuxième de suite. Ils ont été quart de finalistes de l’édition 2008 au Ghana, de celle de 2010 à domicile et de 2023 en Côte d’Ivoire.
L’Egypte, nation la plus titrée du continent avec sept CAN (1957, 1959, 1986,1998, 2006, 2008, 2010) va participer à sa 27e phase finale de la CAN, dont la cinquième de suite depuis la finale perdue par les Pharaons en 2017, au Gabon. Ils ont ensuite échoué en finale en 2021, au Cameroun.
La RDC s’est qualifiée pour sa 21e édition de CAN au Maroc, sa deuxième successive. Elle avait remporté les éditions de 1968 en Ethiopie et 1974 en Egypte.
Deuxième pays le plus titrée avec cinq CAN remportées (1984, 1988, 2000, 2002 et 2017), les Lions indomptables du Cameroun vont prendre part au à leur 22e édition en 2025. Ils jouent leur sixième compétition africaine de suite depuis 2015 en Guinée équatoriale.
Les Lions de l’Atlas, qualifiés d’office en tant que pays hôte, vont participer à leur 20e CAN, la cinquième de rang depuis 2017. Le Maroc a gagné la CAN de 1976 en Ethiopie.
L’Ouganda, enfin, va participer à huitième CAN au Maroc.
Par Khady Gadiaga
UN REFERENTIEL POUR INSTAURER UNE COMMUNAUTE QUI S'INVENTE
Faire société, c’est apporter sa pierre au projet de restauration de notre souveraineté à l'instar d'un président et de son premier ministre qui veulent aller "chercher la croissance avec les dents", et qui rêvent d’indexer à leur bonheur personnel ...
Faire société, c’est apporter sa pierre au projet de restauration de notre souveraineté à l'instar d'un président et de son premier ministre qui veulent aller "chercher la croissance avec les dents", et qui rêvent d’indexer à leur bonheur personnel celui de leur pays. C'est dire que le Sénégal peut espérer enfin avec l'agenda du nouveau référentiel Sénégal 50, se positionner sur une véritable rampe de lancement !
Encore faudrait-il redonner du souffle à la politique et instaurer une communauté qui s’invente.
Les urgences foisonnent dans un État où tout est à refonder. Les chantiers de la souveraineté doivent comme préconisé dans le référentiel privilégier la révolution écologique et agricole : adapter l’appareil industriel à la conversion écologique, abandonner les projets pharaoniques, les constructions d'infrastructures budgétivores, et s'attaquer à cette lancinante demande sociale et instaurer de véritables politiques de jeunesse axées sur une éducation citoyenne et patriotique et une adéquation métiers/emplois..
On peut le faire tout de suite. Ce serait déjà énorme!
Se muer en État partenaire plus ouvert
La piste de refondation de l’État semble trouver la panacée dans celle d’un État partenaire plus ouvert au secteur privé national, à l'expertise de la décision privée. Une telle métamorphose des comportements politiques et des attitudes culturelles marquerait un approfondissement de la démocratie elle-même.
La classe détentrice du capital veut un périmètre étatique et responsabilités réduits quand ce nouveau régime anti-système et redistributeur veut un État à responsabilités accrues. Dans le premier cas, le moins d’État contribue à la déchirure sociale, au risque d’une explosion sociale. Dans le second cas, le plus d’État correcteur voit ses « marges » d’intervention se réduire face au pouvoir du marché et des autres États, et aussi en raison d’une tendance à la sclérose de l’action publique.
Le risque est alors le coma. En fait, dans les deux hypothèses l’Etat s’affaiblit, parce qu’enfermé dans une logique profonde de délégation des pouvoirs.
Fonder le lien politique dans une communauté transversale
Nous sommes habitués à une conception de l’Etat où le politique — c’est-à-dire les centres ministériels — prétend savoir de source sûre ce qui doit nous réunir et impose, en conséquence, sa vision et ses solutions, alors que des exemples proches, au Ghana ou au Cap-Vert, révèlent une conception plus humble du travail étatique dans une démocratie où la principale responsabilité du politique n’est pas d’imposer, mais de créer les conditions de reconnaissance du bien commun.
C'est un sujet qui interpelle citoyens ou gouvernants. L'enjeu est également de greffer l'expertise à la décision. L’ère de l’expertise doit donc aussi être celle de la divulgation et de la dissémination des informations.
Et l’implication des citoyens, aidés des experts dans les décisions collectives apparaît comme le moyen privilégié de créer une véritable
« société de la connaissance », où existe encore la politique, c’est-à-dire la maîtrise du cours des choses et le nécessaire impact positif sur la vie des bénéficiaires.
Ce n’est pas assez de critiquer son temps, écrivait Albert Camus, il faut encore essayer de lui donner une forme, et un avenir. »
L'Avenir se pense, l'avenir se prépare, l'avenir se prévoit, l'avenir s'anticipe, l'avenir s'oriente, l'avenir se voit, l'avenir se fonde. Le lien politique doit donc s’instaurer en relation avec les autres acteurs, dans une communauté transversale, autour d’un espace de visibilité, et se renforcer par un dialogue continu, à l’œuvre aussi bien dans la réflexion politique que dans la mise en pratique quotidienne des normes.
NIAMEY REBAPTISE SES RUES
Plusieurs sites historiques de la capitale Niamey portant jusqu’ici des noms évoquant la France, ancienne puissance coloniale, ont été rebaptisés aux noms de personnalités nigériennes ou panafricanistes.
Plusieurs sites historiques de la capitale Niamey portant jusqu’ici des noms évoquant la France, ancienne puissance coloniale, ont été rebaptisés aux noms de personnalités nigériennes ou panafricanistes.
Adieu l’avenue du Général-de-Gaulle et la place de la Francophonie : le régime militaire au pouvoir au Niger a débaptisé mardi 15 octobre plusieurs endroits historiques de la capitale, Niamey, portant jusqu’ici des noms évoquant la France, ancienne puissance coloniale, à laquelle ils ont tourné le dos. Au pas de charge, sur fond de musique militaire, plusieurs cadres de la junte ont arpenté les artères de la ville pour célébrer les nouveaux noms.
« La plupart de nos avenues, boulevards, rues (…) portent des noms qui rappellent tout simplement les souffrances et les brimades subies par notre peuple par l’épreuve de la colonisation », a dénoncé le colonel major Amadou Abdramane, ministre de la Jeunesse et porte-parole du régime.
« Cette avenue qui portait le nom du général Charles de Gaulle est désormais baptisée avenue Djibo-Bakary », a-t-il lancé, lors d’une cérémonie. Figure politique nigérienne, Djibo Bakary (1922-1998) a été un partisan de l’indépendance obtenue en 1960.
Quelques centaines de mètres plus loin, le monument consacré aux morts des deux guerres mondiales devient Bubandey Batama (« A nos morts », en langue djerma), qui rend désormais « hommage à toutes les victimes civiles et militaires de la colonisation à nos jours ». Le régime nigérien franchit ainsi une nouvelle étape dans la rupture avec la France, entamée depuis le coup d’Etat qui l’a porté au pouvoir le 26 juillet 2023.
Les militaires français engagés dans la lutte antidjihadiste ont été chassés, l’ambassadeur, expulsé, et le centre culturel franco-nigérien a cessé de fonctionner en tant qu’établissement binational, étant renommé Moustapha-Alassane, du nom d’un cinéaste nigérien. Le régime, qui fait de sa souveraineté un pilier de sa politique, accuse fréquemment Paris de vouloir le déstabiliser.
« Honneur à nos ancêtres »
Mardi, à Niamey, un monument a même été totalement refait : le portrait du commandant et explorateur français Parfait-Louis Monteil, gravé depuis des décennies dans un monument en pierre, a été remplacé par une plaque à l’effigie de Thomas Sankara. L’ancien président du Burkina Faso, voisin, tué dans un coup d’Etat en 1987, est une figure du panafricanisme, dont le colonel Amadou a salué mardi la « lutte de libération » et « d’émancipation des peuples », qui « continue encore d’inspirer les populations ».
Enfin, la place de la Francophonie a été renommée place de l’Alliance-des-Etats-du-Sahel (AES), une confédération créée en 2023 avec le Mali et le Burkina Faso, deux voisins également dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par des putschs et qui ont tourné le dos à la France.
Les trois pays ont été suspendus par les instances de la francophonie après les coups d’Etat. Désormais, « nous allons faire honneur à nos ancêtres », a assuré le général Assoumane Abdou Harouna, gouverneur de Niamey et figure du régime.
Adourahamane Oumarou, président de la branche Niger de l’ONG Urgence panafricaniste, se réjouissait mardi de cette initiative : « Ça n’a pas de sens que nos rues continuent de porter les noms d’anciens colons (…), et donc c’est justice qui est en train d’être rendue en rebaptisant ces rues, en mettant des noms des héros de notre pays. »
Cette ONG est dirigée au niveau international par le militant béninois Kemi Seba, connu pour ses prises de position virulentes envers la France. Ce dernier, récemment déchu de la nationalité française et qui dispose d’un passeport diplomatique nigérien en tant que conseiller spécial du chef du régime, Abdourahamane Tiani, a été arrêté lundi à Paris. Le motif de son interpellation n’a pas encore été révélé.
En juin 2023, peu avant le coup d’Etat qui a renversé le président élu, Mohamed Bazoum, le Niger avait adopté un nouvel hymne national intitulé « Pour l’honneur de la patrie », en référence notamment aux luttes anticoloniales. Il remplaçait « La Nigérienne », dont les paroles avaient été écrites par le compositeur français Maurice Albert Thiriet en 1961, un an après l’indépendance du pays.
CICODEV AFRIQUE PLAIDE POUR DES CANTINES SCOLAIRES DURABLES
À l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement a encouragé la consommation de produits locaux issus des pratiques agroécologiques.
L’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement CICODEV Afrique) plaide pour la pérennisation et le financement des cantines scolaires, ainsi que la promotion de la consommation de produits locaux sains et nutritifs issus des pratiques agroécologiques.
“À l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation célébrée ce mercredi 16 octobre 2024, nous réaffirmons l’importance de bâtir des systèmes alimentaires durables et résilients, où l’alimentation scolaire joue un rôle clé pour assurer à nos enfants une nutrition saine et équilibrée”, indique une déclaration de son directeur exécutif Amadou Cheikh Kanouté dont l’APS a obtenu copie.
L’OG dit réaffirmer, à l’occasion de cette journée, que “le droit à l’alimentation pour tous, surtout les plus vulnérables, est un droit humain fondamental”.
Pour atteindre cet objectif, “notre plaidoyer s’oriente vers la pérennisation et le financement des cantines scolaires, tout en promouvant la consommation de produits locaux sains et nutritifs, issus des pratiques agroécologiques”, renseigne le texte.
Selon le document, “l’alimentation scolaire durable ne se limite pas à nourrir les enfants. Elle représente un outil puissant pour lutter contre la malnutrition et prévenir l’émergence des Maladies Non Transmissibles (MNT) telles que le diabète, l’hypertension artérielle, et les maladies cardiovasculaires chez les enfants”.
Le texte souligne également qu’en renforçant les chaînes d’approvisionnement locales, “nous garantissons non seulement une meilleure qualité nutritionnelle grâce à des produits locaux de saison, mais aussi nous apportons un soutien précieux à l’économie locale en rejetant les Organismes génétiquement modifiés, OGM”.
De l’avis de l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement, “en favorisant des repas équilibrés à base de produits locaux riches en nutriments, nous contribuons à l’amélioration de la santé de nos enfants, mais également à la réduction des risques liés aux maladies précitées”.
CICODEV/Afrique invite “tous les acteurs à se mobiliser pour garantir un accès à une alimentation scolaire durable et locale, notamment les décideurs et parlementaires, les organisations de la société civile ainsi que les Consommateurs et acteurs communautaires”.
RETOUR A LA REALITE DU TERRAIN
Les Sénégalais ont suivi avec beaucoup d’attention la présentation du référentiel Sénégal 2050. Un espoir sans doute pour beaucoup d’entre eux. Entre dégâts des crues des fleuves Sénégal et Gambie, cherté de la vie, les urgences sont là pour le régime.
Les Sénégalais ont suivi avec beaucoup d’attention la présentation du référentiel Sénégal 2050. Un espoir sans doute pour beaucoup d’entre eux. Entre dégâts des crues des fleuves Sénégal et Gambie, cherté de la vie, difficile démarrage des cours de certains élèves…, les urgences sont là pour le régime.
En attendant Sénégal 2050, c’est un pays aux urgences qui a besoin d’une intervention de l’Etat pour soulager les populations. Après la présentation du nouveau référentiel, lundi, les régions de Matam, de Kédougou et de Tambacounda souffrent le martyre avec les inondations liées aux crues des fleuves Sénégal et Gambie. Les communes de Bakel, Kidira, Moudéry, Diawara, Bélé et Kéniéba sont très éprouvées. Le président du Conseil départemental Mapathé Sy sur les ondes de la radio Rfm, ce mardi, a appelé les pouvoirs publics à hâter le pas et à venir en urgence au secours des populations qui ont besoin de vivres. Salif Moussa Diallo, habitant du village de Sénédebou, vidéos à l’appui, conte le calvaire de ces crues du fleuve Sénégal. Il ne cache pas son amertume après le passage des ministres de la Solidarité et de l’Intérieur, lundi. «Nous croyions que les ministres allaient venir avec des appuis en vivres mais ils sont venus les mains vides alors que nous souffrons à cause de la crue du fleuve qui a tout emporté. Nos champs sont dévastés. Nous n’avons rien du tout. Au-delà de l’état central, je lance un cri du cœur aux partenaires du Sénégal et aux organisations non gouvernementales parce que l’heure est grave», fulmine-t-il. La même situation est notée au niveau des départements de Matam et de Kédougou. D’ailleurs, le président de la République est attendu dans cette dernière région, à partir de vendredi.
Cherté de la vie et frais d’inscription
La cherté de la vie est aussi l’autre urgence. Et il y en a encore qui n’ont pas démarré les cours faute de frais d’inscription et de fournitures scolaires. «Nous avons suivi avec beaucoup d’attention la cérémonie de présentation du référentiel Vision Sénégal 2050. Ce que nous demandons maintenant, c’est la résolution des urgences de l’heure. La cherté de la vie ne peut pas attendre. D’ailleurs, pour le moment, mes enfants au nombre de quatre ne vont pas à l’école. La raison principale, je ne peux pas payer les frais d’inscription. Je leur ai demandé de partir suivre les cours jusqu’à ce que je trouve de l’argent mais, ils m’ont dit que leur dignité ne leur permet pas d’y aller sans s’être acquittés au préalable de ce montant au moment où leurs camarades l’ont fait», confie un parent d’élève, Aliou Diop.
ENCOURAGER L’ECRITURE FEMININE
La première édition du concours «Miss Littérature» débarque au Sénégal le 18 décembre prochain. En effet, la liste des candidates présélectionnées a déjà été publiée après l’appel à candidatures clôturé le 15 septembre 2024.
Le 18 décembre prochain, Dakar accueillera la première édition du concours «Miss Littérature Sénégal». Créé en 2016 au Bénin par Carmen Fimame Toudonou, le concours «Miss Littérature» est, selon Salamata Ousmane Diallo, une initiative qui vise à faire la promotion du livre à travers la lecture et l’écriture, mais aussi à «créer une relève féminine littéraire». Et après l’appel à candidatures, informe la journaliste de la Rfm, 100 participantes, issues des 14 régions du Sénégal et âgées de 18 à 24 ans, prendront part à la phase de présélection prévue le 12 novembre 2024, pour désigner les 10 meilleures d’entre elles. La lauréate va représenter le Sénégal au concours «Miss Littérature Afrique» prévu le 25 juillet 2025 au Bénin.
La première édition du concours «Miss Littérature» débarque au Sénégal le 18 décembre prochain. En effet, la liste des candidates présélectionnées a déjà été publiée après l’appel à candidatures clôturé le 15 septembre 2024. Au total, 100 participantes, issues des 14 régions du Sénégal et âgées de 18 à 24 ans, prendront part à la phase de présélection prévue le 12 novembre 2024 au Centre culturel Blaise Senghor, pour désigner les 10 meilleures d’entre elles, avant la finale qui aura lieu le 18 décembre au Théâtre national Daniel Sorano de Dakar, selon Salamata Ousmane Diallo, journaliste à la Radio futurs médias (Rfm) et membre du comité d’organisation. Créée en 2016 au Bénin par Carmen Fimame Toudonou, cette compétition panafricaine vise à faire la promotion du livre à travers la lecture et l’écriture, mais aussi à accompagner les filles qui s’intéressent à la littérature et qui ont envie d’écrire. «L’objectif de ce concours, c’est de créer une relève féminine littéraire, mais aussi d’accompagner les jeunes filles qui s’intéressent à la littérature et qui ont envie d’écrire», précise Salamata Ousmane Diallo, ajoutant que ce concours participe également à l’éducation. Une noble intention ! Cette compétition se présente comme une opportunité pour ces jeunes filles passionnées des lettres, surtout face au constat de la sous-représentation des femmes dans le domaine de la littérature au Sénégal. «On ne voit pas beaucoup d’écrivaines au Sénégal par rapport au nombre des écrivains. Pour ce concours, ce sont des candidates qui viennent des milieux scolaires, universitaires ou qui sont déjà jeunes auteures.
Donc, ce sont des candidates qui, on le pense, peuvent bel et bien participer à ce concours et tenter leur chance de remporter le trophée national», explique la journaliste.
L’engouement pour cette première édition au Sénégal a été immédiat. «Depuis le premier jour de l’appel à candidatures, en 48 heures, on a reçu la candidature de 80 filles qui ont manifesté leur volonté de participer. Et on a senti que le besoin était là et que ces filles-là s’intéressent à la littérature», a-t-elle fait savoir, tout en précisant que la phase de présélection de ce concours se déroulera en deux étapes notamment, une épreuve écrite, qui permettra de retenir 30 candidates, puis une épreuve orale où l’éloquence, l’articulation et la maîtrise des sujets littéraires seront évaluées. «Sur les 100 candidates, on va choisir les 30 qui vont passer à la phase orale et nous choisirons les 10 qui s’affronteront en finale le 18 décembre 2024. La phase orale, c’est donc d’évaluer la capacité de la lauréate de s’exprimer, son éloquence, l’articulation et tout ce qui tourne autour de la littérature», précise Salamata Ousmane Diallo, rappelant qu’à l’issue de cette compétition, la Miss et ses 2 dauphines seront couronnées et la lauréate représentera le Sénégal à la grande finale africaine de Miss Littérature prévue le 25 juillet 2025 au Bénin.
Membre du comité d’organisation de ce concours, Salamata Ousmane Diallo exhorte également les enseignants et les professeurs à soutenir leurs candidates. «Nous lançons l’un appel à leurs encadreurs, c’est-à-dire les enseignants et les professeurs, à soutenir leurs candidates en les aidant à faire des exercices avant le 12 novembre», a-t-elle lancé. Mais ce n’est pas tout. Au-delà de ce concours, Salamata Ousmane Diallo et son équipe ambitionnent de conquérir les établissements scolaires pour y implanter des clubs de lecture et des bibliothèques. «Après ce concours, on va faire des tournées dans les établissements et essayer de créer des clubs de lecture dans les établissements qui n’en ont pas pour permettre aux élèves d’être en contact avec les livres», a-t-elle conclu.
LES MILLIARDS DE SANGOMAR
Depuis quelques mois, le Sénégal est devenu exportateur de pétrole. La compagnie pétrolière Woodside, qui exploite le champ Sangomar, a révélé les chiffres du dernier trimestre.
Depuis quelques mois, le Sénégal est devenu exportateur de pétrole. La compagnie pétrolière Woodside, qui exploite le champ Sangomar, a révélé les chiffres du dernier trimestre.
Durant le troisième trimestre de cette année, Woodside, qui est aussi l'opérateur du champ Sangomar, a estimé son chiffre d’affaires à 3,6 milliards de dollars. Et les ventes de brut sénégalaus ne sont pas étrangères à cette performance.
«Le Chiffre d'affaires trimestriel de 3,6 milliards de dollars est en hausse de 21 % par rapport au deuxième Trimestre 2024, principalement en raison des ventes de cargaisons de Sangomar et de la hausse des prix moyens du Gnl», informe Woodside dans le rapport de son troisième trimestre 2024.
En effet, le document publié ce mercredi, montre que les revenus générés par Sangomar se chiffrent à 464 millions de dollars. Soit autour de 279 milliards de francs Cfa (selon le cours actuel du dollar). Pour l’instant, le ministère du Pétrole sénégalais n’a pas communiqué sur les revenus générés par la vente du pétrole sénégalais, ni sur ce qui devrait revenir au pays.
De son côté, Woodside renseigne que le brut sénégalais «continue de susciter un vif intérêt de la part d'acheteurs en Europe et en Asie». Et sur le champ, le dernier puits de la phase 1 a été foré et achevé. «Le démarrage des systèmes d'injection de gaz et d'eau a commencé et les activités de mise en service devraient se poursuivre jusqu'en 2024», dit-elle.