Baadoolo - Moussa mousse la polémique !
Aïe ! Là, ça fait mal. C’est vrai que ce ton et cette tension peuvent faire perdre la tête. Mais un ministre ne devrait pas dire ça. Un maire non plus à ses administrés qui ne sont pas ses hôtes parce que des Sénégalais comme les autochtones. Mais avec cette sortie grave, il «Moussa» donc un débat qui ne doit jamais exister dans ce pays. Et puis, dans un tel contexte où ton candidat est en danger, dangay mouss touti. Mais tant pis si on ne peut fermer des bouches aussi venimeuses. Ça peut se révéler un poison le 24 mars.
Mobilisation à l’accueil de Amadou Bâ à Kaolack Ahmed Bengelloune marque son territoire
Il s’est aussi distingué dans l’accueil du candidat de la Coalition Benno bokk yaakaar (Bby), lundi, à Kaolack. Ahmed Youssouph Bengelloune a mobilisé ses militants sous une forte chaleur, et malgré les rigueurs du Ramadan. Ils ont attendu Amadou Ba jusque dans la soirée. Le député et Président du Conseil départemental de Kaolack a fait une véritable démonstration de force, rapporte un communiqué. «Partout, les partisans et sympathisants du Président de l’Association des Conseils départementaux du Sénégal se sont faits très visibles avec leurs pancartes et scandant des slogans favorables au candidat choisi par le Président Macky Sall», indique-t-on. «Amadou Bâ a, au cours, de son passage, félicité et remercié le Président Bengelloune pour son poids électoral très déterminant dans la Ville de Mame Mbossé. Ainsi, le jeune parlementaire est vu comme la locomotive victorieuse à Kaolack», rapporte le communiqué.
Source alternative d’approvisionnement du Sénégal 414 tonnes de riz vietnamien importé en 2 mois
Dans sa quête de diversifier les sources alternatives d’approvisionnement, le Sénégal se tourne vers un nouveau fournisseur de riz. Suite au blocus de l’Inde, le Vietnam est devenu en quelques mois le grenier du Sénégal. Ainsi, les données des douanes vietnamiennes montrent que le Sénégal a importé 414 tonnes de riz du Vietnam, soit 307 820 dollars, 185 millions 307 mille 640 FCFA au cours des deux premiers mois de cette année. D’après Saigon news, le ministère de l’Industrie et du commerce et le Bureau commercial du Vietnam en Algérie et du Sénégal ont annoncé aujourd’hui que les entreprises vietnamiennes avaient de grandes opportunités d’exporter du riz vers ce marché potentiel. Selon le Bureau commercial du Vietnam en Algérie, qui s’occupe parallèlement du Sénégal, ce marché est très consommateur de riz, avec un volume d’importation de 900 000 à un million de tonnes, principalement du riz 100% brisé à faible coût. En 2023, les exportations de riz du Vietnam vers le marché sénégalais ont atteint 12 392 tonnes, soit une valeur de plus de 3 milliards FCFA.
Mouvement pour la réforme et le progrès - Amadou Tidiane Talla rend hommage à Macky et adoube Amadou Ba
Le Mouvement pour la réforme et le progrès (Mrp) a rendu un vibrant hommage au président de la République pour les efforts consentis dans l’enseignement du coran au Sénégal. Amadou Tidiane Talla ajoute : «Nous savons tous que Macky Sall a beaucoup fait pour le Sénégal et toutes ses réalisations sont faites à travers le Plan Sénégal émergent. Et c’est Amadou Ba qui est au cœur de ce programme, ce qui fait qu’il est le seul habilité à assurer la continuité.» Amadou Tidiane Talla souligne que le président Macky Sall avait l’intention de recruter 650 maitres coraniques chaque année. Il espère que Amadou Ba va concrétiser cette promesse mais également renouveler le Paps qui est en cours qui concerne 1127 daaras et les programmes comme la Cmu daara, les cantines scolaires et les daaras publics. La cérémonie a enregistré la présence des membres du mouvement constitué de maîtres coraniques, de consultants, de responsables membres de la majorité comme le maire de Pikine, Abdoulaye Thimbo.
Election présidentielle du 24 mars Les personnes à mobilité réduite listent leurs attentes
La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (Fsaph) liste ses attentes aux candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024. A travers un communiqué, elle préconise la mise en place d’une haute autorité devant servir de cadre de coordination et de suivi des politiques publiques inclusives au handicap. La Fsaph souhaite aussi l’effectivité des services visés par la carte d’égalité des chances (santé, éducation, formation professionnelle, appareillage, transport, assistance personnelle, emploi, la mise en place du fonds d’appui aux personnes handicapées pour promouvoir l’autonomisation économique de ces dernières). Ces personnes en situation de handicap réclament également l’application de l’article 29 relatif au quota de 15% lors des recrutements dans la fonction publique et dans le secteur privé, avant de souligner que «la maîtrise des données statistiques constitue un défi majeur qui devra être relevé pour assurer l’allocation de ressources conséquentes lors de la budgétisation aux niveaux national et territorial»
Pikine Est Abdoulaye Thimbo et Issaga Diop sensibilisent pour Amadou Ba
Les responsables de Benno bokk yaakaar de Pikine ont organisé une grande mobilisation pour soutenir Amadou Ba. C’est à travers les rues de la commune qu’ils ont fait une démonstration de force. «Nous sommes tous unis comme un seul homme pour aller dans les maisons et discuter avec les populations de Pikine Est. Nous les sensibilisons sur le choix qu’ils doivent faire, qui ne peut être que Amadou Ba. En voyant cette grande mobilisation aujourd’hui, nous sommes convaincus que le 24 mars, notre candidat sera élu cinquième président de la République du Sénégal», a affirmé Abdoulaye Thimbo. Pour le maire de la ville de Pikine Est, Issaga Diop, Amadou Ba est le «candidat de l’émergence, de la paix et de la stabilité». Et il avertit : «Ce pays ne sera pas confié à des aventuriers, des pyromanes, des apprentis politiques. Amadou Ba reste le choix de la jeunesse du département de Pikine.»
par Ndiaga Gueye
UN PLAN DE RAMASSAGE DES PROCÈS-VERBAUX, ILLÉGAL, OPAQUE ET SUSPECT
Une enquête révèle l'existence de 826 bureaux de vote fantômes sur la carte électorale, ouvrant la voie à des fraudes massives. Par ailleurs, un second plan de ramassage des PV en dehors de tout contrôle met en péril la sincérité du scrutin
L’analyse de la carte électorale de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 nous a permis de découvrir que 826 bureaux de vote supplémentaires étaient créés dans la carte électorale du territoire national.
Ces bureaux de vote apparaissent en réalité dans deux lieux de vote différents dans la carte électorale. Par exemple, dans la commune de Biscuiterie (Département de Dakar) les bureaux de vote № 20 à 24 apparaissent aussi bien dans la rubrique «Lieu de vote» à « École Biscuiterie » que dans la rubrique « Implantation » à « École Niang ». En conséquence, plutôt que 5 bureaux de votes, ce sont en réalité 10 bureaux de vote qui ont été créés.
Avec cette technique de réalisation de la carte électorale par la duplication des bureaux de vote qui peuvent être qualifiés de parallèles, délocalisés ou fictifs, 826 bureaux de vote ont été créés.
En définitive, il y a sur la rubrique « Lieu de vote » de la carte électorale, 15 633 bureaux de vote et sur la rubrique « Implantation », 826. En fin de compte, Il existe en réalité un nombre un total de 16 459 bureaux de vote sur le territoire national.
Il est important de noter que tous ces 826 bureaux de vote sont indiscernables aux candidats car dans aucun document relatif aux opérations de vote, il n’est point mentionné la rubrique « Implantation ».
Par conséquent, aucun candidat n’aura de représentants dans ces 826 bureaux de vote fictifs. En effet, le Préfet dans sa lettre de saisine aux candidats ne mentionne pas dans le canevas de désignation la rubrique « Implantation ». Les candidats ne seront ainsi représentés que dans les 15 633 bureaux de vote de la rubrique « Lieu de vote ». Dès lors, il est possible de produire des procès-verbaux fictifs de résultats depuis ces 826 bureaux de vote dupliqués.
Il apparaît ainsi la question de savoir les électeurs qui pourraient voter dans ces bureaux de vote fictifs. La réponse a une telle interrogation se trouve dans les résultats de notre étude sur la fiabilité du fichier électoral du Sénégal. Et la conclusion est qu’il n’est ni fiable, ni transparent car plus 1 500 000 électeurs inscrits frauduleusement y sont toujours présents.
Pour rappel, les inscriptions frauduleuses sur le fichier électoral ont d’abord été révélé par le rapport final de la mission d’audit du fichier électoral de 2018 en perspective de l’élection présidentielle de 2019. A la page 35, le rapport révèle l'utilisation de certificats de résidence de complaisance et de faux extraits de naissance pour s'inscrire sur les listes électorales ou opérer des transferts d’électeurs fictifs.
Elles furent confirmées par le rapport final de l'audit de 2021 du fichier électoral qui précise qu'il y a eu 1 114 641 électeurs inscrits indûment entre 2016 et 2018 et selon celui provisoire 1 515 189.
Il est à remarquer, en outre, que lors de cet audit, la sincérité du fichier électoral n’a pas fait l’objet d’une investigation. En d’autres termes, il n’y a pas eu une enquête de terrain pour vérifier et confirmer que les inscrits existent réellement à au moins 90%, et qu’ils habitent ou ont habité à l’adresse déclarée au moment de l’inscription. Ainsi, il n’y a aucune donnée probante issue de ce rapport qui indique que ces inscrits existent physiquement. Ils peuvent ainsi être considères comme des électeurs fictifs tels que étayés par le rapport de 2018.
Enfin, le rapport final de l’audit de 2021 n’a pas recommandé la radiation des 1 114 641 électeurs inscrits frauduleuses dans le fichier électoral à partir de 2016 pour se poursuivre jusqu’à la révision exceptionnelle des listes électorales en vue de la présidentielle 2019. Il ressort de ce qui précède, que ces électeurs fictifs sont toujours présents dans le fichier électoral en vue de la présidentielle du 24 mars 2024.
Aussi, il suffit d’affecter ces électeurs fictifs aux 826 bureaux de vote fictifs, pour les rendre indiscernables et introuvables aussi bien pour les électeurs que pour les candidats. Personne ne se rendra compte de leur existence, ce qui favorise la production de procès-verbaux fictifs de résultats, non issus de vote effectifs d’électeurs.
Au regard de ce qui précède, il est crucial de faire une recherche visant à découvrir le plan de ramassage des procès-verbaux qui sera mis en place en vue du scrutin du 24 mars 2024.
Pour rappel, il ressort de l’article L.87 du code électoral relatif à la transmission des procès-verbaux qu'1 seul plan de ramassage doit être mis en place.
Or dans le guide pratique d'organisation et de fonctionnement du bureau de vote de l'élection présidentielle du 24 février 2019 élaboré par le ministère de l’Intérieur, deux (2) plans de ramassage étaient mis en œuvre.
Dans le 1er plan de ramassage, l’autorité administrative envoie une équipe pour collecter les procès-verbaux, sous le contrôle des délègues de la Cour d'Appel, de la CENA, et des représentants des candidats. Et dans le 2d, elle demande au président du bureau de vote d’amener en personne le procès-verbal à la commission départementale de recensement des votes. Ce deuxième plan de ramassage, prévu dans ce texte réglementaire, est illégal en vertu de l’article L.87.
Une autorité administrative qui prend des décisions de faire convoyer des procès-verbaux à la commission départementale de recensement des votes, en dehors de tout contrôle, des délègues de la Cour d'Appel, de la CENA et des représentants des candidats, rend possible l’acheminement de procès-verbaux fictifs.
A la lumière de ce qui précède, il est d’une urgente nécessité d’initier une investigation afin d’établir si ce second plan de ramassage problématique de procès-verbaux sera redéployé pour le scrutin du 24 mars 2024.
A cette fin, une recherche documentaire a été effectué dont le résultat a été la collecte d’une copie du guide pratique d'organisation et de fonctionnement du bureau de vote de l'élection présidentielle du 25 février 2024, qui aura finalement lieu le 24 mars 2024.
L’examen du document dévoile, à la page 14, que les deux (2) plans de ramassage des procès-verbaux de l’élection présidentielle 2019 sont reconduits pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024.
Le deuxième plan de ramassage qui donne aux autorités administratives la prorogative de prendre la décision de faire convoyer, par des présidents de bureaux de vote, des procès-verbaux à la commission départementale de recensement des votes, en dehors de tout contrôle, des délègues de la Cour d'Appel, de la CENA et des représentants des candidats, est lourde de dangers pour l’intégrité du scrutin.
Ce plan de ramassage de procès-verbaux, illégal, opaque et suspect est à faire invalider immédiatement, et sans tarder par les candidats.
L’article L.87, alinéa 2 et 3 du code électoral dispose:«Le plan de ramassage est porté à la connaissance des représentants des candidats ou liste de candidats.
Le plan de ramassage est transmis à la C.E.N.A, pour visa, au moins soixante-douze heures avant le jour du scrutin. En cas de modification, la C.E.N.A, est immédiatement saisie.»
Il ressort de ces dispositions que le plan de ramassage est visé par la CENA au plus tard le jeudi 21 mars 2024 et notifié aux candidats. Ces derniers doivent donc exiger sa transmission le même jour et ainsi saisir, séance tenante, la CENA pour faire annuler le deuxième plan de ramassage.
A défaut, les résultats de ce scrutin ne refléteront la volonté de la majorité des sénégalais car tout procès-verbal fictif acheminé à la commission départementale de recensement des votes est validé.
Une fois l’étape de la commission départementale de recensement des votes franchie, il faut pas compter sur la Commission nationale de recensement des votes, qui n’a ni le temps, ni les ressources humaines, pour délibérer en 3 jours sur des observations issus 16 440 procès-verbaux. Ce sera alors, une victoire des bureaux et électeurs fictifs sur les électeurs sénégalais.
LES CANDIDATS RECALÉS S'ASSIGNENT UNE NOUVELLE MISSION
Accusant le Conseil constitutionnel d'avoir bâclé le processus électoral, le Front pointe sa responsabilité dans la crise démocratique et réclame une réforme en profondeur. Il s'engage désormais à défendre la démocratie bien au-delà du 24 mars
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration du Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI) datée du 19 mars 2024, à propos de la présidentielle du 24 prochain.
Le Sénégal, notre pays, autrefois incarnation reconnue du combat des Africains pour l’État de droit, a vu ses acquis démocratiques écornés par une haute institution en charge de l’échéance électorale de la présidentielle de 2024 dont pourtant elle est garante de l’ensemble du processus et du caractère transparent, démocratique et inclusif.
Le Conseil constitutionnel sénégalais, à n’en pas douter, entrera dans l’histoire institutionnelle, constitutionnelle, politique et juridique de notre pays comme étant très éloigné du modèle de la belle histoire du Droit au Sénégal telle qu’incarnée par l’honorable patriarche Kéba Mbaye et ses illustres compagnons, tous dignes pionniers et bâtisseurs de l’État sénégalais moderne.
Rien ne peut justifier qu’on ait pu entrainer notre système démocratique dans un tel labyrinthe ayant conduit à l’élimination injustifiable et inqualifiable de compatriotes candidats à la plus haute fonction de la République. Ces compatriotes ont été privés, au vu et au su de tous, de leur droit fondamental à concourir pour les suffrages des citoyens.
Nous le disons sans ambages, le service informatique du Conseil constitutionnel a délibérément et sélectivement manipulé et saboté les parrainages de certains candidats. Des manquements graves en attestent largement, des preuves irréfutables sont disponibles et le Conseil constitutionnel a tout validé. Sa détermination à maintenir le cap et sa volonté farouche de défendre l’indéfendable a éveillé plus que des soupçons allant jusqu’à des allégations graves de corruption.
Voici quelques perles de cet acharnement du Conseil :
- élimination à la chaine, arbitraire et irrespectueuse de candidats, parfois après cinq minutes de présence dans la salle pour « clé USB inopérante » ;
- fabrication du premier « cas zéro » de l’histoire électorale du Sénégal avec un candidat qui, malgré un dossier complet et en béton, a été déclaré « inexistant dans le fichier des électeurs » ;
- rejet en bloc des 38 réclamations présentées par les candidats injustement invalidés
- contre-vérités sur l’irrecevabilité de certaines réclamations prétendument non signées par le représentant du candidat alors que c’était bien le cas ;
- élimination pour bi-nationalité d’un candidat manifestement en règle au moment de l’appréciation d’un recours contre sa candidature ;
- refus des recommandations du Dialogue national et confirmation de la liste des 19 « candidats retenus » ;
- publication d’une décision fondée sur l’article 34 de la Constitution cité de façon ouvertement tronquée par omission de la dernière ligne qui allait à contre-pied de sa décision visant à évacuer le problème d’une candidate réellement binationale et injustement validée ;
- substitution à l’Exécutif pour arrêter de façon précipitée « la date du 31 mars pour la présidentielle » (date qui correspond à la célébration de la fête de Pacques par nos compatriotes chrétiens) avant de rétropédaler pour s’aligner par un communiqué sur la date du 24 mars du décret présidentiel ;
- validation de la violation de l’article sur la durée légale de convocation du corps électoral, cette fois-ci convoqué en 17 jours au lieu des « 80 jours au moins », sans oublier la durée de 3 semaines requise pour le premier tour comprimée en deux semaines sans autre motif qu’une précipitation injustifiable. Du jamais vu !
Tous ces hauts faits d’arme ont positionné le Conseil constitutionnel au cœur d’une des plus grandes crises de l’histoire politique et électorale de notre pays ! Il convient dès lors, dans les réformes en vue, de construire une institution alternative sous une forme qui ne lui confèrera pas de facto le privilège indu de « l’infaillibilité » et surtout de « l’impossibilité de recours » contre son interprétation (somme toute humaine donc faillible) du droit. C’est là une œuvre de salubrité démocratique et de consolidation de nos institutions et de notre gouvernance basée sur l’État de droit et sur le traitement équitable de tous les citoyens de ce grand pays.
Le Front démocratique pour une élection inclusive est fier de son bilan et surtout de son combat. Le Front a incarné avec courage le refus de la tentative d’intimidation tyrannique, politique, juridique, médiatique contre les véritables défenseurs de l’État de droit et des droits sacrés des citoyens. Eux et tous leurs compagnons du mouvement global des spoliés auront en définitive marqué l’histoire de notre pays en contribuant de façon décisive à la résistance à la tyrannie qui a toujours été le moteur de la lutte contre l’arbitraire et pour la défense des libertés.
Confronté à l’imminence de la tenue d’un simulacre d’élection et d’une présidentielle bâclée le 24 mars prochain et suite à de larges et fraternelles concertations, les leaders du Front démocratique pour une élection inclusive ont unanimement décidé de maintenir le Front et de lui assigner la mission de poursuivre et d’élargir le combat pour la préservation de l’État de droit, de la démocratie et du droit à des élections inclusives au Sénégal.
Des discussions et échanges entre leaders du Front ont permis de constater que certains membres du Front ont décidé de boycotter cette élection entachée à leurs yeux de graves irrégularités et injustices. D’autres leaders du Front ont érigé en principe de ne jamais boycotter une élection quel que soit le caractère déplorable de son organisation. D’autres ont décidé de s’en limiter à une simple consigne de vote en direction de leurs militants ou sympathisants. D’autres enfin ont décidé de collaborer avec une coalition pour peser sur le vote du 24 mars.
Au regard de tout cela, le Front, respectueux du pluralisme des visions et des obédiences politiques en son sein, a décidé de reconnaitre à chaque entité le droit de faire librement son choix. Toutefois, tous les leaders se sont engagés à l’unanimité à continuer de privilégier l’unité dans la lutte et de s’impliquer dans tout combat démocratique post 24 mars.
Ce faisant, ils rappellent qu’ils adhèrent à la belle sentence historique d’un grand et digne intellectuel sénégalais (le regretté philosophe progressiste Hamidou Dia) : « Il n’y a pas de destin forclos, il n’y a que des volontés molles et des responsabilités désertées ! »
En un mot comme en mille, pour les leaders du Front, avant et au-delà du 24 mars, la mission de protéger et de sauver le Sénégal devrait être le seul viatique qui vaille !
ME NGAGNE DEMBA TOURÉ RECOUVRE LA LIBERTÉ
Inculpé le 22 février dernier pour plusieurs délits, Me Ngagne Demba Touré a bénéficié d’une remise en liberté d’office, selon les informations obtenues de Me Moussa Sarr, son avocat.
Me Ngagne Demba Touré est enfin libre après presque un mois d’emprisonnement. Inculpé le 22 février dernier pour plusieurs délits, Me Ngagne Demba Touré va bénéficier d’une remise en liberté d’office, selon les informations obtenues par SeneNews de Me Moussa Sarr, son avocat.
Le greffier, qui est également membre de l’ex-Pastef, a bénéficié de la loi d’amnistie. Par conséquent, il a été finalement libéré ce mardi, comme l’a indiqué son avocat. Me Ngagne Demba Touré, en exil pendant plusieurs mois, était revenu au pays lors de la première vague de libération de « détenus politiques ». Il sera arrêté quelques heures après ce qui aura grandement impacté la justice sénégalaise avec la grève des greffiers, en soutien à leur collègue.
Libre, Me Ngagne Demba Touré pourra participer à la campagne électorale. Laquelle voit, du côté de Pastef, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye (eux aussi récemment libérés) investir le terrain.
ZIGUINCHOR, KHALIFA SALL VA TENDRE LA MAIN AU MFDC UNE FOIS ÉLU
Le candidat de la coalition Khalifa2024 mise sur une démarche de co-construction pour que chaque fils ou fille de la région naturelle puisse avoir son idée, son opinion et sa part dans la construction d’une Casamance dans un Sénégal uni et prospère.
De passage à Ziguinchor le candidat Khalifa Sall a invité les populations de la Casamance naturelle à prendre conscience du potentiel immense que représente leur région estimant que les problèmes fonciers sont à la base de la crise Casamançaise. « Ces problèmes fonciers sont sous-tendus par des frustrations qui ne s’étaient pas exprimées. Nous avons une démarche de co-construction. Il faut raisonner en termes de Casamance pour régler de façon durable cette crise », a-t-il dit.
Pour le candidat de “Khalifa2024”, les populations de la Casamance naturelle doivent prendre conscience du « potentiel immense que représente leur région, pour qu’ensemble nous puissions nous donner la main en donnant la priorité aux secteurs primaires et secondaires et l’industrialisation ».
Khalifa Sall compte; pour ce faire, sur une “démarche de co-construction pour que chaque fils ou fille de la région naturelle puisse avoir son idée, son opinion et sa part dans la construction d’une Casamance dans un Sénégal uni, unifié et prospère”, a-t-il déclaré.
L’ancien maire de Dakar promet, s’il est élu de tendre la main aux combattants du MFDC pour construire une paix durable. “La paix, c’est d’abord régler les problèmes sociaux. Si les gens ont la paix ils se soucient moins d’aller dans la forêt. Une fois élu, nous allons tendre la main aux gens qui sont dans la forêt pour construire une paix durable”, a ajouté l’ancien maire de Dakar.
THIERNO ALASSANE SALL INDIGNÉ PAR LE NOM SAINT-LOUIS DONNÉ À LA VILLE DE NDAR
Pour le candidat, il est inadmissible que la ville porte toujours le nom d’un colon malgré la fin de la colonisation. Ainsi, il promet de changer l’appellation Saint-Louis une fois élu président.
Dans le Nord pour sa campagne électorale, Thierno Alassane Sall a fait escale à Saint-Louis pour rencontrer la population. Son discours a été marqué par une indignation du nom que porte Ndar.
Pour le candidat, il est inadmissible que la ville porte toujours le nom d’un colon malgré la fin de la colonisation. Ainsi, il promet de changer l’appellation Saint-Louis une fois élu président.
«Le nom français Saint-Louis est une aberration dans une République. Il est anormal que l’on continue de garder, pour une ville si importante, le nom d’un roi étranger et que tout Saint-Louis porte encore les stigmates de la colonisation. Il nous faut reprendre notre souveraineté culturelle et économique», déclare-t-il.
Concernant le phénomène Barça ou Barsakh qui a été accentué par des licences de pêche et des contrats de pétrole qui profitent aux étrangers au détriment des populations, le président de la “Républiques des Valeurs” assure qu’il va «renégocier les licences de pêches et revoir l’ensemble de celles qui ont fait que le Sénégal est perdant sur toute la ligne».
LE F24 INVITE LES AUTORITES COMPÉTENTES À SÉCURISER LE VERDICT ISSU DES URNES
Le F24 exige le contrôle préalable de l’encre indélébile qui, selon elle, aurait dû faire l’objet d’un appel d’offres transparent. Il attend du gouvernement la prise de mesures sécuritaires, lui demandant de ne pas couper l’accès à l’Internet.
Dakar, 19 mars (APS) – La plateforme ”Forces vives du Sénégal” (F24) a invité, mardi, à Dakar, les autorités compétentes à œuvrer pour qu’au terme du scrutin de la présidentielle du 24 mars, ”le verdict” issu des urnes ”soit conforme à l’expression de la volonté du peuple souverain”.
”Après les mobilisations contre la troisième candidature, contre le report de la présidentielle et la prorogation du mandat, l’heure est à celle de la sécurisation du scrutin, afin que le 24 mars, le verdict des urnes soit conforme à l’expression de la volonté du peuple souverain”, a déclaré Mamadou Mbodji, coordinateur de la plateforme F24, lors d’une conférence de presse.
Le F24 exige le contrôle préalable de l’encre indélébile qui, selon elle, doit être certifiée et aurait dû faire l’objet d’un appel d’offres transparent.
Elle attend du gouvernement la prise de mesures sécuritaires idoines, lui demandant de ne pas couper l’accès à l’Internet le 24 mars prochain.
La plateforme exhorte la CENA et ses membres à veiller, en relation avec les forces de défense et de sécurité, au ramassage ”correct” et à l’acheminement diligent de tous les procès-verbaux.
Le F24 invite les citoyens à aller retirer leurs cartes d’électeurs et à vérifier leur présence sur les listes électorales.
Elle lance un appel aux enseignants, aux étudiants et à tous les Sénégalais à se ”constituer volontaires de F24 pour la sécurisation du vote et pour une remontée fiable et diligente des résultats et des procès-verbaux par l’envoi de leur numéro de téléphone et de lieu de vote”.
La plateforme invite les observateurs de la société civile et des organismes internationaux à s’organiser de sorte à mailler tout le territoire national.
Elle assure avoir pris toutes les dispositions pour la localisation de tous les bureaux de vote en général et des abris provisoires en particulier. Elle estime que tout bureau de vote non localisable sera considéré comme ”fictif”.
Le F24 réitère ”sa condamnation de la loi d’amnistie” et demande au gouvernement de libérer les détenus politiques encore en prison et l’encourage à ”tout mettre en œuvre pour un scrutin apaisé”.
LE SYJUST EXIGE LA DÉMISSION DE LA MINISTRE AÏSSATA TALL SALL
«Madame la ministre, jusqu’à ce jour, n’a pris en charge aucune des doléances que le SYTJUST lui avait soumises lors de ses rencontres avec les plénipotentiaires du syndicat le 15 novembre 2023 et le 2 février 2024 », déplore le bureau du syndicat.
Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a tiré à boulets rouges sur son ministre de tutelle.
Selon le bureau exécutif du syndicat, depuis qu’Aïssata Tall Sall est à la tête du ministère de la Justice, elle n’a pas réussi à régler les problèmes des travailleurs de la justice.
A en croire la note, «madame la ministre, jusqu’à ce jour, n’a pris en charge aucune des doléances que le SYTJUST lui avait soumises lors de ses rencontres avec les plénipotentiaires du syndicat le 15 novembre 2023 et le 2 février 2024 ».
Une preuve selon les syndicalistes qu’elle ne se préoccupe pas du bon fonctionnement de la justice. Ainsi, ils ont exigé sa démission de ses fonctions.
«Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) exige la démission de Madame Aïssata Tall Sall des fonctions de Garde des sceaux, ministre de la Justice en raison de son échec de gestion du ministère de la Justice. En effet, madame la ministre a fini de prouver son incapacité à faire fonctionner correctement le service public de la justice. Celui-ci est paralyse depuis son arrivée à la chancellerie. Elle a fini de convaincre qu’elle n’a pas l’envergure d’un garde des sceaux, ministre de la Justice. Son magistère est une totale déception pour les usagers du service public, de la justice, les justiciables et les travailleurs de la justice », peut-on lire dans le communiqué
Fort de tout ce constat, le syndicat décrète 72 heures de grève les lundi 18, mardi 19 et mercredi 20 mars 2024 pour exiger la rectification des falsifications portées contre les juristes du ministère de la fonction publique sur les deux projets de décret que le gouvernement avait adopté lors du conseil des ministres du 25 juillet 2018.
À SEDHIOU, ALIOU MAMADOU DIA S’ENGAGE À PROMOUVOIR L’ARTISANAT ET L’AGRICULTURE
Le leader du PUR aspire à investir dans l’agriculture, ”ce secteur ”vital” pourvoyeur d’emplois pour booster l’agriculture et permettre aux agriculteurs de travailler toute l’année et que la jeunesse revienne à l’agriculture”
Sédhiou, 19 mars (APS) – Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) à l’élection présidentielle du 24 mars, s’est engagé mardi à Sédhiou (sud), à promouvoir les secteurs de l’artisanat et de l’agriculture afin de sortir la région de la pauvreté et du chômage.
”L’artisanat est un facteur de développement durable qui occupe une place centrale dans une stratégie de développement d’une localité”, a-t-il notamment déclaré.
Lors d’une caravane à Sédhiou dans le cadre de la campagne électorale pour l’élection présidentielle prévue ce dimanche, le candidat du PUR a dévoilé sa vision de développement pour cette région méridionale du pays devant ses militants et sympathisants.
Selon lui, ”pour parvenir à la modernisation de ce secteur et il est impératif de créer une identité propre au Sénégal”.
Dans cette perspective, Aliou Mamadou Dia propose de mettre l’accent sur la formation, l’outillage, et l’encadrement des acteurs de l’artisanat de la région de Sédhiou.
”Mon objectif ultime est d’outiller les artisanats pour donner naissance à la marque +Made in Sénégal+, a fait valoir M. Dia.
Le leader du PUR aspire à investir dans l’agriculture, ”ce secteur ”vital” pourvoyeur d’emplois pour booster l’agriculture et permettre aux agriculteurs de travailler toute l’année et que la jeunesse revienne à l’agriculture”, a-t-il dit. ”Les paysans doivent être formés pour qu’ils soient à la pointe de l’évolution agricole grâce à un encadrement adéquat”, a-t-il ajouté.
Le candidat du parti de l’unité et de rassemblement a indiqué que, ”pour concrétiser ces ambitions, il est envisageable d’ériger la région de Sédhiou comme grenier du Sénégal”.
De plus, il prévoit d’implanter des ”unités” de transformation céréalières à Sédhiou, pour créer des emplois et soutenir les jeunes et les femmes.
”Je suis convaincu qu’ensemble, nous pouvons réaliser le rêve d’un Sénégal nouveau”, a conclu le candidat Aliou Mamadou Dia.