SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
12 février 2025
LA PERPÉTUITÉ REQUISE CONTRE L'EX-MINISTRE GAMBIEN OUSMAN SONKO
Le procès d'Ousman Sonko a repris lundi devant le Tribunal pénal fédéral. La procureure de la Confédération a requis la détention à perpétuité contre l'ancien ministre de l'Intérieur gambien. Celui-ci est jugé pour crimes répétés contre l'humanité
Le procès d'Ousman Sonko a repris lundi devant le Tribunal pénal fédéral. La procureure de la Confédération a requis la détention à perpétuité contre l'ancien ministre de l'Intérieur gambien. Celui-ci est jugé pour crimes répétés contre l'humanité, selon la magistrate.
Pour le Ministère public de la Confédération (MPC), il est indubitable qu'Ousman Sonko est coupable d'assassinats, tortures, viols et violations du droit à l'autodétermination sexuelle en tant que crimes contre l'humanité.
Dans son réquisitoire, la procureure a souligné que l'ancien ministre était coresponsable des actes commis par un groupe d'auteurs gravitant autour de Yahya Jammeh, qui présidait la Gambie à l'époque. Ces infractions se seraient inscrites dans le cadre d'une attaque systématique contre la population civile du pays.
Assassinats, lésions corporelles et viols
Le prévenu, âgé de 54 ans, répond d'assassinats, de lésions corporelles graves et de viols notamment. Le Parquet a également retenu l'homicide, la torture et la séquestration en tant que crimes contre l'humanité. Ces actes jouent un rôle central dans la perspective d'une condamnation.
Les faits se sont déroulés entre janvier 2000 et 2016. Pour une part, Ousman Sonko est considéré comme coauteur avec l'ex-président gambien Yahya Jammeh, ainsi que des dirigeants des forces de sécurité et des services pénitentiaires. D'abord membre de l'armée, l'accusé a été inspecteur général de la police nationale avant d'accéder au gouvernement.
Face aux accusations
La première partie du procès s'est déroulée en janvier. Le tribunal a entendu plusieurs plaignants privés, qui ont témoigné des tortures et mauvais traitements subis. Ils ont notamment accusé l'ancien ministre d'avoir fait partie d'un comité chargé d'éclaircir les circonstances d'une tentative de putsch en 2006 et d'avoir fait torturer des suspects dans ce cadre.
Durant les débats, le prévenu a rejeté tous ces griefs. Il a nié toute autorité sur l'unité spéciale des "Junglers". Cette dernière est tenue pour responsable de nombreuses tortures et exécutions extrajudiciaires en Gambie.
Ousman Sonko a également contesté avec véhémence le fait qu'il aurait été le bras droit du président Yahya Jammeh, même s'il a longtemps dirigé le ministère de l'Intérieur. Selon lui, il avait le même statut que les autres membres du gouvernement.
GOSSAS, UNE CENTRALE ÉLECTRIQUE DE 225.000 V MISE EN SERVICE
Une technologie innovante consistant à faire descendre la haute tension directement par une basse tension sans passer par un poste"; explique le ministre du Pétrole.
Sarème (Gossas) – 5 mars (APS) – Le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Félix Abdoulaye Diome a procédé mardi à la mise en service de la centrale électrique de 225.000 volte de Sarème, dans la commune de Ouadiour, a constaté la correspondante de l’APS.
” C’est une centrale de 225.000 volte ramenée à 220 volte. Une technologie innovante consistant à faire descendre la haute tension directement par une basse tension sans passer par un poste”, a-t-il expliqué à l’inauguration de la centrale réalisée par l’entreprise Alga.
Selon le ministre des Énergies, cette forme d’alimentation va distribuer de l’électricité à Sarème et Thiécky, dans la commune de Ouadiour ainsi que les hameaux et les villages environnants.
”Nous allons multiplier les initiatives et explorer toutes les voies qu’offrent la technologie pour aucun sénégalais ne soit laissé au bord de la route”, a indiqué Antoine Diome, soulignant que chacun à droit une électricité en qualité et quantité suffisante conformément à la vision du président de la République.
” Notre objectif consiste à faire en sorte que le courant soit accessible à tout le monde. Et, nous allons continuer à travailler avec l’entreprise Alga pour électrifier 300 villages et éteindre 3.000 km de réseau”, a fait savoir le ministre du Pétrole et des Énergies.
Dans cette perspective, a-t-il poursuivi, des projets de cette nature vont être multiplier afin de couvrir le territoire national en atteignant l’accès universel en 2026.
AGRESSION DE MNF, LES DERNIÈRES NOUVELLES DE L'ENQUÊTE
La Section de recherches de la gendarmerie, qui a déclenché une enquête sur l’agression de Maïmouna Ndour Faye, n’a pas encore mis la main sur l’auteur de l’acte ignoble.
Après l’agression perpétrée sur la journaliste Maïmouna Ndour Faye, la Section de recherches de la gendarmerie poursuit son enquête. Mais jusqu’hier, aucun suspect n'était encore pris.
La Section de recherches de la gendarmerie, qui a déclenché une enquête sur l’agression de Maïmouna Ndour Faye, n’a pas encore mis la main sur l’auteur de l’acte ignoble. Et Selon Libération, les images récupérées des caméras de surveillance, sont malheureusement difficilement exploitables, en raison de leur mauvaise qualité due à l'heure très tardive.
Mais les gendarmes ne désespèrent pas. Ils ont entendu plusieurs témoins dont les premiers à venir au secours de Maimouna Ndour Faye. Pour rappel, l'agresseur s’était emparé du sac de notre consœur avant de le vider de son contenu dont une somme d'argent. Le sac a été retrouvé plusieurs mètres plus loin avec la pièce d'identité de la victime.
VIDEO
LES ÉCLAIRAGES DE DAOUDA MINE SUR LE PROJET DE LOI D'AMNISTIE
La loi d’amnistie, qui devrait être soumise à l’Assemblée nationale ce mercredi, fait débat. Beaucoup craignent que ce soit un stratagème pour soustraire de la justice, des personnes qui ont tué ou commis des bavures.
La loi d’amnistie, qui devrait être soumise à l’Assemblée nationale ce mercredi, fait débat. Beaucoup craignent que ce soit un stratagème pour soustraire de la justice, des personnes qui ont tué ou commis des bavures. D'autres se demandent aussi quel impact elle aura sur l'incarcération de Sonko. Juriste et journaliste, Daouda Mine a abordé ces questions dans ce bref entretien.
PANNE MONDIALE DE FACEBOOK, INSTAGRAM ET THREADS
Si votre application facebook ne marche pas, le problème ne se situe pas à votre niveau. Les utilisateurs ont été déconnectés et il est impossible de s’y reconnecter.
Il est actuellement impossible d'accéder aux différentes plateformes de Meta, notamment Facebook et Instagram, mais aussi Threads et Messenger.
Si votre application facebook ne marche pas, le problème ne se situe pas à votre niveau. Les réseaux sociaux de Meta (Facebook, Messenger, Thread et Instagram) sont tombés en panne ce mardi. Les utilisateurs ont été déconnectés et il est impossible de s’y reconnecter.
Le mot de passe n’est pas reconnu. Pour Instagram, il n’est pas possible d’actualiser le fil. D’après le site Down Detector, la panne massive a commencé peu après 16 heures. Meta n’a pas encore commenté la situation qui toucherait l’ensemble de la planète.
LES ENSEIGNANTS VACATAIRES DE UNIVERSITÉ DE BAMBEY EN GRÈVE
Le Collectif des enseignants vacataires de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey a décrété, lundi, un arrêt des cours de trois jours pour dénoncer le retard du paiement des heures de vacation.
Le Collectif des enseignants vacataires de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey a décrété, lundi, un arrêt des cours de trois jours pour dénoncer le retard du paiement des heures de vacation. Dans un communiqué transmis à l’APS, ces enseignants réclament le paiement partiel des émoluments dans les plus brefs délais.
Ils déplorent le manque de communication des autorités face aux problèmes rencontrés par le personnel enseignant et de recherche (PER) vacataire dans l’espace universitaire.
Joint par téléphone, le coordonnateur du collectif des vacataires de l’UAD, Aliou Ndiaye, a révélé que 80% du personnel enseignant de cette université est constitué de vacataires.
”Cette situation s’explique par le manque de volonté des autorités compétentes de recruter des enseignants titulaires pour le compte de l’université Alioune Diop”, a-t-il regretté.
M. Ndiaye a appelé les autorités de l’université et la tutelle à prendre en charge leurs revendications afin d’éviter des perturbations dans le déroulement des enseignements.
Par Mamadou Ndiaye
AMNISTIE SUR FOND D’AMNÉSIE
Sans doute, Macky Sall avait du talent politique ! Sans doute il s’en délectait tant que le temps ne lui était pas compté. Rattrapé par ce même temps, il s’aperçoit qu’il n’en dispose plus à sa guise pour se jouer des situations et des évènements.
Sans doute, Macky Sall avait du talent politique ! Sans doute il s’en délectait tant que le temps ne lui était pas compté. Rattrapé par ce même temps, il s’aperçoit qu’il n’en dispose plus à sa guise pour se jouer des situations et des évènements. Ces derniers paraissent même lui échapper.
Il se voulait maître des horloges ! Le voilà qui se révèle spectateur, ce qu’il n’a jamais aimé ou en voyageur d’un train qui entre en gare, ce qu’il a toujours détesté. Dans les derniers instants d’une longue odyssée, Macky Sall multiplie les adresses à la nation et sature son image et sa parole tout en cumulant des maladresses qui l’exposent davantage.
Les pressions de toutes sortes auront fini par l’agacer ou le contrarier. Car contre son gré, il cède ou concède, opine des yeux (et des épaules), fait la moue et enchaîne des grimaces qui l’enfoncent. Il assiste impuissant à la succession de faits et de phases, d’actes et de jeux d’ombres sur une scène ou, pour être plus nuancé, sur un échiquier rempli de silhouettes pas ou peu familières.
Devant la presse nationale une semaine plus tôt ou face à l’audience du dialogue national plus récemment, le président de la République s’écartait souvent de son discours, de sa naturelle trajectoire pour se risquer à des propos oratoires, certes révélateurs de ses sentiments profonds, mais inappropriés et aux effets dévastateurs.
Le président avait exprimé son courroux à l’égard des partenaires au développement qui osaient s’exprimer sur la situation politique intérieure sénégalaise. Non seulement il n’approuve pas la démarche mais il la trouve « inélégante » et la pourfend en haussant le ton en direct à la télévision devant une opinion publique quelque peu indifférente.
Puis, il récidive en laissant entendre son empressement à s’esbigner au plus vite. Il ajoute devant un public surpris et médusé qu’il pourrait même ne pas voter ! Un Président ne « devrait pas dire ça ! »
Alors que cachent ou révèlent ces déclarations présidentielles ? Reflètent-elles une ligne de pensée, un excès d’impatience ou un manque de confiance ? Trop tôt pour détecter d’éventuelles failles. En revanche, le pays découvre l’autre facette, au demeurant compréhensible, d’un président habitué aux haies d’honneur qui, de fait, cesse d’être le chef d’orchestre, l’unique détenteur de l’initiative.
En un mot, son pouvoir s’érode à vue d’œil. La crainte de rentrer dans les rangs l’irrite et le hante au plus haut point. Tout acte qu’il pose désormais est pesé et soupesé.
Il en est ainsi de son projet de loi d’amnistie soumis au vote à l’Assemblée nationale. Celle-ci décidément n’a pas le temps de respirer. Avant même d’être examiné en commission et en plénière, le texte suscite déjà la controverse.
Pourquoi effacer de la mémoire de gravissimes faits qui ne sont pas encore jugés ? A qui veut-on faire plaisir en s’empressant de mener aux pas de charge ce « dossier chaud et fumant » ? « Macky Sall transcende les égos et met le Sénégal au-dessus de la mêlée », dit, admiratif, un élu partisan de la magnanimité présidentielle.
Derrière les faits à amnistier se faufilent des « têtes brûlées » dont les actes commis s’apparentent à des crimes méritant le châtiment, plaident des militants des droits humains très remontés contre ce « faux angélisme » que le pouvoir veut servir pour apaiser le climat socio-politique dans le pays. Les mêmes décèlent une faiblesse coûteuse dans les semaines à venir.
Selon eux, le pays pourrait se diviser à l’occasion entre partisans et adversaires farouches de cette amnistie qui frise l’amnésie… Car pour beaucoup, les crimes de sang commis par des combattants du MFDC et l’assassinat de Maître Babacar Sèye ont, en tant que faits, été amnistiés après un jugement définitif ayant conduit plus tard à un examen circonstancié des implications de telles mesures.
Les esprits sont encore dans l’effroi devant les violences inouïes, les violations et les vols, les dégradations corporelles infligées à de pauvres gens, la mort d’homme et le climat de terreur instauré ici ou là.
Sabre au clair, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck se démarque. Il fulmine même contre le dessein que véhicule cette loi d’amnistie censée blanchir des hommes et effacer des condamnations.
Dès lors, pourquoi ne pas recourir plus simplement à la grâce présidentielle en nommant individuellement les concernés ? Après tout, ils sont connus et reconnus. Les derniers soubresauts politiques sont à cet égard très édifiants.
Ces souvenirs, toujours frais, dénotent une amertume susceptible de se transformer en colère de masse devant ce qui pourrait être perçu comme une funeste faute politique ou une erreur judiciaire alors qu’aucune innocence n’est véritablement établie. S’achemine-t-on vers le réveil d’une gronde sévère encore assoupie ? Une déchirure profonde ? Il est à craindre…
D’ordinaire lisible, l’action du président Macky Sall l’est moins à mesure que se rapproche la fin de son mandat. Le 2 avril, aime-t-il à rappeler, son magistère va se terminer. Et il n’entend pas y rester un jour de plus. Mais jusque-là, il ne dit pas qu’il va quitter la fonction et ainsi céder le fauteuil à son successeur à l’issue d’une élection dont le report est à l’origine justement de cet imbroglio politique sans fin.
Or dans le refus d’ajouter cette ultime précision, gît une relative ambiguïté, signe probable d’une volonté de prolonger le supplice. Jusqu’à quand ? Personne ne sait. Pour le moment tout au moins.
Néanmoins, Macky sait mieux que quiconque que le passage du témoin s’est toujours déroulé avec la solennité requise entre le président sortant et le nouvel élu. Au-delà des divergences, l’esprit républicain prévaut et s’impose aux acteurs qui s’en réclament. De ce fait, l’actuel président est tenu à l’agencement protocolaire d’Etat. Ne serait-ce que pour la postérité, en un mot pour l’histoire.
Autant il a hérité du relais, autant il doit le transmettre dans des formes convenues pour finir en beauté et sortir par la grande porte. Les hommes partent les institutions demeurent…Tout est devenu complexe alors que tout était simple au départ. Les imprudences dans la manipulation des leviers masquent de fugaces intentions. L’opinion commence à les dépiauter.
Nul doute que les spéculations vont reprendre de plus belle puisque le président sortant ne sera plus là pour défendre son bilan, projeter la lumière sur ses réalisations et flétrir les esprits grincheux et malveillants qui se délectent déjà de cette atmosphère (délétère) de fin de règne.
Le vieux sage Kabirou MBodji, sort, à 95 ans, de l’ombre (et rompt le silence) pour asséner ses vérités à une classe politique sans âme, sans repères, sans boussole, sans socle, sans attaches…
SERIA A : BOULAYE DIA SUSPENDU PAR SON CLUB
Le buteur sénégalais a été exclu du groupe professionnel de l’U.S Salernitana et s’entraînera désormais individuellement. Cette mesure est une conséquence de son refus, le week-end dernier, de participer au match contre Udinese.
Le buteur sénégalais a été exclu du groupe professionnel de l’U.S Salernitana et s’entraînera désormais individuellement. Cette mesure est une conséquence de son refus, le week-end dernier, de participer au match contre Udinese. Le club a confirmé cette décision par le biais d’un communiqué, précisant que le président du club s’était entretenu avec l’attaquant avant de prendre ladite décision.
Ce week-end, Fabio Liverani, l’entraîneur de Boulaye, avait déclaré que son joueur avait refusé de rejoindre le terrain lors des dernières minutes de la rencontre entre Udinese et Salernitana (1-1) lors de la 27e journée. Il est évident que la relation entre le joueur et la direction du club s’est fortement détériorée. L’attaquant sénégalais semble faire du forcing pour quitter son club qui l’a relancé après son passage au Villarreal où il avait d’ailleurs réalisé une première saison époustouflante. Avec sa situation en club, le natif de Oyonnax (France) fera partie de la prochaine liste d’Aliou Cissé pour les prochaines campagnes de la tanière?
VERS LA CONSTRUCTION D’UN COMPLEXE CULTUREL RÉGIONAL
Un complexe culturel régional sera construit à Saint-Louis (nord) avec l’objectif de répondre au besoin des acteurs du secteur, a annoncé mardi la directrice du centre culturel Abdel Kader Fall, Sira Bâ.
Saint-Louis, 5 mars (APS) – Un complexe culturel régional sera construit à Saint-Louis (nord) avec l’objectif de répondre au besoin des acteurs du secteur, a annoncé mardi la directrice du centre culturel Abdel Kader Fall, Sira Bâ.
‘’Il faut (…) noter que la commune de Saint-Louis a octroyé une assiette foncière au ministère de la Culture pour ériger le complexe culturel régional’´, a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’APS.
Elle espère que les travaux de construction du complexe vont démarrer durant l’année en cours et permettre la réalisation de toutes les commodités et la logistique nécessaires pour répondre, selon elle, au besoin des acteurs culturels de la région.
‘’Ça fait un an que le maire nous a octroyé une assiette foncière du côté de l’ancienne piste de l’aéroport. Le ministre a aussi pris l’engagement de revoir, avec le patrimoine bâti de l’État, les voies et moyens pour la construction de cet espace’’, a-t-elle fait savoir.
Elle a rappelé que ce projet était déjà inscrit dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE).
Le centre culturel régional Abdel Kader Fall de Saint-Louis est une structure chargée de définir et mettre en œuvre la politique culturelle nationale à l’échelle de cette région.
LE CNRA APPELLE À LA VIGILANCE
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel attire l’attention des médias sur l’utilisation des sketches et émissions durant le mois de Ramadan pour “la diffusion de contenus politiques
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) attire l’attention des médias sur l’utilisation des sketches et émissions durant le mois de Ramadan pour “la diffusion de contenus politiques, notamment ceux faisant la propagande en faveur de candidats ou s’attaquant à d’autres” dans un contexte pré-électoral.
Dans un communiqué rendu public mardi, le CNRA rappelle aussi l’injonction faite aux médias de ne pas diffuser des programmes pouvant “entraîner ou provoquer une confrontation entre les religions, les confréries ou les communautés”.
Le texte invite également les médias à davantage de “vigilance” dans le choix des programmes du mois de Ramadan. Il rappelle à cet égard l’interdiction de la diffusion de “contenus de nature à constituer une menace sur la stabilité nationale et la cohésion sociale, ou de nature à tourner en dérision la religion”.
Le régulateur dit compter sur “le sens des responsabilités des médias et les exhorte à privilégier la conception et la diffusion de contenus conformes au cadre légal et réglementaire”.
Le jeûne du Ramadan doit débuter au Sénégal entre le 10 et le 11 mars prochains.