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12 février 2025
BP RECLAME DES DOMMAGES ET INTERETS DE PLUS DE 322 MILLIARDS FCFA A MCDERMOTT
Pour non-respect de ses obligations contractuelles dans le projet Gta, La crainte d’un nouveau report jusqu’en 2025 pèse de plus en plus sur le projet transfrontalier Grand Tortue Ahmeyim (Gta
Dans le cadre du développement du projet Grand Tortue Ahmeyim (Gta), BP a engagé une action en justice contre McDermott International, la société américaine de l’ingénierie. BP demande le paiement de dommages-intérêts évalués à 534 millions de dollars pour les échecs de contrats offshore en Mauritanie et au Sénégal. Selon le site upstreamonline, McDermott avait arrêté les travaux pour défaut de paiement du contrat, dans un contexte où le lancement du premier gaz est prévu pour le troisième trimestre 2024.
La crainte d’un nouveau report jusqu’en 2025 pèse de plus en plus sur le projet transfrontalier Grand Tortue Ahmeyim (Gta). Audelà du retard noté dans la mise en place de l’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement (Fpso), la société énergétique BP vient d’engager une action en justice pour une demande d’arbitrage d’une valeur pouvant atteindre 534 millions de dollars contre McDermott International pour non-respect de ses «obligations contractuelles» sur son projet de gaz naturel liquéfié (Gnl) sur le champ Gta, soit 322 milliards, 766 millions, 794 mille, 800 FCFA.
Selon le site upstream online, Kosmos Energy, partenaire de BP dans le projet GTA, a révélé cette information dans ses résultats du quatrième trimestre et a déclaré que les coûts sous-marins inattendus du projet Tortue Phase 1 ont nécessité le remplacement de McDermott par Allseas pour l’installation de pipelines sous-marins. «Kosmos a estimé sa part des dommages récupérables jusqu’à 160 millions de dollars si la réclamation aboutit à des dommages», note le site. La société McDermott a été chargée d’entreprendre la pose des canalisations pour la première phase du projet Gaz naturel liquéfié (Gnl-Gta) à l’aide de son navire de haute technologie. Upstream a rapporté que McDermott avait quitté le site alors que les 20 derniers kilomètres du pipeline BP n’étaient pas posés et que la société avait été contrainte d’arrêter les travaux parce qu’il était en conflit avec BP au sujet des paiements du contrat.
Cette nouvelle bataille juridique compromet les progrès du projet Gta dont les prévisions de production de gaz devraient commencer au troisième trimestre de cette année et du premier gaz naturel liquéfié (GNL) d’ici le quatrième trimestre. Le site Intelligence Africa avait récemment relayé que l’Unité flottante de production, de stockage et de déchargement (Fpso) de Grand Tortue Ahmeyim (Gta) est stationnée depuis plusieurs semaines au port de Santa Cruz de Tenerife, aux îles Canaries, en Espagne. Cependant, le projet a franchi des étapes importantes, notamment l’achèvement du forage de quatre puits, l’arrivée de l’Unité flottante de gaz naturel liquéfié (Flng). «Ces dernières semaines, plusieurs équipes de spécialistes se sont relayées à Tenerife pour s’assurer que les travaux peuvent se faire sur zone. Dans le cas contraire, le lancement du gaz, désormais prévu pour le troisième trimestre 2024, se verra probablement reporter à 2025», a prédit le site, dans un contexte où les gouvernements du Sénégal et de la Mauritanie craignent les surcoûts.
LE SENEGAL AFFRONTERA LE GABON ET LE BENIN A AMIENS
La Fédération sénégalaise de football a confirmé hier, lundi 4 mars la tenue des deux rencontres qui se dérouleront au Stade de la Licorne à Amiens, en France
Après la campagne à la CAN, reprend la compétition lors de la prochaine la trêve internationale FIFA de ce mois mars. La Fédération sénégalaise de football a confirmé hier, lundi 4 mars la tenue des deux rencontres qui se dérouleront au Stade de la Licorne à Amiens, en France. Pour leur premier match, les Lions affronteront le 22 mars, les Panthères du Gabon. Ils retrouveront quatre jours plus tard le 26 mars, les Guépards du Bénin.
Le Gabon et le Bénin seront au menu du Sénégal lors de la fenêtre FIFA du mois de mars qui se jouera du 21 au 29 mars. La Fédération sénégalaise de football a confirmé hier, lundi la tenue de ces deux rencontres de préparation qui se dérouleront au Stade de la Licorne d’Amiens, en France.
Le premier match se jouera le 22 mars contre le Gabon à 19h30. Quatre jours plus tard, le 26 mars, les hommes du coach Aliou Cissé auront des retrouvailles avec les Guépards du Bénin. Cette rencontre sera la deuxième confrontation entre les deux pays, après un match nul (1-1) lors des éliminatoires pour la CAN 2024 en juin dernier. Il faut souligner que ni le Gabon ni le Bénin n’avaient pu se qualifier à la dernière phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations. Ces matches amicaux sont une bonne opportunité pour affûter les armes en vue des échéances à venir notamment les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Le Sénégal démarre au mois de juin les qualifications avec deux matchs contre la RD Congo et la Mauritanie. Ce sera pour le compte du groupe Groupe B qui regroupe comprend la Mauritanie, la RD Congo, le Soudan, le Soudan du Sud et le Togo.
Le Sénégal occupe actuellement la première place du Groupe B dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 après une victoire et un match nul. Il faut souligner que le Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) tiendra jeudi prochain une réunion pour évaluer la participation du Sénégal à la dernière Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire.
L’ordre du jour, annonce-t-on, comprendra l’examen du parcours de l’équipe nationale du Sénégal éliminée au stade des huitièmes de finale. L’équipe fédérale saisira l’occasion de se pencher sur la préparation de la participation du Sénégal aux prochains Jeux africains à Accra et le tournoi scolaire prévu en Mauritanie.
Le renouvellement des encadrements techniques des équipes nationales sera également au menu notamment la confirmation de Pape Thiaw en tant qu’adjoint d’Aliou Cissé pour l’équipe des Lions locaux.
À TRAVERS CET ACTE, LE PRESIDENT FAIT PREUVE D’UN AVEU DE CULPABILITE SUR SA RESPONSABILITE SUR TOUT CE QUI S’EST PASSE…
Réagissant sur la «teneur» du texte relatif à la Loi d'amnistie, Thierno Bocoum, ancien parlementaire et Président de AGIR, et convaincu que le chef de l’Etat «Macky Sall veut nous imposer une amnésie collective».
Ses contours à moitié dévoilés lors de l’ouverture du dialogue national, lundi 26 février dernier, puis examiné et adopté en Conseil des ministres le mercredi 28 février, le projet de loi d’amnistie couvrant la période 2021-2024 a été transmise à l’Assemblée nationale pour son vote par les députés.
Réagissant sur la «teneur» de ce texte, Thierno Bocoum, ancien parlementaire et Président de AGIR, et convaincu que le chef de l’Etat «Macky Sall veut nous imposer une amnésie collective». Ce en faisant «table rase sur les crimes ignobles et délits qui ont secoué ce pays durant toute la période visée». Ce qui constitue une «preuve d’un aveu de culpabilité sur sa responsabilité surtout ce qui s’est passé durant cette fourchette temporelle».
AMNESIE COLLECTIVE
« Le Président Macky Sall qui avait annoncé un projet de loi d’amnistie a fini par saisir l’Assemblée nationale d’une loi dont la teneur est juste un manque de respect notoire au peuple sénégalais. Ledit projet vise à amnistier, «de plein droit tous les faits, susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non.»
Le Président Macky Sall cherche ainsi à faire table rase sur les crimes ignobles et délits qui ont secoué ce pays durant toute la période visée et sur lesquels d’innocentes victimes espèrent que la lumière jaillisse afin de panser leurs blessures. Le Président Macky Sall souhaite à travers ce projet imposer un oubli aux familles des victimes qui n’ont rien demandé. À travers cet acte, le Président Macky Sall fait preuve d’un aveu de culpabilité sur sa responsabilité surtout ce qui s’est passé durant cette fourchette temporelle. Il endosse aussi bien ce qu’il aurait fait et ce qu’auraient fait les autres puisque aucune entité politique, aucun leader politique concerné par les événements n’a jusque-là manifesté son accord pour le vote de cette ignominie à l’endroit des familles des victimes. Il se pare ainsi des habits de la culpabilité dans son action solitaire sans demandeurs assumés ni complices déclarés», a déclaré Thierno Bocoum, ancien parlementaire, Président AGIR, dans une note parvenue à la Rédaction de Sud Quotidien.
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«LA VERITE DOIT PRECEDER LE PARDON»
Thierno Alassane Sall récuse le projet de loi portant amnistie
Le projet de loi d’amnistie rendu public, hier lundi fait jaser. Plusieurs voix se sont levées pour marquer leur désaccord avec cette loi. Thierno Alassane Sall de la République des Valeurs, candidat à la présidentielle de 2024, déclare que “la vérité doit précéder le pardon”
“Balles réelles, femmes brûlées vives à bord de bus, jeunes handicapés à vie, avenirs calcinés, université saccagée, biens publics et privés détruits. Des forces présentées comme occultes par des représentants de l’Etat, contredits ensuite par les médias”, rappelle d’emblée le candidat á la présidentielle. Il ajoute : “Beaucoup de nos compatriotes porteront, à vie, les stigmates de ces événements. Nous avons tous été directement ou indirectement meurtris.”
Pour Thierno Alassane Sall, cette loi d’amnistie est une “tentative d’occulter la vérité pour le bénéfice de quelques-uns”. “En ces jours de mars où le Pays devrait être tenu en haleine par le second tour de la présidentielle, nous voilà face à une tentative d’occulter la vérité pour le bénéfice de quelques uns. Qui est derrière cette loi ?
À qui profite-t-elle vraiment ?”, se demande-t-il. Et de poursuivre : “Les victimes, les familles, le Sénégal méritent que la lumière soit faite. La vérité doit précéder le pardon. C’est une seconde mort, un second crime que d’octroyer l’impunité sans la vérité et la réponse aux questions qui obsèdent les victimes, leurs proches et tout Sénégalais normal : pourquoi ? Par qui ? “ Le président de la République des Valeurs (Rv) marque son désaccord avec cette loi d’amnistie. “ En tant que député, je ne soutiendrai pas ce projet de loi d’amnistie qui porte une atteinte grave à la mémoire des victimes des manifestations et aux familles en quête de vérité”, justifie-t-il.
L’ONU DEMANDE A MACKY SALL DE LIBERER LES AUTRES DETENUS POLITIQUES DONT DES FIGURES DE L’OPPOSITION
La situation politique au Sénégal a été évoquée à Genève, en Suisse, à l’occasion de la 55ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
La situation politique au Sénégal a été évoquée à Genève, en Suisse, à l’occasion de la 55ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Le Haut-commissaire des Nations unies au droit de l’homme demande la libération des autres détenus dit politiques dont d’éminentes figures de l’opposition.
«L’élection présidentielle prévue le 25 février dernier a été annulée la semaine dernière au Sénégal. Suivant l’arbitrage du Conseil constitutionnel affirmant que le scrutin devait se dérouler dans les meilleurs délais. Le président Macky Sall a annoncé que c’est ce qu’il ferait. Le pays est sous tension politique et civile depuis les 3 dernières années, avec l’arrestation d’environ 1000 membres de l’opposition, et Activistes depuis 2021 ; certains d’entre eux ont été relâchés sous conditions. Et je demande également la libération de ceux qui sont toujours en prison, incluant les figures proéminentes de l’opposition. J’encourage le gouvernement à s’assurer que les conclusions du dialogue incluent la participation libre de diverses personnes avec tous types de vison politique», a indiqué le Haut-commissaire des Nations- unies au droit de l’homme, Volker Türk.
KEEMTAAN Gi - COUR DES MIRACLES
On ne s’ennuie vraiment pas dans ce pays des paradoxes et dont les habitants sont souvent, pour ne pas dire toujours, guidés par l’émotion ! Le poète-président Senghor n’avait pas tort de déclamer que l’émotion est nègre. Et comme toujours, ceux qui devraient se taire ou à tout le moins faire preuve de lucidité ou prudence, sont les premiers à la claquer et cracher du venin. Et donc à tirer des conclusions hâtives et hasardeuses. Alors que l’enquête sur une agression commence à peine, voilà que ces rentiers de la tension permanente se mettent à émettre, non pas des hypothèses, mais des évidences. Des certitudes. L’un d’eux compte même se substituer aux professionnels pour mener son enquête. Une enquête sans suspense puisque tout le monde sait déjà le coupable qu’il désignera à la vindicte populaire ! Dans cette cour de miracles, des acteurs politiques se sont également précipités pour tenter de noyer un adversaire, toujours le même pas besoin de faire un dessin, qui pourrait leur faire ombrage et qu’il faut « tuer ». L’enfer, c’est toujours l’autre c’est-à-dire ce gars qui nous empêche de magouiller, de « troisième-mandater », de berner ce peuple crédule. L’autre qui nous terrorise avec ses terroristes — un défunt ministre français de l’Intérieur, Charles Pasqua, ne disait-il pas qu’ « il faut terroriser les terroristes » ! —, l’autre donc qui nous terrorise aussi avec ses forces occultes, son « commando », ses forces « obscures », ses cocktails Molotov. Tout ce qui nous est arrivé de fâcheux ces deux dernières années, c’est lui. Vous avez alors compris pourquoi les enquêtes promises par le Chef depuis mars 2021, lors de son message à la Nation, n’ont toujours pas permis de retrouver les coupables de ces évènement tragiques ! Ils peuvent toujours courir. Les seuls coupables, pour le moment, du moins ceux désignés par les magistrats, la police et la gendarmerie du Chef, sont éloignés de leurs familles et croupissent dans des geôles d’où le même Chef voudrait les faire sortir tout en les rendant vierges de tous délits. Effacer leurs « crimes » sans qu’ils soient jugés ni que les preuves de leurs culpabilités soient apportées. Et c’est à ces suppôts de Satan dont on avait même dissous le parti que l’on voudrait rendre leur virginité alors qu’eux-mêmes disent ne pas vouloir de cette opération chirurgicale destinée à leur restaurer l’hymen. D’ailleurs, il parait que, dans l’armée mexicaine, il se trouve des gens fermement opposés à cette loi d’amnistie qui ne serait pas faite que pour les supposés « criminels ». Ne soyez donc pas surpris de voir l’un de leurs députés déposer un amendement qui étendrait l’amnistie à leurs innombrables crimes économiques commis depuis 2021. Et même bien avant ! Pour le reste, amnistiez, amnistiez tant que vous voudrez mais nul ne pourra jamais empêcher au peuple de faire payer chèrement leurs crimes à ceux qui ont brisé la vie de dizaines de jeunes gens coupables juste de manifester pour un meilleur Sénégal… KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY ET SA COUR DEMAIN, LA CPI ET LA CREI
Prenez note et date ! Selon une source diplomatique proche d’une organisation onusienne, la plainte contre le président Macky Sall et les ministres Antoine Felix Diome et Ismaila Madior Fall ainsi que plusieurs hautes autorités à la Cour pénale internationale (Cpi) et La Haye est très sérieuse. Pour mieux corser les choses, des membres de la société civile, de l’opposition et d’Ong ont compilé une très longue liste de personnes présentées comme des victimes de tortures et d’assassinats politiques extrajudiciaires. C’est ainsi que d’autres nouveaux dossiers macabres ont été remis à bon nombre de sénateurs et députés américains et européens. Saisie par l’opposition sénégalaise, nous souffle-t-on, l’Ong Human Rights Watch est entrain de collecter des informations judiciaires avec la complicité de taupes nichées au cœur de l’Etat. D’ailleurs, « Le Témoin » a appris qu’avec n’importe quel régime, les Usa et la France vont se donner les moyens financiers et diplomatiques pour traquer toute autorité sénégalaise impliquée de près ou de loin dans ces crimes contre l’humanité. De même que leurs biens et comptes bancaires. Comme quoi, l’amnistie générale annoncée par Macky Sall ne sera que peine perdue ! De même que la suppression de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) que le peuple sénégalais va faire ressusciter ou dépoussiérer comme condition de partenariat avec le futur nouveau régime. Par ailleurs, « Le Témoin » conseille au président Macky Sall de bien renforcer ses relations d’amitié avec l’Emirat du Qatar pour le peu de jours qui lui reste à la tête du pays. Sinon, le Qatar très influent dans le monde arabe va lui mener la vie très difficile au Maroc où il compte s’installer avec sa famille. Qui vivra verra !
MACKY «J’AURAI PU FIXER LA DATE DE LA PRESIDENTIELLE APRES LA DECISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL MAIS… »
Sall a révélé au micro de la RTS que juste après la décision du Conseil Constitutionnel le 15 février, il pouvait fixer la date de la présidentielle. Mais hier, lors de la remise des conclusions du dialogue national, il a insisté sur le partage d’idées qu’il a initié avec les acteurs politiques. «J’ai pris note des recommandations du dialogue national. Après la décision du Conseil constitutionnel, j’aurais pu immédiatement fixer la date (Ndlr, de la présidentielle) par décret, mais je pense qu’il fallait partager cette question majeure avec les acteurs concernés, notamment les candidats, les partis politiques, les forces vives de la nation. C’est pourquoi je remercie tous les acteurs qui ont participé car l’élection présidentielle nécessite d’interroger le maximum de personnes», a indiqué Macky Sall devant les responsables des pôles du dialogue national. «A la suite de ce dialogue, je pense que je serais plus à l’aise pour fixer une date. Je dois aussi consulter le Conseil constitutionnel pour avis», a ajouté le chef de l’Etat. La date officielle de la présidentielle devrait donc être connue sous peu.
QUESTION A MME LE MINISTRE DE LA JUSTICE
La proposition de loi d’amnistie étant sur le bureau de l’Assemblée nationale et devant être votée sous peu, nous aimerions poser une question, une seule, à Mme le ministre de la Justice et Garde des Sceaux : les faits devant être amnistiés étant politiques, le vol de téléphone portable en fait-il partie ? C’est juste ce que nous voudrions savoir, Mme la distinguée ministre. Au cas où vous n’auriez pas compris, demandez donc au procureur de la République du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Abdou Karim Diop !
WATAWAT, OUSMANE NGOM !
Mais quelle mouche a donc piqué Me Ousmane Ngom, le dernier ministre de l’Intérieur du président Abdoulaye Wade — et à présent tonitruant soutien du président Macky Sall — pour qu’il attaque aussi méchamment tous ces temps-ci le très placide président de l’Assemblée nationale, l’honorable Abdou Mame Diop ? Non content de s’en être pris à lui devant le président de la République lors du dialogue national, l’ancien leader du défunt et éphémère Parti libéral sénégalais (du temps du régime socialiste !) en a remis une couche dans les colonnes d’un journal de la place. Comme s’il avait une dent contre le maire de Richard-Toll et que la seule perspective de voir ce dernier présider aux destinées de la Nation, ne serait ce que pour une période intérimaire, lui donnait de l’urticaire. Ou des cauchemars. Jalousie, envie, méchanceté ? Allons donc, Me Ousmane Ngom, un peu de classe et d’élégance voyons ! Surtout pour un concitoyen Ndar-Ndar (à l’origine) comme vous !
TANOR THIENDELLA FALL ET L’ADMINISTRATION FELICITES PAR MACKY
Le président de la République Macky Sall n’a pas tari d’éloges hier à l’endroit de l’administration sénégalaise, mais surtout de la direction générale des élections notamment le directeur général le commissaire Tanor Thiendella Fall. Le chef de l’Etat a été séduit par la qualité du rapport présenté par le directeur général des élections sur le dialogue national. Tanor Thiendella Fall a présenté hier au Palais les grandes lignes du rapport. Macky Sall a profité de l’occasion pour louer l’excellent travail abattu par l’administration sénégalaise qui affiche sa neutralité pour accompagner la démocratie sénégalaise. Selon Macky Sall, si Tanor Thiendella Fall a duré au poste, il le doit à sa rigueur, son professionnalisme surtout pour une matière aussi sensible que l’organisation d »élections. Aujourd’hui, le processus démocratique ouvert et un processus électoral transparent sont tout simplement la marque de l’excellent travail abattu par l’Administration sénégalaise. C’est pourquoi Macky Sall a tenu à saluer le professionnalisme de l’administration chargée des questions électorales, malgré les critiques provenant de certains acteurs politiques. Le Chef de l’Etat a salué la rigueur et le sérieux avec lesquels ces agents travaillent, contribuant ainsi au renforcement des processus démocratiques dans notre pays.
L’AMNISTIE « UNE PRIME TROUBLANTE A L’IMPUNITE » SELON AMNESTY I NTERNATIONAL
Selon Amnesty international, l’amnistie générale annoncée est tout simplement « une prime troublante à l’impunité ». L’ONG s’est élevée, lundi, contre l’annonce de l’examen prochain d’une loi d’amnistie générale des faits de violences en lien avec la politique, perpétrés entre février 2021 et février 2025 au Sénégal, estimant que son adoption constituerait un affront aux familles des victimes et une prime troublante à l’impunité. L’adoption de cette loi d’amnistie par le Parlement constituerait un manquement de l’Etat sénégalais à son obligation de justice, de vérité et de réparation qui lui incombe en vertu droit international pour les familles de plus de 60 personnes tuées lors des manifestations, dont une quinzaine ont porté plainte et attendent toujours que justice leur soit rendue, a indiqué l’ONG spécialisée dans la promotion d’actions visant à prévenir et faire cesser les atteintes graves à l’ensemble des droits humains. Les membres de la Commissions des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains de l’Assemblée nationale se réunissent ce mardi pour examiner le projet de loi qui sera ensuite soumis à l’approbation des députés en séance plénière.
L’AMNISTIE « UNE PRIME TROUBLANTE A L’IMPUNITE » SELON AMNESTY INTERNATIONAL(BIS)
Le projet de loi portant amnistie générale, une initiative du président Macky Sall, a été adopté le 28 février en Conseil des ministres. L’idée avait au préalable été agitée par le chef de l’Etat lors du dialogue « national » organisé les 26 et 27 au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio. Ce projet de loi constitue un déni de justice pour les victimes, ainsi que pour leurs familles, qui attendent justice, vérité et réparations, a ainsi déclaré Samira Daoud, la directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Selon elle, en adoptant une telle loi, ‘’l’Etat sénégalais manquerait à ses obligations nationales et internationales, et favoriserait également l’impunité par les crimes de sang’’. Amnesty international réclame donc que des enquêtes judiciaires rapides, approfondies et impartiales soient menées sur l’usage de la force par les forces de défense et de sécurité lors des manifestations, et que les personnes soupçonnées d’homicides illégaux soient traduites en justice dans le cadre de procès équitables devant des juridictions civiles ordinaires’’.
AMY DIA DE PASTEF SORT DE PRISON
Amy Dia, membre éminente du parti PASTEF, a été libérée ce lundi, après avoir passé 19 mois derrière les barreaux. Son avocat, Me Moussa Sarr, informe que la justice a accordé à sa cliente une liberté provisoire, mais sous contrôle judiciaire. Amy Dia, affectueusement surnommée ‘mère Amy Dia’ par son entourage, avait été incarcérée le 15 juillet 2022, sous des accusations graves dont celle d’être liée à une « association de malfaiteurs en relation avec une organisation terroriste ». Ce qu’on lui reprochait ? Avoir transféré une somme modeste (moins de 200.000 francs si nos souvenirs sont exacts) à des militants de son parti, Pastef. Ce que les policiers et les autorités judiciaires avaient considéré comme un « financement du terrorisme » ! Heureusement que le ridicule ne tue pas dans ce pays…