KEEMTAAN GI - LE TEMPS DU DEGEL
Bon comme il est possible de se contenter de peu. Contentons-nous de ce que Macky Sall et ses dialogueurs ont pu nous mettre sous la langue pour deux jours de dialogue. Macky Sall a réussi vraiment à dérouler son agenda politique. En plaçant deux de ses hommes de confiance à la tête de deux commissions (les ministres Ismaïla Madior Fall et Me Sidiki Kaba), le chef de l’Etat a réussi à apaiser tous puisque les 16 candidats retenus par le Conseil constitutionnel vont s’aligner sur le départ du 02 juin. D’autres recalés du genre Karim Wade, Alioune Sarr, Cheikh Tidiane Gadio… pourront être remis en salle après réexamen de leurs dossiers de parrainage. Bon pour Ousmane Sonko, le tailleur-diplomate en chef dit que ses affaires avec Adji Sarr et Mbaye Mbaye Niang, bokoussi. La Société civile va pouvoir garder le filon du suivi électoral. Alors Ousmane Sonko va rester en prison et suivre depuis le Cap Manuel les débats du 02. Mais que non on oublie que l’amnistie va lui donner sa part de liberté. Tout comme son candidat Bassirou Diomaye Faye. Tout le monde est content et tout se passe dans le meilleur des Sénégal possible. Macky Sall va garder le poste jusqu’en fin juin et mieux encore jusqu’en juillet avec de prendre ses clics et clacs pour glaner le titre d’ancien président de la République. Et vous vous rendrez compte dans quelques temps, on sentira que les 16 qui n’avaient qu’une seule préoccupation, c’est qu’on ne leur dit pas qu’ils vont tout refaire à zéro, vont se ramollir tout doucement jusqu’à s’éloigner de AAR SUNU Election puisqu’élection aura lieu le 02 juin. Le temps du dégel est arrivé. Ce pays nak en a vraiment besoin pour ranimer notre économie en veilleuse et surtout que tout l’école s’aplatisse aussi. KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY SALL REÇOIT LES ETUDIANTS ST-LOUISIENS
Une audience qui a failli nous échapper, c’est celle des étudiants st-louis au Palais de la République. Qu’étaient venus faire ces éternels râleurs au Palais de l’avenue Senghor ? Tout ce que l’on sait, c’est que la coordination des étudiants stlouisiens a eu une audience chaleureuse avec le président Macky. Selon nos antennes braquées au Palais, dès le début de l’audience, le chef de l’Etat a fait observer une minute de silence en mémoire des étudiants Alpha Yoro Tounkara et Prosper Senghor décédés récemment lors de manifestations à l’université Gaston Berger de St-louis. Les échanges ont abouti à un consensus sur la nécessité d’éviter la violence pour apaiser l’espace universitaire et prendre en charge les préoccupations d’ordre pédagogique et social qui se posent au sein de l’université Gaston Berger. Très attristé, le président Sall a encore présenté ses condoléances et a décidé d’accompagner les familles des victimes pour les soutenir dans ces épreuves difficiles.
DIALOGUE NATIONAL LE DERNIER « DOOR MARTEAU »!
Les uns sont des candidats fantômes dits « spoliés », représentants syndicaux, industriels ruinés, hommes d’affaires fauchés, anciens ministres ratés ; les autres des chefs « religieux » et « couturiers » paumés pardon coutumiers, chanteurs errants, chefs de villages dépeuplés et autres activistes de la République. Avant-hier, les uns se sont invités au Dialogue national de gré ou de force là où certains ont été officiellement invités. Bref, ils se sont tous rués vers Diamniandio où le président Macky Sall avait le peuple à un Dialogue national. Pour « Le Témoin », ce Dialogue constituait la dernière et unique dernière tribune des adeptes du « Doormarteau ». Autrement dit, ces drôles de personnages ou affairistes qui s’activent dans le chantage, le racket et le trafic d’influence. Une source protocolaire contactée par « Le Témoin » confie que la plupart des marabouts, notables, candidats dits « spoliés » sont venus avec des enveloppes et autres bouts de papier portant une demande d’audience ou une misérable demande du « soukeurou koor » par anticipation et destinés au président Macky Sall. Et de nombreuses mains influentes servant de postiers ont été sollicitées pour acheminer les « marteaux » voire courriers à destination. Si des candidats fantômes sont unanimes que l’argent joue un rôle très important en matière de Dialogue d’Etat, les politologues confirment que le « Door marteau » occupe aussi une place prépondérante dans une assemblée présidée par Macky Sall. Et surtout quand il s’agit d’une dernière assemblée populaire favorable au « Door marteau ».
THIERNO ALASSANE SALL «LES «DIALOGUEURS» ONT LIVRE A 100 % LA COMMANDE DE MACKY SALL»
Thierno Alassane Sall est vraiment dépité du dialogue de Diamnadio. Le Président du parti La République des Valeurs/Réewum Ngor et candidat retenu à la présidentielle dénonce ce qu’il appelle de « haute trahison ». Selon lui, le « Conseil constitutionnel du Sénégal ne peut que persister et signer, que fixer l’élection présidentielle après le 2 avril est anticonstitutionnel ». « Un premier tour de l’élection présidentielle le 2 juin, une prolongation du mandat de Macky Sall jusqu’au mois de juillet au moins, dans l’hypothèse d’un second tour sans contestation ; une tentative de réintégration de certains candidats écartés par le Conseil Constitutionnel, dont un parjure récidiviste », a-t-il fustigé. L’ancien ministre de l’Énergie s’indigne : « triste pays où un parjure a pour avocat le Président de la République et ses obligés », déplore TAS, soulignant que : « Macky Sall et ses complices oublient juste un «détail» :si tous les partis politiques du Sénégal, l’ensemble de la société civile, les candidats officiels ou recalés, se mettaient d’accord, leur consensus ne saurait prévaloir sur la Constitution ». Le candidat à la présidentielle de souligner : « son Assemblée sélectionnée de Diamniadio a moins de légitimité que l’Assemblée nationale du Sénégal. Et on sait la décision irrévocable du Conseil constitutionnel sur le «consensus» de l’Assemblée nationale visant à violer la Constitution et à reporter l’élection présidentielle ». Le Président du parti République des Valeurs/Réewum Ngor de dire : « Il y a de la haute trahison dans l’air, Macky Sall persistant à piétiner la Constitution. Le Conseil constitutionnel du Sénégal ne peut que persister et signer, que fixer l’élection présidentielle après le 2 avril est anticonstitutionnel. Sauf à se renier ».
AMNISTIE LE FORUM CIVIL DENONCE « UNE VOLONTE MANIFESTE D’ENSEVELIR LA VERITE »
Une loi d’amnistie de faits survenus entre 2021 et 2024, voilà une idée qui déplait clairement au Forum Civil. En effet, le Président Macky Sall, confirmant un débat en cours depuis quelques semaines maintenant, a annoncé ce lundi lors de l’ouverture du dialogue national, la volonté du gouvernement d’adopter dès ce mercredi en Conseil des Ministres un projet de loi visant à faire voter une loi d’amnistie générale sur des faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. A travers une déclaration dont copie nous est parvenue, la section sénégalaise de Transparency International considère ce projet de loi comme « une volonté manifeste d’ensevelir la vérité ». Le Forum Civil appelle le Gouvernement et la Justice du Sénégal à situer d’abord les responsabilités, socle indispensable à ses yeux d’une réconciliation nationale véritable. C’est pourquoi sans tergiverser, Abdoul Maliky Bousso, au nom du bureau exécutif de l’organisation, appelle le Gouvernement et la Justice du Sénégal à situer d’abord les responsabilités, « socle indispensable d’une réconciliation nationale véritable ». « Le Forum Civil rappelle que l’impact d’une réconciliation nationale durable et consensuelle doit reposer sur la vérité et la justice. Une réconciliation préfabriquée ou arrangée même revêtue du voile de la légalité ne générera que de la haine, du ressentiment, de l’incompréhension gros de risques pour l’unité nationale », mentionne- t- on à travers la déclaration. Pour Birahime Seck et compagnie, les Sénégalais ont besoin de connaître la vérité, en situant les responsabilités sur les atrocités que des citoyens ont subies durant les événements survenus entre 2021 et 2024.
154 MIGRANTS CLANDESTINS INTERCEPTES
Par La Marine Malgré un temps peu clément d’un froid et du vent, 154 migrants clandestins se sont essayés à défier les mers pour rejoindre les rives européennes. L’expédition risquée a été heureusement stoppée par la Marine nationale à travers son patrouilleur de haute mer ‘Le Walo » ce lundi ”Le 26 février 2024, le patrouilleur de haute mer Walo a intercepté, à 30 km au sud de Dakar, une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière. Au total, 154 migrants, dont 5 femmes et un mineur, ont été secourus et remis aux services compétents de l’Etat’’, indique la Marine, sur son compte X (ex-Twitter).
11 DETENUS POLITIQUES LIBERES A ZIGUINCHOR
A Ziguinchor, 11 détenus politiques ont été libérés dans la nuit du lundi au mardi. Arrêtés et mis en prison pour la plupart depuis les événements de juin-juillet 2023, 11 détenus dits politiques ont été libérés, dont l’activiste Tom Mbodj entre lundi et mardi, selon la cellule de communication de l’ex parti Pastef. Lemaire de Diacounda, Amadou Sané, affilié à l’ex-Pastef, a bénéficié d’une liberté provisoire. Ces libérations sont survenues dans un contexte où 29 personnes étaient détenues à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Ziguinchor. Pour rappel, Le Président Macky Sall a annoncé une loi d’amnistie qui couvrira les événements survenus entre 2021 et 2024. Dans le cadre de cette démarche, il a exprimé son intention de soumettre le projet de loi d’amnistie dès ce mercredi en Conseil des ministres marquant une étape significative vers la réconciliation et la pacification de l’espace politique sénégalais.
DECES DE EL HADJI ALE NIANG, LA “VOIX” DE BAMBEY
Le président des communicateurs traditionnels de Bambey (centre), El Hadji Alé Niang, est décédé, mardi, à Dakar, des suites d’une longue maladie, a appris l’APS des proches du défunt. “Pa Alé”, comme il était affectueusement appelé par les habitants de Bambey, était un acteur culturel d’envergure qui a servi pendant de longues années l’administration territoriale. Il a travaillé trente-sept ans à la préfecture de Bambey, comme un commis. Il a occupé les postes de chef du bureau électoral, avant de servir comme comptable et chef de protocole du préfet successivement. “En plus d’être un vaillant agent de l’administration, El Hadji Alé Niang a été un acteur culturel et un promoteur de la culture. Il a tout donné à Bambey qu’il a tant aimé”, a témoigné le journaliste local Malick Ciré Sy. Il a rappelé que le défunt avait vu le jour à Gossas, une commune de la région de Fatick, voisine de celle de Diourbel dont dépend Bambey. ElHadji Alé Niang fut danseur, metteur en scène, chorégraphe et acteur du cinéma, “un passionné de la culture”, selon Malick Ciré Sy. “C’est pourquoi je l’ai surnommé la pieuvre culturelle du Baol”, a-t-il ajouté. Le défunt, dont l’amour pour la culture l’a conduit à jouer dans “Guelwaar”, film de Sembène Ousmane, est l’auteur d’un livre intitulé “Aperçu historique sur le Baol, le Cayor et le Sine”.
JOURNEE VILLE-MORTE UNE AMBIANCE HABITUELLE AU MARCHE CENTRAL DE DIOURBEL
La journée ville-morte décrétée par ‘’Aar Sunu election’’ (Protéger notre élection), une plateforme d’organisations de la société civile réclamant le respect du calendrier électoral, n’a pas été suivie à Diourbel (centre), où l’activité économique fonctionne normalement, a constaté l’APS. Au marché Ndoumbé Diop de Diourbel, règne une ambiance habituelle. Tous les lieux de commerce fonctionnent, commerçants et clients vaquant à leurs occupations. C’est à croire qu’ils n’étaient même pas au courant de l’appel à la journée ville-morte et à la grève générale lancé parla plateforme ”Aar Sunu election” pour demander le respect du calendrier électoral. Trouvé sur son lieu d’activité, Aliou Faye commerçant dit ne pas être au courant d’un tel appel. “Vous savez les temps sont durs et nous n’avons que notre commerce pour subvenir à nos besoins. Observer une journée sans travail pour des raisons politiques n’est pas une bonne solution à mon avis” a-t-il déclaré à l’APS. A l’entrée du marché, les menuisiers sont à fond sur leur travail. Ils font savoir qu’ils n’étaient pas au courant de la grève générale et de la journée ville-morte. Contrairement aux autres secteurs d’activité, le système scolaire est paralysé. Les enseignements sont à l’arrêt dans la quasi-totalité des établissements scolaires du moyen secondaire. De son côté, le secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems) de Diourbel, Modou Thiam a confirmé que le mot d’ordre a été bien suivi à Diourbel, en citant les informations émanant de différents responsables syndicaux.
Baadoolo - 2 juin, ça fait perdre la tête !
Franchement on ne s’attendait pas trop à une surprise. Mais bon, il ne pouvait avoir cette vision lumineuse que les démocrates attendaient. La vision de Macky s’arrête à Diamniadio non ? Pardon Idy avait rectifié, après avoir goûté au buffet ! Tiens, on n’a même pas compris pourquoi Il n’y est pas allé ? Même si ce n’est plus «mbourou ak soow». On propose au président la date du 2 juin. Une date éloignée des «meilleurs délais» du Conseil constitutionnel. C’est comme si on nous imposait deux joints à prendre. Depuis le 3 février, ce pays est victime d’une overdose. Il a perdu la tête.
L’activiste se convertit à l’Islam et épouse une «niaarél» Guy Marius Frapp fort
Activiste et leader du mouvement Frapp, Guy Marius Sagna s’est illustré loin des tensions du front politique. Le député vient de convoler en secondes noces. Et d’après Seneweb, qui a révélé hier cette union, la mariée n’est personne d’autre qu’Awa Yacine Dieng, fille de l’Ambassadrice itinérante, Diouma Dieng Diakhaté. Il est précisé aussi que l’activiste proche de Sonko avait déjà eu une fille avec sa dulcinée. Par ailleurs, Guy Marius Sagna s’est converti à l’Islam dimanche dernier avant de célébrer son mariage.
Malaisie Aïssata Tall Sall honorée par The Muslim World Rania Award
La ministre de la Justice, Me Aïssata Tall Sall, a été distinguée par «The Muslim World Rania Award» à Kuala Lumpur, en Malaisie. Cette récompense célèbre en effet, le leadership et l’influence des femmes musulmanes dans le monde. La ministre a partagé cette «fierté» sur son compte X. Ce, en soulignant que «cette reconnaissance n’est pas uniquement personnelle mais dédiée à toutes les femmes du Sénégal et d’Afrique, particulièrement aux jeunes filles qui, dans les difficultés du moment, doivent tracer et s’engager courageusement dans le dur chemin de la vie».
La Guinée a un nouveau Premier ministre - Doumouya nomme Bah Oury, ancien numéro 2 de Cellou Dalein
Le Général Mamadi Doumbouya a nommé hier un nouveau Premier ministre. Amadou Oury Bah, plus connu sous le nom de Bah Oury est un ancien ministre de la Réconciliation nationale. Quelques jours après la dissolution du gouvernement, le président de la Transition a misé donc sur cet ancien numéro 2 de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg) de Cellou Dalein Diallo. Le successeur de Bernard Goumou, selon les médias guinéens, a prêté serment ce mardi devant le président de la Transition.
Violence scolaire à Mbour Un professeur arrêté pour avoir corrigé son élève
Un professeur d’éducation physique a été déféré au parquet du tribunal d’instance de Mbour. Il lui est reproché des coups et blessures ayant occasionné une incapacité temporaire de travail de 15 jours sur un de ses élèves. Les faits ont eu lieu dans la matinée du 26 février au Cem Santhie de Mbour. Le cours se faisait dans la cour de l’école. M. Diallo donnait les notes de ses élèves lorsque l’un d’eux lui a asséné un coup à la tête. Se sentant humilié, il cherche à connaître l’impertinent élève qui a eu le toupet de lui faire cet affront. L’élève fautif a été dénoncé par ses camarades. Pour le corriger, le professeur lui a asséné un violent coup qui lui aurait percé le tympan. Suite à une plainte de ses parents, l’enseignant a été déféré au parquet.
Le monde de la culture en deuil Alé Niang, l’auteur de «Massamba Diéye», tire sa révérence
Un pan du patrimoine culturel de Bambey s’est effondré. Talentueux artiste qui excellait dans plusieurs domaines d’activité, l’auteur de la chanson «Massamba Dièye» est décédé hier. Ce communicateur traditionnel a inspiré tant de monde du milieu musical comme Youssou Ndour qui avait repris cette chanson avec génie. Dans un entretien avec Week-end Magazine, édité par Avenir communication, en 2011, Alé Niang, avait interpellé le Roi du Mbalax sans réclamer des droits d’auteur. Il est parti à près de 82 ans.
QUI EST OUSMANE YARA, L’HOMME DE L’OMBRE DE MACKY ?
Depuis quelques jours, son nom circule comme étant celui qui est au cœur des négociations entre Macky Sall et Ousmane Sonko, son principal opposant. Il s’agit d’un richissime homme d’affaires malien vivant entre Conakry et Lagos
Depuis quelques jours, son nom circule comme étant celui qui est au cœur des négociations entre Macky Sall et Ousmane Sonko, son principal opposant. Ousmane Yara, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un richissime homme d’affaires malien vivant entre Conakry et Lagos mais ayant ses entrées dans beaucoup de capitales de la sous-région. Sa particularité ? Etre ami des chefs d’Etat. Wade, Buhari, ATT, Macky Sall, Alpha Condé comptent parmi ses intimes et ont souvent eu recours à ses services pour se tirer de situations cocasses. Cet adepte de la diplomatie parallèle est à tu et toi avec l’actuel Président nigérian Bola Tinubu dont il a participé à la campagne victorieuse lors de la dernière présidentielle. Il aurait, d’ailleurs, joué un rôle dans le déplacement de Macky Sall à Abuja lors du dernier sommet des chefs d’Etat de la Cedeao.
Et aurait convaincu son ami Bola Tinubu d’annuler son voyage de Dakar, au lendemain du report de la Présidentielle et des violences qui s’en sont suivies. L’homme s’invite à la table des chefs d’Etat et dispose d’un impressionnant carnet d’adresses. Cette respectable carte de visite lui a permis de dénouer bien des crises. Par exemple, c’est avec son entregent que le Sénégal a échappé de justesse aux violences électorales que Me Abdoulaye Wade avait appelées de tous ses vœux en 2019. On était à la veille de la Présidentielle.
Le père de Karim menaça d’appeler ses militants à brûler bureaux, urnes et bulletins de votes. C’est la «diplomatie» secrète de Yara, secondé en son temps par un autre homme multicartes du nom de Johnny Bâ, qui obligea Me Wade à revenir à de meilleurs sentiments. Ce, via ce qu’il est convenu d’appeler le «Protocole de Conakry». En contrepartie, Macky Sall aurait promis, en son temps, selon certaines indiscrétions, de faire un «geste» en faveur de Karim Wade, une fois réélu. Ce que l’on sait, c’est que le Président Sall a remis Karim Wade dans le jeu politique, lui permettant de retirer ses fiches de parrainages, de déposer son dossier de candidature à la Présidentielle avant de voir celle-ci invalidée par le Conseil constitutionnel du fait d’une double nationalité franco-sénégalaise.
Est-ce que l’arrêt brutal du processus électoral pour remettre Karim Wade dans la course rentre dans le solde de tous comptes pour ce «geste» que Macky avait promis ? Mystère et boule de gomme ! En tous les cas, pour les branchés, il n’est pas étonnant que Macky Sall ait encore une fois de plus recours aux services de son ami Yara pour se tirer de la mauvaise passe dans laquelle son décret du 3 février dernier a installé le Sénégal.
LOI D’AMNISTIE, UNE VOLONTÉ D’ENTERRER LA VÉRITÉ, SELON LE FORUM CIVIL
"Le Forum Civil considère cette initiative, inappropriée du Président de la République, comme une volonté manifeste d’ensevelir la vérité, une absolution, un permis de tuer, de torturer..."
Le Forum civil sénégalais a dénoncé, mardi, le projet de loi d’amnistie proposé par le président de la République, Macky Sall. «Le Forum Civil considère cette initiative, inappropriée du Président de la République, comme une volonté manifeste d’ensevelir la vérité, une absolution, un permis de tuer, de torturer, de saccager des biens, de brimer, de détruire des vies et des familles, de balafrer durablement l’image du Sénégal, en consolidant le règne de l’impunité», indique le document.
Le Forum Civil rappelle que l’impact d’une réconciliation nationale durable et consensuelle doit reposer sur la vérité et la justice. «Une réconciliation préfabriquée ou arrangée même revêtue du voile de la légalité ne génèrera que de la haine, du ressentiment, de l’incompréhension gros de risques pour l’unité nationale», a-t-il fait savoir.
Pour Birahim Seck et Cie, les Sénégalais ont besoin de connaître la vérité, en situant les responsabilités sur les atrocités que des citoyens ont subies durant les événements survenus entre 2021 et 2024. «Durant cette période, des Sénégalais et des Sénégalaises ont vécu la terreur des violences extrêmes. Le secteur économique a été violemment impacté et des centaines de personnes, violentées, emprisonnées et plusieurs tuées. L’image du Sénégal en a pris un sérieux coup. Les familles sont dans le désarroi et l’angoisse permanents», ont-ils rappelé.
Le Forum Civil informe avoir reçu des victimes qui ont témoigné avoir subi des actes de tortures, de la part des forces de défense et de sécurité, des pratiques bannies par l’Etat de droit et l’esprit des lois de la République. Il appelle cependant, le Gouvernement et la Justice du Sénégal à situer d’abord les responsabilités, socle indispensable d’une réconciliation nationale véritable.
Le Forum Civil, demande que des enquêtes transparentes et indépendantes soient diligentées pour situer les responsabilités sur les «faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021et 2024.»
AMINATA TOURÉ EXIGE LA LIBÉRATION DE ME MOUSSA DIOP
"Maître Moussa Diop, compagnon de lutte de 2012 contre le 3ème mandat du Président Abdoulaye Wade et contre le “ni oui ni non” du Président Macky Sall doit retrouver la liberté sans délai"
iGFM (Dakar) Aminata Touré a exigé la libération sans délai de Me Moussa Diop en détention depuis décembre 2023.
"Maître Moussa Diop, compagnon de lutte de 2012 contre le 3ème mandat du Président Abdoulaye Wade et contre le “ni oui ni non” du Président Macky Sall doit retrouver la liberté sans délai", a-t-elle écrit sur sa pgae Facebook.
Pour rappel, Me Moussa Diop, candidat à l’élection présidentielle, est poursuivi pour ses déclarations à propos d’un contrat d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal et impliquant "le Président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, le bras droit de ce dernier, Mamadou Diagna Ndiaye, et l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye."