SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
11 février 2025
Par Ndiaga SYLLA
IL FAUT SAUVER LE SOLDAT MACKY PAR LA PROCEDURE D’EMPECHEMENT !
Au début du cycle électoral, le dialogue est instauré pour la définition d’un cadre juridique consensuel. La tradition de dialogue sénégalaise, connue de tous, a déjà permis de modifier la Constitution et le Code électoral..
Au début du cycle électoral, le dialogue est instauré pour la définition d’un cadre juridique consensuel. La tradition de dialogue sénégalaise, connue de tous, a déjà permis de modifier la Constitution et le Code électoral... A présent, il est demandé au Président de la République de respecter le droit fondamental de suffrage, réaffirmé par le Conseil constitutionnel. Le calendrier électoral a été proposé, comme par le passé, par ses services compétents (DGE) dans le respect des délais constitutionnels et légaux en tenant compte d’autres paramètres qu’il invoque à la fin du monologue.
Il devient subitement metteur en scène :
Scène 1 : 2 journalistes militants, chefs de médias officiels régentent une interview à la stalinienne avec une méprise de la communauté internationale.
Scène 2 : 2 ministres, juristes et militants pour contourner la décision du Conseil constitutionnel qui s’impose à tous.
L’incohérence de ses actes inquiète sérieusement ! Par-delà la démission envisagée puis l’amnistie qui visent à légitimer une volonté de rebattre les cartes, il y a lieu de se demander s’il n’est pas venu le temps de faire constater l’empêchement... Cela serait peut-être dû à la psychose de la fin du pouvoir ou de fortes pressions.
Il faut donc sauver notre grand-frère qui était pourtant attaché au respect du calendrier électoral !
Ndiaga SYLLA
Expert électoral
Par Mohamed GUEYE
LES VOIES DE DEVELOPPEMENT TRACEES DANS LE DESERT
Beaucoup, surtout les Africains, oublient que dans les années 1970, et même bien après, le niveau de vie des habitants de Dubaï, Abu Dhabi et autres, n’était pas plus élevé que celui de chez eux
Un débat malsain a commencé à pointer le nez au Sénégal à la suite d’un banal incident à l’aéroport, mettant aux prises une sorte de célébrité musicale étrangère avec des membres de la police des frontières. Certains ont commencé même à agiter des termes proches de la théorie du Grand remplacement, si chère aux racistes occidentaux dont Eric Zemmour est l’un des plus ardents porte-voix. Au moment où les pays d’Afrique ont tellement des problèmes existentiels, certains trouvent toujours le moyen de leur en ajouter. Ils oublient que les pays et les peuples qui ont confiance en eux-mêmes n’ont pas peur de l’étranger. Il suffit pour s’en rendre compte, de prendre l’exemple des Emirats arabes unis (Eau).
Une fédération de 7 (sept) émirats désertiques, dans les années 1970, à la fin du protectorat britannique, décident de se fédérer, à l’initiative de l’Emir d’Abu Dhabi, pour, entre autres, résister aux ambitions du royaume d’Arabie Saoudite. Il s’agit des émirats d’Abu Dhabi, de Dubaï, d’Ajman, de Sharjah, de Fujaïrah, de Ras Al Qayman et d’Oum Al Qaywan. La capitale politique est à Abu Dhabi, bien que Dubaï soit le centre du rayonnement économique. Pour une population totale d’environ 11 millions d’habitants répartis sur 83 600 km², on compte plus de 8 millions d’étrangers, soit plus de 80% de la population. Et pourtant, on n’y entend pas se développer des discours racistes et xénophobes. Les résidents indiquent que toute manifestation de xénophobie ou tout délit ou toute expression de ségrégation due à la race ou à la religion sont punis avec toute la rigueur de la loi. Et cette rigueur n’est pas juste une figure de style. Une grosse réussite quand on sait que près de 200 nationalités se côtoient et cohabitent depuis des années. Mais surtout, la réussite d’une politique dynamique tournée vers le développement du pays grâce à l’ouverture et aux échanges avec le monde entier.
Quand les émirs ont décidé de faire de leur pays une zone de tourisme de luxe et d’échanges économiques, ils ont compris qu’ils avaient besoin, pour réussir cette ambition, de s’ouvrir au monde entier, afin de récolter les capitaux nécessaires à leurs ambitions, mais aussi et surtout, rassembler les capacités de toutes les personnes susceptibles de servir leurs intérêts. Ils ont ainsi accueilli toutes sortes d’expertises, allant de banquiers à des femmes de ménages ou des gardiens de maison, en passant par des architectes, des enseignants, des pilotes d’avion, et même des commerçants, des négociants, ainsi que de nombreux métiers dont on puisse avoir besoin. Ce conglomérat d’aspirations diverses se fait dans des conditions les plus strictes. Un étranger ne réside aux Emirats que dans des conditions très strictes. On ne va pas chercher du travail dans ce pays ; on n’y va qu’après avoir obtenu un travail, qui conditionne d’ailleurs l’obtention d’un permis de séjour. Il est quasiment impossible pour un étranger d’obtenir la nationalité émirienne, à moins de pouvoir démontrer des services exceptionnels ou des capacités hors du commun. Une fois son travail perdu, et sans possibilité de retrouver un poste après un certain délai, il est fortement conseillé à tout étranger de quitter le territoire au plus vite. Ces conditions permettent aux autochtones de vivre dans une certaine aisance et avec la certitude d’une protection sociale les plus étendues au monde. D’ailleurs, vu que les étrangers occupent presque tous les emplois du pays, seules des fonctions dans les domaines de la sécurité nationale, la surveillance du territoire, la grande administration publique… sont réservées aux nationaux. Et cela ne pose de problèmes à personne.
Bien sûr, les étrangers, surtout les migrants pauvres, ne chantent pas toujours avec entrain le refrain de la prospérité aux Emirats, pays d’inégalités sociales les plus prononcées, surtout face aux étrangers les plus pauvres. Il n’empêche qu’il en arrive tous les jours et de presque partout. Et comme au Moyen-Orient, les potentats aiment se mesurer par rapport à la munificence de leurs palais, à la beauté de leurs villes et à l’opulence de leurs pays, le modèle économique des Emirats a tendance à s’imposer tout autour du Golfe Persique et dans les autres capitales arabes.
L’une des clés importantes de sa réussite, c’est la discipline et l’autorité dont font montre les dirigeants du pays. Une fois qu’ils se sont donné des objectifs et ont tracé leurs plans de développement, ils ont tout mis en œuvre pour que rien ne fasse dérailleur leur grande ambition. En accueillant autant d’étrangers dans leur pays, ils savaient qu’ils devaient s’ouvrir aux autres sans perdre leur âme pour autant. Ainsi, si le grand nombre de mosquées rappelle aux étrangers que l’on est dans un pays à très grande majorité musulmane, la pratique des autres religions n’est pas restreinte, même s’il n’est encouragé de faire du prosélytisme dans des lieux publics. La religion n’est pas interdite, mais il n’est pas non plus recommandé d’afficher publiquement sa pratique religieuse. Une chose importante dans un pays où plus de 33% des Hindous, la majorité de la population, ne sont pas des musulmans ou s’ils le sont, ne pratiquent pas le même islam que celui des gens du Golfe. Et l’on ne parle pas des Népalais bouddhistes, des Philippins et Coréens chrétiens, ou des Africains de l’Est, qui ont leur forme de christianisme.
Cela suppose une police omniprésente, dans une région où les tensions politiques ne manquent pas. L’efficacité des services de renseignements est redoutable et n’est pas prise à la légère. La moindre pensée dissidente est réprimée sans pitié, mais très souvent dans la discrétion. Des journalistes assurent que ce n’est pas en suivant les médias locaux que l’on saura exactement ce qui se passe à Dubaï ou à Abu Dhabi. La grande chaîne qatarie, Al Jazeera, sait filtrer ses émissions destinées à être diffusées dans les grandes villes émiraties. C’est la condition pour elle de continuer à être captée chez ses voisins.
Tout cela permet aux touristes de circuler à toute heure du jour et de la nuit en toute quiétude, de se rendre presque partout sur le territoire sans avoir à se faire du souci pour sa vie ou ses biens. Ce qui fait que les gens qui vont à Dubaï, même sans voir des policiers dans les rues, ne songent jamais à être agressés car les délits sont sanctionnés le plus durement possible. Le seul motif d’inquiétude des étrangers, de passage ou en résidence, est souvent de savoir s’ils ont assez de moyens pour se permettre la vie de luxe qui est exposée devant leur nez.
Or, beaucoup, surtout les Africains, oublient que dans les années 1970, et même bien après, le niveau de vie des habitants de Dubaï, Abu Dhabi et autres, n’était pas plus élevé que celui de chez eux. La différence est que quand les chefs bédouins se sont rassemblés pour décider d’ouvrir leur pays aux étrangers sous certaines conditions, les nôtres préféraient aller quémander de l’argent aux Occidentaux, en promettant pour certains, à ces dirigeants occidentaux, de leur en refiler une bonne partie sous formes de rétro-commissions. La conséquence est qu’au moment où un pays comme le Sénégal perd son littoral à la suite d’une pression foncière inconsidérée et d’une érosion côtière non maîtrisée, les villes de Dubaï et d’Abu Dhabi gagnent du terrain sur la mer en construisant des villes sur polder, verdissent leurs anciennes terres arides grâce au dessalement de l’eau de mer et en pratiquant de l’arrosage au goutte à goutte à grande échelle. Au point de créer plus de 50 km de forêt sur les 120 km de distance qui séparent les deux plus grandes villes de la fédération, et d’y implanter de la faune sauvage…
Cela fait qu’au moment où certains pays veulent se gargariser du terme «émergence» pour les décennies à venir -si tout va bien-, des pays dits développés et industriels vont à Dubaï pour chercher à s’inspirer et tenter de copier le modèle de développement admirablement tracé à partir des sables du désert.
LOI D’AMNISTIE, LES DÉPUTÉS DE YEWWI FACE À UN AUTRE DILEMME
Les députés de l’ex-Pastef et de Yewwi askan wi vont-ils voter cette offre politico-judiciaire du président Macky Sall ?
Les députés de l’ex-Pastef et de Yewwi askan wi vont-ils voter cette offre politico-judiciaire du président Macky Sall ? Pour un projet de loi devant faire table rase des «faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024» et pour lesquels Sonko a été emprisonné, le suspense reste entier.
Le projet de loi d’amnistie sera adopté en Conseil des ministres, ce mercredi, et sera présenté à l’Assemblée nationale en urgence, a annoncé, lundi, le chef de l’Etat, à l’ouverture du dialogue national. Controversée depuis son état larvaire, cette loi d’amnistie se veut une main tendue du président sortant à la principale force de l’opposition, l’ex-Pastef. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye croupissent en prison pour, entre autres charges, appel à l’insurrection, atteinte à la sûreté de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves.
Devant être soumis à l’Assemblée nationale, ce projet de loi risque de se révéler, cependant, comme une gêne pour les députés du parti dis- sous. Car, si d’une part l’offre est partie pour consacrer une fin des poursuites contre Sonko et ses camarades en plus d’une libération garantie, d’autre part, son parti ne peut en sortir indemne.
Les suspicions en vogue autour de négociations entre l’opposant en prison et le président Macky Sall ne pourront être que renforcées, pour ne pas dire légitimes, comme le laisse entendre un Khalifa Sall. Et que dire d’une image, au cœur de l’hémicycle, où des députés de Pastef, récemment en ordre de bataille contre le projet de loi portant sur le report, se rangent derrière le groupe parlementaire du pouvoir en faveur de l’amnistie ? Les positions du groupe parlementaire Yewwi et des députés non-inscrits de Taxawu restent une équation.
SAMBA SY, SG DU PIT, ESPRIT LIBRE
Sa sortie à Diamniadio, lundi, entonnée d’une vérité crue, rare chez les politiques a semblé surprendre. Il est bien de ses hommes qui connaissent la solidarité gouvernementale par cœur. Mais le philosophe, même égaré un temps, revient sur sa nature.
Petit, mince. Mais Samba Sy est grand dans la politique. Et balèze dans l’esprit. Sa sortie à Diamniadio, lundi, entonnée d’une vérité crue, rare chez les politiques a semblé surprendre. Il est bien de ses hommes qui connaissent la solidarité gouvernementale par cœur. Mais le philosophe, même égaré un temps, revient sur sa nature : la raison. Le raisonnement. Et son refus de principe, celui de son parti, le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) d’accepter une élection après le 2, n’est même pas une surprise. En réalité, c’était déjà la ligne adoptée par la Confédération pour la démocratie et le socialiste (Cds), un conglomérat de partis de gauche affiliés à la mouvance présidentielle à la veille du report annoncé par le chef de l’Etat le 3 février dernier. C’est aussi le cas pour son opposition à l’amnistie.
Le secrétaire général du Pit, parti de feu Amath Dansokho, a choisi le moment, alors qu’il n’était même pas attendu sur l’estrade. L’on peut bien mettre un bémol à cet engagement et cette logique philosophique de rester donc dans un gouvernement qui a fait des choix contraires à ses convictions. Cela nécessite bien une démonstration ! Donc, la solidarité gouvernementale n’a pas d’importance à ses yeux lorsqu’il s’agit de débattre de la vie de la nation. Homme réputé calme, serein, ouvert… Des qualificatifs qui lui valent sa longévité relative entre le ministère des organisations professionnelles ou du travail et des relations avec les institutions !
Le philosophe et le politique
Le Rufisquois est aussi un artiste de la parole. Devant un président de la République décidé à valider son dialogue, cherchant appui dans son propre camp, faute d’avoir eu des adversaires, l’ancien porte-parole du Pit lâche : «Mon parti ne peut entendre, supporter, accepter, que l’université a été brûlée en chantant. Mon parti ne saurait oublier que deux jeunes filles ont été consumées dans un bus. Mon parti ne comprend pas qu’on puisse s’attaquer, sous le manteau de la politique, à des instruments de fournitures d’eau et d’électricité. Mon parti ne pense pas qu’il soit faisable de s’en prendre à une caserne de gendarmerie.» C’est le conflit entre le philosophe et le politique. Mais il choisit la raison contre l’émotion : «Je ne dis pas que nous ne devons pas nous réconcilier mais n’oublions pas que demain les mêmes causes peuvent produire les mêmes effets.» Des paroles qui ont jeté une douche froide dans l’assistance parce que venant d’un allié et de surcroit, un ministre de la République. Qui n’en a cure de la leçon chevènementiste : «Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne.»
«Je serais déçu de le voir renoncer à toutes ses convictions»
Mais l’homme est inimitable et a des disciples comme Socrate et autres en avait. Un de ses élèves, qui s’identifie à Professeur Moustapha Mbengue, a partagé un témoignage hier, intitulé «Samba Sy m’a encore appris !» Il dit : «Je serais donc déçu de le voir renoncer à toutes ses convictions et valeurs qu’il a su nous transmettre, même si je sais qu’il ne cherchait pas à avoir raison hier, mais peut-être à convaincre et sans doute, à se faire entendre pour que nul n’en ignore.» Et M. Mbengue, admiratif, d’ajouter : «L’homme que j’ai vu hier (lundi) dans sa posture, sa sculpture et son discours, me ramène à la salle 16 du Lycée Abdoulaye Sadji. Si je devais alors écrire sur lui, l’ouvrage s’intitulerait ‘’À l’école du maitre’’.»
L’autre coco de Khar yalla
Cette posture du marxiste ne doit pas étonner. Son discours de Diamniadio ressemble à celui de Feu Amath Dansokho qui n’avait pas hésité une seule fois de ramer à contre-courant des décisions impopulaires des présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. «Les cocos de Khar yalla (surnom donné aux communistes dont ceux du Pit) ont été de tous les combats. Ils sont toujours aux côtés du peuple», martèle Cheikh Diop, un militant de cette formation politique née des flancs du Parti africain de l’indépendance (Pai). Même si, pour d’autres combats, ça n’a pas toujours été le cas. Samba Sy est l’autre Sémou Pathé Guèye, Magatte Thiam, Ibrahima Sène, qui ont du mal à se départir de la liberté. Lui est un esprit libre. À 65 ans, humble, comme le définissent ses collaborateurs, Samba Sy n’a pas hésité à reprendre la craie pour partager son savoir avec des élèves de Terminale de Rufisque comme il l’avait déjà fait en 1985 lorsqu’il enseignait un certain Amadou Mame Diop, devenu président de l’Assemblée nationale.
MALI, UN BUS PERD LE CONTRÔLE ET FAIT 31 MORTS
« Au moins 31 personnes ont été tuées et 10 autres blessées lorsqu’un chauffeur a perdu le contrôle d’un bus de passagers dans le sud du Mali mardi», a annoncé le gouvernement du pays.
« Au moins 31 personnes ont été tuées et 10 autres blessées lorsqu’un chauffeur a perdu le contrôle d’un bus de passagers dans le sud du Mali mardi», a annoncé le gouvernement du pays. Selon le communiqué du ministère malien de Transport terrestre publié sur la page X du gouvernement, le bus transportant des Maliens et des ressortissants de la sous-région ouest-africaine était en route pour le Burkina Faso.
« Le bilan provisoire est de 31 morts sur le coup et 10 blessés graves. L’accident s’est produit vers 17 h à Koumantou, au sud de Bamako. », Informe le communiqué en soulignant que les accidents impliquant des bus de transport public sont fréquents au Mali.
Le 19 février, au moins 15 personnes sont mortes et plus de 46 ont été blessées dans un accident de la circulation entre un bus de transport public et un camion dans le centre du Mali.
ZIGUINCHOR, DEUX MEMBRES DE PASTEF ET FRAPP REMIS EN LIBERTÉ
Membre du Frapp et président de la commission d’organisation de l’ex-parti Pastef à Ziguinchor, Amadou Tom Mbodj a été libéré lundi en même temps qu’Abdoulaye Deen Diatta.
Deux autres détenus dits «politiques» sont sortis de la prison de Ziguinchor ce mardi. Membre du Frapp et président de la commission d’organisation de l’ex-parti Pastef à Ziguinchor, Amadou Tom Mbodj a été libéré lundi en même temps qu’Abdoulaye Deen Diatta, militant de première heure dudit ex-parti politique.
Amadou Tom Mbodj et Abdoulaye Deen Diatta ont été envoyés d’abord chez le juge d’instruction avant qu’ils n’obtiennent leurs visas pour quitter leurs cellules. A leur sortie de la prison, les deux «détenus politiques» qui étaient très chargés, ont été accueillis par leurs camarades de parti avec à leur tête, Mme Oulimata Sidibé, député à l’assemblée nationale. «C’était une épreuve pas du tout difficile pour moi. Je rends cependant, grâce à Dieu, à ma famille biologique et à l’ensemble des militants et sympathisants de notre parti, Pastef. J’ai été soutenu durant cette épreuve par tout ce beau-monde», a dit Amadou Tom Mbodj à sa sortie de prison.
Le membre de Frapp à Ziguinchor et proche collaborateur de l’activiste Guy Marius Sagna d’ajouter : «Je remercie beaucoup l’administration. Dans toute situation, il y a des hauts et des bas mais, nous avons pu tenir le coup. Mieux, nous nous sommes adaptés à toutes les situations», a-t-il déclaré. Avant de renchérir, «Je dois vous avouer cependant que nous sommes, mon compagnon d’infortune, Abdoulaye Deen Diatta et moi, placés sous contrôle judiciaire».
Pour rappel, 09 détenus dont 05 mineurs, avaient été aussi libérés la veille. Parmi ces «détenus politiques» figurait le maire de la commune de Diacounda, Amadou Sané.
LES AGENTS DES IMPOTS ET DES DOMAINES COMPTENT ENTREPRENDRE DES ACTIONS SYNDICALES
Arrêté le 14 avril 2023, Bassirou Diomaye Faye demeure depuis bientôt une année en prison
Face à l’incarcération de leur camarade Bassirou Diomaye Faye emprisonné depuis bientôt une année, le syndicat autonome des agents des impôts et domaines (SAiD), qui se dit préoccupé par sa situation, promet de se battre pour exiger la libération immédiate de leur collègue.
Arrêté le 14 avril 2023, Bassirou Diomaye Faye demeure depuis bientôt une année en prison. Cette situation préoccupe au plus haut point le syndicat autonome des agents des Impôts et des Domaines (SAID), qui avait d’ailleurs entrepris une série d'actions dont la tenue de deux journées de grève totale les 15 et 16 juin 2023 pour exiger, entre autres, sa libération. Cependant, «depuis la semaine dernière, le bureau exécutif national du SAID constate que plus de 500 détenus ont été libérés dans le but de pacifier l'espace public, comme l'a rappelé le ministre de la Justice Garde des Sceaux lors de sa conférence de presse du 20 février. Madame Sall n'a cessé de répéter lors de cette rencontre les conditions pour bénéficier d'une liberté provisoire dont la présentation de garantie représentation», a mentionné le syndicat en question dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Selon ses membres, Bassirou Diomaye Faye, inspecteur principal des impôts et des domaines, Chef de bureau à la Direction de la législation de la DGID, offre toutes les garanties de représentation. De ce fait, ils exigent sa mise en liberté immédiate. «Le Bureau se réserve le droit d'entreprendre toute action syndicale nécessaire à la satisfaction de ce point de revendication», informe la note.
Au demeurant, le syndicat exprime toute sa désolation et ses inquiétudes, suite à l'annonce du report de l'élection présidentielle au Sénégal. «Le SAID dont l'administration mère joue un rôle important dans la mobilisation et la gestion des ressources publiques, est particulièrement préoccupé par les conséquences potentielles d'un tel acte sur la stabilité et le développement du pays en général, les missions et objectifs de ses membres en particulier. En effet, la situation d'instabilité institutionnelle induite par ce report risque, d'une part, d'impacter négativement la perception et la légitimité de l'impôt prélevé sur les citoyens et destiné au financement de la dépense publique», rapporte la même source ; d'autre part, l'état d'incertitude né du report de l'élection présidentielle pourrait, selon les camarades de Bassirou Diomaye Faye, avoir des conséquences sur l'économie, la confiance des investisseurs et donc la mobilisation des recettes publiques. « Ainsi le SAID rappelle l'impérieuse nécessité de respecter le calendrier électoral pour préserver la paix, la stabilité et l'Etat de droit au Sénégal afin de garantir à l'agent des impôts et des domaines les conditions idoines à l'exercice de ses missions et à la réalisation des objectifs assignés à la Direction générale des Impôts et des Domaines», indique le bureau.
NDIAGA SYLLA INVITE LES CANDIDATS A EVITER LA CONFRONTATION
«Un compromis pour éviter l'imbroglio !». C’est à cela que l’expert électoral, Ndiaga Sylla appelle les candidats retenus et certaines forces vives qui ont refusé de ne pas répondre à l’appel au dialogue du chef de l’Etat.
Ndiaga Sylla a mis un peu d’eau dans son vin dans son combat pour la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril. Dans un post publié hier, l’expert électoral a invité les candidats et toutes les forces vives à refuser la confrontation et d’accepter le compromis du dialogue national qui préconise la tenue du scrutin le 2 juin 2024.
«Un compromis pour éviter l'imbroglio !». C’est à cela que l’expert électoral, Ndiaga Sylla appelle les candidats retenus et certaines forces vives qui ont refusé de ne pas répondre à l’appel au dialogue du chef de l’Etat. L’expert électoral qui jusque-là était farouchement opposé à la tenue de l’élection après l’expiration du mandat du président de la République, le 2 avril prochain, semble trouver la proposition du 2 juin raisonnable. Car, selon lui, face à l’attitude de Macky Sall qui, dit-il, cherche la confrontation, la meilleure réponse consiste à trouver un compromis pour la poursuite du processus électoral et la tenue du scrutin entre les dimanches 5 mai et 2 juin 2024. Il estime que cela pourrait être une solution pour tirer le Sénégal de l'imbroglio dans lequel «le Président veut installer le pays pour atteindre son objectif de rebattre les cartes ou de perturber le processus démocratique».
C’est pourquoi l’expert électoral a invité les candidats et toutes les forces vives à refuser la confrontation. Pour lui, le Président Macky Sall a fini de dévoiler son dernier jeu : diversion, amnistie, décrispation, division. «Face à l'adversaire désemparé, il serait judicieux d'étudier les stratégies de contournement. L’ancrage du Sénégal à l'État de droit, aux principes et valeurs démocratiques, est mis à rude épreuve. L'attachement à la paix, la stabilité et la cohésion nationale doit interpeller tous les patriotes», a-t-il invité la frange de la société civile et de la classe opposée à tout dialogue.
A noter que le dialogue national qui poursuivait hier ses travaux, après son ouverture lundi, a proposé la date du 2 juin 2024 pour la tenue de l’élection présidentielle. Lors d’un entretien accordé à une partie de la presse nationale, Macky Sall avait laissé entendre qu'il fixerait la date de l’élection présidentielle à la suite de ce dialogue.
Parallèlement à l’ouverture du dialogue, 17 des 19 candidats retenus à l’élection présidentielle qui avaient refusé de s’asseoir à la table du dialogue de Macky Sall avaient déposé une requête devant le Conseil constitutionnel pour constater «la carence du chef de l’Etat» et amener la juridiction constitutionnelle à fixer la date de l’élection présidentielle.
Pendant que le Sénégal reste suspendu à la décision de Macky Sall pour fixer la date de l’élection présidentielle, le FC25, le front regroupant 16 des 19 candidats à l’élection présidentielle, attend de sa part du Conseil constitutionnel une date pour la tenue de l’élection présidentielle. C’est la chasse à «une date».
La plateforme Idy2024 dit non à l’amnistie
«Ndaamal kajoor» continue de faire le mort, mais ses partisans multiplient les sorties depuis ce lundi pour justifier son absence au dialogue, alors qu’une chaise vide lui a été réservée. Selon Souleymane Ciss, Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024, les habitants de «Ndoumbélane» doivent comprendre que le refus de son leader de participer à cette rencontre qui engage son avenir politique et celui du Sénégal s’explique par le fait qu’il met en avant l'intérêt supérieur de la nation. Pour Souleymane Ciss, qui a pondu un communiqué hier à l’honneur de l’ancien maire de Thiès, «Niangal» a faitfi des injonctions du Conseil constitutionnel faisant état de l'organisation de la présidentielle dans les meilleurs délais. Le Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024 estime qu’au moment où les Sénégalais l’attendent sur le choix de la date de la présidentielle, «Kor Marième» les a pris à contrepied pour sortir du fond de son tiroir un projet de loi d'amnistie pour les actes et faits de meurtres, de vols et de pillages, couvrant les années 2021-2024. Souleymane Ciss, cherchant à être plus royaliste que son «roi» Idy affirme mordicus qu’une amnistie sans Justice est un grand péché et que passer par pertes et profits ces crimes est une insulte à la mémoire des victimes, une trahison de leur souffrance et une capitulation face à ces actes odieux. Poursuivant sa diatribe contre la loi d’amnistie qui tient à cœur «Niangal», Ciss indique que la vérité-réconciliation exige d'abord la lumière sur les faits, la reconnaissance des torts, la responsabilité des auteurs et la restitution pour les victimes. Non sans marteler que son mentor invite «Kor Marième» au respect de la prescription des 7 sages, et appelle les députés du peuple à rejeter fermement la loi d'amnistie.
Seydi Gassama dit niet à la loi d'amnistie
Le Directeur exécutif d’Amnesty international Sénégal est farouchement contre la loi d'amnistie initiée par le Président Macky Sall. Non seulement Seydi Gassama estime que ladite loi est un déni de justice mais, pour lui, l’actuel locataire du Palais n'a jamais été un homme de paix. Le défenseur des droits de l’Homme pense que Macky Sall a persécuté tous ses adversaires les plus importants, en citant comme exemples Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko. Selon Seydi Gassama, entre mars 2021 et février 2024, près de 60 Sénégalais ont perdu la vie lors des manifestations, des dizaines de personnes ont subi la torture et des mauvais traitements et environ un millier d’individus ont été emprisonnés arbitrairement.
Torture à Rebeuss
Le Collectif des familles des détenus politiques et le Frapp bouillonnent de colère. A l’origine de leur courroux, Guy Marius Sagna et Cie estiment que le détenu politique Saliou Diop de la chambre 02 de la prison de Rebeuss a été sauvagement torturé ce week-end par un agent pénitentiaire. D’après leur communiqué, le jeune Saliou Diop est actuellement à l'infirmerie avec une épaule fracturée. Exprimant leur indignation, le collectif des familles des détenus politiques et le Frapp dénoncent «les violences» que des agents de la prison de Rebeuss font subir aux détenus. Selon eux, il est tout simplement scandaleux qu'un pénitentiaire se comporte ainsi envers des êtres humains. Guy et les membres dudit collectif pensent que l’agent en question est un habitué des faits car il avait aussi exercé des violences sur le détenu Assane Dramé. Ils demandent ainsi à l'État d'ouvrir une enquête et de sanctionner l'auteur. Selon le collectif des familles des détenus politiques et le Frapp, il est dommage que la ministre de la Justice ait nié l'existence des cas de torture pour cacher la vérité. Ils invitent donc Aissata Tall Sall à effectuer une visite à la prison de Rebeuss.
Plus d’un milliard de FCA pour les femmes de la Casamance
Garantir et améliorer les moyens de subsistance et les revenus durables ainsi que la qualité de vie des communautés de pêcheurs, c’est l’objectif du projet intitulé : « Améliorer la qualité de vie et les moyens d’existence des femmes transformatrices de poisson et de leurs communautés en Casamance ». C’est un projet d’un montant de 1 860 000 dollars soit 1 125 430 200 FCFA. La cérémonie de lancement dudit projet s’est tenue hier au siège de la FAO à Dakar sous la présidence du ministre des Pêches et de l’Économie maritime, M. Papa Sagna Mbaye, en présence du Dr Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur sous Régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal et Osamu Izawa, ambassadeur du Japon au Sénégal. La Casamance est la zone cible de ce projet qui va permettre aux femmes transformatrices de Cap Skiring, Elinkin, Fanda, Goudomp, Niaguiss et Ziguinchor d’assurer une transformation de qualité des produits halieutiques, grâce aux fours FTT qui seront installés avec une assistance technique de la FAO. Ce qui fait dire au ministre des Pêches et de l’Économie maritime que ce projet vient dans le prolongement des efforts de la FAO qui continue d’accompagner son département. Pour sa part, Papa Sagna Mbaye ne doute point que les infrastructures et équipements ainsi obtenus dans le cadre de ce projet seront utilisés à bon escient et contribueront à améliorer les conditions de travail des femmes transformatrices de la région Sud du Sénégal ; mais également la qualité de leur produit sera rehaussée.
Flagrant délit de vol
A. Ngom, tailleur de profession, habitant Patte d’oie, est mal barré. Le quidam s’est rendu au quartier Unité 13 des Parcelles assainies pour tenter de dérober une moto. Mais mal lui en a pris pour avoir été poursuivi par la clameur publique. Finalement réfugié dans une maison de peur d’être lynché par la foule, le quidam Ngom a été dénoncé par les riverains, y compris sa victime, auprès des limiers des Parcelles assainies. Sans tarder, les hommes du Commissaire Kébé dont ceux de la Brigade de recherches (Br) se sont alors, sur le coup, rendus sur les lieux pour cueillir le mis en cause A. Ngom, avant de le conduire et de le placer en garde à vue pour les besoins de l’enquête.
Apprenti chauffeur indélicat
O. Diop, apprenti chauffeur de profession, âgé de 23 ans, est vraiment drôle. En effet, mandaté par son patron chauffeur pour retirer des chèques à la banque, le susnommé Diop n’a rien fait de mieux que de retirer l’argent d’un montant de 720 mille francs avant de tenter de se fondre dans la nature. Mais malheureusement, en marchant dans une rue aux Parcelles assainies, plus précisément au niveau du quartier Unité 15, l’apprenti chauffeur indélicat a eu la malchance de rencontrer son employeur du nom de S. D. Ce dernier, sans tarder alors, le maîtrise pour le conduire à la Police des Parcelles assainies. Par la suite, l’apprenti chauffeur interrogé sur ses agissements délictuels a reconnu les faits. Ce qui va motiver sa garde à vue et son défèrement au parquet.
Rejet du report de la présidentielle après le 02 avril
L’ancien maire de la Commune de Mbao, Abdoulaye Pouye, par ailleurs président du mouvement politique citoyen «Guem sa bopp dieurine defar sa rew », rejette tout report de l’élection présidentielle après le 02 avril. Il estime que ce dialogue national qui doit être permanent ne devrait pas être un prétexte pour reporter l’élection aux allures d’un agenda caché. Il invite d’ailleurs le Chef de l’État mais aussi les candidats recalés qui disent respecter les institutions à se conformer à la décision du Conseil constitutionnel pour ne pas faire sombrer le pays.
Bouderie au dialogue national
Le président du parti Initiative pour une politique de développement (IPD), Ibrahima Abou Ngueth, par ailleurs ancien député à l’Assemblée nationale et candidat « spolié » à l’élection présidentielle, a exprimé son désaccord sur la forme d’organisation des travaux du dialogue national. Il estime que le rapporteur de leur commission Sidiki Kaba a voulu leur imposer son agenda contre la volonté de leur parti qui opte pour un débat démocratique sur les solutions à décliner sur la crise politique. Ce qui l’a poussé même à bouder la rencontre.
Une pirogue transportant 154 migrants interceptée
A chacun ses oignons. Pendant que certains épiloguent sur le choix de la nouvelle date pour la présidentielle, d’autres cherchent le moyen de quitter le pays. Ce 26 février 2024, le patrouilleur de haute mer Walo a intercepté, à 30 km au sud de Dakar, une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière. Au total, 154 migrants dont 5 femmes et un mineur ont été secourus et remis aux services compétents de l’État.
La coordination des étudiants de Saint-Louis au Palais
Une délégation de la coordination des étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis a été reçue hier par le Chef de l'Etat. Selon la présidence, dès le début de l'audience, le Président Macky Sall a fait observer une minute de silence en mémoire des étudiants Alpha Yoro Tounkara et Prosper Senghor, tués récemment par balles lors des manifestations à l'université Gaston Berger de Saint-Louis. D’après la même source, les échanges entre le chef de l’Etat et ses hôtes ont abouti à un consensus sur la nécessité d'éviter la violence pour apaiser l'espace universitaire et prendre en charge les préoccupations d'ordre pédagogique et social qui se posent au sein de l'université Gaston Berger. Le Président Sall a présenté ses condoléances et décidé d'accompagner les familles des victimes pour les soutenir dans ces épreuves difficiles.
De la haute trahison dans l'air
Le leader de la République des Valeurs n’est pas surpris de la proposition de la commission du dialogue en charge de la fixation de la date de la présidentielle. Comme prévu, soutient Thierno Alassane Sall, «les «dialogueurs» ont livré à 100% la commande de Macky Sall», notamment le premier tour de l'élection présidentielle le 2 juin ; une prolongation du mandat de Macky Sall jusqu'au mois de juillet au moins, dans l'hypothèse d'un second tour sans contestation, et une tentative de réintégration de certains candidats écartés par le Conseil Constitutionnel, dont un parjure récidiviste. Selon lui, le Sénégal est devenu un triste pays où un parjure a pour avocat le président de la République et ses obligés. Seulement, Macky Sall et ses complices oublient juste un détail. D’après Thierno Alassane Sall, si tous les partis politiques du Sénégal, l'ensemble de la société civile, les candidats officiels ou recalés, se mettaient d'accord, leur consensus ne saurait prévaloir sur la Constitution. A ses yeux, il y a de la haute trahison dans l'air avec Macky Sall persistant à piétiner la Constitution. Il précise que le Conseil constitutionnel du Sénégal ne peut que persister et signer, que fixer l'élection présidentielle après le 2 avril est anticonstitutionnel. Sauf à se renier, dit-il.
Abus de confiance portant sur une somme de plus de 10 millions
Commerçante de son état, Y. Cissé habitant à Guédiawaye se trouve actuellement dans les liens de la détention pour abus de confiance portant sur 10 millions 294 mille 250 francs. Il a été interpellé par les limiers de la Division des investigations criminelles (Dic) sur plainte de sa victime Youssou B. Les faits remontent au mois d’avril 2023. Le sieur Youssou, grossiste de son état, avait remis à la dame Y. Cissé des pâtes alimentaires, «Spaghetti». Charge à la dame Cissé d’écouler les produits alimentaires pour après lui verser les fonds d’un montant de 19 millions 394 mille 250 francs et prendre ses bénéfices. Toutefois, après avoir écoulé la marchandise, elle n’a versé que 09 millions 100 mille francs. C’est ainsi qu’il a déposé une plainte à la Dic. Devant les enquêteurs, la commerçante a laissé entendre qu’elle a remis la marchandise à un de ses collègues basé à Touba du nom de Ng. Ndiaye qu’elle aurait assigné même en justice. Elle déclare à Youssou 08 millions 994 mille 250 francs avant de demander un moratoire pour le payement du reliquat. Ce que refusa la victime. Suffisant alors pour que Y. Cissé soit placée en garde à vue avant d’être déférée au parquet pour abus de confiance.
JE SUIS TRES SATISFAIT DE CE QUE J'AI VU..
Partenariat entre le club de Cagliari et Sénégal Sport Détection...Marco Marchi responsable du projet Cagliari xplay :a séjourné au Sénégal pour s’enquérir du travail de leurs nouveaux partenaires.
Le club italien Cagliari évoluant en série A, a signé un partenariat avec la structure Sénégal Sport Détection à travers un projet dénommé Cagliari Xplay pour la détection de jeunes talents. C’est dans ce cadre que M. Marco Marchi a séjourné au Sénégal pour s’enquérir du travail de leurs nouveaux partenaires.
Le Témoin: Quel est l’objet de votre visite au Sénégal ?
Marco Marchi.: Je suis au Sénégal depuis une semaine en ma qualité de responsable du projet Cagliari Xplay mis en place par le club de Cagliari évoluant en série A du championnat d’Italie. C’est moi qui ai en charge son pilotage au plan international. Ma mission consiste à effectuer des tournées à traversle monde pour la détection de jeunes talents qui pourraient nous intéresser. Il s’agit en un mot de les aider à réussir leur carrière à travers une très bonne formation. C’est un projet de type nouveau en son genre au plan international. Notre objectif c’est de faire en sorte qu’il puisse connaître un très grand succès. Et pour cela il est important de nous ouvrir aux autres.
Avec qui travaillez-vous au Sénégal ?
Nous avons signé un partenariat avec la structure Sénégal Sport Détection facilitée par un Sénégalais qui vit en Italie du nom de Demba N’diaye qui en est le responsable. Puisque nous sommes tombés d’accord pour une collaboration il fallait que je me déplace pour regarder de visu le fonctionnement de sa structure et puis profiter de mon séjour pour voir comment participer à l’intégration de ces jeunes dans le football italien.
Êtes-vous satisfait de ce que vous avez vu ?
Ah oui. J’avoue que c’est bien organisé. Le travail que mènent ses collaborateurs est vraiment rassurant. J’ai constaté une bonne structuration, des formateurs qui ont de l’expertise. J’ai été également impressionné par la discipline, l’engagement des jeunes joueurs et surtout leurs talents. C’est déjà une très bonne chose. Maintenant je ne peux pas dire que tout est parfait mais je les encourage à poursuivre le travail. A notre niveau on fera le reste en tenant compte des termes du partenariat.
Est-ce que la différence de niveau entre l’Europe et l’Afrique ne va pas poser problème ?
Le niveau du football ne peut pas être partout le même. Cette différence entre les deux continents s’explique généralement par le manque de moyens dans certains pays. Mais cela n’empêche qu’en Afrique le niveau est en train d’évoluer à grands pas et particulièrement au Sénégal. On constate de plus en plus une présence de joueurs africains à travers le monde. Malgré les difficultés auxquelles le continent est confronté, ils font partie des meilleurs de la planète.
Pourquoi le choix du Sénégal ?
C’est un pays qui a fait beaucoup de progrès ces dernières années. Vous pouvez me croire puisque je suis de très près les joueurs sénégalais évoluant à l’étranger. C’est ça qui a motivé notre choix par le canal de M. Demba N’diaye.
Quels sont vos autres partenaires en Afrique ?
En ce qui me concerne ce n’est pas la première fois que je travaille dans ce type de projet. C’est une activité que je mène depuis plus de trente ans. Je suis passé par la Juventus, Bologne et Parme avant d’atterrir à Cagliari qui évolue en série A du championnat italien. Mon déplacement au Sénégal s’inscrit dans ce cadre. Il y a d’autres pays en Afrique avec lesquels nous travaillons comme le Maroc, l’Ouganda et le Kenya.
Quel regard portez-vous sur le football africain de façon générale ?
Il est vraiment sur la bonne voie. J’ai suivi tout le déroulement de la dernière Coupe d’Afrique des Nations. Je dois avouer être séduit par la qualité de jeu et celle des infrastructures. Pour le Sénégal, il a produit la meilleure prestation à l’issue des matchs de poule. Mais par la suite à cause de l’arbitrage en partie il a été éliminé. C’est vraiment regrettable pour une équipe favorite venue défendre son titre. Mais ce n’est pas une nouveauté. L’Italie championne du monde en 2006 a raté les deux Mondial suivants. Le football africain s’ouvre de plus en plus au reste du monde. Et c’est la preuve qu’il fait des avancées énormes qui vont se vérifier lors des prochaines Coupes d’Afrique des Nations où le niveau sera encore beaucoup plus relevé.