Tambacounda, 15 mai (APS) - Le conservateur de la Maison des esclaves de Gorée, Eloi Coly, est attendu samedi, à l’Université Leibnitz de Hanovre (Allemagne), où il devrait introduire une communication sur l’histoire de l’esclavage et le devoir de mémoire, lors d’une conférence traitant des droits de l’homme en Afrique et en Europe, indique un communiqué reçu à l’APS.
La conférence est organisée par le Cercle des amis de Tambacounda, en collaboration avec des organisations d’étudiants de l’université de Hanovre et la fédération des ONG africaines de Basse-Saxe, indique la même source.
Basée à Hanovre, l’ONG cercle des amis de Tambacounda dirigée par Abdou Karim Sané, s’intéresse aux questions de racisme, d’émigration, entre autres.
La rencontre devant se tenir à l´Université de Leibniz de Hanovre (LUH), est axée sur le thème : ''Les droits de l’homme en Afrique et en Europe: idéal, difficultés et perspectives’’.
Elle devrait aussi enregistrer la participation de l’ambassadeur de la République du Sénégal en Allemagne Abdou Aziz Ndiaye, qui devrait se pencher sur ‘’Les droits de l’homme comme devoir international’’, ajoute la même source.
Le professeur Axel Schulte de l’Université de Leibnitz abordera ‘’la participation politique dans la société de la migration : entre l’idéal, la réalité de la démocratie et les droits de l´homme’’, note aussi le texte.
Une marche est prévue à cette occasion, du bureau de Cercle des Amis de Tambacounda jusqu’à l’immeuble central de l’Université á partir de 12 heures, précise par ailleurs, le communiqué, qui relève l’existence d’un programme culturel et de stands d’informations.
700 MILLIARDS DE FRANCS INVESTIS DANS LES MINES ENTRE 2009 ET 2012
Saly (Mbour), 15 mai (APS) – 700 milliards de francs ont été investis dans le secteur des mines au Sénégal, sur la période 2009-2012, indique l’ONG OXFAM qui souligne que ce montant pourrait atteindre 3.000 milliards de francs d’ici 2017.
Cela a été rendu possible par l’’’attractivité du Sénégal liée à la présence de ressources inexploitées, à la stabilité politique du pays et à l’envolée des cours internationaux des minerais jusqu’à une période récente'', explique l'ONG.
Dans une note de presse rendue publique vendredi à Saly, lors d’un atelier, OXFAM indique que ''malgré tous les efforts entrepris par les gouvernements des pays riches en ressources naturelles, il demeure encore difficile pour eux de tirer le maximum de bénéfices de leur riche potentiel''.
''Les revenus générés ne profitent pas à la majorité des citoyens, car n’étant pas investis dans la réduction de la pauvreté et dans l’amélioration du service public en réponse aux besoins réels des populations’’, relève la même source.
Selon ce document du Bureau régional d’OXFAM pour l’Afrique de l’Ouest, cette situation s’explique par ''un certain nombre de réalités telles que le déficit de politique et de cadre légal adéquats, la faible capacité de négociation des Etats, le manque de transparence et de responsabilité dans la gestion des revenus, entre autres''.
‘’Les ressources minières de la région ouest-africaine sont gérées dans l’opacité et les retombées sont mal partagées. Par ailleurs, les contrats d’exploitation que signent les gouvernements avec les puissantes sociétés ne sont pas toujours à l’avantage des pays’’, déplore dans la même note.
Elle soutient que le Sénégal est ''un des pays de l’Afrique de l’Ouest qui dispose d’un potentiel important de ressources minérales, attirant ainsi un nombre croissant d’entreprises''.
''C’est pour contribuer à pallier ces insuffisances notées dans la gestion de ce secteur que le gouvernement du Sénégal ne cesse d’améliorer le dispositif légal et réglementaire encadrant l’exploitation des ressources minérales du pays'', relève le document.
OXFAM constate que cette volonté politique s’est matérialisée par son adhésion aux initiatives et législations internationales mais aussi l’amélioration constante du cadre législatif et réglementaire minier, en fonction des exigences du contexte.
L'ONG salue également de la mise en place, par le Sénégal, d’une commission chargée de la révision du code minier de 2003, avec ‘’une approche inclusive et participative’’, associant tous les acteurs du secteur, permettant ainsi d’obtenir un avant-projet d’un nouveau code.
PPC : MBAYE JACQUES DIOP CONDAMNE LA SORTIE DES MILITANTS ANNONÇANT SON EXCLUSION
Rufisque, 15 mai (APS) - Le secrétaire général du Parti pour le progrès et la citoyenneté (PPC), Mbaye Jacques Diop, a condamné vendredi à Rufisque la sortie des militants de son parti qui, prétextant du choix sans concertation qu’il aurait porté sur l’ancien député Seydou Diouf pour se faire succéder à la tête du PPC, ont annoncé son exclusion et réclamé la tenue d’un congrès.
‘‘Les auteurs du communiqué d’hier (jeudi) ont fait une usurpation de fonction. Ce que je peux dire pour le moment c’est tout. Et je crois que les membres du Bureau politique vont statuer sur cela’’, a dit l’ancien maire de Rufisque lors d’une réunion du bureau politique.
‘‘Le vieux militant que je suis est outré et choqué. On ne prend pas les instances d’un parti pour soi. Le parti a des instances au sein desquelles la liberté de prendre la parole est donnée à chacun pour donner son point de vue’’, a relevé M. Diop.
Des militants du PPC se sont prononcés jeudi pour la tenue d'un congrès pour désigner démocratiquement le successeur de Mbaye Jacques Diop.
Dans une déclaration parvenue à l'APS, ces militants du PPC disent avoir appris par les médias que M. Diop aurait souhaité être remplacé par l'ancien député Seydou Diouf.
M. Diop a soutenu qu’il n’est pas possible ‘‘au nom du PPC faire un communiqué, le faire signer par des hommes qui n’ont été mandatés par personne’’.
Il annoncé que le ‘‘Bureau politique est en train de se réunir et prendra position par rapport aux comportements des auteurs du communiqué repris par la presse.
‘‘Quoi qu’il en soit, nous condamnons cela. Nous estimons que les auteurs du communiqué ont fait du faux et de l’escroquerie morale et intellectuelle’’, a-t-il soutenu.
‘‘Nous pensons aussi que la presse a été abusée, parce que Yatma fall est un ancien porte-parole et cela peut prêter à confusion. Le Bureau politique ne s’est pas réuni hier ou avant-hier pour prendre les décisions dont on fait part les auteurs du communiqué à la presse’’, a-t-il ajouté.
‘‘C’est avec une profonde indignation que nous avons accueilli cette sortie. Une indignation parce que la politique ne justifie pas tout. En politique, il peut y avoir des points de désaccord, mais il y a une ligne rouge à ne jamais franchir’’, a de son côté réagi Seydou Diouf.
Existe-t-il meilleurs ambassadeurs de la destination Sénégal que les musiciens ? La question est loin d’être anodine, tellement on assiste depuis plusieurs années à l’internationalisation de la musique sénégalaise. Que ce soit le Mbalax, le folk ou le hip-hop, les artistes sénégalais sont devenus des véritables portes étendards qui poussent de nombreux visiteurs à avoir un autre regard sur le Sénégal.
Si en 2002 la victoire des lions du football face à la France en coupe du monde a été pour plusieurs personnes l’occasion de découvrir un pays qu’ils ne connaissaient que de nom, ces dernières années les artistes musiciens sont devenus cette vitrines qui suscite pour bon nombre d’étrangers l’envi de visiter notre pays.
Selon le site de réservation d’hôtels jovago.com « Environ 21% des visiteurs européens ayant effectué ces dernières années un voyage au Sénégal auraient connu le pays à travers sa musique ». D’après certains clients de la plateforme hôtelière, « la musique sénégalaise revêt un caractère spéciale et des sonorités qui donnent envie de connaitre son peuple ».
Que ce soit lors des festivals européens et autres, ou dans les rayons des magasins de musique africaine, les artistes sénégalais occupent une place de choix. Parmi eux, des grands noms comme Touré Kunda, Thione Seck, Youssou Ndour, Baaba Mal, Omar Pene, Viviane, ou encore Awadi ont fini par gagner le cœur de mélomanes du monde entier.
A ceux-là s’ajoute des artistes de la nouvelle génération comme le groupe Pape Diouf, Birahim, Waly Takaifa, Metzo, Mariama, pour ne citer que ceux-là, dont les prestations à lors des grands festivals est de plus en plus fréquente.
La liste de ces artistes sénégalais, qui sans le vouloir, porte le costume « d’ambassadeurs est longue et témoigne du rôle important joué par ses derniers pour la promotion de la destination Sénégal. Aujourd’hui il n’est pas rare de rencontrer en Europe, en Asie, en Amérique ou tout simplement en Afrique des personnes qui vous parlent des artistes ou Sénégal comme s’ils avaient déjà été. Il faut reconnaître que la forte présence de nos artistes sur les plateformes internet contribue énormément à ce succès international.
L’affaire des validations frauduleuses de quittances au Trésor est une affaire complexe qui met aussi en cause le système Gaïndé de la Douane.
La direction du Trésor observe l’affaire de «fausses quittances» avec «stupéfaction». Dans ce service, on parle de «validations frauduleuses de quittances». Il faut savoir qu’avant l’éclatement de l’affaire dans les médias, une enquête sur «les fausses validations de quittances» était en cours à l’Inspection générale des finances(Igf).
Et le percepteur de Dakar-Port a porté plainte contre X au niveau de la gendarmerie pour situer les responsabilités. Elle a interpellé plusieurs personnes pour tenter de percer le mystère.
En attendant la fin de l’enquête, les responsables du Trésor soutiennent que «le préjudice subi ne pourrait être évalué qu’avec le rapport de l’Igf». D’après certaines infos, il pourrait atteindre 2 milliards de F Cfa.
Aujourd’hui, ces failles dans l’application informatique ont un impact très négatif sur le niveau des recettes qui sont encaissées dans des circuits parallèles. On a appris qu’au-delà du problème de la validation frauduleuse des quittances, d’autres «opérations susceptibles de compromettre le bon niveau de recouvrement des recettes douanières sont notées».
En vérité, cette affaire de fausses validations est assez complexe si l’on croit des fonctionnaires du Trésor. Selon eux, dans cette histoire, il ne s’agit pas de fausses quittances délivrées par des agents du trésor mais des manipulations informatiques faites par des personnes extérieures et inconnues des personnels du Trésor sans versement dans les caisses du Trésor.
Elles ont permis ainsi à des sociétés de transit d’enlever de façon frauduleuse leurs marchandises sans payer les droits et taxes douanières. Effectivement, les services de la douane liquident les droits et taxes et le Trésor délivre des quittances physiques aux transitaires.
Identifiants d’agents retraités utilisés
Pour réussir ce... coup, on a appris que des identifiants Gaïndé d’agents qui ont été affectés dans d’autres services du Trésor dépourvus de l’outil Gaïndé ou à la retraite ont été utilisés pour faire des validations. Le Trésor soutient que «de façon officielle et récurrente, des correspondances ont été adressées à l’administrateur du logiciel Gaïndé en vue de la suppression de ces identifiants».
Par conséquent, plusieurs validations ont été effectuées avec ces identifiants alors que «ceux qui sont chargés de l’administration du logiciel avaient assuré que ces identifiants ont été bel et bien supprimés», poursuivent des fonctionnaires du Trésor.
Il faut savoir que depuis la mise en place de Gaïndé jusqu’au 17 avril 2015, la création des «identifiants sur cette plateforme informatique et des mots de passe relève des services des douanes».
«Et le Trésor n’est qu’un utilisateur avec un accès limité et avec un menu poreux pouvant être utilisé par des services autres que ceux du Trésor. Cet état de fait a toujours été décrié», poursuit un interlocuteur. Toujours très en verve, ces agents poursuivent que «contrairement à ce qui est très souvent relaté, il n’y a pas de fausses quittances au niveau de la Perception de Dakar-Port. Ces dernières sont rigoureusement bien gérées suivant les procédures habituelles.»
Il reste cependant une question que les fonctionnaires doivent percer : «Pourquoi les services de la Douane continuent de délivrer aux transitaires des bons à enlever sans réclamer des quittances physiques délivrées par le Trésor alors qu’ils ont connaissance des failles de Gaïndé».
Au niveau de la Douane, l’on préfère attendre les conclusions de l’enquête de l’Inspection générale des finances pour situer les responsabilités. Au niveau de cette direction, «on estime qu’on ne voit pas dans cette affaire la responsabilité de la Douane qui liquide juste les droits et taxes.»
LE NORD DU MALI, UNE RÉGION ÉCUMÉE PAR UNE MYRIADE DE GROUPES ARMES
Bamako, 15 mai 2015 (AFP) - Rebelles ou loyalistes touareg et arabes, groupes d'autodéfense sédentaires, jihadistes repentis ou non: une myriade de mouvements armés écument le nord du Mali, où la seule force régulière permanente est celle de l'ONU, la Minusma, qui compte moins de 10.000 militaires et policiers.
--REBELLION - COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L'AZAWAD--
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La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), fédère les principaux groupes rebelles. Elle est dirigée par Bilal Ag Achérif.
Le MOUVEMENT NATIONAL DE LIBERATION DE L'AZAWAD (MNLA), est une organisation politico-militaire majoritairement touarègue née en octobre 2011 de la fusion de groupes rebelles.
Ouvertement indépendantiste en 2012, elle a évolué depuis vers la revendication d'une forte autonomie, voire d'un système fédéral, pour "l'Azawad", région s'étendant du nord-est au nord-ouest du Mali et considérée par le MNLA comme le berceau des Touareg.
Le MNLA avait été à l'origine de l'offensive lancée en janvier 2012 avec des islamistes armés dont des groupes proches d'Al-Qaïda dans le Nord, qui lui ont ensuite damé le pion.
Les combattants du MNLA sont ensuite réapparus à Kidal, dans l'extrême nord-est, dans la foulée de l'opération Serval, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France contre les jihadistes.
Le HAUT CONSEIL POUR L'UNITE DE L'AZAWAD (HCUA) a été créé en mai 2013.
L'essentiel de ses forces est constitué de dissidents d'Ansar Dine, un des groupes jihadistes qui ont contrôlé le nord du Mali jusqu'à l'opération Serval. Son quartier général se trouve dans le bastion rebelle de Kidal et la majorité de ses combattants sont issus de la tribu des Ifoghas, considérée comme la plus noble dans la hiérarchie touarègue.
Le MOUVEMENT ARABE DE L'AZAWAD (MAA), créé en mars 2012, regroupe majoritairement les membres de cette communauté dans le nord du pays. A partir de 2013 et surtout de 2014, le mouvement est fragilisé par une scission entre deux tendances, l'une alliée aux rebelles du MNLA et du HCUA, et une autre, appelée le MAA loyaliste, fidèle à Bamako.
Outre ces trois mouvements, la CMA comprend la Coalition pour le peuple de l'Azawad (CPA), créé en mars 2014 par un ancien cadre du MNLA et qui comprend essentiellement des Touareg, ainsi qu'une aile des mouvements d'autodéfense "sédentaires".
--GROUPES PRO-GOUVERNEMENTAUX--
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- Le GROUPE AUTODEFENSE TOUAREG IMGHAD ET ALLIES (GATIA):
Ce groupe qui se dit d'"autodéfense" a été créé en août 2014 par des Touareg de la tribu Imghad, autrefois tributaire des Ifoghas, pour y "défendre les intérêts de notre communauté, notamment contre le MNLA", selon son secrétaire général Fahad Ag Almahmoud.
Ce nouveau groupe, qui affirme "reconnaître l'intégrité territoriale du Mali et ne pas réclamer l'autonomie", constitue le gros des troupes pro-gouvernementales. Depuis l'automne dernier, de rudes combats ont opposé le Gatia à la rébellion.
La prise le 27 avril par le Gatia des positions rebelles à Menaka (nord-est), près de la frontière nigérienne, a mis le feu aux poudres, la CMA ripostant par une série d'attaques qui ont fait des dizaines de tués de part et d'autre, les combats les plus meurtriers entre rébellion et armée en pratiquement un an.
- La COORDINATION DES MOUVEMENTS ET FORCES PATRIOTIQUES DE RESISTANCE
(CM-FPR) est composée de groupes d'auto-défense, comprenant essentiellement des communautés noires du Nord, peules et songhaï.
- Une aile du MOUVEMENT ARABE DE L'AZAWAD (MAA) née d'une scission avec l'aile alliée aux rebelles du MNLA et du HCUA. Elle compte de nombreux anciens combattants du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes jihadistes qui ont contrôlé le Nord.
- Le MOUVEMENT POPULAIRE POUR LE SALUT DE L'AZAWAD (MPSA).
Extra-Time : Un parfum de menthe
«Pa Naana» est mort. Je l’ai appris une semaine après. Il était veuf depuis 10 ans et supporter du Real depuis toujours. Il avait pourtant l’air en forme. Chaque matin, il sortait son gros bélier blanc et l’attachait devant sa maison, à un piquet en fer qu’il enfonçait dans le sol avec de gros cailloux. Ça faisait : tic, tic, tic. Il gavait le mouton de carton d’emballage. J’ai toujours trouvé ça désagréable, même si la pauvre bête semblait se régaler. Dites-moi quelles vitamines se trouvent dans le papier et je mange tous mes bouquins.
AFROBASKET : Tapha Gaye et Diodio livrent leurs premières notes
Les «Lionnes» s’envolent ce samedi à destination de Bucarest (Roumanie) où elles participeront, à partir de vendredi prochain, à un tournoi international. Hier, elles ont bouclé les trois jours d’entrainement à l’issue desquels le sélectionneur national Tapha Gaye a tiré des enseignements satisfaisants.
MALICKOU : «Aliou Cissé est un Travailleur acharné»
Il connaît le sélectionneur national pour avoir partagé la «Tanière» avec lui. Sa nomination à la tête des «Lions» le rassure
CHAN DE HAND : Le Saltigué rate encore ses débuts
Comme lors de ses deux premières sorties continentales, Saltigué a entamé hier la 30e Coupe d’Afrique des clubs de handball féminin au Gabon par une défaite face à Africa Sports de Côte d’Ivoire (24 à 32).
LIGUE 1 ORANGE : Ciré Dia et Fadel Fall jouent Jaraaf-Port
Le Jaraaf reçoit ce samedi le Port, à Demba Diop (16 h) pour la 20e journée de la Ligue 1 Orange. Un match entre deux équipes du bas du tableau. Les deux capitaines, Ciré Dia du Jaraaf (attaquant, 35 ans) et Fadel Fall du Port (milieu de terrain, 32 ans) doyens du championnat, parlent de l’enjeu du match, de leur rôle dans les vestiaires...
AMADOU KATY DIOP : Pourquoi les chances de revoir Yekini sont minimes
Trouvé à son domicile sis à Santhiaba (rue 17, Médina) avec ses amis d’enfance, Amadou Katy a brossé toute l’actualité de la lutte, non sans donner son avis sur les combats passés et sur quelques duels à venir.
LANCEMENT D'UNE COALITION CONTRE OUATTARA AVANT LES ELECTIONS D'OCTOBRE
Abidjan, 15 mai 2015 (AFP) - Plus d'un millier de personnes ont assisté vendredi au lancement d'une coalition composée de ténors de la majorité et de l'opposition contre le chef de l'État ivoirien, Alassane Ouattara, seul candidat d'envergure déclaré avant la présidentielle d'octobre, a constaté l'AFP.
Treize cadres de la politique ivoirienne, dont l'ex-Premier ministre Charles Konan Banny (majorité) et l'ancien président de l'Assemblée nationale Mamadou Koulibaly (opposition), étaient présents au premier meeting de la Coalition nationale pour le changement (CNC), dans un hôtel d'Abidjan.
"Nous sommes (...) pour des élections transparentes, nous ne sommes pas contre quelqu'un", a déclaré à la presse M. Koulibaly, interrogé sur le caractère "anti-Ouattara" de cette coalition, qui selon lui "va battre" le président sortant.
"La priorité de la coalition est de dire au gouvernement qu'il va falloir négocier les conditions (des élections) et puis nous dirons quels seront nos candidats", a-t-il insisté.
La charte de la CNC, qui exige "la libération des prisonniers politiques, notamment du président Laurent Gbagbo" et "la dissolution de l'actuelle Commission électorale indépendante (CEI)", a été lue aux militants, qui ont longuement scandé "Libérez Gbagbo !"
L'ex-président ivoirien est emprisonné depuis plus de trois ans à La Haye, en attente de son procès pour "crimes contre l'humanité" le 10 novembre devant la Cour pénale internationale. Plus de 3.000 personnes sont mortes durant la crise post-électorale de 2010-2011, liées à son refus de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara.
La coalition critique la composition, selon elle trop pro-Ouattara, de la CEI, organisatrice du scrutin, ce que les autorités nient. Elle dénonce également l'utilisation des médias publics comme des "caisses de résonance du pouvoir".
"Ouattara ne pourra faire le dos rond sur ces revendications, à moins de vouloir passer en force, ce qui serait mal vu par la communauté internationale", observe l'analyste Jean Alabro, pour qui la coalition met à "risque" la réélection du président sortant pourtant présentée comme acquise par le régime.
Outre MM. Banny et Koulibaly, Bertin Konan Kouadio dit KKB, un député du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI - majorité) et Aboudramane Sangaré, un "frondeur" du Front populaire ivoirien (FPI - opposition), étaient présents au meeting.
"Il ne faut pas croire que Banny est esseulé. Mamadou Koulibaly a un électorat de jeunes. Les frondeurs du FPI ont le leur. Le challenge sera d'unifier ces différents électorats. Les attentes sont très fortes.
Il faut voir comment ils les transformeront", juge M. Alabro. Opposés l'un à l'autre sur l'échiquier politique, FPI et PDCI sont en proie à de fortes divisions internes. Un nombre croissant de militants du FPI conteste l'autorité du président du parti, Pascal Affi N'Guessan, qui souhaite conduire la principale formation de l'opposition à la présidentielle.
Fin avril, ses opposants en interne ont nommé Laurent Gbagbo "président" de cette formation qu'il a créée et ont radié M. N'Guessan, qui ne reconnaît pas ces décisions. Au PDCI, quatre "frondeurs", dont Charles Konan Banny et Bertin Konan Kouadio, s'opposent à la stratégie visant à ne pas présenter de candidat en octobre afin d'assurer la victoire d'Alassane Ouattara.
Seul le Rassemblement des républicains (RDR), la formation d'Alassane Ouattara, présente un visage unifié à cinq mois de l'élection, qualifiée de cruciale pour la décrispation en Côte d'Ivoire, qui sort d'une décennie de crise politico-militaire.
"Les élections de 2010 ont créé un tel traumatisme que la peur s'est installée dans nos rangs", commente Bertin Konn Kouadio, qui voit dans la CNC "un instrument de combat (...) pour faire renaître l'espoir".
Alors que les Parisiens n’ont besoin que d’un nul pour officialiser leur troisième titre de champion d’affilée, Souleymane Camara et Montpellier tenteront de les battre pour retarder leur sacre.
Pour le compte de l’avant-dernière journée de la Ligue 1 française, Lille d’Idrissa Gana Guèye livrera un duel épique face à Marseille de Benjamin Mendy qui lutte pour la Ligue des champions. Le maintien assuré, Nantes de Papy Djilobodji et Issa Cissokho peut sereinement recevoir Lorient de Lamine Gassama. Ce n’est pas le cas pour Evian de Modou Sougou quasiment assuré de descende en Ligue 2 avec 4 pts de retard sur le premier non relégable, reims. La réception de Saint-étienne de Bayal Sall ne sera pas de tout repos pour Sougou et ses coéquipiers. Bordeaux de Lamine Sané et Henri Saivet se déplace à Lyon alors que Souleymane Camara et Montpellier tenteront de retarder le sacre du PSG. rennes de Cheikh Mbengue et Fallou Diagne sera en déplacement à reims.
Souaré et la «der» de gerrard avec Liverpool
Après deux défaites de suite en championnat, Southampton de Sadio a perdu des points précieux dans la lutte pour une place européenne. Afin de terminer la saison en beauté sur leur pelouse, les Saints devront se défaire d’Aston Villa qui lutte pour le maintien. Malgré les belles performances de Dame Ndoye, auteur de 5 buts, Hull City est loin d’avoir assuré son maintien parmi l’élite anglaise. Les Tigers sont 18èmes avec 34 points, 2 de moins que le premier relégable, Newcastle. une victoire sur le terrain de Tottenham est donc impérative pour Dame Ndoye et Mouhamed Diamé. Deuxième meilleur buteur africain de la Premier League, à égalité avec l’Ivoirien Wilfried Bony, Diafra Sakho et à une seule unité de son compatriote Papiss Cissé (11 buts) Mame Biram Diouf (10 buts) a réussi une bonne saison qui a permis à Stoke City (9ème 50 pts) d’assurer son maintien depuis belle lurette. L’ancien attaquant de Manu sera encore le principal atout offensif des Potters qui se rendent à Burnley. Le maintien en poche malgré 4 défaites successives en championnat, Crystal Palace de Pape Souaré se rend à Liverpool où Steven Gerrard dira adieu à Anfield. Largué dans la course pour l’Europe, West Ham (10ème, 47 pts) de Diafra Sakho et Cheikhou Kouyaté fera face à Everton.
À l’occasion de la 36ème journée de la Serie A italienne, Naples de Kalidou Koulibaly, privé de finale d’Europa League par Dnipro, devra se défaire de Cesena pour continuer de croire à une qualification pour la C1. Au coude à coude avec le grand rival de l’AS rome pour la 2ème place, la Lazio de Baldé Diao Keita sera en grand danger sur le terrain de la Sampdoria. Elle aussi privée de finale de l’Europa League par Séville, la Fiorentina de Babacar Khouma compte se racheter face à Parme pour conserver la 5ème place. En Serie B italienne, Trapani de Lys Gomis se rend à Avellino. En Liga espagnole, la 37ème journée verra Levante de Pape Kouli Diop se frotter à La Corogne. En segunda division, le Betis Séville d’Alfred Ndiaye, leader avec 75 points, devraient fêter sa montée face à Lugo.
Sow et bâ en lutte pour le titre
Engagé dans une lutte acharnée avec Galatasaray (1er, 70 pts) pour le titre de champion, Fenerbahce (2ème, 67 pts) de Moussa Sow ne cherchera que la victoire sur le terrain de Mersin lors de la 32ème journée de la Super Lig turque. Demba Bâ et Besiktas (3ème, 66 pts) qui n’ont pas dit leur dernier mot sont dans l’obligation de battre Konyaspor pour ne pas être éjectés de la course au titre. Premier relégable avec 31 points, Hanovre de Salif Sané essaiera de se donner de l’air lors de la 33ème et avant-dernière journée de la Bundesliga allemande. La formation du frère de Lamine Sané sera aux prises avec Augsbourg. Auteur d’une bonne saison avec 15 buts marqués, Moussa Konaté sera très attendu lors du duel entre le FC Sion et Aarau pour le compte de la 33ème journée de la D1 suisse.
DES CENTRES D'ACCUEIL POUR CONVAINCRE LES MIGRANTS DE NE PAS TENTER DE GAGNER L'EUROPE
Yaoundé, 15 mai 2015 (AFP) - Plusieurs centres d'accueil vont ouvrir au Niger, étape importante pour les Africains qui tentent de gagner l'Europe, afin de les dissuader de poursuivre leur projet en leur proposant des alternatives économiques sur place, a annoncé vendredi à Niamey le ministre français de l'Intérieur.
"Les centres que l'Union européenne se propose de mettre en place dans le cadre d'une démarche conjointe avec le Niger doivent être l'occasion de porter des politiques ambitieuses de développement pour les migrants et pour les États", a expliqué Bernard Cazeneuve à la presse après s'être entretenu avec le président nigérien Mahamadou Issoufou.
La Commission européenne a dévoilé mercredi un plan d'action pour l'immigration et l'asile, prévoyant notamment l'ouverture d'ici la fin de l'année d'une structure d'accueil pilote au Niger, où les migrants se feraient une "image réaliste" de leurs chances de succès, et où "des options pour l'aide au retour" leur seraient offertes.
Ce centre devrait ouvrir à Agadez, la capitale du nord du pays, grande zone de transit des migrants à destination de la Libye, alors que d'autres pourraient suivre à Arlit (nord) et Diffa (sud-est), explique-t-on dans l'entourage du ministre.
Ni la nature de ces programmes, ni leur ampleur, ni la question-clé du financement ne sont toutefois tranchées. Des fonds européens pourraient être mobilisés, de même source.
Le président Issoufou s'est félicité de cette annonce, en soulignant qu'il fallait "attaquer le mal à la racine" et que "la solution de fond, c'est le développement". "Ces problèmes de grandes migrations ressemblent beaucoup à ceux de l'exode rural.
Les gens quittent les campagnes pour les villes poussés par la pauvreté, de la même façon les gens quittent les pays pauvres pour aller vers les pays riches, tout simplement parce que leur situation est intenable", a-t-il souligné.
Le Niger est un Etat-clé sur la route migratoire vers l'Europe, qui voit transiter plus de 60% des candidats ouest-africains à l'exil qui cherchent à gagner l'Italie via la Libye.
A Yaoundé où il a poursuivi sa visite vendredi, Bernard Cazeneuve a rencontré des personnes soutenues par par l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) depuis leur retour au Cameroun, dans ce qui pourrait être une piste pour l'aide souhaitée aux candidats à l'émigration.
Depuis leur retour de France, l'une exploite 11 hectares de terrain où poussent banane ou ananas, quand un autre s'est lancé dans une activité de quincaillerie et de ciment, tous deux appuyés par l'Ofii.
Cinquante-cinq projets ont ainsi été aidés par l'organisme depuis son installation à Yaoundé en 2012, avec un taux de réussite de 65 à 70%, se félicite Fabrice Basile, le directeur régional de l'Ofii, qui dispose également de représentations au Sénégal, au Mali, en Roumanie ou encore en Arménie.
Il faut "faire en sorte que ceux qui relèvent de la protection, de l'asile, puissent être protégés, et que ceux qui relèvent de l'immigration économique puissent rester dans leur pays pour y développer des projets", a martelé Bernard Cazeneuve.
Confrontée à une pression migratoire croissante et favorisant le trafic d'être humains, l'UE cherche à convaincre les migrants potentiels de ne pas tenter la traversée, toujours plus meurtrière: 1.800 personnes ont péri en Méditerranée dans des naufrages depuis le début de l'année.
De nombreux autres périssent régulièrement dans la traversée du Sahel. La hausse des demandeurs d'asile fait grincer les dents dans plusieurs pays d'Europe.
La Commission souhaiterait imposer une répartition plus égalitaire aux États-membres, quand certains renâclent à l'idée de quotas obligatoires. Avec la lutte contre le terrorisme, l'immigration irrégulière à été l'un des axes principaux de la réunion des ministres de l'Intérieur du G5-Sahel - une structure régionale qui comprend cinq membres :
Mali, Mauritanie, Niger, Burkina-Faso et Tchad -, qui s'est tenue jeudi à Niamey. Ces cinq pays se sont engagés à prendre des mesures "en amont" pour empêcher les migrants d'arriver sur les côtes européennes, et à améliorer leur coopération et l'échange d'information de leurs services.