Yaoundé, 15 mai 2015 (AFP) - Plusieurs centres d'accueil vont ouvrir au Niger, étape importante pour les Africains qui tentent de gagner l'Europe, afin de les dissuader de poursuivre leur projet en leur proposant des alternatives économiques sur place, a annoncé vendredi à Niamey le ministre français de l'Intérieur.
"Les centres que l'Union européenne se propose de mettre en place dans le cadre d'une démarche conjointe avec le Niger doivent être l'occasion de porter des politiques ambitieuses de développement pour les migrants et pour les États", a expliqué Bernard Cazeneuve à la presse après s'être entretenu avec le président nigérien Mahamadou Issoufou.
La Commission européenne a dévoilé mercredi un plan d'action pour l'immigration et l'asile, prévoyant notamment l'ouverture d'ici la fin de l'année d'une structure d'accueil pilote au Niger, où les migrants se feraient une "image réaliste" de leurs chances de succès, et où "des options pour l'aide au retour" leur seraient offertes.
Ce centre devrait ouvrir à Agadez, la capitale du nord du pays, grande zone de transit des migrants à destination de la Libye, alors que d'autres pourraient suivre à Arlit (nord) et Diffa (sud-est), explique-t-on dans l'entourage du ministre.
Ni la nature de ces programmes, ni leur ampleur, ni la question-clé du financement ne sont toutefois tranchées. Des fonds européens pourraient être mobilisés, de même source.
Le président Issoufou s'est félicité de cette annonce, en soulignant qu'il fallait "attaquer le mal à la racine" et que "la solution de fond, c'est le développement". "Ces problèmes de grandes migrations ressemblent beaucoup à ceux de l'exode rural.
Les gens quittent les campagnes pour les villes poussés par la pauvreté, de la même façon les gens quittent les pays pauvres pour aller vers les pays riches, tout simplement parce que leur situation est intenable", a-t-il souligné.
Le Niger est un Etat-clé sur la route migratoire vers l'Europe, qui voit transiter plus de 60% des candidats ouest-africains à l'exil qui cherchent à gagner l'Italie via la Libye.
A Yaoundé où il a poursuivi sa visite vendredi, Bernard Cazeneuve a rencontré des personnes soutenues par par l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) depuis leur retour au Cameroun, dans ce qui pourrait être une piste pour l'aide souhaitée aux candidats à l'émigration.
Depuis leur retour de France, l'une exploite 11 hectares de terrain où poussent banane ou ananas, quand un autre s'est lancé dans une activité de quincaillerie et de ciment, tous deux appuyés par l'Ofii.
Cinquante-cinq projets ont ainsi été aidés par l'organisme depuis son installation à Yaoundé en 2012, avec un taux de réussite de 65 à 70%, se félicite Fabrice Basile, le directeur régional de l'Ofii, qui dispose également de représentations au Sénégal, au Mali, en Roumanie ou encore en Arménie.
Il faut "faire en sorte que ceux qui relèvent de la protection, de l'asile, puissent être protégés, et que ceux qui relèvent de l'immigration économique puissent rester dans leur pays pour y développer des projets", a martelé Bernard Cazeneuve.
Confrontée à une pression migratoire croissante et favorisant le trafic d'être humains, l'UE cherche à convaincre les migrants potentiels de ne pas tenter la traversée, toujours plus meurtrière: 1.800 personnes ont péri en Méditerranée dans des naufrages depuis le début de l'année.
De nombreux autres périssent régulièrement dans la traversée du Sahel. La hausse des demandeurs d'asile fait grincer les dents dans plusieurs pays d'Europe.
La Commission souhaiterait imposer une répartition plus égalitaire aux États-membres, quand certains renâclent à l'idée de quotas obligatoires. Avec la lutte contre le terrorisme, l'immigration irrégulière à été l'un des axes principaux de la réunion des ministres de l'Intérieur du G5-Sahel - une structure régionale qui comprend cinq membres :
Mali, Mauritanie, Niger, Burkina-Faso et Tchad -, qui s'est tenue jeudi à Niamey. Ces cinq pays se sont engagés à prendre des mesures "en amont" pour empêcher les migrants d'arriver sur les côtes européennes, et à améliorer leur coopération et l'échange d'information de leurs services.
LA VEUVE DU PRÉSIDENT THOMAS SANKARA SUR LA TOMBE DU JOURNALISTE NORBERT ZONGO
Ouagadougou, 15 mai 2015 (AFP) - La veuve du président Thomas Sankara, assassiné en 1987 lors du putsch qui porta au pouvoir le président Blaise Compaoré s'est rendue vendredi sur la tombe du journaliste Norbert Zongo, dont le meurtre en 1998 ne fut jamais élucidé, a constaté l'AFP.
"Norbert Zongo est un journaliste qui a mené le combat pour la démocratie et aujourd'hui on est libéré. C'est le combat de tous qu'il a mené. Ce combat va continuer pour que l'impunité soit éradiquée dans ce pays", a lancé Mariam Sankara depuis le cimetière de Goughin, dans l'ouest de Ouagadougou, où se trouve également la tombe de son mari.
Mme Sankara est rentrée vendredi dans la liesse générale au Burkina Faso, pour la deuxième fois seulement depuis l'assassinat de son époux le 15 octobre 1987 lors d'un coup d'Etat qui porta le président Blaise Compaoré au pouvoir.
Elle sera entendue lundi par la justice burkinabè dans l'enquête sur sa mort. Le régime de M. Compaoré, chassé du pouvoir le 31 octobre par une insurrection populaire après 27 ans de règne, avait toujours refusé l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de cet assassinat.
Fin décembre, le ministre de la Justice a également proclamé la réouverture du dossier Zongo, une autre affaire incarnant les dérives les plus graves du régime du président Compaoré.
Le 13 décembre 1998, Norbert Zongo a été tué alors qu'il enquêtait sur le meurtre sous la torture de David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré - le frère cadet de Blaise Compaoré -, un temps inculpé "de meurtre et recel de cadavre", avant que les poursuites ne s'arrêtent.
Son corps calciné fut retrouvé avec les dépouilles de trois de ses camarades le même jour à Sapouy, à une centaine de kilomètres de Ouagadougou. Aucune condamnation n'a été prononcée malgré des années de procédure.
La veuve du journaliste Geneviève Zongo, qui a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe de son époux en compagnie de Mme Sankara, a indiqué qu'elles d'eux menaient "un combat commun".
La figure de Thomas Sankara, révolutionnaire loué pour son intégrité et icône du panafricanisme, a été abondamment revendiquée durant le soulèvement populaire qui a conduit à la chute du président Compaoré.
LE JIHADISTE ALGÉRIEN BELMOKHTAR DÉMENT L’ALLÉGEANCE DE SON GROUPE À L'ETAT ISLAMIQUE
Nouakchott, 15 mai 2015 (AFP) - Le chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar a réaffirmé la loyauté de son groupe, Al-Mourabitoune, à Al-Qaïda et démenti l'allégeance à l'Etat islamique (EI) proclamée la veille par un autre dirigeant, laissant présager une sérieuse discorde dans la hiérarchie du mouvement.
L'imbroglio a débuté jeudi. Un enregistrement audio attribué à un des chefs du groupe, Adnan Abou Walid Sahraoui, est alors diffusé par l'agence privée mauritanienne Al-Akhbar, qui publie régulièrement les communiqués de jihadistes.
L'enregistrement annonce qu'Al-Mourabitoune fait "allégeance au calife des musulmans Abou Baqr al-Baghdadi", en référence au chef de l'Etat islamique. Son auteur en profite pour inviter "tous les mouvements jihadistes à prêter allégeance" au chef de l'EI "pour unifier la parole des musulmans et resserrer leurs rangs". Mais le démenti ne tarde pas.
Vendredi, l'agence Al-Akhbar ainsi que le site américain spécialisé SITE rapportent que Mokhtar Belmokhtar, a réagi, jugeant cet acte d'allégeance nul et non avenu.
La première déclaration "ne respecte pas les conditions et règles de la Choura", organe central d'Al-Mourabitoune, et par conséquent, "n'engage pas" le groupe "qui reste fidèle à son allégeance à Ayman al-Zawahiri sur la voie du jihad", dit le communiqué attribué à Belmokhtar, et authentifié auprès du mouvement jihadiste par des spécialistes de l'agence Al-Akhbar.
"A ce sujet, le conseil de la Choura publiera un communiqué après des consultations en cours", conclut le texte. SITE indique de son côté que le communiqué a été publié jeudi sur Twitter mais ne pas avoir pu en déterminer l'authenticité.
- Un nouvel émir d'Al-Mourabitoune? -
L'EI, qui contrôle de larges pans de territoires en Irak et en Syrie, est devenue une franchise de choix dans le monde jihadiste, attirant des combattants de l'étranger et l'adhésion de groupes islamistes comme Boko Haram, actif au Nigeria et dans des pays voisins.
Les spécialistes de l'agence mauritanienne voient dans cet épisode une confirmation de l'ascension d'Adnan Abou Walid Sahraoui au sein du groupe. Ils pointent aussi des divisions au sein de la direction d'Al-Mourabitoune qui, selon eux, pourraient conduire à une scission. Jeudi, l'agence n'hésitait d'ailleurs pas à affirmer qu'Adnan Abou Walid Sahraoui était désormais le nouvel "émir" (chef) d'Al-Mourabitoune.
L'expert mauritanien du jihadisme dans le Sahel, Isselmou Ould Salihi, lisait aussi jeudi, dans la déclaration attribuée à Adnan Abou Walid Sahraoui, une "montée en puissance" de ce rival de Belmokhtar.
Al-Mourabitoune est né en 2013 de la fusion des "Signataires par le sang" de Mokhtar Belmokhtar - cerveau de la meurtrière prise d'otages du site gazier algérien d'In Amenas - et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes jihadistes ayant contrôlé le nord du Mali jusqu'au lancement de l'opération française Serval en janvier 2013.
Adnan Abou Walid Sahraoui s'est plusieurs fois exprimé au nom du Mujao mais aussi d'Al-Mourabitoune, notamment pour revendiquer des enlèvements, attaques ou attentats suicides dans le nord du Mali.
Le Mujao, Aqmi et d'autres groupes jihadistes ont en grande partie été chassés de ces régions par une intervention militaire internationale déclenchée en janvier 2013 à l'initiative de la France et toujours en cours.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle du pouvoir central malien. Al-Mourabitoune a ainsi revendiqué le premier attentat contre des Occidentaux à Bamako, la capitale, le 7 mars, ayant visé un bar très fréquenté par les locaux et les expatriés qui avait tué trois Maliens, un Français et un Belge.
Le mouvement jihadiste a aussi revendiqué un attentat-suicide commis le 15 avril contre le contingent nigérien d'une base de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), ayant tué deux civils dans le Nord.
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GAMBIE : LE JUGE PAKISTANAIS LIMOGE A QUITTÉ LE PAYS
Banjul (Gambie), 15 mai 2015 (AFP) - Le juge pakistanais Ali Nawaz Chowhan a quitté la Gambie, dont il dirigeait le système judiciaire depuis 14 mois avant d'être limogé mardi, a déclaré une source judiciaire vendredi à l'AFP.
"Je suis en mesure de confirmer que l'ex-+Chief Justice+, à qui il avait été ordonné de quitter la Gambie sous 72 heures, a quitté le pays jeudi. Nous n'avons aucune idée de la raison de la fin de son contrat", a déclaré cette source vendredi soir.
"Il a fait ses bagages mardi et a confié sa fonction au président de la Cour d'appel gambienne, Emmanuel Fagbenle, qui a été désigné pour assurer son intérim en tant que +Chief Justice+", selon cette même source qui a tenu à garder l'anonymat.
Le juge nigérian Emmanuel Fagbenle, jusqu'alors président de la Cour d'appel, a déjà été désigné pour assurer son intérim, pour une durée non déterminée. Depuis deux ans, c'est le quatrième changement de "Chief Justice" en Gambie, pays qui fait souvent appel à des juges originaires de pays anglophones pour renforcer son système judiciaire.
M. Chowan, qui a notamment travaillé pendant trois ans au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), siégeant à La Haye (Pays-Bas), avait remplacé en mars 2014 le juge Fagbenle.
Le Nigérian avait lui-même été nommé en février 2014 en remplacement de la Ghanéenne Mabel Yamoa Agyemang, la première femme à occuper les fonctions de "Chief justice", puis limogée au bout de six mois.
Porté au pouvoir par un coup d'Etat en 1994 puis élu et réélu depuis lors, Yahya Jammeh dirige d'une main de fer la Gambie, petit Etat anglophone d'Afrique de l'Ouest enclavé dans le territoire du Sénégal, hormis sa façade atlantique.
Il renouvelle régulièrement son administration et gère lui-même plusieurs ministères importants, dont celui de la Défense. Il est régulièrement accusé d'atteinte aux droits de l'Homme et à la liberté d'expression par des défenseurs des droits humains et de la presse.
Par Alioune Badara NIANG
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DAKARIYAD !
Dire que le sang des Diambars finance le PSE - quoique l’affirmation soit forte - relève d’une posture politique dans le sens du vent, qui trouble l’esprit, la vue, le jugement, l’intelligence et la raison de son auteur
Tiens, encore un sujet galvaudé ! Cette fois-ci, il porte sur la décision (courageuse) prise par Macky Sall, Président de la République et chef suprême des armées , d’envoyer 2100 de nos valeureux soldats en Arabie Saoudite (et non au Yémen - la bonne blague !), pour contribuer aux efforts communs pour faire face à la menace des rebelles Houthis, qui pèse sérieusement sur l’intégrité territoriale de ce pays ami et partenaire traditionnel du Sénégal.
Et cette fois encore, la réalité factuelle qui est que nos « Diambars » aillent protéger les lieux saints de l’islam, Médine et la Mecque, ne correspond pas des masses , à ce qu’on entend dans les commentaires et autres propos, de politiciens véreux, d’intellectuels malhonnêtes, d’une société civile imprudente (je vous laisse continuer, moi, je m’y perds) : bourde, partie de poker, exposition au terrorisme, risque démesuré, monnaie d’échange et j’en oublie, voilà qui fait un beau palmarès pour une mesure présidentielle qui ne fait que confirmer une tradition bien sénégalaise, celle de manifester sa solidarité à un peuple frère menacé, qui de surcroît en a fait la demande légitime.
Ce fut le cas pour libérer le Koweït de l’invasion irakienne dénommée opération « tempête du désert » de mai 1991 à 2004 (08 détachements de 6 à 7 officiers), en ex-Yougoslavie de Janvier 1995 à 2003 (20 Police/Gendarmerie), également en 1981 avec l’opération « Fodé Kaba » qui vit l’armée sénégalaise intervenir pour chasser les rebelles de Kukoï Samba Sanyang du pouvoir et rétablir l’autorité du président Daouda Diawara, légitimement élu, qu’ils avaient déposé, pour ne citer que ces exemples. On peut prendre une analogie avec l’Arabie Saoudite dont la monarchie est menacée par l’avancée des rebelles chiites minoritaires soutenus par l’Iran.
C’est connu, convaincre son opinion nationale du bien fondé d’engager son armée dans une guerre n’est jamais aisé pour un gouvernement. Je rejoins l’idée émise que même si les arguments ne manquent pas, le risque zéro n’existe pas dans un conflit militaire et par conséquent doit être bien mis en exergue (évidence nécessaire).
Mais cela ne peut justifier que des malades manipulateurs (relisez plus haut !) orchestrent tout un concert de réprobations avec un petit air gêné et dans un nuage de circonlocutions contradictoires, qui ne cherche qu’à créer opportunistement une mêlée confuse, digne d’un vrai match de rugby du top 14. Leur attitude sclérose le débat public et prête difficilement à sourire.
Dans les faits, les amalgames de ces quidams tombent en rafale, si j’ose dire, et ce n’est peut-être pas fini. D’où la question : Comment parviennent-ils à se synchroniser dans une langue de bois débridée? Ici, le problème est et reste l’absurdité confondante de leur rhétorique d’envoyer coûte que coûte nos « Diambars » guerroyer au Yémen alors qu’il s’agit de les déployer le long de la frontière entre l’Arabie saoudite et ce pays mais aussi de protéger les Lieux saints de La Mecque.
C’est donc une création foutrement politicienne et ridicule ! A quoi bon ? Ah mais attendez, vous ne voyez pas ? Mais c’est pourtant évident ! De nos jours, s’agiter tant et plus, quitte à raconter d’énormes bêtises (aussi ridicules qu’agaçantes) pour ne pas disparaître au milieu du gigantesque capharnaüm en lequel s’est transformée l’actualité, est une embellie sondagière. Même caricaturale (rires francs) !
Eh oui, il ne faut pas longtemps pour comprendre que c’est un procès d’intentions injustifiées qui cherche à mettre en mal le Président Sall avec son peuple. Ah zut et zut. On se retrouve à tomber carrément dans les remugles de la politique politicienne bien terre-à-terre. N’est-il pas ubuesque de les voir ne pas se démonter, qu’ils trépignent, qu’ils protestent et qu’ils s’indignent ; qu’ils se perdent en pétitions, en appels à la déraison? Bref, c’est tout un empilement d’hérésies. Et bon courage pour y comprendre quelque chose …
Aussi dire, au mépris de toute rigueur, que le sang des Diambars finance le Plan Sénégal Emergent (quoique l’affirmation soit forte) relève d’une posture politique dans le sens du vent, qui trouble l’esprit, la vue, le jugement, l’intelligence et la raison de son auteur. Chez le Président Sall, l’être prime sur l’avoir et c’est tout le sens de son combat politique. In fine, l’impact de ce genre d’attitude est terrible pour le moral et la motivation des soldats (c’est insupportable). Ce n'est ni patriotique ni républicain.
L’opinion se veut attacher au réel. Or la réalité des faits est que renverser le régime saoudien a toujours été l'objectif principal des djihadistes transnationaux. Ils s’empareraient ainsi de la principale source de revenus de Riyad et du prestige de la protection des lieux saints de l'Islam dans la région du Hedjaz.
Les chiites vont marcher sur Taif, peut-être même sur La Mecque dont ils ont toujours revendiqué la propriété. N’oublions pas que la majorité des populations et commerçants qui s’activent à La Mecque est d’origine yéménite.
Il faut en comprendre justement que cette guerre n’est donc pas une lutte pour l'hégémonie dans la péninsule arabique entre l'Arabie Saoudite et l'Iran, comme on essaie de nous le vendre, mais une question de survie pour la monarchie saoudienne. Voilà pourquoi le Sénégal ne pouvait nullement rester sourd au cri de détresse de l’Arabie Saoudite, de laisser la guerre au Yémen saper sa stabilité.
On a toujours pensé que le facteur déclenchant d’une 3e guerre mondiale serait le conflit israélo-palestinien. On a tout faux, car il sert seulement d’écran de fumée pour occulter la véritable source de danger qui menace l’humanité, la guerre larvée entre les sunnites et les chiites déclarée en 661 avec l’assassinat du 3e Calife de l’islam, l’imam Ali, gendre et cousin du Prophète Mahomet, et jamais éteinte depuis. Donc, ceux qui nous vantent à grands tours de rotatives, cette désormais fameuse phrase « ce n’est pas notre guerre ! » ont grandement tort (preuve de leur obsolescence patente !). Il n’y a pas de guerre propre car ni l’éloignement, ni la proximité du théâtre des opérations ne peuvent soutenir l’affirmation.
En conclusion, il est utile de garder à l’esprit qu’en géopolitique, le pragmatisme est un atout de premier choix et la décision du Président Sall doit être analysée uniquement sous ce rapport. Et si ces gens qui critiquent avaient deux sous de bon sens, ils pouvaient comprendre aisément que l'envoi de soldats de nos forces armées professionnelles et éminemment républicaines, ne fait que confirmer l’engagement indéfectible du Sénégal à œuvrer pour la Paix et la sécurité partout à travers le monde.
Quand nous aurons le courage de voir le monde tel qu’il est, c’est-à-dire complexe ! Il nous sera nécessaire de nous débarrasser des postures amalgamantes (de bobarder !). Laissons tomber nos agitations politiciennes et prions pour que nos soldats réussissent leur mission et nous reviennent sains et saufs. Qu’Allah leur facilite !
Aziz Ndiaye au téléphone sur le plateau
Le promoteur Aziz Ndiaye était au téléphone sur le plateau de la TFM lors du dernier face to face avec les journalistes de Tyson et Gris Bordeaux. Peut-êt re que le benjamin des promoteurs était déjà en négociations avec des sponsors ou des lutteurs. Qui sait.
Grand Diao veut laisser ses empreintes le 24 mai
Grand Diao organise sa troisième journée le dimanche 24 mai. Le grand combat opposera Gamou Guèye 2 à Baye Ndiaga. «Je veux beaucoup d’ambiance ce jour-là. Je veux inviter les Tapha Guèye 2 pour des bakk. Dans le cas contraire, je vais faire venir des anciens lutteurs pour des bakk. C’est possible aussi que j’invite des artistes pour des play-back», promet-il.
Ndongo Lô / Guine à l’eau
Le combat qui devait opposer Ndongo Lô (Sa Ndiambour) à Guine (Yoff ) est tombé à l’eau. C’est l’information que nous avons recueillie du lutteur Santang Gningue : «Mon poulain a finalement refus é d’en découdre ave c Ndongo Lô. C’est ce qui a fait capoter le combat.»
Balla Gaye 2 et son agenda quotidien
Balla Gaye 2 reste un personnage important. Sunu Lamb qui était chez lui, jeudi dernier, a peiné à le rencontrer. Le fils de Double Less avait un emploi du temps très chargé. Des personnalités et autres lutteurs de Guédiawaye et d’ailleurs étaient chez lui. Le Lion de Guédiawaye les recevait un à un.
Faux bond de Reug Reug
Tr ès attendu par les amateurs de la lutte sans frappe, Reug Reug a fait faux bond dimanche à Adrien Senghor. Le pensionnaire de l’écurie Thiaroye Cap-Vert ne s’est pas présenté malgré la mise d’un million proposée par le promoteur Alpha Samb. Mais la prestation de Cheikh Tidiane Niang a comblé le vide.
Table technique réactive
À partir de leur table technique, Babacar Diop et Malick Ngom étaient très vigilants, dimanche dernier à l’arène Adrien Senghor, à l’occasion du gala organisé par Alpha Samb. Par deux fois, un des arbitres a commis des erreurs et ils l’ont appelé pour lui demander de se rectifier. Bravo !
L’arbitre Aliou Diouf chez Ardo
Ce ne sont pas seulement les lutteurs qu i vont voir les médecins, lors des combats de lutte. Dimanche dernier à Adrien Senghor, l’arbitre Aliou Diouf est allé se faire consulter par Ardo, gêné qu’il a été par le sable dans les yeux.
Tapha Tine tancé par ses supporters
Quelques jours après sa défaite face à Ama Baldé de Pikine Falaye Baldé, Tapha Tine a mis ses supporters dans une colère noire. Ils l’ont fait savoir à leur lutteur mardi dernier lorsque ce dernier était de passage à son site d’entraînement.
Libidor en quête d’adversaire
Ce lutteur de Ngoundiane avait été engagé par Baol Productions New Look pour croiser Van Damme de Rock Énergie. Malheureusement, Fallou Ndiaye a décroché ce dernier pour un combat contre Doumboul de Yoff. Libidor devra alors attendre que cette structure lui trouve un autre adversaire.
FAUSSES QUITTANCES DU TRESOR : les failles du système
L’affaire des validations frauduleuses de quittances au Trésor est une affaire complexe qui met aussi en cause le système Gaïndé de la Douane.
FONCIER REPRESSION D’UNE MANIF’ DE JEUNES : La gendarmerie asphyxie Ngor
Le Collectif des jeunes de Taanka regroupant les populations des quartiers de Ngor, Ouakam, et Yoff, a organisé un sit-in, hier afin de récupérer leurs terres situées autour de l’aéroport. «On avait prévu un sit-in, mais la situation a dégénéré quand les gendarmes nous ont empêché de faire ce qu’on avait prévu», explique Mame Birane Mbengue, coordinateur du Collectif des jeunes.
CONSEQUENCES DES GREVES : Les dates des examens repoussées
Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, a annoncé vendredi que les dates des examens de fin d’année ont été repoussées, suite aux perturbations qui ont marqué l’année scolaire 2014-2015. Le concours d’Entrée en sixième et l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) se tiendront ainsi les 1er et 2 juillet prochains, a dit M. Thiam.
STATISTIQUES DU TRAVAIL : L’Etat affiche plus de 165 mille emplois
Le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions a fait face à la presse hier. Mansour Sy a dressé un bilan d’étape «satisfaisant» de son département avec la création de 165 555 emplois en trois ans.
LUTTE CONTRE LE TERRORISME : La piste des experts
Le directeur du Centre d’études diplomatiques et stratégiques (Ceds) de Dakar, Babacar Diallo, et Abdou Latif Aïdara, directeur de l’Observatoire des terrorismes du Ceds, préconisent que les religions du livre soient sanctuarisées par un programme des Nations unies.
BASKET ELECTION DU FUTUR PRESIDENT DE LA FEDERATION : Les clubs prennent le pouvoir
A un peu plus d’un mois du départ des membres du Comité de normalisation du basket sénégalais (Cnbs), les candidats au poste de futur président de la Fédération se signalent. Une élection très attendue par la famille de la balle orange où les clubs auront désormais le pouvoir de désigner le futur boss.
IMPLICATION DE LA FAMILLE DANS LA GESTION DE L’ETAT : Le péché mignon des présidents sénégalais
De Léopold Sédar Senghor à Macky Sall, en passant par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, à des degrés divers, les proches du président de la république sont restés très présents dans la gestion de l’etat. le premier président du Sénégal avait son neveu adrien Senghor à ses cotés en tant que ministre chargé de l’equipement, alors que son successeur, lui, nommait son frère Maguette diouf ministre de la république. allant plus loin, Me Wade a excellé dans le népotisme ou «clanisme», pour parler comme certains, en impliquant toute sa famille dans la gestion de l’etat. le débat actuel porte sur la «dynastie» dite faye-Sall au sommet de l’etat, même si par ailleurs alioune Sall, petitfrère de Macky Sal l , maire de Guédiéwaye et patron de l’association des maires du Sénégal, vient de rejeter le poste de président de l’Union des associations des élus locaux (Uael).
RIPOSTE DU PPC AUX FRONDEURS : «C’est une usurpation et une escroquerie politique»
Le Parti pour le progrès et la citoyenneté (Ppc) a répondu à la sortie du porte-parole et du chargé de la mobilisation prononçant la suspension de son secrétaire général. le bureau politique qui s’est réuni hier, vendredi, a annoncé une convocation d’urgence des auteurs de cette sortie pour audition avant de prendre des mesures idoines. Mais d’ores et déjà, Mbaye Jacques diop et ses amis estiment que ces derniers sont des « usurpateurs » et ont fait de l’escroquerie politique
CONSEQUENCE DE LA GREVE DES ENSEIGNANTS : BAC, BFEM et Entrée en 6ème fixés en juillet
Les examens de Baccalauréat, de Bfem et d’entrée en sixième sont repoussés au mois de juillet prochain. le Bac est prévu le 20 juillet, le Bfem est fixé au 27 juillet et l’entrée en sixième les 1er et 2 juillet 2015. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’éducation nationale, Serigne Mbaye Thiam hier, lors d’une conférence de presse où il était question de restituer les d’une étude portant sur l’impact de la grève des enseignants. l’évaluation qui a été faite dans les 16 inspections d’académie du pays révèle que 95,84% des établissements du Sénégal ont observé le mouvement d’humeur des enseignants grévistes.
EUX & NOUS : Pourquoi les Haïtiens ont raison?
Haïti est, probablement, la seule nation au monde à avoir conquis son indépendance par deux fois. La première fois de la manière la plus classique : par les armes. Avec cette spécificité :c’était la première fois dans l’ère moderne qu’une révolte d’esclaves était réussie et couronnée par la défaite et l’expulsion des anciens maîtres !Près de quinze ans de lutte entre deux adversaires aux forces très inégales, dont les armements sont sans commune mesure ,( certains d’une cruauté extrême comme ces « chiens mangeurs de nègres »importés de Cuba par les Français),avant que l’armée coloniale, renforcée par un corps expéditionnaire de30000 hommes, ne capitule et n’évacue l’île dans les dix jours. La première république noire venait de naître.
CREATION D’EMPLOIS DE 2012 A 2014 : Mansour Sy annonce 165 555 postes
«165 555 emplois sont créés au Sénégal entre 2012 et 2014». l’annonce est du ministre du Travail, du dialogue social, des organisations professionnelles et des relations avec les institutions, Mansour Sy, qui faisait face à la presse hier, vendredi 15 mai, à Dakar.
SEDHIOU-MISE EN OEUVRE DU PROJET POLE DE DEVELOPPEMENT CASAMANCE : Les collectivités locales toujours sur leur faim
Un comité régional de développement a réuni à la Chambre des métiers plusieurs chefs de service ainsi qu’un grand nombre d’élus locaux de Sédhiou autour des activités du Projet pôle de développement Casamance (PPdC). le schéma d’exécution déjà en cours est loin de satisfaire l’écrasante majorité des élus, avec « un outil en déphasage avec la réalité du terrain », selon le chef de l’exécutif régional de Sédhiou. Cette première composante porte sur la réhabilitation des vallées et les points critiques, relève la mission du PPdC.
LIGUE 1-20E JOURNEE : Les Stadistes talonnent Diambars
La course pour occuper la première place de la ligue 1 se poursuit encore lors de la 20e journée qui s’ouvre avec trois rencontres prévues ce samedi à dakar et à Mbour. Cette journée consacre surtout un duel à distance entre leader diambars et son dauphin, Stade de Mbour. les académiciens restent à la première place avec 32 points, avec le même nombre de points que les Stadistes
DINER DIAGNA NDIAYE, BOURGI ET MANKEUR : Karim Wade n’était pas à l’ordre du jour
L’ avocat Robert Bourgi, personnage influent de la Françafrique, a dîné dans un restaurant huppé des Almadies en compagnie de l’homme d’affaires Diagna Ndiaye, conseiller spécial du président de la République et Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. La discrétion qui a entouré cette rencontre à trois entre l’avocat parisien, longtemps émissaire officieux de l’Elysée au temps de Nicolas Sarkozy, et deux proches de Macky Sall, laisse croire qu’un dossier sensible devait être évoqué. Il serait en tout cas étonnant que l’avocat français prenne la défense de Karim Wade. Lui qui en veut à ce dernier et qui l’accuse en privé de n’avoir pas joué franc-jeu et d’avoir été un barrage entre lui et Gorgui. Actuellement en mésentente avec le président Abdoulaye Wade, ayant peu d’entrées auprès de l’entourage de Macky Sall, l’avocat parisien avait perdu “la cote” auprès des décideurs sénégalais dans le sillage de la fin du régime des Wade. Me Robert Bourgi, c’est aussi le personnage que Karim Wade avait appelé au téléphone le 23 juin 2011 pour solliciter une intervention française alors que des milliers de personnes manifestaient dans Dakar pour dire non à un projet de loi de Me Wade décidé à introduire la vice-présidence dans la Constitution. (avec lignedirecte. sn)
BASSIROU FAYE
L’instruction du dossier Bassirou Faye entre dans sa dernière ligne droite. La partie civile, notamment Ibrahima Simbel Fall, le frère de l’étudiant tué lors d’une bavure policière, sera entendu lundi prochain par le doyen des juges d’instruction. Il devra ainsi confirmer la plainte de sa famille. Et son audition intervient une semaine après la confrontation entre certains témoins et le policier Mouhamed Bougaled désigné par l’étudiant Sette Diagne comme le tueur. A en croire nos sources, ces témoins ont été convoqués à la suite d’une réquisition à Sonatel. Il s’agit de personnes que le policier a contactées. Parmi celle-ci il y a la copine de Bougaled et un autre policier. Il faut dire qu’après cette audition de la partie civile, il ne restera pas beaucoup de choses au juge pour boucler l’instruction. Bassirou Faye a été tué en août dernier lors d’échauffourées entre policiers et étudiants. L’enquête ouverte avait abouti à l’arrestation du policier Tombong Oualy qui n’a cessé de clamer son innocence. Il sera rejoint en prison par ses collègues Saliou Ndao et Mouhamed Bougaled qui également contestent les faits. Ce dernier désigné par le principal témoin oculaire s’appuie sur l’argument de défense selon lequel il était blessé et évacué vers 10 heures or la victime est décédé dans l’aprèsmidi.
IDY ET KHALIFA SALL A TOUBA
Ce vendredi a marqué le départ du ballet des hommes politiques, à l’occasion du magal du Kazu Rajab. Ce sont Idrissa Seck et Khalifa Sall qui ont, en effet, ouvert le bal. Le président de Rewmi et le maire de Dakar ont sacrifié à la tradition en passant toute la journée d’hier dans la ville sainte de Touba. Les deux personnalités politiques, à la tête d’une forte délégation, ont effectué, chacune en ce qui la concerne, un véritable marathon, en procédant à une visite de courtoisie auprès de l’ensemble des membres de la famille de Serigne Falou. Si, en fait, le maire de Dakar est rentré le même jour (hier), le président du conseil départemental de Thiès a, par contre, passé la nuit dans la capitale du Mouridisme, et certaines indiscrétions soutiennent même qu’il va assister à la cérémonie officielle, prévue le lendemain du magal (dimanche), comme pour réitérer le coup de l’année dernière. Aux dernières nouvelles, le président de la République a envoyé, à “Alieu” (village mouride), une très forte délégation lui représenter à la cérémonie officielle de l’anniversaire du rappel à Dieu de l’ex-khalife, feu El Hadji Bara Mbacké Falilou.
SERIGNE ASSANE MBACKE
Ceux qui espéraient voir Serigne Assane Mbacké féter le Kazu Rajab en famille vont déchanter. Le petit-fils de Serigne Fallou va passer le Magal, commémorant la naissance de son grand-père, en prison. En conséquence, la lueur d’espoir de le voir recouvrer la liberté avant le Magal du Kazu Rajab (célébrée aujourd’hui) s’est estompée pour sa famille, ses amis et ses sympathisants. En effet, le juge du tribunal régional de Diourbel, en charge de son dossier, qui devait entendre le jeune marabout, a remis cela pour la prochaine fois. Son audition sur le fond qui devait avoir lieu hier vendredi a tout bonnement été renvoyée ultérieurement. Les motifs du renvoi n’ont pas été cependant déterminés
CONSEIL PRESIDENTIEL
Lors de l’annonce du nouveau calendrier scolaire hier, le ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam a noté que le conseil présidentiel des assises nationales devra se tenir le 9 juillet prochain. “Le chef de l’Etat Macky Sall a retenu la date du 9 juillet 2015 pour la tenue du conseil présidentiel sur les conclusions des assises de l’éducation nationale”, a dit le ministre”. Pour lui, ces assises devraient permettre une stabilité à long terme du système éducatif. “Aucun membre de la communauté éducative ne doit être à l’aise sur un réaménagement du calendrier scolaire et des examens”, pense-t-il. Pour ce faire, il appelle tous les acteurs de l’éducation à dépasser l’ambition de sauver une année scolaire, mais de sauver l’école sénégalaise. Ainsi, il indique que les mesures prises par le gouvernement prennent en compte les mesures de dialogue. Peut-être, dit-il, l’organisation des élections de représentativité des enseignants entrent dans le cadre d’un dialogue plus organisé et de qualité avec les partenaires sociaux.
OUMAR BASSOUM
Le chanteur Oumar Bassoum est décédé hier matin des suites d’une courte maladie, à l’âge de 59 ans. Il a été inhumé après la prière de 14h au cimetière musulman de Yoff. Oumar Bassoum a joué avec Baaba Maal et le Dande Lenol ainsi qu’avec Omar Pène avant de voler de ses propres ailes. Il se présentait alors comme le fils spirituel de Samba Diabaré Samb. Il l’imitait dans tout ce qu’il faisait. A merveille, il reprenait des fois des titres de l’auteur de “saaraba” et le réussissait mieux que quiconque. Avec feu Pape Mboup, décédé il y a à peu près un an, ils assuraient le show au cours des soirées de Pape et Cheikh. Ils étaient aimés et adorés grâce à leur titre “dieuleule tout”. Le public du duo qui les connaissait bien reprenait très souvent en choeur le refrain et s’esclaffait devant les pas de danse de feu Pape Mboup. Ainsi, ils savaient mettre la bonne ambiance. Oumar Bassoum a fait son dernier duo avec le chanteur Pape Diouf. Il a posé sa voix sur les mélodies de “baykat”, un des titres de l’album “rakadiou” de l’enfant de Pikine. D’ailleurs il a pris part à la dernière édition du “grand bégué” au Grand-théâtre.
Khaf Sall sur le…
Kazu Rajab oblige, tous les chemins mènent de nouveau à Touba. La capitale du mouridisme est prise d’assaut, pas seulement par les fidèles, mais aussi par les hommes politiques à l’occasion de la commémoration de la naissance de Serigne Fallou Mbacké deuxième Khalife général des mourides. Hier le maire de Ndakaaru Khalifa Sall a rendu visite aux membres de la famille de Serigne Fallou, à Serigne Bass Abdou Khadre porte-parole du Khalife général des mourides et à Cheikh Abdou Gaindé Fatma, son ami chez qui il a d’ailleurs passé la journée. Khaf Sall a profité de l’occasion pour se prononcer sur quelques sujets d’actualité notamment le procès Habré. Il a salué la tenue à Ndakaaru pour la première fois en Afrique, dit-il, d’un procès d’un ex-chef d’Etat africain.
…Procès Habré
Cela signifie, selon lui, que l’Afrique est devenue apte, aujourd’hui, pour juger ses propres fils. C’est pourquoi il dit saluer cet acte et l’encourager. S’agissant du procès à proprement parler, le maire de Ndakaaru dit se garder de se prononcer sur une affaire pendante devant la justice. Restant dans le domaine judiciaire, Khaf Sall s’est aussi prononcé sur l’anniversaire de l’assassinat de Me Babacar Sèye, hier 15 mai. Après avoir loué les qualités de magistrat de haut rang du défunt, le responsable socialiste a rappelé qu’à l’époque le Ps qui était au pouvoir avait arrêté, jugé et condamné les coupables. Mais déplore-t-il, neuf ans après, il s’est passé autre chose qui ne dépendait pas de leur volonté, c'est-à-dire l’amnistie. Et sur ce plan, il pense qu’il appartient au peuple sunugaalien d’apprécier et de juger.
Rupture
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement entame des ruptures. Après avoir initié la levée des couleurs qui se tient tous les jours à 8 heures dans son ministère, Mansour Elimane Kane se lance dans une autre entreprise. A l’instar de SMS, Mansour Elimane Kane veut lui aussi ses réunions (pas de conseil des ministres) mais de coordination décentralisées au sein des services de son département. Désormais, renseignent ses collaborateurs, chaque mois, tous les directeurs généraux, les directeurs nationaux et les Conseillers techniques membres de la coordination du ministère vont quitter la salle de conférence de l’ex-Camp Lat Dior pour débarquer au siège d’une des structures sous la tutelle du ministère. Hier vendredi vendredi 15 mai 2015, c’est Ageroute Sunugaal, sis à Fann résidence qui a accueilli la première réunion de coordination décentralisée du ministère. Ces réunions de coordination décentralisées ne sont rien d’autre que le suivi rapproché des projets de ses structures sous tutelle, mais aussi une façon de savoir ce qui se passe concrètement dans les différents services relevant de son département.
Grève illimitée des…
Un mot d’ordre illimité avec un programme de marche vers Ndakaaru pour montrer leurs souffrances et la manière dont ils ont été délaissés par le système. C’est la décision prise hier par les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor, lors de leur conférence de presse. En effet, en grève depuis le 23 mars dernier, ces étudiants lancent un appel à toutes les personnes de bonne volonté pour les aider à sortir de la situation chaotique dans laquelle ils se trouvent. Soulignant que pour des banalités, les gouvernants n’hésitent pas à se mobiliser, ces étudiants assurent que depuis cinq semaines qu’ils sont en mouvement, dû en grande partie à un manque d’infrastructures, d’équipements et d’autonomie de leur université, les autorités compétentes montrent tout leur mépris par une indifférence totale.
…Etudiants de Zig
Les véritables revendications s’articulent autour de l’autonomie de l’Université Assane Seck qui doit être effective avec toutes les mesures d’accompagnement et le dispositif infrastructurel et logistique nécessaire. «Notre service médical est quasi inexistant et vu les cas d’urgence qui se posent le plus souvent dans les centres d’études, il est important que nous ayons un centre opérationnel et capable de prendre en charge nos problèmes de santé. A cela s’ajoute, le rétablissement du wifi car les étudiants sont appelés à faire des recherches ; l’achèvement des chantiers pédagogiques», dénonce Sissao Tamba, porte-parole du jour des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor. Et regrettent-ils : «le Recteur qui devrait être le premier défenseur de cette université fait la sourde oreille».
Tables-bancs
Soulagement pour les écoliers et encadreurs de Ngayekhem, une commune du département de Fatick, dont le ministre de la Culture et de la Communication est le maire. Mbagnick Ndiaye a en effet acquis un total de 325 tables-bancs pour les écoles de sa commune. Un mobilier scolaire qu’il va remettre aux directeurs des écoles de la commune ce dimanche lors d’une journée de mobilisation pour les écoles.
Oumar Bassoum
Le monde de la musique en deuil. Le chanteur Oumar Bassoum est décédé ce vendredi des suites d'une courte maladie. Il fut spécialiste de la musique traditionnelle et a longtemps accompagné Samba Diabaré Samb et feu Ndiaga Mbaye avant de devenir un membre du groupe Dande Lenol de Baba Maal depuis plusieurs années. Récemment, il avait fait un duo avec le chanteur de la «Génération consciente» Pape Diouf dans la chanson intitulée «Baykat» de l’album Rakadiou. Âgé de 59 ans, Oumar Bassoum, a été inhumé hier après-midi, après la cérémonie de levée du corps à la mosquée de l'Unité 19 des Parcelles assainies. Nos condoléances à sa famille et que Dieu l’accueille au Paradis.
Décès de B.B. King…
Le guitariste B.B. King est mort jeudi à Las Vegas à l'âge de 89 ans, annonce vendredi USA Today qui cite l'avocat du bluesman. L'interprète de "The Thrill Is Gone" fait partie d'une génération de musiciens qui a contribué à populariser le blues hors de l'Amérique rurale où il était jusqu'alors cantonné. Connu entre autres pour son indéfectible attachement à la guitare Gibson, qu'il avait surnommée Lucille, B.B. King a influencé une longue liste de musiciens, d'Eric Clapton à Stevie Ray Vaughan. Diabétique depuis les années 1980, B.B. King a été hospitalisé quelques jours en avril à la suite d’un malaise et était soigné depuis début mai à son domicile, en raison de complications de son diabète.
…Le roi du blues
Riley Ben King de son vrai nom est né le 16 septembre 1925 à Itta Bena, une plantation à quelques kilomètres à l’est de la ville d’Indianola (Mississippi). Sa double initiale B. B., pour Blues Boy, lui avait été donnée à la fin des années 1940, lorsqu’il animait un court programme hebdomadaire dans une radio de Memphis (Tennessee). Avec quinze Grammy Awards depuis 1971 et un doctorat honorifique de la Yale University (New Haven, Connecticut) en 1977, il était considéré comme un artiste de première importance culturelle et avait été récompensé comme tel par des présidents des Etats-Unis (Bill Clinton lui remet les prestigieux Kennedy Center Honors en 1995, George W. Bush accroche à son cou, en 2006, l’ordre le plus élevé pour un civil, la Presidential Medal of Freedom)…
Le courage de SMS salué
L’ancien ministre d’Etat Robert Sagna et ses camarades du Bureau politique (Bp) du Rassemblement pour la démocratie et le socialisme/Takku defaraat Senegaal (Rsd/Tds) soutiennent sans nuance la décision de l'envoi des 'Diambars' en Arabie Saoudite, soulignant que l'argumentaire généralement développé par les acteurs politiques, ainsi que les membres de la société civile opposés à l’initiative «portait plus sur l'opportunité de la décision, sa légalité n'étant pas contestée». Convaincu que «(SMS) ne pouvait pas ne pas répondre positivement à la demande d'un pays avec lequel le (Sunugaal) entretient des relations séculaires d'amitié et de partenariat fécond», Robert & Cie le félicitent pour son courage et formulent des prières pour le succès de la mission de nos soldats, tout en demandant aux patriotes de faire preuve de sérénité en évitant le 'catastrophisme' et les sombres présages agités
Ngorsi à Touba
Restons dans la capitale du mouridisme pour signaler que Ngorsi Seck y a également débarqué hier. A son arrivée, il s'est rendu au domicile de Serigne Moussa Nawel, puis accompagné de Serigne Ahma Mbacké ibn Serigne Modou Bousso, il s'est rendu chez Serigne Abdou Fatah Mbacké, puis chez Serigne Bassirou Mbacké Fallilou et Serigne Abo Mbacké, Khalife de Serigne Fallilou Mbacké. Mara Seck a prié par la suite avec sa délégation à la grande mosquée de Touba, en présence du Khalife général des mourides, Serigne Sidi Mactar Mbacké, avec qui il s'est recueilli dans le mausolée de Cheikh Ahmadou Bamba. Il s'est ensuite entretenu avec le Khalife après la prière à la résidence Khadimou Rassoul. Dans l'après-midi, le président de «Rewmi» s'est rendu chez Serigne Abdou Karim Mbacké, puis à Touba Alieu chez feu Serigne Aladji Bara Mbacké. Il faut aussi noter que Ngorsi a assisté à la cérémonie officielle de la commémoration du rappel à Dieu de’El Hadji Bara Mbacké Falilou, défunt Khalife général des mourides.