(Seneplus.com) - Depuis 16h, la tension monte à Ngor à la hauteur du rond-point des Almadies, juste en face de la Brioche Dorée et du siège de l'ONG anglaise Save the Children et tout nouveau siège de la Banque islamique du Sénégal.
Des centaines de jeune du village de Ngor se sont emparés de la chaussée. Ils ont installés des troncs d'arbre, des pneus qu'ils ont enflammés créant immédiatement une très vive tension. Dans leur première réponse les gendarmes de Ngor en sous-effectif n'ont pas pu faire face et reprendre le contrôle de la situation.
Seneplus.com qui se trouve sur place en direct a pu constaté que vers 18h45, les premiers renforts de gendarmerie sont arrivés sur les lieux et le face-à-face avec les jeunes se poursuit.
Les différents reporters de www.Seneplus.com ont pu interrogé quelques uns des manifestants qui ont exprimé leur colère face à ce qu'ils considèrent comme une spoliation foncière de leurs terres notamment au niveau de l'aéroport.
Les manifestants tout comme les gendarmes ont exprimés une hostilité telle à l'égard des reporters présents sur place qu'il est difficile à l'heure qu'il est de donner plus d'informations sur les revendications des jeunes ngorois.
Regardez les images du reportage vidéo de Talla Boye et Abdou Diémé de Seneplus.
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LE GOUVERNEMENT MALIEN SIGNE LA PAIX DEVANT UN PARTERRE DE DIRIGEANTS AFRICAINS, MAIS SANS LA RÉBELLION
Bamako, 15 mai 2015 (AFP) - Le Mali accueillait vendredi une signature d'accord de paix hautement protocolaire à Bamako, devant un aréopage de chefs d'Etat et de gouvernement africains, mais dont la grande absente sera la rébellion à dominante touareg qui réclame des discussions supplémentaires.
Juste avant de parapher jeudi à Alger l'accord pour la paix et la réconciliation, au bout de deux mois et demi de pressions et d'atermoiements, la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, rébellion) a prévenu qu'elle ne viendrait pas le signer le lendemain à Bamako.
L'accord vise à instaurer une paix durable dans le nord du Mali, qui a connu une série de rébellions touareg depuis les premières années d'indépendance du pays, en 1960, et transformé en 2012 en sanctuaire et en base d'opérations jihadiste, jusqu'au lancement de l'opération militaire française Serval en janvier 2013.
La pression déjà forte sur la CMA pour parapher le texte, comme l'ont fait le 1er mars à Alger le gouvernement et ses alliés, s'est intensifiée à la suite de l'attentat anti-occidental du 7 mars à Bamako, au motif d'isoler définitivement les jihadistes qui l'ont revendiqué.
Maintenue contre vents et marées par Bamako et la médiation internationale conduite par l'Algérie malgré les violations répétées du cessez-le-feu depuis deux semaines, la cérémonie s'est largement vidée de sa substance avec le désistement escompté de la rébellion.
Le chef de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) Mongi Hamdi a néanmoins estimé qu'après ce paraphe, le "processus de paix entrera dans une phase déterminante avec la signature".
Le chef de l'Etat zimbabwéen Robert Mugabe, également président en exercice de l'Union africaine (UA), et ses homologues mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, nigérien Mahamadou Issoufou, burkinabè Michel Kafando, ivoirien Alassane Ouattara, guinéen Alpha Condé, togolais Faure Gnassingbé, et rwandais Paul Kagame étaient présents à la mi-journée à Bamako.
La secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie Michaëlle Jean a elle aussi fait le déplacement, tandis que les présidents tchadien Idriss Deby et ghanéen John Dramani Mahama étaient attendus à cette signature.
'Etape' vers la paix "Aujourd'hui est une étape très importante du processus. C'est vrai qu'on aurait aimé la présence de tout le monde, mais c'est important que le processus avance.
Le développement du Mali ne peut se réaliser que dans la paix", a déclaré à l'AFP la secrétaire d'Etat chargée du Développement Annick Girardin, représentant la France.
La chef de la diplomatie de l'Union européenne Federica Mogherini a minimisé l'absence des principaux groupes rebelles, jugeant que la signature "par la plupart des parties prenantes est une étape décisive" et pressant les autres de "le faire dans les meilleurs délais".
L'espoir de la communauté internationale de persuader au moins certains des principaux groupes rebelles de signer semble s'être amenuisé, ceux-ci ayant tenu une ligne commune lors de ce paraphe in extremis.
"Mission accomplie mais pas terminée", a résumé jeudi à Alger le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, parrain des négociations.
Selon une déclaration jointe au paraphe et signée par un des chefs de la CMA, Bilal Ag Achérif, les revendications présentées par la rébellion seront examinées "entre les parties en conflit et la médiation avant toute signature du document final".
A Alger, M. Lamamra a annoncé avoir reçu une communication du président malien Ibrahim Boubacar Keïta - qui "tend la main (aux rebelles) et est prêt à les recevoir à tout moment et discuter avec eux de l'avenir du pays, de l'avenir des régions du Nord et de la mise en oeuvre rigoureuse de l'accord".
Le texte prévoit la création d'Assemblées régionales dotées de pouvoirs importants, élues au suffrage universel direct, mais, comme le souhaitait Bamako, ni autonomie ni fédéralisme et ne reconnaît l'"Azawad", nom par lequel les rebelles désignent le nord du Mali, que comme une "réalité humaine", sans contenu politique.
La CMA a réclamé une série d'amendements, dont la "reconnaissance officielle de l'Azawad comme une entité géographique, politique et juridique", la création d'une assemblée interrégionale couvrant cette zone, et un quota de "80% de ressortissants de l'Azawad" dans les forces de sécurité de la région.
Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.
Bien que les jihadistes aient été dispersés et en grande partie chassés de cette région par l'opération Serval, des zones entières échappent encore au contrôle des autorités.
YAHYA JAMMEH CRITIQUE LES FAMILLES DE MIGRANTS MORTS EN MEDITERRANÉE
Banjul (Gambie), 15 mai 2015 (AFP) - Le président gambien Yahya Jammeh a imputé aux familles de migrants qui envoient leurs enfants tenter la dangereuse traversée de la Méditerranée pour atteindre l'Europe la responsabilité de la mort de nombre d'entre eux dans les récents naufrages.
Quelque 1.800 personnes sont mortes dans des naufrages en Méditerranée depuis le début de l'année, selon l'Organisation internationale des migrations (OIM), dont des centaines de Gambiens, Sénégalais et Maliens, mais aussi d'Erythréens et de Somaliens, dans le silence de l'immense majorité des dirigeants africains.
"Il y a eu beaucoup de funérailles dans le pays ces dernières semaines à la suite de nombreux morts en Méditerranée", a déclaré Yahya Jammeh jeudi soir sur la télévision publique.
"Ceux qui ont payé pour que leurs fils et filles s'embarquent dans cette dangereuse traversée estiment qu'ils seraient morts s'ils étaient restés au pays", a souligné M. Jammeh.
"Mais si ce sont de vrais musulmans et qu'ils sont convaincus par ce qu'ils disent, ils devraient également savoir que leurs enfants auraient pu s'en sortir chez eux s'ils étaient prêts à y investir et travailler", a dit M. Jammeh, affirmant que des emplois équivalents à ceux occupés par les migrants en Europe existaient en Gambie.
"Nous avons tous vu à la télévision les Européens se plaindre des difficultés économiques, et pourtant des gens dans ce pays paieraient pour que leurs fils et filles aillent mourir en Méditerranée", a affirmé le chef de l'Etat.
"Certains parents ne se soucient guère de la manière dont leurs enfants gagnent leur vie en Europe. Tout ce qui les intéresse, c'est l'argent qu'ils leur envoient", a-t-il accusé.
En Gambie, 60% de la population vit dans "une pauvreté multiforme" dont le tiers avec moins de 1,25 dollars par jour, selon un rapport de l'ONU sur le développement humain publié en 2013.
Porté au pouvoir par un coup d'Etat en 1994, élu et réélu depuis, Yahya Jammeh dirige d'une main de fer ce petit Etat anglophone d'Afrique de l'Ouest enclavé dans le territoire du Sénégal, hormis sa façade atlantique.
60 A 70 PATIENTS PAR JOUR AUX URGENCES DE L’HÔPITAL IBRAHIMA NIASS DE KAOLACK
Kaolack, 15 mai (APS)- Le Service d’accueil des urgences (SAU) du Centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack (centre) reçoit en moyenne 60 à 70 patients par jour, depuis le démarrage de ses activités le 17 mars 2014, a-t-on appris de son responsable, Youssou Cissokho.
''Depuis mars 2014 jusqu'au 31 décembre de la même année, le SAU a enregistré 8.759 consultations'', a indiqué le docteur Cissokho dans un entretien avec l'APS.
"Sur ce nombre de consultations, 6.564 étaient des urgences traumatologiques liées pour la plupart à de graves accidents de la circulation à Kaolack et ses environs", a précisé le médecin.
Selon lui, ces accidents impliquent souvent des bus mais aussi des motos ''Djakarta'' de plus en plus. ''Chaque jour, nous recevons des accidentés de ce moyen de transport. Au minimum dix par jours", a expliqué Youssou Cissokho.
Il a précisé que 40% des malades reçus en consultation au SAU Centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass habitent hors de la commune de Kaolack, contre 60% de patients venus de la commune.
Les autres malades viennent "des régions de Kaolack, Fatick, Kaffrine, Diourbel, Tambacounda et même de la Gambie et d'ailleurs", a-t-il signalé.
"LE GOUVERNEMENT EST L'UN DES PLUS TRANSPARENTS DE LA SOUS-RÉGION"
Dakar, 15 mai (APS) - Le gouvernement sénégalais est ‘’l’un des plus transparents’’ de la sous-région ouest-africaine, même s’il peine à bien positionner ses actions sur le plan de la communication, a soutenu le secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly.
''Le gouvernement du Sénégal est l’un des plus transparents de la sous-région. Il met à disposition de tous ceux qui en ont besoin toutes les informations publiques utiles pour la formation d’une opinion juste’’, a-t-il déclaré dans un entretien paru dans l’édition de vendredi du journal Le Témoin au quotidien.
Il a cité les notes de conjoncture du ministère de l’Economie et des Finances, les notes techniques sectorielles des différents départements ministériels, le communiqué du Conseil des ministres, les différents sites gouvernementaux, etc.
S’agissant de la communication ‘’comprise dans le sens d’un meilleur positionnement du gouvernement et de son action dans l’espace’’ public, a indiqué Abdou Latif Coulibaly, ‘’je reconnais que cela n’a jamais été le fort de nos gouvernants’’.
‘’Nous ne sommes pas toujours organisés pour cela. Nous avons des relations publiques peu pensées’’ et ‘’nous n’avons pas une stratégie de gestion des médias’’, a dit M. Coulibaly, journaliste de profession.
‘’Chacun y va avec sa manière. Des lignes ne sont pas définies. chacun à quelque niveau qu’il se situe, se croit investi d’une mission de communication. Trop de biais, trop d’entropie..’’, a-t-il soutenu.
‘’Cela était valable hier, comme il l’est également aujourd’hui. A chaque fois qu’on s’y prend, on évite rarement le piège de la propagande ou celui de l’invective stérile. Or, si je comprends bien la communication est bien loin de cela’’, a-t-il relevé.
GFM VA S'IMPLIQUER DANS LA PROMOTION DE LA PAIX EN CASAMANCE
Ziguinchor , 15 mai (APS) – Les programmes du Groupe futurs médias (GFM, privé) à Ziguinchor seront orientées principalement vers la promotion de la paix en Casamance, a annoncé son directeur général, Mamoudou Ibra Kane.
"Nos programmes ici à Ziguinchor auront comme socle solide et fondamental la promotion de la paix en Casamance", a-t-il déclaré jeudi lors de la cérémonie officielle d'ouverture des activités décentralisées de GFM qui prennent fin dimanche dans la capitale sud du pays.
"Si vous voyez ces visages radieux (…), vous vous rendrez compte que cette paix est déjà là. Elle demande d'être vigilent, mais elle demande d'être optimiste pour l'avenir de la Casamance et pour l'avenir du Sénégal", a déclaré le journaliste.
"La paix en Casamance mérite d'être soutenue. Elle mérite d’être rendue visible. Nous estimons qu'un groupe de presse comme le nôtre et l'ensemble de la presse a un rôle très important à jouer", a soutenu le DG de GFM.
Il a annoncé que la Radio futurs médias (RFM) va bientôt ouvrir une station régionale qui va couvrir les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.
Il a aussi évoqué d'autres projets tels que le lancement d'un journal régional dénommé "L'Observateur-Casamance" ainsi qu'une imprimerie et l'organisation de combats de lutte à travers GFM Entertainment.
Des responsables politiques, acteurs culturels de la région sud ont assisté au lancement des activités décentralisées, en présence de l'adjoint au gouverneur chargé du développement, Moussa Diagne.
Ousseynou Dieng, secrétaire général du ministère du Tourisme et des Transports aériens, le maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, le président du conseil départemental de Bignona, Mamina Camara, ainsi que la présidente du Haut conseil du dialogue social, Innocence Ntap Ndiaye, y ont également pris part.
Après un an d’existence en tant qu’autorité de protection des données au sénégal, ayant pour mission de veiller au respect par les institutions publiques et le secteur privé des libertés et des droits fondamentaux des personnes physiques, la Commission de protection des données personnelles (Cdp) tire un bilan satisfaisant. Au cours de l’exercice écoulé, se vante son président, la Cdp a traité 250 dossiers et réceptionné 43 plaintes portant sur l’utilisation intempestive de sms pour prospection commerciale, la publication de photos et de Cv, entre autres, avec des sanctions dans certains cas.
Après une première année complète d’existence, la Commission de protection des données personnelles (Cdp) fait son bilan. Le président de la Cdp, Dr Mouhamadou Lô juge le bilan de cette première année satisfaisant. Il informe que pour l’année 2014, 250 dossiers ont été traités. Ceux-ci portent sur des demandes de traitement et des demandes d’autorisation. La Cdp a eu à traiter aussi 43 plaintes portant sur l’utilisation intempestive de Sms pour prospection commerciale ou incitation au jeu, la publication de photos, de Cv et sur internet, l’utilisation de vidéosurveillance. Le traitement de ces dossiers a conduit, dans certains cas à des sanctions par la Cdp à l’endroit des mis en cause.
Les opérateurs de télécom au banc des accusés
"On a reçu beaucoup de plaintes concernant les opérateurs de télécommunication, les sociétés de service à valeur ajoutée. Ces plaintes sont liées à certaines activités sur les réseaux sociaux, des plaintes relatives à la publication de photos, de Cv sans autorisation", indique le président de la Cdp. Les principaux incriminés par ces plaintes sont les opérateurs de téléphonie à cause des activités liées aux Sms avec des envois intempestifs sans autorisation.
Compte tenu de cela, la commission a pris le problème à bras le corps afin de le résoudre. "Maintenant, cette question est derrière nous parce que la Cdp a fait obligation de mentionner le droit d’opposition. Dans le contenu de chaque Sms maintenant, il y a la possibilité pour le récepteur de s’opposer à la réception de ce message, ce qui est une victoire de la Cdp parce que cela n’existait pas avant", soutient Mouhamadou Lô.
La Cdp a aussi diligenté 76 demandes d’autorisation portant sur des traitements sensibles, comme les données biométriques (10 dossiers), les données transférées à l’étranger (45 demandes), les données de santé (7 demandes), etc. La Commission de protection des données personnelles (Cdp) a aussi reçu 91 dossiers de déclarations de traitement portant par exemple sur des systèmes de vidéosurveillance (10 dossiers), des bases de données relatives aux ressources humaines (15 dossiers), 25 dossiers de clients ou des abonnés de prestataires de services…
Le problème des réseaux sociaux
Mouhamadou Lô annonce que la Cdp continue sa sensibilisation pour une meilleure protection des données personnelles au Sénégal mais aussi pour faire connaître les attributions de sa structure. Par ailleurs, il souligne que même si le développement des Tic entraîne beaucoup de dérives, certains citoyens ne se protègent pas eux-mêmes en s’exposant sur la toile. "Si quelqu’un va dans les réseaux sociaux, publie ses données et dit qu’elles ne sont pas sécurisées, ce n’est pas la faute de l’État, c’est sa faute à lui.
Concernant l’administration, les données sont sécurisées mais la donne qui change c’est l’irruption des Tic parce qu’avant, chacun était responsable de ses registres. C’est pourquoi nous demandons aux responsables de traitement qui utilisent ces Tic de faire très attention et de respecter les normes", précise M. Lô. Il souligne que la loi prévoit des mesures coercitives avec des sanctions administratives, pécuniaires et pénales car ils ont la possibilité de transférer les dossiers au procureur de la République.
Pour 2015, la Cdp va organiser un forum africain sur la protection des données personnelles prévu les 19 et 20 mai prochains à Dakar. Ce forum regroupera 300 participants venant de 14 pays africains.
CES RÉFORMES À POLÉMIQUE
PROPOSITIONS DE LA DGID SUR LE MÉCANISME DE FINANCEMENT DES COLLECTIVITÉS LOCALES
La Direction générale des impôts et domaines (Dgid) a proposé une batterie de reformes pour contribuer à l'amélioration des financements des collectivités locales. Après avoir relevé les difficultés dans la mise en œuvre de l'Acte III de la Décentralisation, elle avait présenté lors de l'atelier de concertation sur les mécanismes de financement des collectivités un dispositif de mobilisation de recettes qui pourrait susciter une levée de boucliers des élus locaux. "L'As" vous rapporte la quintessence des observations de la Dgid sur l'avant-projet du Code Général des Collectivités locales.
L'Acte III de la décentralisation, même s'il présente beaucoup d'aspects positifs dans sa conception et ses principes, pose dans sa mise en œuvre de réels problèmes aux collectivités locales. L'aveu est de la Dgid et la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor (Dgcpt). Cette remarque est mentionnée dans un document dénommé "Observations de la Dgid sur l'avant-projet de Code général des collectivités locales". Le document dont "L'As" détient copie a été présenté à l'atelier de lancement de la concertation sur les mécanismes de financement des collectivités locales dans le cadre de l'Acte III de la Décentralisation.
En effet, pour booster les recettes des collectivités, la Dgid propose une batterie de réformes qu'elle a soumises lors de l'atelier susdit. "La réforme (Acte III) doit s'accompagner d'un renouveau du dispositif de mobilisation des recettes fiscales, principale source de revenus des collectivités locales, la mise en place de nouveaux mécanismes de transfert et d'exploitation des nouvelles opportunités offertes par les modes de financements innovants", souligne la Dgid qui soutient la nécessité de mettre en place un mécanisme de financement pertinent et efficient et une gouvernance budgétaire transparente.
Imposer les élèves âgés de plus de 14 ans et les étudiants
Constatant la faiblesse de la fiscalité locale, notamment l'impôt du minimum fiscal (Imf), la Dgid n'exclut pas dans l'avenir de faire payer l'impôt aux élèves et étudiants. En effet, se basant sur le rapport du Recensement général de la population, la Dgid relève que la moitié de la population est âgée de moins de 18 ans. Ainsi seuls 2 721 053 de la population totale sont redevables à l'Imf hormis les salariés, les personnes vivant dans les communautés rurales qui sont assujetties à la taxe rurale, les élèves, les étudiants et des handicapés. "A cet effet, il pourrait être envisagé d'imposer les élèves âgés de 14 ans et plus au moment de leur inscription ainsi que les étudiants sur leurs bourses ou aides. L'avantage de cette imposition, qui doit être relativement faible, est de permettre aux collectivités locales de collecter des ressources supplémentaires qui les aideraient à faire face à des dépenses liées au transfert de compétences dans le domaine de l'éducation, mais aussi et surtout d'initier l'élite de demain au paiement de l'impôt et partant à la promotion du civisme fiscal", indique-t-on dans le document.
Une augmentation probable de l'impôt sur les salaires
Aussi, pour renforcer financièrement les collectivités locales, il est probable d'augmenter les tarifs sur la taxe représentative de l'impôt du minimum fiscal (Trimf), imposée aux salariés sans que la mesure ne remette en cause la baisse d'imposition sur l'indemnité de revenu de ces derniers. Pour ce qui est des patentes des collectivités locales, la Dgid informe qu'un processus de réforme est engagé dont l'objectif est de détaxer les équipements industriels tout en maintenant l'équilibre financier des collectivités locales bénéficiaires de cet impôt. Aujourd'hui, les industriels se plaignent des modalités d'imposition dans leur secteur d'activités. La Dgid, dans le cadre des réformes entreprises par ses services en matière de gestion de l'impôt pour accompagner les collectivités locales, va mettre en application une série de mesures. La première a trait à l'institutionnalisation et la formalisation des relations avec les collectives locales à travers un point focal qui va planifier et coordonner le calendrier des émissions, des recensements, des tournées PPA, le suivi des dégrèvements entre autres missions. Dans la même rengaine, il est envisagé la création d'un bureau des collectivités locales qui
sera directement rattaché au Directeur général. Il sera ainsi l'interface entre le Directeur général, les différentes Directions et les collectivités locales. Le Directeur général des Impôts et Domaines, Cheikh Ameth Tidiane Ba, compte fixer des objectifs en matière de fiscalité locale pour chaque direction et chaque centre. Une évaluation des performances des services et des agents affectés dans ce domaine sera faite. C'est une manière de combattre le traitement accessoire de la fiscalité locale leurs services, alors qu'elle booste la fiscalité de l'Etat. Aussi, la signature de contrats de performance entre la Dgid et les collectivités locales sont en perspective. Seulement, précise-t-on, "en contrepartie de notre engagement à réaliser plus de recettes, les collectivités locales s'engageront à mettre plus de moyens à notre disposition".
Dans chaque collectivité locale, une commission sur la fiscalité locale sera installée
Dans la même dynamique, les services de Cheikh Ameth Tidiane Bâ poursuivront la mise en place des commissions sur la fiscalité locale au niveau de chaque collectivité locale. Cette structure d'appui aux collectivités locales aura en charge le suivi et l'évaluation des opérations de recensement de tous les immeubles bâtis ou non bâtis situés dans le ressort de la collectivité. D'après le document, les chefs des centres des services fiscaux vont incessamment inviter les maires à proposer leurs représentants dans ces commissions.
Par ailleurs, des changements seront apportés également dans la législation fiscale en ce qui concerne les impôts locaux. En effet, rapporte-t-on, des études sont en cours pour valider un système de paiement par acomptes provisionnels des impôts locaux. Mais, cette mesure vise la patente et le foncier bâti des sociétés et entreprises individuelles. Un système de paiement direct sur déclaration de la patente est également en vue. Toutefois, la Dgid va revoir à la baisse la taxe sur les résidences principales. Car, elle craint que l'actuel taux (l'abattement est à 1 million 500 000), prive les communes dans les zones rurales des recettes de cette taxe en raison de la faiblesse de valeurs locatives foncières moins importantes qu'en milieu urbain.
Il est prévu une taxe de 10 f de plus sur l'essence pirogue
Les services de la fiscalité souhaitent également la redéfinition des taux et des seuils de la surtaxe sur les terrains non bâtis ou insuffisamment bâtis afin de les adapter aux prix du marché. L'équivoque de l'imposition de l'activité de transport privé de personnes ou de marchandises sera levée parce qu'elle est imposable contrairement à ce que pensent d'aucuns. Le champ d'application de l'impôt du minimum fiscal (Imf) qui se limite aux "commerçants" et "propriétaires", sera élargi à d'autres contribuables. Les pêcheurs vont devoir débourser plus en guise de soutien aux collectivités locales. Il est prévu d'étendre à l'essence pirogue le supplément de 10 F de taxe sur les produits pétroliers institué pour remplacer la vignette qui est supprimée. Cette recette sera versée aux collectivités ayant en charge la gestion des pêcheries et la réalisation des infrastructures, notamment les quais, chambres froides, etc. Les chalutiers et autres navires de pêche battant pavillon sénégalais seront aussi visés par la mesure. Les services des impôts et domaines veulent faire bénéficier aux collectivités locales la taxe sur les armes à feu qui s'élève à 330 millions en 2013. Cela en conformité avec le transfert de la compétence de la gestion de l'environnement et des ressources nationales aux collectivités locales.
L'État veut récupérer la TEOM et détaxer les équipements industriels
La Dgid veut instituer l'exigibilité de la quittance de paiement de l'impôt personnel pour la délivrance de certains documents administratifs. A cet effet, toute personne imposable devra s'acquitter de son impôt pour prétendre obtenir un certificat de résidence, un certificat de nationalité, un permis de conduire, un passeport et un certificat d'imposition. La taxe à l'enlèvement des ordures ménagères (Teom) va figurer désormais dans le code général des impôts. Il s'agit pour la Dgid d'éviter de conditionner le reversement de la Teom aux collectivités locales par l'existence d'un service d'enlèvement des ordures ménagères. Car, ce ne sont pas toutes les communes qui disposent de la logistique de ramassage des ordures ménagères. Ainsi, même si certaines collectivités locales n'en disposent pas, selon la Dgid, elles procèdent néanmoins au traitement des ordures par l'indication aux populations d'un site de dépôt en vue de l'incinération, du compostage, de l'enfouissement des déchets etc.
"Il est préférable de confier, à la commission, le contrôle des quittances et des formules de patente et la substituer au maire…"
Enfin, les prérogatives de la commission de fiscalité locales seront étendues. Elle sera impliquée en amont et en aval de la chaine fiscale afin qu'elle maitrise parfaitement l'assiette de la collectivité locale. Cette mesure se justifie par la volonté de la Dgid de ne pas limiter le travail de la commission au suivi des seules valeurs locatives, mais plutôt de l'impliquer dans les autres impôts tels que la Contribution globale unique (CGU) en ce qui concerne leur paiement. "Il est préférable de confier, à la commission, le contrôle des quittances de CGU et des formules de patente et la substituer au maire investi de cette compétence par le code général des impôts (CGI)", peuton lire dans le document.
Dionne convoque Malick Mbaye pour une séance d'explication
Le chef du gouvernement a le sang chaud par les temps qui courent. Et gare à tout membre de la mouvance présidentielle qui fait des sorties musclées contre des responsables de la majorité. Après avoir sommé le ministre Khoudia Mbaye de limoger son directeur de cabinet Moussa Sarr après ses virulentes sorties contre le régime et le président de la République, Mahammad Dionne a convoqué, avant-hier, le directeur général de l'Agence nationale de la maison de l'outil (Anamo) pour une séance d'explication. Maodo Malick Mbaye, par ailleurs Président de l'Association nationale des élus départementaux, a eu le courage de dénoncer la boulimie de pouvoir du frère du président de la République Aliou Sall qui s'est imposé à la tête du l'Union des associations des élus locaux (Uael). Une situation qui a entraîné une exaspération générale au sein de la mouvance présidentielle. Dans ses critiques, Malick Mbaye avait assimilé cette "élection" à une forfaiture qui, si elle passe, allait faire de Aliou Sall le Vice-Président du Sénégal aux côtés de son frère de président de la République. En clair, Malick Mbaye a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Mais sa sortie n'a pas laissé indifférent Dionne le sabreur qui l'a convoqué pour une séance d'explication, histoire de lui mettre les points sur les I. D'après nos sources, le Premier ministre, qui est aussi très proche de Aliou Sall, n'a pas du tout apprécié la sortie du Dg de l'Anamo et surtout certains termes qu'il a employés. Pourtant, selon des sources dignes de foi, c'est Macky Sall lui-même qui a demandé son frère Aliou Sall de démissionner. Par ailleurs, le maire de Guédiawaye est également attendu à la Primature pour être briefé de la position du chef de l'État sur les textes de l'Uael. En clair, il a été retenu que l'Association que dirige Malick Mbaye, zappée par Aliou Sall, soit rétablie dans ses droits. Joint au téléphone, le leader de Guem sa Bop confirme l'audience avec le chef du gouvernement. Toutefois, selon Maodo Malick Mbaye, la réunion était assez conviviale. À titre de commentaire, il indique : "Je demeure engagé et loyal au président de la République, mais je jouerai toujours mon rôle d'alerte et d'anticipation".
Amadou Aly Dieng
Le monde intellectuel vient de perdre un de ses plus illustres membres. Amadou Aly Dieng a tiré sa révérence, hier. Connu pour son esprit vif et critique, le natif de Cas-Cas au Fouta aura laissé à la postérité une bibliothèque fournie. Plusieurs intellectuels, universitaires et hommes de culture ont assisté la prière mortuaire faite à la mosquée du Point E. Le Pr Hamidou Dia, conseiller spécial du président de la République, y a représenté le chef de l'État. Amadou Aly Dieng repose désormais au cimetière musulman de Yoff. "L'As" présente à sa famille ses sincères condoléances.
Nogass a perdu son épouse
Le Chef d'état-major général des Armées (Cemga), Mamadou Sow alias Nogas, est également endeuillé. Son épouse Adja Haby Diallo est décédée, hier, des suites d'une courte maladie. Comptable matières au ministère des Transports terrestres, elle était d'une humilité et d'une simplicité surprenantes, puisque son ministre de Tutelle ne savait même pas qu'elle était l'épouse du Cemga. Son patron, le directeur des Transports terrestres, El hadj Seck Ndiaye Wade, a fait un témoignage élogieux lors de la levée du corps, hier, à l'hôpital Principal, en présence du Président Macky Sall et de plusieurs membres du gouvernement. La défunte a été enterrée à Ouakam. "L'As" présente ses sincères condoléances au Cemga Mamadou Sow.
Un jeune meurt à la page de Rebeuss
Ne refermons pas cette page nécrologique avant de parler de la mort atroce d'un jeune, avant-hier, sur la plage située en face de la prison de Rebeuss. Né en 1981 à Guédiawaye, Ablaye Dia, fils de Mor et de Hawa Anne faisait de la nage. Lorsqu'il est sorti de l'eau, il a demandé qu'on lui donne à boire, car son cœur chauffait. Aussitôt, il est tombé par terre en se tordant de douleur, avant de décéder sur le coup. Selon les témoins, les choses se sont passées si vite que personne ne le croyait mort. Avisés, les hommes du sergent Cyprien Dièye des sapeurs-pompiers ont immédiatement rappliqué sur les lieux, mais ils n'ont trouvé qu'un corps sans vie qu'ils ont acheminé à la morgue de l'hôpital Principal.
Macky chez les layennes
Le chef de l'État s'est rendu, hier, au domicile du khalife général des layennes en prélude de la préparation de l'Appel Seydina Limamoulah. Macky Sall était accompagné du Premier ministre Mahammad Dionne, Aminata Tall, Farba Ngom, Moustapha Diakhaté, Yaxam Mbaye, Maïmouna Ndoye Seck, Abdoulaye Diouf Sarr, Mansour Élimane Kane. Selon le service de presse de la Présidence, le chef de l'État s'est longuement entretenu avec le khalife général des layennes, El Hadji Abdoulaye Thiaw Laye et recueilli ses prières et bénédictions. Macky Sall a ensuite rencontré les différents responsables et membres de la famille religieuse. Au cours de ces échanges, le président de la République est revenu sur les projets initiés et qui impacteront positivement sur le vécu des membres de la communauté d'une part et de tous les Sénégalais d'autre part. Il s'agit, entre autres, de la modernisation de la cité religieuse, de la rénovation du mausolée de Seydina Issa Laye, du prolongement de la Vdn sur l'axe Cices-Golf, en passant par Camberène ainsi que la rénovation de la voirie intérieure de la commune de Yoff.
Macky rassure les layennes
S'agissant de la Vdn, Macky Sall a annoncé que le budget des travaux de prolongement sur l'axe Cices-Golf, d'un montant de 38 milliards F Cfa, est entièrement mobilisé et les travaux vont bientôt démarrer. Le chef de l'État a demandé à la communauté Layène de soutenir fortement ces projets d'infrastructures qui ont un cachet éminent stratégique pour la mobilité urbaine à Dakar et sa banlieue. Il a par ailleurs souligné que toutes les dispositions sont prises pour que le prolongement de la Vdn ne puisse en aucune manière gêner l'accès au mausolée de Seydina Issa Laye. Ainsi, un pont sera construit à hauteur du mausolée afin de maintenir un accès direct des populations sur ce site de pèlerinage et de dévotion. S'agissant de la modernisation de la cité religieuse, le Président Sall a annoncé que les travaux vont démarrer à la fin de la 135ème édition de la commémoration de l'appel de Seydina Issa Laye. Prenant la parole, Seydina Issa Thiaw Laye, fils du khalife général des Layènes s'est réjoui de la décision du chef de l'État de répondre favorablement à la demande du royaume d'Arabie Saoudite, en acceptant d'envoyer des soldats sénégalais aux côtés de l'Arabie Saoudite qui, selon lui, est non seulement un partenaire stratégique du Sénégal, mais aussi un pays ami et frère abritant des lieux saints de l'Islam.
Les "apéristes" de Thiès à l'école de l'unité
Les "apéristes" de Thiès, connus pour leurs profondes rivalités, empruntent cependant difficilement le chemin de l'unité. Le Dr Pape Amadou Ndiaye a pris l'initiative de convoquer, hier, tous les responsables de la commune pour la mise en place d'un cadre de concertation et d'initiative de l'Apr dans la commune de Thiès. Même si la rencontre s'est tenue avec la présence d'une quarantaine de personnes, force est de constater que les responsables de premier plan ont adopté la politique de la chaise vide. En fait, seule Seynabou Ndièguène était présente. Selon nos oreilles prolongées, le jeune Assane Mbaye de la Cojer pense que personne ne peut reprocher à un responsable de n'avoir pas assisté à la rencontre, parce que le cadre n'est pas officiel. Selon lui, il fallait commencer d'abord par une conférence des leaders avant de tenir une Assemblée générale d'information regroupant tous les responsables et les militants.
Macky est aux États-Unis avec Marième
Le locataire du Palais de l'avenue Léopold Sédar Senghor a quitté, hier, Dakar pour les États-Unis. Il a voyagé à bord d'un vol commercial d'Air France. Selon nos informations, il était accompagné de la Première Dame Marième Faye Sall et devait participer à la cérémonie de graduation de son fils Amadou Sall. Selon son entourage, Macky Sall a préféré payer de "sa poche" au lieu de mobiliser l'avion de commandement pour une affaire privée. Thicipiri !
Machines à sous dans la banlieue
Des machines à sous comme celles du "Café de Rome" et du casino du "Cap-Vert" étaient clandestinement implantées dans la banlieue et leurs tenanciers, un Sénégalais et un Chinois, ont été alpagués par la police. La fréquentation assidue du bar "Patio", situé à Wakhanane Nimzatt à Guédiawaye, par beaucoup de jeunes de cette localité avait fini par inquiéter les parents qui ont saisi le commissariat de la localité.
Machines à sous dans la banlieue (bis)
À leur descente sur les lieux, les limiers ont trouvé des machines à sous qui n'ont rien à envier à celles des célèbres casinos du "Café de Rome" et du "Cap-Vert". Interpellé, Gomis, le gérant du bar a soutenu avoir reçu les machines d'un Chinois avec qui il est en partenariat d'affaires. Chez le Chinois, à la Cité Djily Mbaye à Yoff, les enquêteurs ont trouvé une quinzaine de machines qu'ils ont embarquées dans un grand camion. Les suspects ont été déférés devant le procureur pour exploitation d'un établissement de jeu de hasard sans agrément.
Saer Seck, un sentimental
L'élève de 18 ans qui a été arrêté il y a quelques jours pour avoir menacé d'actes de terrorisme les États-Unis d'Amérique doit s'en mordre les doigts. Puisque sa plaisanterie de mauvais goût a mal tourné. Selon certaines indiscrétions, il a une personnalité troublée et a pris trop à cœur ses leçons d'histoire sur la décolonisation, le conflit israélo-palestinien, etc.
Matar Bâ
Les jeunes de Fatick sont très remontés contre leur maire. En effet, il est reproché à Matar Bâ, par ailleurs ministre des Sports, de faire le "Samba Alaar" en faisant la promotion de jeunes qui ont farouchement combattu l'actuel président de la République Macky Sall. Les jeunes citent, entre autres, son chef de cabinet Zakaria Kébé et ses chargés de mission Vieux Seck et Massène Papa Guèye, tous des jeunes libéraux ayant rejoint tout récemment l'Apr. La jeunesse républicaine en appelle ainsi à la vigilance du patron de l'Apr. "Si le Président Macky Sall ne ramène pas Matar Bâ à la raison, il sera déçu. Nous refusons désormais de travailler dur pour que des gens qui ne croient en rien en récoltent les fruits", avertissent les camarades de Thérèse Faye Diouf.
Moustapha Diop apporte des correctifs à Thiès
La distribution des financements de 600 millions de F Cfa octroyés aux femmes de Thiès a récemment fait couler beaucoup d'encre et de salive. Laissées en rade, les membres du comité consultatif des femmes du département de Thiès avaient vivement dénoncé ce qu'elles avaient appelé "la politique du parti avant la patrie". Le ministre Moustapha Diop vient d'apporter les correctifs nécessaires en octroyant à ces femmes un financement d'un montant de 12 millions F Cfa. Maïmouna Dieng, 1ère adjointe au maire de Thiès et présidente des femmes explique : "Le ministre Moustapha Diop a fait preuve d'humilité et d'ouverture d'esprit en nous convoquant pour nous expliquer tout le processus d'octroi des 600 millions. Nous sommes tombés d'accord et il s'est engagé à nous financer dans les plus brefs délais et il a tenu parole".
Tekki parle de manipulation dangereuse
Le Mouvement Tekki se démarque de la mouvance présidentielle sur la question de l'envoi de soldats en Arabie Saoudite. Le député Mamadou Lamine Diallo accuse le Gouvernement d'avoir manipulé l'opinion pour justifier sa décision. Dans un communiqué du Secrétaire permanent, le mouvement Tekki souligne que prétendre que la Kaaba, La Mecque et la ville de Médine sont menacées relève d'une manipulation grossière et dangereuse. Et Mamadou Lamine Diallo fait remarquer qu'il ne s'agit pas d'une opération classique de maintien de la paix avec un mandat clair des NationsUnies, opérations dans lesquelles l'armée sénégalaise s'est illustrée depuis l'indépendance.
Dangoté
Enfin on l'a vu au Palais. Aliko Dangoté, la première fortune d'Afrique et propriétaire de l'usine de ciment Dangoté a été reçu, mercredi, dans la soirée, par le Président Macky Sall. Il a été beaucoup question d'investissements. Le magnat nigérian a promis de mettre ses billes dans les chemins de fer, mais aussi dans l'énergie. Sa cimenterie produisant actuellement 38 MWA, il a promis de céder le surplus de 12 MWA à la Senelec. Dangoté promet de réaliser même une centrale à charbon pour aider le Sénégal à résorber son déficit énergétique. Venu naturellement à bord de son avion personnel, le richissime a repris les airs, hier jeudi, à l'aube.
KHALIFA FILE LE DOSSIER À LA COUR SUPRÊME
AFFAIRE DE L'EMPRUNT OBLIGATAIRE DE LA VILLE DE DAKAR
Le refus de l'État du Sénégal de valider l'emprunt obligataire de la Ville de Dakar a amené cette dernière à saisir la Cour suprême pour obtenir gain de cause.
Le combat sur l'affaire de l'emprunt obligataire de la ville de Dakar a pris une autre tournure. La municipalité de Dakar a traîné l'État du Sénégal devant la Cour suprême. Le maire Khalifa Sall a fait l'annonce, mercredi dernier, à l'occasion de la 2e session ordinaire de la ville.
"Sur l'emprunt obligataire, vous savez que le gouvernement américain est en train de s'entremettre pour qu'il y ait une solution. Mais comme vous le savez, nous sommes en administration, et l'administration, c'est des principes et des règles. Le ministre a pris une décision que nous contestons. Ceux qui font la facilitation sont en train de le faire. Donc nous laissons toute sa chance à la facilitation. Mais, comme mesure conservatoire, nous avons saisi la Cour suprême", a dit M. Sall.
Une décision qui s'explique par le simple fait que "si nous dépassions la date du 27 sans faire le recours, nous n'aurons plus jamais la possibilité de faire un recours. Et c'est par rapport à l'initiative du ministre des Finances que nous avons fait un recours. Donc, c'est uniquement par mesure conservatoire qu'on peut arrêter à tout moment". "Si la conciliation aboutit, nous renonçons à notre requête", a précisé Khalifa Sall.
…Et dénonce certaines initiatives prises par les autorités
Cette rencontre a également été l'occasion pour le Conseil municipal de Dakar de réfléchir autour d'initiatives prises par les autorités. Entre autres, l'initiative annoncée par le préfet de Dakar, Alioune Badara Diop, de résilier le contrat qui liait l'État à la Senelec sur la question des taxes et l'interdiction de toute nouvelle pose de panneaux publicitaires dans le département de Dakar.
L'édile de la capitale sénégalaise de rappeler qu'"en 2010 déjà, le Président Wade, quand son gouvernement avait pris ces initiatives, après qu'on lui a expliqué, avait donné raison aux collectivités locales de Dakar. Parce qu'en vérité, le problème ne concerne que Des initiatives qui risquent de tuer les collectivités locales de région de Dakar.
"Ce n'est pas un problème de la ville de Dakar, c'est des communes de la région du Cap-Vert, c'est-à-dire de la région de Dakar dont il est question. Parce que si les taxes sur l'électricité consommée, les taxes sur l'eau, les taxes sur le stationnement sont discutées aux communes par un certain nombre d'initiatives, si ces communes perdent ces taxes-là, elles ne fonctionneront plus", a prévenu Khalifa Sall.
Dakar. L'électricité consommée représente des montants importants sur les communes de Dakar, sur toute la région du Cap-Vert. Si on le leur enlève, c'est comme si on va leur enlever des sources d'investissements".