Une enveloppe de plus de 3,9 milliards de francs Cfa sera mobilisée sur les trois ans pour porter le plan d’actions du Pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique (Pnssee).
Le chef de l’Etat a présidé, hier, un Conseil présidentiel axé sur la première conférence sociale tenue les 14 et 15 avril 2014 et qui avait été marquée par la signature d’un Pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique (Pnssee). Et c’est justement ce Pnssee qui était l’objet de la réunion de ce mardi, au Palais.
Et à cette occasion, le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, Mansour Sy, a présenté au chef de l’Etat le rapport du Pnsseen, devant les partenaires sociaux, tels que les syndicats et le patronat mais également les Partenaires techniques et financiers (Ptf).
Satisfait par rapport à l’intérêt de procéder à la validation de ce document, Mansour Sy a aussi noté que la mise en ouvre du Pacte requiert la mobilisation d’importantes ressources budgétaires. Des besoins qui, selon lui, aujourd’hui, sont estimés comme prioritaires par l’ensemble des acteurs. Le financement en question s’élève, pour 2015-2017, à une enveloppe de plus de 3,9 milliards de francs Cfa. Les besoins en question étant répartis comme suit : pour l’année 2015, un montant de 1.101.500.000 francs ; pour l’année 2016, une somme de 1.606.500.000 francs Cfa ; et pour 2017, une enveloppe de 1.203.000.000 francs.
«Ces moyens permettront de prendre en charge les programmes de formation permanente et continue au profit des acteurs. C’est aussi pour renforcer les moyens techniques d’intervention, ainsi que les besoins logistiques de l’administration du travail et des instances de dialogue du travail», a déclaré le ministre Mansour Sy, d’après qui, le plan d’actions comprend 15 mesures prenant leurs sources dans les objectifs stratégiques du pacte signé, décliné en activités et adossé à des modalités précises de mise en œuvre.
«Ces mesures visent principalement la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel adapté aux besoins identifiés comme prioritaires dans les politiques publiques par les partenaires sociaux, ainsi que le renforcement des moyens d’intervention des acteurs», a-t-il fait savoir, soulignant que ce pacte a aussi pour objectif de contribuer à l’instauration et à la consolidation du climat social apaisé propice à l’émergence. «Cela sera assorti d’engagements des partenaires au respect d’une trêve de 5 ans après son adoption», a noté le ministre.
Le président de la République, satisfait du travail, exige néanmoins du ministre en charge du Travail de mener des concertations approfondies avec les partenaires sociaux, compte tenu de leur impacts sociaux. Macky Sall de demander ainsi à tous les membres du gouvernement ainsi qu’aux employés de promouvoir la culture d’entreprise, la productivité, la compétitivité.
«Veiller en outre à l’accroissement de la commande publique attribuée aux entreprises nationales», a-t-il insisté en exigeant que sur les 15 mesures à mener, dans les concertations préalables, que le consensus soit privilégié et que l’arrêté fixant un seuil de représentativité syndicale dans le cadre du dialogue soit pris.
"MACKY 2012" ATTAQUE LES SOCIALISTES À L'ARME LOURDE
Condamnation des propos du chef de l'État sur la transhumance par les "Verts"
C'est une attaque à l'arme lourde que les alliés de la première heure du chef de l'État, regroupés dans la coalition "Macky 2012", ont faite, hier, contre les socialistes, coupables de s'être démarqués de la position du président de la République sur la transhumance.
La réaction du Parti socialiste (Ps), suite aux propos tenus par le président de la République sur la transhumance politique, à Kaffrine, a mis les alliés de la première heure de ce dernier dans tous leurs états.
La Conférence des leaders de "Macky 2012" qui s'est réunie, hier, en séance ordinaire, a administré une volée de bois vert aux…"verts" de Colobane.
Dans le communiqué qui a sanctionné leur rencontre, les Mohamed Diagne, Alassane Cissé, Ansoumana Danfa, Maguette Ngom, entre autres, rappellent au Parti socialiste (Ps) qui, martèlent-ils, "a le culot de s'offusquer des propos du chef de l'État", qu'"il n'a aucune leçon de morale à vendre aux Sénégalais".
Faisant le procès des socialistes, les leaders de ladite coalition de tonner : "Ne sont-ils pas ceux qui avaient institutionnalisé la transhumance avec le débauchage systématique des députés du Pds depuis 1978 ? Et 80% des membres du Bureau politique actuel du Ps sont témoins de cette ignoble immoralité politique.
Ont-ils déjà oublié qu'ils sont responsables de la mort de dizaines de personnes dans les inondations de la banlieue pour avoir remblayé des mares et des marigots et les morceler en parcelles à usage d'habitation ? Qu'ont-ils répondu sur les 92 milliards tirés des accords de pêche ? Dans quelles conditions ont-ils bradé la Sonatel ?".
"Rien de ce qui est immoral ne leur est étranger"
Poursuivant leur violente diatribe contre Ousmane Tanor Dieng et ses camarades, les alliés de la première heure du leader des "apéristes" fulminent :
"Comment les socialistes, dont la plus grande ambition peut se mesurer à l'aune du pont Sénégal 92 - que le gouvernement va reprendre - osent se permettre de remettre en cause l'envergure du Président Macky Sall qui est en train de révolutionner le Sénégal grâce au Pse ? Et plus grave encore, ils ont un pied à la confrérie des partis de la gauche caviar et un autre à ‘Bby'".
Et d'en déduire : "Donc, s'il y a un manque d'éthique et de morale politique, c'est sans doute à leur niveau, car quand des gens acceptent d'adhérer à la fois à deux structures qui poursuivent les mêmes objectifs, rien de ce qui est immoral ne leur est étranger".
Sur un autre registre, la coalition "Macky 2012" demande aux organisations syndicales, encore en mouvement, de "suspendre leur mot d'ordre de grève, au regard des efforts fournis par le gouvernement pour satisfaire leurs revendications, et au nom du patriotisme pour l'intérêt supérieur de la nation".
Par ailleurs, il faut souligner que l'entité politique susmentionnée tiendra son séminaire d'ouverture aux autres forces favorables au Plan Sénégal émergent (Pse) dans la première quinzaine du mois de mai.
De l'électricité en l'air entre le patron du groupe Futurs Médias, Youssou Ndour et Dubaï Port World (DPW) à Dakar. Cette société a endommagé au point de la rendre inutilisable, une unité d'impression Offset et d'emballage, d'un coût de 2 409 260 792 francs Cfa, alors que les services de manutention étaient en train de débarquer la machine.
C'est au moment du déchargement que l'incident a eu lieu. Et la conséquence immédiate a été la mise hors service du "bijou" en acier de 20 tonnes qui devait être transporté à Diamniadio où un site de 5 000 mètres carrés avait été aménagé pour accueillir l'imprimerie. Il faut savoir que le Groupe Futurs médias (GFM) avait contracté un crédit de 18,2 millions d'Euros, soit 12 milliards de francs Cfa, auprès d'Afreximbank ; la banque africaine d'Import /Export.
Un prêt dont le remboursement est étalé sur 5 ans qui doit permettre à Youssou Ndour d'investir le bien juteux marché de l'emballage qui serait de près de 40 milliards de francs Cfa, selon les chiffres les plus bas.
En vérité, les faits datent du mois de juillet dernier, alors que la machine, en provenance d'Allemagne était attendue avec grand espoir sur la terre ferme dakaroise. Qu'est-ce qui s'est passé pour que pareil incident inhabituel tombe donc sur… Youssou Ndour ? Certains en tout cas s'étonnent du fait et n'écartent pas…le sabotage.
Ce qu'on sait en tout cas, c'est que Youssou Ndour ne veut pas trop faire de bruit autour de cette affaire. Ce, d'autant plus que Dubaï Port ne nie pas sa responsabilité dans l'affaire, selon nos sources. Mais le problème réside sans nul doute dans le temps que la société prend pour "soigner" le préjudice ainsi créé. Joint au téléphone, Birane Ndour, Directeur général adjoint du groupe Futurs Médias, a du mal à cacher son impatience :
"Il est grand temps qu'on nous paie. Cela fait presque 9 mois et le préjudice est prouvé", dit-il sans vouloir aller au fond du dossier. Va-t-on donc vers un bras de fer pour obliger DPW à "accélérer la cadence", pour utiliser la fameuse expression de Mimi Touré ? Selon nos sources, le Groupe de Youssou Ndour a fini de rassembler toute la paperasserie d'experts sur cette affaire. Et nul doute que ça saignera très bientôt, si rien n'est fait pour compenser le préjudice. Une affaire à suivre !
L’ESPACE UEMOA LA COMMISSION MISE SUR LE PARTAGE DES EXPÉRIENCES
Les échanges sur la facilitation des affaires dans l’espace de l’union économique monétaire ouest africaine (Uemoa), organisés, en partenariat avec Biz Clim. Ces échanges visent à s’simplifier les procédures administratives. Ouverts le 20 avril 2015 à Ouagadougou, les échanges encouragent la création d’entreprises, boostent l’investissement privé pour accélérer la croissance.
La capitalisation et la diffusion des meilleurs pratiques, en matière de facilitation des affaires, restent une priorité de l’union économique monétaire ouest africaine. L’expansion du secteur privé, particulièrement, les petites et moyennes entreprises (Pme) est un moteur puissant de croissance économique et la principale source de création d’emplois.
Ce constat dérive d’un communiqué de l’Uemoa, reçu à la rédaction de Grand Place. « Le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Togo figurent parmi les 10 meilleurs pays réformateurs dans le dernier rapport Doing Business. Si des progrès sont enregistrés, nous ne devons pas perdre de vue que les Etats membres de notre Union restent, classés à la queue du peloton.
Et, le Mali qui est le premier de notre espace est classé à la 146ème place sur 189 pays évalués et à la 19ème place sur les 47 pays d’Afrique subsaharienne», a relevé le directeur de cabinet du commissaire de l’Uemoa, chargé du département du développement de l’entreprise, de l’énergie, des télécommunications et du tourisme, Alain Faustin Bocco.
La source indique que beaucoup de lourdeurs administratives, restent à lever pour libérer le fort potentiel de développement de cette région afin de rendre plus attractive les investissements. « Si certains Etats ont fourni des efforts importants, au point d’être classés parmi les meilleurs réformateurs. C’est qu’il est possible pour les autres d’en faire autant, sinon plus. L’une des voies pour y parvenir, c’est le partage des expériences et des bonnes pratiques», reconnaît Faustin Bocco.
Ainsi, les participants ont aussi, exposé les réalisations antérieures dans l’optique de définir de nouveaux objectifs, dont le but est d’étendre la transparence vers de nouveaux domaines. Cet engagement, disent-ils, permettra la simplification administrative. Il s’agira, pour eux, d’approfondir les savoirs des Etats membres sur la documentation en ligne des procédures.
Cet approfondissement, narre la source, passe à travers les systèmes de régulations et de diffusion. Plus largement, à partir de l’information auprès des entrepreneurs et investisseurs. Et, les experts en climat des affaires, en système de régulations et communication, ainsi que des responsables du programme de facilitation des affaires de la conférence des nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), encadrent le processus.
Ces derniers, identifieront les opportunités et les défis à relever en matière de simplification, de clarification des procédures ou de communication auprès des entreprises. A cet effet, chaque Etat membre, insiste la source, émettra un plan d’action national pour poursuivre de manière durable et efficace les efforts pour améliorer le climat des affaires et le développement du secteur privé.
LE RÊVE DE YOU HYPOTHÉQUÉ
Blocage du projet de fabrication d’emballages du Groupe Futurs Médias, la plus importante machine du dispositif d'une valeur de 2 milliards endommagée au port de Dakar et presque irrécupérable, Youssou Ndour révolté.
Youssou Ndour, la star du mbalax, n’est pas du tout content. En effet, son projet d’installation d’une usine d’emballages est à quai. Youssou Ndour a eu la désagréable surprise de voir la machine la plus importante de la chaîne de fabrication qu’il a commandée, se casser lors de son déchargement au port de Dakar. Elle est inutilisable. Depuis juillet dernier, le patron du Groupe futurs médias demande réparation à Dubaï port world via son armateur mais en vain. Il menace de saisir la justice.
L’annonce avait été faite en grande pompe. Les emplois promis étaient attendus. Le projet d’installation d’une imprimerie de fabrication d’emballages à Diamniadio est bloqué net, après la destruction de la principale machine au Port autonome de Dakar lors de son déchargement au niveau du terminal à containers de Dp World.
D’où le sentiment de révolte qui habite le patron de Gfm, Youssou Ndour, qui se trouve entre le marteau des créances dues aux banques et l’enclume de la masse salariale, en ce sens que du personnel a été déjà recruté. Pour financer ce projet, le patron de Gfm a sollicité un crédit de 18,2 millions d’euros, soit près de 13 milliards de francs Cfa auprès de Afrexim bank, remboursable sur cinq ans. L’inauguration de l’imprimerie était annoncée pour octobre 2014. Elle n’a pas eu lieu à cause surtout de la perte de cette machine qui fait plus de 20 tonnes.
Aujourd’hui, l’armateur Messina, qui a transporté la marchandise à Dakar, a dégagé toute responsabilité par rapport à la fausse manœuvre, arguant que l’outil a quitté son navire. Le responsable du déchargement, à savoir Dp World, s’est alors engagé à rembourser la machine, une fois que l’assureur aura fini d’évaluer le préjudice. L’accident a eu lieu au mois de juillet dernier.
Depuis lors, Gfm peine à se faire dédommager. Pour réparer la machine, le président du groupe, Youssou Ndour, a même fait venir des techniciens de la société Bobst qui a fabriqué ladite machine. Après plus d’une semaine de mission, ces derniers ont constaté l’impossibilité de réparer l’équipement.
Réparation impossible, pression des créanciers
L’entreprise basée à Lausanne, en Suisse, l’a fait savoir à la direction générale de Gfm, à travers une correspondance datée du 20 janvier 2015. «Au vu du rapport d’expertise daté du 23-092014 et des photos soumises, nous constatons que la machine est lourdement endommagée (...) En l’état, la machine n’est plus utilisable, voire même en dégât total.
Dès lors, il nous est impossible d’envisager une réparation sans avoir effectué un diagnostic complet de celle-ci ; par contre, ce diagnostic nécessite un rapatriement de la machine.
Le prix des équipements et des pièces endommagés (fabrication spéciale) et surtout le prix de la maind’œuvre peuvent atteindre le prix de la machine neuve. Ceci en plus du coût de rapatriement, stockage, démontage et diagnostic», mentionne le constructeur.
La société Bobst s’est voulue plus alarmiste : «Par ailleurs et au vu des dégâts constatés, nous ne pouvons pas nous engager à octroyer la garantie d’une machine neuve.» La lettre est cosignée par Régis Peltier et Stéphane Evard, respectivement chef du «service support director» et «installation project manager».
Un investissement de plus 2, 409 milliards de francs Cfa
De ce fait, le président directeur général de la Gfm ne peut rester les bras croisés. Il a une nouvelle fois saisi l’armateur, la société Messina Sa, le 31 mars passé. Youssou Ndour lui a signifié dans sa missive: «Nous sommes au regret de vous adresser par la présente, après plusieurs courriels et courriers restés sans réponse, en votre qualité de transporteur /consignataire, cette lettre de réclamation pour le remplacement de notre machine Bobst DieCutter Autoplaten Press Expercut 106 Ler d’une valeur Exw de deux milliards quatre cent neuf millions deux cent soixante mille sept cent quatre-vingt-douze (2 milliards 409 millions 260 mille 792 francs Cfa).»
Le chanteur lui a rappelé qu’il a eu «la désagréable surprise», en juillet 2014, de constater qu’une de ses machines est tombée et a connu «d’importants dégâts, la rendant ainsi inutilisable». C’était à l’occasion «des opérations de manutention effectuées par votre partenaire Dp World sur notre cargaison au Port autonome de Dakar».
Mise en demeure servie à Messina
Il se trouve que cet outil est le plus important «de l’imprimerie parce qu’étant le «cerveau» de la chaîne, et sa dégradation nous a causé d’énormes dommages, entraînant ainsi un retard dans l’installation et le démarrage de l’exploitation de l’imprimerie». Youssou Ndour ne s’en est pas arrêté là dans ses complaintes. L’homme d’affaires chanteur ajoute que le groupe qu’il dirige en a subi «un préjudice non seulement matériel, financier mais aussi moral en raison du retard de huit mois que nous avons accusé au niveau du démarrage de l’exploitation de l’Imprimerie».
Son amertume est d’autant plus marquée que ses tentatives d’entrer en contact «avec les autorités de Dp World» sont restées sans réponse. «En conséquence, nous vous mettons en demeure de remplacer cette machine sus-réclamée, dans les meilleurs délais et au plus tard fin avril, sous réserve d’user de toutes les voies et moyens de recours autorisés par la loi, nous permettant d’entrer dans nos droits.»
Youssou Ndour menace ainsi d’ester en justice, si ses partenaires continuent d’afficher du mépris à son égard.
DAKAR, PREMIÈRE ETAPE DU ‘’STROMAE AFRICA TOUR’’, LE 13 MAI
Dakar, 22 avr (APS) – Le musicien belge d'origine rwandaise Stromae entamera le 13 mai prochain à Dakar, au Monument de la Renaissance, une tournée africaine qui le conduira dans plusieurs capitales du continent, après le Maghreb (Alger, Rabat et Tunis) en 2014.
Le ‘’Stromae Africa tour’’ passera par Dakar, Praia (le 16 mai), Douala (le 19 mai), Abidjan (le 23 mai), Libreville (le 6 juin), Brazaville (le 10 juin), Kinshassa (le 13 juin) et en fin Kigali (le 20 juin), indique Jeune Afrique, dans son dernier numéro.
Stromae, né le 12 mars 1985, est un auteur-compositeur-interprète et producteur belge de hip-hop, de musique électronique et de chanson française. Stramae, de son vrai nom Paul Van Haver, est un métis de père rwandais et d’une mère belge. Son père a été assassiné pendant le génocide rwandais en 1994.
Sa prestation à Kigali sera dés lors comme un retour aux sources. ‘’Face à cela, je ne serai personne, je ne serai pas Stromae, juste le petit Paul, à la recherche de son papa, juste un fils qui veut renouer le dialogue avec son père mort’’, confie-t-il à Jeune Afrique.
À l'âge de 11 ans, Stromae commence à s'intéresser à la musique et s'inscrit à l'Académie musicale de Jette pour prendre des cours de solfège et de batterie. En 2000, il choisit le pseudonyme Opmaestro et se lance dans le monde du rap. Son pseudo étant trop similaire à celui d'un autre artiste, il change et opte pour Stromae, qui correspond à Maestro à l'envers.
À 18 ans, il forme le groupe "Suspicion" en compagnie de J.E.D.I., un autre rappeur. Ensemble, ils composent la chanson et le clip "Faut k’t’arrête le Rap". Après quoi, J.E.D.I. décide de quitter le duo, ce qui lance la carrière solo de Stromae.
En 2005, l'artiste enchaine les prestations. En 2008, Stromae signe chez Because Music et Kilomaître pour 4 ans. En 2009, il sort le single "Alors On danse", qui rencontre un grand succès dans toute l'Europe, se classant notamment en tête des charts en France, Allemagne et Belgique.
Le 21 juin 2010 est disponible dans les bacs "Cheese", un album coup de poing tout en couleur. Une fois encore, Stromae pose son style et s'affirme en créateur.
En en août 2013 que Stromae revient avec un deuxième album intitulé "Racine Carrée" qui suscite un engouement grâce à la chanson "Formidable’’. Les titres "Papaoutai" ou "Tous les mêmes" présents sur le même album, remportent également un franc succès.
En 2014, le chanteur remporte la Victoire de l'artiste masculin de l'année, celle de l'album de chansons pour "Racine carrée" ainsi que celle du clip pour la chanson "Formidable".
PRÈS DE 4 TONNES DE « POISON » BRÛLÉES
INCINÉRATION DE MÉDICAMENTS DE PROVENANCE ILLICITE
Près de 4 tonnes de médicaments de provenance illicite saisis par la police dans le cadre de l’opération porc-épic, en collaboration avec la douane et la direction de la pharmacie et des médicaments ont été incinérées hier aux mamelles, à Ouakam.
3 tonnes et 900 kilogrammes de médicaments de divers types ( des anabolisants, des antibiotiques, des antirétroviraux, des produits aphrodisiaques) de provenance illicite ont été réduites en cendre par les éléments des sapeurs-pompiers, en présence du Directeur général de la police nationale, Anna Sémou Diouf, du commissaire divisionnaire, Seydou Bocar Yague, Directeur de la police judiciaire, du commandant, Papa Amar de la douane et du lieutenant colonel, Amadou Moctar Dieye, Directeur de la pharmacie et des médicaments.
Cette importante quantité de médicaments dont la consommation constitue un danger pour les populations a été saisie dans le cadre de l’opération porc-épic. Lancée en 2014, cette opération s’est déroulée du 27 au 29 mai à Dakar et à l’intérieur du pays, dans des régions comme Kédougou, Diourbel et Kaolack etc. Le commissaire divisionnaire, Seydou Bocar Yague, a apporté des précisions sur cette importante prise.
« En collaboration avec la douane et la direction de la pharmacie et des médicaments, nous avons saisi dans le cadre de l’opération porc-épic, 3,9 tonnes de médicaments de provenance illicite que nous venons d’incinérer», a déclaré M. Yague qui affirme que pour réussir cette opération de sécurisation des populations, 90 éléments, policiers, douaniers et pharmaciens confondus ont été mis en contribution.
En outre, la police a aussi arrêté 45 délinquants qui ont été déférés au parquet. Dans son intervention devant la presse, le lieutenant colonel Dieye est revenu sur le danger que constituent ces médicaments de provenance illicite pour les consommateurs.
«Ce sont des médicaments dont le principe actif peut se transformer facilement en produit toxique. Par exemple, un diabétique qui prend de l’insuline provenant des circuits illicites peut facilement entrer dans un coma diabétique et mourir », informe t-il tout en indiquant que les médicaments de provenance illicite ont souvent des notices écrites en anglais.
Or les médicaments commercialisés dans les pharmacies ont des notices écrites en français. Il a aussi lancé un appel aux populations pour qu’elles achètent leurs médicaments au niveau des pharmacies, pour préserver leur santé. Car, dit-il, « depuis 2006, le prix des médicaments dans les pharmacies connaît une baisse progressive et conséquente.
Donc, éviter d’acheter des médicaments a bas prix qui risquent de vous coû- ter la vie.» Qualifiant les médicaments de provenance illicite de poison, le Directeur général de la police nationale a insisté sur la nécessité de poursuivre la traque desdits produits.
«Les médicaments sont faites pour soigner mais si leur commercialisation n’est pas contrôlée ils peuvent devenir un danger pour la population. La lutte doit être intensifiée. Nous devons mener quotidiennement des opérations comme porc-épic pour assurer la sécurité sanitaire des sénégalais »,dit Mme Anna Sémou Diouf avant de demander le soutien de la presse pour la sensibilisation des populations.
Dakar, 22 avr (APS) – Le président de la République Macky Sall a assuré que le Sénégal ne connaitra pas une nouvelle année blanche en 2015, misant notamment sur le patriotisme des enseignants pour préserver l’année scolaire en cours.
''Il n y aura pas d’année blanche au Sénégal'', a soutenu le président Sall lors Conseil présidentiel sur le Plan d’actions du pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique (PNSSEE) tenu mardi à la Présidence de la République.
Cette rencontre fait suite à la première conférence sociale consacrée au thème ‘’Dialogue social, travail décent et compétitivité’’ organisée la semaine dernière. Les travaux de cette rencontre avaient conduit à la signature d’un Pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique par plusieurs organisations d’employeurs et de travailleurs.
Macky Sall a relevé que ‘’c’est uniquement 1% des sénégalais’’ qui consomme la moitié des recettes fiscale du pays. ‘’C’est une situation inquiétante qui ne peut pas continuer et il faut que les enseignants le comprennent (…) de telles revendications ne sauraient faire le lit d’une année blanche’’, a-t-il dit devant les syndicats d’enseignants.
Le président Sall dit, cependant, compter sur un ‘’sursaut patriotique’’ qui l’incite à croire qu’on n’ira pas vers une année blanche. ‘’J’ai en face de moi des patriotes qui sont conscients de leur rôle historique consistant à défendre et à préserver l’école sénégalaise’’, a-t-il souligné.
LA CRAINTE D’UNE ANNÉE BLANCHE EN VEDETTE DANS LES QUOTIDIENS
Dakar, 22 avr (APS) – L’évocation d’une année blanche par le chef de l’Etat Macky Sall à l’occasion du Conseil présidentiel consacré au Plan d’action du pacte de stabilité sociale et d’émergence (PNSSEE) est un des sujets en exergue dans les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
Au sujet des grèves cycliques dans l’enseignement, L’As titre : ‘’Macky s’emporte’’, lors du Conseil présidentiel consacré au Plan d’action du pacte de stabilité sociale et d’émergence (PNSSEE).
Macky Sall, écrit le journal, a invité les syndicats d’enseignants à ‘’revoir leur position, car il estime que l’Etat a beaucoup fait sur la titularisation des enseignants en déboursant 5,4 milliards pour le rappel des 2/3 des années de vacation de 1992’’.
‘’Toutefois, ajoute L’As, il hausse le ton et indique que pour des raisons de soutenabilité budgétaire, le pays ne peut pas continuer à dépenser plus de la moitié de ses ressources pour 1% de la population. Et +si c’est pour cela qu’on doit aller à l’année, on ira à l’année blanche+’’.
Ce qui pousse Sud quotidien à signaler que ‘’Macky Sall n’exclut plus une année blanche’’.
‘’Après 1988, le Sénégal pourrait connaître sa deuxième année blanche. Ou du moins, c’est qui ressort des propos tenus, hier, par le président de la République, Macky Sall, qui n’exclut plus une telle éventualité'', indique Sud. Le journal indique que le chef de l’Etat s’est toutefois ''empressé de souligner qu’il n’en sera pas ainsi’’.
Le Témoin au quotidien ouvre sur le même sujet en rapportant ces propos du chef de l’Etat : ‘’Il n’y aura pas d’année blanche’’.
‘’On n’ira pas en année blanche, parce que je crois, qu’en face, nous avons des patriotes qui sont conscients de leur rôle historique à défendre l’école sénégalaise (…)’’, a déclaré Macky Sall cité par le même journal.
Au sujet des crises sociales, ‘’Macky Sall tacle les syndicats qui +veulent tenir le pays en otage’’, selon Le Populaire.
‘’Il n’y a pas que les salariés, vous êtes une minorité. Les autres ne sont pas la portion congrue de la population. Les efforts faits sont au-dessus des moyens du pays. On ne peut régler tout, tout de suite et maintenant’’, souligne le journal, citant le président de la République.
‘’Est-ce que nous avons le droit de sacrifier les enfants dont les parents ne peuvent avoir les moyens de les envoyer dans les écoles privées ou à l’étranger ?’’, s'interroge Macky Sall, dans les colonnes du même journal.
Le Soleil, pour sa part, souligne que Macky Sall ‘’veut un dialogue social pragmatique’’ et se dit ‘’convaincu qu’il n’y aura pas d’année blanche’’.
MACKY SALL ANNONCE LE RECRUTEMENT DE 60 INSPECTEURS ET 80 CONTRÔLEURS DU TRAVAIL
Dakar, 22 avr (APS) - L’Etat va procéder au recrutement de 60 inspecteurs et de 80 contrôleurs du travail et de la sécurité sociale entre 2016 et 2017 pour une meilleure stabilité dans l’école sénégalaise, a annoncé le chef de l’Etat Macky Sall.
''Nous allons procéder au recrutement de 60 inspecteurs et 80 contrôleurs du travail et de la sécurité sociale entre 2016 et 2017'', a notamment dit M. Sall lors Conseil présidentiel sur le Plan d’actions du pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique (PNSSEE) tenu mardi à la Présidence de la République.
Cette rencontre fait suite à la première conférence sociale consacrée au thème ''Dialogue social, travail décent et compétitivité'' organisée la semaine dernière. Les travaux de cette rencontre avaient conduit à la signature d’un Pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique par plusieurs organisations d’employeurs et de travailleurs.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a insisté sur la titularisation des vacataires avec la capitalisation des 2/3 des années de vacation pour les enseignants.
''Ce qui constitue une avancée significative obtenue au prix de sacrifices budgétaires. Car, rien qu’entre le mois de juillet 2014 et le mois de mars 2015, l’Etat a déboursé 5, 4 milliards de francs CFA au titre des remboursements des vacataires suite à la validation de leurs anciennes années'', a dit Macky Sall.