La section départementale de l’Association des professionnels de la viande et du bétail du Sénégal (Anpvbs), va mal. En effet, certains de ses membres réclament à leur président national, de veiller au renouvellement de l’instance avant le renouvellement au niveau national qui se tiendra en juillet et août prochain.
«Un bureau provisoire a été mis en place, ce qui veut dire que les hommes qui le composent ne peuvent pas participer à élire le président national», a dénoncé Djiby Bâ.
Le commissaire aux comptes de la section départementale de faire savoir que «cette situation arrange le président national qui, depuis Dakar donne des directives à certains d’entre nous. Parce que c’est cette situation qui l’arrange. Pis, il est en train de faire du dilatoire lorsqu’on sait qu’une date a été retenue pour procéder aux renouvellements dans le dé- partement de Rufisque. Mais, jusqu’à présent, rien n’est encore fait».
Djiby Bâ croit soupçonner une astuce de son président national, en l’occurrence Mamadou Fall. Selon lui, «ce dernier ne voudrait pas que Rufisque participe aux renouvellements nationaux parce qu’il veut se maintenir à la tête de l’association. Nous avons notre candidat pour briguer le poste.
Le département de Rufisque doit choisir ses propres hommes. Nous n’accepterons pas qu’un autre que nous n’avons pas choisi, vienne nous imposer ce qu’il veut». Par ailleurs, le commissaire aux comptes de l’Anpvbs de Rufisque signale que l’association est en train de recevoir des subventions surtout venant de l’Etat.
«Les subventions surtout celles de l’Etat sont en train d’être reçues. Mais la base ne connaît même pas à quoi elles ont servi jusqu’à présent. C’est une bande d’amis qui se donnent des consignes au grand dam de nous qui sommes à la base», persiste-il. Alors que, continue-t-il, «le sous secteur de l’élevage fait partie du Pse». Ce qui lui fait dire:
«Le président Macky Sall doit luimême donner des instructions afin que tout soit structuré». Avant de demander au président national de l’Anpvbs d’organiser les renouvellements dans le département de Rufisque ou de démissionner. Parce que selon lui, des blocages sont en train d’être notés sous son magistère.
L’ETAT COMPTE RÉGLEMENTER LEUR OUVERTURE
STRUCTURES DE PRISES EN CHARGE DES ENFANTS VULNÉRABLES
La visite effectuée hier par la direction des droits, de la protection de l’enfance et des groupes vulnérables dans quatre centres d’accueil d’enfants vulnérables de Dakar, a permis de faire le constat sur les conditions de vie et d’apprentissage des pensionnaires. Il est à noter que la question de l’ouverture et du fonctionnement de certains centres d’accueil du genre une préoccupation pour les autorités qui annoncent des mécanismes de réglementation.
De la pouponnière des sœurs franciscaines de la Médina, au centre d’éducation spécialisée Estel, en passant par le Samu Social et le foyer Carmen Herrero, tous les pensionnaires de ces structures partagent leur statut de site d’accueil d’enfants vulnérables.
Ces structures qui sont aujourd’hui reconnus comme modèles, dans l’accueil et la prise en charge des enfants en situation de vulnérabilité ont reçu la visite des responsables de la direction des droits, de la protection de l’enfance et des groupes vulnérables (Ddpegv).
Une visite qui leur a permis d’exposer leurs difficultés et d’appeler les autorités à un meilleur accompagnement. « La principale difficulté que nous avons ici c’est le manque de moyens financiers, c’est un projet humanitaire qui nécessite toutefois un budget de fonctionnement, c’est pourquoi nous faisons appel aux autorités, aux bonnes volontés pour que les enfants dé- munis qui sont là puissent être bien pris en charge », déclare Libasse Mbaye, travailleur social au foyer Carmen Herrero.
A ces contraintes financières viennent se greffer d’autres besoins spécifiques à la prise en charge de ces enfants. « Je n’ai pas manqué de relever des contraintes qui sont liées pour la plupart à des questions financières, corroborées par un manque d’équipement.
Mais également l’insuffisance de personnel qualifié pour répondre adéquatement aux préoccupations particulières de ces enfants », relève Ndiokhobaye Diouf, directeur des droits, de la protection de l’enfance et des groupes vulnérables.
Si ces contraintes ne sont pas aussi alarmantes dans ces quatre centres d’accueil visités par la Ddpegv, il faut toutefois noter que beaucoup de centres de ce genre, ne répondent pas normes de prise en charge et d’accueil de ces enfants. Une réalité que reconnait la direction des droits, de la protection de l’enfance et des groupes vulnérables.
« Nous avons remarqué que la plupart des centres ouvrent leurs portes, engagent des programmes sans maîtriser le fonctionnement et souvent le gouvernement est mis devant le fait accompli pour des questions qui ne sont prévues et pour lesquelles nous n’avons pas des solutions immédiates», regrette M. Ndiokhobaye Diouf.
Toutefois l’Etat s’est engagé dans une dynamique de réglementation et d’appui des structures de prise en charge des enfants vulnérables qui ne sont pas conformes.
«Aujourd’hui dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de protection de l’enfant, nous avons fait une formation en direction des personnels des centres d’accueil pour enfants et nous avons élaboré un manuel de procédures de gestion de ces centres et tout cela sera encadré par des textes juridiques qui vont réglementer l’ouverture et le fonctionnement des centres », ajoute Ndiokhobaye Diouf.
Au terme de leur visite, chaque structure a reçu, de la direction des droits, de la protection de l’enfance et des groupes vulnérables un appui symbolique en denrées alimentaires en produits hygiéniques et didactiques. Ce qui vient contribuer à l’allégement des charges de ces centres d’accueil social.
MICMAC AUTOUR DE L’ARGENT D’UNE TONTINE
LA TRANSITAIRE DETOURNE LES COTISATIONS DES MEMBRES
Une affaire d’abus de confiance a pollué les relations entre des membres d’une même structure. Une plainte a été déposée contre une transitaire-trésorière pour des pratiques frauduleuses au commissariat de police de la ville de Guédiawaye. Elle a été interpellée puis déférée au parquet.
Salimata S. a été grugée par sa camarade de tontine-transitaire Madiène Mb. La gérante de tontine a confié les cotisations des membres de sa structure évaluées à 1 million 50 mille francs à la transitaire aux fins de lui garder l’argent dans son compte en banque. Mais, celle-ci s’est montrée indigne de confiance à l’égard de la gérante de la structure.
Voilà des années que la présidente de la tontine dirige quatre associations à vocation de crédit et d’épargne constituées de femmes dont la transitaire Salimata S. dans leur quartier. Les membres des associations versent régulièrement leurs cotisations et s’acquittent parfois des amendes reversées dans les caisses.
Ainsi, à la veille des fêtes de tabaski, elles se retrouvent dans une maison et redistribuent le pognon aux différentes adhé- rentes, histoire de permettre à toute de faire face aux dépenses liées à l’évènement religieux. Ne disposant pas de compte bancaire, Madiène, la présidente de la tontine, s’en ouvre à sa camarade-transitaire, Salimata S, qui lui affirme détenir un compte bancaire dans une institution financière. Le 24 avril 2014, elle lui remet alors la somme de 750 mille francs moyennant un bordereau de versement de la banque. D’autres versements s’en suivront jusqu’à hauteur de1 million 50 mille francs.
A l’approche de la tabaski, Madiène, comme de coutume, se rend au domicile de sa camarade-transitaire pour récupérer l’argent puis le redistribuer aux membres des associations. Mais, celle-ci lui indique avoir prêté le pognon à un certain Pape T, qui selon elle, était confronté à des difficultés financières. Elle lui remet toutefois la somme de 400 mille francs et promet de lui verser le reliquat évalué à 650 mille francs.
Seulement, depuis lors, elle peine à honorer ses engagements et autres promesses. Lasse d’attendre, la présidente de la tontine dépose une plainte contre la transitaire pour abus de confiance au commissariat de police et se constitue partie civile. Elle affirme avoir été roulée dans la farine par sa camarade de confiance et lui réclame le remboursement de l’intégralité du reliquat.
«Quand je l’ai interpellée pour faire le dispatching des cotisations aux membres, elle m’a dit avoir prêté l’argent à un certain Pape T. Je lui ai confié le fric pour qu’elle le garde dans son compte bancaire dès l’instant que je n’en disposais pas. Je lui faisais entièrement confiance. Elle fait partie des membres des quatre associations», soutient la gérante de la tontine.
La mise en cause a réfuté les allégations de son accusatrice et affirme lui devoir la somme de 54 mille 500 francs. A l’en croire, c’est plutôt la présidente de la tontine qui lui doit 600 mille francs. D’où, renchérit-elle, le refus de continuer à verser ses cotisations.
«A la veille de la tabaski, elle a fait le partage de l’argent aux différentes membres des associations sans moi. Elle prétextait que je lui devais de l’argent dont j’ignore le montant. J’ai par la suite cessé de participer au renflouement des caisses par mes cotisations.
Elle a débarqué chez moi pour me réclamer de l’argent alors que je ne lui devais rien. Je lui ai dit d’aller saisir la justice pour qu’on puisse nous départager. Mais, en réalité, c’est bien elle qui me doit 600 mille francs. Je n’ai pas voulu déposer une plainte contre elle à cause de ma famille qui m’en a dissuadé», déclare-t-elle.
APPEL À UNE MOBILISATION GÉNÉRALE CONTRE L’ÉMIGRATION CLANDESTINE
Le Conseil des Ministres s’est réuni, hier, mercredi 22 avril 2015, au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, le Président Macky Sall, Président de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a exprimé sa profonde émotion et sa vive préoccupation suite au naufrage ayant coûté la vie à de nombreuses personnes, qui tentaient de rejoindre l’Europe par la voie clandestine.
A cet égard, il a salué la mémoire des victimes et a saisi cette occasion pour lancer un vibrant appel à une mobilisation générale, à l’échelle africaine et internationale, pour prévenir ces drames et mettre fin à la tragédie humaine de l’émigration clandestine.
Le Président de la République a, par ailleurs, évoqué la célébration de la fête du Travail, le 1er mai 2015, en rappelant au Gouvernement ses directives relatives au maintien d’une concertation permanente avec les syndicats de travailleurs.
Il a, ainsi, demandé au Premier ministre de veiller à la bonne mise en œuvre du Pacte pour la Stabilité sociale et l'émergence économique, signé par le Gouvernement et les partenaires sociaux, tout en rendant compte de l’état de prise en charge des cahiers de doléances des centrales syndicales et du niveau d’exécution des engagements du Gouvernement.
Abordant le point de sa communication portant sur l’intensification des réformes budgétaires et financières, haute priorité de son mandat, le Président de la République a insisté sur l’impératif de promouvoir la culture du résultat dans la gestion de l’Etat afin de mettre la performance au centre des politiques publiques.
Dans cette perspective, il a demandé au Gouvernement d’intensifier la mise en œuvre des réformes budgétaires et financières entreprises dans le cadre de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), à travers, notamment, la consolidation de la programmation pluriannuelle des dépenses publiques et le renforcement du dialogue dans la gestion entre le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan et les autres départements ministériels, en mettant l’accent sur la maîtrise de la commande publique.
Au titre de son Agenda, le Président de la République a informé le Conseil de : la visite de travail qu’il effectuera, les 23 et 24 avril 2015, en République de Turquie, sur invitation du Président Recep Tayip Erdogan, lors de laquelle il prendra part aux cérémonies commémoratives du 100ème anniversaire de la Bataille des Dardanelles à Canakkale ; sa participation au Salon de l’Agriculture de Meknès, au Maroc, le 27 avril 2015.
Le Premier ministre a présenté au Conseil une communication portant sur la nécessité d’avoir une meilleure visibilité de la stratégie globale d’industrialisation, dans ses composantes sectorielles, pour accélérer le relèvement de nos capacités productives et la transformation structurelle de l’économie, en privilégiant une approche territoriale fondée sur la valorisation des ressources et des infrastructures de soutien de chaque territoire.
A cet égard, il a indiqué que cette stratégie, articulée aux options fondamentales du Plan Sénégal Emergent (Pse) en matière de création d’emplois et de valeur ajoutée, devra assurer une cohérence globale des dynamiques de structuration des secteurs de production, de développement de pôles industriels, d’émergence des micros entreprises, des PME/MI et des grandes entreprises.
Il a, également, rendu compte des activités gouvernementales marquées, entre autres, par la cérémonie de lancement du programme de partenariat pour le développement industriel inclusif et durable (Diid) avec l’Onudi, pour lequel le Sénégal a été choisi comme pays pilote et celle du projet immobilier de la communauté Lébou, dans le cadre du soutien de l’Etat aux initiatives de promotion de l’Habitat social, qu’il a présidées le 20 avril 2015.
Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point sur la situation économique nationale et sur la conjoncture internationale, après avoir rendu compte de sa participation aux « Réunions du Printemps » du Fmi et du Groupe de la Banque mondiale tenues à Washington, en marge desquelles, il a évoqué avec plusieurs officiels américains, entre autres sujets, l’Agenda Post-2015.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait au Conseil le compte rendu de la réunion du comité de suivi de la commercialisation arachidière portant sur la prochaine campagne.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté au Conseil une communication portant sur l’approvisionnement en eau de Dakar, qui a connu une amélioration notable depuis le début de l’année du fait, notamment, des premiers volumes additionnels du programme d’urgence en cours confié à la Sde conformément aux dispositions du contrat d’affermage Etat-Sones-Sde.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté : Le projet de loi portant Code de la Pêche maritime.
‘’SUSCITER LE DÉBAT ENTRE L’OPPOSITION ET LE POUVOIR AUTOUR DES QUESTIONS ESSENTIELLES COMME LE PSE’’
Le Mouvement Convergence libérale et patriotique (Clp) dirigé par l’ancien porte-parole du président Abdoulaye Wade, Serigne Mbacké Ndiaye, organise le 1er mai prochain un diner-débat sur le thème : « Le Plan Sénégal émergent, opportunité ou utopie ? » Dans cet entretien, il revient sur les enjeux de cette rencontre qui va réunir 120 personnalités de l’opposition, de la mouvance présidentielle et de la société civile.
Monsieur le ministre, qu’est-ce qui motive la décision de votre mouvement d’engager des réflexions sur les grands sujets qui touchent la vie de la nation ?
La Convergence libérale et patriotique est mouvement politique, mais aussi un cadre de réflexion qui met l’accent sur la réflexion, parce que nous avons constaté que depuis la disparition du Club Nation et Développement que Senghor avait créé, il n’y a plus de débats politiques au Sénégal.
Ce sont des invectives, l’insulte à la bouche, la violence physique. Nous pensons que ce n’est pas une bonne chose dans une démocratie comme le Sénégal. Il est important que les gens se rencontrent et discutent de choses essentielles.
Nous parlons de la réforme de la Constitution, mais jusqu’au moment où nous parlons, il n’y a pas eu débats de la classe politique, de la société civile. Nous nous sommes dit qu’il y a beaucoup de questions essentielles sur lesquelles nous devons pouvoir engager des débats et arriver à des solutions.
C’est le cas de la réforme foncière, de la réforme de la justice, de la sécurité et de l’école sénégalaise. Depuis les Etats généraux de l’éducation jusqu’au moment où nous parlons, il n’y a pas eu un véritable débat autour de cette question. Nous voulons favoriser le débat autour de ces questions. Vous avez vu que ça transcende les partis politiques.
Nous n’avons pas tenu compte de l’appartenance politique des uns et des autres. Nous voulons mettre tous les acteurs pour discuter et aboutir au moins à quelque chose. Après ces débats, nous allons publier les cahiers Clp. Toutes les communications seront publiées. C’est une contribution que nous devons apporter sur le débat politique au Sénégal.
Pourquoi débattre sur le Pse ?
Le Pse, qu’il soit bon ou mauvais, engage l’avenir de tout le pays. Il engage l’avenir de nos enfants. Le président de la République actuel, dans le meilleur des cas, va avoir deux mandats. Même après son mandat, le Pse doit pouvoir survivre, mais comment ce plan peut survivre si les autres acteurs politiques ne sont pas d’accord avec lui sur la nécessité d’avoir ce plan. Si nous ne sommes pas d’accord avec lui pour faire ce qu’il faut faire, nous pouvons proposer autre chose.
Si nous ne sommes pas d’accord, il faut au moins que nous puissions avoir quelque chose qui puisse survivre après le mandat du président Macky Sall. Il est important d’avoir un outil sur lequel nous devons nous appuyer sur 15 ou 20 ans. Quand l’Apr parle de Pse, nous émettons des réserves.
D’autres pensent que ce n’est pas un bon plan. D’autres estiment que c’est un excellent plan. Il est important d’avoir toutes les parties pour discuter de cette question.
Le gouvernement accepterat-il de débattre avec vous autour de cette question ?
Dès que nous avons saisi le ministre en charge de cette question, il a marqué son accord. Abdou Aziz Tall va nous dire c’est quoi le Pse. Nous pensons qu’il y a des secteurs clés sur lesquels il faut insister. Est-ce que la sociologie a été prise en compte par ce plan ?
Nous avons demandé à notre frère Sanoro qui est enseignant en sociologie d’introduire un thème, la sociologie dans le Pse. Le tourisme qui est un secteur clé rencontre des difficultés. Nous avons demandé au ministre du Tourisme de faire un exposé. La place du l’industrie dans le Pse sera abordée par le ministre Aly Ngouye Ndiaye. Le président Ameth Fall Braya va nous parler du rôle du secteur privé dans le Pse. Il y aura des discussions. Nous avons convié des ministres, des personnalités de la société civile, des acteurs politiques.
Le président Wade nous a donné son accord. Quand je lui ai donné l’information sur la tenue de cette diner-débat avec une documentation, il a salué l’initiative. Il nous a même envoyé une correspondance pour saluer l’initiative et nous encourager dans la direction que nous avons prise. C’est un signal fort qui nous a beaucoup encouragés.
Quand nous avons entendu le président Macky Sall lors de sa sortie à Kaffrine parler du Pse, nous nous sommes dit que nous sommes en phase avec Abdoulaye Wade et Macky Sall. C’est important d’engager la discussion. Chacun donnera son point de vue. Et à terme, on verra ce qu’il faut retenir.
Pensez-vous pouvoir réunir l’opposition et le pouvoir autour d’une table avec notamment la tension entre les deux camps ?
C’est parce qu’il y a des tensions qu’il faut discuter. Nous ferons ce que nous avons à faire. Il faut toujours prendre date avec l’histoire et faire ce qu’on à faire. Si quelqu’un dit je ne viens pas pour telle ou telle autre raison, les Sénégalais apprécieront.
Nous ne pouvons pas présager de la réaction des uns et des autres. Jusqu’au moment où nous parlons toutes parties que nous avons contactées ont donné leur accord et nous ont encouragés. Je ne suis pas un pessimiste. Si les gens estiment que ce que nous faisons n’est pas bon, ils n’ont qu’à rester chez eux. On n’a aucun problème avec les tenants de cette position.
Après les échanges nous allons publier les cahiers de la Clp. 120 personnes sont attendues.
L’UNION DES ACTEURS DU FRET SUR LES FONDS BAPTISMAUX
Les acteurs opérant dans le domaine du fret aérien ont mis sur pied hier, l’association, dé- nommée union des acteurs du fret (Uaf ). La création de cette entité résulte d’un besoin ressenti des différents acteurs. Ces derniers, s’allient pour défendre les intérêts du secteur dans l’optique de répondre aux défis qui s’imposent à eux.
Les acteurs du fret aérien se lance à la défense de leurs intérêts. Ils ont mis sur fond baptismaux, une association, dénommée, « union des acteurs du fret ». L’Uaf, regroupe les transporteurs, les manutentionnaires, les magasiniers, les déclarants en douanes, les agents de transit et les compagnies aériennes.
L’union s’intéresse aussi, aux secteurs de la logistique de manière globale. Ainsi, ces acteurs, comptant faire la promotion des liens de solidarité, veulent favoriser le développement et l’épanouissement de ses membres.
Et, dans le cadre de ses activités, elle va dérouler une feuille de route du trafic intérieur pour couvrir les besoins. A cet effet, l’union cherche à améliorer l’offre en capacité du fret et lutter contre l’inadaptation des locaux, mis à la disposition des acteurs du fret.
«Nous voulons sortir le secteur de sa léthargie et de sa morosité pour apporter de la valeur ajoutée. En même temps, jouer un rôle économique pour augmenter le chiffre d’affaires des opérateurs et des compagnies.
Manifestement, nous avons une volonté de mieux nous organiser pour relever les défis du secteur », explique le secrétaire général de l’union des acteurs du fret, Moustapha Diakhaté. Les membres cette association, nouvellement crée constatent la présence de l’informel à côté du formel. Une cohabitation qui n’est pas trop souhaitée dans les activités du transport aérien.
Ailleurs, ils prennent conscience de l’exigence d’une mutualisation des compétences de l’ensemble des acteurs, intervenant dans les activités du fret. Sur ce, ils veulent être bien servis ou intégrés, par l’attribution de locaux adaptés à la pratique de leurs activités au niveau du nouvel aé- roport international, Blaise Diagne.
Cette nouvelle entité, ré- clame des actions pour sortir la zone sud du désenclavement. Cette zone connaît, d’après eux, des difficultés d’acheminer ses produits vers l’étranger.
«Nous ne gagnons pas trop d’argent. Mais, nous allons chercher des solutions pour gagner plus d’argent et augmenter les recettes douanières. Les exportations du secteur reposent sur le fret qui constitue le maillon sans lequel, il est impossible d’exporter », expose Moustapha Diakhaté, qui entreprend de dérouler des politiques de renforcement des capacités des travailleurs du secteur.
Il vise à cet effet, à permettre aux acteurs d’être suffisamment outillés afin de garantir la sécurité. Les services du fret, reconnaît-il, sont le plus souvent la cible des terroristes partout dans le monde.
LES PROCHES DE HISSEIN DÉNONCENT "L'ABSENCE DE BASE LÉGALE"
NOMINATION DES JUGES DANS L'AFFAIRE DE L'ANCIEN PRÉSIDENT TCHADIEN
La défense de l’ancien président tchadien, Hissein Habré maintient la cadence dans le combat contre ce qu’elle appelle «l’opacité de la procédure judiciaire» choisie pour aboutir au procès de son client.
S’activant, pour le moment, dans un exercice de communication visant à exposer sa part de vérité à l’opinion publique, les avocats de l’ex-président tchadien, Hissein Habré parlent d’opacité.
«A la veille de l’installation de la chambre d’Assises des CAE, la défense tient à informer l’opinion qu’à ce jour, aucun texte, portant désignation des juges composant cette chambre, n’a été rendu public », mentionne-t-elle dans un communiqué publié hier.
Les avocats rappellent d’ailleurs, que « les magistrats de la chambre d’instruction avaient été désignés sur la base d’un décret du Président de la République. Un mesure transférant son pouvoir de nomination au Président de la Commission de l’Union Africaine.»
C’est pour cette raison, disent les auteurs dudit document, il n’y a pas l’ombre d’un doute, « la procédure ainsi utilisée a violé la Constitution Sénégalaise.» Ce qui fait «qu’un recours auprès de la Cour suprême avec le blocage politique que l’on sait et au finish, une fuite en avant et une esquive sur l’exigence d’une ré-ponse juridique posant une base légale à toute nomination de magistrats.»
Considérant que l’histoire se répète uns seconde fois, les avocats de Hissein Habré écrivent : « Aujourd’hui, à nouveau, la question revient et il était intéressant de savoir quels sont les textes juridiques qui ont été pris pour dé- signer les juges de la chambre d’assises.
A ce jour, aucun document n’a été rendu public et c’est donc dans une totale opacité et illégalité que cette chambre va être installée.» Pis, ajoutent-ils, « le ministre de la justice, devant l’ampleur des scandales - blocage du recours pendant plus de 19 mois, un conseil constitutionnel irrégulier refuse de répondre à la constitutionnalité ou non des CAE, le refus de leur affectation par les juges de la Chambre d’Instruction et sa reculade sur des affectations officielles rendues publiques, constituant ainsi une première dans l’histoire de la magistrature sénégalaise - M Sidiki Kaba a choisi de s’enfermer dans sa bulle et de passer à chaque sortie, son CD rayé qui ne convainc plus personne.»
L’Etat de droit, une fiction Toujours selon le document parvenu à notre rédaction, « l’épreuve des faits, les CAE ont dé- montré à l’opinion nationale et internationale que les Africains restent toujours des exécutants aux ordres des pays occidentaux.
Le Consortium est dirigé par M Franck Petit, la chambre d’instruction a été coiffée par un juriste suisse qui a monté le scénario de condamnation à savoir, retenir abusivement la responsabilité du supérieur hiérarchique par omission (il savait et n’a rien fait).
N’est-ce pas M Patrick BALL, directeur exécutif de HRW qui a eu le marché pour faire un rapport sur le ré- gime Habré, travail qu‘il avait déjà fait en amont pour HRW? N’est-ce pas Reed Brody de HRW qui annonça la prétendue nomination du Président de la chambre d’Assises, par Mme Zuma, laquelle n’a jamais annoncé avoir pris et encore moins publié le moindre acte dans cette affaire.»
Revenant sur le partenariat entre le Tchad et la Sénégal, la même source souligne qu’ « après la violation par Idriss Déby de son obligation de coopérer découlant de sa signature des accords de coopération tant avec le Sénégal qu’avec l’Union africaine, HRW a demandé l’intervention de l’Ambassadeur américain M Rapp qui s’est rendu, à l’issue de ses entretiens avec les autorités publiques sénégalaises, directement aux CAE pour dire, expressément, aux juges de continuer la procédure malgré le scandale crée par leur partenaire tchadien et sans aucune considération pour les juges des CAE.»
Pour conclure, la défense indique qu’à chaque étape du processus, « le forcing a été leur ligne de conduite. Le Ministre de la justice, véritable architecte de toutes les violations et blocages de recours déposés par la défense jusqu’à leur anéantissement total, a démontré aux africains, que l’Etat de droit est une fiction dé- mocratique.
Arriver à jongler en développant un discours aérien sans aucun lien avec la réalité et la Vérité, et agir en piétinant toutes les règles et principes de droit, a été sa feuille de route dans l’affaire Habré.»
''C’EST UN PASSAGE AUX ALLURES D’UNE COMÉDIE''
THIERNO BOCOUM SUR LES QUESTIONS ORALES DU PM A L’ASSEMBLEE NATIONALE
Le Premier ministre sera l’hôte des députés ce soir. A cette occasion, Mouhamed Dione qui fera ainsi face aux députés, devra se prononcer sur des questions d’actualités d’ordre politique et social. Ce face à face qui a pour objectif de rendre plus huilées les relations entre l’exécutif et les représentants du peuple ne semble pas emballer l’opposition, notamment le parti Rewmi d’Idrissa Seck qui dénonce une propagande gouvernementale.
«C’est un passage aux allures d’une comédie ». Ce sont les paroles avancées par le porte-parole du parti de Rewmi d’Idrissa Seck qui ne semble pas entendre grande chose de la prochaine intervention du Premier ministre, Mouhamed Dione à l’Assemblée nationale. Selon le député, Thierno Bocoum, il s’agit d’une « propagande gouvernementale » et non un dialogue.
« Le gouvernement qui vient dialoguer à l’assemblée nationale est déjà rassuré. Car, il a déjà le contenu des questions qui vont lui être posées et déjà dans sa décision d’organiser les débats, la conférence des présidents a demandé à ce que les questions des députés soient posées 72 heures à 24 heures avant la tenue de la séance», déplore le député de Rewmi qui dénonce un déséquilibre résultant en faveur du gouvernement.
«Les députés qui poseront les questions n’auront pas la possibilité de revenir à la charge, même s’ils ne sont pas satisfaits des réponses du Chef du gouvernement. Un deuxième tour de parole n’est pas prévu.
Le gouvernement a donc la latitude de dérouler comme il l’entend, sans être contredit», se désole le parlementaire, par ailleurs porte-parole du parti Rewmi. Toujours dans son argumentaire, Thierno Bocoum dé- nonce une violation des règles par l’instance de l’Assemblée nationale à travers la conférence des présidents. Selon M. Bocoum, cette instance de l’Assemblée nationale ne se limite pas aux dispositions de l’article 68 alinéas 4.
Il cite : « La durée de la discussion en séance plénière et la répartition du temps de parole entre les groupes parlementaires et les non-inscrits ». Il poursuit :
« Cette instance de l’assemblée va au-delà de ses prérogatives et décide de violer, en limitant le nombre de questions à 14, on octroie 10 à la majorité parlementaire qui répond du Président de la République, 3 questions au groupe libéral et une question et aux non-inscrits », dénonce Thierno Bocoum avant de s’interroger sur un dialogue qui selon lui a exclu l’écrasante majorité des partis de l’opposition représentés à l’Assemblée nationale.
Sur ce, le porte parole de Rewmi dit en terminant ses propos : « Se sont des conditions de dialogue entre le gouvernement et sa propre majorité », précise Thierno Bocoum.
EUMEU SÈNE : “Même avec un milliard, je ne compte pas lutter avec Yékini”
L e “mercato” tout en “ngemb” que certains désirent dans l’arène est parti pour réserver toutes les surprises. Sans doute pas dans le sens émis par la presse locale qui estime que les conditions sont réunies pour que le choc Eumeu Sène/Yékini ait lieu, avec comme organisateur de ce duel, le promoteur de lutte Gaston Mbengue, qui aurait, écrit-on, avancé de l’argent à Eumeu Sène. Mais le chef de file de Tay Shinger ne l’entend sans doute pas de cette oreille. Il a confié à EnQuête : “Même avec un cachet d’un milliard de francs Cfa, je ne compte pas lutter avec Yékini.” Pour Eumeu Sène en exclusivité dans les colonnes de votre quotidien préféré, “toutes les projections de combats qui sont faites depuis quelques jours ne regardent que ceux qui les font”, car lui, “n’a nulle part manifesté le désir de lutter avec Yakhya Diop dit “Yékini”. Le tombeur de Balla Gaye 2 est formel : “Tout ce qu’on dit, qu’on distille pour me mettre la pression est totalement inutile.” Et de poursuivre : “Personne ne peut me pousser à m’engager dans une voie que je ne désire pas.” “Aucun promoteur ne peut faire en sorte que je lutte avec Yékini, ni aujourd’hui, ni demain”, insiste-t-il. Et de dire avec un brin d’ironie que “les gens se reposent donc”. Pour lui, son plan de carrière n’intègre pas Yékini, car “lamb boole wugnu” (traduction approximative : “ce n’est pas un choc que l’arène impose”). Quel est le moral d’Eumeu Sène, après sa victoire sur le “champion” de Guédiawaye, Balla Gaye 2 ? “Je m’entraîne tous les jours. C’est mon travail. Tout homme normal qui se réveille se rend au travail. Moi aussi, quand je me réveille, je vais à l’entraînement”, dit-il. Eumeu Sène est aussi largement revenu sur son dernier séjour en Gambie où il a été l’hôte de Yaya Jammeh. “Je remercie le Président Jammeh. Il m’a bien accueilli. On était 35 personnes, il nous a logés dans un hôtel de luxe. Et il a ensuite formulé des prières pour moi”, at- il dit
LUC NICOLAÏ
L’affaire de la drogue de Saly impliquant le promoteur de lutte Cheikh Luc Nicolaï n’a pas pu être jugée, hier. La Cour d’appel de Dakar a renvoyé le procès sur la demande de la défense. Les avocats du promoteur ont argué que leur client est malade. La Cour les a suivis, malgré le désir du conseil du douanier Abdou Khadir Kébé de vouloir faire retenir l’affaire. Me Sandimbe Diop dont le client était le seul présent voulait que le dossier soit plaidé, puisqu’il s’agissait d’un renvoi ferme. Finalement, c’est la date du 10 juin qui a été retenue pour juger l’affaire en audience spéciale. “Il n’y aura pas de renvoi. Le parquet général n’enrôlera aucun autre dossier et qu’on ne nous oppose pas de nouvelles constitutions”, a lancé le substitut général aux avocats. La présidente d’emboucher la même trompette pour préciser que c’est un renvoi ferme et que même si Luc Nicolaï est malade, l’affaire sera jugée.
LUC NICOLAÏ (BIS)
Le patron de Luc and Co ainsi que le douanier Kébé et Djibrine Diop, employé à l’hôtel Lamantin Beach, avaient été condamnés par le tribunal correctionnel de Dakar. Reconnu coupable d’association de malfaiteurs, de détention de drogue et de complicité de tentative d'extorsion de fonds, Luc Nicolaï avait écopé de 5 ans dont 2 ans ferme, ainsi qu’une amende ferme de 6 millions de francs CFA, en première instance. Reconnu également coupable d’association de malfaiteurs Abdou Khadir Kébé avait été condamné à la même peine que le promoteur pour tentative d’extorsion de fonds et d’atteinte à l’administration de la justice. Le douanier avait écopé d’une amende de 100 000 francs CFA. Quant à Djibrine Diop, il avait pris 1 an et 6 mois ferme avec une amende de 6 millions de francs CFA. Seul ce dernier a déjà purgé sa peine, car Kébé bénéficie d’une liberté provisoire alors que Luc Nicolaï jouit d’une liberté conditionnelle. Les prévenus avaient été arrêtés, suite à la découverte de drogue dans le bureau de Bertrand Touly, président directeur général de l’hôtel Lamantin Beach.
MAIRIE DE GUÉDIAWAYE
Licenciés il y a de cela quelques mois, par le nouveau maire Aliou Sall, des volontaires de la ville de Guédiawaye ont décidé de traduire en justice le frère cadet du président de la République au tribunal du travail de Dakar. Et selon nos informations, plusieurs parmi eux parmi les 45 volontaires ont porté plainte contre l'édile de la ville de Guédiawaye pour licenciement abusif. L'audience est prévue, sauf changement de dernière minute, aujourd'hui, au tribunal du travail de Dakar. Les plaignants se disent prêts en à découdre avec M. Sall. Selon eux, il est hors de question qu'ils partent au chômage alors qu'ils ont en charge des familles. Pour rappel, les volontaires de la ville de Guédiawaye ont été créés par le prédécesseur d'Aliou Sall, Cheikh Sarr et ils avaient pour mission entre autres de sécuriser certains lieux et édifices publics. Au départ, ils étaient environ au nombre de 80…
NAUFRAGE
Mieux vaut tard que jamais... Le naufrage d’un chalutier aux larges des côtes italiennes et qui a fait plus de 800 victimes a ému le président de la République Macky Sall. Hier en conseil des ministres, Macky Sall a exprimé sa vive préoccupation suite à cette énième catastrophe, résultat de l’émigration clandestine. Suffisant pour que le chef de l’Etat qui effectue une visite ce 24 avril en Turquie pour prendre part à la commémoration du 100ème anniversaire de la bataille des Dardanelles, lance un vibrant appel à une mobilisation générale, à l’échelle africaine et internationale. Ceci, afin de prévenir ces drames et mettre fin à la tragédie humaine de l’émigration clandestine.
FÊTE DU TRAVAIL
Le président de la République tient, on dirait bien, à ce que le dialogue soit toujours maintenu avec les syndicalistes. Lui font-ils peur ? On ne saurait répondre par l’affirmative, mais toujours est-il qu’hier en conseil des ministres, il a évoqué la célébration de la fête du Travail, le 1er mai 2015, en rappelant au Gouvernement ses directives relatives au maintien d’une concertation permanente avec les syndicats de travailleurs. Dès lors, il a demandé au Premier ministre de veiller à la bonne mise en oeuvre du “Pacte pour la Stabilité sociale et l'émergence économique”, signé par le Gouvernement et les partenaires sociaux. Il leur demande également de rendre compte de l’état de prise en charge des cahiers de doléances des centrales syndicales et du niveau d’exécution des engagements pris par son gouvernement. A bon entendeur…
BILAN
Macky Sall court véritablement derrière un bilan pour se faire réélire en 2017. En fait, hier en conseil des ministres, le chef de l’Etat, en abordant l’intensification des réformes budgétaires et financières, a insisté sur l’urgence et la nécessité de promouvoir “la culture du résultat dans la gestion de l’Etat”. Ceci, pour mettre la performance au centre des politiques publiques. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’il a demandé au Gouvernement d’intensifier la mise en oeuvre des réformes budgétaires et financières entreprises dans le cadre de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), à travers la consolidation de la programmation pluriannuelle des dépenses publiques et le renforcement du dialogue de gestion entre le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan et les autres départements ministériels, en mettant surtout l’accent sur la maîtrise de la commande publique.
NOMINATIONS
Des mesures individuelles décidées hier en conseil des ministres. Vincent BADJI, Conseiller des Affaires étrangères principal, est nommé ambassadeur au Cameroun, en remplacement d’Alioune Ndao Fall. Pendant ce temps, Gabriel Luciano Preira, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports principal, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne. Mamadou DIENG, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports principal de classe exceptionnelle, est lui nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, en remplacement de Monsieur Saliou SOW. Sur la même lancée, Docteur Paul SENE, Médecin, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Office des Forages Ruraux (OFOR).
ALLIANCE CONTRE NATURE ENTRE LE PS ET L’APR : Chronique d’un divorce inéluctable
Les invectives de part et d’autres des partis alliés dans le cadre de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby), notamment le Parti socialiste (Ps) et l’Alliance pour la République (Apr), montrent à satiété que le compagnonnage des deux formations politiques ne tient que sur un petit bout de fil. Même si le chef de l’Etat, Macky Sall, soutient que ladite coalition se porte bien, il n’en demeure pas moins que les sorties tout azimut et les divergences de positions de certains leaders de ces partis sur la transhumance, le respect de l’engagement de Macky sur la réduction du mandat, tout comme l’emprunt obligataire bloqué, sans oublier la candidature à l’élection présidentielle prochaine, laissent entrevoir un divorce inéluctable sous peu.
COCHINS, BRAHMA, ORPINGTON… : L’esprit malin d’un jeune pikinois pour les poules rares
Au coeur d’un système d’élevage bien sophistiqué, Saliou Seck, l’enfant de Pikine devenu éleveur de poulet de race sait de quoi il parle. Il aime ce métier. C’est sa passion. Du rêve, il est passé à la réalité. A sa réalité. Avec lui, l’appellation enfant de la banlieue ne veut rien dire, s’il ne lui permet pas mettre en valeur cet esprit malin qui a façonné la vie des sociétés humaines depuis la nuit des temps. De son petit enclos de Pikine, à l’intérieur de son stand à la dernière Fiara où il a exposé ses races de poulets, d’oies et de cailles en tout genre, il a pu exposer même aux enfants qui s’arrêtaient un moment pour regarder ses poules de races, la qualité de sa production. Connaisseur, Saliou, scrute l’horizon avec beaucoup d’autres questions cependant liées au développement d’un métier qu’il avait choisi par défaut au départ et qui est entrain de lui offrir un réel bonheur
CRISE SCOLAIRE : Le Collectif des médiateurs appelle à la reprise des cours
Suite à la sortie du Chef de l’Etat qui veut un dialogue dans le sens de la responsabilité et des possibilités du pays, c’est au tour du collectif des médiateurs d’inviter tous les acteurs à reprendre les négociations dans les meilleurs délais dans la mesure où l’année scolaire tire à sa fin.
DIRECTION GENERALE DE LA CBAO ATTIJARIWAFA BANK SENEGAL : Ouighiri remplace Raghmi
Quand Dieu veut perdre quelqu’un, il le rend vaniteux. Abdelkrim Raghni l’a appris à ses dépens. L’«ami» des syndicalistes n’est plus directeur général de Cbao Attajariwafa Bank Sénégal. Il a été remplacé par Mounir Ouighiri
BILAN DE LA CAMPAGNE DE PRODUCTION COTONNIERE : Prés de 4 445 tonnes produits au Fouladou
Kolda, première région de production cotonnière du pays. Les données de la campagne de production de cette saison le confirment. Les chiffres de Kolda et Médina Yéro Foulah sont encourageants. Mais le coton perd de son attractivité de plus en plus.
JUDO-36E EDITION DES CHAMPIONNATS D’AFRIQUE A LIBREVILLE : En pensant à «Rio 2016»
Les «lions» du judo vont s’aligner demain, vendredi, sur les tatamis du Gabon pour les besoins des 36èmes championnats d’Afrique de judo qui se déroulent du 23 au 26 avril à libreville. Les 14 combattants retenus, 7 chez les dames et 7 chez les hommes auront l’ambition de faire mieux que lors de la 34ème édition où ils avaient réussi à décrocher quatre médailles de bronze dont une dans la compétion par équipes dame. Une bonne moisson devra maximiser leurs chances de participer aux prochains Jeux olympiques «rio 2016 ».