BASKET - ELECTION D’UN PRESIDENT EN JUIN - SERIGNE MBAYE : L’atout de l’expérience
Le choix se fera au mois de juin, pour élire le prochain président de la Fédération sénégalaise de basket. Aucune candidature n’est encore affichée, mais les manoeuvres de couloir ont démarré. De même que les noms des candidats possibles commencent à circuler. Notamment ceux de Serigne Mbaye, Me Babacar Ndiaye, Mathieu Faye ou Baba Tandian. Waa Sports les passe en revue, à travers ce qui les particularise et pourrait jouer en leur faveur.
A LA VOLEE : Football immergeant
C’est une histoire qui s’écrit au présent, dont l’encre n’a pas fini de sécher sur le premier chapitre que tout le scénario s’en trouve bouleversé. Modou Fall rêvait de faire de l’As Pikine ce qu’il n’a jamais été. Mais en deux ou trois coups la cognée s’est brisée. Dans la foulée, le président a décidé de jeter le manche en fin de saison. A partir de là, le labeur n’avait plus aucun sens et le chantier a commencé à tourner au désastre. Dernier épisode, c’est l’entraineur qui s’est mis en situation de démission. Erreur de casting ou mauvais portage des rôles ? En tout cas, on ne sait guère comment tout cela finira mal.
AS PIKINE : Un collège d’entraineurs, en attendant…
L’As Pikine va entrer en lice cet après -midi pour le compte des 16es de finale de la Coupe de la Ligue. Face au Ndiambour de Louga, au stade Amadou Barry (17 h), Pikine sera conduite par un collège d’entraineurs. «Cheikh Tidiane Dione («Thialang»), Massamba Cissé et Khalifa Diène se voient confier les commandes de l’As Pikine, après la démission d’Alassane Dia», apprend-on de bonnes sources. Ce trio a dirigé lundi et mardi les séances d’entrainement de l’équipe.
BLESSURE DE DAVID SILVA : Cheikhou Kouyaté présente ses excuses
Les foudres de la presse anglaise lui sont tombées dessus après qu’il a fracturé la pommette de David Sylva. Et devant des coups qui tombent de partout, Cheikhou Kouyaté qui a jusqu’ici plaidé le geste accidentel, se retrouve désormais à plaider pour des excuses. Car, même s’il n’a pas été intentionnel, son coup de coude a conduit David Sylva à l’hôpital. Depuis lors, ce match perdu par West Ham (2-0) samedi dernier, devant Manchester City, pourrit la vie de l’international sénégalais.
AU COEUR DE NDANGANE (KAOLACK) : Tyson toujours dans les coeurs, mais…
Loin des yeux, loin du coeur. Tel n’est pas le cas entre Tyson et les habitants du quartier Ndangane de Kaolack. Ces inconditionnels qui ne voient leur idole et voisin de quartier que sur le petit écran, à l’image de tout le monde, continuent de supporter leur «fils» tout en l’exhortant de venir assez souvent leur rendre visite.
CRISE SCOLAIRE : Macky Sall n’exclut plus une année blanche
Après 1988, le Sénégal pourrait connaitre sa deuxième année blanche. ou du moins c’est ce qui ressort des propos tenus hier, mardi 21 avril, par le président de la république. Macky Sall n’exclut plus une telle éventualité. Même si, le chef de l’Etat s’est empressé de souligner qu’il n’en sera pas ainsi. Car convaincu, dit-il, d’avoir en face de lui des syndicats «conscients de leur rôle historique à défendre l’école sénégalaise». Des syndicats qui pourtant s’arcboutent sur leur positon en poursuivant leur plan d’action de grèves. Macky Sall répondait aux différentes plaidoiries des centrales syndicales, à l’occasion du Conseil présidentiel sur le Plan d’actions du pacte national de stabilité sociale et d’émergence économique (Pnssee).
CAUTION DU CHEF DE L’ETAT A LA TRANSHUMANCE : L’Apr s’érige en bouclier de Macky
Après la sortie controversée de Macky Sall à Kaffrine, donnant pratiquement sa caution à la transhumance, et la levée de boucliers quasi générale de la classe politique (opposition comme alliés du camp au pouvoir), voilà que les responsables du parti présidentiel (Apr) sonnent la contre-attaque. À la suite du porteparole adjoint de l’Apr, le député Abdou Mbow, qui s’est efforcé au forceps de «repréciser» la pensée de Macky Sall, c’est au tour de l’administrateur de l’Apr, Pape Maël Thiam, et du ministre conseiller personnel du président de la république, benoît Sambou, de monter au créneau pour siffler la fin des attaques, soit en s’appesantissant sur le faux débat provoqué à l’occasion, ou tout simplement en invitant à faire la part des choses. Et dans cette mission de protection rapprochée de Macky Sall, même l’ancienne Premier ministre Aminata Touré y est allée de sa partition.
ÉTABLISSEMENT BANCAIRE : des agents de la Cbao investissent la rue
Entre les syndicalistes d’Attijariwafa bank Sénégal et leur directeur général, Abdelkrim ragni, on est plus dans un duel à fleurets mouchetés. C’est désormais l’attaque frontale. Hier, ils ont investi la rue pour manifester leur ras-le-bol face à une direction générale qui, selon eux, refuse d’entendre leurs revendications
TRANSFERT DE FONDS : Les Sénégalais de l’extérieur ont fait entrer 840 milliards FCFA en 2014
Le Secrétaire d’ Etat aux sénégalais de l’extérieur, Souleymane Jules Diop qui s’exprimait en marge de la rencontre sur la migration et transferts de fonds, hier mardi 21 avril, a révélé que «les Sénégalais de l’extérieur font entrer au Sénégal, en 2014 selon les circuits officiels, 840 milliards FCFA. C’est plus de 10% du Produit intérieur brut, c’est une donnée importante de l’économie du Sénégal». Pour lui, la question est de savoir comment optimiser ces transferts pour que les sénégalais de l’extérieur contribuent davantage au développement du pays notamment dans le cadre du Plan Sénégal Emergent (Pse).
ACCIDENT - BLOCAGE DU PROJET DE FABRICATION D’EMBALLAGES DE GFM : Une machine cassée révolte Youssou Ndour
Youssou Ndour, la star du mbalax, n’est pas du tout content. En effet, son projet d’installation d’une usine d’emballages est à quai. Youssou Ndour a eu la désagréable surprise de voir la machine la plus importante de la chaîne de fabrication qu’il a commandée, se casser lors de son déchargement au port de Dakar. Elle est inutilisable. Depuis juillet dernier, le patron du Groupe futurs médias demande réparation à Dubaï port world via son armateur mais en vain. Il menace de saisir la justice.
DIOURBEL - RETARD DANS LA SCOLARISATION : L’Ia réclame un plan d’urgence
Diourbel et Kaffrine ont les taux de scolarisation les plus bas au Sénégal. Une situation qui inquiète l’inspecteur d’académie de Diourbel qui réclame un plan d’urgence pour combler le retard de la région du Baol.
ITALIE - MORT DE 800 MIGRANTS EN MEDITERRANEE : Le commandant du bateau et un passeur arrêtés
Le commandant du chalutier chargé de centaines de migrants qui a fait naufrage ce week-end et un passeur syrien âgé de 25 ans ont été arrêtés mardi à Catane (Sicile). Ils seront entendus, vendredi, par un magistrat qui décidera de les mettre en examen ou pas pour homicides involontaires et trafic d’êtres humains
REPLIQUE - MACKY2012 AUX SOCIALISTES QUI DENONCENT LA TRANSHUMANCE : «Le Ps n’a aucune leçon de morale à vendre aux Sénégalais»
La coalition Macky2012 dénonce la sortie du Parti socialiste samedi dernier critiquant la position du chef de l’Etat sur la transhumance. Pour ces alliés de Macky Sall, Tanor et Cie ont ou blié le débauchage des Libéraux sous leur régime.
MATCH AMICAL EN DEBUT JUIN : FAISABILITE : Les calendriers européens ne gênent pas
Les Lions pourraient retrouver les prés avant le début des éliminatoires de la CAN-2017. Les dates proposées par les potentiels sparring-partners coïncident avec la fin des championnats européens.
La Federation senegalaise de football a recu les propositions des federations burkinabe et angolaise de football pour un match amical entre le 1er et le 3 juin prochain. Au niveau de la Federation, on est en train d’etudier ces differentes offres en attendant l’arrivee du selectionneur national presentement en mission en Angleterre.
Les calendriers des differents championnats ne devraient pas constituer un blocage a la tenue d’une rencontre amicale au debut du mois de juin. En France, la Ligue 1 arrivera a terme le 23 mai ainsi que la Liga espagnole. La Premier League sera normalement cloturee le dimanche 24 mai. seule la super Ligue turque s’acheve le 30 mai.
≪On a étudié la faisabilité de ces rencontres. Mais, puisque c’est un aspect technique, nous voulons avoir l’avis du sélectionneur Aliou Cissé qui n’est pas encore revenu de sa mission≫, nous souffle-t-on du cote de la FsF.
TURQUIE : COURSE POUR LE TITRE : Moussa Sow et demba Bâ en pole
Asept journées de la fin de la Super Lig turque, Fenerbahçe de Moussa Sow et Besiktas de Demba Bâ sont en pole pour le titre. Toutefois, ils devront composer avec Galatasaray qui n’est qu’à une longueur du leader Fener
Le but de Pierre Webo (84’) sur une passe de Moussa sow face a Bursaspor (1-0, 27eme j.) a ete d’une importance capitale pour Fenerbahce. 3 precieux points qui permettent a la formation stambouliote de chiper la premiere place au classement a son grand rival Galatasaray, battu dimanche sur la pelouse de Trabzonspor (2-1). Ainsi a 7 journees de la fin du championnat, les Canaris jaunes prennent les commandes, pour un sprint final des plus prometteurs. L’equipe d’Ismail kartal compte 59 points, soit 1 longueur de plus que Besiktas (2eme, 58 pts+22) et Galatasaray (3eme, 58 pts+17). Apres 27 journees de championnat, les trois formations comptent chacune 18 victoires. Le Fener n’a perdu que quatre rencontres alors que ses deux poursuivants sont a cinq revers chacun. Ainsi a sept journees de la fin du championnat, Fenerbahce reprend au bon moment les commandes de la super Lig. Les partenaires de Moussa sow effectueront quatre deplacements a Eskisehirspor (28eme j.), sivasspor (30eme j.), Mersin İdmanyurdu (32eme, j.) et a Istanbul BB (33eme j.). De ces quatre formations, seule la derniere represente une veritable menace pour le Fener. L’equipe dirigee par Abdullah Avci occupe la 4eme place (47 pts), a respectivement 12 points de Fenebahce et 11 de Besiktas et Galatasaray. Ensuite, les Canaris jaunes vont recevoir Balıkesirspor (29eme j.) et kayseri Erciyesspor (31eme j.), deux formations presque condamnees a la relegation. Avant de terminer la saison face a kasimpasa sk (34eme j.), une equipe qui lutte pour son maintien dans l’elite du football turc. De son cote, Besiktas ira chercher des points a Trabzonspor (29eme j.), Akhisar Belediyespor (31eme j.), mais surtout a Galatasaray (33eme j.). une rencontre au sommet entre deux pretendants au titre. Auparavant, Besiktas de Demba Ba devra negocier ses matchs a domicile face respectivement a karabukspor (28eme j.), Gaziantepspor (30eme j.), konyaspor (32eme j.) et l’ultime journee face a Genclerbirligi sk (34eme j.). La tache ne sera pas non plus facile pour Galatasaray qui ira jouer a Akhisar Belediyespor (29eme j.), Mersin İdmanyurdu (31eme j.) et a Caykur rizespor (34eme j.). Mais entre temps, Gala devra bien gerer sur ses bases. Cela ne devrait pas poser de problemes face a Gaziantepspor (28eme j.), konyaspor (30eme j.) ou encore Genclerbirligi sk (32eme j.), des equipes dans le ventre mou du classement. L’equipe de Hamza Hamzaoğlu jouera sa ≪finale≫ lors de la 33eme journee face a Besiktas. Battue (2-0) a l’aller devant son public, la bande a Demba Ba aura a coeur de prendre sa revanche. Les dernieres journees seront determinantes entre Fenebahce, Galatasaray (19 titres de champions pour chacune des deux equipes) et Besiktas qui vise sa 14eme couronne depuis la saison 2008-2009. Du cote des Canaris jaunes, la conservation du titre est plus que jamais lancee.
2EME AVEC 16 BUTS EN 23 MATCHS : Demba Bâ, meilleur artificier ?
Si Besiktas est toujours en course pour le sacre, son attaquant international sénégalais Demba Bâ est bien parti pour le titre de meilleur buteur.
Auteur de 16 buts en 23 matchs de championnat, l’ancien joueur de Chelsea et de Newcastle occupe la seconde place au classement des buteurs de la super Lig. Il n’est qu’a 1 longueur de Fernando De santana de Bursaspor qui totalise 17 buts en 25 rencontres. Toutes competitions confondues, Demba Ba compte 25 buts. Des statistiques que le Lion pourrait ameliorer avant la fin de la saison. Avec ses 11 buts en 26 matchs, son compatriote Moussa sow est toujours en course. L’ancien Lillois est a respectivement 5 et 6 buts de Ba et santana
BLESSE ET OUT POUR 6 SEMAINES : Babacar Khouma, l’élan brisé
L’attaquant sénégalais de la Fiorentina est out pour le reste de la saison. Victime d’une lésion du ligament droit, Babacar Khouma sera absent pour six semaines. Un coup dur pour le joueur qui va rater la première sortie des Lions en éliminatoires de la CAN 2017.
La saison est terminee pour Babacar khouma. sorti lundi lors de la defaite de la Fiorentina (1-0, 31eme j) face au Hellas Verone, l’attaquant de la Viola souffrirait d’«une lésion au deuxième degré» d’un ligament du genou droit. Une blessure confirmee par le club italien qui ajoute que la duree de son indisponibilite sera de six semaines. A huit journees de la fin du Calcio, Vicenzo Montella devra faire sans son attaquant senegalais. une mauvaise nouvelle pour le prometteur jeune attaquant de 22 ans. Appele par le nouvel entraineur Aliou Cisse lors des matchs amicaux contre le Ghana et Le Havre AC, khouma voit ainsi son envol avec les Lions se briser. L’attaquant de la Fiorentina devra sans doute manquer la prochaine sortie de l’equipe du senegal en eliminatoires de la CAN 2017, le samedi 13 juin a Dakar contre le Burundi. En effet s’il recouvrait la sante plus tot que prevu, il sera vraisemblablement trop juste pour cette echeance. Cette annee sous les couleurs de la Fiorentina, Babacar khouma a marque 7 buts en 20 matchs de serie A. Considere comme un joueur en devenir, khouma a été le sauveur de la Viola jeudi dernier en offrant le point du nul aux siens, face au Dynamo kiev (1-1), en quarts de finale aller de l’Europa League.
Gris Bordeaux se désaltère
Pour se prémunir de la chaleur q ui sévit à Kaolack, Gris Bordeaux avait pris toutes ses dispositions lors de son face to face avec Tyso n. Le 3ème Tigre de Fass avait à ses côtés une bouteille d’eau pour calmer sa soif. Et il ne manquait pas d’en prendre des gorgées, comme sur cette photo.
Le signe de victoire de Baye Mandione…
Le chef de file de l’écurie Gueum Sa Bopp avait-il vu sa victoire sur Bruce Lee ? Tout porte à l e cr oir e. En effet , avant le coup d’envoi de l’arbitre, Baye Mandione avait fait le signe de victoire avec sa main. Résultat, le Thiaroyois a pris le meilleur sur le Fassois
…Qui change de manager
Le lutteur de Thiaroye Gueum Sa Bopp a changé de manager avant son combat contre Bruce Lee. Désormais, c’est Matar Ndiaye qui engage les combats de Baye Mandione. C’est alors le divorce avec Ndongo Bèye, son ex-manager.
Auguste met 10 boeufs à Nianing
Promoteur depuis quelque temps pour n’avoi r pas de combat, Auguste Mbagnick Sène organise un gala de lutte simple du 1er au 3 mai 2015, avec une mise de dix boeufs, chez lui à Nianing. Comme parrains, il y aura le maire Mame Maguette Sène et Mamcor Ndiaye. L’animation sera l’affaire de Mbayang Loum et Saliou Diagne.
Où est Soulèye Dop ?
Depuis sa défaite du 3 juin 2012 face à Thieck, Soul èye Dop n’a plus remis son nguimb. Le leader de l’écurie Sine Saloum est en passe de concéder sa troisième saison blanche de suite s’il ne trouve pas un combat. Ce qui le rapprocherait certainement de la retraite.
Reug Reug en retard à Thiadiaye
Après avoir remporté le tournoi de Ndef Leng vendredi 17 avril dernier, Reug Reug a perdu en finale, le lendemain samedi à Thiomby, battu qu’il a été par Diogoye Faye, le jeune frère de Thiaka Faye. Mais, le dimanche 19, il est arrivé en retard à Thiadiaye où il a voulu participer au tournoi de l’AMALDA. Cey Reug Reug !
Drapeau Selbe Ndom le 24 avril prochain
Le promoteur Fallou Ndiaye va organiser le drapeau Selbe Ndom le vendredi 24 avril prochain au stadium Iba Mar Diop. Boy Faye 2 (Bathie Seras) va affronter Soundiata (Bosco Sow). En spécial, Boy Yeumbeul va défier Ndongo Lô.
La joie de Tyson après la victoire de Gambien
Le leader de Boul Faalé était visiblement heureux après le succès de son poulain Gambien sur King Kong de Fass. Mbeurou Askan Wi a pris son temps pour féliciter le Scorpion qui avait véritablement besoin de cette victoire.
Tyson 2 attend un combat
Après sa victoire éclair sur Domou Dangou, Tyson 2 a envie de nouer son nguimb. Le Lieutenant de Eumeu Sène est toujours en attente. Selon lui, ses potentiels adversaires restent hésitants. «Les lutteurs hésitent toujours à prendre mon avance. Si cela continue ainsi, je vais devoir attendre la saison prochaine pour un autre duel», se désole-t-il.
Des Sunugaaliens…
Reparlons des naufrages dans les portes de l’enfer, comprenez la mer Méditerranée. Pour dire que Boubacar Sèye d’Horizon sans frontières risque bien d’avoir raison sur nos autorités qui préfèrent adopter la politique de l’autruche après surtout le plus grand naufrage enregistré dans la nuit du samedi au dimanche 19 avril. Alors que Sory Kaba directeur des Sunugaaliens de l’Extérieur dit qu’il n’y a pas de victimes sunugaaliennes à sa connaissance, Boubacar Sèye qui convoque les propos du Procureur de Catane en Italie confirme qu’il y a bel et bien des Sunugaaliens parmi les victimes de ce naufrage. «Malheureusement, il y a des Sunugaliens parmi les victimes, ça a été confirmé tout à l'heure par le Procureur de Catane qui tenait une conférence de presse. Et moi je le dis et je le maintiens, il y a toujours des victimes sénégalaises dans ces drames de l'émigration», dit-il en regrettant «le silence des autorités sur la question».
…Parmi les victimes…
En fait, il faut dire au sujet de ce drame du week-end que le bilan a été revu à la hausse. Après le naufrage, dans la nuit de samedi à dimanche 19 avril, dans les eaux libyennes, d’un chalutier qui transportait près de 950 personnes dont une cinquantaine d’enfants et quelque 200 femmes, les premiers bilans faisaient état de près de 700 personnes qui ont péri. Maintenant, il est confirmé, notamment par le Hcr et l’Oim que ce sont plus de 800 migrants qui sont morts dans le chavirement de ce bateau, à l’issue duquel 24 corps ont été repêchés de même que 28 survivants dont des ressortissants du Mali, de Gambie, du Sunugaal, de Somalie, d'Erythrée et du Bangladesh, et quatre mineurs. A bord, les passagers étaient de nationalités très variées. Ils venaient d’Afghanistan, du Pakistan, de Zambie, du Bangladesh, du Sénégal, mais aussi du Ghana, du Mali et d’Egypte.
…Du naufrage
Le nombre élevé de disparus s’explique par le fait que la plupart des migrants étaient enfermés sur les deux niveaux intérieurs de l’embarcation. Deux des 27 survivants ont aussitôt été arrêtés, les autorités italiennes les soupçonnant d'être des membres de l'équipage du chalutier qui a chaviré dimanche au large de la Libye avec des centaines de personnes à bord. Selon Rocco Liguori, le substitut du Procureur de Catane, il s'agirait d'un Tunisien, capitaine présumé du chalutier, et d'un Syrien, membre présumé de l'équipage."Nous avons déposé deux mandats d'arrêt à l’encontre de trafiquants présumés". "Nous les accusons d’avoir favorisé l'immigration illégale et le capitaine a également été accusé d’homicide par imprudence", a ainsi déclaré Rocco Liguori. Si les migrants s’attendent à trouver une vie meilleure en Europe, leur arrivée dans les centres d'accueil est bien souvent très brutale, rapporte bfmtv.com. Visez la suite…
Conditions d'accueil
Sur l'île italienne de Lampedusa, les camps de réfugiés peuvent accueillir 250 personnes. Derrière les grillages, où s'entassent plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d'enfants, la surpopulation est constante. Régulièrement, les conditions d’accueil de ces camps font scandale, des cas de maltraitance sont même signalés. A Reggio de Calabre, dans le sud de l'Italie, 1.200 personnes sont arrivées en l'espace de deux semaines. Sur place, faute de structures d’accueil dédiées, des bâtiments publics ont été réquisitionnés, dont certains ne sont pas équipés de sanitaires. "Depuis le début, les migrants nous demandent de prendre une douche et de changer d'habits. Ils ont fait un long voyage. Mais il n'y a pas de douche et ils ne se sont toujours pas lavés ni traités", explique Giuseppe Princi, bénévole de l'association Nuova Solidarieta. Beaucoup de migrants sont arrivés avec la gale ou des poux, ce qui oblige des bénévoles à les désinfecter.
Mot d’ordre de grève…
La section Useq (Union des syndicats pour une éducation de qualité) de la région de Diourbel a officiellement levé, hier sur le terrain, son mot d’ordre de grève en appelant les enseignants membres de l’Uden, du Sudes, Sneel/fc, Sypros à regagner les classes. Les syndicalistes ont jugé acceptables les propositions faites par le gouvernement. En Assemblée générale dans la capitale du Boal, Moussa Diallo du Sudes, porte-parole du jour de l’Useq dit avoir confiance non seulement à l’Etat pour les engagements pris mais aussi aux médiateurs composés du Cese, du Parlement, entre autres. Ces syndicalistes disent que la situation est tellement grave qu’aucun syndicat responsable ne devrait, face à de telles propositions, rester insensible au sort des enfants.
…Levé par l’Useq
Raison pour laquelle l’Useq et les syndicats qui la composent ont décidé de suspendre tout mot d’ordre de grève et de poursuivre les négociations tout en dispensant les enseignements. Une attitude aux antipodes de celle des autres membres du Grand cadre qui ont décidé de se radicaliser et de poursuivre le mot d’ordre de grève. Ils ont d’ailleurs décrété un débrayage et 48h de grève. Mais il faut noter que sur le terrain, le taux de participation à la grève a connu une baisse. Dans le département de Mbacké, par exemple, pour l’élémentaire, il est passé de 67% la dernière fois à 62% alors que pour le moyen secondaire, le taux de participation à la grève est passé de 54% à 43%.
Coupure
Une bonne partie de la commune de Mbacké a connu hier mardi, une longue coupure d’électricité de plus de 8h. Ce qui a empêché plusieurs habitants de la ville de suivre les matches de Champion’s league. Les populations qui n’ont pas été averties ont passé une journée très difficile avec des températures de près de 40° à l’ombre. Plus grave la coupure a complètement paralysé la zone commerciale du quartier Palène où se trouve l’essentiel des radios locales. Sur les 9 stations, les 5 étaient aphones. L’électricité est finalement revenue en début de soirée.
Cantine scolaire cambiolée…
L’école élémentaire de la commune de Mboula située dans l’arrondissement de Yang-Yang dans le département de Linguère a reçu la visite des cambrioleurs dans la nuit du 16 au 17 avril 2015. Les malfaiteurs ont réussi à emporter 25 sacs de riz appartenant à la cantine scolaire. Les auteurs de ce cambriolage ne sont personnes d‘autres que le conducteur du forage de Mboula Maguèye Cissé et son acolyte Cheikh Ndao sans profession. Après avoir escaladé le mur de l’établissement ,les cambrioleurs ont défoncé la porte du magasin de stockage des denrées de la cantine scolaire avant de soustraire 25 sacs de riz.
SMS au Maroc ?
Le président sunugaalien attendu aux Assises de l'Agriculture de Meknès au Maroc. C’est ce que rapportent plusieurs médias marocains qui renseignent que SMS devrait assister aux travaux des 8ème Assises de l'Agriculture de Meknès qui se tiendront le 27 avril prochain la veille de l'ouverture du Salon International d'Agriculture au Maroc (Siam). Il est même attendu qu’il prenne la parole lors de ces Assises qui l’année dernière avaient accueilli les présidents malien et guinéen ainsi que le Directeur Général de la Fao.
Détenus exposés
Tous ceux qui étaient, hier, aux alentours du tribunal départemental de Pikine vers les coups de 11h30mn ont certainement été outrés de voir deux prisonniers sortir du tribunal à visage découvert et les mains menottées. Seul un agent les accompagnait au véhicule de l’administration pénitentiaire qui était stationné au bord de la route. Il faut dire que si ces détenus ont vécu cette situation incommodante, c’est parce que les véhicules du ministère de la Justice ont barré la circulation au niveau du tribunal en stationnant au niveau de la grande porte, empêchant ainsi les autres véhicules de pouvoir entrer ou sortir. Pendant que les détenus étaient exposés au public curieux, le ministre de la Justice et sa délégation étaient partis rendre visite aux magistrats de ce tribunal.
Audience
Selon nos capteurs, une délégation de responsables du Mouvement des «apéristes» authentiques (Maa 26%), composée du chargé des affaires politiques et de la communication, de la chargée des relations avec les femmes, des cadres, des jeunes, et du chargé de la stratégie et de la planification, a été reçue par le Khalife général des mourides, Serigne Sidy Mactar Mbacké, à Touba Nganda, jeudi dernier, après la prière de 17 h. Durant cette audience, renseignent nos machins, le saint-homme a formulé des prières et bénédictions à l’endroit de la délégation du Maa 26% dont les membres réclament plus de considération au sein de la formation présidentielle.
Cojer Golf Sud
Les membres de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) de Golf Sud ne sont pas contents de leur leader SMS. Alboury Guèye et ses camarades ne supportent pas le fait que leur commune soit laissée en rade dans les nominations de SMS. Dans un document rendu public, hier, Ndiaye & Cie déclarent : «Nous demandons à (SMS) de tenir les promesses qu’il nous avait faites lors des élections locales que le département de Guédiawaye a gagné avec brio», disent-ils en rappelant que SMS avait promis des postes de responsabilité pour leur commune. Selon eux, ces promesses avaient suscité l’espoir chez la population de Guédiawaye, mais elles tardent à se réaliser alors qu’informent-ils «Guédiawaye dispose de cadres».
Abus de confiance
Le Pr Abdoul Aziz Kassé poursuivi pour abus de confiance. L’affaire a été évoquée devant le tribunal correctionnel de Ndakarou hier. Elle porte sur la somme de 5 millions de F Cfa. C’était dans le cadre d’un projet d’achat de matériel médical. Deux collègues lui ont ainsi versé respectivement 2 et 3 millions. Le matériel qui devait être livré par un étranger n’est jamais arrivé parce que le fournisseur n’a toujours pas livré la commande. Le Pr Kassé déclare avoir lui-même perdu personnellement 12 millions dans le projet. La partie civile, e l’occurrence les deux autres médecins s’est finalement. Quant au parquet, il s’en est rapporté à la décision du tribunal. Du côté de la défense, les avocats ont plaidé la relaxe pure et simple, faisant valoir que le médecin est un grand homme qui a beaucoup fait pour le Sunugaal. L’affaire a été mise en délibéré au 16 juin.
Les voleurs démasqués…
Ce n’est que le lendemain que la directrice de l’école Madame Niang a constaté la disparition des sacs de riz de la cantine scolaire. Sans perdre de temps, elle est allée déposer une plainte contre X à la brigade de gendarmerie de Yang -Yang qui a aussitôt ouvert une enquête. Sans aucune piste, les villageois ont mûri un plan pour faire peur aux voleurs. Ils ont annoncé publiquement qu’ils ont enterré des gris -gris dans l’enceinte de l’école et que les voleurs seront morts deux jours après. Pour éviter d’être atteints mystiquement les nommés Maguèye Cissé et Cheikh Ndao se sont introduits une nouvelle fois dans l’école pour tenter de déterrer les gris-gris. C’est en ce moment qu’ils ont été appréhendés par les villageois qui faisaient la ronde tout autour de l’école.
…Par des gris-gris
Après une course poursuite entre villageois et voleurs, l’un des malfaiteurs en l’occurrence le conducteur du forage de la localité Maguèye Cissé a fini par être interpellé alors que son acolyte Cheikh Ndao, plus chanceux a réussi à prendre la poudre d’escampette. Alertés, les éléments de la brigade de gendarmerie de Yang -Yang ont effectué un déplacement sur les lieux pour procéder à l’arrestation de Cissé qui, conduit à l’unité, a reconnu ans ambages les faits qui lui sont reprochés. Il a été déféré au parquet de Linguère alors que son complice Cheikh Ndao est activement recherché par les hommes du commandant Mboup, l’Adjudant chef de la toute nouvelle brigade de Yang-Yang.
PAR KHALIFA TOURÉ
OBAMA, L’AMÉRIQUE ET LA QUESTION RACIALE
Le premier président noir des États-Unis a atteint l’horizon social de sa réussite dans ce pays qui l’a plébiscité en partie pour enjamber la question raciale mais surtout pour en finir avec le cauchemar Bush
«Il n’a jamais agi, ni comme un blanc, ni comme un noir. C’est ça voyez-vous, c’est ça qui a rendu les gens si furieux !» Tels sont les mots énigmatiques que l’écrivain William Faulkner a mis dans la bouche d’un de ses personnages qui s’exprimait ainsi à propos d’un nommé Joe Christmas, accusé peut-être à tort d’avoir tué une femme blanche tout simplement parce qu’il a la peau un peu basané. Il aurait eu, dit-on, une goutte de sang noir. Il n’est ni chien ni loup, donc il inquiète et fait peur à l’autre. Aux Etats-Unis cela suffit pour faire de vous un noir, même si vous êtes clair, très clair même.
La notion de «métis» n’existe pas au Pays de l’Oncle Sam. Le général Colin Powell raconte dans ses mémoires comment il lui était impossible, il y a quelques années, d’entrer dans un restaurant pour blancs alors qu’il était colonel de l’Armée américaine. Il était obligé d’envoyer son chauffeur de race blanche, lui faire faire une simple collation. Malgré tout l’Armée américaine a toujours été en avance sur la société quand il s’agit de la question raciale. Powell était au moins officier supérieur avec un chauffeur de race blanche dans un pays ségrégationniste. C’est cela le paradoxe américain. Une sorte de schizophrénie sociale qui a toujours cours sous d’autres formes. Il raconte aussi cet épisode gênant où sa grande sœur qui est plus «claire» que lui, presque une blanche, a invité son petit ami blanc à la maison. Il fallait voir comment ses parents fulminaient, raconte-t-il.
Aux États-Unis soit on est blanc soit on est noir. Quant à la chanteuse Maria Carey elle raconte que lorsqu’elle était petite, ses copines de l’école primaire la prenaient pour une blanche jusqu’au jour où elles ont vu ses deux parents.
Si vous lisez Lumière d’Août de William Faulkner d’où est extraite la citation mise en exergue vous serez «définitivement» convaincus que le problème racial aux États-Unis est une question presque«métaphysique».Elle dépasse de loin la sociologie et l’histoire. L’immense poète africain-américain William Dubois, l’a vite compris, qui a écrit ces mots étincelants : «Le savoir sociologique est si lamentablement inorganisé que la signification du progrès, le sens des mots ‘vif’ et ‘lent’ dans les activités humaines et les limites de la perfectibilité de l’homme, sont comme des sphinx énigmatiques et muets postés sur les rivages de la science. Pourquoi Eschyle a chanté deux mille ans avant que Shakespeare ne fut né ? Pourquoi la civilisation a fleuri en Europe et périclité en Afrique ? Tant que le monde restera stupidement muet face à ces questions, cette nation devra-t-elle proclamer son ignorance et ses préjugés impies en refusant la liberté et l’égalité des chances à ceux qui font entendre leurs Sorrow Songs jusqu’au trône du Tout-Puissant !»
Ah que oui Monsieur William Dubois ! Le racisme peut prendre des allures d’une violence folle et inouïe comme on le constate ces dernières années, des situations cocasses, quelques fois inexplicables et tout le temps regrettables. Mais ce qui fait peur surtout c’est l’arrière plan «idéologique» qui préside et offre un décor de fond à des actes criminels innommables comme ceux de Fergusson, New York et bien ailleurs aux USA. La plupart des policiers blancs qui ont tiré sur des jeunes noirs ont reconnu qu’ils ne l’auraient pas fait si «leurs cibles» étaient de race blanche. Ils ont peur des noirs !
La grand-mère maternelle de Barack Obama a reconnu qu’elle a peur des adolescents noirs lorsqu’elle marche dans la rue oubliant qu’elle a laissé chez elle un jeune noir (qui sera président des États-Unis de l’Amérique multiraciale et pluraliste). Cette confession met le doigt sur la lancinante question de l’altérité, la peur de l’autre, fondée essentiellement sur une faiblesse psychologique, un déficit d’éducation, une grave inculture et une forme non pas d’idiotie mais d’imbécilité au sens propre.
L’imbécilité contemporaine fait mal aumonde ! Après les attentats du 11-septembre un jeune américain croyant se venger, a tiré sur un citoyen américain qui portait le turban des Sikh. Il croyait tuer un musulman puisque tous les musulmans sont des enturbannés dans son imaginaire fabriqué par la presse irresponsable et le Cinéma réducteur. À ce propos vous ne pouvez pas imaginer comment une certaine littérature de caniveau et le cinéma, surtout hollywoodien de mauvais goût, a «édulcoré», déformé et même modifié l’image des Noirs et des Indiens dans le monde. L’on néglige et même sous-estime à tord la force destructrice d’une iconographiefalsifiée desraces.
Le génial et rebelle Marlon Brando a eu raison en son temps de refuser l’Oscar du meilleur acteur et d’aller se faire représenter par une femme déguisée en indienne puisque, disait-il, «le cinéma a causé beaucoup de torts aux indiens».
L’imagologie tronquée des nègres et des indiens a sans nul doute informé, de façon désastreuse, les comportements des sujets blancs vis-à-vis des noirs en l’occurrence. Il faut à la vérité dire que «les noirs» ont parfois joué le jeu, pensant naïvement que c’est un simple jeu. Même la Black-exploitation, cette grande industrie et surtout courant cinématographique pan-nègre qui, aujourd’hui, est l’une des principales sources d’inspiration d’un cinéaste blanc comme Quentin Tarentino, n’a pas réussi à infléchir la tendance racialiste.
Les noirs sont en général grands, costauds, forts, comiques, des dealers qui meurent très vite au cinéma. Dans un film hollywoodien le premier à mourir est un noir, en général. Sauf le plus talentueux des acteurs noirs, Forest Whitaker, le plus bancable, Denzel Washington, et le plus sage, Morgan Freeman. Exceptions entre quelques autres, qui confirment la règle. Spike Lee, le cinéaste africain-américain le plus populaire est resté muet, artistiquement parlant, depuis quelques années. L’acteur Johnny Depp exagère peut-être lorsqu’il écrit : «Le sang qui coule dans mes veines a des origines très diverses : irlandaise, allemande mais aussi indienne. Mon grand-père dont j’étais très proche et qui est mort quand j’avais sept ans, était Cherokee…
Aux Etats-Unis, presque tout le monde peut dire : «Oh, moi aussi j’ai du sang indien.» Parfois c’est vrai, parfois non ; peu importe. Ce que je trouve intéressant dans le fait d’avoir du sang indien dans les veines, c’est qu’il y a de fortes chances pour que, quelque part, dans votre généalogie, vous soyez le résultat d’un viol. Que l’un de vos grands-parents ait participé à cette invasion horrible, à ces actes barbares qui ont été commis et qui font qu’une femme indienne, qui se trouve être votre aïeule, a été violentée au cours de ces 150 ou 200 ans. Il y a eu agression et cetteviolence-là se transmet forcément de génération en génération. Ce qui explique peut-être la ragequi habite ce pays aujourd’hui et qu’on ne peut pas maitriser. Je n’ai pris conscience de ça que récemment. Bien après m’être fait ce tatouage sur le bras. Mais à voir les tueries, fusillades et attentats fréquents aux USA on dira qu’il y a une part de vérité dans ce qu’il dit, même si l’on n’est pas adepte de l’atavisme.
Mais à dire vrai, il y a à se demander par quelles voies des philosophes comme William Faulkner ou Dubois passent-ils pour saisir l’essence et la raison d’un phénomène aussi étrange que le racisme. Lorsque la folie s’empare des hommes et que le petit malin prend le visage de l’homme traqué, alors c’est le début de la fin. Le problème des sociétés modernes comme celle des États-Unis c’est la difficulté à distinguer ce qui relève du consensus moral et les exigences d’un vivre-ensemble, fondé sur des impératifs catégoriques universels. En effet une société peut accepter de façon consensuelle le port libre des armes à feu et leur usage abusif sans que cela relève du Bien. On oublie souvent que les USA sont une société profondément individualiste et que la plupart des philosophes américains (à part John Rawls et ses disciples) sont des adeptes de l’utilitarisme qui veut que ce qui est juste ne soit pas forcément ce qui est bien. Les Américains ont tendance à séparer le Bien du Juste. C’est cela le pragmatisme ! La déontologie au sens philosophique du mot n’a pas cours chez eux. C’est plutôt le règne de la spéléologie.
Remarquez cette obsession bien américaine pour la procédure judiciaire ! Lorsqu’un policier américain tire à deux reprises en l’air, vous avez intérêt à lever les deux bras, sinon la troisième balle sera pour vous ! Le monde entier a vu la vidéo du malheureux citoyen Africain-Américain Eric Garner mort étranglé publiquement après avoir été arrêté par une nuée de policiers blancs. Le plus sidérant c’est que le policier incriminé a été innocenté par un grand jury. Tout cela relève de la procédure. Ils se disent certainement que Garner a été arrêté régulièrement.
Il n’y a pas longtemps, un brillant universitaire africain-américain, ancien collègue de Barack Obama, s’est vu menotté et violenté par de jeunes policiers blancs qui ont été alertés par une voisine qui a cru avoir affaire à un cambrioleur parce qu’elle a aperçu un Noir. L’affaire a provoqué l’émoi à travers tout le pays et il a même été reproché à Obama d’avoir pris la défense de son ami. Aujourd’hui c’est encore ce jeune noir qui reçoit huit balles dans le dos par la main d’un policier blanc. L’extrême militarisation de la police américaine et la formation défectueuse de certains policiers expliquent en partie les forfaits commis. Les États-Unis sont l’un des rares pays développés où vous pouvez trouver «un policier qui sait à peine lire».
Aux États-Unis la plupart des Noirs sont des visages sans nom, on ne les reconnait pas, on ne les voit pas, ils sont invisibles. Tous les Noirs se ressemblent. On ne voit même pas la couleur de leurs habits. L’essentiel est qu’ils sont habillés comme un Noir, parlent comme un Noir, dansent comme un Noir. La religion est faite ! Je vous renvoie à ce fameux documentaire Un coupable Idéal. L’accusateur dans cette histoire sidérante a confondu un jeune Noir filiforme, type soudano-sahélien à un Noir plus grand et trapu. L’essentiel pour lui est qu’il a vu un Noir. Mais le problème aujourd’hui n’est pas le fait d’être Noir mais c’est l’hésitation, la peur et même le refus d’en faire un facteur heuristique, un élément explicatif. Le meurtre impuni de Michael Brown et les émeutes y consécutives à Fergusson, expliquent beaucoup de choses.
Allez dire à Barack Obama que le fait d’être Noir ou Blanc aux États-Unis n’a plus de sens ! Il a tort de répondre du nom de Barack Obama, malgré son élection triomphale. On ne le dit pas, mais l’élection de Barack Obama a réveillé de vieilles rancœursraciales. Il aurait dû se nommer John Brown ou Fred Wilson. Même un nom «douloureux» comme Byron Mc Intire ferait l’affaire. Du moins c’est le point de vue d’un de ses proches conseillers qui n’hésitent pas à le dire à qui veut l’entendre. Aujourd’hui personne ne veut l’entendre à part quelques téméraires qui n’hésitent pas à avancer des raisons «chromatiques» au mystère de «l’impopularité brutale» de Barack Obama. Aux Usa il existe un plafond racial, un seuil indépassable pour toutes les minorités qu’elles soient raciales ou non. Obama a atteint l’horizon social de sa propre réussite dans ce pays qui, il n’y a pas longtemps, l’a plébiscité en partie pour enjamber la question raciale mais surtout pour en finir avec le cauchemar Bush.
Oui la baisse croissante de la popularité de Barack Obama relève du mystère racial. Comment peut-on élire un président et lui faire ensuite des crocs-en-jambe dangereux ? Tu es jeune, brillant orateur, séduisant, moralement au dessus de tout soupçon et charismatique. C’en est trop pour un président noir. Il suffit ! Nous ne permettrons pas que tu ailles au-delà. Voilà l’histoire secrète du règne d’Obama. Elle sera écrite un jour.
«Le premier président noir des États-Unis c’est Bill Clinton», a dit l’écrivain africaine-américaine Toni Morisson. C’est donc dire que la question raciale aux Usa est extrêmement complexe, elle ne réfère pas seulement à la dimension chromatique de la question mais à l’origine sociale de l’homme et même à autre chose. Bill Clinton, à cause de son parcours social, cette mère qui l’a élevé seule et d’autres vicissitudes qu’il a connues, est psychologiquement un «Noir», veut dire Morisson.
Savez-vous que des congressistes de droite ont reconnu que de mémoire de «parlementaire» ils n’ont jamais vu une administration qui a subi autant de complots, de sabotages et même d’injures que celle d’Obama. Il ne fait pas de doute que si un président blanc avait réalisé le millième d’un Obama-Care il entrerait au «Panthéon» américain aux cotés des Wilson, Roosevelt et autres. Il a réussi là où tous ses prédécesseurs ont échoué (La Santé). Il est arrivé au moment où l’économie américaine allait s’effondrer et que des Cassandre avaient même prédit la mort de l’Amérique. «Les États-Unis vont s’écrouler, c’est pourquoi ils ont élu un Noir. Les WASP (White anglo-saxon protestant) ne veulent pas se salir. Si l’Amérique doit s’écrouler, elle n’a qu’à le faire entre les mains crasseuses d’un nègre», disait un curieux et ridicule analyste tropical. Obama a redressé la pente économique. Aujourd’hui, on dirait qu’il fait un pied de nez à l’Amérique en opérant ce rapprochement historique avec Cuba sans oublier le traitement particulier de la question du nucléaire iranien sous son magistère.
Les États-Unis sont, sous le magistère d’Obama, le pays développé qui créent le plus d’emplois par an, devant le Japon, la Chine, l’Inde, l’Allemagne, la France etl’Angleterre. Même dans le secteur qui constitue le baromètre du leadership présidentiel aux Usa, l’Etalon en quelque sorte, qui est la politique étrangère, il est curieux que l’élimination de l’épouvantail Ben Laden et de l’Imam américain Anouar Al Aoulaki n’a eu aucun effet même au sein de la droite interventionniste. Ah si c’était Ronald Reagan qui, ayant vécu à notre époque, avait réussi ces deux coups d’éclats, il y aurait eu une tonne de livres et de films hollywoodiens magnifiant ce «haut fait».
Le cinéaste Hollywoodien Oliver Stone, vétéran de la guerre du Viêt-Nam a déclaré dès le début du magistère d’Obama qu’il ne fera pas de films sur lui puisqu’il ne sera évidemment jamais un grand président. Oliver Stone n’est pas bête, il sait que dans ce monde «cinématographique» où règnent le faux, les impostures et les réputations surfaites, les grands hommes «ça se fabrique». Qui connaît, par exemple, Woodrow Wilson, le 28ème président des États-Unis ? L’un des plus grands, «qui incarnait la tradition de l’exceptionnalisme américain, il fut à l’origine de ce qui allait devenir l’école dominante de la politique étrangère américaine», selon Henry Kissinger. Le Président Richard Nixon est certainement plus doué que John Kennedy, qui était plus sympathique. Mais l’histoire n’a retenu que le second. C’est ainsi que fonctionne la machine de la notoriété. Elle ne vogue pas toujours dans le sillage de la vérité. Obama vient de l’apprendre à ses dépens.
La violence raciale et l’idéologie de la suprématie de la race blanche sont incrustées dans l’imaginaire «américain». Dans une interview de William Faulkner publiée par le journal Le Monde, l’auteur affirme à propos du «problème noir dans le sud de l'Amérique» : « Dans trois cents ans, ils seront à notre niveau, et la guerre des races sera terminée, pas avant.» C’est hallucinant !
Mais malgré tout il y a un énorme progrès en matière de respect de droits civiques des Noirs. L’Amérique est un «Janus à double face». C’est un pays où des figures noires ont intégré la quasi-totalité des secteurs de la vie. Les classes moyennes et bourgeoises de la communauté noire sont bien intégrées dans le Système. C’est aussi un pays qui possède cette formidable capacité à capter et recycler les plus grands universitaires et savants du monde noir et d’ailleurs. Mais certaines disparités et discriminations sociales persistent, malgré cette idée prophétique de dépassement de la race perçue de façon géniale par le toujours poète William Dubois dans son texte formidable, Les âmes du peuple noir : «J’ai vu un pays radieux, illuminé de soleil, où retentit le chant des enfants et où les collines roulentcomme des femmes passionnées, croulant sous les récoltes. Là sur la grand-route, est mise depuis longtemps une silhouette voilée et courbée, que le voyageur croise en pressant le pas. L’air vicié est chargé de peur. La pensée de trois siècles a remis debout et dévoilé ce cœur humain opprimé. Voilà maintenant un siècle nouveau de devoir et d’action. Le problème du 20ème siècle c’est la frontière de la couleur.»
Dakar, 21 avr (APS) - Les filles doivent s’approprier les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour être ''des relais et des modèles'' pour les générations futures, a indiqué, mardi, Khoudia Mbaye, ministre de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’Etat.
‘’Le Sénégal est toujours considéré comme un petit pays, alors que du point de vue des ressources humaines, nous sommes un grand pays qui procure de la diversité humaine. C’est pourquoi nous devons investir dans le développement de ce capital humain que sont les femmes’’, a-t-elle affirmé.
Mme Mbaye s’exprimait à l’occasion des journées portes ouvertes, organisées par l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE), en prélude de la journée internationale des TIC, qui doit être célébrée chaque quatrième jeudi du mois d’avril.
Des activités de don de sang, de formation des jeunes filles et des femmes transformatrices à l’outil informatique, marqueront cette édition 2015, qui a pour thème: ‘’jeunes filles et jeunes femmes à l’innovation’’.
''La femme est au centre du développement de l’outil numérique. C’est le capital humain qui représente plus de 52% de la population. Les femmes doivent savoir ce qu’elles représentent sinon elles l’arrachent’’, a-t-elle affirmé.
’’Il faut qu’elles (filles) se forment au plus haut niveau et cela se construit depuis l’école primaire jusqu’à l’enseignement supérieur. Elles doivent se mettre aux matières scientifiques car, elles ont le potentiel’’, a-t-elle encore dit, invitant les familles à accompagner les jeunes filles dans cette direction.
''Les TIC sont un véritable raccourci pour permettre aux économies de s’arrimer à leur organisation. Les technologies sont des moyens de connaissance rapide et assez pédagogiques. Ce qui est une opportunité de transformation’’, a dit Khoudia Mbaye.
Elle a lancé un appel aux décideurs pour que l’ADIE, qui est un ‘’formidable instrument'' de l’administration, qui aide à développer beaucoup d’applications pour faciliter l’accès, soit accompagnée.
Abordant dans le même sens, Sada Wane, directeur général adjoint de l’ADIE, a expliqué que cette journée vise à ''faciliter l’accès, le maintien et la réussite des jeunes filles et jeunes femmes dans le secteur des TIC''.
‘’L’atteinte de ces objectifs passe nécessairement par une plus grande sensibilisation de ces jeunes filles, une plus grande implication des décideurs, mais aussi une plus grande ouverture de nos structures à cette frange de la société pour leur permettre de se moudre dans le tissu économique et social’’, a dit M. Wane.
Plusieurs activités sont prévues lors de cette journées notamment la formation des femmes des associations sportives culturelles (ASC) en informatique de base, la découverte d’outils, ainsi que des séances de démonstration sur les services de l’ADIE.
AFRIQUE : LA MONTÉE EN PUISSANCE DE BANQUES LOCALES REDISTRIBUE LES CARTES
Abidjan, 21 avr 2015 (AFP) - En Afrique, dans un paysage bancaire en pleine ébullition, la fulgurante expansion de groupes issus du continent vient bousculer des acteurs européens implantés de longue date, alors que ce secteur s'apprête à décoller.
Les analyses économiques estiment que la banque sera l'un des plus forts gisements de croissance de l'Afrique, aujourd'hui région la moins bancarisée du monde avec moins de 20% de la population disposant d'un compte en banque (Afrique subsaharienne hors Afrique du Sud).
"C'est un secteur qui s'est bien porté ces dernières années et qui a su dégager des marges intéressantes, avec des taux de croissance annuelle de 12% car l'industrie s'est concentrée sur des poches d'activités rentables comme les clients fortunés, les grandes entreprises et les Etats", explique Georges Ferré, du cabinet de conseil Roland Berger.
"Pour continuer à créer de la croissance il va falloir aller plus loin et servir de nouveaux clients", PME et classe moyenne, prévient-il. A la clé: un doublement des revenus dans les cinq prochaines années pour le secteur, soit entre 15 et 20 milliards d'euros de chiffre d'affaires supplémentaire, selon l'étude de Roland Berger sur l'industrie bancaire en Afrique.
Qui profitera de cette manne? "Les banques françaises n'ont pas la même agilité sur le terrain pour aller chercher ces typologies de clients qu'elles connaissent moins bien que certains acteurs locaux", souligne Georges Ferré.
Société Générale, très implantée en Afrique francophone, vient de dévoiler ses ambitions sur le continent: ouverture de 50 à 70 agences par an, acquisitions ciblées... Autre groupe français à afficher des ambitions africaines mais avec une présence plus marginale, BPCE a réaffirmé récemment son intention d'y réaliser des acquisitions.
BNP Paribas, discrète sur sa stratégie africaine, a quant à elle réorganisé son état-major africain et maintenu un rythme d'ouverture d'agences soutenu ces dernières années. Mais l'environnement est très compétitif: "en Afrique francophone, les banques marocaines aujourd'hui se substituent petit à petit aux banques françaises", indique Jean-Marc Velasque, du cabinet Nouvelles Donnes.
Ainsi trois banques marocaines, Attijariwafa, la BMCE et la Banque centrale populaire (BCP), détiennent près du tiers (30%) des agences de la zone, quand BNP Paribas et SocGen sont autour de 15%, selon Nouvelles Donnes.
"C'est une stratégie du royaume d'étendre les banques et plus largement les entreprises marocaines vers l'Afrique. Entre 2007 et 2014, on est passé d'une présence de témoignage des acteurs marocains à une présence de leadership", estime M. Velasque.
Cette expansion repose sur des rachats: Attijariwafa a acquis des filiales de Crédit Agricole, BMCE a repris Bank of Africa et BCP a mis la main sur la Banque Atlantique, sur laquelle s'était aussi positionnée la française BPCE.
- Expansion au détriment de la rentabilité -
"Outre les rachats d'établissements, ces banques mènent des politiques d'expansion de leur parc d'agences plutôt agressives", note Jean-Marc Velasque.
Attijariwafa, née d'une fusion en 2004, est ainsi devenue la première banque d'Afrique francophone en termes d'agences, et y talonne les banques françaises en termes de revenus, tirant 25% de son chiffre d'affaires hors du Maroc.
A l'est du continent, si la britannique Barclays et la sud-africaine Standard Chartered restent les plus grands réseaux, des acteurs nigérians, comme UBA, ou panafricains, comme le géant Ecobank, poussent les feux.
Ecobank, fondé au Togo, et dont le premier actionnaire est depuis quelques mois une banque qatarienne, a triplé de taille ces sept dernières années, passant de 400 agences en 2007 à un peu plus de 1200 aujourd'hui.
Sur les 350 banques africaines suivies par Nouvelles Donnes, la moitié a vu son actionnariat changer depuis 2007. "En quelques années, il y a eu une consolidation des positions.
En Afrique francophone, neuf établissements bancaires possèdent aujourd'hui à eux seuls les 3/4 des agences bancaires", relève Jean-Marc Velasque.
Cette expansion se fait toutefois au détriment de la rentabilité, prévient-il. Un point que confirme George Ferré, qui estime que les banques devront trouver un modèle opérationnel efficace afin de préserver leurs marges.