C’est au cours de sa conférence de presse d’hier mardi 14 avril au Grand Théâtre National, que le rappeur Simon Kouka a donné un avant-goût de ce que sera son spectacle de ce samedi 18 avril. Un show où l’artiste, dans sa robe d’avocat, plaidera pour les victimes des violences conjugales et des mines antipersonnel. Derrière le thème de cette soirée, "Jeunesse, Education, Leadership et Entreprenariat", se cache une certaine préoccupation : accorder plus de place à nos élites et à ceux qui les forment, qu’à nos sportifs, lutteurs et autres danseurs. Les invités d’honneur de ce 18 avril sont le duo de Daara J Family.
Si les affiches qui annoncent son spectacle du 18 avril représentent le rappeur Simon dans trois costumes différents, comme le personnage démultiplié d’une pièce de théâtre par exemple, ce n’est certainement pas le fruit du hasard.
L’artiste, en conférence de presse hier mardi 14 avril au Grand Théâtre National, promet de se mettre dans la peau d’un militaire en treillis, comme pour montrer que la vie est une sorte de combat quotidien. Sinon, dit Simon, on finit assisté, que ce soit par nos proches ou par l’Etat, "prisonnier de notre propre vie ou du système".
Dans sa représentation, le rappeur prévoit justement de se retrouver menottes aux poignets, devant le public du Grand Théâtre, même si ce ne sera qu’un jeu de rôles dont il ne dira pas grand-chose finalement : pas question de vendre la mèche en dévoilant l’une de ses nombreuses surprises. Sur scène, il incarnera encore un avocat plaidant pour la paix en Casamance, et pour toutes les victimes silencieuses de ce conflit.
Dans la dimension sociale de ce spectacle, il est d’ailleurs prévu que l’artiste et tous ceux qui l’accompagneront dans ce projet puissent venir en aide à toutes ces personnes qui ont eu un jour la malchance de mettre le pied sur un mine sournoise, et qui n’attendent qu’une béquille, une prothèse ou un fauteuil roulant. Ces visages de l’ombre que l’on oublierait presque, parce que leur sort est "étouffé par la politique".
Ce n’est pourtant pas son seul combat, quand on sait que Simon prêtera aussi sa voix à toutes ces femmes battues que la société empêche quasiment de rompre les liens d’un mariage qui se contente de sauver les apparences. Et quand il s’adresse à tous les jeunes qui évoluent dans le même univers musical que lui, c’est en des termes plutôt lucides, puisqu’il leur dit surtout de ne pas avoir peur d’investir dans le hip-hop comme dans une entreprise commerciale et de se faire de l’argent.
Des propos qui collent parfaitement au thème de cette manifestation : "Jeunesse, Education, Leadership et Entreprenariat". Et quand on voit un peu le profil des personnes choisies pour parrainer cette manifestation, c’est assez logique. Avec par exemple les directeurs de trois établissements d’enseignement supérieur : l’Institut Africain de Management (IAM), l’Institut Supérieur de Management (ISM) et Sup’Imax.
Explication de Simon : on parle beaucoup moins de nos élites et de ceux qui les forment que de nos sportifs pour ne pas dire nos lutteurs, de nos danseurs et autres chanteurs ou rappeurs. Ce qu’il faut dire aussi, toujours selon Simon, c’est qu’ils ont tous les trois eu la bienveillance d’accorder des bourses à certains jeunes du mouvement hip-hop, qui ont eu la chance de suivre une formation en infographie par exemple. On cite aussi le nom de la styliste Diouma Dieng Diakhaté qui a formé de nombreuses personnes et en emploie beaucoup d’autres.
L’artiste, faut-il le dire, n’envisage pas vraiment de faire de ce spectacle une aventure solitaire qui aurait tout d’un "One-man-show", ne serait-ce que si l’on compte la trentaine de danseurs qui sera à ses côtés. Et idem les comédiens qui auront la mission de donner vie à ses mots à lui, dans une sorte de "comédie show" comme il dit.
Simon profitera aussi de cette soirée, qui aura pour invité d’honneur le duo de Daara J Family, pour tirer de l’ombre ces personnages plus ou moins "discrets", figures underground du mouvement hip-hop et peut-être peu connues des médias et du grand public. Parmi ceux qu’on ne présente pas, Simon a prévu de se produire avec des personnes comme Canabasse, P.P.S. ou encore Nitdoff, pour ne citer que ceux-là.
Au cours de cette conférence de presse, l’artiste n’a même pas essayé de cacher qu’il aurait bien aimé jouer avec des chanteurs qui ne font peut-être pas la même musique que lui : Pape Birahim par exemple, ou encore Adiouza, malheureusement indisponibles.
Cet événement a un coût : 17 millions de francs CFA, sans les costumes, la logistique, la prise en charge de certains participants etc. Du ministère de la Culture et de la Communication, l’artiste a reçu la "somme symbolique" de 500 mille francs CFA. Mais Simon peut aussi compter sur le soutien de certains médias et autres groupes de presse partenaires de son spectacle.
DEUXIEME EDITION DU SPECTACLE, «SIMON SHOW» AU GRAND THÉÂTRE
L’artiste rappeur, Simon a échange hier, sur la deuxième édition de son spectacle, « Simon Show ». L’édition de cette année, prévue le samedi prochain au Grand Théâtre se fera à guichet fermé. L’artiste compte marquer son passage sur scène par une entrée fracassante. Des innovations passant par le port d’un treillis militaire et d’une robe d’avocat sont en vue. Il veut plaider le culte du travail, tout en dénonçant l’oisiveté qui ouvre les portes de la prison.
Le rap gravit des échelons. Il était loin de s’imaginer, il y’a de cela quelques années que le mouvement hip-hip pouvaient mobiliser, drainer des foules pour prétendre remplir même une salle de classe.
L’évolution du monde, transcende l’histoire pour donner raison aux précurseurs de cette musique spécifique, venue d’ailleurs. Aujourd’hui, se développe derrière cette variété musicale des foules, de véritables passionnées qui la dévorent de manière «insatiable».
Cette tendance courageuse a donné des idées à des rappeurs, tels Simon et d’autres à prendre le risque d’affronter un destin. La tenue d’un spectacle de rap dans une salle comme le Grand Théâtre n’était pas évidente. Mais, Simon, déterminé à aller jusqu’au bout de sa logique a eu raison sur une bonne partie de ses camarades, lors de sa première édition, l’année dernière.
Depuis, le mythe s’effondre. Symboliquement, Simon se fonde sur un triptyque idéologique, dont la combativité et le travail priment. Il s’agit pour lui de faire du culte du travail, un sacerdoce pour éviter aux jeunes d’être la risée populaire.
Et, la robe d’avocat qu’il portera le jour de son spectacle, consiste à faire la plaidoirie des personnes, touchées par des mines anti-personnelles dans la zone Sud du pays et la dénonciation des violences conjugales. Ces derniers, victimes de conflits armées sont devenues des handicapés mobiles.
L’autre aspect, évoqué par l’artiste reste l’oisiveté de certains jeunes, sans assistance qui risquent de finir la vie dans les prisons. L’événement de cette année, se passera en 30 mn de hip-hip (hardcore). « Le spectacle organisé est une réussite du mouvement hip-hop qui n’est pas une affaire de petit.
Ce mouvement a besoin d’initiatives. Et, il est réel que les générations actuelles bénéficient de plus d’avantages que celles anciennes. Mais, le concept actuel est de gagner de l’argent », insiste le rappeur, Simon. Ainsi, l’artiste rappeur, conscient que la pratique du hip-hop exige une équipe, un travail collégiale, invite ses camarades à arrêter le bavardage pour s’engager au travail.
Certains rappeurs bavards, reconnaît-il, ne peuvent même pas remplir une « cantine de pains ». Le spectacle, « Simon Show » de cette année a englouti un budget de 17 millions de Fcfa.
Et, l’événement, placé sous le thème : « Jeunesse, éducation, leadership et entreprenariat » est parrainé par Moustapha Guirassy de l’Iam, Amadou Diaw de l’Ism, Chérif Base, chef d’entreprise, Ousmane Sène de Warc Institut, Diouma Dieng Diakhaté de Shalimar Couture et Niana Fall, administratrice de société.
«Tous ces managers ont une identité commune. Ils ont un grand cœur. Et, manifestement, chacun d’eux s’est donné à fonds soit, pour développer une activité qui offre des possibilités à des jeunes de se former ou de trouver du travail », s’en orgueil lit Simon, qui aura comme invité d’honneur le groupe Daara-Ji family.
N’empêche, l’artiste rappeur, Simon voit grand. Comptant, marquer le pas aux artistes du « Mbalakh », Simon envisage d’organiser dès l’année prochaine de grands spectacles, dans les plus grandes salles du monde.
C’est sous la bénédiction d’un sage de la communauté que les travaux de l’Apr ont démarré, ce samedi soir, à Asnières-sur-Seine en région parisienne. Ici, dans cette grande salle du rez-dechaussée du centre commercial Robert Lavergne, se sont donnés rendez-vous les cadres du parti présidentiel. Avec les convaincus comme les nouveaux militants, les responsables de l’Apr expliquent la nécessité de serrer les rangs et prêcher la chance qu’a eu le Sénégal d’avoir un président aussi généreux et loyal ...
Pendant que le pays est partagé sur la nécessité ou non de passer par un référendum pour statuer sur la durée du mandat - en cours - du président Macky Sall, les militants du parti présidentiel, eux, ont d’autres préoccupations: serrer les rangs, ratisser large et prêcher la bonne parole. Même aux convaincus.
Depuis quelques temps, comme s’ils redoutent le piège de l‘arrogance et de l’ivresse que procure le pouvoir, Demba Sow, le coordonnateur de l’APR, et ses camarades sont sur le terrain. A défendre le parti. Expliquer les nombreuses réalisations du pré- sident à l’endroit, surtout, de la diaspora.
Et, à l’occasion, justifier certains de ses errements, ses promesses non tenues. Après avoir «rallié un grand notable du Fouta», Amadou Ciré Sall, l’ex baron du Pds en France, les Républicains continuent leur conquête triomphale sur les terres libérales qui étaient jusquelà «la propriété exclusive» d’Abdoulaye Wade.
La France, «ce bastion imprenable du Pds» que l’ex-président, appelait «le front» a changé de camp. Pourtant, en coulisse comme en public, les autorités sénégalaises ont toujours répété que «celui qui gagne la bataille de la France gagnera l’élection présidentielle au Sénégal».
Et en lançant son mouvement à partir de la France, à Mantes La Jolie, Macky Sall a rendu cette sentence encore plus véridique. Et ça lui a porté chance. C’est pourquoi, les Républicains sont, une fois de plus, sur le terrain. Pendant que les autres sont ailleurs, confrontés à d’autres réalités.
Leur secrétaire général, Macky Sall, leur avait assigné comme mission de monter 75 sections avant juillet prochain. Plus ambitieuse que son leader, Mme Mbacké Awa Diop pense qu’ils pourront monter 100, voire plus.
Et c’est pour cet objectif qu’ils se sont regroupés, ce soir, dans le fief de Demba Sow, le coordonnateur de la Délégation des Sénégalais de l’extérieur (Dse) pour procéder à la mise sur pied de la 69ème section. Décidée à faire réélire son mentor, la présidente des femmes de l’APR voudrait revoir ses camarades en jeans, redescendre sur le terrain comme en 2008.
A la conquête des frustrés comme des militants du Pds en rupture de banc avec le parti. «Parce qu’après tout, a dit Abdourahman Koïta, le coordinateur adjoint, l’Apr est une famille. Au delà des problèmes que l’on peut avoir entre nous, dès qu’on se retrouve entre nous, on se retrouve dans la joie et la gaité.
C’est cela qui fait ma fierté.» Cette joie communicative qui se voit et se vit depuis plus deux heures maintenant est d’abord et avant l’œuvre des femmes de l’Apr. Celles là venues de toute l’Ile de France prendre possession de la salle et danser aux sons du Wango -la musique pulaar- et des endiablés lyriques de Youssou Ndour, Fatou Guewel Diouf, Baba Maal.
Mais dans cette salle aux mille mélodies, où les encens et les parfums se disputent les rôles, Doudou Ndiaye Mbengue reste la star incontestée. Comme une ode à la marche triomphale de Macky Sall et pour le rappeler à ceux qui seraient tentés de l’oublier, l’homme -à la voie de rossignol- n’a de cesse de rappeler aux Sénégalais que c’est «le fils de Coumba Timbo qui vient de vaincre.»
Mais cette victoire de «Goru Marième Faye» ne doit pas faire perdre la tête à ses camarades. Et à l’unanimité, les cadres l’ont rappelé. Ahmet Sarr qui, en sa qualité de responsable des structures, a ouvert la cérémonie d’installation de la 69ème section n’a pas oublié de ramener les apéristes à la réalité du terrain.
Pour lui, même si cette procédure de consolidation n’est pas une première, elle constitue un moment historique. «Parce que, ce qui nous unit ce soir est très difficile. Il s’agit de redemander au peuple Sénégalais de nous réélir. Et c’est à l’aune des réalisations du gouvernement que nous seront jugés», a-t-il déclaré.
Conscient de la lourdeur de leur mission, Ahmet Sarr a invité ses camarades à plus de modestie et à se rappeler que les Sénégalais les jugeront, aussi, sur leur comportement.
L’arrogance des anciens dignitaires étant encore vivace dans les mémoires, il a imploré ses camarades à ne pas commettre les mêmes erreurs. A sa suite, c’est à Badou Sow qu’est revenu la tache de déclarer valable la dernière née des sections de l’Apr en France.
Dakar, 15 avr (APS) - Les quotidiens parvenus mercredi à l'APS font la part belle aux sujets politiques, reléguant au second plan la ''tournée économique'' du président de la République dans le Sine-Saloum.
Si l'on en croit le quotidien Walfadjri, par exemple, le Parti socialiste (PS) dirigé par Ousmane Tanor Dieng, prépare son "divorce" avec l'Alliance pour la République, le parti présidentiel.
"2017 arrive à grands pas. Et le PS qui veut garder toutes ses chances à la prochaine présidentielle veut s'affirmer et sortir du carcan de l'APR", croit savoir ce journal.
"La sortie au vitriol" de la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (JDS), "une organisation de jeunes du PS est une parfaite illustration de la volonté des socialistes de rompre avec l'APR", dont ils paraissaient jusque-là être des alliés fidèles, écrit Walfadjri.
"La guerre entre l'APR et le PS continue", souligne de son côté le quotidien La Tribune, pointant la sortie de (JDS) contre le président de la République, qui "n'a pas l'heur de plaire aux femmes de l'Alliance pour la République".
Celles-ci "ont déclaré la +guerre+ à travers un communiqué, au Parti socialiste, en accusant ses responsables", ajoute quotidien La Tribune, selon lequel les femmes de l'APR "poussent les socialistes à la porte".
Comme si cela ne suffisait pas, le quotidien L'As rapporte que l'Etat "dépouille Khalifa Sall", le maire de Dakar, par ailleurs un responsable en vue du PS, au profit des maires de Guédiawaye et Pikine, Aliou Sall et Abdoulaye Thimbo, frère et cousin du président de la République, Macky Sall.
"Au centre d'une vaste polémique entre le pouvoir central et les collectivités locales il y a quelques mois, le Fonds de dotation viennent d'être alloués aux ayants droit", annonce le journal, évoquant un arrêté ministériel qui "suscite de sérieuses interrogations".
"Car, au moment où la ville de Guédiawaye et celle de Pikine perçoivent chacune 180 millions de francs CFA, la ville de Dakar se contente, elle, de 160 millions FCFA", fait savoir le quotidien L'As.
D'autres quotidiens ramènent le débat politique à la question de la réduction de 7 à 5 ans du mandat présidentiel, à l'image de Sud Quotidien. "Macky cherche formule" pour respecter sa promesse de réduire de 7 à 5 ans son mandat, titre ce journal.
"Référendum, voie parlementaire, démission du président de la République et/ou saisine du Conseil constitutionnel pour passer du septennat au quinquennat !'', s'exclame le journal.
"En tout cas, rapporte-t-il, force est d'admettre que l'engagement de Macky Sall de réduire son mandat présidentiel, réitéré avec fermeté lors de sa tournée économique dans le Sine-Saloum et contre l'avis de certains de ses proches collaborateurs, est en train de soulever une nouvelle polémique dans le champ politique et au sein de la société civile".
"Ballotté entre argumentaires juridico-juridiques, dispositions constitutionnelles et arguties politiques, le maître du jeu semble en vérité dans les liens d'un engagement irrépressible qui le contraint à trouver rapidement une porte de sortie viable, à défaut de pouvoir faire du +wax waxeet+", c'est-à-dire se dédire, ajoute Sud Quotidien.
Plusieurs autres journaux prononcent le divorce entre l'ancien président Abdoulaye Wade et le marabout Cheikh Béthio Thioune, à l'image du quotidien Enquête affichant "Béthio tourne le dos à Wade".
"Je n'ai plus aucune relation avec l'ancien chef de l'Etat", déclare le guide des thiantacounes dans des propos relayés par ce journal. "Wade et moi, c'est fini", dit-il à la Une de L'Observateur. La Tribune revient sur le même sujet en citant l'intéressé : "Wade n'est plus mon ami".
Le quotidien national Le Soleil reste pour sa part sur la "tournée économique" du président de la République, entamée dimanche dans la zone du Sine-Saloum, correspondant aux régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine, où doit se tenir ce mercredi un Conseil des ministres décentralisé.
Selon le journal, plus de 94 milliards de francs CFA ont été promis à Kaffrine à l'issue d'un conseil interministériel décentralisé présidé la veille par le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne dans la capitale du Ndoucoumane.
«LE SENEGAL PEUT ET DOIT EVITER CES DRAMES», SELON LA SSIC
La Société de services d’inspection et de conseil (Ssic) s’inquiète sur les effondrements qui ont causés des pertes humaines au Sénégal. Pour la SSIC, «le Sénégal peut et doit éviter ces drames, qui ont fait au moins 45 morts au total en 15 ans dans notre pays ». Ce chiffre provient d’un décompte réalisé au Sénégal par ladite société qui a recensé un total de 37 sinistres similaires entre 2000 et 2015.
«Ces drames ont fait au moins 45 morts au total en 15 ans dans notre pays», a fait savoir la Ssic dans un communiqué parvenu à notre rédaction hier mardi 14 avril. Le Directeur général de la Ssic, Allé Diouf, a soutenu dans le document qu’« aucun des 37 sinistres dénombrés depuis 2000 dans ce pays ne sont liés à des catastrophes naturelles, mais sont plutôt dus à la négligence des hommes et au non-respect des normes ». Il a plaidé pour un respect plus strict des normes de construction afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. Ce qui pourra, de son point de vue, épargner la vie de nos compatriotes.
Selon lui, « le Sénégal peut et doit mettre fin à la triste série pour éviter qu’un drame de plus grande ampleur ne vienne à nouveau frapper notre pays ». Et de poursuivre : «L’objectif de zéro effondrement pour lequel nous nous battons depuis des années reste possible ». Afin de réaliser cet objectif de zéro effondrement, la SSIC, experte en contrôle technique de bâtiments et d’ouvrages de génie civil, pense « que l’ensemble des citoyens et plus particulièrement les acteurs du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) doivent opérer une prise de conscience, qui ne peut être que salutaire pour notre pays».
Pour cause des drames survenus à Thiaroye et à Ouakam, la Ssic a renouvelé son appel aux autorités pour un meilleur encadrement législatif et réglementaire du secteur du Btp. Pour rappel, le plus récent sinistre, selon le communiqué, est celui de «l’effondrement d’une mosquée en construction à Ouakam, samedi dernier 11 avril occasionnant la perte de deux vies humaines ». Toujours dans le document, il est signalé que «ce drame est survenu quelques jours après l’effondrement d’un immeuble à Thiaroye qui a fait également deux morts dont les proches n’ont pas encore fini de faire le deuil».
ABABACAR BA RECTIFIE MAYORO FAYE
MAINTIEN DE ME WADE COMME SG DU PDS, JUSQU’EN 2017
Le ‘’Pape du Sopi’’, Abdoulaye Wade n’a jamais dit qu’il restera le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds) jusqu’en 2017. Cette précision est de l’ancien maire libéral de Khombole, Ababacar Bâ, qui a fait un contrepied à son frère de parti Mayoro Faye, non sans préciser que Me Wade a dit qu’il va accompagner le parti jusqu’à la victoire tout en programmant un congrès, le 8 août prochain, pour choisir son remplaçant.
«Me Abdoulaye Wade va rester secrétaire général du Pds jusqu’à la prochaine présidentielle. C’est une décision du parti». Ces propos de Mayoro Faye, membre de la cellule de communication du Parti démocratique sénégalais (Pds) ont été contredits par Ababacar Bâ, ancien maire libéral de Khombole, non moins membre du Comité directeur dudit parti. Interrogé par la rédaction de Sud quotidien, l’ancien député libéral a indiqué «qu’au niveau des instances du parti, notamment le Comité directeur, jamais nous n’avons débattu de cela. Il faut savoir et retenir ce qui est réel». Jetant des piques à son frère de parti, M. Bä a estimé que «Mayoro n’a pas les qualités pour pouvoir se prononcer au nom du parti».
Toujours dans la dynamique de rectifier son camarade de parti, M. Bä a expliqué que «Wade a dit qu’il va nous accompagner jusqu’à la victoire en 2017. Nous accompagner, c’est nous conseiller et nous accompagner financièrement. Et en terme relationnel, nous aider à aller gagner aux élections de 2017 et probablement battre campagne avec nous». Mieux, l’ancien député libéral a rappelé le contexte dans lequel l’ancien chef de l’Etat avait tenu ces propos. Selon lui, «le frère secrétaire général Abdoulaye Wade, le 31 décembre passé, a fait un message en disant que le 8 août, il organisera un congrès au cours duquel nous allons élire le nouveau secrétaire général». Suffisant pour battre en brèche l’information selon laquelle Wade a décidé de tenir les rênes du parti jusqu’après la prochaine présidentielle.
Pour rappel, Mayoro Faye a tenu ses propos dans le quotidien l’Observateur, paru hier. Une sortie qui intervient après la mise sur des fonds baptismaux d’un mouvement dénommé “Front pour l’alternative démocratique authentique (Fada) à Malika. Son coordonnateur, Saliou Diouf, avait soutenu que Modou Diagne Fada est la personne la mieux placée pour gérer les destinées du Pds au prochain congrès du parti en août prochain. En effet, Modou Diagne Fada, tout comme Aida Mbodj, présidente du conseil départemental de Bambey, ont clairement exprimé leur souhait de succéder à Wade.
LA VOIE REFERENDAIRE PRONEE PAR LES SPECIALISTES
AMBIGUITE SUR LA MODALITE DE REDUCTION DU MANDAT PRESIDENTIEL
Pour la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans, moult possibilités se présentent, à savoir par la voie référendaire, la voie parlementaire, voire même la démission du chef de l’Etat au bout de 05 ans d’exercice du pouvoir. Parmi toutes ces voies, le chef de l’Etat avait apparemment opté pour le référendum, allant même jusqu’à fixer la tenue de cette consultation populaire au mois de mai 2016.
Toutefois, l’invite qu’il a lancée dimanche dernier, à Nioro, à l’endroit de la classe politique, pour clore le débat sur la réduction ou non de son mandat et laisser le soin aux institutions compétentes d’en définir la faisabilité, a fini de remettre au goût du jour la question. Faudrait-il rappeler cependant que les spécialistes de la question avaient déjà tranché en faveur du référendum ?
En juillet dernier, Babacar Guèye, professeur agrégé de Droit constitutionnel, a été catégorique sur la question, en estimant que la voie référendaire doit être utilisée pour la révision constitutionnelle visant à réduire le mandat présidentiel de 7 à 5 ans. Pour le Pr Guèye, «la voie royale de la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans est le référendum, comme le précise la Constitution de notre pays datant de 2001».
Pour assoir son argumentaire, le professeur agrégé de droit constitutionnel avait indiqué que, dans le titre III de la Constitution de la République du Sénégal du 22 janvier 2001, intitulé «Du président de la République», l’article 27 dispose : «La durée du mandat du président de la République est de sept ans. Le mandat est renouvelable une seule fois. Cette disposition ne peut être révisée que par une loi référendaire». Ce qui, selon lui, éloigne de facto l’idée de la voie parlementaire brandie par certains.
A l’en croire, cette disposition a été prise pour ne pas faciliter des révisions intempestives de la Constitution sur des points essentiels et d’éviter une personnalisation du pouvoir.
De son coté, dans un entretien qu’il avait accordé au journal le Quotidien, Pape Demba Sy, professeur de droit public avait indiqué avoir déjà proposé le référendum. «Si on veut vraiment aller vers l’adoption d’une Constitution comme celle-là, qui remet en cause un certain nombre de principes et qui en propose de nouveaux, il faut que le Peuple se prononce», avait-t-il déclaré. Pour l’un des rédacteurs de la Constitution de 2001 sous Wade, «le référendum coûte cher, mais à mon avis, c’est ce qu’il faut faire. La démocratie a certes un coût, mais elle n’a pas de prix».
Pour rappel, il convient de souligner que le ministre-conseiller du président de la République, Ismaïla Madior Fall, se prononçant sur le référendum proposé par Macky Sall, avait indiqué également que «le Président redonne la parole au peuple afin qu’il se prononce sur son destin, qu’il choisisse librement ce qu’il estime bon pour lui». Question à mille francs : faudrait-il toujours attendre que les spécialistes se prononcent sur le débat de fond afin de déterminer les procédures de faisabilité de la réduction du mandat ?
La sortie d’un responsable de la cellule de communication du Parti démocratique Sénégalais (Pds), Mayoro Faye, indiquant que Me Wade va rester secrétaire général de la formation politique de Me Abdoulaye Wade jusqu’à la prochaine élection présidentielle n’est pas partagé par les membres du comité directeur. Le président du groupe parlementaire libéral, Mamadou Diagne Fada, par le biais de son lieutenant, Saliou Diouf, coordinateur du Front Alternatif Démocratique Authentique (Fada), à recadrer le débat.
La réplique n’a pas trop tardé pour des éclaircissements sur les propos lâchés par la cellule de communication du Parti démocratique sé- négalais (Pds). Mayoro Faye a fait une sortie pour dire que l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade va rester secrétaire général du Pds jusqu’à la prochaine élection présidentielle de 2017.
Pour en savoir plus, GrandPlace qui a essayé de joindre Mamadou Diagne Fada qui nous a mis en rapport avec un de ses partisans, Saliou Diouf, membre du comité directeur, par ailleurs coordinateur du front alternatif démocratique authentique (Fada), une entité politique qui roule pour le dé- puté de Darou Moustier.
Saliou Diouf a déclaré : « Nous voulons apporter un démenti par rapport à la sortie de Mayoro Faye, disant que Me Wade va rester secrétaire géné- ral du Pds jusqu’ à la prochaine élection. Ce sont des propos faux et créés de toutes pièces.»
Saliou Diouf ajoute pour rapporter ce que le président Wade a réellement dit : «Ce que Me Wade a dit est claire, c’est-à-dire qu’il va continuer à accompagner le parti mais non rester secrétaire général national jusqu’en 2017.»
Pour rappel, Abdoulaye Wade avait annoncé un congrès prévu pour le moi d’août prochain enfin de choisir le secrétaire général national du Pds. Entre temps des élections primaires ont été organisées pour les candidats à la candidature du Pds.
Sans surprise aucune, Karim Wade a été choisi candidat pour représenter le Pds à la présidentielle de 2017. Aujourd’hui en prison où il séjourne pour une peine de 6 ans ferme.
Avec ces polémiques notées ces derniers temps, le Pds ne va-t-il pas encore enregistrer des dissidences, suivant les traces l’ancien Premier Ministre sous Wade, Me Souleymane Ndéné Ndiaye qui vient de démissionner pour créer sa propre formation politique.
La Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Kaolack (CCIAK), serait un modèle dans l’assistance et l’encadrement et la diffusion de l’information économique. Ce satisfecit à été décerné par les membres de l’Union Nationale des Chambres de Commerce et d’Industrie du Sénégal (UNCCIAS), venus répondre à l’invitation de leur homologue, en marge de la tournée économique du président de la République dans la zone.
Le vice-président de l’assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô, par ailleurs patron de la chambre de commerce de Diourbel, semble élogieux sur l’œuvre de son homologue du Saloum.
Venu participer à un déjeuner offert par le président, Serigne Mboup, il a magnifié les actions de ce dernier, depuis son avènement à la tête de la principale institution consulaire du Saloum.
«Je n’ai pas l’habitude de tresser des lauriers à une personne qui ne la mérite pas, mais ce que j’ai vu ici, me réconforte dans l’idée que le développement d’un pays est porté, non pas par l’Etat qui a vocation d’organiser le cadre, mais par un secteur privé fort à l’image du président de la chambre de commerce de Kaolack, Serigne Mboup qui constitue une référence au sein de l’union pour ses initiatives et son engagement au service des opérateurs économiques du Saloum», a déclaré Moustapha Lô.
Disant parler au nom de tous les membres de l’UNCCIA, le leader des opérateurs économiques du Baol, a par ailleurs exhorté ses compatriotes à avoir une culture du travail, pour, dit-il, mettre le pays sur la voie de l’émergence.
Présent à ce déjeuner, le ministre du Tourisme, Abdoulaye Diouf Sarr et le du Bureau opé- rationnel de suivi (Bos) du Plan Sénégal émergent (PSE), Ibrahima Wade, un ancien de la chambre consulaire a loué, à son tour, le leadership du patron de la CCIAK.
Mettant en exergue les divers projets et programmes de l’institution consulaire, M. Wade a appelé le secteur privé local à s’investir davantage dans le secteur touristique qui, selon lui, recèle de réelles potentialités au niveau de la région naturelle du Sine Saloum.
Un avis partagé par l’opérateur, Alain Aboud, par ailleurs, vice-président de l’institution consulaire qui a plaidé pour un «Plan Marshall» pour le secteur du tourisme. Pour rappel le président de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Kaolack (CCIAK) avait convié ses pairs dans la capitale régionale, en marge de la tournée économique du Chef de l’Etat.
Invitation à laquelle ont répondu massivement ses derniers en plus des personnalités du monde des affaires comme : l’imprimeur Baba Tandian, le président du comité de normalisation du Basket et le maire de la cité religieuse de Touba.
LE NIGERIA MARQUE L'ANNIVERSAIRE DE L’ENLÈVEMENT DES LYCÉENNES DE CHIBOK, BUHARI PRUDENT
Abuja, 14 avr 2015 (AFP) - Le président nigérian élu, Muhammadu Buhari, a averti mardi qu'il ne pouvait pas promettre la libération des plus de 200 lycéennes de Chibok toujours détenues par Boko Haram alors que le Nigeria marquait le premier anniversaire de leur enlèvement par le groupe islamiste.
"Nous ne savons pas si les filles de Chibok peuvent être secourues. Leur localisation reste inconnue. J'aimerais beaucoup pouvoir le faire, mais je ne peux pas promettre de les retrouver", a déclaré M. Buhari, qui doit prendre ses fonctions fin mai, dans un communiqué.
"Mais je dis à tous les parents, les familles et les amis de ces enfants que mon gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour les ramener à la maison", a-t-il poursuivi.
Son attitude contraste avec celle du président sortant Goodluck Jonathan - battu à la présidentielle du 28 mars - qui n'avait pas semblé considérer comme une priorité de retrouver les jeunes filles kidnappées dans la petite ville de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, le 14 avril 2014, jusqu'à ce qu'une campagne de pression internationale le force à réagir.
M. Jonathan a répété plusieurs fois que les jeunes filles seraient libérées, mais sans donner aucune information précise. L'armée avait de son côté affirmé l'an dernier savoir où les adolescentes se trouvaient mais avait jugé trop risquée une opération militaire.
Mardi, veillées à la bougie, prières et rassemblements étaient organisés pour l'anniversaire du kidnapping, le 14 avril 2014, de 276 lycéennes au total, dont 219 sont toujours portées disparues un an après.
Si ce rapt très médiatisé a suscité une émotion sans précédent à travers le monde, c'est loin d'être le seul crime de ce type commis par Boko Haram, rappelle Amnesty International.
Selon l'ONG, au moins 2.000 femmes et fillettes ont été enlevées au Nigeria depuis le début de l'année dernière. Les Nations unies et des organisations de défense des droits de l'homme ont aussi dénoncé, à cette occasion, le ciblage délibéré d'enfants, garçons et filles par les islamistes, dont l'insurrection et la répression armée ont fait au moins 15.000 morts depuis six ans.
- 'nous n'oublierons pas' -
Un rassemblement était prévu à Abuja, la capitale, où le mouvement #Bringbackourgirls (Ramenez-nous nos filles) se réunit quotidiennement pour réclamer la libération des captives.
Une veillée à la bougie devait avoir lieu sur un grand rond-point de Lagos, où les noms de toutes les otages ont longtemps été affichés. Selon les responsables de #Bringbackourgirls, l'Empire State Building, à New York, devrait être éclairé mardi d'une robe rouge et violette en solidarité et pour symboliser la lutte contre les violences faites aux femmes.
"C'est formidable que le monde se souvienne et véhicule le message que nous n'oublierons pas et que nous ne nous arrêterons pas jusqu'à ce que nous sachions ce qui est arrivé à nos filles", a déclaré Habiba Balogun, une des coordinatrices du mouvement à Lagos, à l'AFP.
Cinquante-sept adolescentes ont réussi à s'enfuir dans les heures qui ont suivi le kidnapping. Mais on n'a aucun signe de vie des autres depuis la vidéo diffusée en mai 2014 par Boko Haram, qui montrait une centaine de lycéennes voilées, récitant des sourates du Coran.
Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a déclaré avoir converti les adolescentes qui n'étaient pas musulmanes et les avoir toutes "mariées de force". Dans un nouveau rapport publié mardi, Amnesty International cite un haut gradé de l'armée, selon lequel les otages sont gardées dans plusieurs camps de Boko Haram, au Nigeria mais aussi au Tchad et au Cameroun voisins.
Plusieurs personnalités ont apporté leur soutien au mouvement #BringBackOurGirls, dont la Première dame des Etats-Unis, Michelle Obama, et la jeune lauréate pakistanaise du prix Nobel de la paix, Malala.
"A mon avis, les dirigeants nigérians et la communauté internationale n'ont pas fait assez pour vous aider", a déclaré Malala Yousafzai dans une lettre ouverte aux adolescentes.
Un ancien de Chibok, Enoch Mark, dont la fille et la nièce ont été enlevées, a déclaré que "notre espoir de retrouver nos filles réside aujourd'hui en Buhari". "Nous espérons revoir bientôt nos filles si elles sont vivantes ou au moins leurs corps si elles sont mortes".
Mais Muhammadu Buhari n'a pas voulu donner de faux espoir, disant qu'il fallait être "honnête" sur le sort des jeunes filles et sur l'insurrection islamiste qui dure depuis six ans.