Contrairement à ce qu’il avait laissé croire jusque-là, le président du Conseil d’administration de Transrail, M. Abbas Jaber, a fait part hier par courrier, aux dirigeants du Sénégal et du Mali, de sa volonté de ne pas quitter le capital de la compagnie de chemin de fer reliant les capitales du Mali et du Sénégal. Les deux pays n’ont plus tellement d’options en mains s’ils veulent rapidement moderniser le chemin de fer commun.
Les responsables en charge des chemins de fer au Mali et au Sénégal n’ont pas encore cessé de se faire tourner en bourrique. A peine M. Abdou Ndéné Sall, le Secrétaire d’Etat au Réseau ferroviaire national a-t-il fini avant-hier de rassurer les différents syndicalistes membres de Transrail, sur d’abord la volonté de l’Etat de pérenniser leur outil de travail et de sauvegarder leur emploi, et ensuite, de payer régulièrement leurs salaires, que le dossier Transrail connaissait un nouveau rebondissement.
Hier, les dirigeants maliens et sénégalais ont reçu une notification officielle de la part de l’actionnaire majoritaire de Transrail, M. Abbas Jaber, qui leur faisait part de sa volonté de rester dans le capital de la société dans tous les cas de figure.
En clair, le dirigeant d’Advens leur faisait comprendre qu’il n’était plus question pour lui de partir à l’amiable, comme cela semblait se dessiner ces derniers temps. Ce qui en soi, constitue un gros pied de nez fait aux négociateurs des deux Etats. Et même aux dirigeants.
On se rappelle qu’il n’y a pas longtemps, Abbas Jaber avait été reçu par le Premier ministre et plusieurs de ses ministres. Tous lui avaient réitéré leur souhait de le voir, aussi bien dans le domaine ferroviaire que dans l’huilerie avec la Sunéor, tout mettre en œuvre pour que les entreprises sous sa gestion puissent retrouver leur prospérité, et il avait pris des engagements clairs pour assurer qu’il allait favoriser toutes les mesures tendant à trouver des financements nouveaux pour relancer leurs activités.
Les mêmes engagements ont été pris devant Macky Sall au cours d’une rencontre tenue secrète, qui avait suivi celle avec le Premier ministre Dionne. Il s’agissait d’ailleurs, juste d’un rappel des décisions prises à Bamako lors de la rencontre des 13 et 14 mars derniers, qui demandaient la sortie du capital de l’actionnaire majoritaire.
Or, voilà que par ce courrier arrivé hier, M. Abbas Jaber crache sur tout le travail qui avait été accompli ces derniers temps. Néanmoins, des fonctionnaires avec lesquels Le Quotidien a échangé hier ont réaffirmé la volonté de l’Etat du Sénégal, et accessoirement de celui du Mali, de faire sortir du capital de la société le Franco-Libano-Sénégalais.
Ces agents de l’Etat indiquent que le patron d’Advens, dans sa volonté d’en découdre avec les Etats, a oublié de prendre en compte le fait que sa société vient à peine de sortir d’un règlement préventif. Le juge du Tribunal de commerce de Bamako lui avait donné, dans ce cadre, trois ans durant lesquels il échappait à toute action intentée par un quelconque créancier.
L’annonce du refus de transiger est encore toute fraîche pour que l’on sache exactement quelle réponse les deux Etats-parties vont lui donner. Sans doute que cet après-midi, à l’issue de la vidéo-conférence que les acteurs maliens et sénégalais du rail vont tenir entre les deux capitales, on pourra en savoir un peu plus.
Néanmoins, au vu de tout ce qui s’était déjà dit à ce jour, on peut déjà imaginer que les dirigeants maliens et sénégalais pourraient recourir à l’arme de la dissolution de Transrail.
Etant les garants du règlement préventif, il leur suffirait de s’adresser au Tribunal du commerce de Bamako, ville où se trouve le siège social de Transrail, et de lui demander de procéder à la liquidation de Transrail. Pour un capital de 9 milliards, la société croule sous 27 milliards de dettes, sans compter les difficultés de payer les salaires, les cotisations sociales non reversées,...
Autant dire que si les deux Etats font vraiment preuve de détermination, les jours de Jaber dans les rails du corridor Dakar-Bamako sont comptés.
KEUR MASSAR INTERPELLE «LEUR MINISTRE», FATOU TAMBEDOU,
OUBLIEE DES 66 MILLIARDS DESTINES A COMBATTRE LES INONDATIONS
Les habitants des unités 12, 13 et 14 des Parcelles assainies de la commune de Keur Massar affirment souffrir le martyr et se disent abandonnés à leur propre sort par le ministre de la restructuration et de la requalification des banlieues, Fatou Tambédou.
Le manque de réseau d’assainissement et d’installation de système de canalisation des eaux de pluie accentue la dégradation du cadre de vie des populations des unités 12,13 et 14 des Parcelles assainies de Keur Massar. Cette situation expose les habitants à des risques d’envahissement voire d’engloutissement de leurs maisons par les récurrentes inondations dans le secteur.
L’alerte a été donnée, hier, lors d’une conférence de presse par les membres de l’amicale des habitants desdites unités. Ils demandent au ministre, Fatou Tambédou, de les édifier sur l’utilisation des 66 milliards injectés par le président Macky Sall dans la lutte contre les inondations.
Baba Ndiaye, coordonnateur de l’amicale, a d’emblée déploré les longues années de souffrance consécutives aux difficiles conditions de vie de ses voisins. «Depuis 2005, on vit sous les eaux. Certains quittaient leurs maisons inondées pour aller prendre des concessions en location.
Tandis que d’autres – dépourvus de moyens – étaient obligés de rester», a déclaré le coordonnateur. Mais, pour lui, il est inconcevable qu’un ministre de la République comme Fatou Tambédou, chargé des inondations et domicilié dans la commune, ne fasse aucun effort pour les tirer d’affaire.
Pis, poursuit M. Ndiaye, «la ministre Fatou Tambédou n’a jamais mis les pieds dans nos localités (unités 12,13 et 14) pour s’imprégner des difficultés des habitants. Elle a dit dans la presse que l’Etat a dégagé 66 milliards de francs pour soulager les sinistrés et construire des logements sociaux. Mais, nous n’avons pas senti ça.
On l’interpelle, d’ailleurs, pour qu’elle nous donne des éclairages sur le mode de dispatching du pactole (66 milliards francs) et surtout les raisons de l’omission de nos trois localités dans le plan décennal de lutte contre les inondations», a-t-il soutenu.
Par ailleurs, les membres de l’amicale ont tiré à boulets rouges sur le maire de la commune, Moustapha Mbengue, qui, selon eux, n’accordent aucune considé- ration à ses administrés de la zone.
A les en croire, le premier magistrat de la localité n’a jamais rien fait pour les habitants desdites unités. «On vit la peur au ventre à cause des nombreuses agressions relatives au manque d’éclairage public, et les chiens errants qui attaquent les gens.
Sans oublier les maisons abandonnées devenues des niches de malfaiteurs et l’insalubrité du marché de l’unité 14. Nous payons pourtant nos taxes municipales et patentes régulièrement», ont-ils fait remarquer.
Suite au décès de la mère du porte parole du Parti démocratique sénégalais (Pds), Babacar Gaye, un télescopage risque de se présenté face à cet événement malheureux. L’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade et son successeur, Macky Sall sont annoncés à Kaffrine ce Weekend pour les présentations de condoléance.
Le porte-parole du Parti démocratique sénégalais (Pds) est en deuil. L’ancien président du conseil départemental de Kaffrine, Babacar Gaye a perdu sa mère, la dame Fatou Coumba Touré. Décès survenu hier matin à Kaffrine.
Evidement, le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais, Me Abdoulaye Wade est annoncé à Kaffrine où il devrait présenter ses condoléances à son frère et camarde de parti, Babacar Gaye. Selon des informations émanant de son entourage, le déplacement du «Pape du Sopi» est «sérieusement envisagé» pour ce weekend.
Pendant ce temps, le président de la République, Macky Sall doit entamer une tournée économique dans toute la zone géographique du Saloum. Tout porte à croire que le Chef de l’Etat, Macky Sall fera lui aussi un tour à Kaffrine pour présenter ses condoléances à son ancien camarade libéral. Ce malheureux événement coïncide avec la visite du Président de la République à Kaolack.
L’AFRIQUE PEUT SE FAIRE RECONNAÎTRE UN « AVENIR DE PROSPÉRITÉ »
La 7éme conférence des présidents d’Assemblées et des sections de la région Afrique de l’Assemblée parlementaire francophone (Apf) s’est ouverte hier, à Dakar. Elle a réuni des délégués, venant de 28 pays d’Afrique francophones. Cette rencontre des parlementaires reste une opportunité d’échanges sur la situation politique et sociale dans les pays d’espace d’Afrique.
Les présidents d’Assemblée nationale de plusieurs pays d’Afrique séjournent dans la capitale sénégalaise. Ces délégués, venus de 28 pays africains tablent sur la situation économique et politique du pays.
Les parlementaires, à la recherche de solutions, veulent sortir le continent africain des ténèbres. Ainsi, la 7eme confé- rence, a axé sa rencontre sur deux thèmes. Il s’agit de la « croissance économique et la lutte contre la pauvreté francophone » et le « terrorisme, phénomène de notre temps, état des lieux, causes, consé- quences et stratégies de lutte en Afrique ».
La situation du monde dans sa globalité, nécessite, disent-ils, une mobilisation des ressources et des moyens. Et, ils constatent que le continent africain depuis des siècles n’a pas la main libre sur ses propres ressources naturelles.
Cette absence de mainmise sur les biens naturels du continent, entraîne une indé- pendance qui pouvait être favorisée par le principe de l’autonomie de la décision. Les estimations et les statistiques démontrent que l’Afrique peut légitimement, se faire reconnaître un avenir de prospérité et de progrès.
« Si, les richesses de l’Afrique sont exploitées et gérées, ce continent aura un avenir radieux. Ce processus doit être mené dans la liberté des choix stratégiques, en matière d’industrialisation et de commerce avec les autres continents. Et, nous devons profiter des offres de la technologie moderne et ses ressources en quantité illimitée sur un panel de variations croisées », s’est exprimé le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse.
Sous ce registre, les parlementaires évoquent l’exigence d’une coopération dynamique entre pays africains. L’idéal, en ce sens, consiste à établir une dialectique de coopération entre universitaires, instituts de recherche appliquée. « Le développement ne s’offre pas. Il se conquiert, se construit par des modules successifs, à partir des expériences vécues ailleurs.
Mais aussi, à partir de la mystique du développement conçu, planifié et conduit avec méthode. Tout, comme au temps où l’être humain a marqué le premier pas de son évolution sur terre, après avoir quitté les cavernes », exhorte Niasse, qui encourage à suivre ce processus pour aboutir à la réalisation du bien-être intégral.
Sur ce, les parlementaires ne veulent point, négliger aucun élément pouvant compromettre l’avenir du continent. Ils pressent le pas pour freiner la montée en puissance des extrémismes, du terrorisme et de certaine forme de violences aveugles qui envahissent la planète. « Nous devons relever avec lucidité et courage les défis, à partir du génie spécifique et fécond.
Ces individus agissent dans une négation irresponsable, au nom de faux et, inacceptables choix idéologiques qui renvoient à la déraison», regrette Moustapha Niasse. Ces présidents d’Assemblée, en tant que représentants des peuples dans le continent africain, s’évertuent à la tache.
Ils engagent cette lutte pour aboutir à la concrétisation des ambitions, devant aider à résoudre la question du chômage et de la souffrance des peuples. Ces représentants des institutions parlementaires, veulent tout simplement, garantir un cadre de vie idéal pour l’épanouissement de l’africain.
Ousmane Kanté, Responsable politique et président fondateur de l’Association Khaley Médina de la Diaspora (Akmd), salue le discours du président de la République Macky Sall, prononcé à la veille de la célébration du 55e anniversaire de l’indépendance du Sénégal.
Cadre dans les finances à Paris, je suis de près les activités entreprises par le Chef de l’Etat pour l’essor économique du pays, notamment, dans le Plan Sénégal Emergent (Pse). Ce faisant, je salue l’adresse à la nation du président de la République, Macky Sall à l’occasion de la célébration de notre 55eanniversaire, prononcée le vendredi 3 Avril.
J’approuve la tonalité pro entreprise du Président qui articule la nécessité pour notre pays de reconstituer son offre productive symbolisée par les nouvelles mesures incitatives pour booster le secteur touristique, de poursuivre ses efforts de réformes structurelles de notre économie, tout en relançant les investissements moteurs de la croissance et du développement.
Je salue la détermination et l’esprit de réformisme du président pour asseoir une véritable indépendance économique d’envergure et de transformation de notre outil productif, dans lequel l’Etat impulse, et oriente les grands choix à travers le Plan Sénégal Emergent.
Pour terminer, je souligne que ces vœux télévisés ont affiché l’image d’un homme déterminé, persévérant et cohérent dans sa dé- marche et qui entend donner aux entreprises seuls lieux de création de richesse et d’emploi les outils nécessaires pour un positionnement offensif dans la concurrence internationale.
Il invite majorité présidentielle et oppositions (sans renoncer à leur singularité), à accompagner et soutenir ses réformes courageuses et justes qui seront conduites d’ici à 2017 et qui transformeront profondément le visage de notre pays.
Cependant, Monsieur le Président Macky Sall, il nous faut un courage d’acier pour réformer notre secteur financier, qui à l’état actuel des choses favorise plus les capitaux étrangers que l’argent des Séné- galais. Le gouvernement doit oser des réformes et revoir complètement le fonctionnement de notre système bancaire, qui n’a aucune utilité réelle à notre économie. Nos TPE et PME rencontrent des problèmes titanesques pour lever des crédits d’investissement ou de fonctionnement auprès des banques installées dans notre pays.
La conséquence est que nos entreprises locales ne sont pas performantes et sont condamnées à la faillite. Les investissements des banques sénégalaises dans le secteur privé évalués entre 8 et 12%, sont nettement inférieurs à ceux de la côté d’Ivoire qui dépassent les 80%. Pourtant, nous sommes tous dans l’UEMOA où la BCEAO régule et contrôle les activités bancaires des états membres.
Pour corriger ces écarts, je propose la mise en place d’une grande banque économique nationale «GBEN». Cette grande banque réunira en son sein : la Cncas, Fongif, le Foncif, la Bnde. Cette nouvelle structure aura le rôle de banque de financement, d’investissement et d’épargne. Cette mesure obligera le secteur bancaire à être plus réactif et souple aux demandes de nos chefs d’entreprises locales (PME, PMI, TPE TPI).
Sans cela les banques et instituts financiers privés vont continuer d’étouffer notre économie. Ils ne jouent pas leur partition et pourtant ils sont sur liquides. Certains pays comme la Chine, l’Afrique du Sud et la Cote d’Ivoire ont réussi cette réforme.
En ce qui concerne nos entreprises nationales plusieurs réformes sont envisageables. L’exemple de la Poste est illustratif, elle ne joue pas assez son rôle dans l’essor de l’économie sénégalaise, elle doit s’inspirer de la France ou des Etats-Unis d’Amé- rique.
Certes, elle doit faire sa mission de service publique mais elle doit aller au delà en créant de la valeur ajoutée, des richesses et des emplois durables. Elle est une organisation outillée et présente dans tous les coins du Sénégal.
A quoi servent ses activités de Coliposte, Poste Finance ? On ne sent pas leur dynamisme dans l’économie du pays. Nous devons organiser l’implantation des entreprises sur notre territoire, de telle sorte que leurs capitaux soient intégrés dans un «capital Sénégalais local».
Conduisant une importante mission précurseur qui sillonne actuellement les régions du Sud du Sénégal, Pape Samba Mboup dit Alfred et Farba Senghor, tous membres du Comité directeur du Parti démocratique Sénégalais (Pds), déplorent une certaine pression du régime, à travers des «surveillances policières insupportables».
Il y a moins de 48 heures, Grand-Place prédisait une confrontation entre les responsables du Parti démocratique Sénégalais (Pds) et les responsables du régime du président, Macky Sall. Les pré- mices du face-à-face ont été enregistrées dans le Sud du pays où une mission dépêchée par le «Pape du Sopi», Me Abdoulaye Wade, est en train de sillonner dans le cadre de la préparation de sa tournée nationale.
Dirigée par le chargé de la propagande du Pds et le fidèle «Wadiste», Pape Samba Mboup alias Alfred, ladite mission se dit «traquée, persécutée et surveillée comme du lait sur le feu par les éléments de la police nationale».
Les deux responsables libéraux qui ont crié leur colère devant la presse, qu’ils ont convoquée pour dénoncer leur «persécution», indexent les agents de la Bms (Brigade mobile de sûreté). «Ce qui se passe ici, avec cette surveillance exceptionnelle, c’est digne d’un film policier. Nous sommes sous une surveillance policière insupportable. Nous sommes aujourd’hui dans un régime policier, c’est une réalité que nous vivons. Ces actes sont antirépublicains, dépassés depuis longtemps dans les pays qui se disent démocratiques. Ces agents nous persécutent et nous harcèlent», martèlent Farba Senghor. Quant à Pape Samba Mboup sur le même ton, il a tenu à demander qu’on les laisse en paix et circuler en toute liberté conformément aux textes de loi.
«Nous sommes des citoyens sains et honnêtes. Ils devraient aller surveiller et arrêter les bandits, les voleurs, les agresseurs au lieu de poursuivre des responsables de l’opposition comme de vulgaires criminels», soutient-il.
Recevant les libéraux de Sédhiou au domicile de l’ancien maire, Amadou Tidiane Bâ a délivré le message du secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade. Farba Senghor a, sur un ton très ferme, condamné l’attitude des responsables locaux du Pds qui flirt avec les tenants du pouvoir sous prétexte qu’ils sont obligés de répondre de manière «républicaine» aux invitations des autorités du commandement territorial lors des visites de hauts dirigeants de l’Alliance pour la Ré- publique (Apr), de l’Etat. «C’est de la trahison», lâche Farba Senghor.
MAISON ROSE «DAR ES SALAM» VICTIMES DE VIOLS : Ces filles mineures en détresse
La vie ne fait pas que des heureux, il y a des personnes qui souffrent en silence au plus profond de leur chair à cause de leur situation de vulnérabilité. Les femmes et les filles victimes de maltraitances ou de violences de toute sorte se sont réfugiées dans une structure d’accueil et d’accompagnement dénommée Maison Rose ‘’Dar As Salam’’. Une sorte de havre de paix pour retrouver le sourire à travers un programme de formation et de travail psycho-social.
BENOIT SAMBOU SUR LA REDUCTION DU MANDAT PRESIDENTIEL : «L’Apr n’a pas le droit de polluer le débat»
La question de la réduction du mandat présidentiel fait fureur au sein du parti présidentiel. Cette fois-ci, c’est le responsable Apr de Ziguinchor, à savoir Benoit Sambou, qui est monté au créneau pour faire un contrepied à Moustapha Cissé Lô et Me Omar Youm, lesquels encouragent Macky Sall à faire un «Wax waxeet». De l’avis de l’ancien ministre de la Jeunesse, le devoir des responsables apéristes, quelle que soit leur position, est de respecter l’engagement du chef de l’Etat. Benoit Sambou est d’avis que les membres de l’Apr ne doivent pas polluer le débat politique, mais plutôt faire la promotion des actions de Macky Sall et du Pse. Entretien.
DIFFUSION - D’EMISSIONS OUTRAGEUSES : Le Cnra offusqué par les télévisions
Dans son avis trimestriel portant sur les mois de janvier, février et mars, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) s’est indigné des dérapages notés dans le milieu audiovisuel. Ces manquements, trouve-t-il, contribuent à l’exacerbation des vices et nuisances dans la société
Les gendarmes de la brigade de zone franche industrielle ont interpellé et déféré au parquet Ahmadou S, Serigne Saliou D. et Abou Ndao pour association de malfaiteurs. Les mis en cause se livraient à des actes d’agression et de vols avec violence contre des passants.
Ce fut la débandade le 29 mars dernier sur la nationale 1, à partir de Keur Mbaye jusqu’à hauteur de la station d’essence de Fass Mbao en passant par Petit Mbao et l’intersection de la commune de Keur Massar.
Des malfaiteurs ont en effet profité de la fin d’un combat de lutte traditionnelle à Tol Diaz pour descendre sur la chaussée et commettre des actes de banditisme contre des passants et des passagers de bus.
Juste après le combat de lutte, les malfaiteurs envahissent les ruelles et artères de la zone et dépouillent les gens de leurs biens. Ils usent de violence contre les durs à cuire et s’attaquent aux passagers qui descendent des véhicules de transport en commun.
Ils investissent la nationale 1, hurlent à tout rompre et terrorisent les riverains de la route pour crier leur amertume consécutive à la défaite de leur lutteur. Ils quittent Keur Mbaye Fall (lieu du combat de lutte), se déportent sur la route et paralysent le trafic routier. Ils arrachent les téléphones portables des femmes, d’objets divers et des sacs à main contenant d’effets de valeur et de l’argent.
Ils ciblent la gente féminine et se lancent aux trousses des proies fuyardes. Alertés, les hommes en bleu débarquent, appréhendent trois malfrats et les conduisent à la brigade de gendarmerie. Coumba Nd, une des victimes, soutient avoir été dépouillée de son cellulaire devant son mari par la horde de loubards.
«Ils m’ont détroussé en présence de mon époux qui ne pouvait rien. Les agresseurs étaient nombreux. Lorsqu’ils ont arraché le sac de mon mari, celui-ci s’est rebiffé et a bataillé ferme avec les délinquants qui lui ont finalement restitué son sac. C’est nous qui avons informé les gendarmes des agissements des malfaiteurs sur les passagers de bus et autres passants», a décalé le couple.
Quant à la nommée Ndèye Th, elle soutient avoir pu récupérer son ordinateur portable, son téléphone et son sac à main grâce aux chauffeurs de taxisclandos qui, selon elle, sont intervenus pour l’extirper des griffes des agresseurs. «J’ai été prise à partie les voleurs à ma descente du car à l’arrêt. Mais, je suis couchée par terre avant de m’allonger de tout mon long sur mon ordinateur portable, mon téléphone et mon sac à main.
J’ai crié à me rompre les cordes vocales. Ce qui a attiré l’attention des conducteurs de taxis-clandos. Ces derniers m’ont secouru et appréhendé l’un des gangsters nommés Ahmadou. Ils étaient plus d’une soixantaine à arpenter la nationale 1 pour agresser et dépouiller les gens de leurs biens», indique la fille.
Les mis en cause ont balayé d’un revers de la main les accusations d’association de malfaiteurs et déclarent être blanc comme neige dans les agressions des plaignantes. Ils avouent avoir assisté au combat de lutte, mais ils nient avoir commis un quelconque acte d’agression ou de vol. Ils ont été, malgré leurs dénégations, placés sous mandat de dépôt.
TRANSRAIL RECAPITALISATION ET MODERNISATION : Jaber refuse le divorce à l’amiable
Contrairement à ce qu’il avait laissé croire jusque là, le président du Conseil d’administration de Transrail, M. Abbas Jaber, a fait part hier par courrier, aux dirigeants du Sénégal et du Mali, de sa volonté de ne pas quitter le capital de la compagnie de chemin de fer reliant les capitales du Mali et du Sénégal. Les deux pays n’ont plus tellement d’options en mains s’ils veulent rapidement moderniser le chemin
de fer commun.
OUVERTURE CE SAMEDI DU DAAKA : Médina Gounass en jihad contre Ebola
C’est ce samedi que va commencer le «daaka» de Médina Gounass située dans le département de Vélingara. Des pèlerins de la Guinée Conakry y étant attendus, les autorités sanitaires sont à pied d’oeuvre pour apporter la réponse adéquate contre l’intrusion d’Ebola dans la Ville sainte.
CRISE DU TOURISME AU SENEGAL : La casamance sinistrée
Ces cinq dernières années, les touristes fuient la Casamance. Les annonces du Président Macky Sall en faveur du tourisme rassurent les acteurs du secteur, mais la crainte reste palpable.
SOKHNATHIAW LAYE, FILLE ET BRAS DROIT DU KHALIFE DES LAYENES : Yoff a sa voix
Si l’on se permet de faire une entorse à la règle, c’est juste pour la bonne cause. Le mois de mars referme ses entrailles sur les femmes. Mais celui d’avril ne saurait omettre l’amazone de Yoff. Son nom, Sokhna Thiaw Laye, fille de l’actuel khalife des Layènes. Son combat : le khalife, le social et les femmes de sa communauté. La jeune dame entend mener sa vie autour de ce triptyque.
REACTION ME MOUSSA FELIX SOW SUR L’INDISPONIBILITE DE L’ARRET DE LA CREI : «La loi prévoit un délai d’un mois, nous avons 13 jours devant nous »
Les avocats de l’Etat aussi n’ont vu l’ombre de l’arrêt de la Crei, sans lequel la défense de Karim Wade ne peut se pourvoir en cassation. Pour Me Moussa Félix Sow, avocat de l’Etat, le délai d’un mois n’a pas encore expiré.
BON SIGNE POUR LE CONSOMMER LOCAL : Le riz local réussit une percée à la Fiara
La 16ème Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) est, sans doute, celle du riz local qui a connu des fortunes diverses. Si les uns affirment avoir bien vendu d’autres se plaignent. Mais, toujours est-il que la présente édition de la Fiara a montré les capacités du Sénégal à assurer sa propre consommation en riz
LANCEMENT DES TRAVAUX DE LA ROUTE PASSY-SOKONE : Une bonne nouvelle qui soulage les populations
L’annonce de la réhabilitation de la route Passy-Sokone est bien accueillie par les populations locales. Ce projet va mettre fin au calvaire lié à l’état défectueux de ce tronçon.
DON D’UNE AMBULANCE MEDICALISEE DE LA FONDATION SERVIR LE SENEGAL : Le village de Mbiddi tourne la page des difficiles évacuations sanitaires
La réception, hier, à la présidence de la République, d’une ambulance médicalisée satisfait une vieille doléance des populations de Mbiddi. Elles ont couru derrière cette unité médicale depuis plusieurs décennies.
TELEPHONIE : Il n’y a aucune augmentation des tarifs des clients finaux, selon la Sonatel
La prétendue hausse des tarifs à l’international des appels téléphoniques, qui défraie la chronique en ce moment, a été démentie par la Sonatel. Dans un communiqué rendu public, hier, l’opérateur indique que le repositionnement opéré sur les tarifs de reversement sur le mobile ne concerne que les opérateurs et n’entraine aucune augmentation des coûts à l’international chez les clients finaux.
PARRAIN ET MARRAINE DE LA SEMAINE DE LA JEUNESSE EDITION 2015 : Lamine Diack, un modèle de vertu et d’engagement patriotique
Les rideaux sont tombés sur l’édition 2015 de la Semaine nationale de la jeunesse. En choisissant Lamine Diack comme parrain et Dr. Marie Louise Corréa marraine de cet événement, les autorités ont voulu l’offrir à la jeunesse comme une source d’inspiration dans la quête de l’excellence.