FILES ET SURVEILLES COMME DU LAIT SUR LE FEU : Alfred et Farba Senghor pètent les plombs
Conduisant une importante mission précurseur qui sillonne actuellement les régions du Sud du Sénégal, Pape Samba Mboup dit Alfred et Farba Senghor, tous membres du Comité directeur du Parti démocratique Sénégalais (Pds), déplorent une certaine pression du régime, à travers des «surveillances policières insupportables».
CONDAMNEE SUR DES FAITS PRESCRITS : Me Aïssatou Guèye Diagne blanchie par la Cour d’appel
Malgré le matraquage qu’elle endure depuis plusieurs années, la notaire, Me Aïssatou Guèye Diagne a toujours soutenu devant ses proches qu’elle continue de croire à la justice de son pays. Aujourd’hui, la Cour d’appel de Dakar a annulé la condamnation dont elle faisait l’objet devant les tribunaux de première instance et lui donne une bonne raison d’avoir cru au pouvoir judiciaire Sénégalais. Dans le verdict qu’elle a rendu, la Cour d’appel de Dakar a déclaré l’action publique prescrite et a relaxé la notaire, Aïssatou Guèye Diagne de toutes poursuites.
PAULETTE DIEME, ARTISTE SENEGALO-CAPVERDIENNE : «Je ne suis pas une fille facile»
C’est en toute simplicité qu’on la retrouve chez elle, habillée en body noir assorti d’une leggings de la même couleur, Paulette Diémé, très gentille en apparence mais très ferme de caractère, nous accueille. Cette voix féminine de la musique «Cabo» au Sénégal ne sait pas que chanter. Elle prend soin de sa petite famille tout en gardant un oeil sur sa passion qu’est la chanson. Bien à l’aise dans ses propos, elle affirme qu’elle ne fait pas de la musique pour gagner de l’argent et que ceux qui croient qu’elle est une fille facile se détrompent !
AFFAIRE KARIM WADE : Gorgui change de méthode
Gorgui Wade est ce qu’il y a de plus difficile à cerner. Même lorsqu’il lance ses piques et attaque à tout va, il trouve la finesse nécessaire pour ne pas fermer toutes les portes. Comme il l’a toujours fait avec Diouf même lorsqu’il le menaçait de toutes ses foudres, y compris de faire appel à l’Armée nationale, le revoilà qui émet sur le même tempo, en ne fermant pas toutes les portes. Bien au contraire, il a même ouvert des fenêtres et active des proches pour des tâches précises. Et si le Vieux a pu confier que le Président Sall lui envoie des émissaires, il nous revient que c’est le contraire qui est vrai… Et qu’il émet divers signaux qui peuvent être interprétés comme des appels du pied. Bref, Gorgui est tout à fait ouvert pour que “son” problème, on veut parler de l’affaire Karim Wade, soit réglé. Depuis d’ailleurs le jour où le verdict a été prononcé, on a bien remarqué que le ton du verbe avait baissé d’un cran… Il serait intéressant de voir le rôle que Karim Wade, dont on disait qu’il tire les ficelles depuis la Maison centrale d’arrêt et de correction, joue ; le changement manifeste de stratégie, malgré le dernier communiqué (plutôt musclé) du Bureau politique du Pds. En fin politique, il doit certainement se dire que si la méthode dite forte n’a rien donné, pourquoi ne pas essayer la douce…
HABRÉ/MIMI TOURÉ
La bataille judiciaire entre Hissein Habré et l'ex-Première ministre Aminata Touré est loin de connaître son épilogue. L'ancien président tchadien a décidé d'attaquer la décision d'incompétence du tribunal. Le juge correctionnel s'est déclaré jeudi incompétent pour juger Mme Aminata Touré accusée de faux.
Dans un communiqué, la défense de Habré estime que la décision s'analyse comme “une fuite en avant”. Mieux, elle considère qu'avec cette décision, “le faux est désormais avéré” et qu'il y a une impunité qui installe “une véritable fracture entre les citoyens”. Au plan politique, poursuit la défense, “cette décision est un parapluie ouvert audessus de la tête de tous ceux ou celles qui ont été éclaboussés par leurs actes illégaux dans l'opération de liquidation du président Habré”. C'est compte tenu de ces arguments que les avocats ont décidé de faire appel…
SONATEL
Hausse supposée des tarifs à l’international. La Société nationale des télécommunications (Sonatel) “dément formellement”. Dans un communiqué dont une copie est parvenue à EnQuête, la Sonatel affirme qu”’il n’y a aucune augmentation des tarifs des clients dans les pays de la sous-région et de la Diaspora de manière générale”. Cependant, elle ajoute dans son communiqué, que “les tarifs qui ont été repositionnés par Sonatel concernent uniquement les tarifs de reversement sur les communications internationales qui ne concernent que les opérateurs”. “Pour répondre, par réciprocité, à la hausse opérée depuis le début de l’année 2015 par la quasi-totalité des opérateurs de la sous-région sur leurs tarifs de reversement sur les communications internationales entrantes, Sonatel a repositionné ses tarifs de reversement sur le mobile le 07 avril 2015”, explique le texte. Toutefois, le communiqué conclut que “ce repositionnement n’entraîne aucune augmentation des tarifs à l’international de nos clients finaux”. Parole de... Sonatel !
MALICK GACKOU
Après avoir été exclu par le bureau politique de l’Alliance des forces du progrès (AFP) le mois passé, des partisans d’El hadji Malick Gackou du département de Pikine ont décidé de venir à son chevet en mettant sur pied le mouvement dénommé : “Suxali Sénégal ak Malick Gackou”. Cette structure, qui regroupe des responsables politiques d’autres obédiences politiques, des exclus et/ou des frustrés et des militants authentiques de la formation politique de Moustapha Niasse, a pour mission principale de porter la candidature de Malick Gackou à la prochaine présidentielle. Selon son coordinateur Mamadou Moustapha Wone, ce mouvement regroupe des responsables qui sont issus des dix communes sur les 16 que compte le département de Pikine. “Ce mouvement regroupe des femmes et des hommes porteurs d’un idéal et qui n’hésiteront pas à faire don de leur vie pour que triomphent les principes et idéaux nécessaires au développement du Sénégal. Nous portons la candidature de Malick Gackou, par conséquent, on n’a pas besoin qu’il cautionne ou non notre mouvement”, a laissé entendre Dr Wone.
GRAND CADRE
Le Grand Cadre des enseignants va vers un cinquième plan d’action à partir de ce mardi 14 avril avec un débrayage à 9h, suivi d’une Assemblée générale groupée dans les inspections d’éducation et de formation. Et ce n’est pas tout, Mamadou Lamine Dianté et ses camarades vont enchaîner avec trois jours de grève, les mercredi 15 avril, jeudi 16 et vendredi 17 avril. L’annonce a été faite, hier, lors du septième congrès ordinaire, de l’Union des Enseignantes et Enseignants du Sénégal (UDEN) tenu à l’UCAD par le coordonnateur du Grand Cadre Mamadou Lamine Dianté. Il a souligné cependant, que les syndicalistes du Grand Cadre continuent toujours la “rétention des notes”, le “boycott des cellules pédagogiques et des conseils de classe du premier semestre”. A son avis, si le gouvernement veut une sortie de crise, il est fondamental qu’il propose des solutions pour les indemnités de logement. Il a noté ainsi que la modification de la loi 61-33 portant validation des années de vacataire et de volontariat ne constitue qu’un seul point d’accord sur les onze.
CCR RUFISQUE
Macky Sall va-t-il réduire de 7 à 5 ans son mandat ? Les positions sont toujours divergentes au sein même de l’Alliance pour la République, le parti du président de la République. Avant-hier, le Collège exécutif national (CEN) de la Convergence des Cadres Républicains (CCR), en marge d’une rencontre avec des plénipotentiaires de la Coordination des cadres de And Jëf, s’est démarqué des autres pour appeler le chef de l’Etat à respecter sa parole consistant à réduire son mandat. Par contre, cette position du CEN des cadres de l’Apr est loin de faire l’unanimité. Dans un communiqué
parvenu à EnQuete, les Cadres Républicains du département de Rufisque estiment que “malgré la promesse qu’il a faite, le Président Macky Sall doit maintenir son mandat actuel de 7 ans. C’est ce que dit la Constitution et la parole du président de la République ne saurait être audessus de la Constitution”.
ÉLECTRICITÉ
Le doute n’est plus permis. Le gouvernement entend mettre fin à la subvention à l’électricité. Selon le ministre de l’Energie et du Développement des Energies dont les propos sont rapportés par l’agence de presse sénégalaise, la subvention à l’électricité est une solution appelée à disparaître progressivement. “En 10 ans, 1 000 milliards de francs Cfa de fonds publics ont été injectés dans le secteur pour permettre aux consommateurs de supporter le coût de l’électricité. Mais aujourd’hui, l’ambition de l’Etat est de supprimer progressivement cette subvention en baissant également le coût de l’électricité. Les subventions n’ont jamais développé un pays”, a déclaré Maïmouna Ndoye Seck, relevant que la subvention compensatoire est passée de 125 milliards de francs à 77 milliards de francs.
DRAME À YEUMBEUL SUD
Une nouvelle histoire d’amour qui vire au drame. O. Sall, un jeune charretier de métier aurait étranglé sa petite amie. Mais on n’en sait pas encore beaucoup sur la victime. Le motif du crime n’est pas non plus connu. Le drame a eu lieu hier dans le populeux quartier de Khaly Fall niché dans la commune de Yeumbeul Sud. Vers 18h, le présumé meurtrier est sorti de sa chambre pour dire à sa maman que sa petite amie était en train de lutter contre la mort. Déboussolée, elle s’est ruée dans la chambre, avant de se mettre à hurler, pour ameuter le quartier. Et de fil en aiguille, la maison des Sall est prise de monde. La police, qui a été avertie par un dénonciateur anonyme, a débarqué sur les lieux pour les constats d’usage. Avant que les éléments des Sapeurs-pompiers, alertés à leur tour, se pointent sur les lieux pour récupérer le corps sans vie et l’amener dans un hôpital de la place pour les besoins de l’autopsie. Selon toujours nos sources, pris de panique, le sieur O. Sall s’est constitué prisonnier dans les locaux du commissariat de Yeumbeul où il est en garde à vue depuis hier.
CAN 2017 : MATAR BA SUR LES ADVERSAIRES DU SENEGAL : «Nous ne sommes pas supérieurs à ces nations»
Le ministre des Sports ne veut surtout pas entendre dire que le Sénégal est dans un groupe clément pour les éliminatoires de la CAN 2017. Matar Bâ est d’avis que les Lions ne sont pas supérieurs aux autres équipes du groupe K.
Adversaires du Sénégal pour les qualifications à Gabon-2017, le Niger, le Burundi et la Namibie ne sont pas des équipes de premier plan sur l’échiquier continental. Mais, Matar Bâ n’est pas d’avis que le Sénégal est tombé sur des équipes faciles à jouer. «C’est vous qui dites (que le Sénégal est dans un groupe facile, ndlr), c’est votre responsabilité. Je ne prendrai jamais la responsabilité de dire que c’est une poule clémente», déclare le ministre des Sports interrogé, hier vendredi en marge de la remise de drapeau aux Lions du Beach soccer, sur le groupe K où loge l’équipe du Sénégal. «C’est une poule comme les autres, ce sont des nations comme le Sénégal qui se préparent et ont de l’ambition, elles veulent gagner la Coupe d’Afrique. Donc aux plans ambition et organisation, on ne peut pas tout de suite dire que nous sommes supérieurs à ces nations», poursuit Matar Bâ. «Il ne faut pas tomber dans la facilité»
Le ministre des Sports est loin de baigner dans un optimisme béat. «On ne gagne jamais un match avant de l’avoir joué», argumentet- il avant de se projeter sur les préparatifs des éliminatoires de cette CAN qui débutent en juin prochain. «Il faut nous organiser en conséquence et mettre tous les atouts de notre côté pour pouvoir remporter l’ensemble de ces matchs et se qualifier pour la Coupe d’Afrique», détaille Matar Bâ. «Je pense que c’est ce qu’il faudra comprendre. Il ne faut pas tomber dans la facilité pour dire que c’est le Niger, la Namibie ou le Burundi et que l’on est qualifié tout de suite. Je pense qu’il faut s’organiser très sérieusement pour remporter l’ensemble de ces matchs», conclut-il.
AMADOU KANE, VICE-PRESIDENT FSF : «Nos adversaires ne sont pas de petites équipes»
En marge de la cérémonie de remise de drapeau de l’équipe nationale de Beach Soccer, hier vendredi, Amadou Kane, vice-président de la FSF, s’est prononcé sur le groupe des Lions en éliminatoires de la CAN 2017.
Comme le ministre des Sports, Amadou Kane refuse de penser que les Lions sont tombés dans une poule éliminatoire facile. «Toutes les équipes se valent, le tirage est comme les tirages précédents. Aujourd’hui, il n’y a pas de petite équipe», déclare-t-il d’emblée. «C’est vrai qu’en regardant le classement fIfA, en regardant individuellement les joueurs, le Sénégal est meilleur sur le papier. Mais je voudrais qu’on arrête de dire que nous allons rencontrer de petites équipes. Tout se jouera sur des détails et vous savez qu’en football, tout est possible», indique le vice-président de la FSF.
Amadou Kane estime qu’il faut plutôt penser à bien se préparer. «L’essentiel, que l’équipe du Sénégal puisse bien réussir sa préparation », lance-t-il. Et de détailler : «On fera une mission de prospection même si le Sénégal joue son premier match à Dakar. Même si ce match va coïncider avec la Coupe du monde des juniors, on sera outillé pour faire face à tout cela. Nous allons croiser les Nigeriens,
ils font une perçée dans le landernau du football mais on ne les craint pas. On fera le necessaire pour neutraliser tous nos adversaires ».
TOURNEE EUROPEENNE DU COACH DES LIONS : angleterre, première étape d’Aliou Cissé
Arrivé en Angleterre mercredi soir, Aliou Cissé va faire le tour de certains clubs de la Premier League où évoluent des internationaux sénégalais.
Aliou Cissé a fait de l’Angleterre sa première destination dans son périple européen. Depuis mercredi dernier, le technicien sénégalais sillonne le pays à la rencontre des pensionnaires de la Tanière. «L’objectif pour lui c’est de voir les joueurs aux entraînements, mais aussi discuter avec leur entourage afin d’avoir une idée claire et précise sur leur comportement. Mais, si le temps le lui permet, il pourrait assister à des matchs impliquant des footballeurs sénégalais. Il a d’ailleurs pris langue avec certains joueurs à qui il rendra visite», renseigne une source.
Cette mission consistera surtout à demander aux joueurs de se tenir prêts pour les échéances à venir à savoir les éliminatoires de la CAN 2017. «Ces qualifications sont un vrai challenge, elles sont tout de même l’objectif majeur pour Cissé dans le court terme. C’est pour cette raison qu’il profitera de son séjour européen pour préparer au mieux les éliminatoires qui vont démarrer sous peu», a indiqué notre interlocuteur.
Dopage : Eumeu interpelle le CNG
Dans l’entretien qu’il a accordé à nos collègues du quotidien Enquête jeudi dernier, Eumeu Sène est revenu, entre autres, sur le dopage dans l’arène. Et le leader de l’écurie Tay Shinger demande au CNG de s’investir pour réduire les dégâts d’une telle pratique.
Conférence de presse Ndef Leng
En prélude au gala de lutte simple qu’elle organise le vendredi 17 avril au stadium Iba Mar Diop, l’Ong Ndef Leng tient une conférence de presse le mardi 14 avril à l’hôt el Fleu r de Lys du Plat eau, à p art ir de 10 heures.
Sa Thiès et ses fans
Lors de son fac e-à -face avec Lac Rose au Cices, Sa Thiès pouvait bien compter sur ses supporters. Ils étaient nombreux à effectuer le déplacement pour apporter un soutien à leur idole. Un geste apprécié par le lutteur qui a bien communié avec son public tout en affichant la confiance quant à l’issue de son combat du 31 mai.
Lac Rose s’emporte au Cices
Très relax au début de la confrontation verbale, jeudi au Cices, Lac Rose a fini par s’emporter. En effet, il a fallu que Sa Thiès évoque sa victoire sur son adversaire à l’occasion des 72h de Fass pour que Lac Rose sorte de ses gonds. Une défaite que le poulain de Gris Bordeaux nie en bloc. Un sujet qui a fait beaucoup de bruit.
Sargal Commandant Thioune ce week-end
Mbour Justice fête ses 2 ans dénommé Sargal Serigne Guèye Thioune, les 9, 10 et 11 avril. Au menu, un match de gala entre Mbour Justice et l’écurie Mbour Montagne de Pakala. Le 11 avril, ce sera la cérémonie officielle.
Br uce Lee / Baye Mandione régularisé
Aziz Ndiaye a régularisé hier après-midi le combat entre Bruce Lee et Baye Mandione. Cette confrontation est prévue le dimanche 19 avril à Kaolack. Les managers des deux lutteurs étaient présents au bureau de Ndiamé Diop, selon un membre de cette structure. En marge de ce combat, Gris Bordeaux et Tyson se feront face pour la 2ème fois, après une première rencontre à la 2stv et avant leur duel du 3 mai prochain.
Omez Diagne endeuillé
Ome z Diagne est endeuillé. C’est l’épouse de l’un des fils de l’ex-entraîneur de Tapha Tine qui est décédée au Maroc. Retenez que parmi les trois jeunes femmes décédées au Maroc, l’une d’elle est la belle fille de Omez Diagne. Sunu Lamb lui présente ses sincères condoléances.
Tapha Tine fixe son protège-dents
Avant son duel contre Gouye Gui, le 4 avril dernier au stade Demba Diop pour le compte de la première journée du tournoi TNT, le Géant du Baol n’a pas hésité à bien placer son protège-dents dans sa bouche. Histoire de ne pas le perdre au cours du combat.
Où se cache Boy Nar ?
Le Mammouth de l’arène se fait de plus en plus rare. L’absent le plus présent le 5 avril dernier, lors du combat Balla Gaye 2 / Eumeu Sène, a été sûrement Boy Nar, ami du Lion de Guédiawaye aux côtés de qui il s’affichait toujours.
SMS tresse des…
SMS a reçu, hier après-midi à 16 heures, les Présidents des Assemblées des pays francophones présents à Ndakaaru pour un conclave. Une délégation conduite par Niasse Coumba Abdallah qui a été «nak» honorée (au sens bien sunugaalien du terme) par le maître du Palais. Devant tous ses homologues du monde francophone, le prési de l’Assemblée sunugaalienne s’est vu tresser des lauriers par le président du Sunugaal. Selon le communiqué diffusé hier par le Palais, «(SMS) a rendu un hommage au Président de l’Assemblée nationale (sunugaalienne) à qui il a exprimé ses remerciements et sa reconnaissance». SMS relève le «rôle très positif» joué par Niasse Coumba Abdallah «dans la stabilisation des institutions au (Sunugaal) et pour l’intelligence de sa démarche qui permet aux institutions de dialoguer sans se heurter dans le respect des principes de séparation des pouvoirs».
…Lauriers à Niasse
Echange de bons procédés : Niasse Coumba Abdallah a adressé ses remerciements à SMS pour «la confiance qu’il lui a accordée, une confiance permanente et réciproque». Au-delà de ces politesses, il faut noter que les parlementaires francophones par la voix d’Aubin Minaka vice-président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie et par ailleurs Président de l'Assemblée nationale de la Rdc, ont entretenu SMS de l’essentiel de leurs travaux qui ont démarré le 9 avril avec comme préoccupation majeure les questions liées à la lutte contre le terrorisme international. Saluant leur action, SMS a estimé que les Prési d’Assemblée nationale ont un rôle majeur à jouer dans le renforcement de la coopération entre pays africains et le développement du continent.
Contre le terrorisme
Il a aussi noté que l’Afrique doit aussi «faire face, pour sa stabilité, à ces nouveaux défis, comme la lutte contre le terrorisme, qui viennent s’ajouter à nos défis de développement». Pour SMS, la meilleure manière de lutter contre le terrorisme, «c'est de donner des perspectives à la jeunesse, la former et lui permettre de pouvoir travailler afin de ne pas être perméable à tous ces courants doctrinaires qui recrutent dans le terreau de la pauvreté». C’est en ce sens qu’il a rappelé que «l’axe 2 du Pse est un acte d’inclusion, de protection sociale et de solidarité intergénérationnelle à travers des politiques et programmes appropriés».
Suxali Sunugaal…
L’exclusion de Malick Gackou de l’Alliance des Forces de Progrès (Afp) continue de susciter des réactions de la part des progressistes. Hier, Mamadou Moustapha Wone et d’autres responsables de la Délégation départementale Afp de Pikine ont condamné cette exclusion qu’ils qualifient d’«injuste». Selon le responsable progressiste à Yeumbeul, «depuis la résolution malheureuse, inopportune et non concertée du bureau politique du 10 mars 2014, l’Afp n’a cessé d’enregistrer les déclarations des différentes collectivités et structures qui la composent notamment celle du Mnjp et de l’Ancp, deux rencontres qui ont eu le mérite de poser à la place publique le débat qu’on cherche à éviter au sein du parti», c'est-à-dire la décision prise par le boss de l’Afp de soutenir SMS en 2017. Conséquence, rappellent-ils, «(Niasse Coumba Abdallah) a pris la décision historique d’exclure 11 militants de l’Afp dont le numéro 2 El Hadji Malick Gakou». Une «forfaiture orchestrée en violation des statuts et du règlement intérieur de l’Afp».
… Ak Malick Gakou
Fustigeant cette exclusion, ces responsables de la Délégation départementale de Pikine réitèrent leur engagement à l’ancien numéro deux de l’Afp. «Nous responsables de l’Afp à Pikine, après analyse de la situation et prenant la pleine mesure de nos responsabilités, nous condamnons avec la dernière énergie cette exclusion illégale et réitérons notre engagement à côté des camarades qui ont subi cette injustice», ont-ils martelé. Et d’informer : «Ainsi, avons-nous décidé avec des (Sunugaaliens) épris de paix et de justice de lancer le mouvement : ‘Suxali (Sunugaal) ak Malick Gakou’». Ce mouvement, selon M. Wone & Cie, «regroupe des femmes et des hommes porteurs d’un idéal et qui n’hésiteront pas à faire don de leur vie pour que triomphent les principes et idéaux nécessaires au développement du (Sunugaal)». M Wone de poursuivre : «Nous comptons porter la candidature de Malick Gakou pour que justice soit faite et qu’on rende à César ce qui appartient à César». Non sans manquer de lancer un appel à tous les citoyens qui partagent cet idéal à se rejoindre dans ce combat dont le seul but, indique-t-il, «est de raviver la flamme de l’espoir».
Ram
C’est le site financialafrik qui donne l’info, la compagnie aérienne Royal Air Maroc (Ram) augmentera sensiblement ses fréquences dans plusieurs lignes. Ainsi, à compter d’août prochain, Royal Air Maroc lancera une troisième fréquence quotidienne (directe) sur Casablanca-Ndakaaru. Celle-là «consacre ainsi son rang exceptionnel de ligne historique de Royal Air Maroc, ayant été inaugurée juste quelques semaines après la création de la compagnie nationale, et témoigne des relations ancestrales et solides entre le Maroc et le (Sunugaal)», rapporte le site qui précise que c’est à l’occasion de la saison d’été 2015, «programme riche pour rendre le voyage à bord de ses avions encore plus confortable et agréable». A noter qu’une autre ligne historique, Casablanca–Abidjan, verra ses fréquences passer de 10 à 12 fréquences par semaine. Sur la ligne Casablanca –Banjul qui devient directe, la compagnie passera à un quotidien (contre cinq fréquences par semaine) à partir de l’hiver prochain.
Etau
L’étau commence à se desserrer autour de la notaire Me Aïssatou Guèye Diagne. Elle commence, en effet, à entrevoir le bout du tunnel. Avant-hier, la Cour d’appel de Ndakaaru l’a blanchie de la condamnation pour faux dont elle avait écopée en première instance. Mais la nouveauté, c’est que la notaire, qui a fait ces dernières années l’objet de maintes poursuites, s’est à son tour décidée à porter la riposte. Cela, en sévissant par une série de plaintes contre tous ceux-là qui l’accusaient, selon elle, sans fondement. Elle attend désormais que la justice se prononce et qu’elle puisse retourner les faits contre ses détracteurs.
Un handicapé fait…
Tour du Sunugaal en fauteuil roulant pour sensibiliser les Sunugaaliens sur la crise Casamançaise. Voilà l’initiative prise par le jeune Khadim Rassoul Badji, président de l’Union des jeunes handicapés de Ziguinchor, qui a pris départ, hier, devant les locaux de la gouvernance de Ziguinchor pour parcourir toutes les 14 régions du pays. Son périple «porte, entre autres objectifs, un désir d’accompagner le processus de paix enclenché par les nouvelles autorités et le Mfdc pour un retour définitif de la paix en Casamance et sensibiliser sur la lutte contre la pauvreté et les traumatismes liés au conflit», explique Khadim Rassoul Badji.
…Le tour du Sunugaal
«Je suis un handicapé, je veux faire le tour du (Sunugaal) en tricycle en prenant le départ à la gouvernance de Ziguinchor pour emprunter le chemin de Bignona, Diouloulou, Gambie, Kaolack, Fatick, Mbour, Ndakaaru). Parcours retour, Thiès, Louga, Saint-Louis, Matam, Tamba, Vélingara, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor», a indiqué, le jeune Khadim Rassoul Badji qui ne manque pas de se désoler n’avoir «reçu qu’un soutien de 26 000 F Cfa pour ce rallye». Venu l’assister lors de son départ, le chef de l’Exécutif départemental de Ziguinchor, de préciser que : «Les populations doivent être écoutées… Elles n’aspirent qu’à la Paix. Et quant à l’égalité des chances, le processus est en branle depuis fort longtemps…» dira, Saïd Dia, Préfet du Département de Ziguinchor.
Me Seydou Diagne…
L’avocat sunugaalien Seydou Diagne, parmi les sauveurs du Maroc. La robe noire qui fait partie des défenseurs de Rimka ibn «Wax waxeet Wade» faisait partie des avocats commis par le Maroc pour faire annuler, devant le tribunal arbitral des Sports (Tas) les sanctions que la Confédération africaine des sports (Caf) avait prises contre lui après qu’il a refusé d’organiser la can 2015 pour cause d’Ebola. Sanctions qui ont finalement été très fortement réduites et acceptées par la Caf. Dans un entretien accordé au site «yabiladi», l’avocat spécialisé dans le droit du sport, responsable sportif (Secrétaire général de la fédération sunugaalienne de sports équestres) et enseignant du droit du sport rappelle qu’il a «travaillé aux côtés du cabinet français Jeantet, et de deux avocats suisses du barreau de Lausanne, sous la direction de Me Michel Boyon».
… Sauve le...
Selon lui, «le travail a été réparti entre les avocats», lui ayant «été chargé d’intervenir sur le principe de proportionnalité». Il explique que «dans les conventions internationales, dans la jurisprudence du Tribunal arbitral du sport, les sanctions doivent être proportionnées à leur faute. Le Maroc avait seulement demandé un report de la Can 2015 qui a été qualifié autrement par la Caf. Les sanctions avaient clairement été prises sous l’emprise de la colère. Mon rôle était de montrer cette disproportion». Dans ce cas précis, il a démontré qu’«en ce qui concerne les sanctions sportives, le Maroc avait déjà été sanctionné dès l’instant où il lui avait été interdit de participer à la Can 2015 finalement organisée en Guinée équatoriale. Pour les sanctions financières, le Tas prévoit, dans ce genre de situation une sanction de 50 000 dollars. Rien ne justifiait de les faire passer à 8,05 millions de dollars, comme l’avait décidé la Caf». Visez la suite…
...Maroc au Tas
L’avocat sunugaalien explique que «ce sont ces arguments qui ont décidé le Tas à annuler les sanctions sportives et à réduire les sanctions financières à 50 000 dollars». Me Diagne renseigne aussi avoir «travaillé pour légitimer le cas de force majeure», même s’il se dit «surpris que le Tas ne retienne pas cet élément». Pour lui, «le dossier sanitaire du Maroc était pourtant en béton. Sa demande de report était largement justifiée par les informations de l’Oms, les déclarations de spécialistes... Le principe de précaution aurait logiquement pu être reconnu». Malheureusement, dit-il, «le Tas a estimé que le Maroc n’était pas dans l’impossibilité d’organiser la rencontre. Les avocats de la Caf ont souligné, pendant les plaidoiries, que la même situation sanitaire n’avait pas empêché le Maroc d’organiser la Coupe du monde des clubs à la même période».
Sunugaal-Suède
Le ministre des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l’Extérieur, Mankeur Ndiaye, et son homologue suédois Mme Margot Wallström se sont rencontrés hier, à Limpopo, en Afrique du Sud. Les deux ministres ont fait le point sur l'état de la coopération bilatérale et se sont engagés à renforcer dans les domaines des mines, de l'environnement et du tourisme des investissements privés suédois à Sunugaal. Et à cette occasion, le ministre suédois a félicité le gouvernement de Sunugaal pour son leadership dans la lutte contre les mutilations génitales féminines. Aussi, les deux ministres ont réaffirmé l'engagement des deux pays à soutenir mutuellement leurs candidatures respectives comme membre non-permanent au Conseil de sécurité de l'Onu pour le Sunugaal en octobre 2015 et pour la Suède en 2016. Le ministre suédois se rendra prochainement à Sunugaal à l'invitation Mankeur Ndiaye, renseigne le service de presse du département des Affaires étrangères.
Grève de la faim
Ça grogne au Camp pénal de Liberté 6. D’après une source très au faîte des activités de ce milieu carcéral, des détenus sont en grève de la faim depuis maintenant 5 jours pour dénoncer la qualité de la nourriture qui leur a été servie. Une qualité qui s’est dégradée, selon eux, depuis l'affectation dans la prison d’un cadre de l’administration pénitentiaire qui était en fonction à Rebeus. D’après nos capteurs, depuis son arrivée au Camp pénal, la qualité de la bouffe n’est pas au rendez-vous. Et nos radars rapportent que depuis que la grève a débuté, les responsables de la prison ont usé de leur pouvoir pour étouffer cette affaire. Mais comme il a toujours des gens qui sont allergiques à l’arbitraire, tout finit par se savoir. Nos tentatives pour obtenir la réaction des autorités de l’administration pénitentiaire sont restées vaines.
BÉNIN : TOUJOURS PAS DE CARTES D’ÉLECTEURS À DEUX SEMAINES DES LÉGISLATIVES
Cotonou, 10 avr 2015 (AFP) - Les cartes d'électeurs n'ont toujours pas été distribuées au Bénin à cause de désaccords sur le financement de l'opération, ce qui pourrait compromettre les législatives prévues le 26 avril, a alerté vendredi une organisation de la société civile.
"Nous sommes très inquiets face à la situation actuelle car, à quelque 15 jours des élections législatives, aucun Béninois n'a de carte d'électeur", a déclaré à l'AFP Martin Assogba, président de l'ONG de défense des droits de l'Homme Alcrer.
"C'est incompréhensible, et nous tenons à rappeler aux acteurs politiques que le peuple ne va pas tolérer un éventuel report du vote", a-t-il poursuivi. Le conseil d'orientation et de supervision de la liste électorale (Cos/lépi) dit manquer de ressources financières pour finaliser la confection des cartes et procéder à leur distribution.
"Il y a des fournisseurs qui réclament de l'argent. Le gouvernement sait tout mais refuse d'assumer", a expliqué à l'AFP Sacca Lafia, le président du Cos/lépi. "Sur les 4.470.500 électeurs, le Cos-Lépi à déjà imprimé près de 3,5 millions de cartes", mais n'a pas pu imprimer le million de cartes restantes, faute de ressources financières, a-t-il précisé.
Au total, le Cos/lépi réclame plus de 3 milliards de francs CFA (environ 4,5 millions d'euros). Un calcul que conteste le ministre béninois de l'Economie et des Finances, Komi Koutche.
"Je peux vous assurer qu'il n'y a pas manque de ressources pour finaliser et distribuer les cartes d'électeurs", a-t-il affirmé à l'AFP. Face à ce blocage, le gouvernement du président Thomas Boni Yayi dit avoir saisi la Cour constitutionnelle.
La Cour avait fixé en début d'année la date des législatives, prévoyant en outre les élections municipales et communales pour le 31 mai. L'opposition avait manifesté durant des mois pour exiger la tenue de municipales, initialement prévues en 2013 et reportées à cause des retards dans la mise à jour de la liste électorale.
Les législatives étaient initialement prévues pour mars dernier. Au pouvoir depuis 2006 dans ce petit pays d'Afrique de l'Ouest, Thomas Boni Yayi est accusé par l'opposition de vouloir changer la Constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat lors de la présidentielle de 2016.
SONATEL DÉMENT
PAS D’AUGMENTATION DES TARIFS DES APPELS INTERNATIONAUX ENTRANT
(SenePlus.Com, Dakar) - Il n’y aurait pas d’augmentation des coûts des communications téléphoniques vers le Sénégal. «Des informations relayées dans la presse font état d’une prétendue augmentation de tarifs à l’international de Sonatel», dément la société de téléphonie mobile dans un communiqué parvenu à www.SenePlus.Com ce vendredi.
Cette information prend le contrepied de celle annoncée, deux jours plus tôt, par Rfm et faisant état d’une hausse de 13 francs Cfa des tarifs en question. Lesquels seraient désormais passés à 150,65 francs Cfa. «Sonatel dément formellement de telles informations car il n’y a aucune augmentation des tarifs des clients finaux dans les pays de la sous-Région et de la Diaspora de manière générale.»
L’opérateur numéro de téléphonie de développer : «Les tarifs qui ont été repositionnés par Sonatel concernent uniquement les tarifs de reversement sur les communications internationales qui ne concernent que les opérateurs.»
Cette hausse s’explique par un souci de la filiale de France Telecom de «répondre, par réciprocité, à la hausse opérée depuis le début de l’année 2015 par la quasi-totalité des opérateurs de la sous-région sur leurs tarifs de reversement sur les communications internationales entrantes».
Une mesure entrée en vigueur le 7 avril et qui, selon la Sonatel, «n’entraine aucune augmentation des tarifs à l’international de nos clients finaux».
LE NOUVEAU CODE ÉLECTORAL PROMULGUÉ, LE CAMP COMPAORÉ FAIT DE LA RÉSISTANCE
Ouagadougou, 10 avr 2015 (AFP) - Le chef de l'Etat burkinabè Michel Kafando a promulgué vendredi un nouveau code électoral controversé, excluant de la présidentielle et des législatives d'octobre les partisans du président déchu Blaise Compaoré, qui ont annoncé entrer en "résistance".
Les élections d'octobre sont cruciales pour ce pays pauvre du Sahel: elles doivent permettre de le doter de nouveaux dirigeants à l'issue d'une "transition démocratique" d'un an, mise en place dans la foulée de la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014 après 27 ans de règne.
"Est promulguée (...) la loi portant code électoral", indique un communiqué officiel lu par une présentatrice de la Radio télévision burkinabè.
Les députés du Conseil national de transition (CNT), l'assemblée intérimaire, ont voté mardi soir dans l'euphorie ce nouveau code électoral rendant "inéligibles" les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l'alternance politique".
Cela fait référence à la tentative de révision de la Constitution de la fin octobre 2014, destinée à permettre à Blaise Compaoré de se maintenir au pouvoir, et qui avait finalement causé sa chute à l'issue d'une insurrection populaire.
"Nous ne nous attendions aucunement à une quelconque difficulté pour la promulgation de cette loi" adoptée par 75 voix pour, 10 contre et 3 abstentions, a réagi l'avocat Guy-Hervé Kam, le porte-parole du Balai citoyen, un mouvement à la pointe des manifestations anti-Compaoré.
Mercredi, le gouvernement avait salué l'adoption de la loi. "Maintenant que c'est fait, que ceux qui ne sont pas d'accord saisissent le Conseil constitutionnel", a dit à l'AFP Me Kam.
Le camp Compaoré, très minoritaire au CNT, avait voté contre le nouveau code électoral. L'ex-majorité a dit entrer en "résistance" contre le gouvernement et dénoncé une "conduite partisane" du processus électoral.
Elle a accusé le pouvoir de "mener le pays à la dérive et d'exposer les Burkinabè à des fractures irréversibles", dans un communiqué signé par sept partis, qui ont également annoncé la suspension de leur participation à la Commission vérité et réconciliation.
"Puisque ce ne sont pas les partis politiques qui sont suspendus mais des individus, ils peuvent s'organiser pour avoir des candidats aux différents scrutins", a répondu Clément Sawadogo, secrétaire général du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), une formation fondée par des dissidents du camp Compaoré près d'un an avant la chute de l'ex-président.
Les pro-Compaoré dénoncent en outre la "politique aux relents oppressifs et répressifs" menée, selon eux, par l'exécutif. Une dizaine de proches de l'ex-président, dont trois anciens ministres et un ancien Premier ministre, ont été interpellés depuis le début de la semaine, principalement pour "malversations".
Plusieurs partisans de Djibrill Bassolé, l'ex-chef de la diplomatie de M. Compaoré, ont également été interpellés. Cet ancien ministre, considéré comme l'un des favoris de la présidentielle d'octobre, a dénoncé jeudi des "manoeuvres" et autres "artifices juridiques et politiques" pour favoriser l'ancienne opposition au président Compaoré.
Ancien leader de l'opposition, Zéphirin Diabré, chef du parti Union pour le progrès et le changement (UPC), s'est réjoui de la lutte contre la malgouvernance, "l'enrichissement illicite" étant selon lui "le sport favori" des anciennes élites.
Il a toutefois mis en garde contre "l'impression d'une justice des vainqueurs" donnée par ces interpellations, qui ne touchent que l'ex-majorité. "Pour être crédible, l'opération +mains propres+, que viennent de lancer courageusement nos autorités, doit éviter d'être sélective", a-t-il averti.
DEUX MORTS DANS UNE ATTAQUE ATTRIBUÉE À BOKO HARAM DANS LE NORD-EST DU NIGERIA
Maiduguri (Nigeria), 10 avr 2015 (AFP) - Deux personnes ont été tuées lors d'une attaque attribuée à des islamistes de Boko Haram dans un village du nord-est du Nigeria, deux semaines après la mort de 23 personnes décapitées dans la même localité, a-t-on appris vendredi de source sécuritaire.
Des hommes armés à motos ont attaqué le village de Buratai jeudi à 20H00 (19H00 GMT), avant de prendre la fuite, a indiqué cette source sous couvert d'anonymat. "Deux personnes ont été tuées sur le coup et trois autres" blessées par balles ont été conduites à l'hôpital, a-t-elle ajouté.
"Ils étaient assoiffés de sang. Ce n'est pas la première fois qu'ils nous attaquent. Ils étaient là le 27 mars, la veille de l'élection présidentielle", a raconté un habitant du village, Garba Musa.
Cette nouvelle attaque intervient avant un autre scrutin. Le Nigeria retourne aux urnes samedi pour élire les gouverneurs et les représentants des assemblées locales des Etats, deux semaines après une présidentielle historique remportée par l'opposant Muhammadu Buhari.
Quelques heures avant le début de l'élection présidentielle le 28 mars, de présumés combattants de Boko Haram avaient attaqué Buratai, situé à quelque 200 km de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, décapitant sur place 23 personnes et brûlant des maisons, selon un député de la région, Mohammed Adamu,.
Il n'était pas possible de savoir si les deux attaques étaient liées aux élections, mais le leader de Boko Haram, Abubakar Shekau, avait promis de perturber les scrutins.
LA FRANCE ANNULE POUR 65 MILLIONS D'EUROS DE DETTE DU MALI
Bamako, 10 avr 2015 (AFP) - Le ministre français des Finances Michel Sapin a informé le président malien Ibrahim Boubacar Keïta de l'annulation de 43 milliards de francs CFA, soit 65 millions d'euros, de la dette du Mali, ont affirmé vendredi les deux parties.
Paris détenait cette créance auprès de Bamako depuis 1984, une "dette monétaire" d'un montant initial de 229 millions d'euros qui faisait suite à la réintégration du pays dans l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
M. Sapin, présent à Bamako pour une réunion des ministres de la zone franc, a été reçu jeudi soir par M. Keïta, auquel il a annoncé cette annulation de dette, selon le compte officiel twitter de la présidence malienne.
"La France apporte son soutien au Mali pour lui permettre de lutter contre le terrorisme, de lui permettre d'affirmer son intégrité territoriale dans le dialogue.
On le fait pour l'aider à satisfaire les impératifs de développement", a expliqué le ministre français lors d'une conférence de presse vendredi après-midi. "Le terrorisme, quelle qu'en soit la nature, a besoin de financement.
Si on veut éradiquer la terreur, il faut lutter contre son financement par des mécanismes appropriés", a ajouté M. Sapin. Son homologue malien Mamadou Igor Diarra a salué le "geste de générosité" de Paris, précisant que Bamako y voyait aussi un encouragement dans une période où "de nombreux défis sont à relever, notamment dans le domaine sécuritaire", avec l'aide de la France.
Nous avons décidé de couper le chemin du financement du terrorisme. Tous nos efforts (de développement) sont sapés par des gens qui ont des idéologies d'autres siècles", a déploré M. Diarra.
La France a pris la tête en 2013 d'une intervention militaire internationale toujours en cours pour chasser les jihadistes du nord du Mali, tombé sous leur coupe en 2012, et dont ils ont été en partie chassés depuis