Dieuppeul a vécu une folle journée hier, jeudi 9 avril, en début d’après-midi. Pour cause, un violent incendie survenu au ministère des collectivités locales a dévasté le cabinet du ministre, Me Omar Youm, absent des lieux. Sans trop être certains de l’origine exacte de l’incendie, les employés du ministère pensent à un court-circuit électrique.
Un incendie d’une rare violence a emporté hier, jeudi 9 avril, le bureau de Me Oumar Youm à son ministère sis à Dieuppeul. Le feu, dont la cause exacte n’est pas encore déterminée, s’est déclaré en début d’après-midi. «J’étais au téléphone, toute seule dans le couloir, quand j’ai entendu un bruit anormal. Je me suis aussitôt rendue compte que quelque chose n’allait pas. En voulant vérifier ce que c’était, il était trop tard, car l’incendie s’était déjà déclarée », raconte Fatou Ndione, assistante du ministre.
Complètement abattue, elle pense qu’un court-circuit électrique, serait à l’origine du feu. «Il y avait une coupure d’électricité ce matin, ça partait et ça revenait. Mais à un moment donné, c’était revenu en force. Et c’est le moment où j’ai entendu ce bruit bizarre dans le bureau du ministre », renseigne-t-elle.
La théorie du court-circuit électrique est renforcée par Etienne Turpin, secrétaire générale du ministère, même s’il dit ne pas trop savoir exactement l’origine. « On ne sait pas trop ce qui s’est passé. Pour le moment, il est difficile de déterminer la cause. Mais il y avait quand même des problèmes d’électricité à l’étage. Certaines parties de l’immeuble ont un problème d’électricité. Un électricien était même venu faire des travaux il n’y a pas longtemps », dit-il.
« On ne sait pas pour le moment, mais on pense à un court-circuit électrique car il y avait un problème d’électricité », confirme Mme Hourèye Thiam-Preira du service de communication dudit ministère. C’est exactement à 13 h 04 que le chef des opérations de secours, debout sur le mur du commissariat de police de Dieuppeul, a ordonné d’envoyer le jet d’eau à travers la fenêtre du cabinet du ministre d’où jaillit une grande fumée blanchâtre.
Selon les témoins, les sapeurs-pompiers qui sont à deux minutes du ministère, ont accusé du retard dans leur intervention. Mais ils ont tout de même réussi en l’espace de quelques minutes à circonscrire les flammes qui ont tout emporté dans le bureau du ministre.
LA RÉALISATION DES ROUTES VA CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT DU SINE-SALOUM
Kaolack, 10 avr (APS) - La réalisation des axes routiers stratégiques dans les régions de Kaolack et Fatick va contribuer au désenclavement et au développement du Sine-Saloum, a indiqué Khoult Ndiaye, directeur régional centre de l'Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute).
Elle va aussi soulager ''les populations qui rencontrent d’énormes difficultés sur ces axes qui sont dans un état très défectueux’’, a dit M. Ndiaye, dans un entretien accordé à l’APS, en prélude à l’arrivée du chef de l’Etat Macky Sall, dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine, dans le cadre d’une tournée économique de cinq jours (11 au 15 avril).
Macky Sall procède dimanche au lancement des travaux de reconstruction des axes routiers Dinguiraye-Nioro-Keur Ayip (Kaolack) et Keur Waly Ndiaye-Passy-Sokone (Fatick).
M. Ndiaye a indiqué que l’axe Dinguiraye-Nioro-Keur Ayip (Kaolack) long de 40 kilomètres est financé à hauteur de 10 milliards de francs CFA par la Banque africaine de développement (BAD) et l’Etat du Sénégal.
‘’L’entreprise chinoise sino-hydro, a-t-il précisé, a été retenue pour réaliser les travaux sur une durée de 18 mois’’.
''Quant au tronçon Keur Waly Ndiaye-Passy-Sokone (Fatick), long de 25, 5 kilomètres, il a souligné qu’il est financé entièrement par l’Union européenne (UE) pour un montant de 5,4 milliards de francs CFA hors taxes. Et l’entreprise Eiffage Sénégal va réaliser les travaux en 14 mois''.
Le directeur d’Ageroute des régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine a assuré que ''la réalisation de ces deux projets phares de l’Etat du Sénégal pour le désenclavement du Sine-Saloum sera faite selon les normes requises'' par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en matière de routes.
‘’Il est prévu pour ces axes une largeur circulable de 7,20 mètres, à l’image de ce qui est prévu pour la reconstruction de l’axe Fatick-Kaolack de la RN I. Et en plus de la largeur circulable, il y aura des accotements de part et d’autre de 1, 50 mètre de large’’, a-t-il indiqué.
‘’Deux couches sont prévues pour permettre à ces axes de grand trafic de supporter les chargements des poids lourds’’, a-t-il ajouté, relevant que la présence de l’eau et les charges des camions sont les deux principaux facteurs qui entrainent la dégradation rapide des routes.
«BBY DOIT SE DÉMARQUER SI ELLE EST CONTRE LES 7 ANS»
La coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) doit, officiellement, donner sa position sur la question du mandat présidentiel. L’un des leaders politiques de Matam, responsable de l’Alliance pour la République (Apr), Abdoulaye Dramé, ancien président du Conseil régional de cette localité, exige des alliés de Macky Sall de plier bagages s’ils sont pour la réduction de son mandat.
Grand-Place: La polémique sur le mandat du président de la République anime les débats. Macky Sall doit-il réduire son mandat?
Abdoulaye Dramé: Je tiens à préciser que c’était une promesse de campagne. Mais, il ne faut pas du tout confondre Macky Sall, en tant que candidat et Macky Sall en tant que président de la République. En plus, c’est le peuple sénégalais qui a toujours soutenu qu’il ne veut pas qu’on touche à sa constitution. Cependant, si le président veut faire un mandat de 5 ans, il sera obligé de modifier la constitution. Et dans ce cas là, il risque de se heurter au principe du peuple, au slogan : «touche pas à ma Constitution.» S’y ajoute qu’il est élu pour un mandat de 7 ans et pas moins. Donc, si le président veut faire un mandat de 5 ans, comme il l’avait promis, il faut un référendum pour demander l’avis du peuple ou bien faire les 7 ans initialement convenus. Et s’il y a un autre débat, les juristes vont trancher. Mais, je persiste à dire que le pré- sident, Macky Sall est un légaliste et rien ne lui fera tripatouiller la constitution.
Pensez-vous que le président Macky Sall fera du « wakhe wakhète » ?
Le président a la possibilité de faire un projet de loi avec une concertation des acteurs. Même s’il a la majorité à l’Assemblée nationale. Il faut reconnaître que le président, Macky Sall, étant un bon légaliste, va emprunter le meilleur chemin concernant son mandat, en procédant à la consultation populaire. Car, c’est une voie légitime. Et je vais vous dire une chose : le président, Macky Sall n’est pas une personne qui se dédit. En plus, il est constant et je sais qu’il ne fera pas du «wakhe wakhète».
A votre avis, quel est le rôle que doit jouer la coalition Benno Book Yakaar ?
Pour être d’accord ou pas sur le mandat du président, seul Benno Book Yakaar peut trancher le sujet. Il ne faut pas oublier que c’est cette coalition qui a porté le président de la République au pouvoir au second tour, avec un grand pourcentage de 65% environ. Aujourd’hui, il leur appartient, les alliés, de soutenir le président de la République, Macky Sall, sur son souhait de réduire son mandat. Leur rôle est d’accompagner le Chef de l’Etat, sur les 5 ans. Et pour être claire dans ce cas précis, la coalition Benno Bokk Yakaar, n’a que deux options : soit elle accompagne le président pour les 5 ans, soit elle se démarque du gouvernement si elle n’est pas d’accord sur les 7 ans. Dans ce dernier cas, elle doit trouver son propre candidat pour les élections de 2017. Et puis, c’est qui Benno Book Yakaar ? Une bonne question… Parce que, ce sont juste des gens qui sont des ministres, des chefs de parti et des Directeurs géné- raux.
LA GENDARMERIE VEUT AVOIR UN POSTE PAR ARRONDISSEMENT
Rosso (Dagana), 10 avr (APS) - L'ambition du Haut commandement de la gendarmerie nationale est d'implanter, d'ici l'horizon 2025, au moins une brigade par arrondissement, a déclaré le général Mamadou Guèye Faye, directeur de la justice militaire.
Le général Faye qui s’exprimait, mercredi, à l'occasion de l'inauguration de la brigade de gendarmerie de Rosso a estimé que cet acte s'inscrivait dans la continuité des priorités de ses actions ''dont la lame de fond est la décentralisation, toujours plus profonde, de la sécurité''.
Parlant de la position de Rosso, secteur de transit international et représentant une zone d'enjeux stratégiques, le général Faye a déclaré que cette brigade ''permettra de disposer d'un verrou opératif pour assurer une occupation continue du terrain''.
Elle permettra également ''une surveillance effective ds espaces lacunaires face à la conjonction de plus en plus évidente entre les réseaux criminels; la délinquance itinérante transfrontalière et le risque terroriste'', a-t-il dit.
Dakar, 10 avr (APS) – Les journaux reçus vendredi à l’APS abordent une diversité de sujets se rapportant au tarif du téléphone, aux mouvements au sein de la gendarmerie nationale et à la réduction des redevances à l’Aéroport Senghor de Dakar, entre autres.
Dans le domaine de la téléphonie par exemple, Le Soleil affiche à sa Une: ‘’L’Etat n’a pris aucune mesure de hausse des tarifs’’. La presse a fait récemment état d’une augmentation du prix des appels téléphoniques sur l’international.
Mais lors du conseil des ministres qui s’est tenu jeudi, le ministre des Postes et Télécommunications a informé qu’à ce jour, ‘’aucune mesure d’ordre juridique, économique ou technique relative à une augmentation des tarifs de communication n’a été prise’’.
''A ce sujet, il a fait noter que dans l’objectif d’une régulation efficace du secteur des télécommunications, les dispositions sont désormais prises pour permettre à l’autorité de régulation d’exercer un contrôle approprié sur les appels entrants locaux et sortants du Sénégal, exercice non assujetti à une surtaxe pouvant entraîner une quelconque hausse des tarifs de communication’’, rapporte Le Soleil.
De son côté, Le Témoin au quotidien relève qu’à cause ‘’de charges lourdes, des résultats financiers médiocres et du copinage’’, la banque CBAO est ‘’à bout de souffle’’. Selon le journal, ‘’la plus grosse banque du Sénégal pourrait vivre des moments très difficiles si elle ne redresserait pas la barre de sa gestion’’.
‘’Ses profits se sont effondrés ces dernières années passant de 10 à 1 milliard. Ces résultats financiers médiocres comparativement aux banques de moindre taille n’augurent rien de rassurant pour l’avenir de l’entreprise’’, écrit Le Témoin.
Le journal Enquête s’intéresse aux mouvements dans la gendarmerie nationale et titre : ‘’Cdt Diack poursuit la traque’’. La publication annonce que le commandant Issa Diack, jusque-là, à l’état-major de la gendarmerie nationale, a remplacé Cheikh Sarr, patron de la section de recherches.
Le Commandant Diack, écrit Enquête, ‘’va ainsi hériter des dossiers d’enquête dans la traque des biens mal acquis, si l’Etat ne change pas de stratégie’’. La gendarmerie nationale est dirigée par le Général Mamadou Guèye Faye.
Loin de cette actualité, L’As annonce que l’Aéroport de Dakar est ‘’en zone de turbulences’’. Le journal explique que ‘’la décision du chef de l’Etat lors de son message à la nation, le 3 avril, de réduire de 50% les redevances (sûretés et passagers) pour attirer le maximum de touristes, risque de désarticuler tous les services de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor’’.
Différents services de LSS ‘’seront saignés à blanc et verront leur budget réduit comme peau de chagrin avec l’application de cette mesure’’, écrit L’As qui cite des experts du secteur de l’aéronautique.
A propos de la mort de trois Sénégalaises au Maroc, L’Observateur indique que ‘’l’Etat réfute la thèse du gaz’’. Dans le journal, le directeur des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba, soutient qu'une ''simple fuite de gaz ne peut être à l’origine de ce drame’’.
COMMENT LA GENDARMERIE A PIÉGÉ LES «NERVIS» DU JARAAF DE OUAKAM
PROLONGATION DES AFFONTEMENTS ENTRE LEBOUS À GRAND MBAO
On en sait davantage sur les circonstances de la mise au frais des présumés fauteurs de trouble à l’ordre public doublés de «nervis». Ces derniers ont été interpellés pour des pratiques délictuelles par les éléments de l’adjudant-chef, Khota Diop, par ailleurs, commandant de la brigade de gendarmerie de la zone franche industrielle de Mbao.
Les sanglantes altercations du 15 mars passé, entre léboues à la commune de grand Mbao (banlieue dakaroise) ont abouti à l’arrestation de quatre hommes de main du Jaraaf de Ouakam, Youssou Ndoye.
Les «gorilles» du chef coutumier de la communauté léboue ont été piégés, puis présentés, hier, devant le procureur de la République. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires, violences et voies de fait, conduite de véhicule sans permis de conduire correspondant à la catégorie de véhicule utilisé et défaut d’assurances.
Il s’agit de Djibril Nd, Modou F, Pape D et Baye Mbaye Nd. (dispensé). Le 15 mars dernier, des jeunes de la collectivité léboue de grand Mbao organisent une manifestation à l’honneur du grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Mactar Diop. Ils adressent alors des cartons d’invitation à l’ensemble des dignitaires de la région du Cap-Vert, notamment, le Jaraaf de Ouakam, Youssou Ndoye.
L’objectif recherché était de rétablir les liens de fraternité entre eux. Mais, le dignitaire coutumier de Ouakam décline l’invitation, et décide tout de même de se rendre, à l’improviste, à la cérémonie. Il quitte alors en grande pompe son fief de Ouakam, en compagnie d’une horde de nervis en moto, et prend la direction du lieu de la manifestation culturelle.
Il trouve une marrée humaine sur place et cherche à se frayer un point de passage pour accéder à la tribune officielle dressée pour les hôtes de marque. Plainte contre le Jaraaf Pendant que la cérémonie bat son plein, les gros bras du chef coutumier utilisent la méthode forte et foncent sur le barrage de sécurité pour faire entrer de force leur guide, et le conduisent au présidium aux fins de prendre la parole.
Leurs parents de la commune laissent éclater leur colère et s’y opposent farouchement. Les esprits s’échauffent, et les nerfs à fleur de peau. Les deux camps échangent des invectives, des menaces et se prennent au collet. Une bataille rangée éclate.
Des partisans du Jaraaf usent de fumigènes et font exploser des pétards dans la foule. Ils enfourchent leurs scooters de grosse cylindrée, percutent l’assistance et klaxonnent à tout rompre.
Tandis que d’autres se lancent des projectiles avec des organisateurs de la manifestation devant des personnalités administratives locales. Ce fut alors le sauve-qui-peut. Mais, flairant un traquenard, ils abandonnent en catastrophe leurs engins et détalent, comme des lapins, pour échapper au lynchage des initiateurs de la cérémonie.
«C’est Mamadou Ndoye, dit Pape, qui est monté sur le podium pour insulter tous les notables. Il leur a dit qu’ils n’avaient pas leur place à la tribune officielle aux côtés du grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Mactar Diop, excepté le Jaraaf de Ouakam. Celui-ci est le principal responsable. Je dépose une plainte contre lui», a déclaré El hadji M. Cissé.
Les pandores de la zone franche industrielle se déportent, toutes affaires cessantes, sur les lieux de l’intifada et saisissent quatre motos abandonnées par les hommes de main du Jaraaf de Ouakam. Ils ouvrent une enquête, enregistrent des plaintes et procèdent aux auditions des organisateurs de la manifestation.
Mais, en gendarme chevronné, l’adjudant-chef, Khota Diop use de subterfuges et parvient à coincer les gros bras du Jaraaf. Il feint auparavant de tourner la page des affrontements sanglants et demande aux scootéristes de venir récupérer leurs motos immobilisées à la gendarmerie.
Ceux-ci se présentent, avant-hier, à la brigade et ré- clament leurs engins. Mais, à la place de scooters, ils ont reçu chacun un ticket aller simple pour la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss. Ils ont nié cependant les griefs retenus contre eux et soutiennent avoir juste répliqué aux jets de pierres des jeunes de la localité.
Les locaux du Ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire ont pris feu hier. En réalité, c’est le bureau du Ministre, Me Oumar Youm, se situant au premier étage qui a été touché par les flammes. Le feu a totalement ravagé les dossiers, concernant les affaires courantes, se trouvant sur le bureau du Ministre.
Le Ministère de la bonne gouvernance, du développement et de l’aménagement du territoire a fait les frais de l’instabilité de l’électricité. Le feu ravageur, s’est signalé dans le bureau même de Me Oumar Youm. Il s’agit, en fait des dossiers à signer ou affaires courantes qui sont parties en fumée.
«Heureusement, il se trouve qu’aujourd’hui, il y’a le conseil des Ministres. Et, certains dossiers importants étaient avec Oumar Youm, au Conseil des Ministres. Les autres dossiers aussi, c’est-à-dire, les archives et autres, étaient bien gardés par son secrétariat particulier.
Ce qui fait qu’en dehors du matériel, il n’y a pas trop de dégâts », expose la chargée de communication du Ministère de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, Ourey Thiam.
Cette dernière, précise qu’il n’y a que des dégâts matériels, tout en pensant, qu’un court-circuit électrique serait à l’origine du feu. Des baisses de tension électrique, d’après elle, se signalaient par moment dans les locaux du Ministère. Et, la brutalité, liée au retour en puissance de cette tension électrique pourrait être la source de l’incendie.
Alors, il a été constaté qu’au moment de l’incendie, les locaux étaient vides. « Il n’y a pas de perte en vie humaine, ni de blessés », recadre Ourey Thiam. Ainsi, l’incendie s’est déclaré vers 12 h. Et, les soldats du feu, alertés sont arrivés sur les lieux avec 45 minutes de retard.
Alors que les locaux de ce Ministère, se trouve derrière le Commissariat de Dieuppeul. Sa proximité avec la caserne des sapeurs pompiers, n’a pas empêché le feu de faire des dégâts. « Nos hommes ont été alertés à 12h 39 mn. Nous avons mobilisé 5 engins pour venir à bout de l’incendie.
Le feu a été arrêté dans sa progression. Et, nos éléments sont parvenus à le maîtriser », a déclaré le commandant du groupement d’incendie et de secours n°1 de Dakar, Moussa Niang.
Et, au moment de l’alerte, les éléments des sapeurs pompiers, devant intervenir en urgence, étaient en service de sécurité à l’hôtel King Fahd Palace. Les engins, destinés à étouffer le feu, étaient mobilisés dans cette espace pour d’autres circonstances.
Beaucoup de matériels, d’après le Commandant, ont pris feu dans le bureau du ministre. Répertoriés : les matériels, partis en fumée restent l’armoire de rangement, des chaises, d’un téléviseur, des fauteuils et des documents qui étaient empilés sur le bureau du ministre.
N’empêche, le Commissaire, Bassirou Guèye, signale qu’une enquête a été ouverte par la Police pour tirer davantage au clair les causes de l’incendie.
En attendant, les commentaires et autres supputations fusent de partout. Si certains membres du personnel de ce ministère indexent la Senelec, d’autre parlent de relents politicomystiques
LIBERAUX ET ALLIES, VERS UN GRAND RASSEMBLEMENT
LIBERATION DES «OTAGES POLITIQUES » ET CROISADE CONTRE BBY
Le Front patriotique pour la défense de la république (Fpdr), prévoit d’organiser un grand rassemblement dans les jours à venir pour demander la libération des « otages » et des « prisonniers politiques » du Pds et de ses alliés, et tout autant contrer la coalition Bby qui exige la poursuite de la traque des biens dit mal acquis et la condamnation d’autres responsables du Pds. La révélation est du coordonnateur du Pds Oumar Sarr qui s’exprimait hier, jeudi 9 avril, au cours d’une conférence de presse organisée par le comité directeur du parti libéral.
Pour la libération des « otages et des prisonniers politiques », le Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés envisagent d’organiser un grand rassemblement dans les jours à venir. L’annonce a été faite par le coordonnateur du parti Oumar Sarr hier, jeudi 9 Avril, lors d’une conférence de presse. « Le Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) a proposé au président Abdoulaye Wade d’appeler à un grand rassemblement pour dénoncer ces dénis de justice et soutenir le peuple face aux problèmes auxquels les populations sont confrontées », a-t-il fait savoir. Le coordonnateur du Pds et maire de Dagana a annoncé, en outre, qu’une tournée à laquelle Me Wade va participer sera organisée. « Une tournée nationale sera préparée dés la semaine prochaine pour informer et organiser tout le parti avant l’assaut que prépare Bennoo Bokk Yaakaar », a-t-il fait ainsi part.
Sur un autre registre, le comité directeur du Pds a déploré fermement l’attitude de la coalition présidentielle Bennoo Bokk Yaakaar qui avait, la semaine dernière, tenu à rendre publique une déclaration sur le verdict rendu par la Crei contre Karim Wade ? Et cela, après avoir convoqué les avocats de l’Etat dans le cadre de la traque des biens mal acquis. « Elle a, comme la presse l’a révélé, non seulement donné quitus à la Crei pour la condamnation de Karim Wade mais exigé la poursuite de ladite traque et la condamnation d’autres responsables du Pds », ont dénoncé Oumar Sarr et ses camarades.
Selon eux, « la coalition BBY est le principal commanditaire de cette lutte contre le Pds et les acquis démocratiques au nom de cette prétendue traque des biens mal acquis ». Dans la foulée, Oumar Sarr a soutenu que Bby a d’ailleurs rejeté d’ores et déjà le pourvoi en cassation déposé par Karim Wade et ses compagnons.
Pis, selon le bureau du comité directeur du Pds qui a tenu à porter l’information à la connaissance des militants, de l’opinion nationale et internationale, jusqu’ici, les avocats de Karim Wade n’ont reçu ni l’arrêt de la Crei rendu le 23 mars 2015, donc depuis 16 jours, ni les extraits du plumitif d’audience alors que le délai de pourvoi en cassation est d’un mois. Pour autant, le Pds a vigoureusement protesté contre « ce dysfonctionnement du service public de la justice qui constitue, une fois encore, une violation des droits de la défense ».
«A CE JOUR, AUCUNE MESURE... N’A ETE PRISE»
LE MINISTRE YAYA ABDOU KANE SUR LA HAUSSE DES TARIFS DE COMMUNICATION
Le ministre des Postes et télécommunications est formel sur la hausse annoncée des tarifs sur les appels entrants ou sortants. Au cours du Conseil hebdomadaire des ministres qui s’est tenu hier, jeudi 09 avril, sous la présidence de Macky Sall, Yaya Abdou Kâne a informé le gouvernement, « qu’à ce jour, aucune mesure d’ordre juridique, économique ou technique relative à une augmentation des tarifs de communication n’a été prise».
La polémique relative à une hausse supposée des tarifs de communication au Sénégal s’est invitée au Conseil hebdomadaire des ministres qui s’est tenu hier, jeudi 09 avril, au palais de la République. Occasion pour le ministre des Postes et télécommunications, Yaya Abdou Kâne, d’informer le Conseil que les informations relayées en rapport à cette hausse des tarifs entrants ou sortants ne se justifiaient pas. Le ministre a ainsi tenu à faire remarquer devant Macky Sall et le gouvernement « qu’à ce jour, aucune mesure d’ordre juridique, économique ou technique relative à une augmentation des tarifs de communication n’a été prise». Au contraire, Yaya Abdou Kâne a fait noter, selon le texte officiel du Conseil des ministres, que « dans l’objectif d’une régulation efficace du secteur des télécommunications, les dispositions sont désormais prises pour permettre à l’autorité de régulation d’exercer un contrôle approprié sur les appels entrants locaux et sortants du Sénégal, exercice non assujetti à une surtaxe pouvant entraîner une quelconque hausse des tarifs de communication ».
Pour rappel, selon certains médias de la place, le coût du téléphone, au Sénégal, aurait connu une hausse depuis ce mardi 7 avril 2015. Une augmentation qui serait de l’ordre de 150,65 F CFA (0,23 centimes d’Euro) pour la minute entrante, soit une hausse de 13 FCFA par minute. Interpellé par des confrères, Momar Ndao, le président de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen), avait fait savoir que «… C’est la Sonatel qui a augmenté le tarif, ce n’est pas l’Etat qui a surtaxé ».
A noter qu’en septembre 2009, le prix de la minute était de 65 FCFA, mais la Sonatel (Société nationale des télécommunications) avait porté la minute à 92 FCFA. Avec l’application de la surtaxe décidée par décret en août 2011 par les autorités de l’époque, le prix de la minute de tarification, d’un appel de l’étranger vers un téléphone fixe ou mobile sénégalais, était de 141,03 francs FCFA. En 2012, après l’alternance politique, le décret sur la surtaxe des appels entrants avait été abrogé.
Dans l’entre-deux tours de la présidentielle de 2012, Macky Sall, alors candidat à la magistrature suprême, promettait de réduire son mandat de chef d’Etat de 7 à 5 ans. Un discours surprenant et quelque peu avant-gardiste, à la fois pour le contexte et « pour l’époque », et qui devait sans doute lui donner de pouvoir tenir le bon rôle, loin de vouloir jouer les vieux dinosaures inélégants, désespérément accrochés à leurs privilèges et à leur statut d’ancien président de la République.
Que ce soit par intime conviction, par calcul politique ou un peu des deux, le propos a le mérite de ne pas laisser indifférent. Même si, quand on interroge les mots, tout a l’air tellement gros, tellement « antinomique » à l’échelle du Continent, que Macky Sall a du mal à échapper aux sempiternelles questions qui donnent l’impression de vouloir mesurer sa bonne foi de « politicien » plus ou moins scrupuleux.
Certains membres de son parti lui suggèrent d’ailleurs de ne pas s’encombrer de principes plus ou moins vertueux qui le rendraient prisonnier d’un vieux serment délavé et sans valeur, sinon circonstancielle ou électoraliste. Qu’il se contente, répétait, pas plus tard que ce 4 avril, quelqu’un comme le député « républicain » Moustapha Cissé Lô, d’un «Wax Waxeet» (dire et se dédire) très peu subtil d’ailleurs, qu’Abdoulaye Wade ou l’homme qui rêvait d’un troisième mandat, avait eu du mal à faire passer, même entre deux éclats de rire. Ce que l’on dit au président, c’est que ce n’est pas opportun, et que rien ne l’y oblige d’ailleurs, pas même le respect de la parole donnée. S’il veut rester dans le symbole, et si cela lui fait plaisir de jouer les bons démocrates, pourquoi pas ? Et pour le convaincre, on lui oppose des arguments « républicains » : le respect de la Constitution qui a fixé à sept ans le mandat du chef de l’Etat. Ou alors, lui dit-on encore, il pourrait démissionner ou organiser des élections anticipées.
Le 17 mars, alors qu’il s’adressait à la presse étrangère, Macky Sall promettait qu’il ne faillirait pas. Son programme : un référendum en 2016, et des élections en 2017 au lieu de 2019 si le « oui » venait à l’emporter, autrement dit si la majorité des électeurs se disait favorable à ce que l’on réduise le mandat présidentiel. Sinon, on connait la suite…Macky Sall restera deux ans de plus au pouvoir. Sur le papier, rien ne changera vraiment, mais le symbole sera sauf et le président pourra se glorifier d’avoir eu l’intention de, et peut-être même qu’il se convaincra que le peuple sénégalais, dans sa souveraineté, avait décidé qu’il devait rester. Baromètre de fin premier mandat ?
Toujours est-il que 7 ou 5 ans, dans l’absolu, cela n’a pas vraiment d’importance. L’essentiel, c’est ce que l’on fait de ce temps qui passe et qu’il faut mettre à profit. Macky Sall devrait davantage s’en faire pour son bilan de premier mandat, quand on sait que depuis 2012, notre pays est resté suspendu, plus qu’à la traque des biens mal acquis, à l’affaire Karim Wade dont certains disaient d’ailleurs que son épilogue permettrait enfin de pouvoir «retourner aux choses sérieuses ».
L’ «émergence», ce mot qui est entre le slogan à la mode et la formule magique, impose de pouvoir résoudre des questions aussi concrètes que celle des jeunes sans emploi, de cette scolarité instable, de ces malades précaires, ou de ces ventres vides tenaillés par la faim.