LIBERATION DES «OTAGES POLITIQUES » ET CROISADE CONTRE BBY : Libéraux et alliés, vers un grand Rassemblement
Le Front patriotique pour la défense de la république (Fpdr), prévoit d’organiser un grand rassemblement dans les jours à venir pour demander la libération des « otages » et des « prisonniers politiques » du Pds et de ses alliés, et tout autant contrer la coalition Bby qui exige la poursuite de la traque des biens dit mal acquis et la condamnation d’autres responsables du Pds. La révélation est du coordonnateur du Pds Oumar Sarr qui s’exprimait hier, jeudi 9 avril, au cours d’une conférence de presse organisée par le comité directeur du parti libéral.
DE VOUS A MOI : 7 ou 5 ans, peu importe !
Dans l’entre-deux tours de la présidentielle de 2012, Macky Sall, alors candidat à la magistrature suprême, promettait de réduire son mandat de chef d’Etat de 7 à 5 ans. Un discours surprenant et quelque peu avant-gardiste, à la fois pour le contexte et « pour l’époque », et qui devait sans doute lui donner de pouvoir tenir le bon rôle, loin de vouloir jouer les vieux dinosaures inélégants, désespérément accrochés à leurs privilèges et à leur statut d’ancien président de la République. Que ce soit par intime conviction, par calcul politique ou un peu des deux, le propos a le mérite de ne pas laisser indifférent. Même si, quand on interroge les mots, tout a l’air tellement gros, tellement « antinomique » à l’échelle du Continent, que Macky Sall a du mal à échapper aux sempiternelles questions qui donnent l’impression de vouloir mesurer sa bonne foi de « politicien » plus ou moins scrupuleux.
INCENDIE - AU MINISTERE DES COLLECTIVITES LOCALES : Le bureau d’Oumar Youm part en flammes
Dieuppeul a vécu une folle journée hier, jeudi 9 avril, en début d’après-midi. Pour cause, un violent incendie survenu au ministère des collectivités locales a dévasté le cabinet du ministre, Me omar Youm, absent des lieux. Sans trop être certains de l’origine exacte de l’incendie, les employés du ministère pensent à un court-circuit électrique.
ALIOU CISSE, SÉLECTIONNEUR DES /LIONS : «La poule du Sénégal est un groupe possible»
L'équipe du Sénégal, logée dans la poule K des éliminatoires de la CaN 2017, se trouve dans "un groupe possible", en compagnie du Burundi, de la Namibie et du Niger, a soutenu le sélectionneur des Lions, aliou Cissé.
WADE ET MACKY SALL EN TOURNEE A L’INTERIEUR DU PAYS : Risques de télescopage sur le terrain politique
Le Comité directeur du Parti démocratique Sénégal (Pds) a fait face à la presse, hier, pour exprimer son indignation face au régime actuel. Cette rencontre a été aussi l’occasion pour annoncer une mobilisation des forces de tous les libéraux en vue d’une tournée nationale.
TROIS QUESTIONS A…BDOULAYE DRAME, APR MATAM : «Bby doit se démarquer si elle est contre les 7 ans»
La coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) doit, officiellement, donner sa position sur la question du mandat présidentiel. L’un des leaders politiques de Matam, responsable de l’Alliance pour la République (Apr), Abdoulaye Dramé, ancien président du Conseil régional de cette localité, exige des alliés de Macky Sall de plier bagages s’ils sont pour la réduction de son mandat.
EN ATTENDANT LA PLAIDOIRIE DE LA DEFENSE, LE 23 AVRIL : Le parquet requiert la relaxe pour Pape Alboury Ndao
Dans l’affaire opposant Karim Wade à Pape Alboury Ndao à propos des 47 milliards de Singapour, le parquet a requis la relaxe. Selon lui, l’expert-comptable du cabinet Rma a produit un document à la suite d’une mission qui lui a été confiée par la Ci. Donc, c’est à l’autorité d’apprécier cette information et d’y donner suite. Mieux, Abdoul Aziz Danfakha déclare qu’il n’a jamais été démontré que le contenu du rapport était mensonger. Par ailleurs, sur demande des avocats de la défense, l’affaire a été renvoyée jusqu’au 23 avril prochain pour la plaidoirie de la défense.
CAN-2017 : HENRI CAMARA DONNE LA RECETTE : «Pas photo entre le Sénégal et ses adversaires»
Recordman des sélections, Henri Camara appelle les Lions à bien respecter leurs adversaires de la poule K afin que le décompte final soit en leur faveur. Pour Boy Karack, que ce soit le Niger, le Burundi ou encore la Namibie, aucun de ces pays ne doit être sous-estimé.
«Le sénégal a eu un très bon tirage au sort. et entre nous et nos adversaires, il n’y a pas photo. Apparemment, on doit se qualifier parce que le sénégal est plus fort que les autres sur le papier. Mais, il n’est jamais facile de jouer contre des équipes supposées faibles. Elles vont vendre cher leur peau et joueront crânement leurs chances. en général, quand il s’agit du sénégal, les adversaires ne lâchent rien. donc, j’appelle les joueurs à ne pas sous-estimer le Niger, le Burundi ni même la Namibie. Même s’ils sont plus forts qu’eux, les lions doivent rester concentrés pour ne pas être surpris au moment du décompte final. Nous sommes bien placés pour le dire parce qu’en 2000, le Nigeria avait sous-estimé le sénégal lors de la phase finale de la CAN-2000, mais il l’a regretté parce que tout le monde a vu comment il s’est qualifié en demi-finale. il a souffert jusqu’au bout. «Faire attention aux pièges»
Moi, j’ai eu la chance de jouer contre le Burundi et la Namibie. Face au Burundi, je n’ai pas joué le match aller, c’est au retour que j’ai été aligné par peter schnittger et dieu merci, j’avais marqué un but ce jour-là. la Namibie, quant à elle, nous a permis de nous qualifier au Mondial 2002. Même si nous l’avions humiliée chez elle en la battant par le score fleuve de 5-0, la Namibie joue bien au football avec un jeu direct. Aujourd’hui, elle abordera ses rencontres contre le sénégal avec un esprit revanchard. Aux lions de faire attention au piège. Nous, ce qui faisait notre force en son temps, c’est notre staff qui ne parlait que de la gagne avec des joueurs qui n’étaient jamais rassasiés. On marquait autant de buts qu’on pouvait. sur le terrain, les lions ne doivent rien calculer. Et l’idéal c’est de se qualifier avant la fin du tournoi pour éviter des calculs. Je pense que si on y arrive, même à la phase finale de la CAN-2017, nos adversaires vont nous craindre parce qu’on se sera montré redoutable durant les éliminatoires.»
LE SENEGAL ET LES «PETITS» : Le passé appelle les Lions à la prudence
Si tout le monde s’accorde à dire, avec beaucoup d’euphémisme, que le Sénégal est tombé dans un groupe «jouable», les appels à la prudence ne manquent pas. Et les Lions ont plusieurs raisons d’adopter cette posture.
«Que ce soit le Niger, la Namibie ou le Burundi, on n’a pas le droit de sousestimer les adversaires. à nous de ne pas tomber dans le piège de l’euphorie », déclarait Kara Mbodj dans notre livraison d’hier. le défenseur central des lions ne parle certainement pas d’expérience. parce que dans sa jeune carrière internationale, il n’a pas encore été confronté à une élimination par un adversaire jugé a priori plus petit. Mais parmi ses actuels coéquipiers en équipe du sénégal, certains ont vécu cette amère expérience. En effet, à la CAN 2012 de triste mémoire, le sénégal était placé sur un piédestal par la plupart des observateurs après le tirage au sort des poules qui l’opposait à la guinée équatoriale, pays co-organisateur mais alors inconnu au bataillon du foot africain, la Zambie, jugée juste modeste outsider, et la libye, décimée par la guerre civile. la suite, on la connaît, Bouna Coundoul, lamine sané, Cheikh Mbengue, Mouhamed diamé, dame Ndoye, Moussa sow, papiss Cissé et compagnie ont été battus par tous leurs trois adversaires sur le même score de 2-1.
Dans un passé plus lointain, les lions ont vécu des désillusions qui restent encore en travers de la gorge de la plupart des footeux sénégalais. un certain 18 juin 2005, au stade léopold sédar senghor, en éliminatoires d’un Mondial-2006 qui lui tendait les bras, l’équipe du sénégal a été incapable de battre de très modestes éperviers du Togo qui ne comptaient qu’un seul joueur d’envergure, emmanuel Adebayor. score final 2-2 synonyme d’élimination d’Allemagne-2006. encore plus amère a été l’élimination par la sélection voisine de la gambie. les scorpions, éliminés depuis belle lurette, étaient venus au stade lss, le 8 octobre 2008, arracher dans les derniers instants un match nul (1-1) qui écartait les lions des joutes internationales de 2010, la CAN et le Mondial. le lendemain journée chômée et payée en gambie et amertume chez les footeux sénégalais, surtout que la sélection devait se coltiner trois années sans compétition officielle.
Au total, le passé appelle les lions à la prudence. N’ont-ils pas battu (1- 0) en ouverture du Mondial 2002 une équipe de France détentrice du titre ?
Boy Niang 2 et Eumeu en Gambie
Boy Niang 2 est actuellement le lutteur pikinois le plus proche de Eumeu Sène. Après sa brillante victoire sur Balla Gaye 2, le chef de file de Tay S hinger s’est rendu chez Boy Niang 2 pour le féliciter. Il ne s’est pas limité là car Eumeu l’a amené avec lui en Gambie.
Allouche félicite Eumeu à la TFM
Le coach Allouche, ex-champion du monde de kick boxing, était à la TFM mercredi jeudi pour, dit-il, féliciter son ami Eumeu Sène. Le sorcier blanc est de retour à Dakar après une longue absence. Par le passé, il a eu à travailler avec Tay Shinger et a toujours donné de bons conseils au récent tombeur de Balla Gaye 2.
500.000 FCFA le 19 avril à Thiès
El Hadj Khar Sène organise le Ndef Leng à Thiès. Il s’agira de la première édition du drapeau M. Mamadou Gningue, directeur ITECOM. Le promoteur thiessois met en jeu la somme de 500.000 FCFA et attend un monde fou.
Double Malien donne un coup de tête à Yawou Dial
Le lutteur de l’écurie Fekke Maci Boolé, Double Malien, n’a laissé aucune chance à Yawou Dial, son adversaire du samedi 4 avril. Au coup de sifflet de l’arbitre, il a marché sur lui pour le battre facilement. Il ne s’est pas arrêté là puisqu’il a asséné un coup de tête à Yawou Dial.
Malème Niani pour des combats à Tamba
«Maintenant, la ville de Tambacounda a un stade qui peut accueillir toutes sortes de manifestations. Je lance alors solennellement un appel aux promoteurs afin qu’ils s’y rendent plus fréquemment pour organiser de grosses affiches», a lancé le lutteur Malème Niani, originaire de cette partie orientale du Sénégal.
Les ressortissants de Thioffior à Adrien Senghor
Le dimanche 19 avril à Adrien Senghor, l’Association des ressortissants de Thioffior organise un grand gala de lutte dont la mise est de 500.000 FCFA. Mme Astou Ndiaye, maire de la commune de Ndiaffate, et M. Tafsir Sokhna, opérateur économique, en seront les parrains. Pour l’animation, Pierre Waly Diouf et Cie ont sollicité Babou Faye et Ke Thiaw de Sekela.
Abdou Wakhal promet le feu samedi
Pour son gala de samedi prochain à Adrien Senghor où il met sur la table une enveloppe de 500.000 FCFA, Abdou Wakhal promet plein de surprises et une animation folklorique inédite. À l’animation, il y aura Babou Faye et Faya Mbodj.
Balla Gaye 2 un peu crispé
Lors de son dernier face-à-face avec son bourreau, Balla Gaye 2 avait bien du mal à se remettre de sa défaite. Il faut dire que le fils de Double Less a du mal à surmonter les épreuves auxquelles il fait face. Mais il a fallu que les intervenants lui remontent le moral pour le mettre à l’aise.
GFM Entertainment continue l’aventure
Après le choc Eumeu Sène / Balla Gaye 2, GFM Entertainment veut continuer l’aventure dans l’arène. À la question de savoir si la structure est prête à concocter d’autres affiches, le coordonnateur Charles Faye a répondu tout bonnement : «moss nako bayinako amoul fène». Des propos qui montrent leur engagement à jouer leur partition. Ce qui rassure encore plus les amateurs.
GENDARMERIE : Le Général Faye imprime ses marques
Mouvements en vue dans la gendarmerie, écrivions- nous dans notre édition d’hier. Plusieurs changements étaient en effet annoncés chez les hommes en bleu qui concernent par exemple la Section de Recherches de la Gendarmerie où le patron, Cheikh Sarr, a effectivement cédé la place au commandant Issa Diack qui était jusque-là à l’Etat-major de la Gendarmerie nationale. Ce dernier va ainsi hériter des dossiers d’enquête dans la traque des biens mal acquis si l’Etat ne change pas de stratégie. Tout le monde a dû remarquer que c’est la Gendarmerie qui a été mise en avant dans les enquêtes sur l’enrichissement illicite d’anciens dignitaires du régime de Wade, alors que la Police judiciaire sénégalaise (la DIC) gérait habituellement ce type de dossiers. Si donc on ne change pas la stratégie, le respect de la promesse de la poursuite de la traque aidant, l’on devrait assister à un nouveau défilé de gros bonnets devant le nouvel homme fort de la Section de recherches, Issa Diack.
D’autres affectations….
Si Cheikh Sarr (il va en mission à l’étranger, au Congo précisément, pour commander un contingent de deux cents hommes) est le plus célèbre parmi les personnes concernées, il n’est naturellement pas le seul. Une dizaine de postes sont en effet concernés dont le colonel Moctar Ndoye qui était à la Minusma et qui atterrit aux Ressources humaines en qualité d’adjoint. Le colonel Ntab qu’il remplace est muté à la LHR. Djiby Tine qui commandait la Légion Centre de la gendarmerie nationale (Kaolack-Fatick) est remplacé, comme nous l’écrivions d’ailleurs hier, par le lieutenant-colonel Mamadou Sonar Wade qui était à la CEAC. L’ancien boss de la Communication de la Gendarmerie, Pape Ibrahima Diop, va à l’Etat major de la Gendarmerie nationale. Les capitaines Ababacar Faye et Albert Faye sont aussi concernés. Au total, il s’agit d’une bonne dizaine de mesures qui ont été validées par le patron de la gendarmerie, le Général de Division Mamadou Guèye Faye, par ailleurs Directeur de la Justice militaire qui a déjà apposé sa signature sur le fameux document le 7 avril dernier. Selon plusieurs sources, ces nominations marquent le début d’une sorte de prise en main… de la Gendarmerie.
HABRÉ/AMINATA TOURE
Hissein Habré devra choisir une autre juridiction, notamment la Haute cour de justice, s’il veut que la justice tranche son différend avec Aminata Touré. Le tribunal correctionnel s’est déclaré incompétent pour juger l’ex- Première ministre. Mme Aminata Touré est accusée de faux et usage de faux en écriture par Hissein Habré. En détention préventive à la prison du Cap Manuel pour crimes de guerre, crime de génocide, l’ancien président tchadien lui reproche d'avoir monté un faux document dans le cadre de la création des Chambres africaines extraordinaires (CAE). Hissein Habré et ses conseils estiment que la prévenue qui disait avoir un mandat de Me Alioune Badara Cissé, ministre des Affaires étrangères à l’époque, n’en avait pas le droit. Conseil de l’ex-PM, Me Djiby Diallo avait évoqué l’immunité juridictionnelle dont jouit sa cliente. Il avait été appuyé par le parquet avant d’être confirmé hier, par le tribunal qui a demandé Habré de mieux se pourvoir.
DEUX WADE
Un “non-événement”, c’est ainsi que les responsables libéraux ont qualifié la démission de Souleymane Ndéné Ndiaye du Parti démocratique sénégalais (Pds), en comité directeur restreint, avant-hier. Lorsque les libéraux ont voulu évoquer la question, Me Wade ne s’est pas fait loquace. De même quand on a voulu inviter le khalife général des Mourides sur le cas Karim Wade, il a préféré bouter en touche…Mais recevant hier le Front patriotique pour la défense de la République, il s’est lâché, affirmant qu’il savait que Souleymane Ndéné Ndiaye est connecté à Macky Sall depuis belle lurette. Mais que c’était peine perdue pour lui. Me Wade a aussi déclaré être à l’écoute du khalife pour la suite de ce qu’il faut appeler le “feuilleton Karim Wade”. Deux réunions, deux discours, c’est clair que Me Wade parle en fonction des personnes qui sont en face de lui…
APPELS ENTRANTS
Le contrôle des appels entrants a refait surface depuis quelques jours. Certains parlent déjà d’une possible hausse des tarifs. Hier, en conseil des ministres, Yaya Abdoul Kane, chargé du département des Postes et Télécommunications, a affirmé “qu’à ce jour, aucune mesure d’ordre juridique, économique ou technique relative à une augmentation des tarifs de communication n’a été prise”. D’après le ministre, cette nouvelle décision traduit la volonté d’une régulation efficace du secteur des télécommunications. “Les dispositions sont désormais prises pour permettre à l’autorité de régulation d’exercer un contrôle approprié sur les appels entrants locaux et sortants du Sénégal.” Lequel exercice est non assujetti à une surtaxe pouvant entraîner une quelconque hausse des tarifs de communication. Wait and see !
NOMINATION
Comme à chaque conseil des ministres, celui d’hier n’a pas échappé aux mesures individuelles. Le président de la République a nommé Ousmane Paye ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal au Canada. Ce diplômé en Economie et relations internationales remplace Nancy Ndiaye Ngom. En outre, Penda Guissé Mbaye, économiste et jusque-là à la Direction des partenariats et de la promotion économique et culturelle du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est nommée chef du Bureau économique près l’Ambassade du Sénégal en Inde. L’autre nomination est celle de Mamadou Mamour Diallo comme Directeur des Domaines à la Direction générale des Impôts et des Domaines. Cet inspecteur principal des impôts et domaines succède à Sidy Mouhammed Diakhaté qui va à la retraite.
HSF/MANDAT PRÉSIDENTIEL
“Le président Macky Sall avait promis publiquement et à plusieurs reprises de réduire son mandat de sept (7) à cinq (5) et persiste jusque-là dans sa volonté d’organiser un référendum pour le réduire”, note la section sénégalaise de la Société Internationale pour les Droits de l’Homme (SIDH/Sénégal) qui, dès lors, ne comprend pas le pourquoi à la relance du débat sur la réduction du mandat, et se dit préoccupée. Ainsi, elle estime que celle-ci est une question d’honneur, d’engagement solennel à l’égard du peuple sénégalais et des autres chefs d’Etat. Considérant ce débat comme dénoué de tout sens politique avec des conséquences préjudiciables à la démocratie et à l’image du président, l’organisation rappelle que non seulement le septennat n’est plus de rigueur dans les grandes démocraties, mais en plus, on parle de plus en plus d’un seul mandat.
AND JEF PADS/A : REDDITION DES COMPTES
Le secrétariat exécutif (SE) de And jëf PADS/A s'est réuni le mercredi 8 avril 2015. Les camarades de Landing Savané saluent “la volonté affichée par le gouvernement de continuer la politique de reddition des comptes sans parti pris pour l’intérêt supérieur de la nation”. Les militants de gauche se félicitent également de la pose, le 13 juillet 2015, de la première pierre de l’Université du Sine Saloum de Kaolack. “Il (SE) considère que la décentralisation universitaire au profit des régions de l’intérieur est une contribution majeure au développement de l’enseignement supérieur dans notre pays, qu’elle apportera un souffle nouveau aux économies locales”. Toutefois, l’instance suprême du parti exhorte le gouvernement à prêter une attention particulière à la tendance inflationniste des prix de certaines
denrées de première nécessité.
AUTO-SAISINE DU PROCUREUR
L’idée d’un accident peine à s’imposer dans le décès des trois ressortissants sénégalais au Maroc. Horizon sans frontière (HSF) demande au procureur de s’autosaisir du dossier afin de pratiquer une contre-autopsie pour confirmer ou infirmer la thèse de l’accident. L’organisation estime que ces compatriotes sont décédés dans des conditions qui restent à clarifier. “Il est important que l’opinion soit éclairée sur cette affaire afin que les familles puissent savoir, selon les résultats de l’expertise, les actions idoines à mener”, plaide-t-elle. HSF rappelle que les conséquences en terme de responsabilités ne sont pas les mêmes selon qu’il y ait accident ou empoisonnement. De même, l’action des assurances n’est pas non plus la même selon l’un des deux cas.
DROIT D’AUTEUR
Le décret d'application de la loi du 25 janvier 2008 sur le droit d'auteur et le droit voisin est signé hier. C'est en conseil des ministres que le Président l'a fait. Par conséquent, la nouvelle société de gestion collective peut commencer à collecter, percevoir et répartir les redevances sur les oeuvres artistiques déclarées. Un travail qu’assurait jusque-là le Bureau sénégalais des droits d'auteur (BSDA) qui va ainsi disparaître. Installé depuis plus d'un an, la nouvelle société de gestion collective n'existait que sur les papiers même si le conseil d'administration a été formé et le directeur général choisi. Ils peuvent maintenant s'atteler à la tâche, au grand bonheur des acteurs culturels…
UNICEF
Le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) a offert au ministère de la Santé et de l’Action sociale un lot de matériel médical de 70 millions. Ce don est composé de 23 réfrigérateurs solaires et de 1 878 porte-vaccins. Les réfrigérateurs solaires seront installés dans 23 postes de santé des régions de Tambacounda et Matam. Les portevaccins seront distribués à travers les 14 régions médicales et les 76 districts sanitaires du pays. Ce présent don, selon un communiqué de l’Unicef, entre dans la poursuite des efforts visant à améliorer la chaîne de froid du Programme élargi de
vaccination (PEV).
LANDING SANÉ
Ancien responsable socialiste, Landing Sané est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à Paris. Originaire du village de Balingore, dans le département de Bignona, Landing Sané a eu à occuper plusieurs portefeuilles ministériels sous le régime d’Abdou Diouf. Ancien conseiller technique à la Présidence de la République, M. Sané a dirigé le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministère de l’Equipement. Après la défaite de Diouf en 2000, il migre vers le Parti démocratique sénégalais (Pds) de Me Wade et réussit à se faire élire député sur la liste nationale. Mais il ne durera pas à l’Assemblée nationale puisqu’il sera nommé président du Conseil d’administration de la BICIS.
Attaque à main armée
Au moment où la gendarmerie et la police procédaient à des opérations de sécurisation dans les différentes portes d’entrée de Touba, dans la nuit du mercredi au jeudi, une bande de malfaiteurs à bord d’une voiture 4x4 a encore fait parler d’elle. Comme pour narguer les forces de sécurité. Les bandits se sont rendus sur la route de Taïf vers le marché au poisson de Touba pour s’emparer de 9 moutons dont des Ladouns et de grosses bêtes estimés à des centaines de milliers de francs Cfa. Les moutons appartiennent à un marchand du nom de Kabou Lèye. La victime jointe par téléphone confirme l’info et parle d’une bande armée qui a ouvert le feu pour dissuader toute velléité de résistance. Au total, cela fait 3 vols à main armée en l’espace d’une semaine à Touba. La police a reconnu au cours d'une réunion, une recrudescence du banditisme, mais rejette toute insécurité totale dans la ville sainte et ses environs. Le commissaire principale Yaya Tamba a d’ailleurs sollicité, au cours de la journée de réflexion sur la sécurité initiée par le sous préfet de Ndam, auprès de la commune de Touba de les aider en véhicules pour sécuriser la ville.
Appels entrants
L’augmentation des tarifs des appels téléphoniques entrants agitée, depuis quelques jours, s’invite à la table du Conseil des ministres. Et c’est le ministre des Postes et télécommunications qui soutient qu’«à ce jour, aucune mesure d’ordre juridique, économique ou technique relative à une augmentation des tarifs de communication n’a été prise». Yaya Abdoul Kane précise aussi que «dans l’objectif d’une régulation efficace du secteur des télécommunications, les dispositions sont désormais prises pour permettre à l’autorité de régulation d’exercer un contrôle approprié sur les appels entrants locaux et sortants du (Sunugaal), exercice non assujetti à une surtaxe pouvant entraîner une quelconque hausse des tarifs de communication». Il faut noter dans ce sillage que le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant mise en place d’un dispositif de supervision et de contrôle de l’activité des opérateurs et de lutte contre la fraude dans les Télécommunications.
Ousmane Paye casé
Prêtons attention aux mesures individuelles pour dire que SMS case l’ombre de Njol Diouf après que ce dernier a quitté l’Oif. Il a décidé de nommer Ousmane Paye, Diplômé en Economie et relations internationales, ambassadeur du Sunugaal au Canada, en remplacement de Nancy Ndiaye Ngom. Il faut aussi relever qu’il y a un nouveau directeur des Domaines en la personne de Mamadou Mamour Diallo, Inspecteur principal des Impôts et Domaines qui remplace Sidy Mouhammed Diakhaté qui part à la retraite.
Tournée…
C’est dimanche que SMS entame sa tournée économique dans le centre du pays, plus précisément dans le Sine et le Saloum. L’opération qui a de forts relents de tournée politique, débute par Nioro où le chef de l’Etat va procéder au lancement des travaux de construction des routes Dinguiraye-Nioro-Keur-Ayip. Ce sera dans la matinée. Puis, l’après-midi, cap sur Passy, pour le premier coup de pioche de la route Keur Waly Ndiaye-Sokone. Le lendemain, lundi, SMS se rend dans la matinée à l’usine des salins du Saloum de Kaolack, pour une visite. Et dans l’après-midi, toujours à Kaolack, il présidera la cérémonie de pose de la première pierre de l’Université du Sine-Saloum.
…De SMS
Le mardi, SMS va consacrer sa matinée à des visites aux familles religieuses du Sine et du Saloum, avant de rallier, dans l’après-midi, Kaffrine pour des audiences. Il va y présider le mercredi un Conseil des ministres décentralisé, qui sera précédé le mardi d’un Conseil interministériel dirigé par le Pm, Momo Dionne. Ensuite il devrait quitter Kaffrine en fin de journée, mercredi. Cela, soit pour regagner Ndakaaru, ou alors poursuivre sa route vers le Sud-Est. Il doit en effet se rendre jeudi ou vendredi au «Daaka» de Médina Gounass.
Procès Aïda Ndiongue & Cie…
L’ancienne sénatrice libérale, Aïda Ndiongue et l’ancien directeur de l’Habitat, Abdou Aziz Diop, vont encore rester en prison jusqu’au 15 mai prochain pour savoir le sort qui leur sera réservé. Le procès de ces dignitaires de l’ancien régime libéral qui devait se tenir, hier devant le tribunal correctionnel, a été renvoyé au 15 avril prochain en audience spéciale. Pis la demande de liberté provisoire introduite par les avocats de ces prévenus, a été tout simplement rejetée par le juge. Pour rappel, les deux responsables libéraux sont en détention depuis le 17 avril 2013 pour détournement de fonds dans le cadre du dossier des produits phytosanitaires destinés au Plan Jaxaay.
…Renvoyé au 15 mai
Par contre, les avocats des co-prévenus, las des multiples renvois, ont souhaité que cette affaire soit évoquée dans le fond, hier. «Nous sommes prêts pour que cette affaire soit retenue dans le rôle. Ce n’est pas l’Etat du (Sunugaal) qui est en prison, mais nos clients. Donc, l’Etat a le droit de prendre les dispositions nécessaires pour les faire juger», a martelé, Me Mbaye-Jacques Ndiaye, un des avocats d’Aïda Ndiongue. Cette dernière et Abdou Aziz Diop ont, à plusieurs reprises, formulé des demandes de liberté provisoire qui ont toutes été rejetées par le juge.
Compte Singapour…
Restons au tribunal correctionnel de Ndakaaru qui s’est également prononcé sur l’affaire Rimka-Pape Alboury Ndao au sujet du fameux compte à 47 milliards de Singapour. Le fils de l’ancien chef d’Etat avait traîné en justice l’expert comptable pour «faux et usage de faux» et «escroquerie à jugement». Mais lors de son réquisitoire, le substitut du procureur a estimé que la partie civile n'a pas apporté la preuve de la culpabilité de l'expert. «Il n’y a pas de contre-expertise pour dire que le rapport est faux. Pape Alboury Ndao a été désigné par la Crei. Il l’a été dans les règles de l’art. Aucune tentative de manœuvre frauduleuse n’a été relevée».
…Relaxe pour l’expert ?
Le représentant du parquet poursuit : «Aucune fausse qualité, aucun faux nom. Le rapport produit a été produit à la suite d’une mission qui lui a été confiée. Aucune tentative d’escroquerie ne peut être retenue contre lui». En fait, le substitut du procureur qui est d’avis qu’«il n’y a pas de commencement d’exécution en vue de commettre une escroquerie». Les avocats de l’expert-comptable, ont demandé au juge et à ses deux assesseurs de renvoyer le dossier, compte tenu du fait que l'un d'eux, Me El Hadji Diouf en l'occurrence, était absent de l'audience. Le tribunal correctionnel régional de Ndakaaru a semblé suivre la défense sur sa demande. Car elle a fini par renvoyer l'affaire jusqu’au jeudi 23 avril prochain pour la plaidoirie des avocats de la défense.
Destitution
Oumar ndiaye Angloma chargé de mission à la présidence a été destitué de son poste de prési de l’Asc Avenir de Mbacké par le Comité directeur de ladite Asc. Il est reproché au responsable communal Apr de Mbacké d’avoir volontairement abandonné l’équipe et s’être installé à Ndakaaru ; Il a été remplacé par Amadou Mbengue, un opérateur économique, qui déplore le manque de moyens auquel l’équipe fait face. Il a initié cette semaine une opération de vente de ticket-soutien pour aider l’équipe à se maintenir en National amateur. Il invite aussi la mairie de Mbacké à prendre en charge l’équipe pour mieux développer le foot dans la ville
Bamba Fall blanchi
Après avoir accusé et vilipendé le maire de la Médina, Bamaba Fall, pour malversation, un groupe de jeunes issus du mouvement jeunesse pour le développement de la Médina et du Collectif pour la sauvegarde des intérêts de Médina (Csim) est monté au créneau pour laver à grande eau le maire de ladite localité. Face à la presse, hier, Mouhamed Chimère Diaw & Cie déclarent : «Dans le passé, nous avons été saisis par une personne qui accusait le maire de la Médina d’avoir créé des emplois et des salaires fictifs. Nous avions fait des pétitions pour sonner l’alerte, mais finalement on s’est rendu compte que c’était un règlement de comptes et heureusement nous avions toujours émis des réserves». Et selon eux, après vérification ils se sont rendu compte que la personne qui leur avait mis la puce à l’oreille voulait se venger du maire. Avant d’ajouter : «C’est la raison pour laquelle on a convoqué cette rencontre pour informer les Médinois et leur dire que Bamba Fall n’est pas mêlé à ces histoires de malversation et qu’il est blanc comme neige».
Sel à Demba Diop
L’utilisation du sel au stade Demba Diop suscite toujours polémique. En effet, en plus de la mesure du Comité national de gestion (Cng) de lutte d’interdire l’entrée des véhicules sur la piste d’athlétisme, la direction du stade vient de corser la dose. Cela, avec l’interdiction faite désormais aux lutteurs d’utiliser du sel sur la pelouse synthétique. Car, d’après les spécialistes, le sel fait partie des produits qui dégradent la pelouse du stade, récemment réfectionné par l’Etat, pour près d’un demi-milliard de francs Cfa. C’est dire que maintenant, le feu, le lait et les œufs cassés, le sel font partie, entre autres, de la liste des produits interdits aux lutteurs à stade Demba Diop. Ainsi, les managers sont invités à une réunion pour discuter de cette mesure qui renforce la récente sortie du Grand Serigne de Ndakaaru. «Il est évident que les détériorations vont continuer. Que les gens de la lutte n’oublient pas qu’on leur prête le stade en attendant que nous ayons une arène nationale», a dit, avant-hier, Abdoulaye Makhtar Diop.
Sel à Demba Diop (bis)
Profitant de l’organisation du face-à-face entre Sa Thiès et Lac Rose, hier, au Cices, Malick Thiandoum a fustigé l’attitude de la direction du stade Demba Diop. «S’asperger de lait, casser des œufs, utiliser le feu et verser le sel participent au charme de la lutte. Ces rituels participent aussi à la protection du lutteur du mauvais œil. Interdire ces pratiques, c’est dégrader l’image de la lutte et notre culture», a défendu le chroniqueur de lutte de la SenTv qui semble se soucier très peu des dégradations que la lutte cause à la pelouse synthétique de Demba Diop. «Nous avons l’impression que la construction de l’arène nationale est devenue une chimère et non une réalité. Le président de la République doit savoir que la non-construction de notre arène nationale sera considérée comme une échec dans sa politique sportive», a-t-il d’ailleurs affirmé, comme pour enfoncer le clou.
Gouy-Gui
«A ce moment, je ne peux pas répondre au Grand Serigne. Parce que des autorités et des notables m’ont appelé pour me dire de ne pas répliquer à cette sortie du chef de la communauté léboue. Il a le droit de dire certaines choses, alors je ne peux pas en dire plus». Telle est la réaction du roi du «Simpi», après l’accusation d’Abdoulaye Makhtar Diop qui pense qu’il utilise des anabolisants. Le changement physique de Gouy-Gui a intrigué plus d’un et c’est l’ancien ministre des Sports qui a osé dire ce que tous les observateurs de l’arène ont constaté sur l’état physique du poulain de Mor Fadam. Juste rappeler que ce dernier justifie sa masse pondérale «par la forte consommation de pâtes alimentaires et de pomme de terre»
VIDEO
ÉTATS-UNIS : LA FAMILLE DU NOIR ABATTU SOMME LA POLICE DE RENDRE DES COMPTES
Charleston (Etats-Unis) (AFP) - Le frère de l’homme noir abattu de cinq balles par un policier blanc en Caroline du Sud, dans le sud-est des Etats-Unis, a réclamé des comptes jeudi à la police, accusée dans des drames similaires d’abuser de sa force létale et de racisme.
"Les policiers doivent rendre des comptes et ils doivent penser à deux fois avant de se servir de leurs armes à feu et d’abattre des gens", a affirmé à l’AFP le frère de la victime, Anthony Scott.
Dans une vidéo filmée par un particulier, on voit le policier, Michael Slager, 33 ans, abattre Walter Scott, 50 ans, qui tente de s’enfuir en courant. Le policier tire à huit reprises, touchant la victime cinq fois.
Le policier venait d’arrêter Walter Scott pour un simple contrôle routier. Les deux hommes ont ensuite eu une altercation, a raconté mercredi le témoin qui a filmé la scène.
Devant des images aussi accablantes, le policier a été arrêté et inculpé pour meurtre trois jours après le drame puis renvoyé des forces de l’ordre. Un fait extrêmement rare aux Etats-Unis.
En effet, le plus souvent, les policiers ne sont même pas poursuivis, comme cela s’est produit à Ferguson après la mort de Michael Brown, un Noir de 18 ans tué l’été dernier par le policier Darren Wilson, qui ne sera pas jugé.
Ce drame avait provoqué des manifestations, et parfois des émeutes, dans tout le pays.
La presse locale rapportait en outre jeudi que Michael Slager avait fait l’objet d’une plainte en 2013 pour avoir abusivement utilisé son pistolet paralysant mais n’avait pas été poursuivi.
"Nous sommes témoins des symptômes d’un système policier qui ne rend pas des comptes à la communauté qu’il est censé servir et protéger", a dénoncé le mouvement Black Lives Matter CHS dans un communiqué.
- Levée de fonds -
Le fait que Slager soit inculpé est "l’exception plutôt que la règle", a noté la représentante à Charleston du mouvement des droits civiques NAACP, Dot Scott, pour laquelle l’existence de la vidéo est cruciale.
Le frère de Walter Scott s’est félicité de l’existence de la vidéo, alors que l’agent avait sur le coup justifié son geste par le fait qu’il s’était senti menacé.
Mais "quelque chose doit être fait", a-t-il martelé.
Le maire de North Charleston, Keith Summey, a fait savoir mercredi qu’une centaine de mini-caméras venaient d’être commandées pour tous les policiers en uniforme de la ville.
Un avocat de la famille de la victime a demandé que tous les agents de North Charleston en soient équipés. "Il s’agit de la protection des policiers et des citoyens, parce que maintenant un policier peut dire regardez ma caméra, je n’ai rien fait de mal", a expliqué Chris Stewart à l’AFP. "Ou bien un citoyen peut dire on m’a menti, regardez la vidéo de la caméra".
Selon Randolph McLaughlin, professeur de droit à l’université Pace de New York, "aujourd’hui, les policiers dégainent et tirent de plus en plus".
Or, lorsque les préjugés raciaux s’ajoutent à une formation inadéquate, le résultat est alarmant, selon lui.
A Ferguson, le département de la Justice n’avait pas poursuivi le policier Wilson mais publié un rapport accablant sur le racisme au quotidien de la police de la ville et de ses édiles.
Des soutiens de Michael Slager ont lancé une levée de fonds sur le site Indiegogo, invoquant le fait qu’il avait deux beaux-enfants et que sa compagne était enceinte, avec l’objectif de récolter 5.000 dollars.
"Bien que (Slager) ait peut-être fait des erreurs de jugement, il protégeait la communauté (...). Il a servi cinq ans dans le département (de police) sans avoir été sanctionné", font-ils valoir.
Mais un autre site GoFundMe a mis fin à une campagne en faveur du policier, expliquant qu’elle violait les termes de son fonctionnement, selon le site ThinkProgress.
Des manifestations pacifiques ont été organisées mercredi à North Charleston, ainsi qu’une veillée en hommage à Walter Scott, père de quatre enfants, dont les funérailles sont prévues samedi.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, ALYMANA BATHILY
L’ÉMERGENCE SELON LEE KWAN YEW
Si le PSE doit introduire «un nouveau modèle de développement qui vise l’émergence à l’horizon 2035», la trajectoire de Singapour ces 30 dernières années mériterait d’être étudiée et peut être adaptée
Alymana Bathily, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 10/04/2015
Lee Kwan Yew, le premier président de la République de Singapour (1959-1990), qui est resté de fait l’autorité de référence de son pays jusqu’à sa mort, le 15 mars dernier, est le premier chef d’Etat à avoir fait passer son pays «du Tiers Monde au Premier Monde en une génération» (selon son expression).
Sous l’égide de Lee Kwan Yew, Singapour a connu une croissance soutenue de son économie de 8% par an pendant trente ans pour devenir en 2013 la 7eme économie la plus développée au monde avec un revenu par tête d’habitant de 76 860 US $ (devant les USA, la Grande Bretagne et la France !).
Au classement de l’Indice de Développement Humain (IDH), qui indique mieux le niveau de développement réel en prenant en compte des indicateurs tels que le pouvoir d’achat, le niveau d’instruction et l’espérance de vie, Singapour se classe en 2011 au 9eme rang mondial (devant la Grande Bretagne, 14e, et la France, 20e).
La population est totalement alphabétisée (en anglais et en chinois en général), le pays bénéficie d’une main d’œuvre hautement qualifiée pour toutes les technologies modernes, tout y est d’une propreté extrême, la corruption n’y existe pas, la criminalité y est presque nulle, le taux de pollution très bas.
Aussi Singapour est devenue une destination touristique de premier plan.
Pourtant la Cité-État, qui ne jouit d’aucune ressource naturelle et manque même d’eau, qu’elle doit importer de son voisin, la Malaisie, avait, à son indépendance de la Grande Bretagne en 1960, une économie qui ne reposait que sur ses activités portuaires et son commerce régional lui assurant un revenu par tête estimé à 516 US $, du même niveau que celui du Sénégal à la même époque (560 US $).
Notre pays qui a accédé à la souveraineté internationale la même année que Singapour, a connu une croissance économique de 3% en moyenne et son PIB par tête d’habitant n’est actuellement que de 1900 dollars, il est classé 163e selon le classement par IDH. Avec 46% de sa population vivant dans la pauvreté et 50% analphabètes, notre pays est toujours classé parmi les pays pauvres de la planète.
Quel est le secret du «miracle» singapourien, si miracle il y a ?
Il y a d’abord les qualités de leadership exceptionnelles de Lee Kwan Yew, décrit comme un mélange de Machiavel et Sun Tzu. Il a su au cours de la lutte pour l’indépendance utiliser le système britannique pour le combattre, s’allier au Parti communiste de Malaisie qui contrôlait les syndicats et constituait alors la principale force politique de la région pour le réduire ultérieurement et s’imposer comme unique force de compromis face à la puissance coloniale.
Ensuite pour développer l’économie, il a su utiliser le nationalisme de la communauté chinoise majoritaire (dont il est issu) pour, au nom de la promotion de «valeurs asiatiques», imposer en fait un ordre capitaliste, basé sur l’obéissance, la discipline face à l’entreprise et à l’Etat, et assurer la promotion de l’épargne des ménages.
Il a su attirer les investissements étrangers en mettant en place rapidement une infrastructure (de transport, téléphonique, électrique, et de tourisme notamment) de classe internationale, en menant à travers la Banque centrale nationale une politique monétaire stable et en assurant la disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée et disciplinée.
Il s’attaqua aussi très tôt à la lutte contre la corruption en mettant en place une institution (Corrupt Practices Bureau) dotée de tous les pouvoirs pour investiguer, poursuivre et arrêter tout officiel suspect de corruption (institution certainement bien moins «démocratique» que nos CREI et OFNAC).
Il affilia les syndicats de travailleurs à travers leur fédération (National Trade Union Congress) à son parti (People’s Action Party) et au patronat (une alliance qui n’est pas sans rappeler la «participation responsable de Senghor»).
De 1960 à nos jours, Singapour n’aurait pas connu plus de 15 jours de grève au total…
Au plan géopolitique, il s’allia dès l’indépendance de son pays avec les Etats-Unis, en guerre au Vietnam, et dont l’hégémonie était menacée non seulement par la Chine mais dans la plus part des États asiatiques.
Autre pilier du «miracle» singapourien : le système d’éducation et de formation en anglais et dans les langues nationales (chinois, malais et tamoul), de la maternelle à l’université, auquel l’Etat consacre chaque année 20% de son budget et qui met l’accent dès l’école primaire sur l’anglais, les mathématiques et les sciences.
Les meilleurs élèves sont très tôt repérés. Ils reçoivent des bourses et sont orientés vers les meilleures universités du monde.
Au plan politique, tout en maintenant le système formel de multipartisme, Lee Kwan Yew imposa son parti comme parti unique de fait, se faisant réélire régulièrement et contrôlant totalement pendant, trente et un ans, l’Exécutif, le Législatif et le Judicaire.
C’est sans doute là le facteur essentiel et déterminant du «miracle singapourien» : Lee Kwan Yew a dirigé Singapour d’une main de fer, de manière autoritaire, sans aucune interférence d’aucun pouvoir, sans autre autorité que la sienne propre.
C’est une véritable dictature, «éclairée» certes, qu’il a imposé à Singapour, faisant fi des exigences de la démocratie, de la liberté d’expression, de la liberté de presse et des droits de l’homme garantis pourtant par la Constitution.
Il mit plutôt l’accent sur l’ordre et la discipline, sur la responsabilité de la famille et de l’individu dans le développement économique et la construction de la nation, sous le contrôle strict de l’Etat qui impose ses orientations et sanctionne positivement ou négativement les comportements.
Aucune déviance, aucune effraction n’est permise.
Les châtiments corporels même sont de mises notamment à l’école et dans l’armée.
L’évolution de la population est toujours suivie et régulée par l’Etat qui, après avoir imposé rigoureusement la réduction de la natalité à deux enfants par famille, en ayant recours notamment à la stérilisation, encourage depuis les années 1980 les ménages à avoir plus d’enfants.
L’État s’assure même que les femmes diplômées se marient… Lee Kwan Yew proclame lui-même que c’est grâce à cette politique et à ces méthodes de gouvernement autocratiques que Singapour s’est développé de cette manière spectaculaire.
Il estime que cette politique et ces méthodes étaient indispensables pour assurer l’émergence de Singapour et que d’une manière générale la démocratie n’est pas propice au développement. Il disait : «À quelques rares exceptions près, la démocratie n’a pas apporté de gouvernement convenable aux nouveaux pays en voie de développement… Les Occidentaux mettent en avant les libertés et droits des individus… Je préfère un gouvernement honnête, qui agit et qui est efficace… Pour commencer il faut de l’ordre dans la société. Les armes, la drogue, les crimes violents et tout ce qui menace l’ordre social (doit être combattu). Puis il faut s’occuper de l’école. Tant que la violence prévaut dans les écoles, on ne peut pas avoir d’éducation… Ensuite on doit s’assurer qu’on donne une éducation sérieuse et qu’on forme une génération entière de gens qualifiés, intelligents, talentueux et qui peuvent être productifs…»
Au vu de l’écart abyssal qui s’est creusé depuis les années 1960 au plan du développement économique et social entre le Sénégal et Singapour, il est évident que les options politiques et économiques de Lee Kwan Yew ont été plus efficaces que celles qui ont été mises en œuvre dans ce pays, de Senghor à Abdoulaye Wade.
Mais il est évident aussi qu’on ne saurait transposer les recettes de Lee Kwan Yew au Sénégal.
Notre pays a pris des options fondamentales en opposition totale avec celles de Singapour et qui seraient difficilement réversibles : la démocratie multipartite, la liberté d’expression, la liberté de presse, le pluralisme médiatique et le pluralisme syndical, notamment.
Cependant si le Plan Sénégal Emergent (PSE) doit introduire véritablement «un nouveau modèle de développement qui vise l’émergence à l’horizon 2035» et qui est susceptible d’impulser une «nouvelle dynamique de croissance forte, durable et inclusive de plus de 7%» (par an), la trajectoire de Singapour au cours des trente dernières années sous le leadership de Lee Kwan Yew mériterait d’être étudiée et peut être adaptée.
Ouagadougou, 9 avr 2015 (AFP) - L'arrestation de proches de Blaise Compaoré et l'interdiction faite aux partisans de l'ex-président de participer aux élections d'octobre sont des "manoeuvres" pour favoriser l'ancienne opposition, a estimé jeudi Djibrill Bassolé, ex-chef de la diplomatie et candidat vraisemblable.
"Je suis contre le principe même d'utiliser des artifices politiques et juridiques pour exclure des Burkinabè de la compétition électorale", a déclaré à l'AFP M. Bassolé.
Les "modifications de textes électoraux avec effet rétroactif" et les "arrestations et détentions arbitraires de responsables de partis politiques" constituent des "manoeuvres d'agendas politiques visant tout simplement à favoriser les partis au pouvoir de la transition contre l'ex-majorité", a-t-il dénoncé.
Un nouveau code électoral, adopté mardi par l'Assemblée intérimaire, où l'ex-opposition et la société civile sont majoritaires, rend "inéligibles" les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l'alternance démocratique".
Ce texte fait référence à la tentative de révision de la Constitution en octobre 2014 par Blaise Compaoré. Destinée à lui permettre de se maintenir au pouvoir, elle avait provoqué une insurrection populaire et causé sa chute après 27 ans de règne.
Une dizaine de proches de l'ex-président, dont quatre anciens ministres, ont également été interpellés, principalement pour "malversations". Le dernier en date, l'ex-Premier ministre Paramanga Ernest Yonli (2000-2007), a été entendu longuement mercredi par la police avant d'être relâché, a-t-on appris de sources sécuritaires.
Plusieurs partisans de Djibrill Bassolé ont également été interpellés. Cet ancien ministre est considéré comme l'un des favoris de la présidentielle prévue en octobre à l'issue d'une année de "transition démocratique".
Médiateur dans les conflits en Côte d'Ivoire et au Mali notamment, cet homme aux manières policées fut un pilier de la diplomatie de Blaise Compaoré. M. Bassolé a été l'un des rares dignitaires de l'ancien régime à ne pas avoir vu son domicile incendié lors des émeutes qui ont conduit au départ de l'ex-chef de l'Etat.