Waa Sports : Comment appréciez-vous la prestation de votre joueur dans les buts de l’équipe nationale contre le Ghana?
Thiery Goudet : Il a fait une bonne prestation dans l’ensemble. Surtout qu’il a pu négocier un bon ballon très difficile à faire sortir (7e mn). Malgré la vitesse du ballon, il a pu, d’une bonne détente horizontale, réussir à le faire sortir. Et c’est d’ailleurs ce ballon qui l’a beaucoup rassuré dans la suite du match. Dans l’ensemble, son match a été parfait. Il a aussi réussi ses sorties aériennes, ce qui est important. Ce qui est plus intéressant avec lui, c’est qu’il commande toujours sa défense, surtout sur les coups de pieds arrêtés. Et c’est important.
Ne trouvez-vous pas sa responsabilité engagée sur le but pris en fin de match ?
Absolument pas. C’est un centre au premier poteau et la défense était absente au marquage. Ce qui l’a exposé. A mon avis, il ne pouvait rien faire.
Comment trouvez-vous son jeu de pied ?
C’est là qu’il est plus intéressant. Peut-être qu’il n’a pas eu beaucoup d’occasions de l’exprimer, mais c’est un bon joueur du pied. Notre préparateur des gardiens Seguin (François) le fait énormément travailler dans ce domaine. C’est le jeu de pied qui est son fort.
Pensez-vous qu’il pourra s’imposer devant ses concurrents plus expérimentés que lui?
Je ne connais pas trop l’Afrique et certaines de ses réalités, même si je suis déjà venu plusieurs fois à Dakar Sacré-Cœur, chez mon ami Bruno Ferry. Mais je peux dire par compte que Diallo a les coudées franches pour s’imposer. Il a une bonne mentalité et les qualités d’un très bon gardien. S’il gagne plus de confiance, il sera difficile à battre dans la concurrence. C’est un garçon que nous a prêté Rennes, mais il est devenu vite le numéro 1 ici. C’est quelqu’un qui progresse vite. D’ailleurs, il nous a beaucoup séduit. Il nous a sauvé à maintes reprises. D’ailleurs, contre Dijon, il a arrêté un très difficile penalty.
Donc vous allez le garder à la fin de son prêt ?
Cela ne dépend pas seulement de nous. Mais nous comptons discuter avec les dirigeants rennais pour voir ce qu’il y a lieu de faire. C’est un gardien qui nous intéresse et que le club souhaite le garder.
Où devrait-il axer plus son travail pour être plus irréprochable ?
C’est au niveau du domaine aérien. Il est déjà fort dans ce domaine, mais je sais qu’il peut être meilleur à ce niveau. Sa taille et sa détente lui permettent d’être meilleur dans le domaine aérien. C’est un joueur aussi très proche de sa ligne de but. Donc, je sais qu’avec Tony Silva, il va beaucoup progresser.
Enjeux de la tournée…
Après le Sud où il avait campé du 19 au 25 février 2015, visitant trois régions que sont Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, lors d’une tournée économique à forts relents politiques, SMS fait cap sur le bassin arachidier. Il va à l'assaut du Centre. Selon nos capteurs, il va effectuer une tournée dans les régions de Kaolack et Kaffrine du 11 au 15 avril prochain. Du 11 au 13 avril, il sera dans la région de Kaolack, où il va, entre autres activités, procéder à la pose de la première pierre de la route Nioro-Keur Ayib. Ensuite, du 14 au 15 avril, le successeur de 3W sera dans la région de Kaffrine, où tout est prioritaire. D’ailleurs, soufflent nos machins, il présidera là-bas un Conseil des ministres décentralisé le 15 avril. La veille se tiendra un Conseil interministériel qui sera présidé par le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne.
…De SMS dans le Saloum
Mais, au-delà de l’aspect officiel de cette visite, il faut dire que c’est une véritable opération de charme que SMS compte faire à l’endroit du Saloum. Une zone à enjeux, d’autant plus que c’est le grenier de Sunugaal. S’il contrôle le Sine de main de maître, tel n’est pas le cas dans le bassin arachidier, où progressistes et socialistes demeurent forts. «Kor» Marième Faye va certainement mettre à profit cette tournée pour consolider mais surtout élargir davantage les bases de son parti dans cette partie de Sunugaal, quitte à puiser dans les rangs de ses deux alliés les plus en vue, le Parti socialiste (Ps) d’Ousmane Tanor Dieng qui a une base solide à Kaffrine (le maire est socialiste en la personne d'Abdoulaye Wilane) et l’Alliance des forces de progrès (Afp) de Moustapha Niasse dont le fief naturel est le Saloum. SMS réussira-t-il à démanteler ces solides bases de ses deux principaux alliés ? Toujours est-il que ce ne sera pas une chimère, vu l'expérience politique de Niasse Coumba Abdallah et d'Otd.
Fuite
Quand des données personnelles et confidentielles des grands de ce monde sont divulguées…, ce n’est pas une nouvelle fuite wikiLeaks. C’est juste que c’est l’administration australienne qui a publié par erreur des données confidentielles concernant les chefs d'Etat qui avaient participé au sommet du G20 (les 20 premières puissances économiques au monde) en plus de leurs invités à Brisbanne. En fait ce qui s’est passé et qui a été révélé par The Guardian, c’est qu’un fonctionnaire du bureau d’Immigration australien a envoyé par erreur les données des présidents qui avaient participé à cette rencontre dont le prési sunugaalien en sa qualité de Président du comité d'orientation du Nepad, à côté des Obama, Hollande, Merkel, Poutine, entre autres. Numéros de passeport, détails des visas et des identifiants personnels de ces grands du monde ont donc été reçus par les organisateurs de la Coupe des nations asiatiques de football qui ont immédiatement contacté le département australien de l’Immigration, affirmant avoir détruit les documents envoyés par erreur. On «ne croit pas que cet e-mail soit accessible, restaurable ou stocké nulle part dans leur système», affirme le destinataire de l’email.
Décorations
SMS a procédé, hier matin, à la décoration de certaines personnalités. Il a déclaré que «cette cérémonie répare, d’une certaine manière, une anomalie et une injustice, subies jusque-là par de hautes personnalités (sunugaaliennes) au parcours professionnel exceptionnel qui se retrouvent sans aucune décoration à la fin de leur activité du fait de leur statut». A l’en croire, dès 2012, il a demandé au Grand chancelier, de voir comment corriger ces incohérences, avant de lister les nouvelles mesures prises pour «rétablir l'équité et la justice». Après avis du Conseil de l'Ordre et de la Cour suprême, il a été décidé de l’«élévation des Premiers ministres en fonction à la dignité de Grand-Officier de l'Ordre de mérite après un an de service».
Décorations (bis)
De même, il a été décidé de l’«élévation des anciens présidents du Parlement et des anciens Premiers ministres ayant exercé au moins pendant 2 ans à la dignité de Grand-Officier de l'Ordre du Lion». Autre décision, c’est la «suppression, à partir de l'entrée en vigueur des changements, des conditions d'ancienneté pour la nomination ou la promotion des anciens ministres et anciens députés ayant accompli au moins 2 ans de fonction ou 1 mandat». Enfin, il y a la «nomination ou promotion de certaines personnes ayant un parcours professionnel exceptionnel directement dans les grades autres que chevalier ou dans les dignités».
Décorations (ter)
Ainsi, ont été élevés à la dignité de Grand officier de l’Ordre national du Lion, les anciens présidents de l’Assemblée nationale, Pape Diop, Cheikh Abdoul Khadre Cissokho et Mamadou Seck, et les anciens Premiers ministres Souleymane Ndéné Ndiaye et Habib Thiam qui ont tous été à leur poste au moins 2 ans. Lors de la même cérémonie qui a eu pour cadre le Palais de la République, «Kor» Marième Faye a élevé au grade de commandeur de l’Ordre national du Lion, Me Mbaye-Jacques Diop, ancien député-maire de Rufisque, ancien président du défunt Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes) et actuel Secrétaire général du Parti pour le progrès et la citoyenneté (Ppc). Mais également Aminata Tall, actuelle présidente du Conseil économique et social (Ces) et Ousmane Sow, sculpteur et membre de l’Académie des beaux arts.
Présidentielle…
Rien n’est encore fait au Nigeria après la Présidentielle. La commission électorale nigériane a commencé, lundi 30 mars dans l’après-midi, à communiquer, au compte-goutte, les premiers chiffres. La Présidentielle, en particulier, s'annonçait serrée entre le sortant Goodluck Jonathan et son principal adversaire, Muhammadu Buhari qui serait en tête dans au moins trois Etats du Nord (Kaduna, Kano et Borno). Mais, c’est très insuffisant pour se donner une idée très claire sur un candidat ou bien un parti qui se distingue des autres. Parce que, seuls huit des 36 Etats et la capitale, Abuja, avaient donné leurs résultats. La séance a été suspendue en fin d’après-midi et devrait reprendre vers 20h, heure locale.
…Au Nigeria
C’était pour laisser du temps aux Commissions qui n’avaient pas fini de collecter leurs résultats d’arriver à Abuja pour les présenter publiquement. Le centre de conférence international a été hautement sécurisé par la police pour éviter tout débordement en cas de contestation. Si l'Union africaine, la Commission électorale et la National democratic institut (Ndi) se disent satisfaites du scrutin, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis eux doutent de la sincérité du scrutin. A Lausanne où il se trouve pour les négociations sur le programme nucléaire iranien, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a exprimé de vives inquiétudes face à des indications d’une possible manipulation lors de ce scrutin au Nigeria.
Nécro
Amadou Clédor Sall repose désormais au cimetière de Yoff. Celui qui fut tour à tour ministre de l’Intérieur, de la Justice et des Forces armées, sous le président Senghor a été inhumé hier dans l’après-midi après son rappel à Dieu la veille, dans la nuit, à l’hôpital de Fann. Le 18eme Maire de Ndakaaru de 1979 à 1984 était hospitalisé depuis quelques jours.
Reddition comptes et…
La reddition des comptes et le contrôle citoyen dans les collectivités locales de Sunugaal. Voilà une question qui fait l’objet d’un atelier de deux jours au niveau de la Mairie de Thiès Ouest. 30 participants, des femmes, des jeunes, des élus locaux et des acteurs de la société civile, y ont pris part pour renforcer les capacités de ces acteurs. Le conclave a été initié par l’Association des femmes africaines pour la recherche et le développement (Afard). Promouvoir l’application des politiques nationales, des lois, des plans d’actions assurant l’équité de genre dans les instances de décision au niveau local. Tels sont les objectifs de l’atelier. En effet, une étude de référence faite en 2014 par Afard a montré que la participation des femmes et des jeunes à la gouvernance locale laisse à désirer. Et pour y remédier, une démarche est prônée, selon Odile Doumbé Faye, Secrétaire exécutif de l’Afard.
…Contrôle citoyen
Il s’agira, d’après elle, d’accompagner les participants à la compréhension des concepts qui seront éclairés. «La démarche va favoriser l’échange d’expérience et la communication interpersonnelle entre les participantes», confie Mme Faye, d’après qui, cette formation a un impact majeur sur le fonctionnement des collectivités locales, d’autant plus qu’elle devra transformer la gouvernance locale. «La participation politique des femmes n’a de sens que si elle influe sur les décisions au niveau local, c'est-à-dire avoir une force de contrôle sur le fonctionnement des Mairies. Il faudrait que cela profite aux uns et aux autres, selon elle. D’où l’implication de la reddition des comptes dans la formation. «Les difficultés que nous avons dans la gouvernance locale émanent des ressources financières. D’habitude, ces ressources qui sont collectées pour être redistribuées à la population n’atterrissent pas dans de bonnes mains», a-t-elle déploré.
«Une semaine…
La Fondation Sonatel vient de lancer un nouveau concept en vue de répondre plus efficacement aux besoins des populations à la base. Il s’agit du concept «Une semaine en région». Dans ce cadre, la Fondation Sonatel se déploie dans une région du pays. Et pour le démarrage de l’opération, c’est la région de Thiès qui a été choisie. L’opération s’accompagne d’un programme d’échanges avec les partenaires, mais aussi d’activités dans les trois domaines soutenus par la Fondation : santé, éducation et culture. C’est ainsi qu’il y a des consultations médicales gratuites pour les personnes âgées, en collaboration avec le District sanitaire de Thiès, les samedi 28 et dimanche 29 mars. Pour une meilleure organisation, la Fondation Sonatel a travaillé en étroite collaboration avec les associations de retraités pour informer et recenser les personnes concernées.
…En Région»
Aussi, il y a eu l’organisation d’un «Képaaru Mag Gni», un cadre d’information et d’échanges avec des gériatres et nutritionnistes. Cette rencontre se tient dans l’après-midi de ce mardi 31 mars au Conseil départemental autour du thème : «Vieillissement réussi et conseils nutritionnels». Autre activité, c’est la réception des travaux à l’Ecole polytechnique de Thiès. Car, dans le cadre de son programme «soutien à l’excellence» qui vise à contribuer au développement de l’enseignement supérieur, la Fondation Sonatel a financé la réhabilitation et l’équipement des laboratoires de formation et de recherche du Génie informatique et Télécommunication de l’Ept. La cérémonie de réception des travaux est prévue ce mardi matin. Egalement, dans le programme de la semaine, il y a les visites d’échanges avec les différents partenaires de la Fondation Sonatel et décideurs de la région pour se pencher sur les attentes majeures de la région, mais aussi d’évaluer les projets déjà réalisés par la Fondation à Thiès.
LA FONDATION SONATEL LANCE SON PROGRAMME «UNE SEMAINE EN REGION» A THIES ŒUVRES SOCIALES
La Fondation Sonatel, fer de lance de la politique Rse du groupe Sonatel, lance un nouveau concept en vue de répondre plus efficacement aux besoins des populations à la base: la semaine de la Fondation Sonatel en région. La région de Thiès a été choisie pour le démarrage.
La Semaine de la Fondation Sonatel en région s’accompagne d’un programme d’échanges avec les partenaires mais aussi d’activités dans les trois domaines soutenus par la Fondation : Santé, Education et Culture.
L’Administratrice Générale de la Fondation Sonatel, Madame Aminata Fall Sidibé, fera le déplacement à Thiès, accompagnée de son équipe.
Au programme il est prévu : Des consultations médicales gratuites pour les personnes âgées, en collaboration avec le District Sanitaire de Thiès, les samedi 28 et dimanche 29 mars, au Centre de Santé du quartier 10ème, à côté des Manufactures de Thiès.
Pour une meilleure organisation, la Fondation Sonatel a travaillé en étroite collaboration avec les associations de retraitées pour informer et recenser les personnes concernées ; L’organisation d’un «Képaaru Mag Gni»,un cadre d’information et d’échanges avec des gériatres et nutritionnistes.
A Thiès, cette rencontre se tiendra dans l’après-midi du mardi 31 mars au Conseil Départemental et aura comme thème «Vieillissement réussi et conseils nutritionnels» ;
La réception des travaux à l’Ecole Polytechnique de Thiès : dans le cadre de son programme «soutien à l’excellence» qui vise à contribuer au développement de l’enseignement supérieur, la Fondation Sonatel a financé la réhabilitation et l’équipement des laboratoires de formation et de recherche du Génie Informatique et Télécommunication de l’Ept.
La cérémonie de réception des travaux est prévue le mardi 31 mars à 10 Heures ; Des visites d’échanges avec les différents partenaires de la Fondation Sonatel et décideurs de la région.
Cette visite a pour but d’échanger sur les attentes majeures de la région mais aussi d’évaluer les projets déjà réalisés par la Fondation Sonatel à Thiès.
Présente au Sénégal depuis 13 ans, la Fondation Sonatel agit au cœur de la vie des populations les plus vulnérables dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la culture, ses trois axes de mécénat.
La brigade de gendarmerie de zone franche industrielle de Mbao a démantelé un vaste réseau de soustraction frauduleuse de carburant et trafic illicite de gasoil dans le périmètre de la zone franche industrielle de Mbao.
Six individus ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt pour de vol de carburant et association de malfaiteurs. Il s’agit des nommés M. Sow, M. Dia, O. Sadio, M. Ba, B. Guèye et M. Dié- dhiou.
Les mis en cause seraient spécialisés dans le vol et la vente illégale de gasoil dans la banlieue de Dakar. Ils opéraient en bande organisée, et travaillaient dans des entreprises différentes établies dans la zone franche industrielle.
D’aucuns parmi eux qui ont fondé un empire financier dans la pratique de soustraction frauduleuse de carburant, sont devenus des barrons du trafic illicite dont A. Ndiaye, et Père Bada. Voilà des années que des entreprises font souvent l’objet de vols répétés de carburant sur le site de la zone franche industrielle de Mbao.
Le modus opérandi des malfaiteurs consiste à siphonner dans le réservoir des camions-citernes avec la complicité des conducteurs et des gardiens d’usines différentes.
Ils câblent ensuite leur clientèle triée sur le volet, et louent les services de chauffeurs de taxi-clandos pour le transport de leur butin jusqu’au niveau de leurs partenaires. Ils mettent également à contribution les camionneurs qui font exprès de faire un surplus sur la quantité habituelle des réservoirs avant de quitter l’entreprise.
Mais, une fois sortis du dépôt, nous signalent nos informateurs, les conducteurs de camion-citerne se garent dans un coin discret – choisi à l’avance par ses supposées complices – et guettent le moment propice ou l’arrivée de leurs clients pour passer à l’action.
Quand le suppléant d’un chauffeur du gang fait le plein de réservoir de son camion, nous indiquent nos sources, il active d’abord ses compères nichés dans les parages, et oriente son collègue de camionneur.
Celui-ci conduit alors le véhicule et s’arrête juste en face du poste des sapeurs-pompiers situé à proximité du mur des industries chimiques du Sénégal (Ics). Et le reste de la bande gère la suite de l’opération.
Ce fut le cas durant la nuit du 05 au 06 mars. M. Sow téléphone ce jour-là à A. Ndiaye (recherché) et lui demande de venir récupérer le gasoil. Ce dernier débarque avec une fourgonnette et deux autres voitures Berlines et pompe le camion-citerne.
Mais, craignant d’être dénoncés, lui et ses acolytes soudoient les agents de sécurité des autres entreprises des Ics qui, à leur tour, ferment les yeux. Mais, à force de s’y faire, ils finissent par tomber, un à un, dans les filets de la brigade de gendarmerie.
L’arrestation du camionneur de la société Gtm, M. Sow, a auparavant mis la puce à l’oreille des pandores qui, lors de l’audition du mis en cause, flairent une bande de voleurs de gasoil organisée et ouvrent une enquête à l’issue de laquelle ils appréhendent le reste du gang.
Mais, cuisiné par un enquêteur, Sow se disculpe et tente de faire porter le chapeau à son apprenti-chauffeur, B. Guèye. Celui-ci dégage en touche et mouille les agents-remplisseurs de la société Senstock qui, à l’en croire, lui auraient fait un surplus de carburant moyennant 50 mille francs.
Les hommes en bleu descendent au lieu de travail des agents-remplisseurs indexés et confrontent les employés de Senstock. Ils découvrent des anomalies sur le scellé posé sur la vanne à l’arrière du véhicule.
M. Diédhiou a fourni des explications peu convaincantes permettait aux trafiquants de soutirer le carburant sans briser pour autant le scellé. Les autres présumés revendeurs de gasoil y sont allés de leurs explications devant les enquêteurs.
Les gendarmes ont découvert un manquant de 290 litres destinés à la centrale électrique du Cap des Biches causant un énorme préjudice à la société lésée.
La 16e édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) n’a pas encore refusé du monde comme lors des précédent rendez-vous. Toutefois, elle continue de susciter la curiosité des populations qui viennent visiter à compte goutte. Des accessoires féminins comme les aphrodisiaques, en passant par les produits locaux tels que le riz de la vallée, les mangues séchées, l’encens, bref… on y trouve toutes sortes de produits à des prix uniques.
A la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara), les exposants viennent de divers pays pour montrer et vendre en même temps leurs produits.
Avec une ambiance moins tumultueuse que d’habitude, des visiteurs font des va-et-vient. Trouvé dans son stand, bien à l’aise, un peu isolée, Madame Sylla attend l’arrivée d’un potentiel client.
Cette Sénégalaise n’hésite pas à rallier les pays voisins, comme le Nigeria, pour aller chercher sa marchandise. Elle expose des nattes, des éventails, des sortes de vans… à base des feuilles de rônier.
Cette matière, qui dorénavant est moins utilisée par les Sénégalais, meuble son secteur et attire les passants à première vue. De plus près, sa marchandise est étalée de façon à attirer la clientèle.
Interrogée sur son activité, sourire aux lèvres, elle explique avoir choisi de telles accessoires dans le but d’en faire sa spécialité.
Elle veut ainsi, dit-elle, «rappeler aux Sénégalais que nous pouvons toujours user des matières locales et les transformer à bon escient avec un aspect nouveau pour ensuite les proposer à la vente».
D’ailleurs, la paille de rônier est souvent utilisée par les spécialistes pour les fabrications de meubles traditionnels de plus en plus rares sur le marché.
«Malgré la rareté, les nattes de rôniers sont toujours utilisées par les Sénégalais dans le domaine de la décoration. Il faut savoir innover en utilisant les produits locaux», soutient Madame Sylla. En sus, elle déclare que malgré la cherté du dédouanement, elle s’en sort tant bien que mal.
Et c’est ce qui explique en quelque sorte le prix de sa marchandise qui varie, selon les préférences. «Je vais jusqu’au Nigéria pour chercher ma marchandise. Malgré la douane qui nous déplume jusqu’à notre dernier centime. Nous tenons le coup et arrivons à nous débrouiller un peu », s’apitoie-t-elle.
Si cette commer çante se contente du peu qu’elle gagne malgré les difficultés rencontrées, c’est tout le contraire de sa voisine. Toute voilée, de teint clair, avec est petite de taille.
Elle crie pour dénoncer la cherté des stands qui oblige certains exposants à mutualiser leurs moyens pour amortir leurs charges. Les prix de la location varient entre 150 000 F Cfa à 1,5 million F Cfa.
Elle espère d’ailleurs une réduction progressive des prix afin qu’une de ses amies puisse trouver de la place et exposer ses produits. Dans tous les cas, cette 16e édition de la Fiara attend encore de recevoir beaucoup plus du monde qu’elle en a déjà reçu.
Des astuces pour ferrer plusieurs hommes à la fois, nos télévisions en offrent tous les jours aux filles adeptes de ce penchant. Et c’est à travers les séries nationales que les secrets de cette pratique communément appelée «Mbarane» sont percés. Sociologue et défenseur des valeurs morales dé- cortiquent l’impact de ses séries locales sur l’ampleur du «Mbarane»
Elles gagnent de plus en plus en vedettariat dans la société sénégalaise et s’invitent davantage dans les foyers. Elles, ce sont les collectionneuses de copains ou «mbaraneuses». Professionnelles en la matière, dans leurs appartements luxueux payés aux fruits du «Mbarane», elles vous filent les meilleurs tuyaux pour ferrer plusieurs hommes á la fois.
Les telenovelas, version sénégalaise, ont fini de faire d’elles des stars du petit écran. Dans les séries telles que « Dinama Nékh » ou « Happyness », elles jouent les premiers rôles.
Si ces séries sont très bien suivies et appréciés par de nombreux téléspectateurs, elles sont de plus en plus en plus critiquées par les défenseurs de nos valeurs qui regardent ces séries d’un autre œil.
«Ces séries ne font qu’apprendre aux filles comment on devient une mbaraneuse», lance le ton furieux Moustapha Faye, coordonnateur du mouvement «Khekh vices».
Ce dernier qui pourtant suit régulièrement ces séries en veut pour preuve les propos relayés récemment par Maïmouna, l’actrice principale de la série « Dinama Nékh» «Une Mbaraneuse ne se prend pas en photo, une Mbaraneuse ne doit pas avoir un seul numéro de téléphone ni ne doit écrire des sms » et selon Moustapha Faye ce ne sont que de mauvaises leçons qu’on apprend aux filles.
Pour le coordonnateur du mouvement «Khekh vices», les filles ont tendance surtout à banaliser le fait d’avoir plusieurs petits amis, et promouvoir la recherche de l’argent facile par les hommes, «surtout avec cette série appelée Happyness qui passe sur la Sen-Tv», soutient-il.
Le mouvement «Khekh vices» qui engage un combat contre la dépravation de nos valeurs morales, regrette avoir saisi le Cnra sans succès sur les méfaits de certaines séries nationales. Mais Moustapha Faye et ses camarades comptent investir les écoles pour gagner le combat de la promotion des bonnes valeurs
DJIBY DIAKHATE, SOCIOLOGUE
«C’est la société sénégalaise qui a mal compris le sens de ces téléréalités»
Quand le sociologue Djiby Diakhate jette un regard critique sur l’impact des séries sénégalaises sur la dégradation des mœurs, il invite la société à avoir une analyse moins superficielle de la question.
Selon le sociologue, «on trouve dans les telenovelas beaucoup de séquences qui ne sont pas en conformité avec nos croyances morales, autant on les trouve dans les productions nationales, c’est à la société sénégalaise de faire la part des choses».
Convaincu que ces sé- ries sont diffusées pour dénoncer une mauvaise pratique, «les actrices de ces séries ne peuvent que se présenter ainsi», explique le sociologue Djiby Diakhate. Cependant le sociologue signale une fausse note dans la présentation de ces séries.
«On ne met pas trop en exergue la partie qui montre la déchéance de nos valeurs, au contraire on met beaucoup trop de soin sur comment la Mbaraneuse fait pour réussir à collectionner beaucoup de copains, sur le changement de son statut et sur les dépenses de prestige qu’elle réussit à faire grâce à cette pratique».
Et c’est le fait qu’on accorde peu de temps à l’administration de la morale qui explique selon le sociologue Djiby Diakhate que «la société sénégalaise comprenne mal le sens de ces téléréalités
Depuis un certain temps vous voyez nos panneaux publicitaires le long des grandes artères de Dakar. De la corniche ouest à Mbao en passant par Ouest foire, Yoff, Almadies, Maristes, entre autres quartiers de la capitale nous sommes visibles et il vous suffit juste de cliquer sur Seneplus.com pour avoir le meilleur de l’info.
COUVRE-FEU DANS L'ETAT DE RIVERS (SUD) POUR RAISONS DE SÉCURITÉ
Port Harcourt (Nigeria), 30 mars 2015 (AFP) - Un couvre-feu a été imposé pour la nuit dans l'Etat de Rivers, dans le delta pétrolier du Nigeria (sud), suite à des troubles causés par l'annonce des résultats locaux de l'élection présidentielle, a annoncé lundi le gouvernement de l'Etat.
"Le gouvernement a imposé un couvre-feu dans l'Etat de Rivers de 19h (18h00 GMT) à 6h (mardi) afin d'éviter tout trouble à l'ordre public, à cause de la situation politique tendue", a déclaré le porte-parole du gouvernement de Rivers, Ibim Semenitari.
Rivers est un des états stratégiques du pays dans une élection qui se joue au coude-à-coude entre le président sortant Goodluck Jonathan et son principal adversaire, Muhammadu Buhari.
Le Congrès progressiste (APC) de M. Buhari accuse le Parti démocratique populaire (PDP, au pouvoir) et les responsables des bureaux de vote de l'Etat d'avoir fraudé durant les élections présidentielle et parlementaires de samedi et dimanche.
Plusieurs milliers de manifestants ont défilé dimanche et lundi à Port Harcourt, la capitale de cet Etat, pour réclamer l'annulation du scrutin et la tenue d'une nouvelle élection. Près de 2.000 femmes de l'APC qui tentaient lundi matin de pénétrer dans les locaux de la Commission électorale indépendante (Inec) ont été aspergées de gaz lacrymogène par les forces de l'ordre.
Lors du précédent scrutin en 2011, le PDP de M. Jonathan avait remporté la présidentielle dans cet Etat. Mais depuis, le gouverneur de l'Etat, Rotimi Amaechi, un des anciens piliers du PDP, a rejoint l'APC, une coalition de plusieurs partis d'opposition.
UN EMPLOYÉ DU CICR TUÉ DANS L'ATTAQUE DE SON CONVOI
Genève, 30 mars 2015 (AFP) - Un employé du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été tué et un membre de la Croix-Rouge malienne blessé dans l'attaque de leur convoi humanitaire lundi dans le nord du Mali, a annoncé l'organisation.
Le CICR a indiqué dans un communiqué être "profondément atterré par la mort de l'un de ses employés au Mali", après l'attaque de son camion humanitaire près de la ville de Gao, dans le nord du pays, lundi matin.
Un membre de la Croix-Rouge malienne a été blessé dans l'attaque. Il est actuellement dans un état stable, ajoute le CICR. "Le CICR condamne fermement l'attaque et appelle tous les belligérants à respecter et protéger les travailleurs humanitaires", souligne le CICR dans le communiqué.
L'employé du CICR, dont le nom est Hamadoun, avait pris la route de Gao pour se rendre à Niamey, au Niger voisin, avec son camion pour "récupérer des équipements médicaux dont l'hôpital de Gao avait besoin", a indiqué Yasmine Praz Dessimoz, chef des opérations pour l'Afrique du Nord et de l'Ouest du CICR.
"Sa mort n'est pas seulement un drame pour sa famille et le CICR, elle va également avoir un impact sur la vie et le bien-être de dizaines de milliers de gens", a-t-elle ajouté dans le communiqué. Le CICR ajoute que les circonstances exactes de l'attaque qui ont tué ce père de quatre enfants sont encore confuses, mais que le camion arborait de manière très distincte le logo de la Croix-Rouge.
"Le CICR appelle tous ceux impliqués dans le conflit à protéger les populations civiles et à s'assurer que les travailleurs humanitaires puissent accomplir leur devoir", souligne le communiqué, en martelant : "l'emblème de la Croix-Rouge doit être respecté".
Divisé entre différents groupes armés rivaux, infesté par le trafic de drogue et infiltré par les jihadistes, le nord du Mali est un terrain instable depuis l'indépendance de ce pays d'Afrique de l'ouest en 1960.
"La situation humanitaire dans le nord du Mali est inquiétante et nos équipes travaillent d'arrache-pied pour aider les communautés locales", a insisté Mme Praz Dessimoz. "Mais le CICR s'inquiète de la montée de la violence contre les travailleurs humanitaires, qui les empêchent de venir en aide aux personnes et aux communautés qui en ont désespérément besoin", a-t-elle ajouté.
AWA MARIE COLL SECK APPELLE LE PERSONNEL DE SANTÉ À L'ESPRIT DE CONTINUITÉ
Dakar, 30 mars (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a invité, mardi à Dakar, le personnel de santé à ''l’esprit de continuité et de symbiose'' pour combattre le virus Ebola.
Le Centre des opérations d'urgence sanitaires (COUS) ''a désormais la responsabilité de coordonner toutes les situations d’urgence sanitaires. Aujourd’hui, la coordination de la réponse contre maladie à virus Ebola est son premier challenge’’ a-t-elle dit en procédant à l’installation du Comité d’orientation stratégique (COS) dudit centre.
Elle a fait noter que pour garantir l'efficacité du COUS et lui permettre d'atteindre ses objectifs, ce nouveau service est directement placé sous son autorité.
A ce propos, a-t-elle indiqué, le COS sera présidé par le directeur général de la Santé, docteur Papa Amadou Diack, tandis que le COUS aura comme coordonnateur le docteur Abdoulaye Bousso.
''C’est un comité qui va aider à la réflexion, orienter les acteurs sur le terrain et faire le plaidoyer afin qu’il puisse y avoir une bonne mobilisation des ressources pour mettre en œuvre, au plan opérationnel, les urgences sanitaires au Sénégal'', a-t-elle expliqué.
Selon Mme Seck, ''ce centre, qui est une première, incite certains pays de la sous-région à le considérer comme un exemple à suivre, parce que dans la plupart de nos pays en Afrique de l’Ouest, il n’y a pas la possibilité d’une riposte rapide aux différentes épidémies ou catastrophes''.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a précisé que le COS est mis en place pour guider et orienter le COUS qui va s’occuper essentiellement d’Ebola avec la possibilité de coordonner les actions qui sont menées.
''Cela concerne la riposte, les centres d’isolement pour les malades suspects, et les centres des traitements dans certaines régions quand il s’agira de mettre plusieurs malades ensemble dans un endroit fixe pour éviter qu’il y ait une propagation de la maladie'', a-t-elle dit.
‘’Ce centre vient vraiment à son heure, parce qu’aujourd’hui il va s’occuper d’Ebola, mais demain il pourra s’occuper d’une autre épidémie. Mais nous serons au moins prêt en cas d’urgence d’avoir une équipe qui fonctionne 24 heures sur 24’’, a expliqué Mme Seck.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a rappelé que depuis le mois de décembre 2013, l'Afrique de l'Ouest fait face, pour la première fois de son histoire, à une épidémie de maladie à virus Ebola d'une ampleur sans précédent.
Déclarée officiellement le 21 mars 2014 en Guinée, l'épidémie s'est rapidement étendue en Afrique de l’ouest et du centre, en Europe et aux Etats-Unis. ''Et le 8 août 2014, l’épidémie est déclarée urgence de santé publique de portée internationale'' par l’OMS.
Cette rencontre a permis aux services du ministère de la Santé et de l’Action sociale de faire l'état de la mise en œuvre du Plan de riposte, de décliner les principaux résultats obtenus, de relever les contraintes et les défis rencontrés mais aussi rappeler les perspectives.
Selon le ministre, il est heureux de constater que des réflexions sont en train d’être menées pour mettre en place des structures de coordination des urgences sanitaires au niveau sous-régional voier continental.