Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô, par ailleurs, membre du secrétariat exécutif national (Sen) de l’Alliance pour la République (Apr), tient comme à la prunelle de ses yeux au maintien du mandat présidentiel à 7 ans. Il l’a fait savoir, samedi, lors d’une rencontre politique dans la commune de Dalifort.
La bataille de l’opinion autour de la réduction ou du maintien du mandat présidentiel à 7 ans est lancée. Le député, Moustapha Cissé Lô, a donné le ton, avant-hier, samedi, dans la commune de Dalifort de la banlieue de Dakar.
L’ancien coordonnateur apériste de Mbacké a exhorté le chef de l’Etat, Macky Sall, à faire du «wax waxèt» (Ndlr : se dédire ou se renier) sur les engagements de celui-ci lors de la campagne électorale présidentielle à réduire son mandat de 7 à 5 ans.
A en croire le parlementaire, «toute la politique du monde, c’est du wax waxèt. Ainsi, je demande au président de faire ses 7 ans n’en déplaisent à ceux qui lui disent de réduire son mandat. La loi du Sénégal - qui est plus forte que la promesse de campagne électorale dispose de 7 ans.
Je conseille au président de ne pas proposer un référendum. Il ne lui appartient même pas de faire ça. Il devrait interroger le conseil constitutionnel sur la légalité de la mesure référendaire. Mais, je pense que le référendum est illégal», a fait remarquer le député, en marge d’une activité politique à la commune de Dalifort.
Et de poursuivre, «on a crié tous en son temps : touche pas à ma constitution. Quelles que soient les pressions exercées sur le chef de l’Etat, celui-ci ne doit pas céder.
Si jamais le président arrivait à bénéficier de cette disposition de la loi pour aller au référendum évalué à 8 milliards de francs, j’appellerais tous ceux qui sont avec lui à voter «non » pour lui permettre de terminer son mandat de 7 ans et de briguer un second», indique-t-il. Toutefois, le représentant du peuple rassure leurs camarades de parti et met en garde leurs adversaires politiques.
Selon Cissé Lô, «le chef de l’Etat dispose d’un potentiel-électorat de 90% de Halpular et de sérère qui votent en toutes circonstances pour lui.» Mais, renchérit-il, tout en mettant du bémol dans on propos, «il y a de fortes chances qu’on aille au deuxième tour.
C’est extrêmement difficile pour un parti politique de rassembler plus de 50% au premier tour. Je ne suis pas convaincu que le président Macky – après réduction de son mandat à 5 ans – soit capable de passer au premier tour lors de la présidentielle.
La moitié de l’électorat du Sénégal est concentrée entre Dakar, Thiès et Diourbel. Pourquoi réduire le mandat ? A la place du président, je prendrais mes 7 ans, quoi qu’il arrive, et je leur dirais tous m… Et si après on me fout dehors à cause du wax waxèt, je pars» dixit.
«JE N’AI JAMAIS PRIS UN SEUL FRANC DU PORT…»
BARA SADY SUR LE DÉTOURNEMENT SUPPOSÉ DE 80 MILLIARDS
Notre article publié jeudi dernier, intitulé, «Scandale de plus de 80 milliards au port en 2011», a suscité une vague de réactions et d’interpellations de travailleurs du port qui s’étonnent qu’un tel montant puisse être détourné en 2011.
Pour cause, relèvent-ils, «les états financiers ont été certifiés alors que le chiffre d’affaire de cette année là, n’a pas dépassé les 30 milliards.» Ce qui nous a poussé à creusé l’affaire. Et nos enquêtes complémentaires révèlent que le seul dossier connu et actuellement pendant devant la justice est celui pour lequel, l’ancien Directeur général et ses collaborateurs avaient été poursui vis.
«Il porte sur un détournement de 48 milliards répartis comme suit : 28 milliards constitués du budget de 2008 et 20 milliards de marché supposé fictif relatif à l’extension du terminal à conteneurs», informe nos interlocuteurs.
Après plus d’un an d’emprisonnement, l’ex-Directeur général du port, Bara Sady, ses collaborateurs ainsi que les entreprises supposés complices, ont tous été libérés pour «contestations sérieuses», suite à l’arrêt N°284 du 10 décembre 2014 de la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Dakar.
Extrait des minutes du greffe de ladite juridiction, l’arrêt en question, «après avoir écarté la possibilité d’un détournement du budget de 2008, écarte également, après examen de l’ensemble des pièces fournies, l’impossibilité de retenir un marché fictif de 20 milliards et accorde la liberté provisoire à Bara Sady pour contestation sérieuses, parce qu’il a apporté toutes les preuves suffisantes pour en bénéficier», ajoutent-ils.
Les proches de l’ancien Directeur général du port, estiment même que «ce dernier devrait bénéficier d’un non6-lieu.» Bara Sady que la rédaction de Grand’Place a pu contacter, estime qu’il n’a pas d’autres déclarations à faire sauf la suivante : «Je n’ai jamais pris un seul franc du port. Si c’était à recommencer, je referais exactement la même chose.»
PAQUET D’OBSTACLES
POLITIQUE D’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DU SYSTÈME ÉDUCATIF
Le Sénégal fait face, depuis des années maintenant, à la baisse du niveau des élèves qui, est selon les acteurs, un des impacts du déficit de qualité des enseignements. Des efforts sont faits et des programmes sont mis en œuvre par l’Etat mais le mal persiste. Et on se rend compte qu’il y a un Paquet de problèmes. Le Quotidien tente ainsi de décrypter, avec certains acteurs du système, l’origine de ce problème.
C’est un secret de polichinelle : le système éducatif sénégalais est malade, comme le confirme de plus en plus la baisse du niveau des élèves alors que des programmes ne cessent d’être mis en œuvre. Mais; le mal persiste. Après le Programme décennal de l’éducation et de la formation (Pdef), aujourd’hui le Paquet (Programme d’amélioration de la qualité de l’équité et de la transparence) est la nouvelle trouvaille du gouvernement pour améliorer la qualité des enseignements.
Malgré tout, le niveau des élèves ne cesse de baisser d’année en année. De l’avis du secrétaire général de l’Union des enseignants du Sénégal (Ues), Gougna Niang, la baisse du niveau des élèves ne devrait surprendre personne, parce que le premier intra de qualité, qui est l’enseignant, n’est pas bien formé.
«Si nous voulons relever le niveau, nous devons non seulement avoir des enseignants bien formés, le niveau de recrutement doit être revu, le profil des enseignants doit être revu, nul ne doit entrer dans les classes, s’il n’est pas passé par des écoles de formation», a-t-il fait savoir.
D’après le syndicaliste, on constate malheureusement jusqu’à présent, «des recrutements de personnes qui ne sont pas titulaires de diplômes professionnels». «On se rend compte au moment où on parle, qu’il y a 150 vacataires qui sont recrutés sur des bases qui ne sont pas claires. Il y a eu aussi plus d’une soixantaine de volontaires qui ont été recrutés sur les mêmes bases», a-t-il souligné.
Pour lui, si on veut relever le défi de la qualité, il faut que ceux qui sont destinés à dispenser des cours aient le diplôme professionnel adéquat. «Il ne suffit pas seulement d’avoir un diplôme académique, il faut aussi une formation pédagogique permettant de transmettre correctement le savoir. Il faut revenir à l’ancienne méthode qui consiste à recruter ceux qui ont le profil pour dispenser des cours», soutient-t-il.
Pour conforter ses propos, le syndicaliste donne l’exemple des enseignants qui dispensent des cours de mathématiques alors qu’ils ont des diplômes d’économie. Ce qui lui fait dire que le recours du gouvernement à des gens qui n’ont pas le profil adapté pour combler le déficit d’enseignants est à l’origine des dysfonctionnements qui impactent la baisse du niveau des apprenants.
Pour montrer que ces cas sont nombreux dans ce système, la secrétaire générale de Syndicat des professeurs du Sénégal (Sypros), Marième Sakho Dansokho, soutient que «si aujourd’hui tous les profs de niveau collège refusaient d’enseigner dans le second cycle, il n’y aurait plus de profs à ce niveau-là».
Pas de qualité quand les enseignants sont mal formés
Les autres problèmes soulevés et qui ont des effets négatifs sur le système sont liés entre autres à l’environnement où les études se déroulent. Selon les acteurs, il est impossible d’avoir des enseignements de qualité dans des abris provisoires, avec des effectifs pléthoriques, un quantum horaire qui n’est jamais atteint, des grèves cycliques et aussi un matériel didactique insuffisant.
Outre ces difficultés, les acteurs déplorent aussi la mise en œuvre de certains programmes comme l’Education pour tous (Ept) et l’obligation d’études de 10 ans qui n’ont pas été suivies de mesures d’accompagnement adéquates. Concernant l’accès, considéré comme une des réussites du Pdef, des enseignants soutiennent que ce point fort n’a pas été accompagné de qualité. Pour Mme Dansokho, ce système a fini de transformer nos écoles «en garderies de grands enfants».
«On garde des enfants pendant 6 ans, ensuite on les remet dans la rue, ils ne savent même pas lire leur nom sur une liste, le calcul n’en parlons pas. Dans nos pays pour des apparences et pour répondre aux attentes des bailleurs, on adopte des politiques qui sont en fin de compte du gâchis. Parce que sur chaque élève, on investit de l’argent pour le remettre dans la rue comme s’il n’avait jamais été à l’école», a-t-elle fustigé.
Pour la syndicaliste, l’accès et la qualité doivent aller ensemble. Pour la secrétaire générale du Sypros, «l’accès à lui tout seul ne sert à rien, parce que les produits qui sortent ne seront pas utilisables». «On reçoit un élève au collège, il est censé pouvoir lire et écrire, connaître sa table de multiplication pour commencer une nouvelle phase. Nos collègues ont énormément de problèmes et ce ne sont pas des choses qu’on invente», témoignet-elle.
Son analyse de la situation n’est pas loin de celle de Gougna Niang concernant l’obligation d’études de 10 ans. «Si un passage obligatoire à une classe supérieure doit se faire, il doit y avoir des mesures d’accompagnement consistant à renforcer la capacité de ceux qui n’ont pas eu la moyenne lors de l’évaluation. Mais on ne doit pas faire passer mécaniquement les gens», a-t-il expliqué.
Pour lui, ce n’est pas une manière de rejeter l’obligation des 10 années d’études mais il faut des mesures pour aider les élèves qui ne peuvent pas suivre et qui n’ont pas le niveau requis. «Maintenir ces enfants dans les classes alors qu’ils n’ont pas le niveau, je me dis que ce sont des gens qui vont être sacrifiés», a-t-il estimé.
Des programmes éloignés de la réalité socioéconomique du pays
Que dire du curriculum de l’école de base ? Là aussi, c’est la précipitation dans sa mise en œuvre qui est déplorée. Pour Gougna Niang, c’est un système qui ne milite pas en faveur de la qualité, «ce qui était prévu en amont dans son application n’a pas été fait, ce qui explique le flop constaté». Pour Marième Sakho Dansokho, avec le curriculum, «on n’évalue pas les enseignements mais les compétences». D’après la syndicaliste, la plupart du temps l’élève fait du tâtonnement.
Pourtant des programmes comme le Pdef ont été mis en œuvre pour trouver une solution à ces problèmes mais pour certains acteurs, avec ce dispositif appliqué durant 10 ans, c’est l’accès qui a été mis en avant laissant en rade la qualité. Aujourd’hui, le gouvernement a lancé depuis deux ans, le Programme d’amélioration de la qualité de l’équité et de la transparence (Paquet) mais des syndicalistes affichent un certain scepticisme quant à la réussite de ce programme.
D’après Marième Sakho Dansokho, on ne sent pas encore de changement. «La volonté politique est exprimée, le Paquet est là mais aujourd’hui les dysfonctionnements persistent. On est encore à 7 000 abris provisoires, dans certaines localités, les cours ne peuvent pas commencer dès la rentrée, les enseignants ne sont pas motivés, on court toujours après la formation et l’encadrement», analyse-t-elle.
Embouchant la même trompette, le secrétaire général de l’Ues est convaincu que «le Paquet est en train de suivre la même voie que les autres programmes qui ont été déjà mis en place». «Il y avait de l’espoir suscité avec ce programme, mais on constate dans la réalité que rien ne bouge sinon que les choses empirent. Avec l’augmentation des inscriptions, on a même peur que l’Etat se désengage de l’école publique», renseigne-t-il.
Pour que le Paquet ne soit pas un autre programme de plus voué à l’échec, les acteurs soutiennent qu’il faudrait «une volonté politique avérée qui ne se limite pas à des déclarations d’intention, mais qu’on veuille vraiment doter le pays d’un système performant».
Mais pour eux, après deux ans d’expérience, on n’a pas encore dépassé le temps des discours et des slogans. Dans l’application, il n’y a aucune rupture, à la limite c’est une «reconduction de ce qui se passait dans le temps».
LA DÉPUTÉE, AWA NIANG, PEINE A MOBILISER A DALIFORT
Il n’y a eu que deux pelés et trois tondus, avant-hier, samedi, lors de la rencontre des jeunesses républicaines du département de Pikine initiée par la députée, Awa Niang, 2ème questeur à l’Assemblée nationale, dans la commune de Dalifort.
Les clignotants de la mobilisation des grands jours de la députée, Awa Niang, 2ème questeur à l’hémicycle, semblent passer au rouge dans la commune d’arrondissement de Dalifort. C’est à croire que la responsable de l’Alliance pour la République est fâchée avec l’affluence des masses populaires dans la zone.
Peu de gens ont en effet répondu, avanthier, à l’appel de la parlementaire locale autour des questions relatives au référendum et à la prochaine échéance présidentielle. Une foule clairsemée - parquée sous une tente coincée entre la maternité et la mairie - a fait le dé- placement.
Et pourtant, la rencontre politique a enregistré la venue de dignitaires de haut rang du parti, notamment, le vice-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô, le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye, le maire de la commune de Keur Massar, Moustapha Mbengue, et l’administrateur de l’Apr, Pape Maël Thiam.
Malgré la présence de ces derniers et leur discours harangueur, la manifestation politique n’a pas drainé pour autant du monde.
Il était pourtant prévu de réunir les jeunesses républicaines des 16 communes d’arrondissements que compte le département de Pikine pour «les motiver, les réconcilier et les remobiliser en perspective des opérations de révision des listes électorales, le référendum autour du maintient du septennat et la prochaine présidentielle», a indiqué, avant-hier, la parlementaire.
PASSAGE AU NUMERIQUE : L’écran-miroir ou la bataille des contenus
Le passage de l’analogique au numérique, c’est évidemment une question technique, mais ce serait dommage de n’en faire que cela. Le défi, pour des chaînes de télévision qui se retrouveront face à un public de plus en plus exigeant, ce sera de pouvoir proposer à leurs téléspectateurs des contenus qui leur ressembleront. En exploitant par exemple les données dont ils disposeront sur ces publics-là, et sur leur consommation de télévision en fonction de leur âge, de leur sexe ou de la tranche horaire tout simplement.
BAMBEY - EN REBELLION CONTRE LE CHOIX DE KARIM PAR LE PDS : Aïda Mbodji dicte la priorité à Wade
Aïda Mbodji persiste et signe dans sa contestation de l’appel à candidature ayant conduit au choix de Karim Wade comme candidat du Pds à la prochaine présidentielle. A l’occasion de l’Assemblée générale de la fédération départementale libérale de Bambey qui s’est tenue hier, dimanche, l’ex-ministre et présidente du Conseil départemental de Bambey s’est démarquée de toute implication audit processus, tout au plus assimilé à de la « diversion ». Dans la foulée, elle a dicté à Me Wade et au Pds l’ordre des priorités qui doit être celui du parti : la libération des détenus et « otages politiques » avant la mise en route de la dévolution « démocratique » du pouvoir au sein du Pds.
CÉLÉBRATION DE LA 30E EDITION DES JMJ A OUAKAM : Mgr Benjamin Ndiaye invite les jeunes à décontaminer et à dépolluer les cœurs
L’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye a exhorté les jeunes à ne pas se laisser obnubiler par la recherche du bonheur terrestre. Dans son homélie lors de la célébration de la 30e édition de la Journée mondiale de la jeunesse (Jmj), organisée par la paroisse Notre Dame des Anges de Ouakam à l’École supérieure d’économie appliquée (Esea, ex-Enea), Mgr Ndiaye a notamment invité les jeunes à décontaminer et à dépolluer les coeurs.
MATCH AMICAL : SENEGAL–GHANA (2-1) : Les Lions s’offrent les vice-champions d’Afrique
Les «Lions» du Sénégal version Aliou Cissé ont réussi une bonne entrée en matière. Les coéquipiers de Lamine Sané, promu capitaine, se sont imposés (2-1) devant le Ghana, vicechampion d’Afrique, grâce à un doublé de Moussa Konté (66ème et 76ème minutes).
REDUCTION OU MAINTIEN DU SEPTENNAT : Cissé Lô invite Macky au «wax waxèt»
Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô, par ailleurs, membre du secrétariat exécutif national (Sen) de l’Alliance pour la République (Apr), tient comme à la prunelle de ses yeux au maintien du mandat présidentiel à 7 ans. Il l’a fait savoir, samedi, lors d’une rencontre politique dans la commune de Dalifort.
POUR UN SECOND MANDAT A LA TETE DE L’ETAT : Le Mouvement «Suxali Saloum» promet le 1e tour à Macky Sall
Les partisans du président de la République, Macky Sall ne sont pas d’accord avec les projections pessimistes du vice-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô. Réagissant au sortir d’une rencontre de planification tenue en vue de la mobilisation des troupes lors de la prochaine visite du Chef de l’Etat à Kaolack, les responsables du Mouvement «Suxaali Sine Saloum », soutiennent le contraire.
BARA SADY SUR LE DETOURNEMENT SUPPOSE DE 80 MILLIARDS : «Je n’ai jamais pris un seul franc du port…»
Notre article publié jeudi dernier, intitulé, «Scandale de plus de 80 milliards au port en 2011», a suscité une vague de réactions et d’interpellations de travailleurs du port qui s’étonnent qu’un tel montant puisse être détourné en 2011. Pour cause, relèvent-ils, «les états financiers ont été certifiés alors que le chiffre d’affaire de cette année là, n’a pas dépassé les 30 milliards.»
POLITIQUE D’AMELIORATION DE LA QUALITE DU SYSTEME EDUCATIF : Paquet d’obstacles
Le Sénégal fait face, depuis des années maintenant, à la baisse du niveau des élèves qui, est selon les acteurs, un des impacts du déficit de qualité des enseignements. Des efforts sont faits et des programmes sont mis en oeuvre par l’Etat mais le mal persiste. Et on se rend compte qu’il y a un Paquet de problèmes. Le Quotidien tente ainsi de décrypter, avec certains acteurs du système, l’origine de ce problème.
EPU RESPECT DES DROITS DE L’HOMME : Banjul dit non
Lors de son Examen périodique universel sur le respect des droits de l’Homme à Genève, la Gambie, qui a envoyé son dossier par écrit, a montré qu’il reste un pays à part.
POUR S’ENQUERIR DES DIFFICULTES DE LA SUNEOR : Des députés rencon trent Jaber aujourd’hui
La situation dans laquelle se trouve la Suneor inquiète aussi bien les travailleurs que les représentants du Peuple. Un collectif de députés a choisi de défendre les intérêts des travailleurs de cette entreprise. Aujourd’hui, il rencontre le directeur général de la Suneor.
AMICAL - VAINQUEUR DU GHANA (2-1) : Le Sénégal s’offre le vice-champion d’Afrique
Opposé au Ghana ce samedi au Havre, dans une rencontre amicale, le Sénégal est venu à bout de son adversaire (2-1). Entré en jeu en seconde période, Moussa Konaté a fait chuter les Blacks Stars sur un doublé.
2017 - NON CANDIDATURE DE NIASSE : Des membres de Bss votent le silence
Si Moustapha Niasse et l’Afp ont décidé de surseoir à leurs ambitions présidentielles au profit de Macky Sall en 2017, tel n’est pas le cas pour les autres membres de la
coalition Benno siggil senegaal. A l’image du Ps, le Pit et le Bds préfèrent maintenir le suspense.
REMOBILISATION DU PDS : Me Abdoulaye Wade compte descendre dans les régions…
Même s’il est resté calme après le prononcé du verdict contre son fils Karim Wade, Gorgui ne semble pas avoir baissé les bras. Il nous revient qu’il compte s’investir à l’intérieur du pays. Déjà qu’il avait émis cette idée lors de réunions du Comité directeur, le revoilà qui pense que désormais, il faut procéder à l’animation du parti en privilégiant l’intérieur du pays. A-t-il déjà compris que Dakar, à elle toute seule ne peut pas créer la tempête qu’il a décidé d’associer les régions à sa cause ? Prépare-t-il déjà la prochaine présidentielle, normalement en 2017 ? Mystère et boule de gomme. Ce qui est en tout cas sûr, c’est que la proposition de Gorgui sera examinée à la prochaine réunion du Comité Directeur. Et que sans nul doute, elle sera avalisée, comme l’a été le choix de Karim Wade comme candidat du Pds à la prochaine présidentielle
GORGUI ATTENDU À SAINT-LOUIS
A Saint-Louis, le Pds est dans la remobilisation pour la présidentielle 2017. La fédération départementale avec à la tête le secrétaire général Ameth Fall Baraya déroule un vaste programme pour regonfler à bloc les militants en vue de ce scrutin et surtout éviter, après l’annonce du verdict de la CREI qui a condamné leur candidat Karim Wade à 6 ans de prison pour enrichissement illicite, que les militants ne se découragent. Ainsi face à la presse, samedi dernier, après une Assemblée générale, Ameth Fall Baraya a annoncé que Me Abdoulaye Wade est attendu à Saint-Louis le 22 avril prochain pour un rassemblement à la place qui porte son nom. Me Wade fera une déclaration importante dans la vieille ville qui, selon Ameth Fall Baraya, est son “titre foncier”, rappelant sur un ton taquin que sa “victoire lors des locales a été volée”. Aussi, dira-t-il, “je demeure l’homme fort de Saint-Louis car je suis le maire des populations et l’autre (Ndlr Mansour Faye) est le maire de l’Etat”.
JAALE
Restons avec Me Wade qui était annoncé en France pour son rendez- vous médical, mais qui a décidé de rester sur la terre ferme dakaroise. Il nous revient en effet qu’il va attendre que Viviane, son épouse, se pointe à Dakar avant de prendre l’avion. Pour quelles raisons donc ? Nous vendons notre langue au chat… Me Wade qui a sillonné hier les Parcelles Assainies, visite des familles touchées par le deuil. Entre autres, le décès du président de la section départementale du Pds des Parcelles Assainies… Mais comme le “jaale” (présentation de condoléances) est socialement important, sans doute qu’il y a des dividendes à prendre.
DÉMÉNAGEMENT
La direction générale des douanes déménage, à compter du lundi 30 mars, dans son nouveau siège sis au Bloc des Madeleines, sur le Boulevard de la République angle Avenue Peytavin, annonce un communiqué reçu à l’APS. “La presque totalité des services centraux de la DGD se retrouveront sur un seul site, ce qui constitue une première”, souligne la même source. Le nouveau siège comprend trois bâtiments dont un immeuble central de sept étages et deux autres de trois étages, chacun. Les locaux du siège sont modernes et répondent aux normes en vigueur en matière d'électricité, d’informatique, de climatisation, de sécurité et de protection-incendie, mentionne le communiqué. Il signale que les bâtiments abriteront une salle de conférence de 150 places, un musée, des suites réservées aux hôtes de marque des douanes, des salles de réunion, un logement de fonction pour le directeur général et d'autres services.
VIREMENTS FRAUDULEUX
Deux hommes, de nationalité congolaise (RDC) qui n’en étaient pas à leur première tentative réussie, ont finalement été démasqués après avoir signé un ordre de virement de plusieurs millions à la Bicis ces derniers jours. Pourtant, il y a un mois, un ordre de virement vers leurs comptes dans cette même banque d’un montant de 16,5 millions a été effectué sans que les deux escrocs ne soient inquiétés. Le modus operandi étant bien maîtrisé, le reste n’était qu’un jeu d’enfant pour les deux Congolais. Mais puisqu’ils étaient activement recherchés par la DIC, leur dernière opération portant sur un ordre de virement de 23 millions leur a été fatale. Pris la main dans le sac, ils ont été déférés au parquet suite à la plainte déposée à la DIC par le Directeur Général de la Bicis Pierre Beregovoy. Affaire à suivre…
MACKY SALL CHEZ LE ROI SALMANE
L’ancien président de la République Abdoulaye Wade aimait les avions. On peut, sans risque de se tromper, dire la même chose de son successeur. Car, quelques jours seulement après son retour de Bruxelles, Macky Sall reprend les airs. Le président de la République se rend aujourd’hui en Arabie Saoudite. Une visite officielle de travail prévue le 1er avril 2015 sur invitation du nouveau gardien des deux Saintes Mosquées, le roi Salmane. Le chef de l’Etat et sa délégation quittent donc Dakar ce matin. Mais le chef de l’Etat devrait toutefois être très vite de retour pour la célébration de la fête de l’indépendance, le 4 avril prochain.
FILIMBI
La bataille de la communication continue en RD Congo après l’expulsion des membres de Y en a marre et du Balai Citoyen. Les autorités de ce pays ont présenté les militants de Filimbi comme de dangereux émeutiers prêts à utiliser la violence pour déstabiliser l’Etat. Mais Sylvain Saluseke, Floribert Anzuluni, Franck Otete, Yanggu Kiakwama et Ben Kabamba présentent des profils plutôt clean pour des terroristes. Un cadre à Global Access Health Network et Nexus Medical (Afrique du sud), un d’Ecobank reçu par Barack Obama, un autre à Nestlé…. Drôles de révolutionnaires pour ces nouveaux hérauts de la société civile congolaise.
FPI
Pascal Affi Nguessan contrôle toujours les comptes du Front populaire ivoirien (FPI). Destitué de la présidence de ce parti le 5 mars passé, il s’est pourtant rendu le 18 et le 21 au Mali et au Niger où il a rencontré les présidents des deux pays, aux frais de son parti. Selon le magazine Jeune Afrique qui donne l’information dans son édition d’hier, il n’a pas reçu de réponse de la part de Laurent Gbagbo pour aller le voir dans sa prison de Scheveningen. Pascal Afi Nguessan multiplie les démarches pour être reçu par Alpha Condé et envisage de se rendre en Angola et Afrique du Sud, toujours à en croire le magazine panafricain.
BOKO HARAM
Niger et Tchad sont intrigués par l’absence des soldats nigérians dans la lutte contre Boko Haram. “Nous n’avons toujours pas vu les soldats nigérians censés prendre notre relève après la prise de Damasak et trois bourgs voisins. Cela nous expose aux attaques de Boko Haram car nous n’avons pas prévu la logistique pour rester si longtemps”, confie un officier proche du président Issoufou. Ceci après les déclarations de Idriss Déby au magazine ‘Le Point’ où” aucun contact direct sur le terrain” avec les soldats nigérians n’a eu lieu. 1500 Tchadiens et les 750 soldats nigériens sont engagés dans cette lutte. Pour Abuja, la faute est à chercher du côté de Washington, qui ne veut vendre ni armes ni matériels militaires après les accusations d’exactions portées contre les soldats nigérians. Les USA ont également usé de leur influence pour bloquer la vente d’hélicoptères Cobra par Israël. Le Nigeria s’est finalement tourné vers l’Ukraine pour des blindés et des hélicoptères, début février, rapporte Jeune Afrique.
BLOGUEUR SAOUDIEN
“La justice saoudienne tire son autorité des préceptes de la Charia islamique, selon les textes du Coran et de la tradition”. Ceci est le rappel du nouveau roi d’Arabie Saoudite, Salman, aux présidents des juridictions du Royaume. Une réaction aux critiques des ONG et des états attachés aux droits de l’Homme, à propos de la condamnation à 1000 coups de fouet du blogueur Raif Badawi. La Suède avait rompu sa coopération militaire avec Riyad en guise de protestation contre ces “jugements moyenâgeux”.
FILIÉRE TOMATE
La Socas menace de ne plus passer de contrats avec les cultivateurs de tomates locaux, en protestation contre l’importation du concentré chinois. Selon son directeur général Eric Binson, les sociétés concurrentes (Agroline et Takamoul) ne tiennent pas leurs engagements d’acheter la production locale. Elles privilégient la transformation de triple concentré de tomates chinois, 30 % moins cher que les produits frais qu’elles transforment en double “en ajoutant un peu d’eau”, fait-il savoir dans Jeune Afrique. Pour autant, la campagne de tomate 2014-2015 est bien engagée. La grande majorité de la production a été achetée par les industriels locaux pour la transformation en double concentrée. Les sociétés en cause, Agroline et Takamoul, promettent d’acheter 20 mille et 40 mille tonnes chacune. La fin de la campagne nous édifiera.
DÉPARTEMENTALES FRANÇAISES
Une droite victorieuse, une gauche en recul et un Front National qui ne remporte aucun département. Le second tour des élections départementales françaises livre petit à petit la tendance de ces joutes, avec un taux d’abstention d’environ 51%. Rien d’officiel encore mais selon l’institut de sondage Ipsos, cité par RFI, 14 départements auraient basculé à droite dont les bastions historiques de la gauche (Allier, Côtes-d’Armor, Isère, le Nord, et la Corrèze). “Un rejet massif de la politique de Hollande”, a déclaré Nicolas Sarkozy dans la soirée d’hier. L’UMP s’approprierait ainsi 66 à 69 départements contre 31 à 35 pour la gauche et zéro pour le FN, selon les projections.
ÉLECTIONS NIGERIA
Les résultats des élections présidentielle et législatives au Nigeria posent déjà problème. Selon France 24, l’opposition a récusé les résultats dans l’Etat pétrolier de Rivers (sud) avant même la fermeture des bureaux de vote. Le parti All Progressive Congress (APC) de Muhammadu Buhari accuse les partisans de Goodluck Jonathan d’y avoir tué plusieurs de ses militants. “Quelles que soient les bêtises qui seront annoncées en guise de résultats du scrutin d'aujourd'hui, elles ne sont pas acceptables pour nous”, déclare le mouvement dans un communiqué. Des retards dans la livraison du matériel et des problèmes techniques avaient déjà causé la suspension du scrutin samedi, dans quelque 350 bureaux, pour les reprendre hier. Le président de la commission électorale indépendante, Attahiru Jega, a assuré que les premiers résultats vont tomber aujourd’hui.
HABRÉ
Hissein Habré considère comme une “mascarade judiciaire” le procès de ses coaccusés condamnés par la justice tchadienne. Dans une note parvenue à EnQuête, la cellule de communication de l’ex-homme fort de N’Djaména affirme qu’aucun représentant des Chambres Africaines Extraordinaires n’a assisté à ce procès. Ils “se sont contentés de prendre acte de la décision du Tchad qui les a déclarés, en quelque sorte, persona non grata au Tchad, et ce, après le refus d'exécuter la quatrième commission rogatoire ayant pour but justement d'entendre plusieurs des personnes coaccusées”. Suivant la même logique, Hissein Habré et ses partisans considèrent que la condamnation à perpétuité de la majorité des inculpés cache le fait des personnes comme M Zakaria Berdeï, demandé par les CAE, qui ont été complètement extraites de la procédure et ne sont donc pas condamnées. Ils croient savoir que N’Djamena cherche à influencer la position des juges des CAE. “Dès que le verdict concernant le Président Habré sera donné, Idriss DEBY graciera toutes ces personnes”, affirment-ils.
Décoration
Le chef de l’Etat a décidé d’élever aujourd’hui au grade de Grand officier de l’ordre national du Lion les anciens présidents de l’Assemblée nationale, Pape Diop, Mamadou Seck et Cheikh Abdoul Khadre Cissokho, et les anciens Premiers ministres, Habib Thiam et Souleymane Ndéné Ndiaye. Au cours de la même cérémonie, seront élevés aussi au garde de Commandeur de l’ordre national du Lion, l’ancien président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales, Me Mbaye Jacques Diop, la présidente du Conseil économique, social et environnemental, Aminata Tall et l’artiste sculpteur Ousmane Sow.
Karim Wade et la Cour Suprême
Karim Wade va devoir prendre son mal en patience avant que la Cour Suprême ne se prononce sur l’arrêt de la Crei le condamnant à six ans de prison et 138 milliards F Cfa d’amende. En effet la loi organique sur la Cour Suprême, en ses articles 66, 67 et 68, définit les termes de ce pourvoi. Ainsi l’article 66 dispose : « Lorsque le demandeur est détenu, le ministère public transmet, dans le mois qui suit la déclaration, au procureur général près la Cour suprême, les pièces du procès et les requêtes des parties si elles ont été déposées». Si le plaignant n’est pas détenu, cette transmission aura lieu au plus tard dans les soixante jours. Dans l’article 67, il est dit : «Les condamnés peuvent aussi transmettre directement au greffe de la Cour suprême, soit la requête, soit les expéditions ou copies signifiées tant de l’arrêt ou du jugement que de la demande en cassation. Ils sont pour cela, dispensés du ministère d’avocat». En clair, après les six jours fixés au demandeur pour notifier son pourvoi au greffier, et après que ce dernier a transmis dans les délais le pourvoi à la haute juridiction, il incombe au détenu de faire parvenir à la Cour suprême, dans un délai d’un mois, un mémoire dans lequel il répertorie tous les griefs qu’il formule contre l’arrêt. Quant à l’Art. 68, il dispose : «La Cour suprême, en toutes affaires pénales, peut statuer sur le recours en cassation aussitôt après l’expiration des délais portés au présent chapitre». Toutefois, le rapporteur de la Cour suprême, en vertu du règlement intérieur de la Cour, dispose d’au plus tard 45 jours pour commettre son rapport et le transmettre à la juridiction qui est tenue dans les 45 jours de statuer.
Me Wade en tournée nationale en avril
Décidément, le pape du Sopi déborde d’énergie. Après avoir suspendu sa manifestation de vendredi dernier à la demande de Serigne Cheikh Sidy Mactar Mbacké, le khalife général des mourides, Me Abdoulaye Wade a trouvé une toute autre manière de « répondre politiquement » à la condamnation de son fils Karim Wade. Pour vilipender le régime de Macky Sall, Me Abdoulaye Wade et les membres du Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds) vont entamer une tournée nationale à partir de mi-avril. D’après des sources dignes de foi, les bastions libéraux seront privilégiés dans ce périple aux allures d’une précampagne présidentielle. Me Wade est ainsi annoncé à Touba et à Saint-Louis. Les mêmes sources rapportent que des visites auprès des différents guides religieux du Sénégal sont également prévues.
Gorgui Wade
Le domicile de Gorgui, à Fann Résidence, était calme hier. En dehors de la présence de Babacar Gaye et Baba Wone, nos radars n’y ont pas aperçu âme qui vive dans la matinée. Mais dans l’après-midi, Gorgui accompagné de Samuel Sarr, Madické Niang et Oumar Sarr a été aperçu aux Parcelles Assainies. Selon nos informations, ils étaient partis présenter leurs condoléances à l’occasion du décès de Sokhna Bintou Massamba Mbacké. Fille du marabout de Madické Niang, la défunte avait même rendu visite, dit-on, à Karim Wade en prison.
Aïda Mbodji au chevet de Serigne Assane Mbacké
Depuis son incarcération le 16 mars dernier à la prison de Diourbel, Serigne Assane Mbacké, présumé cerveau de l’incendie du domicile du député Moustapha Cissé Lô, a un agenda très chargé. Hormis les enseignements religieux qu’il dispense à certains de ses codétenus, le jeune Mbacké-Mbacké, devenu l’imam de la prison, passe une bonne partie de son temps à recevoir des visites. C’est ainsi qu’avant-hier samedi, il a reçu la visite de Aïda Mbodji. Les échanges ont duré plus d’une demi-heure. A sa sortie, la responsable libérale de Bambey s’est également entretenue longuement au téléphone avec Serigne Atekh Mbacké Falilou, père de Serigne Assane Mbacké.
Récoltes à Bosséabé
A Wendou Bosséabé, village du milliardaire Harouna Dia, c’est le temps des récoltes. Selon les proches du président de l’Association des Sénégalais du Burkina, les champs du richissime milliardaire ont donné de bons rendements. On est dans la fourchette de 5 à 6 tonnes à l’hectare, disent-ils. Harouna Dia, ingénieur hydraulicien de formation, préconise le couplage des deux forages pour non seulement assurer l’alimentation de son village, mais surtout la disponibilité de l’eau en permanence pour irriguer les projets agricoles. Depuis quelques jours, l’homme d’affaires est à Dakar ; il a même été aperçu au dernier Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Apr.
Sitor sans ses lieutenants
Sitor Ndour a certes rejoint l’Apr, mais sans tous les responsables de son parti. Son lieutenant Saliou Fall et l’ancien responsable de l’Ujtl Ass Niang ont refusé de se vendre à l’Apr. Câblés par «L’As», ils ont indiqué que dissoudre Elan dans l’Apr ne faisait pas partie des clauses pour réélire Macky Sall. Comme quoi, il reste encore des hommes qui n’ont pas peur de s’opposer à Fatick, même si la transhumance y a encore de beaux jours.
Comité d’accueil de transhumants
Restons à l’Apr pour dire que le parti du Président ne fait nullement mystère de son désir de phagocyter tous les partis politiques du pays et de faire la promotion de la transhumance. Lors du dernier secrétariat exécutif de l’Apr, Niangal a ressuscité le fameux mouvement d’accueil et d’orientation des nouveaux militants, qu’il avait mis en place et confié à son conseiller le criminologue Souleymane Ndiaye. Parmi les membres de ce comité, il y a Aminata Tall, Thérèse Faye, Mariame Badiane etc
Bamba Fall-Seydou Guèye
La coordination Apr-Medina est montée hier au créneau pour s’ériger en bouclier autour de son leader Seydou Guèye, directeur de cabinet adjoint du président de la République, mis en cause de manière métaphorique par le maire Bamba Fall dans l’affaire de la vidéo obscène qui éclabousse un conseiller municipal de la Médina. «Bamba Fall, nous lui donnons 48 heures pour présenter ses excuses publiques à ce membre du cabinet présidentiel qu’il associe aux pratiques malsaines qui se sont passées dans les locaux de l’ancienne mairie de la Médina», a lancé El Hadj Oumar Sow, hier lors d’un point de presse.
Climat délétère à la Cbao
Un climat délétère règne au sein de la Cbao Attijariwafa Bank depuis quelque temps. Selon nos sources, les délégués syndicaux de la banque sont en tournée à l’intérieur du pays, notamment à Tambacounda, Kédougou et Kidira pour recueillir les avis et doléances des travailleurs. Mais, le constat est que certains travailleurs de la Banque n’ont plus le coeur à l’ouvrage à cause de l’atmosphère qui prévaut dans la
boîte où la colonie marocaine drivée par le Directeur général a fini de mettre l’entreprise à genoux. Nos sources renseignent d’ailleurs qu’après la tournée, une réunion sera tenue entre les délégués et la direction. Une rencontre qui risque d’être houleuse dans la mesure où l’état de frustration des travailleurs a atteint le sommet. Selon nos interlocuteurs, les agents n’ont plus la possibilité d’avoir des prêts parce que la Cbao a dépassé la limite fixée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), qui est 20% pour le crédit du personnel. L’institution de prévention maladie (Ipm) est aussi déficitaire, selon eux. Ce qui fait qu’on ponctionne maintenant 2.500f sur chaque travailleur pour combler le gap. Pourtant, d’après nos sources le produit net bancaire a doublé, c’est-à-dire que les travailleurs ont fait un bon travail. Seulement, tout cela est englouti par les charges lourdes que la direction fait supporter à la banque avec de nouvelles recrues grassement, payées. Ce qui fait qu’il n’y a pas espoir pour les travailleurs cette année de percevoir la prime d’intéressement qu’ils avaient acquise.
Climat délétère à la Cbao (bis)
Restons toujours à la Cbao pour dire que ça va chauffer dans les prochains jours et que les travailleurs pourraient même réclamer le départ du Directeur Général qu’ils accusent d’être à l’origine de cette situation. Les nombreux départs de cadres de la banque, d’après nos sources, renseignent sur la mauvaise ambiance qui y règne. Pape Demba Sy, responsable des grandes entreprises, Mohamed Wilson, Mamadou Bessane, Anta Diop, Abass Aïdara ont tous claqué la porte, dit-on. Aussi, on reproche au Directeur général d’avoir affecté des cadres sénégalais pour les remplacer par des Marocains. Par exemple, le directeur du Crédit, Mactar Cissé est remplacé par un Marocain , ainsi que Anta Dioum. Dans les prochains jours, nos sources renseignent que si les administrateurs n’interviennent pas la Cbao risque de couler tant le malaise est profond. Nous avons tenté en vain d’entrer en contact avec la direction générale.
Gel d’activités de Rewmistes de Pikine
Rewmi d’Idrissa Seck traverse des difficultés à Pikine. Un groupe de responsables et de militants de la coordination départementale de Pikine dénonce la gestion de leur parti par Idrissa Seck. Ainsi, Dr Assane Ka qui porte la parole des frustrés informe de leur décision de suspendre leurs activités. La décision a été prise à l’issue d’une rencontre tenue samedi dernier. En effet, indique un communiqué parvenu à notre rédaction, «8 coordonnateurs sur les 16 communes que compte le département de Pikine ont pris la décision de geler leurs activités dans le parti Rewmi». Selon la même source, ce choix a enregistré l’adhésion d’autres responsables locaux et dirigeants des s t r u c t u r e s départementales, avec une vingtaine de conseillers municipaux dont deux adjoints au maire. Dr Assane Ka et Cie promettent de revenir en détail sur les péripéties et les motivations de leur décision de geler leurs activités, à l’occasion d’un point de presse qui sera organisé dans les prochains jours.
Gel d’activités de Rewmistes de Pikine (bis)
Joint au téléphone, Dr Assane Ka, coordonnateur des cadres et de Thiaroye-Gare, justifie leur décision par l’attitude de l’instance dirigeante de Rewmi, la démobilisation du parti, le désengagement des responsables, le mépris de la base par le sommet du parti. En outre, selon le porte-parole des frustrés, l’instance dirigeante de Rewmi n’accorde aucune considération aux responsables et militants du département de Pikine. La preuve, dit-il, la direction de Rewmi est en train de faire une tournée à l’intérieur du pays sans faire un tour à Pikine. Dr Assane Ka rappelle avoir eu à geler ses activités pour pratiquement les mêmes causes et la direction de Rewmi lui avait demandé au mois de septembre dernier de les reprendre. Mais il dit se rendre compte que rien n’a changé malgré les promesses.
WAA SPORTS DE CE LUNDI : PREMIERES SORTIES, Aliou Cissé rejoint, Kaspi, Amara et Koto
Pour sa première sortie sur le banc des «Lions», Aliou Cissé n’a pas tremblé. Il a réussi son baptême du feu en s’offrant le Ghana (2-1), samedi soir. Un succès dans lequel, il a bien laissé ses empreintes avec un bon coaching. Surtout en seconde période, avec les changements apportés. Notamment les entrées de Pape Kouly Diop et de Moussa Konaté.
Depuis Bruno Metsu, seuls trois coaches avaient démarré leur magistère par un succès. Aliou Cissé complète ce trio composé de Kasperczak (contre la Côte d’Ivoire 1-0), Amara Traoré (contre la Grèce 2-0), Joseph Koto (contre le Maroc 1-0). En dehors de ces quatre sélectionneurs, ceux qui se sont succédé entre 2001 et 2015 ont fait match nul ou ont perdu.
Dans le camp des perdants, il y a Guy Stephan (Maroc 1-0) et Amsatou Fall (Oman 2-0). Les porteurs de nul restent Bruno Metsu, Abdoulaye Sarr, Lamine Ndiaye et Giresse.