Rufisque, 28 mars (APS) - Le rappeur rufisquois Paul Pissety Sagna alias PPS a fait part samedi de son vœu de faire de Rufisque la capitale des cultures urbaines au Sénégal avec notamment la mise en œuvre de son projet Sunu Kaddu qui se fixe pour objectif de former les jeunes aux techniques des cultures urbaines.
‘‘Nous avons démarré depuis deux ans le projet Sunu Kaddu (Notre parole). Et pendant ces deux ans, nous avons tenu beaucoup d’ateliers. On a fait beaucoup des formations dont celle que nous avons faite avec les Américains. Il y a eu aussi une session de slam. Actuellement, on est en train de mettre sur place un club de slam ici à Rufisque’’, a relevé PPS.
Le rappeur s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la cérémonie de dédicace de son nouvel album ‘‘Xatim ak Kallama’’.
‘‘Il y a eu aussi une session de graffiti. Maintenant, nous voulons accélérer la cadence. Nous voulons désormais que tous les mois ou les deux mois se tiennent des sessions de formation au centre culturel Maurice Guèye dont les responsables sont nos partenaires. D’ailleurs toutes nos formations s’y tiennent’’, a-t-il annoncé, non sans solliciter l’appui des Rufisquois, plus particulièrement les autorités municipales.
‘‘Tout cela n’est que le début, mais nous demandons aux Rufisquois plus particulièrement les autorités municipales d’accompagner le projet, parce que pour moi c’est de ça dont Rufisque a besoin pour faire rayonner les cultures urbaines’’, a-t-il estimé.
‘‘Les infrastructures encore inexistantes’’ à Rufisque sont, selon lu, nécessaires pour ‘‘la formation des jeunes’’ qui doivent être au cœur des cultures urbaines.
‘‘Quand nous passons sur l’autoroute à péage, il y a des tableaux qui nous indiquent que Rufisque est une ville d’histoire et de culture, mais depuis longtemps nous remarquons qu’il n y a plus de manifestations culturelles dignes de ce nom dans la ville. Pour cela, il y a un besoin d’infrastructures pour former les jeunes’’, a soutenu PPS.
NOUS ALLONS "MARCHER POUR LES VALEURS QUE LA TUNISIE REPRÉSENTE"
(AFP) - "Nous allons marcher pour la Tunisie et pour les valeurs qu'elle représente pour le monde arabe", a déclaré le président de la République François Hollande, à Tulle, où il a voté samedi pour le second tour des départementales avant de s'envoler pour Tunis participer à une marche contre le terrorisme.
"Quatre français ont été tués là-bas. La Tunisie souhaitait la présence de la France et la France souhaitait être a côté de la Tunisie qui, rappelons-le, est à l'origine du Printemps arabe et qui a été, avec des ressortissants d'autres pays, victime d'un acte terroriste odieux", a déclaré François Hollande à des journalistes à la sortie de son bureau de vote.
"Le 11 janvier il y avait eu une manifestation de solidarité pour la France, pour les valeurs qu'elle porte. Aujourd'hui nous allons marcher pour la Tunisie et pour les valeurs qu'elle représente pour le monde arabe", a ajouté François Hollande.
Aux côtés d'autres dignitaires étrangers, il devrait accompagner le président tunisien Béji Caïd Essebsi sur une centaine de mètres le long de l'enceinte du musée, avant d'y inaugurer une stèle à la mémoire des victimes.
Le mussée du Bardo de Tunis a été la cible le 18 mars d'une attaque qui a coûté la vie à 22 personnes - 21 touristes et un policier.
Kano (Nigeria), 29 mars 2015 (AFP) - L'armée nigériane a lancé dimanche des frappes aériennes et une opération terrestre contre des membres du groupe islamiste Boko Haram aux abords de la ville de Bauchi, dans le nord-est du pays, selon une source militaire et des habitants.
Des soldats ont engagé des combats au sol contre les islamistes, qui se trouvaient à bord de 20 pick-up dans le village de Dungulbe, à sept km de la ville. Deux avions de chasse "pilonnent les positions ennemies" pendant les combats au sol, a déclaré une source militaire de la ville sous couvert d'anonymat.
"L'opération se poursuit, mais les terroristes ont subit des pertes importantes et ils sont en déroute" a-t-elle ajouté. Les islamistes sont arrivés à Dungulbe vers 10h du matin (09h00 GMT) et ils ont installé un camp pour se préparer à envahir la ville de Bauchi, selon Mudassir Hambali, un habitant du village qui a pris la fuite à ce moment-là.
"Ils sont arrivés à bord de 20 véhicules et ils transportaient des armes lourdes" a poursuivi M. Hambali. "Quand j'ai réalisé ce qu'il se passait j'ai fui en bus avec ma famille. J'ai vu un important convoi de soldats qui se dirigeaient vers le village sur la route de Bauchi" a-t-il ajouté.
"J'ai vu deux avions militaires lancer des bombes et il y a eu des explosions énormes, qui ont terrifié le village, ce qui nous a obligés à partir pour la ville", a raconté Anas Uballe, un habitant du village d'Inkil, à deux km de Dungulbe.
(AFP) - Les chefs d'Etat de la Ligue arabe ont annoncé dimanche leur intention de créer une force militaire conjointe pour combattre les "groupes terroristes", notamment l'Etat islamique (EI), se donnant quatre mois pour s'accorder sur ses modalités et sa composition.
Cette annonce survient au moment où une coalition arabe, dirigée par l'Arabie Saoudite et comprenant notamment l'Egypte, bombarde au Yémen les positions de la milice chiite des Houthis, alliés à l'Iran, qui occupent une grande partie du pays et ont chassé les autorités élues.
Les bombardements aériens de cette coalition regroupant neuf pays arabes, sont considérés comme un "test" pour la future force, mais rien n'a filtré au sommet arabe de Charm el-Cheikh en Egypte sur un éventuel déploiement de cette force conjointe au Yémen quand elle verra le jour.
En tout état de cause, l'opération durera jusqu'à la reddition des rebelles Houthis, a prévenu le secrétaire général de la Ligue, Nabil al-Arabi, à la clôture du sommet de deux jours.
L'organisation panarabe présentait depuis plusieurs mois comme un "besoin pressant" la constitution d'une force conjointe face aux atrocités que multiplie l'EI en Irak et en Syrie et la progression de ce groupe jihadiste notamment en Libye et dans le Sinaï égyptien.
Mais c'est le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi qui ?uvrait avec le plus d'insistance à la concrétisation du projet. C'est d'ailleurs lui qui a annoncé avec un large sourire dimanche l'"accord de principe" de ses pairs chefs d'Etat et monarques.
Mais plus que la menace jihadiste, il aura fallu la montée en puissance des Houthis et la crainte de voir le rival iranien étendre son influence dans la région pour pousser les dirigeants arabes à surmonter leurs dissensions et entériner la création de la force conjointe, à laquelle les experts n'osaient croire jusqu'alors.
"Ce qui est important aujourd'hui, c'est qu'une décision majeure a été prise, au regard de tous les troubles dont souffre le monde arabe, des défis sans précédent posés par des groupes terroristes", s'est félicité Nabil al-Arabi.
- Long chemin et obstacles -
Une commission de hauts responsables de chaque Etat membre, sous la supervision de leurs chefs d'Etat-major, auront un mois pour présenter des recommandations sur la composition de la force, ses objectifs, ses modalités de mise en oeuvre et son budget.
Puis ces recommandations devront être entérinées dans les quatre mois à venir par les ministres de la Défense, selon la résolution adoptée à Charm el-Cheikh et dont l'AFP a obtenu une copie.
L'Egypte, qui avait déjà fait savoir qu'elle était prête à envoyer des troupes au sol au Yémen "si nécessaire", devrait tout naturellement constituer l'épine dorsale de cette force si elle voit le jour: le plus peuplé des pays arabes dispose de l'armée la plus nombreuse et l'une des mieux armées de la région.
L'Arabie saoudite, comme elle le fait déjà au Yémen, devrait mettre à disposition ses armements parmi les plus sophistiqués au monde, notamment ses avions et ses chars, tout comme les Emirats arabes unis. Quant à la Jordanie, les experts estiment que ses commandos d'élite très réputés devraient également être sollicités.
Mais le chemin est encore long et pavé d'obstacles potentiels avant que cette force ne voie le jour, selon les experts soulignant que les divergences de points de vue entre les 22 membres de la Ligue pourraient ralentir le processus.
Si 21 des 22 membres de la Ligue ont adopté la résolution (le siège de la Syrie restant vide), certains diplomates ne se sont pas privés à Charm de livrer leurs réserves.
Le ministre des Affaires étrangères irakien Ibrahim al-Jaafari avait ainsi confié samedi que son pays "avait des réserves concernant la formation de cette force, car il n'y avait pas eu d'études préliminaires".
Les dissensions sur ses objectifs peuvent également ralentir sa formation. Oraib al-Rentawi, directeur du centre Al-Qods pour les études politiques, estime ainsi que si la priorité de l'Egypte et d'autres est de combattre l'EI et ses avatars, celle de Ryad semble de "faire face à l'influence grandissante de l'Iran dans la région".
"Pour l'instant, l'EI passe au second plan face à la menace d'extension du pouvoir chiite au Yémen, qui risque de modifier profondément la géopolitique de la région", estime aussi M. Guidère, professeur de géopolitique arabe à l'université de Toulouse.
Dakar, 28 mars (APS) - L'équipe nationale de football du Sénégal a battu celle du Ghana (2-1), samedi au Havre, en France, en match amical international, grâce à un doublé de Moussa Konate.
Les buts sénégalais ont été inscrits aux 65e 70e minutes de la rencontre.
Les Ghanéens ont réduit le score par Salomon Asante à la 82e minute.
C'était le premier match du nouveau coach Aliou Cissé nommé à la tête de l'équipe du Sénégal.
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TUNISIE : MARCHE CONTRE LE TERRORISME AVEC DES RESPONSABLES ÉTRANGERS
(AFP) - La Tunisie organise dimanche une marche contre le terrorisme à laquelle des dizaines de milliers de personnes et des personnalités étrangères, dont le président français François Hollande, sont attendues après l'attentat sanglant au musée du Bardo.
La partie populaire du rassemblement doit partir vers 11h00 heure locale (10h00 GMT) de la place Bab Saadoun pour s'achever devant le musée. Ce bâtiment, qui abrite notamment une exceptionnelle collection de mosaïques, a été la cible le 18 mars d'une attaque qui a coûté la vie à 22 personnes - 21 touristes et un policier -.
Les invités de marque accompagneront, eux, vers 12h00 (11h00 GMT) le président tunisien Béji Caïd Essebsi sur une centaine de mètres le long de l'enceinte du musée, avant d'y inaugurer une stèle à la mémoire des victimes.
"Notre patriotisme doit apparaître maintenant", a déclaré la ministre du Tourisme Salma Elloumi Rekik à la télévision nationale. L'attaque était "un grand coup (...) mais ce coup ne nous a pas tués, il nous a rendus plus forts", a-t-elle assuré.
Le président Caïd Essebsi avait appelé mercredi ses compatriotes à participer massivement à la marche "pour exprimer la force de la Tunisie" et "envoyer un message à l'étranger selon lequel la Tunisie continue sa lutte contre le terrorisme".
La Tunisie, pays pionnier du "Printemps arabe", a malgré les turbulences achevé sa transition avec des élections fin 2014, mais sa stabilité pourrait être menacée par l'essor de la menace jihadiste ainsi que par les difficultés économiques et sociales persistantes qui étaient à la racine de la révolution de 2011.
Conscience internationale
M. Hollande sera présent bien que se déroule en France le second tour des élections départementales. Les présidents polonais et palestinien Bronislaw Komorowski et Mahmoud Abbas prennent part à la marche, tout comme les Premiers ministres italien et algérien Matteo Renzi et Abdelmalek Sellal et les ministres espagnol et néerlandais des Affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo et Bert Koenders.
"Désormais, tout le monde réagit après chaque attentat terroriste comme si l'attentat était perpétré chez lui. C'est nouveau et c'est important", a déclaré le président Caïd Essebsi au quotidien français Ouest-France.
Cette marche rappelle celle organisée en janvier par M. Hollande après les attentats de Paris contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, une policière et un supermarché casher.
Le parti islamiste Ennahda, deuxième force politique du pays présente dans le gouvernement de coalition, a appelé ses partisans à participer à la marche "pour exprimer l'unité des Tunisiens face à ce danger et leur détermination à défendre leur patrie et (...) préserver leur liberté". La puissante centrale syndicale UGTT a également invité ses membres à y participer "massivement".
Mais le Front populaire, coalition de gauche et principale formation d'opposition, a annoncé qu'il n'y participerait pas en accusant d'"hypocrisie" certains participants, dans une claire allusion à Ennahda. Le porte-parole du Front, Hamma Hammami, a indiqué ne pas vouloir que la marche soit "un moyen de couvrir des responsabilités (...) autour de la prolifération du terrorisme".
Réouverture du Bardo
De nombreux politiques de gauche accusent en effet le parti islamiste de s'être montré laxiste face à la montée de courants jihadistes lorsqu'il était au pouvoir (fin 2011-début 2014) et d'être responsable, voire complice, des assassinats en 2013 de deux membres du Front populaire, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
Face à ces divisions, le quotidien La Presse a évoqué "une bataille absurde", jugeant que "le monde (...) attend qu'on lui prouve qu'on mérite son soutien et la vague de solidarité qu'il nous témoigne à longueur de journée".
L'attentat du 18 mars a été revendiqué par le groupe Etat islamique (EI). Mais le ministère tunisien de l'Intérieur a affirmé que l'assaut avait été dirigé par l'un des chefs de la Phalange Okba Ibn Nafaa, un groupe affilié à Al-Qaïda pourchassé par l'armée depuis plus de deux ans dans les montagnes frontalières de l'Algérie.
Le musée du Bardo, lui, se préparait à reprendre une activité normale. Vendredi, il a ouvert ses portes aux écoliers, lycéens et membres de délégations et il entend ouvrir ses portes au public lundi.
LA PROLIFÉRATION DES STRUCTURES AUTONOMES PEUT ETRE ‘’SOURCE DE MALVERSATIONS’’
Saly (Mbour), 29 mars (APS) – La prolifération des agences et autres structures autonomes, qui reçoivent des subventions de l’Etat pour leur fonctionnement, peut être ‘’source de malversations’’, a affirmé l’expert en finances publiques, Ibrahima Ndiaye.
‘’Au niveau de l’exécution des finances publiques, le budget de l’Etat est organisé suivant une nomenclature définie avec des titres qui influencent la méthode avec laquelle l’exécution budgétaire va se faire’’, a indiqué M. Ndiaye.
Il expliquait, samedi à Saly, aux membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES), les tenants et les aboutissants du système de gestion des finances publiques, l’historique des réformes et les grandes orientations du cadre de mesures de la performance en matière de gestion des finances publiques (PEFA).
‘’Ces structures-là étant autonomes, l’Etat leur accorde une subvention et il appartient à ces structures de gérer, avec leurs organes exécutifs. Ça peut être un conseil d’administration ou un comité de pilotage'’, a précisé l’expert en finances publiques.
‘’A partir du moment où la subvention de l’Etat est dans le compte de l’institution, la responsabilité de l’Etat n’est plus engagée. Mais, ces mêmes ressources feront l’objet d’une exécution au niveau du budget de l’organe autonome’’, a signalé Ibrahima Ndiaye, également analyste économique.
Selon lui, ''les mêmes mécanismes de contrôle qui existent au niveau de l’Etat n’existent pas au niveau de ces entités''.
Il a invité ces structures à se conformer à la loi et l’Etat à voir la pertinence ou non de transférer des ressources à ces structures.
M. Ndiaye a en outre soutenu que ''la reddition des comptes est à la fois valable aussi bien pour l’Etat que pour les collectivités locales et toutes les autres entités publiques''.
KOLDA : PLUS DE 13.000 TONNES D'ARACHIDE COLLECTÉES ENTRE LES 20 ET 26 MARS
Kolda, 29 mars (APS) - Plus de 13.123 tonnes d'arachide ont été collectées dans la région de Kolda, durant la semaine du 20 au 26 mars, correspondant à une augmentation de 270 tonnes par rapport à la semaine passée, renseigne un rapport de la Direction régionale du développement rural (DRDR) .
Dans le cadre de la constitution de stocks de semences écrémées pour la prochaine campagne agricole 2015-2016, le service semencier a contrôlé, dans les trois départements 2.552 tonnes à la date du 26 mars, selon le document dont copie a été transmis à l’APS;
Ce tonnage est réparti comme suit au niveau régional : 862 tonnes dans le département de Kolda, 326 tonnes à Vélingara, 1.364 tonnes à Médina Yoro Foulah.
Les résultats d’analyses ont déjà confirmé le statut de ''semences écrémées'' de ces stocks de graines pour les 17 opérateurs dont 12 financés par l’agence de la CNCAS/Kolda et 5 autres par celle de Ziguinchor, selon la même source.
elle renseigne que le département de Kolda a enregistré un cumul de 4.892 tonnes collectées par 14 opérateurs au niveau de 34 points fonctionnels, soit une augmentation de 142 tonnes par rapport à la semaine dernière.
Dans le département de Vélingara, 5 opérateurs ont démarré la collecte de l’arachide avec un cumul de 5.591 tonnes, représentant une hausse de 128 tonnes comparée à la semaine dernière.
La situation de collecte dans le département de Médina Yoro Foulah n’a pas évolué durant cette semaine. Elle stagne autour 2.640 tonnes.
AUDIO
LA SEMAINE KARIM WADE
Sur African Time, Pape Ndao fait le tour de l'actualité hebdomadaire nationale en wolof
Sur African Time, comme chaque semaine, Pape Ndao fait un tour d'horizon de l'actualité nationale hebdomadaire en wolof. Cette semaine, le verdict du procès de Karim Wade et ses co-prévenus. Écoutez.