L’héroïsme d’un homme se mesure à son engagement à réaliser ses projets de vie. Un engagement, nécessitant une détermination, des actes réfléchis pour maîtriser son périmètre d’intervention. La vie étant un terrain de confrontation, exige plusieurs arcs au cou pour un homme audacieux qui veut braver les réalités du destin. Comme le dit un adage, «ce n’est pas celui qui revient vainqueur d’une guerre, mais celui qui triomphe sur ses propres désirs et passions». Le Maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, à qui, il est prêté des ambitions présidentielles, semble bien s’inscrire dans cette dynamique.
Le Maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall a connu un militantisme socialiste de plusieurs années. Il a vécu le pouvoir avec Abdou Diouf pendant longtemps. Politiquement, l’homme détient les armes de son combat. Il a prouvé davantage dans la gestion des affaires municipales de la ville de Dakar.
Des prémices d’un homme d’envergure, démontrant une volonté de satisfaire la demande sociale, se dégage, à travers des réalisations. Pendant 12 ans, le Parti démocratique Séné- galais (Pds) bute sur certaines questions sensibles comme celle des marchands ambulants, nécessitant un courage politique. Mais, Khalifa Sall, une fois, à la Mairie de Dakar a entrepris de rendre la capitale sénégalaise plus vivable.
Ainsi, il se donne les moyens matériels et financiers pour garantir un épanouissement aux populations de la ville. Ce qui lui fait gagner de nouveau la confiance des citadins. Partant de là, l’appétit vient en mangeant. Les ambitions semblent être ailleurs. Puisque, le socialiste, habituellement serein, développe de réelles capacités de résistance. Il ne laisse rien paraître gratuitement dans l’espace public.
L’homme a du génie. Développement des caractéristiques d’un leader, né Développant des caractéristiques d’un vrai leader, certains voient en lui, une véritable incarnation de l’idéal socialiste, un véritable homme d’Etat. Constat… Son investiture à la tête de sa formation politique s’invite dans les débats à deux ans de l’échéance.
Une certaine opinion désigne Khalifa Ababacar Sall, comme étant le candidat idéal du parti, à l’élection présidentielle de 2017. Prudent qu’il est, Khalifa garde son silence… s’emmure dans un silence. Mieux, il se refuse tout dérapage, toute déclaration publique, tout chuchotement imprudent avec des proches pouvant compromettre ses ambitions.
En vieux routier, Khalifa dé- roule de manière silencieuse sa feuille de route. Preuve d’une témérité politique Serein, imperturbable, Khalifa fonce sans bruit. Il a souffre de la contradiction comme il en a fait la démonstration à l’occasion de la session ordinaire de la ville de Dakar, vendredi dernier.
«Je demande aux conseillers de respecter les positions différentes. Nous sommes des frères. Il faut considérer que nous sommes une famille. Souvent les perceptions peuvent ne pas être les mêmes. Mais, nous resterons toujours une famille. Eviter de manifester votre désapprobation ou votre consentement sur l’exposé d’un frère », avait-il dit à tout le monde, calmant du coup les ardeurs.
Sûr de lui, Khalifa ne cesse de dire à l’assistance, «personne ne peut me faire sortir de mon état de sérénité habituelle. Sauf, peut-être qu’il m’insulte de mère. Même dans ce cas, je verrais bien».
UNE DÉCORATION ‘’TARDIVE’’, PLUSIEURS INTERROGATIONS
ROBERT BOURGI FAIT COMMANDEUR DE L’ORDRE NATIONAL DU LION
L’élévation hier de l’avocat Robert Bourgi, rendu célébre par Karim Wade qui l’avait appelé «Tonton» après les émeutes du 27 juin 2011, au grade de commandeur de l’ordre national du Lion soulève des interrogations. Cette décoration «tardive» Bourgi ayant été «fait commandeur en 1999 par le Président de l’époque, Abdou Diouf» pousse à se demander les raisons de l’effectivité de cette cérémonie sous le magistère du Président Macky Sall.
«Monsieur Robert Bourgi a été fait commandeur de l’ordre national du Lion en 1999 par le Président de l’époque, Monsieur Abdou Diouf. La cérémonie officielle de remise n’a yant pu être organisée depuis lors, c’est finalement ce jeudi 18 mars que le chef de l’Etat Monsieur Macky Sall a mis en œuvre la décision en procédant à la cérémonie officielle».
Ce bref communiqué de la Présidence sénégalaise ne manque pas de susciter des interrogations. Et l’on se demande pourquoi avoir attendu tant d’années pour décorer l’avocat Robert Bourgi, sous le magistère du Président Macky Sall.
Vu sa proximité avec la famille Wade – le père Abdoulaye et le fils Karim – Me Robert Bourgi ne pouvait pas manquer de figurer sur la liste des récipiendaires de l’ordre national du Lion. Puisque pendant 12 ans, Abdoulaye Wade a régné sur le pays et a associé à la moitié de ce règne son fils Karim.
Robert Bourgi a plusieurs fois fait parler de lui, à propos de l’actualité politique sénégalaise. On se rappelle ce fameux appel au secours que l’ancien ministre d’Etat Karim Wade lui avait lancé en marge des émeutes de l’électricité du 27 juin 2011, demandant l’intervention de l’Armée française, jugeant que les intérêts français sont menacés. Requête à laquelle Robert Bourgi n’a pas donné suite.
Mais en son temps, le fils de l’ancien Président avait contesté les faits en servant une autre version. Et la polémique avait continué à enfler, chacun des deux protagonistes de ce fameux appel maintenant sa version des faits.
Le nom du célèbre avocat parisien revenait aussi souvent dans les scandales secouant la Françafrique.
Le doyen des diplomates Sénégalais publie son ouvrage
Massamba Sarré, le plus ancien des diplomates sénégalais en vie, a procédé hier à la cérémonie de dédicace de son livre, au ministère des Affaires étrangères. Le livre intitulé, «De Ngalick à Paris» est une trame senghorienne qui repose sur l’enracinement et l’ouverture. Massamba Sarré a fait un rappel historique de son parcours de son village natal de Ngalick à Paris où il a fait ses études supérieures avant de devenir diplomate. Après l’école primaire à Tivaouane, il fait ses études secondaires à Saint Louis avant d’accéder à l’université de Dakar et de Grenoble en France. De retour au Sénégal, Massamba Sarré a failli être Directeur national de la Banque centrale, mais il s’est retrouvé en diplomatie à la suite d’une situation indépendante de sa volonté. «Son beaupère de l’époque l’a conduit tout droit dans l’administration et il y est resté, accueilli par le ministre Doudou Thiam», indique l’ambassadeur Ibrahima Kaba qui a fait la présentation de l’ouvrage.
«De Ngalick à Paris»
Pour l’ambassadeur Kaba, Massamba Sarré fait partie de cette génération de Sénégalais qui ont bâti la réputation du ministère des Affaires étrangères. Il fait partie des pionniers qui ont balisé le chemin de la diplomatie sénégalaise. Massamba Sarré a jugé nécessaire de publier un ouvrage pour partager avec les générations actuelles et futures son expérience en tant qu’acteur et témoin de l’histoire. A côté de Massamba Sarré, il y avait les diplomates membres de l’association des anciens ambassadeurs, dont le vice-président Kéba Birane Cissé, le doyen Falilou Kane, entre autres.
Le Pm et Mankeur
Il y avait aussi une forte présence de hautes personnalités lors de la cérémonie de dédicace. Le Pm Mahamad Abdalah Dionne, proche de la famille de Sarré et son frère Cheikh Diop Dionne étaient présents. Il y avait aussi Diagna Ndiaye du Cnoss, Malick Sy Souris, le magistrat Ousmane Camara, l’ancien ministre de l’Economie Amadou Kane... La rencontre a été présidée par Mankeur Ndiaye. D’ailleurs, le ministre des Affaires étrangères a expliqué que la diplomatie sénégalaise a évolué, mais elle est restée avec ses quatre principes inamovibles : la paix, le bon voisinage, l’intégration et la souveraineté. Sur ce point, Mankeur Ndiaye fait savoir que toutes les décisions prises par le Sénégal depuis l’indépendance ont été prises au palais par les autorités sénégalaises, sans influence d’aucune puissance étrangère.
Abdoul Mbaye
Absent depuis longtemps de la scène publique, le premier chef de gouvernement sous l’ère Macky Sall s’est affiché avanthier, lors de la conférence de presse de la Fondation Kéba Mbaye. Abdoul Mbaye, très souriant, affichait la forme des grands jours, distribuant des sourires et des poignées de mains à l’assistance composée des membres de sa famille, d’amis et de journalistes. Toute l’attention était portée sur le prédécesseur de Mimi Touré, qui a même ravi la vedette à son frère Cheikh Tidiane Mbaye, ex- Directeur général de la Sonatel, pourtant très sympa.
Le Pds sonne la mobilisation
En vue de l’annonce du verdict du procès Karim Wade, la tension monte dans la capitale sénégalaise sous forte surveillance ces jours-ci. Le Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds) invite toutes les militantes, tous les militants du Pds, tous les citoyens, à se mobiliser et à se présenter massivement dès les premières heures de la matinée à l’ouverture de l’audience de jugement de Karim Wade devant le Palais de justice de Dakar où la Crei va trancher l’affaire, le lundi 23 mars 2015. Il leur est demandé d’attendre le verdict de la Crei et de soutenir tous leurs frères emprisonnés par le régime que le comité directeur qualifie de dictatorial.
Wade et tout le Comité Directeur au tribunal
Il faut dire qu’il y aura du monde au tribunal de Dakar le lundi prochain. Même Me Abdoulaye Wade sera de la mobilisation. Le Secrétaire général national du Pds commentera sur place la décision qui sera rendue. Les libéraux comptent réaliser une mobilisation massive, «comme d’habitude, pour que le peuple entende lui-même le jugement qui sera rendu en son nom, par ceux qui sont censés décider en son nom».
Y en a Marre et ses «héros»
Ils étaient tous présents hier, lors du retour des responsables de «Y en a marre» de leur séjour carcéral au pays de Joseph Kabila où ils participaient à une mobilisation interdite. En effet, les rappeurs Thiat, Simon et de nombreux autres responsables du mouvement sont venus accueillir leurs camarades. Habillés de leurs tenues atypiques, les «Y en a marristes» ont battu le rappel des troupes pour célébrer pour cet événement. Seul Kilifeu, l’autre membre de Keur Gui qu’on dit en voyage, a manqué à l’appel.
Budget Diourbel
Même si la quasi-totalité des conseillers qui ont approuvé et voté le présent budget de la commune de Diourbel se sont réjouis du projet qu’ils ont jugé très «ambitieux», certains d’entre eux n’ont pas manqué de s’interroger sur les moyens de recouvrement du montant dudit budget qui s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 1 862 452 589 francs Cfa contre 1 058 972 701 francs Cfa pour l’année précédente, soit une hausse de 406 238 786 francs Cfa. En effet, le recouvrement des rares et maigres ressources de la municipalité de Diourbel, ne serait-ce qu’au quart, semble fort difficile. La répartition du budget a aussi posé problème à certains collègues du premier magistrat de la commune. 397 241 102 francs Cfa (soit moins du quart du budget) sont destinés au développement de la commune de Diourbel, alors qu’au même moment 1 465 211 487 francs Cfa sont affectés au fonctionnement.
Ndioudiouf réclame des dos d’âne
Hier tôt le matin, les habitants de Ndioudiouf, village situé sur la route nationale entre Mbour et Fatick, ont manifesté leur courroux en bloquant cette voie pendant deux heures. Les populations sont très remontées contre les accidents de circulation devenus très nombreux dans leur village. Rien que cette semaine, il y a eu deux accidents graves à hauteur de ce village. Les populations exigent l’érection de dos d’âne dans leur village pour réduire le nombre d’accidents. Finalement, après l’intervention de la gendarmerie et du préfet, les populations se sont calmées en attendant la satisfaction de leurs doléances.
Dg de l’Aibd
Restons dans la région de Fatick pour dire que depuis plusieurs années, les populations du village de Belki Diané, dans la commune de Patar Sine (département de Fatick, Arrondissement de Niakhar) ont des difficultés pour accéder à l’eau potable. Ce village réclame depuis longtemps une connexion au réseau hydraulique qui ne se situe qu’à 500 mètres des habitations. Une requête jusque-là non satisfaite. Toutefois, Belki Diané va pousser un ouf de soulagement car cette doléance vient d’être satisfaite grâce à l’implication de Abdoulaye Mbodji, Directeur général de l’Aibd et responsable Apr de la commune de Patar Sine. Ce fils du terroir, qui s’implique beaucoup dans le social dans cette contrée de la région de Fatick, a permis à cette communauté d’avoir accès au liquide précieux, facilitant ainsi la vie dans une zone où l’accès à l’eau potable n’est pas évident.
Ambassadeur Us- Me Sidiki Kaba
Après la sortie de l’ambassadeur de France sur le dossier Karim Wade qui a soulevé un tollé dans l’espace public, son collègue américain James Zumwalt a rendu visite à Sidiki Kaba pour saluer les efforts du Sénégal en matière de justice. Il a été surtout question de la manière dont le Sénégal est en train de mener les procès de Karim Wade et Hissène Habré. Toutefois, d’autres informations n’ont pas filtré de cette rencontre.
Mohamed Rajab de l’Udr candidat à la présidentielle
On est loin d’avoir fini d’enregistrer des candidatures pour la succession de Macky Sall en 2017. En plus des formations classiques considérées comme les potentiels adversaires du locataire du palais, l’Union Démocratique pour la République (Udr) de Mohamed Rajab, née des flancs du Pds, a annoncé sa volonté de participer à la prochaine présidentielle. Si l’Udr qui a obtenu son statut de parti légalement constitué, il y a de cela un an, se met sur le pied de guerre, a déclaré M.Rajab face à la presse hier, c’est pour trouver solution aux multiples maux dont souffre le pays. Et de ce point vue, l’Udr n’est pas venue sur la scène politique pour être un parti de contribution ou un Mouvement de soutien à une quelconque formation. «C’est un parti que nous avons, on le gérera dignement. On avancera dignement pour gérer la situation », a indiqué M.Rajab qui rappelle toutefois que c’est au parti qu’il appartient de valider sa candidature.
Pmi Médina
Les autorités du district sanitaire de Dakar-Sud en collaboration avec les leaders communautaires, «badjenou gox» et relais, ont procédé hier à une journée de mobilisation sociale. En effet, depuis l’érection de l’ex-centre de santé de l’IHS en hôpital, le district ne disposait plus de centre de santé de référence. Ainsi cet évènement avait pour objectif de commémorer l’érection de la PMI de Médina en centre de santé de référence du district de Dakar Sud. C’est la raison pour laquelle l’accessibilité aux soins sanitaires était réduite pour la population de la Medina. Ainsi selon Mouhamed Ly, médecinchef du district de Dakar-Sud, cette manifestation avait pour but d’informer la population des communes d’arrondissement de Gorée, Gueule Tapée, Fass, Colobane, Médina et Plateau de l’existence désormais d’un centre de santé de référence.
LE CEN DE L’APR INTERPELLE LES SENEGALAIS : Refusez d’entraver la justice ou de déstabiliser le pays
Le Collège exécutif national (Cen) de l’Alliance pour la République (Apr), élargi aux coordonnateurs départementaux, s’est réuni à la permanence de Benno Bokk Yaakaar pour armer le Chef de l’Etat, leader de leur parti, face aux menaces affichées par l’opposition de manifester contre toute condamnation de Karim Wade, fils de l’ancien président, Me Abdoulaye Wade.
KHALIFA ABABACAR SALL : Un ambitieux à la carapace dure
L’héroïsme d’un homme se mesure à son engagement à réaliser ses projets de vie. Un engagement, nécessitant une détermination, des actes réfléchis pour maîtriser son périmètre d’intervention. La vie étant un terrain de confrontation, exige plusieurs arcs au cou pour un homme audacieux qui veut braver les réalités du destin. Comme le dit un adage, «ce n’est pas celui qui revient vainqueur d’une guerre, mais celui qui triomphe sur ses propres désirs et passions». Le Maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, à qui, il est prêté des ambitions présidentielles, semble bien s’inscrire dans cette dynamique.
PDS : les raisons d’une débâcle politique
La présence des Barbares aux portes de Rome avait dicté aux byzantins un réflexe spontané d’alerte anticipative pour épargner la Cité mythique d’une incursion qui serait alors synonyme de défi majeur. Autant ce sage dispositif a permis aux Romains de sauver la face d’une inviolabilité historique autant la longue marche du PDS qui aura bataillé pendant presque trois décennies pour l’instauration de l’ouverture démocratique au Sénégal et en Afrique n’aura pas suffit pour Me Wade et ses alliés de relever les défis post électoraux. Même avec les douze années d’exercice du pouvoir, l’euphorie libérale s’est effondrée en un vulgaire nuage de désillusion sous la cascade de l’arrogance et de l’improvisation mais aussi un manque notoire d’humilité politique.
LE SENEGAL EN FINALE DU CHAN 2015 : Les U20 promettent de faire mieux que les lions de 2002
Le Sénégal réussit l’exploit de se qualifier pour la finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan), une performance obtenue il y a 14 ans par les coéquipiers d’Aliou Cissé, actuel coach des lions A du Sénégal. L’équipe nationale junior n’a désormais qu’un seul but, remporter un premier titre continentale pour le Sénégal.
Tapha Tine s’ouvre à la presse
À la suite de son adversaire Gouye-Gui mardi dernier, Tapha Tine va ouvrir son entraînement à la presse ce vendredi après-midi. Le Géant du Baol, jusqu’ici très avar en paroles, va certainement saisir l’opportunité pour lancer des piques au Roi du Simpi.
Khadim Gadiaga rend visite à Bathie Séras
Le président des lutteurs en activité, Khadim Gadiaga, a rendu hier visite au lutteur Bathie Séras au tribunal de Dakar. Il n’était pas seul puisqu’il était accompagné de Balla Diouf. Selon Khadim Gadiaga, le Magicien de Guinaw Rails se porte bien : «Il est serein et se porte comme un charme. Nous suivons le dossier de très près et s’ils n’ont aucune preuve contre lui, ils n’ont qu’à le libérer», tonne le président au bout du fil.
Adrien Senghor : 1 million et non 500.000 le 29 mars
Le dimanche 29 mars 2015 à Adrien Senghor, le promoteur Pape Basse va plutôt mettre sur la table un million et non 500.000 FCFA comme annoncé au début. Pour l’animation, il y aura le duo Babou Faye-Mbayang Loum.
6 boeufs à Palmarin le 18 avril
Le lycée de Palmarin Facao organise, le samedi 18 avril 2015 à l’arène Elisabeth Diouf, un gala de lutte simple dont la mise est de 6 boeufs. Ce sera un tournoi open avec toutes les catégories. L’animation sera l’affaire de Babou Faye et Fatou Guèye.
Tonnerre accompagne Cobra 2
C’est toute l’écurie Pikine Mbollo qui avait effectué le déplacement pour soutenir Cobra 2. Même Tonnerre était sur les lieux pour prêter main forte à son poulain. Ce dernier s’est bien comporté en prenant le meilleur sur Alioune Diop 2.
Feu Tyson Jr, 5 ans déjà
19 mars 2010-19 mars 2015, voilà cinq ans que nous quittait le lutteur Tyson Jr de Pikine, à l’âge tout juste d’une vingtaine d’années. Sunu Lamb se souvient encore de ce champion et pense à son épouse Aïcha et à sa fille Oumou Kalsoum Sy.
L’axe Fatick-Dakar en ébullition
Ce week-end, l’axe Fatick-Dakar sera en ébullition avec deux grandes manifestations de lutte avec frappe. Dans la région du président de la République, les amateurs auront droit à la confrontation entre Sakal et Paul Maurice. Deux face to face y sont prévus : Siteu / Zarco et Balla Gaye 2 / Eumeu Sène. À Dakar, le samedi Narou Ghetto ira à l’assaut de Boy Socé tandis que le dimanche Gris 2 va en découdre avec Alam Dare du Walo.
Missionnaire en visite surprise à Sunu Lamb
Missionnaire était en visite surprise à Sunu Lamb hier. Le jeune champion de Rock Énergie a tenu à faire comme certains de ses coéquipiers qui se rendent souvent à Sunu Lamb pour remercier les journalistes du boulot qu’ils sont en train d’abattre. T Awara mise 500.000 ce samedi à Adrien Senghor Awara Productions organise un grand gala de lutte traditionnelle, ce samedi 21 mars 2015, à l’arène Adrien Senghor de Grand Yoff. La mise est de 500.000 FCFA. Côté animation, le duo Babou Ngom-Faya Mbodj sera aux commandes.
NOUVEAU SELECTIONNEUR DES LIONS : Aliou Cissé passe l’oral ce matin
Le nouveau sélectionneur des Lions Aliou Cissé sera présenté au public ce vendredi à 10h30 au restaurant Good Rade sur la VDN. À cette occasion, le nouveau patron de la Tanière va publier sa liste pour les deux matchs amicaux des Lions face au Ghana le 28 mars et le club du Havre le 31.
Nommé à la tête des Lions après le départ d’Alain Giresse, Aliou Cissé sera présenté par la fédération sénégalaise de football à la presse sportive ce vendredi matin au cours d’une conférence de presse. Le capitaine des Lions de 2002 va profiter de ce premier rendez-vous avec les journalistes depuis sa nomination pour publier la liste des joueurs retenus pour les deux premiers matchs amicaux post CAn 2015. Une liste sur laquelle devrait figurer l’ossature de la sélection qui avait pris part à la dernière CAn en Guinée équatoriale. Toutefois, de nouvelles têtes devraient intégrer la tanière pour ces deux premières sorties d’Aliou Cissé. il s’agit notamment de Abdoulaye Diallo, gardien de but du Havre AC, mais aussi d’internationaux A’ comme Cheikh Tidiane ndoye (Créteil, France) et Diawandou Diagne (FC Barcelone, espagne). Des joueurs qui avaient pris part à la rencontre amicale des A’ face à la Colombie en mai 2014 à Buenos Aires.
La composition du staff connue
Toutefois, c’est l’incertitude pour certains joueurs recalés lors de la dernière CAn. Demba Bâ notamment qui, dans un entretien accordé à STADES, annonçait son retour en équipe nationale sans pour autant confirmer sa présence lors de ces deux matchs amicaux au Havre. outre la publication de la liste, Aliou Cissé devrait revenir sur la composition du staff technique des Lions. Si son adjoint chez les olympiques, régis Bogaert, est quasi certain d’être confirmé, est annoncée l’arrivée de Tony Sylva comme préparateur des gardiens à la place de Sidate Sarr, et celui de Lamine Diatta, qui occuperait le poste de coordonateur des Lions. un poste vacant depuis la démission de Ferdinand Coly au retour de la CAn 2012.
NOUVELLE PEPITE DES SAINTS : Sadio Mané ciblé par Arsenal
Sadio Mané pourrait ne pas rester longtemps à Southampton. Auteur d’une bonne première partie de saison avec les Saints, l’international sénégalais serait la cible de plusieurs grosses écuries dont Arsenal Southampton parviendra-t-il à garder sa nouvelle pépite ? rien n’est moins sûr, puisque l’international sénégalais devenu un élément incontournable du dispositif de ronald Koeman attire de nombreuses convoitises.
Auteur de 6 buts en 21 rencontres cette saison, le joueur âgé de 22 ans pourrait changer d’air au prochain mercato. en effet, topmercato annonce que Sadio mané, l’une des bonnes surprises de la saison en Premier League, intéresse fortement Arsenal. Le club londonien, qui pense déjà à compenser le départ annoncé de l’ailier anglais Theo Walcott, aurait donc ciblé l’international sénégalais pour renforcer son secteur offensif. Ancien joueur du FC metz et de Salzbourg, le milieu offensif des Lions est, en effet, pour beaucoup dans la sixième place en championnat des Saints de ronald Koeman
EUROPA LEAGUE DES SENEGALAIS : Bâ éliminé, Khouma dans le grand huit
Demba Bâ et le Besiktas devaient remonter le 2-1 concédé à l’aller à Bruges. Le Sénégalais et ses coéquipiers n’y sont pas parvenus, pliant à domicile (1-3). La Fiorentina de Babacar Khouma et Naples de Kalidou Koulibaly seront, eux, en quarts pour avoir sorti l’AS Roma (3-0) et le Dynamo Moscou (0-0).
L’antre du stade olympique Atatürk n’aura pas suffi pour remonter le 2-1 concédé à l’aller face aux Belges du FC Bruges. Pis, Demba Bâ et ses coéquipiers y ont été dominés par des Brugeois appliqués et opportunistes. Confirmant du coup une solidité qui fait d’eux l’une des équipes encore invaincues cette saison eu europa League. Les Belges, vainqueurs de leur 8e de finale aller (2-1), ont encore dominé les Turcs au retour (1-3) grâce à des réalisations de De Sutter (61’) et Bolingolimbombo, auteur d’un doublé (80’, 90’), malgré l’ouverture du score signée ramon (48’) pour les Stambouliotes. Titularisé à la pointe de l’attaque, Demba Bâ a joué toute la partie sans jamais prendre à défaut la défense des Belges. La Fiorentina de Babacar Khouma est allée décrocher son billet pour les quarts de finale sur le terrain de l’AS rome (0-3). Babacar Khouma (titularisé) et ses coéquipiers n’ont mis que 21 minutes pour couler des romains trop passifs et surtout absents au marquage. Les trois buts de la Fiorentina ont été marqués par Gonzalo rodriguez sur penalty (10’), Alonso (18’) et Basanta (22’). Naples de Koulibaly connaîtra le même plaisir. éliminé en 8èmes de finale de la précédente Ligue europa, le 3ème de la Serie A est parvenu à franchir un cap cette année en atteignant les quarts. L’équipe de Rafael Benitez a réussi ce pari en sortant le Dinamo moscou. Après son succès 3-1 à l’aller, la formation italienne a assuré l’essentiel au retour, à savoir le match nul (0-0). un résultat qui n’était pas trop compliqué à arracher, tant les moscovites se sont montrés impuissants offensivement.
Kalidou Koulibaly et ses coéquipiers retrouvent les quarts de finale de la C3 pour la première fois depuis 26 ans
WAA SPORTS DE CE VENDREDI : 26 PRESELECTIONEES : Bintou Diémé et Magali Mendy, les deux pioches de Tapha
A deux semaines de la publication de sa liste, le sélectionneur Moustapha Gaye a levé un coin du voile sur les possibles nouveautés de la «Tanière». Sur sa liste élargie de 26 joueuses présélectionnées pour les Jeux africains et pour l’Afrobasket 2015, vont figurer les binationales Bintou Mirizy née Diémé (31 ans) sociétaire de Lyon en Lf1, et Magali Mendy (24 ans) qui évolue à Avenir (Lf 2).
«Bintou Diémé est une binationale que j’avais en ligne de mire depuis 5 ans. Mais compte tenu du règlement de l’Euroligue qui considérait les joueuses africaines comme des étrangères, j’avais préféré céder pour aider la joueuse à se concentrer sur sa carrière en club. Lorsque je l’ai rencontrée cette fois-ci, elle m’a certifié qu’elle est super motivée à l’idée de venir défendre les couleurs du Sénégal. C’est une joueuse qui a l’expérience du haut niveau, parce qu’elle a joué cinq fois d’affilée l’Euroligue. C’est une meneuse sur qui nous comptons pour son expérience et son expertise», indique Tapha Gaye.
La meneuse Bintou Diémé cumule une moyenne de 13,4 points par match.
Quant à Magali, Tapha explique que c’est une « joueuse qu’on m’a fortement recommandée, et la convaincre n’a pas été du tout difficile. En effet, lorsque je lui ai fait part du projet, elle l’a accepté et m’a aussi fait savoir qu’elle est motivée. J’ai observé ses vidéos et j’ai trouvé que c’est une fille d’avenir, dans la mesure où nous avons l’intention de rajeunir progressivement l’équipe».
Magali Mendy, qui joue ailier, vaut, en 16 journées 15,7 points par match.
3W au Palais pour…
Les libéraux ne sont pas prêts à lâcher du lest dans la bataille qu’ils mènent contre le pouvoir et «sa» Cour de répression de l’enrichissement illicite. C’est dans cette logique que s’inscrit cette invite que le Comité directeur du Parti (ex) «dolécratique» sunugaalien (Pds) a faite à «toutes les militantes, tous les militants du Pds, tous les citoyens», de se «mobiliser». Eh oui, le Pds demande à ses militants et sympathisants de se «présenter massivement dès les premières heures du matin à l’ouverture de l’audience de jugement de (Rimka) devant la Crei, au Palais de justice de (Ndakaaru), le lundi 23 mars 2015 pour entendre le verdict de la Crei et soutenir (leur) frère».
…Le verdict de Rimka
Dans un communiqué publié, hier, le Pds annonce que tout le Comité directeur sera présent, avec d’ailleurs à sa tête 3W himself. Si Rimka boude le verdict comme il a zappé les audiences de la Crei, son père de Secrétaire général national du Pds, 3W lui, sera bel et bien présent au tribunal. 3W, renseigne le communiqué, «commentera sur place la décision rendue» par la Crei. Certainement pour faire monter davantage encore la pression, le Pds dit compter sur «une mobilisation massive, comme d’habitude pour que le peuple entende lui-même, le jugement qui sera rendu en son nom, par ceux qui sont censés décider en son nom».
Sale temps
Ce n’est pas vraiment rayonnant pour les «Karimistes» de la ville sainte ces derniers temps. Après Serigne Assane Mbacké sous les verrous, depuis lundi, un autre inconditionnel du fils de «Wax waxeet Wade» vient de tomber. A peine a-t-il mis sur pieds la fédération des mouvements de soutien à Rimka que S. Guèye a été arrêté et placé sous mandat de dépôt à Ndakaaru pour escroquerie portant sur plusieurs millions de francs. Le jeune karimiste faisait l’objet de plusieurs plaintes et finira par tomber à Golf sud. Nos capteurs révèlent que les plaignants qui l’avaient perdu de vue l’ont aperçu à la télé en train de cracher du feu sur le chef de l’Etat SMS. Par des manœuvres, il a été ensuite piégé à Golf Sud avant d’être arrêté par la police il y a une dizaine de jours.
Prise d’armes…
Une rupture va s’opérer cette année dans la tradition qui commençait à s’établir depuis l’arrivée de SMS au pouvoir pour la fête de l’indépendance du 4 avril. En effet, si en 2012, en raison de la proximité des élections dont le deuxième tour s’était tenu le 25 mars et parce qu’il venait fraîchement d’arriver au pouvoir, SMS avait marqué son premier 4 avril par une prise d’armes à la place de l’Indépendance, tel n’avait pas été le cas en 2013 et 2014. Car les célébrations des deux dernières fêtes du 4 avril se sont déroulées en grande pompe sur le boulevard Général De Gaulle. C’était alors des défilés militaires de grande envergure avec quasiment à chaque fois près de 5000 hommes et du grand matériel militaire mobilisé.
…Pour le 4 avril
Mais cette année, c’est justement une cérémonie de prise d’armes qui est prévue à la place de l’Indépendance. Et c’est la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) qui en fait l’annonce dans un communiqué, hier. La prise d’arme sera présidée par SMS. A noter que pour le 55e anniversaire de l’accession de Sunugaal à la souveraineté internationale, le thème choisi par l’armée est : «La formation dans les forces de défense et sécurité : focus sur les écoles». Pour dire que les écoles et centres de formation militaire et paramilitaires seront à l’honneur.
Pourquoi ?
Il faut noter cependant qu’aucune raison n’est avancée par les autorités politiques pour justifier la cérémonie de prise d’armes à la place d’un défilé civil et militaire comme d’usage. Mais les langues pendues qui pullulent dans les allées du pouvoir ne manquent pas de trouver une relation de cause à effet entre l’affaire du verdict du procès Rimka et ce choix de prise d’armes pour célébrer la fête de l’indépendance. Juste 12 jours séparent les deux évènements : verdict le 23 mars et fête de l’indépendance le 4 avril. Et selon nos capteurs, le fer sera toujours assez chaud pour que certains sbires et autres sicaires du Pds veuillent tenter en cas de grande manifestation de célébration de l’indépendance, de mettre en œuvre leur projet subversif. Pour ne leur donner aucune chance, disent nos interlocuteurs, il a été préféré une cérémonie de prise d’armes hyper sécurisée à la place de l’Indépendance. Le cœur de Ndakaaru sera ainsi bunkérisé.
Massamba Sarré
Le ministère des Affaires étrangères a accueilli dans ses locaux hier un hôte et non des moindres hier. Hé bien, c’est le plus ancien diplomate sénégalais actuel, Massamba Sarré pour ne pas le nommer, pour présenter son livre intitulé : « Massamba Sarré : De Ngalick à Paris, aux premières heures de la diplomatie sénégalaise ». C’était en présence d’éminentes personnalités parmi lesquelles, le Premier ministre Momo Dionne, le ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye, le ministre Conseiller de SMS Diagna Ndiaye, d’anciens diplomates et plusieurs ambassadeurs accrédités à Ndakaaru. Ainsi de ses origines à Ngalick (Pékesse), à la fin de sa carrière, en passant par sa formation qui le plaçait parmi les tout premiers hauts cadres du Sunugaal post-indépendance, Massamba Sarré expose, explique ou analyse des actes diplomatiques, exactement comme le titre en dispose en parts égales.
«Y en marre» mobilise (!)
Expulsés de Kinshasa, en République démocratique du Congo (Rdc), où ils étaient placés en détention, après avoir pris part à un atelier sur l'engagement civique des jeunes dans les processus politiques, les trois responsables du mouvement «Y en a marre» ont eu droit à un comité d’accueil bien maigre. Juste quelques dizaines de «y en a marristes» ont effectué le déplacement hier à l’aéroport de Ndakaaru pour venir accueillir leurs leaders. Mais paradoxalement, Fadel Barro et Cie ont mobilisé la presse pour immortaliser leur sortie de l’aéroport. En effet, des journalistes sunugaaliens et étrangers se sont bousculés à la sortie pour recueillir les premiers impressions des «Y en a marristes».
Pène
Le lead vocal du Super Diamono, Omar Pène est la tête d’affiche du cinquième festival du Sahel, prévu du 4 au 6 avril prochain dans le désert de Lompoul, (Louga). Selon les organisateurs, d’autres artistes vont prendre part à cet événement : Emenate Seymali de la Mauritanie, Vieux Farka Touré et Bassékou Kouyaté du Mali, TranceUntes d’Espagne, Yémen Blues d’Israël. Comme à chaque édition, c’est le groupe de percussions «Ngueweul Rythme» qui compte 450 jeunes de Ndande, Guéoul et Lompoul sur mer qui va ouvrir le festival. Créé en 2009, le Festival du Sahel a eu à accueillir de grands noms de la musique africaine comme le Sunugaalien Ismaël Lo, le Guinéen Sékouba Bambino Diabaté ou la Sahraouie Mariam Hassan. Il est prévu six concerts principaux durant deux jours dans le désert de Lompoul. Le Festival du Sahel a pour objectif principal de promouvoir la richesse des cultures traditionnelles et musicales des peuples du Sahel.
Accord
L’accord conclu entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants du supérieur a été salué hier en Conseil des ministres par SMS selon qui, cela «permettra de ramener, de façon durable, la paix et la sérénité dans l’espace universitaire». Il a demandé au gouvernement de «veiller au respect scrupuleux des engagements signés et de poursuivre la démarche consensuelle de mise en œuvre des réformes du système d’enseignement supérieur et de recherche». Sur un autre régistre, SMS veut une redynamisation de la politique nationale de jeunesse, soulignant «l’impératif de porter une attention particulière à l’éducation, à la formation et à l’épanouissement des jeunes, quel que soit leur lieu de résidence».
Jeunesse
C’est pourquoi il a réitéré au gouvernement «l’urgence de réhabiliter les collectivités éducatives et la vie associative, pour mieux préparer la jeunesse à s’impliquer efficacement dans le développement national, tout en veillant à une meilleure organisation des interventions de l’Etat et des collectivités locales en faveur des jeunes, qui doivent davantage jouer un rôle majeur dans l’émergence du (Sunugaal)».SMS a aussi demandé que soient prises les mesures nécessaires pour moderniser et renforcer le Service civique national en vue de développer chez les jeunes l’engagement citoyen et la culture de l’intérêt général. Il a ensuite lancé un appel à tous les mouvements de jeunes, à travers le Conseil national de la Jeunesse pour consolider l’engagement patriotique des jeunes, dans la dynamique d’un Sunugaal émergent.
Numérique
Le passage de l’analogique au numérique en juin 2015, préoccupe SMS qui a rappelé «tout l’intérêt qu’il attache à l’avancement de ce dossier prioritaire». Il a demandé au Pm Momo Dionne de «préparer, dans les meilleurs délais, la tenue d’un Conseil présidentiel sur la Stratégie ‘(Sunugaal) numérique’, en cohérence avec sa vision d’un (Sunugaal) émergent» et rappelé au gouvernement la nécessité de favoriser le désenclavement numérique du Territoire, en mettant fondamentalement l’accent sur la connexion à l’internet haut débit, l’équipement numérique et informatique des centres de recherche, des universités, des écoles et établissements d’enseignement et de formation professionnelle, ainsi que la réalisation d’espaces numériques ouverts.
Cl Aziz Ndaw
Le colonel Abdoul Aziz Ndaw, ancien Haut Commandant adjoint de la Gendarmerie et auteur du brûlot «Pour l’honneur de la gendarmerie» il a été remplacé à son poste d'Attaché militaire, naval et de l’air près de l’Ambassade du Sunugaal en République italienne. C’est lors du Conseil des ministres d’hier que la mesure a été rendue publique. Il est remplacé par un autre colonel de gendarmerie. Il s’agit de Mamadou Diouf, précédemment Haut Commandant adjoint Emploi-Opération à l’Etat-major de la Gendarmerie.
Les jeunes socialistes…
Quelques jours après sa sortie au vitriol contre Khaf Sall, le maire de Ndakaaru, Thérèse Faye Diouf, la coordonnatrice nationale de la Convergence des jeunes républicains (Cojer) n’a pas échappé aux foudres des jeunes socialistes. Hier, le Mouvement national des jeunesses socialistes a condamné avec la dernière énergie «les propos malencontreux, irresponsables et discourtois» tenus par Thérèse Faye Diouf à l’encontre du maire socialiste. A cette «accoutumée de la polémique politique puérile et stérile», les jeunes socialistes ont déclaré : «Nous rappelons à cette manipulatrice avérée que ce n’est pas en s’attaquant au camarade Khalifa Ababacar Sall et maire de la Ville de (Ndakaaru) qu’elle réussira à détourner les critiques et contestations acerbes dont elle fait l’objet depuis sa ‘nomination’ à la tête de la Cojer».
…Taclent Thérèse Faye
Et ce n’est pas tout puisque les jeunes socialistes ont ajouté que ce n’est pas parce qu’on est endetté qu’on ne doit pas solliciter d’autres sources de financement innovantes. Car disent-ils, l’essentiel réside dans la capacité et la crédibilité de la ville et de son maire. Raison pour laquelle, ces derniers qui se réclament «boucliers du parti» ont manifesté leur solidarité à Khalifa Ababacar Sall pour le combat qu’il mène pour Ndakaaru et sa population. Aussi, les jeunes socialistes ont-ils invité le gouvernement, au nom de l’esprit de l’Acte III de la décentralisation et des nouvelles prérogatives dévolues aux communes, à «encourager et protéger ce projet stratégique murement pensé et solidement ficelé avec l’onction préalable de l’Etat et de tous les acteurs concernés».
TROIS COMPLICES PRÉSUMÉS ARRÊTÉS, AU MOINS DEUX ASSAILLANTS EN FUITE
Bamako, 19 mars 2015 (AFP) - Les forces de sécurité maliennes ont revendiqué jeudi une percée dans l'enquête sur l'attentat jihadiste anti-occidental de Bamako le 7 mars, avec l'arrestation de trois complices présumés des assaillants, tous originaires du nord du pays.
Le ministre de la Communication Choguel Maïga a précisé que trois des auteurs de l'attentat étaient arrivés de la région de Gao, principale ville du Nord, près d'un mois avant l'attentat, pour séjourner dans la capitale, avec l'aide de ces trois complices présumés.
L'un était l'auteur présumé tué lors d'une tentative d'arrestation le 13 mars, identifié d'après un document retrouvé sur lui comme Mounirou Cissé, et "deux autres qui sont en fuite", a déclaré aux journalistes M. Maïga, porte-parole du gouvernement.
"Les terroristes venus de Gao sont trois, d'après les informations que nous avons aujourd'hui" à avoir emprunté cette filière en cours de démantèlement, a-t-il ajouté.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, "les forces spéciales ont mis la main sur trois complices des terroristes", un agent d'une compagnie de transport assurant la liaison avec Gao, et de deux frères boutiquiers, a-t-il dit, confirmant des informations antérieures de sources gouvernementales et d'un enquêteur.
A leur arrivée à Bamako, ces trois auteurs présumés ont été hébergés "chez les deux boutiquiers à l'étage de leur bâtiment", puis environ deux semaines avant l'attentat "ont déménagé dans le bâtiment où Mounirou Cissé a été appréhendé", a expliqué le ministre.
"Il s'agit de trois ressortissants du Nord", a-t-il souligné, en référence à la partie du pays en proie à des rébellions successives depuis les années 1960, et plus récemment à des attaques jihadistes.
'Agent de liaison' Ils ont été arrêtés par les forces spéciales des services du renseignement du Mali, la Sécurité d'Etat (SE), avaient indiqué auparavant des sources gouvernementales et un enquêteur.
Le suspect employé par une société de transport privée était "l'agent principal de liaison" entre les membres du commando, a affirmé une de ces sources gouvernementales.
A son domicile ont été retrouvés "de nombreuses puces de téléphone et de l'argent", a relevé l'enquêteur. Deux des complices présumés arrêtés ont tenté de faire repartir par bus vers Gao la moto utilisée par l'auteur tué au cours de l'attentat, a dit le ministre, confirmant une information donnée par une source de sécurité de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) suivant l'enquête.
De nombreuses armes et munitions avaient été saisies dans l'appartement loué par ce membre présumé du commando, qui correspondait au portrait-robot d'un des assaillants, lors de l'opération du 13 mars, selon les forces spéciales et les autorités.
L'attentat à la grenade et à l'arme automatique, le premier à frapper des Occidentaux à Bamako, a fait cinq morts - trois Maliens, un Français et un Belge - et huit blessés, dont deux Suisses, au bar-restaurant
La Terrasse et aux alentours de ce haut lieu de la vie nocturne de la capitale. Il a été revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar qui a dit vouloir ainsi venger le prophète de l'islam "insulté et moqué par l'Occident mécréant", ainsi qu'un de ses chefs, tué en décembre par les forces françaises.
Appuyées par des policiers de la Minusma et des enquêteurs français et belges arrivés en renfort, les investigations ciblent une dizaine de "véritables terroristes organisés", selon des sources proches du dossier.
Parmi eux figurent un binational russo-malien, qui n'a pu être localisé, et le chauffeur présumé du véhicule ayant transporté le commando, qui serait handicapé, selon les mêmes sources.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, MOMAR SEYNI NDIAYE
LE DANGEREUX PLAISIR DU FIEL
Se délecter d’insanités, lutiner au lieu de proposer, menacer au lieu de comprendre, c’est refuser à la démocratie d’être le jeu salutaire où l’on s’oppose en se respectant
Momar Seyni Nidiaye, Editorialiste de SenePlus |
Publication 20/03/2015
C’est à croire que nos hommes politiques, pris dans un indescriptible tourbillon, n’ont que l’injure à la bouche. Et que, comme si faute d’arguments politiques convaincants, ils préféraient le flot de la violence verbale à la quiétude de la culture argumentaire, fondée sur la logique, le bon sens, la confrontation intellectuelle discursive. Et surtout, comme s’ils donnaient raison à Azimov, pour qui «la violence est le dernier recours de l’incompétence».
Récemment encore, le secrétaire général de l’AFP, acculé par des jeunes chahuteurs irrespectueux, qui tentaient de couvrir sa voix par des injures, s’est «lâché» par des propos peu amènes à leur encontre. Mais ces dérapages, certainement dus à l’exaspération devant une si irrespectueuse débauche, ne sont en rien comparativement aux sornettes et autres grivoiseries qu’Abdoulaye Wade a débitées avec une désopilante insouciance envers le Président Macky Sall.
Accuser un simple citoyen de sorcellerie, de cannibalisme, à plus forte raison un chef d’État, remorquer des considérations sociologiques d’aussi bas étage, c’est tout simplement convoquer, de lanière incongrue, dans le débat politique, des réflexes socioaffectifs et subjectifs dignes des caniveaux.
Même dans le préau, les pupilles ne feraient pas pis. Et voilà que l’avocat Amadou Sall rajoute de la sauce piquante à la marmite déjà si bouillante d’insolences. Marchant sur les pas de son mentor, il s’est laissé encore aller, en récidiviste, à un vilain cocktail de menaces et d’admonestations, il est vrai, livré avec un peu plus de malice et de subtilité que ne l’avait fait le patron du PDS. Mais à la lecture au second degré de ses fariboles, on n’est pas moins scandalisés par leur connotation laissant libre cours aux interprétations les plus morbides.
Le jeune libéral Mamadou Lamine Massaly s’est aussi illustré dans cette compétition inique. Ses propos allusifs à l’encontre de Mme Aminata Tall auraient pu susciter de l’indifférence, avec un brin de dépit. Mais ses attaques contre la gendarmerie ne sont pas tolérables.
Heureusement que le système démocratique a un fort potentiel de tolérance, et nos dirigeants si horriblement ciblés, une hauteur d’esprit tout à fait honorable, pour transcender stoïquement ces inconduites. Autrement, le cycle infernal de répliques ou de traitements judiciaires pourrait bien prolonger le charivari et plonger dans notre pays dans un innommable non-sens. Et notre démocratie en flagrant délit de déliquescence.
Mais si en période non électorale, le climat politique est si malencontreusement chargé, qu’en sera-t-il dans deux ans, lors de joutes qui s’annoncent déjà, particulièrement chaudes ?
L’inadmissible récurrence de ces dérapages verbaux, nous amène à méditer, d’abord, leur fondement. Ils s’instancient du contexte politico-judiciaire chargé, provoqué par les irrégularités flagrantes commises par la CREI et son caractère anti-démocratique. Et pourraient même s’expliquer par des dérives gouvernementales dans la gestion des libertés démocratiques, l’impunité accordée aux transhumants, mauvais gestionnaires épinglés par les audits, les interdictions multiples de marches et de rassemblements politiques.
Mais malgré tout, le compréhensible courroux ressenti à l’occasion ne peut légitimer, pour le cas des dirigeants du PDS, la volonté manifeste à figer leurs discours et imputations dans l’irraison. Comme si le plaisir d’insulter devait se substituer à l’adversité aux couleurs du gentleman agreement.
Se délecter d’insanités, lutiner au lieu de proposer, menacer au lieu de comprendre, c’est refuser à la démocratie d’être le jeu salutaire où l’on s’oppose en se respectant. Un tel scénario, s’il devait perdurer, serait tout simplement tragique. Il autoriserait tous les dérapages et autres recours à la violence qui appelle la violence.
Il est totalement regrettable que le PDS, parti historique, fort de son expérience gouvernementale, mène la course en tête dans cette spirale de la violence verbale. Il devance dans cette fielleuse délectation quelques snipers de l’APR comme Moustapha Cissé Lô, devenus plus calmes et moins incendiaires. Mais dans tous les cas de figure cette escalade devrait heurter nos consciences et secouer nos raisons pour nous rappeler les poignantes exigences de notre commun destin.