Khalifa Sall essaie d’utiliser la mairie de Dakar à des fins personnelles afin de régler des comptes politiques. Depuis son élection, il passe tout son temps à ourdir des complots contre le régime actuel.
Les positions victimaires qu’il adopte sont connues de tous et ne peuvent pas constituer une base programmatique pour accéder à la magistrature suprême. C’est le Président Macky Sall, dans son infinie magnanimité, qui a décidé d’associer le Parti socialiste et les alliés à la gestion du pouvoir pour l’intérêt supérieur de la Nation mais cela ne doit pas constituer une aubaine pour les Socialistes en vue de se racheter une nouvelle virginité politique.
Leur passé de brigands économiques est toujours frais dans les mémoires des Sénégalais, leurs quarante ans de règne sans partage, se prenant pour des démiurges, ne peuvent pas passer par pertes et profits. S’ils comptent sur l’amnésie des Sénégalais pour revenir au pouvoir, ils vont déchanter.
La situation de marasme économique, dans laquelle le Sénégal est plongé, est due exclusivement à la gestion des Socialistes qui gouvernèrent sans partage, s’accaparant sans retenue, avec une boulimie démesurée, des pauvres deniers de ce pays.
Le retard incommensurable du Sénégal que le Président Macky Sall essaie de résorber depuis bientôt trois ans sans répit et sans relâche, est le fait de la mauvaise gestion des barons socialistes, de cette bande d’oligarques qui avaient fini de «patrimonialiser» l’Etat sénégalais.
Le maire Khalifa Sall pense pouvoir berner les Sénégalais en créant un écran de fumée sans substance avec des attitudes «d’agneau du sacrifie». Le Sénégal n’est pas le Plateau, paver quelques malheureuses rues de Dakar ne peut nullement constituer un viatique pour accéder à la présidence de la République.
Son tempérament snobinard et de bobo socialiste est connu de tous, Khalifa Sall incarne jusqu’à la caricature, ce que les Sénégalais ont rejeté des politiciens. Il est de ces hommes qui ont fini de professionnaliser la politique, un apparatchik qui passe son temps à louvoyer, à manœuvrer. Tel un cagoulard, il refuse de prendre ses responsabilités et attend avec une facilité déconcertante que le pouvoir lui soit servi sur un plateau d’argent.
Il est en bonne intelligence avec M. Ousmane Tanor Dieng, lui, feignant une posture victimaire et le second, comme à son habitude, se goinfrant des délices du pouvoir sans assumer le bilan qui en découlera. On met en place, pour une gestion plus efficiente et plus efficace, l’Acte 3 de la décentralisation, il s’arroge ce changement et crie sous tous les toits que cela a été exclusivement pensé pour l’empêcher de gouverner en rond, Diable pour qui il se prend !
On lui demande d’apporter des réponses techniques à son emprunt obligataire, il crie au complot et avance qu’on lui fait ombrage pour des raisons de politique politicienne, chiche ! Arrêtons de gouverner le Sénégal, attendons que Sir Khalifa ait donné d’abord le coup de sifflet.
Si demain, ce que susurre tout Dakar, qu’après la défaite socialiste de 2000, Khalifa Sall s’est pourvu de la nationalité française pour sauver ses fesses pensant que le glaive de la justice allait s’abattre sur lui, arrive sur la place publique. Qu’il se défende avec dignité et abandonne les postures victimaires. Ce sera à lui de prouver qu’il se nourrit exclusivement de la mamelle sénégalaise.
Plus on avance, plus les masques tombent, les Socialistes veulent passer par des voies détournées pour revenir. Ils profitent du pouvoir mais refusent d’assumer le bilan, pire ils sapent le travail de Benno bokk yaakaar, nouent des sous-alliances dans la coalition pour ralentir la dynamique d’émergence prônée par le Président. Mais ils oublient que seul le Peuple est souverain
«On peut tromper une partie du Peuple tout le temps et tout le Peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le Peuple tout le temps» Abraham Lincoln
UN INSTANT PRÉSI ...UNE MINUTE CAPT’AIN ALIOU... VOICI MES DIX (10) AMENDEMENTS
Monsieur le Président Senghor (sic), malgré l’admiration que je voue à Capt’ain Aliou, pour sa carrière internationale et son engagement patriotique, je n’avais pas anticipé son arrivée sitôt à la tête des Lions !
Ma préférence allait à une gestion à long terme dans laquelle Aliou Cissé serait en duo avec un grand technicien jusqu’en 2017 et après seulement, il serait maître à bord pour les échéances 2019 et 2021.
Mais «aléas jacta es» et je dois, comme tout bon patriote, ranger mes préférences et lui souhaiter tous mes vœux de réussite et participer à ma manière à son succès par la plume.
Monsieur le Président, ne nous voilons pas la face et refusons de suivre l’autruche dans sa politique, Giresse est le dixième entraîneur (si je ne m’abuse) remercié après une campagne depuis Leroy et vous en êtes à votre troisième ou quatrième entraîneur (si on compte l’épisode Lechantre) ! Alors ce n’est donc pas l’entraîneur qui en est la cause ou plus prosaïquement l’entraîneur ne serait sûrement la seule cause de nos malheurs !
Ainsi, Aliou Cissé connaîtra le même sort que ses devanciers si vous ne l’accompagnez pas par des initiatives hardies permettant de réunir, comme diraient les stratèges militaires, «les conditions de la victoires» !
Dans une contribution parue le 20 décembre dans L’Observateur et intitulée «Quel antidote pour le football sénégalais ? L’ordonnance de Laye Diaw», je reprenais les propositions pertinentes de Monsieur Laye Diaw (pour lui rendre ce «monsieur Mbaye Fall» prononcé lors d’un match Gorée-Jaraaf), en y ajoutant un placebo pour secouer la torpeur du football local !
Ces propositions sont encore à l’ordre du jour et peuvent être mises en œuvre dès la saison prochaine ! Il s’agissait : de jouer les 1⁄4 de finale de Coupe du Sénégal en Aller et Retour d’introduire le «bonus» dans le Championnat de primer les matchs de Championnat et de Coupe du Sénégal
En plus de ces mesures, prenez votre courage à deux mains (parce qu’il faudra du courage pour secouer le cocotier), pour suivre les traces de Lamine Diack et marquer le football national par des initiatives hardies ! Il s’agira :
- de légiférer sur les écoles de football pour les motiver à former pour le football local au lieu d’être seulement «des usines de production pour l’étranger» !
- de renforcer l’échelon National 1 en y intégrant les équipes resserves des clubs de l’élite
- de promouvoir une nouvelle forme de cooptation destinée à identifier et intégrer des personnes ressources sur une liste nationale dégagée par le Comité directeur.
Ces cooptés ne seront pas éligibles et n’auront pas de voix délibérative mais seront consultés sur les options stratégiques pour le développement du football.
- de mettre en place une direction technique forte et structurée qui sera aussi héritière de quelques missions confiées à la Direction de la Haute Compétition dans le domaine du football.
- de revoir la place des «Navétanes» dans le management du football et de limiter cette activité dans le temps
- de valoriser la détection et la formation en renforçant le quantum des matchs des cadets et juniors par la mise en place d’un championnat junior, de compétitions de jeunes de la Zone 2 et de la reprise de la Semaine nationale de la jeunesse, du concours du jeune footballeur et du gala des «Footballeurs sénégalais de l’extérieur» !
Ces mesures parmi d’autres, qui ne demandent qu’une dose de courage vous permettraient, Président, de sortir le football de sa léthargie, de soutenir le nouvel entraîneur et peut-être de marquer l’histoire du sport-roi avant les prochaines échéances !
Quant à Capt’ain Aliou, vous devez comprendre que même choisi parmi plusieurs prétendants, l’entraîneur national n’est pas le meilleur des entraîneurs nationaux ou étrangers mais celui qui a les «plus grandes oreilles» !
Vous devez donc vous donner les moyens d’être à l’écoute des techniciens et même, suivant la «loi de Murphy», d’écouter les profanes et de fréquenter les milieux où se discute l’avenir du football. Vous devez être un «entraîneur résident» et non un pigeon voyageur qui ne reste au pays que quand l’Equipe nationale est en regroupement.
Vous devez mettre un terme, dans la mesure du possible, aux regroupements dans la banlieue parisienne qui ne sont que des «randonnées pédestres» sans apport décisif à l’équipe ! Les stratèges militaires vous diront : «We train as we fight» c’est-à-dire que la Can se jouant en Afrique, c’est bien sur les terrains de Léopold Senghor, Houphouët Boigny, Surulere, Kumasi, Amahoro qu’il faut préparer les Lions pour la conquête de l’Afrique !
Vous devez maintenir et renforcer la stratégie de votre prédécesseur consistant à privilégier les professionnels ayant fait leurs classes au Sénégal en y intégrant une dose de football local pour rompre avec la tradition qui s’est instaurée depuis 2002 !
Souvenez-vous que les seules fois où l’Equipe nationale, à part 2002, a fait une bonne campagne, elle était soit à base locale ou intégrait des joueurs locaux (1986, 1990, 1992, 2000) et que la majeure partie des équipes ayant gagné la Can avait une bonne couleur locale !
Dès lors, une bonne stratégie serait de convoquer 60% de joueurs professionnels ayant fait leurs classes au Sénégal et 40% combinant locaux et binationaux ! Dans ce schéma, le nombre de locaux augmenterait en fonction du renforcement du niveau du championnat !
Dans la gestion technique de l’Equipe vous devait identifier votre «centre de gravité» et donner au groupe une bonne dose de maîtrise technique facilitant l’alternance «temps fort/temps faible» qui manque si cruellement aux Lions !
Cette dose technique se déniche soit dans le Championnat local (l’œil du technicien capable de dénicher Ndoffène Fall, Baba Touré, Birame Ngom, etc. des profondeurs du football local) soit dans les championnats étrangers de moindre envergure ou le joueur n’a pas encore perdu «son bagage technique» !
Enfin vous réussirez, malgré les sollicitations, de cumuler vos fonctions d’entraîneur national avec des responsabilités dans un club et en tant que leader, vous ne devrez pas accepter de mourir avec vos idées mais plutôt de «vivre et durer avec, s’il le faut, les idées des autres» comme Zagalo en 1970, Kovacs avec l’Ajax d’Amsterdam, Hidalgo avec l’équipe de France en Coupe du monde 1982 et même le «maître Metsu» dans la gestion des Lions en Coupe du monde 2002 et tant d’autres dans l’histoire du football qui ont mis leurs certitudes au placard pour réviser leurs choix au bon moment et emprunter le chemin du succès !
Ces quelques amendements «ne feront pas l’Amérique» mais vous mettront à coup sur l’orbite du succès ! Alors, bonne chance Coach Aliou et Président Senghor... Hâtez-vous lentement !
Si nous voulons changer notre agriculture, il nous faut une rupture radicale avec le passé.
Excellence, vous serez incontestablement le Messi et le Peuple sénégalais vous décernera la médaille d’or du riz en 2017 si...
Le secteur agricole occupe plus de 60% de la population au Sénégal mais ne contribue que 10% environ du Pib. La production céréalière du riz ne satisfait pas à la demande nationale, ce qui nécessite un recours à l’importation dans les pays asiatiques.
Ce constat vous amène monsieur le Président, à relancer ce maillon essentiel car l’agriculture en général et la riziculture en particulier constituent la clé de voûte du développement économique et social de notre cher pays.
Monsieur le Président ma réponse et celle de la plupart des jeunes du Sénégal à la question de l’autosuffisance en riz au Sénégal en 2017 est : Yes, we can. Nous disons oui car cette autosuffisance est à notre portée du fait que vous avez la volonté, et la foi pour la réussite de ce programme et cela vous l’avez réaffirmé le 31 décembre 2014 lors du traditionnel message adressé à la Nation après la 1ère déclaration en octobre dernier, lors de votre tournée économique au Nord et la semaine dernière dans la région de Casamance.
Cependant, monsieur le Président, pour atteindre cet objectif synonyme de production de 1,2 million tonnes de riz blanc environ en 2017, vous devez veiller :
D’abord à l’intégration de l’ensemble des différents acteurs : ingénieurs agronomes, producteurs, commerçants (Unacois), experts, Ong, Ancar et structures décentralisées (Isra, Drdr et Sddr) et les environnementalistes parce qu’ils ont une vision globale et des stratégies durables.
A impliquer également les paysans dans la conception et la mise en œuvre du programme car notre agriculture est dominée largement par des exploitations agricoles de type familial (95% des agriculteurs).
A impliquer les jeunes, et surtout ceux qui soutiennent mordicus que le Sénégal ne sera pas au rendez-vous de l’autosuffisance en riz en 2017, car ces gens-là ne sont nullement vos adversaires encore moins vos ennemis mais des concitoyens qui vous permettront d’aller plus loin et plus vite à l’atteinte de cet objectif.
A insister sur le développement de la riziculture pluviale qui n’a pas été l’objet d’une attention particulière ces dernières années, car plus de 50% de notre potentiel rizicultivable se situent en écologie pluviale dans les régions de Kolda, Sedhiou et Ziguinchor (sud), Tamba, Kédougou (Est et Sud/est) ainsi que Thiès, Fatick et Kaolack (zone centre).
Ensuite à l’exploitation et à la valorisation des immenses étendues de terres rizicultivables encore inexploitées par la Saed dans la vallée du fleuve Sénégal et par la Sodagri dans la région de Casamance. A la promotion de la recherche et à la valorisation des résultats. L’obsolescence technique des infrastructures et équipements agricoles de certaines unités de transformation et usine d’égrainage est une contrainte majeure qui doit être levée.
Les semences de qualité et certifiées, les engrais minéraux et les produits phytosanitaires doivent être disponibles et accessibles aux producteurs de manière permanente.
Le renforcement du système d’accès au crédit et la sécurisation du système foncier est nécessaire afin d’impliquer le secteur privé sénégalais pour lui permettre de jouer pleinement sa partition.
La salinité des sols et de l’eau est devenue l’une des contraintes édaphiques les plus importantes dans les environnements de la riziculture, c’est pourquoi des actions conjuguées telles que l’amélioration des pratiques culturales, la maîtrise des bonnes techniques d’aménagement, d’irrigation et drainage sont à mener mais en corrélation avec la désalinisation des sols et l’introduction des variétés à haut rendement adaptées à la sécheresse et à la salinisation afin d’être en conformité avec l’aggravation des changements climatiques.
Enfin, si nous voulons changer notre agriculture, un système unique de suivi-évaluation opérationnel, une rupture radicale avec le passé, une implication massive des Eaf (Exploitations agricoles familiales) et une application des principes de la bonne gouvernance (l’ouverture, la redevabilité, la transparence...) dans le système de pilotage sont obligatoires pour réussite de cet ambitieux programme.
Enfin, monsieur le président, depuis l’indépendance, le Peuple sénégalais a toujours rêvé de l’autosuffisance en riz du fait que c’est l’aliment de base avec une consommation individuelle de 90kg/an. Ainsi avec vous, l’espoir et l’optimisme sont permis ; tout est possible et sachez que le plus grand risque, c’est de ne jamais risquer.
L’autosuffisance en riz d’ici à 3 ans est bel et bien réalisable surtout que ce programme est une composante novatrice du Pracas qui est le poumon du Pse (plan Sénégal émergent).
En outre, vous avez à vos côtés le ministre de l’Agriculture, Dr Papa Abdoulaye Seck, dont l’expérience, la compétence ont fini de convaincre bon nombre de nos concitoyens. Alioune Sarr, votre ministre du Commerce, fait également partie de vos hommes de valeur qui abattent un travail d’une qualité exceptionnelle au niveau de son département.
Ces atouts réels nous permettent aujourd’hui de nous mouvoir dans un optimisme absolu, donc nous vous souhaitons bonne chance et que Dieu vous accompagne à atteindre cette noble mission avec l’ensemble des Sénégalais et surtout pour la génération future afin de réconcilier l’efficacité économique, la justice sociale et l’environnement.
C’est seulement lorsque la durabilité écologique est assurée, qu’il est possible d’atteindre une durabilité économique qu’on pourrait vaguement définir comme étant le bon fonctionnement d’un système économique durable.
En définitive, Excellence Monsieur le Président, si vous parvenez, avec tous les acteurs impliqués, à atteindre cet objectif en l’associant à la réalisation du projet majeur de l’autoroute Dakar-Thiès-Touba (Ila Touba) avec ses différents embranchements Thiès-Tivaoune-Saint Louis (axe vers la vallée du fleuve), Thiès-Fatick-Kaolack (axe vers le bassin arachidier) et l’acquisition de nouveaux bateaux (axe vers la région de Casamance) qui faciliteront le transport de millions tonnes de riz à l’intérieur du pays, vous serez incontestablement le Messi et le Peuple sénégalais vous décernera la médaille d’or du riz en 2017.
Vous le serez d’autant plus que la construction de l’université du Sine Saloum impactera sans doute, de manière positive, la réalisation de cet ambitieux programme car elle mettra à la disposition de notre pays, des ingénieurs, des techniciens qui travailleront non seulement à atteindre l’autosuffisance mais à faire de notre agriculture, le véritable moteur de notre développement.
REFUSEZ D’ENTRAVER LA JUSTICE OU DE DÉSTABILISER LE PAYS
Le Collège exécutif national (Cen) de l’Alliance pour la République (Apr), élargi aux coordonnateurs départementaux, s’est réuni à la permanence de Benno Bokk Yaakaar pour armer le Chef de l’Etat, leader de leur parti, face aux menaces affichées par l’opposition de manifester contre toute condamnation de Karim Wade, fils de l’ancien président, Me Abdoulaye Wade.
La crise politico-judiciaire ponctuée par les menaces de manifestations, prises très au sérieux par le pouvoir, intéresse au plus haut niveau le Collège exécutif national (Cen) de l’Alliance pour la République (Apr).
«Appréciant la politique nationale, le Cen constate avec regret les velléités partisanes et insurrectionnelles d’une certaine frange de la classe politique et marque sa solidarité au Président de la république dans sa volonté de garantir l’état de droit, gage de paix, de stabilité et d’émergence.
Concernant ce point, il rappelle les principes de base d’indépendance de la justice et de l’état de droit. Sous ce rapport, le Cen se refuse de faire un pronostic sur le verdict qui sera rendu le 23 mars 2015, fait confiance en la justice et au peuple sénégalais qui a toujours accueilli avec maturité les décisions de justice comme ce fut le cas lors de la validation de la candidature très controversée du Président Abdoulaye Wade aux élections de 2012.
Pour rappel, à cette occasion, l’Apr s’était pliée à cette décision et s’est lancée dans une campagne électorale pacifique», mentionnent les camarades de l’ancien ministre des Infrastructures, Thierno Alassane Sall.
Pour juguler les risques réels de troubles annoncés par l’opposition, notamment le Pds et les mouvements de soutien favorables à l’ancien ministre d’Etat, Karim Wade, «le Collège exécutif national des cadres de l’Apr exhorte le pouvoir exécutif à faire de telle sorte que force reste à la loi, quel que soit le verdict qui sera servi le 23 Mars», par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).
En conséquence, les «apéristes» invitent «tous les sénégalais au calme et au refus de toute pression visant à entraver la justice ou à déstabiliser le pays.» Sur un autre registre, les cadres de la formation politique du président de la République, Macky Sall, analysant les activités du gouvernement, ont salué «la participation très remarquée du Sénégal à différentes tribunes au plan international, signe que notre pays jouit d’une grande considération en matière de protection des droits humains et de promotion de la femme.»
Dans ce même sillage, ils se félicitent également de l’état de «mise en œuvre satisfaisant» des engagements pris lors des conseils des ministres dé- centralisés ainsi que des initiatives pertinentes du président de la République au profit des populations lors de ses tournées économiques.
Toujours sur la politique intérieure, «le Cen se réjouit de la signature d’un accord entre le Saes (Syndicat autonome de l’enseignement du supérieur) et le gouvernement et encourage le dialogue social pour un apaisement de toute l’espace scolaire.»
FIASCO
Objectifs de recettes 50 milliards annuels non atteints par Teranga Gold
Le chef de l’Etat était heureux d’annoncer des recettes globales de 50 milliards de francs Cfa annuels attendues de la compagnie Teranga gold operations qui exploite l’or de Sabodala, à la suite de l’accord global en vigueur depuis le 1er janvier 2013. Deux ans après, les attentes sont loin d’être honorées, à cause de plusieurs difficultés, notamment des impôts que la société juge injustifiés.
Le gouvernement du Sénégal n’est pas parvenu à recouvrer les recettes attendues de Teranga gold operations (Tgo), compagnie canadienne qui exploite l’or industriel au Sud-Est du pays, à travers sa filiale Sadodala gold operations (Sgo).
Le «Rapport de gestion et d’analyse 2013-2014» de cette société dont Le Quotidien détient la version anglaise révèle à sa page 27 que le cumul des paiements effectués pour le compte de l’Etat au titre de l’année 2014 se chiffre à 17,95 millions de dollars contre un «passif éventuel» de 6,9 millions de dollars. Les administrateurs de la Sgo évaluent les «engagements à payer» à 45,381 millions de dollars.
Le total est loin des 50 milliards de francs Cfa officiellement espérés depuis la signature de «l’Accord global», le 31 avril 2013 à la suite d’une politique de révision des conventions minières par les nouvelles autorités. En ce moment là, un dollar équivalait à environ 500 francs Cfa.
Dans sa première année d’application, l’Etat du Sénégal n’a perçu que 11 milliards 226 millions 150 mille francs Cfa, (impôts, 5% de redevance et avance en dividende compris). Dans la même année 2013, la Sgo a versé 2,7 millions de dollars nécessaires à des activités de forage finalement renvoyées en 2015. Au 31 décembre 2014, elle a aussi adressé 7,8 millions de dollars à l’Etat au titre de la redevance.
Macky vend les 10% de l’Etat
Le document révèle que le Président Macky Sall a vendu à 4,2 millions de dollars les 10% des actions que l’Etat détient du capital de la nouvelle filiale de Tgo, Sabodala mining company (Smc), créée pour exploiter le gisement de Gora. Elle est désormais détenue à 100% par la Sgo.
La compagnie précise dans son rapport que «le paiement devrait être fait à la réception de toutes les approbations requises autorisant le traitement de tout le minerai du projet Gora à l’usine de Sabodala». Ce qui n’est pas encore le cas, car les populations refusent de quitter ce site d’orpaillage.
Les audiences publiques ont été rejetées par les habitants de Gora. Espéré en 2015, Smc risque de rater le rendez-vous, faute d’accord avec les populations.
Les versements dans une banque offshore, objet d’un litige fiscal
Au cours du deuxième trimestre de 2014, informe toujours le rapport, une dette fiscale de 1,2 million de dollars a été soldée. Le document précise que «environ 24 millions de dollars a été résolu et environ 6 millions de dollars restent en litige».
Le top management de la Tgo mentionne dans son bilan que «le montant restant en litige est sans fondement. Au deuxième trimestre de 2013, la Société a également payé 1,4 million de dollars en règlement intégral de l’impôt sur la filiale Smc à partir d’une évaluation reçue en janvier 2013».
En janvier dernier, la Sgo a reçu du fisc sénégalais un avis d’imposition pour 3 millions de dollars. L’administration fiscale sénégalaise réclame les sommes retenues sur les intérêts et les honoraires versés à une banque offshore.
Dans son rapport, la société considère que ce deuxième «montant en litige» n’est pas justifié. Par conséquent, elle s’est réservée le droit de ne pas payer jusqu’à ce qu’elle soit mieux édifiée par le fisc.
PAR JEAN MEISSA DIOP
COMMUNICATEUR TRADITIONNEL OU TOUT SIMPLEMENT GRIOT?
Un griot est un téméraire conseiller du roi- le seul qui osait dire des vérités difficiles au monarque. Un communicateur traditionnel est un professionnel, traditionnel dans ses outils, sa stratégie, ses origines…
Qu’est-ce qu’un communicateur traditionnel et qui peut se prévaloir - réellement et légitimement - de ces titre et fonction ? Ces questions ont été largement expliquées par des spécialistes dans la rubrique « Actumédia » de la chaîne Walf Fm. Quelle différence faut-il faire entre un griot et un communicateur traditionnel ? Ce concept - et aussi rôle - de communicateur traditionnel a été inventé dans les années 90 par l’Unicef qui voulut, par le recours à ce personnage, vulgariser son Programme élargi de vaccination (Pev) et susciter une vaste mobilisation en faveur de cette stratégie pour une immunisation des enfants de 0 à 5 ans contre sept maladies.
D’ailleurs, la député Aminata Diallo, alors écolière haute comme trois pommes, fut sacrée meilleure adopteuse d’enfants (« j’ai adopté douze enfants », fut sa déclaration devenue un spot publicitaire à la télévision nationale sénégalaise) effectivement immunisés.
Il fallait donc des médiateurs sociaux pour une stratégie qui reposait sur ce que les spécialistes de la communication Paul Lazarsfeld et Elihu Katz dénommèrent le « two-step-flow of communication » (la communication à double étage) ; une affirmation qui conteste la théorie habituelle du pouvoir des médias et soutenant que la communication atteint ses cibles réelles en passant d’abord par des personnes influentes, lesquelles, à leur tour, transmettent, de manière efficace, le message à des destinataires finaux.
Et voilà donc que les stratèges de la communication de l’organisme onusien mirent à contribution les griots et entrèrent alors en scène des figures comme le grand griot dakarois Hadj Mansour Mbaye - depuis lors désigné comme président des communicateurs traditionnels. Et puis suivit la génération des Mbaye Pekh, Bécaye Mbaye, Khadim Samb… qui portent désormais ce titre comme une distinction académique et avec beaucoup de coquetterie et tout autant de sérieux. Une carte de visite qui vaut ben son pesant… d’influence.
Mais, à entendre les explications expertes fournies par les personnes interrogées par « Actumédia », un communicateur traditionnel n’est pas forcément un griot ainsi qu’on a fini par le faire croire ; ainsi aussi que les Hadj Mansour ont profité de l’amalgame. On peut être un communicateur de ces style et profil sans être griot ; user des moyens, d’outils de communication traditionnels sans être de la caste des Mbaye Pekh.
Un griot ne fut pas qu’un simple batteur de tam-tam ni qu’un conteur d’épopées, mais un proche et téméraire conseiller du roi – le seul qui pouvait et osait dire des vérités difficiles au monarque. Un communicateur traditionnel est un professionnel, traditionnel dans ses outils, sa stratégie, ses origines…
Dans les cérémonies, ici au Sénégal, c’est un simple porte-voix (« jottalikat ») d’une personnalité parlant à voix basse ou s’adressant à une foule vers laquelle sa voix est trop basse pour porter. Un médiateur, en somme. Dans le cas du Pev de l’Unicef, il s’agissait de vaincre la suspicion culturelle, populaire vis-à-vis de la vaccination et on crut que le griot pouvait aider à dissiper cette méfiance.
L’usage de la langue nationale wolof dans certaines émissions de santé
Après avoir écouté ou en écoutant l’émission de santé de Zik Fm, on en sera à se demander si cette émission est en wolof ou en français tant l’usage des langues a marqué d’un bout à l’autre cette production.
Certains termes du lexique médical sont impossibles à traduire en wolof – et c’est l’un des défis pour les linguistes. A une certaine époque – lycéenne celle-là – nous nous émerveillions de la traduction de termes scientifiques du français au wolof par le savant égyptologue sénégalais Cheikh Anta Diop qui traduisit par, exemple, « thermodynamique » par « tang doxal »ou « tangdoolé ».
Il faudra que les linguistes en partenariat avec les médecins trouvent un terme en wolof pour dire, par exemple, « progestérone », « hormone »…. La balle est dans leur camp pour que le puriste et écrivain MomarGuèye, colonel à la retraite, ne se scandalise plus du « massacre du wolof par la radio et la télévision au Sénégal » (sic).
VAGUE D’ARRESTATIONS DE RESPONSABLES DU PDS ET ALLIES : Les femmes libérales en ordre de bataille contre Macky
Les femmes libérales de Dakar sont montées au créneau hier, jeudi 19 mars, pour crier leur désarroi et leur indignation face à la multiplication des arrestations de responsables libéraux. Face à la presse, Mme Nafissatou Ngom Loum et cie ont dénoncé l’utilisation de l’article 80 comme une arme contre les libéraux, non sans prétendre être prêtes à se défendre le 23 mars, si toutefois le verdict va à l’encontre de leurs attentes.
MEAMATH BA, BATONNIER DE L’ORDRE DES AVOCATS : «Wade a dérapé...»
Interpellé sur la sortie malheureuse de l’ancien président de la République sur les parents de Macky Sall, le bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Amath Bâ considère que «Wade a dérapé et c’est dommage». Et qu’il aurait pu être interpellé pour lui demander des comptes. Dans ce second jet de «Grand format», le bâtonnier de l’ordre des avocat plaide aussi pour la révision du statut du parquet, dans la perspective de la modernisation de notre justice.
EUX & NOUS : Le français en partage... et le reste?
La France célèbre depuis le 16 mars une semaine de la langue française, presque seule, en tout cas sans la participation de notre pays où sa langue est enseignée à l’école depuis Jean Dard, il y a exactement deux siècles. La thématique choisie pour cette année est «le français langue hospitalière», et cela a suffi pour faire sortir de leurs gonds tous ceux qui s’offusquent que la France soit devenue une «auberge espagnole ». Des voix s’élèvent donc pour affirmer qu’il en est de sa langue comme il en est de son territoire : tous deux doivent rester fermés aux étrangers et rester fidèles à l’héritage gréco-latin et judéo- chrétien. Halte aux «mots immigrés», aux métaplasmes, et aux mélanges occasionnels.
COMMERCIALISATION DE L’OIGNON LOCAL : Les clients déplorent la hausse des prix
A cause des mesures prises par les autorités sénégalaises le 14 février dernier, consistant à geler les importations de l’oignon pour permettre aux producteurs nationaux d’écouler facilement leur produit, l’oignon local commence à inonder les marchés de la capitale sénégalaise. Un tour au marché Castors et Tilène de Dakar où sont stockées des quantités suffisantes de ce produit nous renseigne beaucoup sur la situation. Toutefois cela n’empêche pas les consommateurs, qui s’attendaient à des prix plus abordables, à déplorer la cherté du produit.
Les usagers du téléphone mobile risquent encore d’attendre pour voir se réaliser l’attribution de la licence 4G. A onze jours de la fin de la prolongation de la phase-test de cette fameuse licence, tout semble indiquer qu’on s’achemine vers une nouvelle prolongation. En attendant, un pays comme le Maroc a attribué la sienne à plus de 170 milliards de francs Cfa pour chaque opérateur évoluant au Royaume chérifien.
Le débat sur l’attribution de la licence 4G refait surface dans le pays. En effet, alors qu’au Sénégal, on est à onze jours de la fin de la prolongation de la phase-test de la 4G, l’on apprend que des pays comme le Maroc et la Côte d’Ivoire ont respectivement attribué cette licence à un montant de 260 millions d’euros, soit plus de 170 milliards de francs Cfa par opérateur.
Et selon l’Afp, qui cite un communiqué de l’Agence nationale de réglementation des télécoms (Anrt), les opérateurs Maroc Telecom détenu majoritairement par l’émirati Etisalat, Médi Telecom, filiale du français Orange et Wana Corporate «ont proposé des offres de qualité, avec des engagements d’investissements».
Aujourd’hui, au Sénégal tout semble indiquer que le pays va vers une nouvelle prolongation de la phasetest, une fois le moratoire du 31 mars décidé à la suite de la requête du Premier ministre Mahammad Boune Abdallah Dionne.
Mais, il faut dire que de bonne source, Le Quotidien a appris que le dossier de la licence de la 4G a été évoqué hier en Conseil des ministres. Même si cela ne figure pas dans le communiqué sanctionnant cette réunion hebdomadaire.
Et il nous revient que le chef de l’Etat, Macky Sall milite pour que le Sénégal optimise ses chances dans ce cadre en travaillant à la recherche d’un cabinet, qui se verra confier le processus d’attribution de cette licence de téléphonie. Le premier des Sénégalais est d’avis qu’il ne faut pas brader la licence 4G.
Moult interrogations
Malgré tout, les interrogations ne manquent pas et sont nombreuses. Ainsi, l’on se demande si l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) aura suffisamment de temps pour évaluer le prix de la licence 4G.
Tout comme une élaboration sérieuse de l’Appel d’offres avant son lancement risque de ne pas se réaliser. Les délais étant techniquement très courts pour des travaux crédibles. Et d’autres interrogations de pleuvoir. Du genre : Quel travail at-on fait sur le terrain ? Est-ce qu’il y a des rencontres durant le temps de la phase-test entre les opérateurs et le régulateur ?
Dans les milieux des télécoms, l’on ne manque pas de faire remarquer qu’un appel d’offres pour le choix du cabinet chargé de cette attribution ainsi que l’élaboration des termes de références dans des délais aussi courts pourraient poser problème.
En fin de compte, l’on en arrive à la conclusion qu’une éventuelle prolongation de la phase-test de la 4G ne va profiter qu’aux opérateurs de téléphonie.
Pour rappel, Le Quotidien écrivait dans son édition N°3601 que c’est à la fin de l’expérimentation de la phasetest que le Dg de la Sonatel avait saisi par courrier le Dg de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp), aux fins de connaître les modalités techniques et financières d’octroi de la licence 4G.
Il avait également précisé dans sa requête, qu’à défaut d’obtenir ces informations, sa société souhaiterait bénéficier d’une prolongation, pour éviter toute rupture technologique.
A la suite de cette correspondance, le Pm, qui en avait reçu ampliation, sans se concerter avec les organes de l’Artp ou recueillir leur avis, décidait de son côté, d’écrire au Dg de l’Artp, pour lui intimer de «prolonger la phase d’expérimentation de la 4G jusqu’au 31 mars 2015 pour l’ensemble des opérateurs (Sonatel, Tigo et Expresso)».
La lettre du chef du gouvernement indiquait pour prétexte à cette décision, le besoin «d’éviter de freiner cet élan et cette belle avancée technologique, et compte tenu du délai relativement court».
Cette décision avait suscité plein d’interrogations au sein de l’Artp, surtout sur le fait que même le collège de régulation, qui fait office de Conseil d’administration de l’institution, n’avait pas été saisi de cette question.
De plus, faisaient remarquer des observateurs qui s’étaient confiés au journal Le Quotidien, le Pm n’exerce aucune tutelle sur l’Artp, qui est une institution autonome attachée auprès de la présidence de la République.
TELEPHONIE - L’ATTRIBUTION DE LA 4G TARDE A SE REALISER : Vers une nouvelle prolongation de la phase-test
Les usagers du téléphone mobile risquent encore d’attendre pour voir se réaliser l’attribution de la licence 4G. A onze jours de la fin de la prolongation de la phase-test de cette fameuse licence, tout semble indiquer qu’on s’achemine vers une nouvelle prolongation. En attendant, un pays comme le Maroc a attribué la sienne à plus de 170 milliards de francs Cfa pour chaque opérateur évoluant au Royaume chérifien.
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR - BLOCAGE DES SALAIRES DANS LES UNIVERSITES : Le Saes maintient sa plainte contre les recteurs
Les recteurs, qui ont bloqué les salaires des enseignants du supérieur, devront affronter leur colère. Après avoir suspendu son mouvement de grève à la suite de la signature du «Procès-verbal de sortie de crise» avec le gouvernement, le Saes a décidé de maintenir sa plainte contre les recteurs qui auraient commis une «faute grave» en bloquant leurs émoluments.
PRESIDENCE - ROBERT BOURGI FAIT COMMANDEUR DE L’ORDRE NATIONAL DU LION : Une décoration «tardive», plusieurs interrogations
L’élévation hier de l’avocat Robert Bourgi, rendu célébre par Karim Wade qui l’avait appelé «Tonton» après les émeutes du 27 juin 2011, au grade de commandeur de l’ordre national du Lion soulève des interrogations. Cette décoration «tardive» - Bourgi ayant été «fait commandeur en 1999 par le Président de l’époque, Abdou Diouf» - pousse à se demander les raisons de l’effectivité de cette cérémonie sous le magistère du Président Macky Sall.
ARRIVES HIER A DAKAR : Les Y en a marristes saluent la solidarité sénégalaise
Fadel Barro, Fou malade et Alioune Sané sont rentrés hier en début d’après-midi. On ressentait le soulagement dans les visages de ces trois responsables du mouvement Y’en a marre qui étaient en détention à Kinshasa depuis dimanche dernier. Les remerciements vont évidemment à l’endroit du chef de l’Etat qui a réussi à les extirper du piège congolais.
ANNONCE - VERDICT DE LA CREI LUNDI : Wade annoncé au procès de Karim
Le Palais de justice aura un hôte de marque lundi. Abdoulaye Wade assistera au procès de son fils, Karim et commentera la décision de la Crei, selon le Comité directeur du Pds.
QUALIFACTION - VAINQUEURS DU MALI 2-1 : Les Lionceaux en finale !
Vainqueurs du Mali (2-1) en demi-finale hier au stade Léopold Sédar Senghor, les Lionceaux se sont qualifiés pour la finale du Chan U20. Du coup, les «Koto boys» entrent dans l’histoire de la petite catégorie au Sénégal. Opposés au Nigeria, ce dimanche, ils s’offrent une occasion de prendre leur revanche, mais surtout d’offrir au Sénégal son premier trophée continental.
QUAND TANOR DIENG HISSE KHALIFA SALL AU PIÉDESTAL D’INTERLOCUTEUR DE MACKY SALL
Chaque fois que le Secré- taire général du Parti socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng se prononce sur un différend entre le Maire de Dakar Khalifa Sall et le régime, il ne se contente pas de prendre sans ambages fait et cause pour son camarade de parti, il le hisse sur le très haut piédestal d’interlocuteur du président de la République, Macky Sall.
Une attitude qu’il a eue la première fois dans la fameuse polémique sur le blocage de la Mairie de Dakar par l’Acte III de la décentralisation. «Je suggère à Khalifa Sall et Macky Sall de se parler. C’est le président de la République qui doit prendre cette initiative.
C’est le président de la République qui doit l’appeler, pour qu’ils s’expliquent, pour qu’il n’y ait pas de malentendu», avait-il dit à l’émission «Grand Jury» de la Rfm en septembre dernier, comme si Macky Sall était l’alter ego de son camarade socialiste, édile de la capitale.
«Il faut qu’ils se parlent. C’est ça qui est normal», avait-il ajouté, non sans avoir précisé que, le Maire de Dakar n’est pas n’importe qui. Une élévation de Khalifa Sall à la dignité d’interlocuteur du Chef de l’Etat, Macky Sall qu’avaient peu goûté certains du camp présidentiel, pour qui cela passait pour un «crime de lèse-majesté».
Et c’est de la bouche du Directeur de Cabinet politique, Mahmout Saleh, que fusera la mise au point la plus cinglante. Utilisant la même tribune du «Grand Jury» quelques semaines après le passage de Tanor Dieng, il avait martelé à son endroit : «le président de la République Macky Sall n’est pas l’alter ego (du maire de Dakar)».
Ce qui selon lui, «est une évidence évidente.» Mieux, avait-il ajouté, «les Sénégalais doivent s’interdire de trop accorder un intérêt au phénomène (Ndlr : Khalifa Sall) qui n’en présente aucun». D’où son invite à tout le monde, à «donner aux choses leur mesure et d’arrêter d’exagérer».
Faisant descendre Khalifa Sall à «sa place», il le pose devant le ministre de la Gouvernance locale, «qui a autorité à l’entendre et à apporter des solutions s’il en dispose» sur ses préoccupations, renchérit-il.
Engageant même le Maire de Yoff, par ailleurs ministre du Tourisme, Abdodulaye Diouf Sarr, qui voulait prendre le contrôle de la ville de Dakar lors des dernières locales, la direction de l’Alliance pour la République (Apr), commandite des attaques contre Khalifa Sall.
C’est dans ce cadre qu’il convient d’inscrire la dernière sortie de Diouf Sarr qui, sans tenir compte de l’implantation historique de l’appareil politique Ps, a estimé qu’une candidature de Khalifa Sall, ne serait pas «d’envergure nationale».
Ce qui tombera visiblement dans l’oreille de quelqu’un qui entend merveilleusement bien de ses deux oreilles et qui refuse d’entendre, puisque Tanor Dieng récidivera avec le récent blocage de l’emprunt obligataire de la Mairie de Dakar.
«Par rapport à l’emprunt obligataire, nous avons clairement manifesté notre solidarité à Khalifa Sall», a dit le maire de Ndiégnième, continuant à penser que «le gouvernement trouvera la solution appropriée pour que l’emprunt obligataire puisse demeurer», a-t-il indiqué samedi dernier au cours d’une rencontre qu’il a eue avec les responsables de sa coordination départementale de Mbour.
Trouvant inacceptable d’entretenir une tension sur une question pareille, il a promis de s’impliquer pour qu’une solution de sortie de crise soit trouvée entre l’État et la mairie de Dakar qui est un démembrement de l’État, non sans avoir préconisé le dialogue entre Khalifa Sall et Macky Sall.