Les autorités municipales de la commune d’arrondissement de Sicap Liberté entament les chantiers de localités. Pour prendre en charge les secteurs stratégiques et prioritaire comme la santé, l’éducation et les sports, elles ont procédé au vote du budget de leur collectivité locale, dans une parfaite entente.
«Convoqué le mardi 10 mars 2015 dernier le Conseil Municipal de la Commune de Sicap Liberté présidé par le maire Santi Sène Hagne a voté à l’unanimité, à main levée et sans abstention le budget 2015.
D’un montant de 692 733 480 francs Cfa, le nouveau budget est en phase avec l’orientation et les recommandations de conseil municipal», mentionne le communiqué sanctionnant cette procédure.
Mieux, relève le document rendu public hier, «les recettes prévisionnelles vont connaître une hausse sensible par rapport à l’année 2014, compte tenu des nouvelles dispositions du nouveau code sur les produits des recettes fiscales qui vont être recouvrées, les ristournes accordées par l’Etat ainsi que la répartition annuelle du Fonds de dotation de la Décentralisation etc…»
Quant aux dépenses les plus significatives, elles seront orientées principalement vers: la préservation de l’environnement et du cadre de vie; l’appui à l’éducation avec l’équipement, le matériel de bureau, les uniformes d’écoliers, le lait à l’école, la santé à l’école, et les fournitures scolaires; l’appui à la formation des jeunes dans des secteurs porteurs, l’octroi de bourses d’études pour les jeunes de familles démunies.
Et la prise en charge sociale se fera sur la base des actes suivants : l’aide aux personnes vivant dans des conditions difficiles et précaires, l’aide aux Daaras (écoles coraniques) et Ndéyou Daaras (marraine d’école coranique), les allocations aux mosquées et aux églises ; la santé avec la prise en charge du nouveau centre de santé de Liberté 6 extension qui vient d’être doté en équipements médicaux et de laboratoire par la Ville de Dakar.
L’inauguration de ce centre est prévue sous peu. Relativement à sa politique de jeunesse, la mairie de Sicap Liberté prévoit des subventions destinées aux Associations sportives et culturelles et autres associations de jeunes garçons et filles évoluant dans les quartiers.
Au plan des équipements, l’équipe municipale envisage dans ledit budget, la réfection de l’hôtel de ville, de la salle de conseil et le service de l’état civil.
L’acquisition de véhicules et motocyclettes pour les services techniques est aussi inscrite au programme. Au même titre que les charges liées à la dévolution du personnel de la Ville de Dakar, etc… Il convient de souligner qu’après le vote du budget, l’ensemble du Conseil municipal a tenu à remercier le maire Santi Sène Hagne pour ses capacités managériales, sa disponibilité et sa simplicité.
L’autorité de police, le préfet du département de Pikine a pris, hier, la mesure de procéder, avec les services compétents, au ramassage de l’ensemble des pneus usagers qui seront trouvés sur la voie publique. Il a fait l’annonce face à la presse.
«Nous allons enlever les pneus de toutes les rues de Pikine. Cette initiative qui vise à enlever les pneus, qui peuvent être dangereux dans le cadre de la circulation, va toucher l’ensemble du département.
L’opération va démarrer dans l’arrondissement de Thiaroye. Et ça n’a rien à voir avec l’histoire des pneus de la mairie de Djidah Thiaroye Kao, ceux qui s’occupent de ce dossier le suivent», a expliqué le préfet de Pikine.
Des partisans de Karim arrêtés à Yeumbeul Au même moment, des militants, fidèles à l’ancien ministre des Infrastructures, Karim Wade qui attend en prison le verdict de son procès dans la matinée du 23 mars prochain, ont tenté de manifester sans autorisation pour exiger la libération de leur mentor.
Ils ont été réprimés et dispersés à coups de grenades lacrymogènes dans les rues de Yeumbeul Sud et Yeumbeul Nord. Les éléments du Groupement mobil d’intervention (Gmi) de la police ont d’ailleurs procédé à des arrestations sur les lieux.
Il s’agit principalement de Demba Dang, coordonnateur du mouvement de soutien à Karim Wade, de Ndéry Aïdara et d’Alioune Yatassay. Ils ont tous été placés en garde à vue. Bathie Seras et Amina Nguirane toujours à la police De l’autre côté de la ville, au centre ville, le lutteur Bathie Seras et la jeune libérale, Amina Nguirane sont toujours entre les mains de la police centrale.
Ils ont, une nouvelle fois, fait l’objet d’un retour de parquet. Mais, pour la mère de la jeune fille, Amina Nguirane, il n’y a pas l’ombre d’un doute les enquêteurs se sont trompés de cible.
«Ma fille n’est qu’une élève de 19 ans qui n’a même pas de quoi acheter des allumettes. Son père et moi, vivons dans des conditions difficiles. Nous ne pouvons même pas assurer correctement sa scolarité. Si elle avait 2 millions à distribuer pour mettre le feu, elle aurait pu nous dépanner un peu.
C’est ça sa priorité et non se battre pour des riches…», déclare Mme Fatou Sow au bord des larmes. Toutes choses que les femmes du Parti démocratique Sénégalais (Pds), qui comptent monter au créneau aujourd’hui, vont dénoncer face à la presse.
Les consommateurs ne sont pas prêts à accepter une hausse du prix du pain ou une réduction du poids de la baguette. C’est pourquoi ils interpellent l’Etat et attendent que des mesures fermes soient prises pour barrer la route aux boulangers.
«L’Etat doit nous aider à maintenir stables le prix du pain et le poids de la baguette. Nous ne comprenons point, pourquoi, la farine ne peut pas avoir un prix fixe. A chaque fois qu’on espère avoir retrouvé la stabilité, on nous perturbe avec des hausses interminables. Je regrette, mais, nous n’en pouvons plus. Il faut qu’ils respectent les consommateurs», fulmine Awa Diouf, croisée à Sandaga.
Elle est d’autant plus courroucée par la simple idée de hausse du prix du pain, parce «la situation est si difficile dans ce pays que, certains n’ont que le pain pour manger, si on se met à jouer avec son prix, on leur complique davantage la vie».
Agent marketing dans une entreprise de vente de produits informatiques, Mariama Diallo ne dit pas le contraire. «La vie est chère et les Sénégalais vivent péniblement. Ils ont plus besoin de baisse que de hausse des prix des denrées» affirme-t-elle.
Dénonçant la passivité des populations, elle les invite à «réagir pour dire non aux autorités et aux boulangers pour ne pas être pris au dépourvu». Parce qu’estime-t-elle, «ce qu’ils nous font supporter n’est pas du tout normal».
La fédération nationale des boulangers entend réagir ultérieurement
Prendre le temps d’avoir toutes les informations sur ce qui explique cette évolution du prix de la farine avant de réagir, telle est l’attitude que la fédération nationale des boulangers du Séné- gal compte adopter. «L’effet de la concurrence peut être la raison.
Il y a trois nouvelles industries qui s’ajoutent au quatre qui étaient là. Aujourd’hui, il y a au Sénégal sept industries de fabrication de farine. Donc, nous ne maîtrisons pas encore comment ce qui se passe est arrivé sur le marché», avoue impuissant Alioune Thiam, vice-président de la Fnbs.
Il précise toutefois que, «le prix de la farine a été homologuée depuis février 2013. Il y avait un arrêté qui détermine la procédure de hausse. Et, pour qu’il y ait hausse, les industriels doivent se réunir pour introduire une demande de hausse au Ministre du Commerce.
Ils doivent donner les raisons ou motivations de la hausse. Ce dernier, prend le temps d’étudier la demande. S’il ne donne pas de réponse au bout d’un mois, les meuniers peuvent augmenter de moitié les prix.
Et, au bout de deux mois sans réponse, ils peuvent passer à l’augmentation proprement dite». Doutant qu’un tel procédé a été fait, il indique : «Il n’y a pas encore de position officielle du gouvernement, prouvant sa saisine par les industriels. Je ne suis pas aussi, sûr que la procédure ait été respectée.
Le marché se comporte de manière différente». Toutes choses qui font que, il annonce qu’ils vont se réunir dans les prochains jours, pour se prononcer de manière plus large sur cette question.
OUMAR DIALLO, DIRECTEUR DU COMMERCE INTERIEUR
«Il ne peut y avoir une augmentation du prix du pain, les prix sont fixés entre 17 000 et 18 000 F cfa»
Le fait d’acheter le sac de la farine 4 000 francs plus cher ne permet nullement aux boulangers d’augmenter le plus petit centime sur le prix de pain. Pour la bonne et simple raison que, cette hausse ne dépasse pas le seuil fixé par les autorités.
Cette précision est du Directeur du Commerce inté- rieur, Oumar Diallo qui vient couper court à toute polémique. «Il ne peut jamais avoir une augmentation du prix du pain. Parce que tout simplement, les prix boulangers étaient fixés entre 17 000 F cfa et 18 000 F cfa.
Et jusqu’à maintenant, aucun boulanger n’achète le sac de la farine à plus de 18 000 F cfa », a tranché le chef de service du commerce de la région de Dakar, Oumar Diallo. Ainsi, il signale que, tant que le prix ne dépasse pas 18 000 F cfa, le prix homologué du sac de farine, il ne peut y avoir de hausse.
L’homologation a été faite, par arrêté 08261 du 19 mai 2014, lors du conseil national de la consommation du 19 mai 2014. « Entre temps, l’offre des meuniers devient supérieure à la demande.
Du coup, la concurrence sur le marché s’installe et pousse les meuniers à offrir des prix allant jusqu’à 14 000 F cfa. Mais, ces derniers ont peut être réalisé qu’ils vendaient à perte. Donc, obligés de réajuster, c’est pourquoi, ils constatent la montée des prix qui respectent toujours la grille tarifaire », a clarifié Oumar Diallo.
Les meuniers, dira-t-il, n’ont pas encore besoin d’adresser de correspondances à qui que ce soit, pour demander une hausse des prix. «Les 18 000 F cfa restent le prix conforme aux cours mondiaux.
Si les meuniers veulent aller au-delà des 18 000 F cfa fixés, là ils auraient besoin d’adresser une demande au Ministère du Commerce, avant de passer à l’acte. Maintenant, ils sont dans les limites des prix fixé», relève-t-il.
«SI LES PNEUS SONT DANGEREUX, QU’EN EST-IL DES VULCANISATEURS ?»
OMAR FAYE SUR LA TRAQUE DES «PYROMANES POTENTIELS»
L’ébullition politico-judiciaire du moment ne laisse pas indifférent le Mouvement «Leeral Askanwi». Considérant ce qu’il appelle «la traque des pyromanes potentiels» du 23 mars, comme une «grossière erreur» qu’il met sur le compte des «faucons» dans l’entourage du président de la République, Macky Sall, le leader dudit mouvement, Omar Faye prévient contre «l’effet boomerang d’une stigmatisation inconsciente de la banlieue de Dakar qui est un vivier électoral très courtisé par les ténors de l’arène politique.»
Il en veut pour preuve, la levée de boucliers des lutteurs qui étaient en conférence de presse hier (Ndlr : voir Page 8). Dans quel pays sommes-nous ? Se demande le leader de «Leeral Askanwi» qui s’interroge également quant à la pertinence d’une telle approche de la sécurité préventive ciblant de simples pneus usagers et de pauvres vulcanisateurs.
«Si les pneus sont dangereux, qu’en est-il véritablement des vulcanisateurs ? On vous trouve sur votre lieu de travail avec des pneus - tout le monde sait que le vulcanisateur pour matérialiser son atelier superpose des pneus à l’entrée – vous êtes sommés de déguerpir.
Ça risque de se retourner contre le régime même.» Pour Omar Faye, «il est clair que toute cette pression soutenue sur l’opposition et les leaders d’opinion, toutes ses convocations et arrestations en cascade, prouvent, s’il en était besoin, que le verdict du procès de Karim Wade va susciter une vague de contestations. Il est déjà condamné.»
Depuis quelques jours, le sac de farine a enregistré une hausse de plus de 3 000 francs. Une situation qui fait agiter les boulangers, l’éventualité d’une augmentation du prix du pain
Débourser 3 000 francs de plus que d’habitude pour pouvoir disposer d’un sac de farine, c’est ce que sont obligés de faire les boulangers depuis quelques jours. La raison, le prix a enregistré une augmentation.
Le sac passe ainsi de 14 000 f à 17 200 en ville et atteint même 18 000 f dans la banlieue. Une pilule difficile à avaler par les boulangers. Un tour chez quelques uns d’entre eux a permis de confirmer cette évolution du prix de la principale denrée de production du pain.
Refusant catégoriquement cette situation, ils ne font pas mystère de leur volonté de répercuter cette hausse sur le prix de pain. Ce qui risque d’être une mauvaise nouvelle pour les populations. Fatou Ndiaye, de la boulangerie de Sandaga de confier : «nous achetons maintenant le sac à 17 200 Fcfa.
Alors que le prix était de 14 000 Fcfa. Nous ne pouvons pas accepter une hausse sans nom. Aujourd’hui, nous ne savons pas, si ce sont les meuniers qui ont pris l’initiative de manière unilatérale.
Mais, l’Etat doit de toute façon prendre ces responsabilités pour éviter que cette hausse se répercute sur le prix pain». Elle tient l’Etat pour l’unique responsable de cette hausse inexpliquée du prix de la farine. Parce que précise-t-elle :
«c’est l’Etat qui avait pris un arrêté ministériel, homologuant le prix de farine depuis février 2013. Si une partie ne respecte pas les engagements, c’est à l’Etat de réagir. Nous ne pouvons pas comprendre.
De toute façon, ils doivent nous élucider sur cette question, puisque nous vendons maintenant à perte». La fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) en a également pris pour son grade.
«Le syndicat des boulangers du Sénégal ne défend pas trop les intérêts des boulangers. Ils sont presque des politiques. Et, il y a dans le syndicat des leaders qui n’ont pas de boulangerie».
Déçu également de la hausse du prix de la farine, Modou Fall de dénoncer: «aucune explication ne nous a été fournie, on s’est levée un bon jour et on a constaté que le prix a fortement augmenté». C’est pourquoi il martèle :
«Nous ne pouvons pas rester sans réagir, parce qu’il est hors de question qu’on achète le sac de farine près de 4 000 francs plus cher et continuer à vendre le pain au même prix».
Le climat politique est pollué. Et c’est le moins que l’on puisse dire face à cette montée d’adrénaline qui pousse tenants du pouvoir et membres de l’opposition à se regarder en chiens de faïence.
La tension politique est montée d’un cran ces derniers temps au Sénégal. Et les choses semblent aller crescendo à quelques jours du verdict du procès de Karim Wade. Dans cette confrontation, qui risque d’être celle de tous les dangers, l’espace politique sénégalais semble être pris en otage par deux camps qui jouent à se faire peur et à pomper l’air aux populations.
Interpellé sur cette situation délétère, le leader du mouvement l’ «Alliance sauvons le Sé- négal» (Ass) parle de «terreur de l’Etat» et prône «une résistance». «Nous somme sous tension, on ne peut plus sortir, car on nous suit de partout.
La banlieue est envahie par des forces de l’ordre et des renseignements généraux rien que pour nous terroriser», fulmine Babacar Mbaye Ngaraf joint par téléphone, hier, par la rédaction de Grand-Place. Pour conforter ses propos, il parle de l’arrestation du maire de Djeddah Thiaroye Kao, Cheikh Dieng.
«Des pneus ont été aussi retrouvés au niveau de la mairie de Guédiawaye et jusque là, le maire Aliou Sall n’est pas interpelé», dénonce-t-il. Selon lui, «si aujourd’hui on arrête Cheikh Dieng et on laisse Aliou Sall, ça veut tout simplement dire qu’il y a une justice à deux vitesse».
Parce que martèle le leader de l’Ass, «ce qu’on a retrouvé à la mairie de Djeddah Thiaroye Kao, on l’a aussi retrouvé au niveau de la mairie de Guédiawaye». Ce qui lui fait dire, «il y a des sous-Sénégalais qui sont torturés et terrorisés et des sur-Sénégalais qui sont autorisés à tout frère».
Pis, alerte Babacar Mbaye Ngaraf de l’Ass, «l’autorité de police, en compagnie d’éléments de maintien de l’ordre, a sillonné la banlieue, Guédiawaye pour contraindre les vulcanisateurs à plier bagages». Une mesure préventive «grave qui risque d’embraser la banlieue avant mars que le pouvoir craint.
Parce qu’ils sont en train de plonger des pères de famille dans la faillite, dans la précarité. Nous dénonçons la stigmatisation et harcèlement des banlieusards. Nous interpellons les organisations des droits de l’homme.
C’est injuste, illégal, inconcevable et inacceptable et dangereux». Du coté du pouvoir, on se dé- fend aussi et on charge le camp d’en face.
Selon la présidente de l’Union pour le développement du Sénégal (Uds), «force doit rester à la loi dans la mesure où l’opposition veut installer un désordre dans ce pays», indique clairement Adji Mbergane Kanouté, membre de la Coordination des femmes de Benno book yakaar.
«Nous avons tous constaté l’agitation de l’opposition ces derniers temps sur une affaire pendante devant la justice, nous voulons la paix mais on ne se laissera pas faire», précise-t-elle.
Sur les éventuelles tensions attendues le jour du verdict du procès de Karim, Adji Mbergane Kanouté soutient: «Si aujourd’hui on nous parle de la candidature de Karim Wade, c’est parce qu’on veut insulter les Sénégalais.
Car, comment peut-on porter une candidature sur une personne qui est en prison? Nous les femmes de la coalition du gouvernement, on ne se laissera pas faire. Les libéraux nous trouveront sur leur chemin».
ME AMAT H BÂ , BÂTONNIER DE L’ORDRE DES AVOCATS : «Le procès de Karim risque de jeter un discrédit sur notre justice»
Me amath Bâ brise le silence. le bâtonnier de l’ordre des avocats, qui est l’invité du quatrième numéro de Grand Format du groupe Sud Communication, tire la sonnette d’alarme sur les risques que le procès de Karim Wade pourrait avoir sur l’image de la justice sénégalaise mais aussi sur sa démocratie. dans cette interview exclusive réalisée le 27 février dernier, l’avocat suggère également la révision de tout le dispositif de lutte contre la corruption. Parce que, selon lui, «la volonté politique n’est pas suffisamment forte pour aller le plus loin possible dans la lutte contre la corruption ». Mieux, ajoute-t-il, «les poursuites ne doivent être politisées, sélectives et attentatoires aux libertés fondamentales, aux droits des gens».
ARRESTATION EN CASCADE DES RESPONSABLES DU PDS : Macky Sall en terrain miné
L’arrestation à tous azimuts des responsables libéraux serait un piège pour le régime de Macky Sall. À en croire Momar Diongue, directeur de publication du magazine Visions Mag, de même que son confrère Momar Seyni Ndiaye, journaliste formateur, en procédant à ces arrestations en cascade, Macky Sall et régime sont tout simplement en train de tomber dans le piège du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui voudrait que le verdict du procès de Karim Wade prévu pour le 23 mars prochain ne soit pas rendu dans un climat de sérénité, mais plutôt que de tension
EXCLUSION DE MALICK GACKOU ET CIE : Une sommation interpellative pour Moustapha Niasse
L’action judiciaire sera lancée si Moustapha Niasse, le leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp) ne répond pas dans les délais requis à la sommation interpellative de l’avocat du n°2 du parti, Malick Gackou et Cie, lui demandant de notifier l’exclusion de ces derniers. Le groupe des douze exclus (Malick Gackou et onze autres responsables de l’Afp) soutient que la décision d’exclusion n’a pas été notifiée aux concernés. Par conséquent, ils se considèrent membres de l’Afp et agissent en cette qualité.
DE VOUS A MOI : La vie ne s’arrête pas au 23 mars
On a comme l’impression que la vie, la nôtre, la vôtre aussi, s’arrêterait à cette fameuse date du 23 mars, suspendus que nous serions à l’épilogue d’un procès, celui du détenu Karim Wade jugé pour enrichissement illicite supposé, et quasi superstar d’une sorte de feuilleton judiciaire qui s’impose à nous. Entre ces témoins plus ou moins «crédibles », ces vrais ou faux prête-noms, cet ancien président de la République métamorphosé en père inconsolable, son combat pour faire libérer son fils bien-aimé, cette « suspecte » Cour de répression de l’enrichissement illicite(Crei), cette accusation «instrumentalisée» ou ces avocats de la défense convaincus que leur client est entre le détenu politique, le bouc émissaire et la victime d’un simulacre de justice qu’ils condamnent avec passion etc.
PDS - CANDIDATURES À LA PRÉSIDENTIELLE : Habib Sy et Kane Diallo partants
Au Parti démocratique sénégalais (PDS), les jours passent mais ne se ressemblent pas. Alors que les candidatures pour la présidentielle 2017 se faisaient désirer ces derniers jours, voilà donc qu’elles se signalent bien à trois jours de la fameuse réunion du Bureau politique du 21 mars prochain, qui doit choisir celui (ou celle) qui doit croiser le fer avec Macky Sall, au nom du Pds à la prochaine élection présidentielle. Une dizaine de candidats, nous dit-on de sources proches du PDS. Dans le lot, on retrouve bien Karim Wade qui est finalement candidat, l’ancien ministre Habib Sy par ailleurs homme fort des libéraux à Linguère, Amadou Kane Diallo, responsable Pds de Ndioum (Podor ) et ancien Directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec). En gros, ce sont les plus connus pour l’instant ; le reste de la troupe étant constituée de responsables libéraux peu connus au bataillon… bleu. On remarquera que les ténors se font encore désirer. Souleymane Ndéné Ndiaye, Modou Diagne fada, Aïda Mbodj ou Oumar Sarr ne se signalent pas au starting block. Bien au contraire, Oumar Sarr, a dernièrement fait connaître sa position qui est de soutenir Karim Wade, le “meilleur candidat” selon lui. Mais on ne sait jamais, peut-être que d’ici le 21 mars prochain, il y aura encore à boire et à manger…
ME EL HADJ AMADOU SALL
Il n’aura passé que 24 heures à la Maison centrale d’arrêt et de correction de Rebeuss. Lui, c’est Me El Hadj Amadou Sall, avocat de Karim Wade et responsable libéral, transféré à la prison du Cap Manuel de Dakar depuis hier. Inculpé et placé sous mandat de dépôt pour l’appel à l’insurrection de militants libéraux lors d’un meeting à Guédiawaye dans la banlieue dakaroise, Me El Hadj Amadou Sall va donc séjourner dans la même prison que Cheikh Alassane Sène inculpé pour atteinte à la sûreté de l’Etat, actes de terrorisme par intimidation, actes de nature à troubler la sécurité et l’ordre publics. Nous ne savons pas encore dans quelle cellule il a été gardé, si c’est la même chambrette qu’occupait un certain Samuel Sarr ou Cheikh Yérim Seck. Dans tous les cas, nous sommes assez étonnés de savoir que beaucoup de ses compagnons du Pds, malgré les apparences, ne sont pas trop mécontents de le voir au frais… Calculs politiques…
BATHIE SÉRAS ET AMINATA NGUIRANE
Le chef de file de l’écurie Guinaw Rail, Bathie Seras, et Aminata Nguirane ont bénéficié hier d’un troisième retour de parquet. Leur rencontre avec le juge d’instruction n’a pas eu lieu. Ils sont poursuivis pour les faits de trouble à l’ordre public et actes de nature à discréditer les institutions de la République. Leur dossier doit être confié à un cabinet d’instruction. On accuse le lutteur Samba Sow d’avoir planifié des actes de vandalisme, en perspective d’une condamnation de Karim Wade, le 23 mars prochain par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Sa Coprévenue Aminata Nguirane, coordonatrice du mouvement Karim Horizon 2017, est soupçonnée de l’avoir recruté, en lui remettant la somme de 2 millions de francs CFA. Avant-hier, des proches d’Aminata Nguirane avaient menacé de tenir un sit-in devant le ministère de la Justice, si elle tardait à être libérée.
MACKY
Le président de la République a pris part hier à une conférence sur l’émergence dans la capitale ivoirienne. La rencontre a réuni 300 experts venus de 40 pays. Les échanges ont naturellement tournés autour du devenir de l’Afrique et des actions à entreprendre pour atteindre l’émergence. Le président Sall a été interpellé par les partenaires techniques sur la question de l’énergie au Sénégal. Notamment, sur la libéralisation de ce secteur. Concernant la distribution, le président leur a dit que cette libéralisation est une mauvaise approche. Déjà que le Sénégal a libéralisé la production de l’énergie avec les résultats que l’on connait. Sur la distribution, il a expliqué que l’Etat doit avoir une mainmise, pour pouvoir desservir les terroirs les plus reculés du pays où il est difficile pour les promoteurs privés de faire du profit. Ensuite, le chef de l’Etat s’est rendu au Nigéria où il a rencontré Goodluck Jonathan pour lui témoigner.
GROGNE À TILÈNE
Contre les taxes que la Mairie de la Médina veut revoir à la hausse, les commerçants de Tiléne ont manifesté hier avec violence. L’augmentation qui est de mille francs, devra s’ajouter sur les 5 mille francs déjà existants et permettra de gérer la salubrité du marché, selon les autorités municipales. Le décor sur place est fait de plusieurs magasins fermés sur l’avenue Blaise Diagne bloquée par des pneus brulés et des troncs d’arbres obstruant le passage. Le trafic s’en est trouvé bloqué pendant plusieurs heures. C’est grâce à une intervention des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) que les manifestants ont été dispersés. Alpha Thiam, adjoint au délégué du marché Tiléne a soutenu dans une colère noire : “La mairie nous impose des prix sans notre consentement. Elle essaie de diviser les gens pour mieux régner (...) La mairie doit savoir que nous sommes des administrés et pour obtenir gain de cause, nous ferons des journées mortes jusqu’à nouvelle ordre”. La réplique du 2eme adjoint au Maire de la Médina Ablaye Matar Sambou s’est voulue tout aussi ferme : “La mairie a recruté du personnel de nettoiement pour balayer le marché et on paye ces gens avec les recettes tirées de ces taxes. Donc, ils doivent contribuer au ramassage des ordures ménagères”.
SOKHNA OUMOU KHALSOUM SY
La disparition de la doyenne de la famille Sy, Sokhna Oumou Khalsoum Sy a frappé toute la communauté Tidjane. Des témoignages élogieux ont fusé de toutes parts pour saluer la mémoire de la plus âgée de la famille d’El Hadji Malick Sy. Sokhna Oumou Khalsoum, qui a vécu dans la discrétion, loin des projecteurs, est la grande soeur de l’actuel Khalife général des Tidjanes et de son prédécesseur, le défunt Khalife Serigne Mansour Sy Borome Daradji. Fille ainée de Serigne Babacar Sy, elle laisse l’image d’une grande dame, modèle de rectitudeet pétrie de qualités. Elle a rendu l’âme, hier, à l’Hôpital général de Grand Yoff (Cto). Sokhna Oumou Kalsoum Sy Malick est la fille de Sokhna Safietou Niang
SECURISATION DE PIKINE : Le préfet lance la chasse aux pneus
L’autorité de police, le préfet du département de Pikine a pris, hier, la mesure de procéder, avec les services compétents, au ramassage de l’ensemble des pneus usagers qui seront trouvés sur la voie publique. Il a fait l’annonce face à la presse.
OMAR FAYE SUR LA TRAQUE DES «PYROMANES POTENTIELS » : «Si les pneus sont dangereux, qu’en est-il des vulcanisateurs?»
L’ébullition politico-judiciaire du moment ne laisse pas indifférent le Mouvement «Leeral Askanwi». Considérant ce qu’il appelle «la traque des pyromanes potentiels» du 23 mars, comme une «grossière erreur» qu’il met sur le compte des «faucons » dans l’entourage du président de la République, Macky Sall, le leader dudit mouvement, Omar Faye prévient contre «l’effet boomerang d’une stigmatisation inconsciente de la banlieue de Dakar qui est un vivier électoral très courtisé par les ténors de l’arène politique.»
COLERE NOIRE DES BOULANGERS : Le sac de farine hausse de plus de 3 000 f
Depuis quelques jours, le sac de farine a enregistré une hausse de plus de 3 000 francs. Une situation qui fait agiter les boulangers, l’éventualité d’une augmentation du prix du pain
AMICAL SENEGAL / GHANA : LISTE DES LIONS : Moussa Konaté, le buteur d’Aliou Cissé
Avec Aliou Cissé, Moussa Konaté avait flambé aux JO 2012, terminant deuxième meilleur buteur de la compétition avec 5 réalisations. Le nouveau sélectionneur n’a pas oublié cette prestation de haut vol du joueur à qui il avait d’ailleurs fait appel en A’ pour croiser la Colombie en amical
Moussa Konaté, meilleur buteur d’Aliou cissé. cela va de soi. Aux JO Londres 2012, alors adjoint de Karim Séga Diouf, le nouveau coach des Lions a pu apprécier les talents d’artificier de l’ancien joueur de Touré Kunda de Mbour, deuxième meilleur buteur derrière le Brésilien Leandro Damiao. en mai 2013, Aliou cissé a pu le vérifier une nouvelle fois contre la colombie neutralisée (2-2) avec une nouvelle réalisation de Moussa Konaté.
Aujourd’hui, alors que sa toute première sortie se profile à l’horizon, Aliou cissé a fait appel à son artificier en chef, celui-là même qui lui a offert le plus de buts. comme le Barcelonais Diawandou Diagne et le cristolien cheikh Ndoye, autres joueurs de l’équipée des Lions A’ à Buenos Aires, Moussa Konaté a bien reçu sa convocation pour la rencontre amicale Sénégal / Ghana qui se joue dans une dizaine de jours au havre. certes, il n’en est pas à sa première convocation en équipe première du Sénégal, mais le sociétaire du club suisse du Fc Sion a été assez rarement aligné. Aujourd’hui aux commandes de l’équipe du Sénégal il y a Aliou cissé, un technicien qui a beaucoup d’admiration pour lui. L’ancien pensionnaire de Krasnodar, qui est en pleine bourre avec son club suisse pour lequel il a inscrit 10 buts toutes compétitions confondues, aura une belle carte à jouer. ce sera l’occasion pour lui de poser les jalons pour l’avenir. Même s’il est évidemment soumis à rude concurrence avec les ténors de la ligne d’attaque comme Mame Biram Diouf, Moussa Sow ou encore Dame Ndoye pour ne citer que ceux-là.