Boy Lô rend visite à Sunu Lamb…
Après sa défaite devant Malamine de Lansar, diman che 22 févr ie r derni er, Boy Lô avai t perdu trois de ses frères qui étaient sur un scooter. Mercredi dernier, ce pensionnaire de Rock Énergie a fait le déplacement à Sunu Lamb où il a reçu les condoléances de toute la rédaction.
…Et remercie Modou Lô
«Après cet accident malheureux, Modou Lô a effectué le déplacement à Keur Mousseu pour présenter ses condoléances. Je l’en remercie vraiment. J’avoue que c’est très difficile car il m’arrive de ne pas dormir toute une nuit, pensant à eux», dit-il.
Drapeau Doudou Diagne Diècko, le 28 mars
Le samedi 28 mars prochain, l’arène Adrien Senghor de Grand Yoff sera le point de convergence de tous les amateurs pour les besoins du grand gala de lutte simple organisé par les journalistes de Sunu Lamb et doté du drapeau Doudou Diagne Diècko, président d’honneur de l’Amical des amateurs de lutte.
Cheikh Sarr très attendu
Pour ce grand gala de lutte simple qui verra la participation de beaucoup de pointures de la lutte, l’actuel président des amateurs, Cheikh Sarr, est très attendu. Tous les amateurs seront certainement derrière lui.
La RDV s’ouvre à la TFM et à la RTS
Le Groupe Excaf Telecom organise le deuxième face-à-face du Tournoi de la RDV ce samedi à Thiès. Les organisateurs informent que la manifestation, prévue à la Place de France, sera retransmis en direct sur la TFM, la RTS et la RDV.
Kandji veut Djiby Guèye / Soundjata
Tapha Kandji était au stade dimanche dernier lors du combat qui avait mis aux prises Armée et Mbaye Diouf. C’est là-bas qu’il a été approché par deux lutteurs, Djiby Guèye (Boy Niang) et Soundjata (Bosco Sow). Les deux athlètes se sont dit prêts à s’affronter. C’est ainsi que Kandji a promis de monter leur combat.
Birahim Ndiaye atteint d’une pierre
Birahim Ndiaye a failli perdre un oeil dimanche dernier, en marge du combat qui avait opposé Armée à Mbaye Diouf. L’ancien lutteur nous a informés qu’une pierre l’avait atteint à l’oeil. Heureusement pour ce consultant hors pair, il y a eu plus de peur que de mal.
Réunion AREEL ce samedi
Tous les présidents et secrétaires généraux des écoles et écuries de lutte sont convoqués en réunion le samedi 14 février 2015 à 10 heures au Complexe culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine. Une information donnée par Malick Gningue, secrétaire général de l’AREEL.
Cheikh Diagne monteur attitré à Kaolack
Il fait partie des animateurs de notre sport national qui contribuent à la promotion des lutteurs de Kaolack. Son émission GalGal qui passe sur Al Fayda FM les lundis après-midi est une véritable usine de montages de combats où les lutteurs se défient via le téléphone. Bravo Kor Soukèye et bonne continuation !
PAPE ALBOURY NDAO SUR LES 47 MILLIARDS DE SINGAPOUR : «Je n’ai aucun élément qui atteste que Karim Wade est le propriétaire de ce compte, si… »
Le tribunal Correctionnel de Dakar a jugé, hier, l’expert comptable Pape Alboury Ndao poursuivi pour faux et usage de faux en écriture privée et escroquerie au préjudice de Karim Wade. Après la plaidoirie de la partie civile, le procès a été renvoyé jusqu’au 26 mars à la demande du parquet.
VRAIE FAUSSE ALERTE A LA BOMBE : La zone des Almadies assiégée par les forces de sécurité
Une panique générale a été enregistrée hier soir aux Almadies. Une alerte à la bombe a été déclenchée au siège de la Bank of africa (Boa).
ME EL HADJI DIOUF MET L’ETAT DEVANT SES RESPONSABILITES : «Les autres doivent être poursuivis comme Karim Wade»
Mohamed Boun Abdallah Dionne était face aux députés, ce jeudi, pour répondre aux questions orales relatives à la situation nationale. Parmi les interpellations des représentants du peuple, figure l’affaire Karim Wade. Me El Hadji Diouf a demandé au chef du gouvernement pourquoi Wade fils est le seul ancien ministre poursuivi dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis
LE PM FIXE UN ULTIMATUM A ABASS JABER : «Qu’il vienne investir ou bien qu’il parte»
Le Premier ministre, Mohammed Boun Abdallah Dionne, et l’ensemble de son équipe gouvernementale ont fait face aux membres de la douzième législature, hier, pour répondre aux questions brûlantes qui ont marqué l’actualité ces derniers temps. C’est le cas de l’affaire de la Suneor d’Abass Jaber qui s’est invitée à l’hémicycle lors du passage du Premier ministre (Pm).
ASSEMBLEE NATIONALE - ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DARAA, SANTE… Le gouvernement présente ses actions
Pour la première fois dans l’histoire, le Premier ministre et son gouvernement ont fait face aux députés pour faire le point sur l’actualité du pays. Remous dans l’enseignement supérieur, modernisation des daara, conditions de détention et système judicaire, santé…, les députés dans la limite de 14 orateurs ont reçu les réponses des ministres. Le rendez-vous est mensuel.
FAUSSE ALERTE A LA BOMBE AU SIEGE DE LA BANK OF AFRICA : Les gendarmes investissent les Almadies
Du rond-point des Almadies à celui des Mamelles, le dispositif sécuritaire a impressionné hier en début de soirée. L’une des voies de ce tronçon de la Corniche, qui jouxte l’agence principale de la Bank of Africa, a été fermée. C’est à ce niveau que sont stationnés les camions de sapeurs-pompiers, des hummer des gendarmes. Les feux de détresse sont allumés. Em plo - yés de la banque, agents de sécurité de la Sagam et les gendarmes veillent sur le parking dégagé. Dé - fense de parler ! L’immeuble vert a été vidé de ses occupants, à la suite d’une alerte à la bombe aux environs de 18h, selon un témoin qui travaille dans les parages.
LIBRES ECHANGES AVEC… ABDELKRIM RAGHNI, ADMINISTRATEUR DIRECTEUR-GENERAL DE LA CBAO ATTIJARIWAFA BANK : «Les économies qui marchent bénéficient d’une solidarité citoyenne»
Dans cette dernière partie de l’entretien accordé au journal Le Quotidien, M. Abdelkrim Raghni montre l’intérêt pour tous les citoyens à s’accorder sur l’essentiel afin de participer à l’émergence de leur pays, au-delà des intérêts partisans. Et il invite les acteurs économiques à savoir attirer les capitaux étrangers pour booster l’investissement au Sénégal.
LA CSE ET LA RENOVATION DU PONT «SENEGAL 92» : Amadou Ba donne enfin le feu vert
Le ministre de l’Economie et des finances a enfin accepté de décaisser les premiers montants nécessaires aux travaux de rénovation du pont «Sénégal 92», ce qui devrait lancer rapidement le chantier.
RECOURS : La Cour suprême désavoue Karim et Habré
Dans leur bras de fer contre la Crei, les avocats de Karim Wade viennent de perdre une nouvelle manche. En effet, la Cour suprême a déclaré irrecevable la requête portant annulation du réquisitoire introductif du procureur spécial. Les conseils du fils de l’ex-président Wade avaient introduit un recours pour excès et abus de pouvoir. Pour la défense, l’ex-procureur spécial Alioune Ndao n’avait pas les prérogatives pour faire ce réquisitoire mais plutôt le parquet général étant donné que Karim Wade est justiciable devant la Haute cour de justice. Il s’y ajoute que l’ex-ministre est poursuivi sur la base d’une loi qui a été abrogée. L’avocat général n’est pas du même avis et a demandé que la requête qui remet en cause le principe de la séparation des pouvoirs, soit rejetée. Ce que la Cour a fait. Il n’y a pas que la requête de Karim Wade qui a été déclarée irrecevable par la Cour suprême. Celle de Hissein Habré l’a été aussi. Les conseils de l’ex-président tchadien avaient attaqué le décret portant création des Chambres africaines extraordinaires (CAE). Mes Ibrahima Diawara et François Serre ont estimé que le décret est illégal dans la mesure où il a été pris le 30 janvier 2013 or l’accord de l’Union africaine portant création des CAE a été signé plus tard, le 4 février 2013. Ils considèrent que le décret n’a pas de base légale dans la mesure où l’accord n’était pas entré en vigueur. Il s’y ajoute que la défense trouve qu’il y a une violation de la loi en ce sens que les magistrats des CAE n’ont pas été nommés par le Conseil supérieur de la magistrature. Le procureur général Ousmane Diagne a estimé que même s’il y a une violation de la loi portant la nomination des magistrats, la requête n’est pas fondée.
TROUBLE D’AUDIENCE
On a frôlé hier la “jurisprudence” Moise Rampino, nom du jeune Karimiste condamné à deux ans de prison ferme lors du 2ème jour du procès de Karim Wade pour trouble d’audience. En fait, lorsque Pape Alboury Ndao faisait face au tribunal correctionnel de Dakar pour répondre du délit de faux dont l’accuse Karim Wade, un jeune homme a crié : “C'est faux !” Séance tenante, il a été arrêté et conduit au poste pour trouble d'audience. Il a fini par bénéficier de l'indulgence du président. Attrait à la barre à la fin de l'audience, Babacar Guèye, 21 ans, a dit qu'il ignorait ce qui l'avait poussé à agir de la sorte. “Est-ce vous savez que cela peut vous coûter la prison?” lui a demandé le président. Comme toute réponse, Babacar a répondu au juge que son acte s’explique par le “trop d’estime” qu’il a pour Karim Wade.
CONSEIL DES MINISTRES DÉLOCALISÉ
A l’occasion des conseils des ministres délocalisés, le président de la République a toujours promis d’importantes sommes d’argent pour le financement de projets dans les régions. Hier, lors de son passage à l’Assemblée nationale pour répondre aux questions d’actualité, le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne a été interpellé par le député Sira Ndiaye sur le niveau de mise en oeuvre des engagements pris par le chef de l’Etat. De l’avis du Pm, le gouvernement a, sur un tableau détaillé, l’ensemble des engagements pris par le chef de l’Etat et leur état d’avancement. Dans une ville comme Saint-Louis, où les engagements du président Macky Sall étaient de 306,728 milliards, le niveau d’exécution total est de 158 milliards, soit 52%. Ce taux est de 14% à Kédougou car, “cette région a été la dernière à être visitée”. Ce taux d’exécution est toujours de 38% à Kaolack, 35% pour Ziguinchor, 28% pour Diourbel, 46% pour Louga, 159% pour Matam, c’est-à-dire plus que ce qui a été prévu, 70% pour Kédougou et 43% pour Tambacounda.
SORTIE DE FÉLIX PAGANON
Restons toujours avec le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne. C’est pour dire qu’il n’a pas voulu trop polémiquer sur la récente sortie de Jean Félix Paganon. “Le gouvernement, on ne l’a pas entendu quand il y a eu un appel à l’ingérence. On ne l’entendra pas aussi quand il y a eu ce que vous appelez ingérence”, a répondu de manière sèche le chef du gouvernement. “Qui a écrit à la France, à Barack Obama pour qu’ils se prononcent sur cette affaire ? se demande M. Dionne. Ainsi, il invite les libéraux à être conséquents et à faire confiance à la justice sénégalaise.
ME EL HADJ DIOUF
Le député Me El Hadj Diouf s’est encore illustré à l’Assemblée nationale. L’avocat qui faisait partie de la liste des 14 députés qui devaient interpeller le Premier ministre sur certaines questions d’actualité, n’a pas manqué d’attaquer à nouveau le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse. Pourtant, ces deux personnalités ont été ensemble lors de la campagne pour la présidentielle de 2012 dans Benno Siggil Senegaal. Mais comme toujours, Me El Hadj Diouf s’est fait un malin plaisir à railler Moustapha Niasse. D’après l’avocat, le chef de l’Etat travaille, le gouvernement travaille, le ministère de l’intérieur travaille…. Mais l’Assemblée nationale est la seule institution qui ne marche pas dans ce pays. L’avocat de l’Etat dans le dossier Karim Wade de se poser aussi la question de savoir qui sur la prochaine liste dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Car aux yeux de Me El hadji Diouf, plusieurs milliardaires dans ce pays doivent s’expliquer sur l’origine de leurs biens.
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
La crise que traverse l’enseignement supérieur avec la grève du SAES le syndicat le plus représentatif, va bientôt être résolue. L’assurance est du Premier ministre. A l’en croire, le gouvernement est sur la bonne voie afin de trouver une solution pour trouver une entente avec les syndicalistes. Et sur l’ensemble des points de revendication, un accord a été trouvé sauf sur celui relatif à la nomination des membres du conseil d’administration des universités. Sur ce chapitre, Mahammad Boun Abdallah Dionne se veut optimiste. D’ailleurs il estime qu’une solution pourrait être même trouvée aujourd’hui, à l’occasion de la rencontre entre les syndicats et le ministère de la Fonction publique. “Le gouvernement a bon espoir que des solutions vont être trouvées, renchérit le ministre de l’Enseignement supérieur Mary Teuw Niane.
SÉNÉGAL AIRLINES
L’autre question d’actualité sur laquelle les députés ont interpellé le gouvernement est la situation délétère à Sénégal Airlines et la décision de South African Airlines de réduire ses lignes au Sénégal. Sénégal Airlines traverse des difficultés, reconnaît le ministre du Tourisme et des Transports aériens. Mais selon toujours Abdoulaye Diouf Sarr, la Compagnie a été montée avec beaucoup de difficultés et a aujourd’hui 45 milliards de dette. Pour la compagnie sud-africaine, elle ne quitte pas le Sénégal mais elle est tout simplement en train de se restructurer. Dans ce plan de restructuration, dit-il, il a supprimé la ligne de Pékin ainsi que la ligne de Bombay. “C’est un problème global de la compagnie qui organise un plan de sauvetage”, explique le maire de Yoff.
AÏDA MBODJ
Les langues commencent à se délier au Parti démocratique sénégalais (PDS) après l’appel à candidature lancé par la formation libérale. Aujourd’hui, c’est Mme Aïda Mbodj, membre du Comité directeur, qui s’entretient avec la presse. Le sujet porte sur ledit appel qui est en train de diviser le Pds à cause de la volonté affichée par Me Wade de désigner son fils Karim Wade comme le candidat du parti en 2017.
KARIM
Avec la détention en prison de Karim Wade, Aïda Ndiongue, Abdoul Aziz Diop et tout dernièrement de Mamadou Lamine Massaly, Woré Sarr considère que le Sénégal est aujourd’hui un pays de non-droit. Et elle n’a pas manqué d’interpeller le gouvernement sur la situation de ces membres du Pds. Réponse du gouvernement : Mamadou Lamine Massaly est dans une “situation de flagrant délit”, précise le ministre de l’Intérieur, qui assure l’intérim du garde des sceaux absent. Selon Abdoulaye Daouda Diallo, le dossier de Massaly est transmis à la Cour d’appel et les juges attendent le retour pour fixer l’audience. Quant à Karim Wade, le fils de l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade, son verdict est prévu le 23 mars prochain. “Il appartient au juge et au seul juge de prononcer la sentence”, dit-il pour couper court à la polémique enclenchée suite à la sortie de Félix Paganon l’ambassadeur de France au Sénégal.
CADRES LIBÉRAUX
La sortie de Paganon fait toujours des vagues. L’ex-président du Sénégal subit les contrecoups de son courage politique vis-à-vis de la France. C’est la conviction de la fédération nationale des cadres libéraux (FNCL) après les propos de l’ambassadeur de l’Hexagone à Dakar. “Jean Felix Paganon est en mission commandée au Sénégal pour parachever le complot ourdi par certains milieux français contre Abdoulaye Wade, sa famille politique et biologique avec la complicité de certains mercenaires économique comme Vincent Bolloré et Youssou Ndour”, dénonce un communiqué de cette structure parvenue à notre rédaction. Les libéraux estiment que Me Wade paie pour son changement de cap politique en déphasage avec les intérêts de la France comme la rupture du monopole français dans certains secteurs de l’économie sénégalaise; le départ de l’armée française ; l’opposition aux APE ; la demande de rapatriement des réserves nationales détenus par le Trésor français...
L’eau se faire rare…
Le liquide précieux fait rare à la Direction générale de la police sise à la cité Police. Selon une source, depuis plus d’un an, des locaux de certains services de la police souffrent d’un manque d’eau. Et il faut faire partie de ceux qui sont au niveau du rez-de chaussée pour bénéficier, par moments, d’une faible pression d’eau. La cité Police qui pourtant abrite tous les grands services de la police à savoir : la Direction générale de la Police, la Direction de l’Automatisation et des fichiers, la Direction de la Police de l’Air et des Frontières, la Direction des Personnels, la Direction de la Surveillance du territoire, la Direction des Visas biométriques..., c’est dire qu’en tout cas l’eau ne coule pas dans ce quartier général de la police.
…A la cité Police
Aujourd’hui, raille un policier, il n’y a presque plus de bidons de 20 litres ou 10 litres dans les marchés de Ndakaaru, les policiers ont tout acheté pour leurs réserves d’eau. Nos capteurs renseignent que même les femmes de ménage sont obligées d’être présentes sur les lieux au chant du coq afin de bénéficier de la faible pression de l’eau au niveau du rez-de chaussée. Aujourd’hui, bon nombre de policiers disent attendre une solution durable de la part de celle qu’ils appellent affectueusement «Bajen» Anna Sémou Faye. Pour eux, la Directrice générale de la Police qui accorde une attention particulière à ses éléments dans l’exercice de leurs missions n’est certainement pas au courant de ce problème d’eau. En attendant «Bajen» Anna est interpellée pour mettre fin à ce calvaire afin que les robinets des étages rouvrent mieux et que l’eau coule à flots.
SMS préoccupé
Grosse pavée présidentielle sur le travail des forces de sécurité. Hier en Conseil des ministres, SMS s’inquiétant de la sécurité des personnes et des biens, a reconnu «la recrudescence de l’insécurité et de la délinquance». Il a, à ce propos, «rappelé l’impératif de préserver la tranquillité des citoyens, quel que soit leur lieu de résidence». SMS a ainsi demandé au gouvernement de «déployer tous les moyens requis pour faire face à ces fléaux, notamment dans les zones urbaines et périurbaines». Il veut un «renforcement du maillage sécuritaire du pays en unités de police et de gendarmerie» et demande «le relèvement des effectifs, la mobilisation de tous les instruments juridiques et techniques, ainsi que l’amélioration de la formation et de l’équipement des personnels concernés».
Incident d’audience
Un jeune a été arrêté, hier, puis relâché lors du procès opposant Rimka à Alboury Ndao. Il faisait sûrement partie des pro-Rimka, car quand Alboury Ndao a commencé à s’expliquer devant le tribunal, impliquant ainsi le fils de 3W qui détient 100% les actions de Ahs Guinée Bissau, le jeune homme s’est subitement levé, comme un diable sortant de sa boîte, pour s’écrier : «ce n’est pas vrai ce que vous dites». Des propos qui lui ont valu son renvoi de la salle d’audience. Le président a intimé aux gendarmes l’ordre de le retenir, car ayant fait un trouble d’audience. Mais il a eu de la chance parce qu’ayant été relâché avant la fin de l’audience.
Me Diouf...
Me El Hadji Diouf a encore fait des siennes, hier, au tribunal correctionnel en s’opposant toujours aux avocats de Rimka, même quand ces derniers voulaient poser des questions. Il s’en est pris à Me Ciré Clédor Ly en intervenant et chuchotant à l’oreille de son client. Ce qui a fait sortir Me Ly de ses gonds, qui s’est adressé au tribunal en ces termes : «président, j’ai envie de le battre». Me Seydou Diagne lui a également dit d’arrêter ses pitreries, des propos qui ont fait que Me Diouf s’exclame tout haut : «je ne vous le permets pas, je suis un digne député du peuple (sunugaalien)». Et quand d’aventure, Me Diagne parle d’Alboury Ndao comme un coupable, Me El Hadji Diouf s’emporte de nouveau.
…Le poil à gratter
Me Diagne qui a par la suite appelé Alboury par son prénom a ajouté qu’il le faisait pour faire plaisir à Me Diouf. Mais ce dernier grincheux, a rétorqué : «je n’ai pas besoin que vous me fassiez plaisir, mes femmes suffisent pour me faire plaisir». Mais «nak», comme toute chose a une fin, Me Diouf s’est cette fois-ci frotté à plus teigneux que lui quand Me Amadou Sall a voulu poser des questions au prévenu. Avant qu’il n’intervienne comme il l’a fait avec les autres avocats, Me Sall lui a rappelé qu’il était son aîné et qu’il était plus ancien que tous les avocats qui plaidaient, car ayant fait plus de trente ans de service. Me Sall termine par ces mots : «ne m’interrompez plus». Ce qui a bien calmé Me El Hadji Diouf qui a mis plus d’eau dans son vin.
Roi Alboury
Restons toujours avec Me El Hadji Diouf qui s’adressait d’une manière bien mielleuse au prévenu Alboury Ndao. Il parlait de lui comme le roi Alboury, en précisant à chaque réponse : «votre sang royal ne saurait mentir». Et à certaines questions des avocats de Rimka, il disait à son client : «Ne répondez pas parce que leur client n’a pas voulu répondre aux questions de la Crei». Il a finalement intimé l’ordre à son client de donner les noms des avocats qui l’ont appelé pour le menacer. «Donnez leurs noms», a-t-il dit avant que le président ne lui demande de se calmer.
Démissionnaires de Ld
Après avoir tourné le dos à Mamadou Ndoye Mendoza & Cie, le groupe des démissionnaires de la Ligue démocratique, rejoint par des indépendants et des militants d’autres partis politiques, va tenir son assemblée générale constitutive pour porter sur les fonts baptismaux leur nouvelle organisation politique. Joint, par téléphone, hier, Abdou Karim Fall le président revient sur les causes de leur départ de la Ld et déclare que les causes de leur départ sont liées au fonctionnement du parti. «C’est un parti qui a été créé depuis 40 ans. Nous avons constaté que le parti est assez vieux et on a considéré que, quand Abdoulaye Bathily partait, il fallait promouvoir un leader dans le parti, n’importe lequel. N’importe qui pourrait être le président et on se mettrait derrière pour travailler», a révélé M. Fall. Mais regrette M. Fall «malheureusement, on a eu quelqu’un plus âgé que Bathily. C’est la même génération qui a créé ce parti qui le dirige depuis 40 ans et quelques. Nous avons pensé qu’il y a un manque de confiance au niveau des jeunes et on a démissionné». «Nous allons en assemblée générale constitutive et on va donner les grandes décisions qui seront prises et le nom de l’organisation», a conclu M. Fall.
3W et les ambulants
«Wax waxeet Wade» multiple les rencontres. Après son audience avec Malick Gakou, le Secrétaire général national du Parti (ex) «dolécratique» sunugaalien a reçu, hier, à son domicile à Fann, le collectif des marchands ambulants de Ndakaaaru. Une rencontre au cours de laquelle, les jeunes commerçants sont sortis revigorés dans leurs engagements à «sauver» Rimka. «(3W) nous a prodigué des conseils. De son temps, (3W) n’a jamais exercé de pressions sur nous. Mais depuis l’arrivée de (SMS), les commerçants sont maltraités. (3W) nous avait octroyé 12 000 m2 et la construction des cantines, mais depuis sa chute, ce projet est tombé à l’eau», a déclaré Saër Tambédou, le président des marchands ambulants et débrouillards.
Sit-in devant l’ambassade
Restons à cette rencontre pour dire que les marchands ambulants s'en sont également pris à l’ambassadeur de la France, Jean Félix Paganon. Selon M. Tambédou, si Paganon s’est comporté ainsi, c’est parce que 3W n’a jamais accepté que la France et les Occidentaux lui marchent dessus. D’ailleurs, informe le président de «(SMS) bayil (Rimka)», un sit-in sera organisé devant l’ambassade de la France pour dit-il «fustiger» la sortie de Paganon. «Dans les prochains jours, nous allons déposer une demande de sit-in devant l’ambassade de France pour que Paganon ne se mêle plus des affaires intérieures du pays. Ils sont contre (3W) parce qu’il les avait chassés du pays», a soutenu M Thiandoum. Avant de conclure : «Il a condamné (Rimka), mais nous n’accepterons pas que notre candidat soit condamné».
Serigne Dame
La convocation de Serigne Assane Mbacké, lundi prochain, à la gendarmerie de Touba dans l’affaire de l’incendie de la maison de l’ancien responsable de l’Alliance pour la République de Mbacké, fait grincer des dents. Serigne Dame Diouf Lambaye n’a pas manqué de déverser sa bile sur SMS et son régime, estimant que la façon dont le gouvernement gère ce dossier est injuste. «(SMS) devait avoir une posture autre que celle-ci. Il ne peut pas se revendiquer ‘talibé’ de Serigne Touba et poursuivre ses petits fils. Mais, nous les attendons de pied ferme. Nous nous sommes levés comme un seul homme et nous sommes prêts à répondre à tous les actes qu’ils poseront», a déclaré le marabout. Très en verve, Serigne Dame Diouf Lambaye de poursuivre : «Si (SMS) avait une reconnaissance, il n’allait pas réagir ainsi».
Cpe-Taxawu Sunugaal
Diantre ! Qu’a donc fait Me Ousmane Sèye ? Le Coordonnateur de la Conférence des leaders de la Coalition pour l’émergence a décidé de jouer au plus rusé en coupant l’herbe sous les pieds de Khalifa Sall. Au terme de leur réunion d’hier, Me Sèye & Cie ont décidé, vous ne rêvez pas de rebaptiser leur coalition en Cpe-Taxawu Sunugaal. Nos capteurs sont formels, c’est juste pour que Khalifa Sall ne puisse utiliser le label «Taxawu Sunugaal» s’il veut aller à la Présidentielle de 2017 vu qu’il avait connu un certain succès lors des Locales dans la capitale avec son fameux «Taxawu Ndakaaru». Mais attendons de voir la pirouette de Khaf si d’aventure il voudra se présenter en 2017.
Révélations sur…
Restons avec Me Sèye & Cie qui s’inquiètent de la série de perturbations dans l’université et l’école a atteint un seuil qui ne saurait laisser aucun Sunugaalien indifférent. Mais disent-ils, «il est évident que l’impact budgétaire de revendications de cette envergure – dont nous ne réfutons pas la légitimité syndicale - ne peut être sans conséquences» sur les finances de l’Etat qui, au-delà des enseignants, doit également se préoccuper de la régularité du paiement des salaires des autres corps de métier, et qui sont loin d’être moins méritants que les enseignants». Ils révèlent d’ailleurs que «la masse salariale a connu des bonds inédits, ces dix dernières années, en passant de 105 milliards en 2000 à 438 milliards, en 2010 !»
…La masse salariale
Ils expliquent aussi qu’«en termes de recrutement, ce corps a connu une explosion des effectifs, en passant dans la même période de 22 000 enseignants à 86 000, avec une indemnité de logement qui a presque doublé – de 35 000 F Cfa à 65 000 F Cfa !» Conséquence, soulignent-ils, le Sunugaal avec une masse atteignant 46,3% des recettes fiscales (soit 717 milliards) a crevé le plafond de 35% des recettes fiscales que ne doit pas dépasser la masse salariale. C’est pourquoi ils demandent à l’Etat de lever les tabous et confusions sur la masse salariale, qui a déjà dépassé la norme de l’Uemoa ! Par ailleurs, la Cpe-Taxawu Sunugaal invite SMS à délivrer à la Nation «un message solennel sur cette crise de l’Education»
Amara en Guinée ?
Amara Traoré est candidat au poste de sélectionneur de la Guinée. L’ancien coach des «Lions» (2010-2012) qui séjourne présentement à Conakry et a fini de déposer son dossier de candidature sur le bureau du président de la Fédération guinéenne de football pour prendre en main les destinées du «Sily National». Le Saint-Louisien veut succéder au Français Michel Dussuyer qui a quitté son poste après la Can 2015, après l’élimination de la Guinée au 1er tour, après un tirage au sort. Mais Amara n’est pas le seul prétendant sérieux au poste. Il y a aussi sur la ligne de départ une dizaine d’autres candidatures dont les plus en vues restent celles du français Patrice Neveu (ex coach de la Mauritanie) et du belge Paul Put (ex coach du Burkina Faso).
PAR ABDOU SALAM KANE
DES TRAINS ENFIN À L’HEURE !
D’après des chiffres fournis par le Dg de la Senelec, le temps moyen de coupure qui fut plus de 900h en 2011 n’était plus que de 100 entre 2012 et 2014 pour devoir s’établir, dès cette année à 60h par an
Dans l’univers des médias, les trains qui arrivent à l’heure n’intéressent pas grand-monde ! Ce n’est pas gratuit mais, parce qu’il en va de même dans la vie réelle et dans toute la société : nous, tous, ne sommes interpellés que par ce qui ne tourne pas rond ! C’est pourquoi, est ce, par la bande, si je puis ainsi dire, et par «Jeune Afrique», si je veux être précis que j’ai appris que nos problèmes d’énergie étaient enfin, en passe d’être réglés !
Senelec, qui n’était qu’à un doigt de périr noyée, il y a juste quatre ans, moins des «émeutes du courant» que ses délestages quotidiens avaient provoquées, que de son inaptitude foncière à produire et distribuer, même en sous-traitance, de électricité, Senelec, donc, avait repris pied et avait, encore plus que la tête, les trois-quarts de son corps hors de l’eau ! C’est un miracle que cela !
Mais, là aussi, c’est comme des trains : les peuples sont oublieux ! Et par là, ils se montrent grands, d’ailleurs, parce qu’impérieux et exigeants : il faut toujours les servir et toujours du mieux qu’il faut. Soit, nous sommes donc un grand peuple mais nous nous devons aussi de rester honnêtes. Il ne faudrait surtout pas que le premier rayon de soleil nous fasse tout oublier du règne de la nuit et des affres de l’obscurité, sans parler de nos draps poisseux et des suées d’hivernage ni des combats de lutte manqués et des matches ratés devant des écrans noirs, cependant que, restaient muets et sourds à tous les appels, téléphones portables branchés sur la béance du néant ! Ce fût ça notre lot et il n’y a pas longtemps. Même pas trois ans encore !
C’est d’ailleurs, de «Jeune Afrique» donc dans son édition du 26 février dernier que nous avons reçu un bon coup sur la tête, non pas pour nous assommer et nous faire mal, mais pour nous réveiller et nous ramener à l’essentiel. Et celui-ci, «No lentes, Volantes» comme on disait avant, que nous le voulions ou pas, c’est l’énergie. Car c’est elle et depuis que le monde est monde qui est le moteur unique de l’Histoire. Plus ou autant que la lutte des classes elle-même ! Lénine ne disait-il pas que le «communisme, stade final du socialisme, c’était les soviets, plus l’électricité» !
L’énergie ainsi est, non seulement, nécessaire à la vie mais bien plus encore elle est garante d’une meilleure qualité de la vie. Ce qui n’est pas exactement la même chose puisqu’au-delà de l’aspect physique des choses nous touchons là à l’éthique, à la philosophie pour s’en arrêter là.
Il n’est pas inutile ici de rappeler aux Sénégalais les années «électriques des Wade, père et fils. Les émeutes du «courant», qui peut les oublier ? Et les plans sans fin, tous plus onéreux les uns que les autres, et inopérants aussi comme cautère sur jambe de bois ?
A la veille de là 2e alternance, en 2011 donc, il y avait eu 912 heures de coupure d’électricité soit 3 fois plus que 3 ans auparavant soit encore un mois et huit jours de noir total, absolu dans année ! Ainsi était-on le seul pays au monde, je crois, où en dehors des congés payés légaux accordés à chaque travailleur, l’Etat lui-même et du fait de son impéritie propre faisait chômer le pays 38 jours de plus en créant son «black-out». Etait-ce pour s’amuser ou pour faire de l’argent avec les locations de groupes électrogènes à prix exorbitants ?
Toujours était-il que la Senelec était à l’agonie et toute notre économie avec elle ! Aucune banque ne lui prêtait plus et elle ne pouvait acheter le moindre combustible pour faire tourner ses centrales. Son déficit dépassait 50 mil- liards et il n’était, jusqu’à ses propres commissaires, qui ne s’en soient désolidarisés en refusant de certifier ses comptes tant son dépôt de bilan paraissait inéluctable. Et pourtant en seulement 8 ans, de 2000 à 2008, le prix moyen au consommateur avait augmenté de prés de 70%. Le «tonneau des Danaïdes», voila ce que la Senelec et le secteur de l’énergie sous les Wade, père et fils» : plus l’on y versait des fonds et plus il en fuyait !
Si bien qu’en 2012, seulement, ce sont 123 milliards et pas un sou de moins qui ont été versés par les contribuables sénégalais pour que la Senelec ne meure pas simplement. Double peine que cela puisqu’ils avaient payé d’abord et toujours plus comme usagers et puis encore une nouvelle fois comme citoyens assujettis à l’impôt !
Et tout cela pourquoi à la fin ? Etait-ce par simple et pure démagogie, incompétence crasse ou gloutonnerie d’argent ? Qu’est ce qui avait bien pu pousser Abdoulaye Wade, libéral affiché et militant, devenu Président à vouloir casser le contrat de privatisation avec Hydro-Québec ?
Son ego, certainement, mais pas que ! Son prétendu et ombrageux nationalisme ? Voire, car, on l’a bien vu, sur d’autres dossiers et à d’autres moments, se montrer on ne peut plus accommodant avec les intérêts de l’Etranger. Abdoulaye Wade en vérité, n’avait aucune espèce de politique de l’énergie et même, peut être s’en fichait-il beaucoup, pour ne pas dire pas mal : il n’a jamais fait que de la politicaillerie en politicard achevé que, même devenu Président, il n’avait jamais cessé d’être. Merci donc à «Jeune Afrique» pour nous avoir forcés à nous regarder avec la froideur ou la distance qui sied et voir ainsi les progrès, en tous points, extraordinaires, que nous avons accomplis dans le secteur le plus vital de notre existence en tant qu’individus comme en tant que Nation : l’énergie. L’Electricité, donc et en l’espace de 3 ans seulement.
Aujourd’hui, et d’après des chiffres fournis par le Dg de la Senelec à l’occasion de l’inauguration de nouvelles installations à la centrale de Ziguinchor, le temps moyen de coupure qui fut plus de 900h en 2011 n’était plus que de 100 entre 2012 et 2014 pour devoir s’établir, dès cette année à 60h par an. Ce qui nous classerait, définitivement, parmi les pays ayant la meilleure qualité de service en Afrique !
Relativement à ses finances, la Senelec, qui avait reçu de l’Etat 123 milliards en 2012 et qui a fait malgré cela un déficit de 9 milliards, a amélioré tant ses performances qu’elle n’a eu besoin de recevoir que 77 milliards l’année dernière tout en dégageant, cependant, 3 milliards de bénéfices. Et cela, sans augmenter d’un seul centime le niveau de ses prix aux consommateurs lequel est resté celui qui était le sien en mars 2012, c’est à dire du temps des Wade, père et fils !
La compensation de l’Etat pourrait encore baisser jusqu'autour de 60 milliards, si les prix des combustibles devaient rester à leurs niveaux actuels et, de baisse en baisse, en venir à disparaître complètement dès cette année !
Etait-ce connu que tout cela ? Dans ces détails-là non ! Mais est-il utile et profitable que ce le soit ? Je jugerais que oui pour la bonne information de nos concitoyens et afin de conforter leur foi en leur propre avenir et en celui de leur pays ! Mais oui, nous allons de la nuit et demain, il fera jour !
LE GROUPE ÉTAT ISLAMIQUE ACCEPTE L’ALLÉGEANCE DE BOKO HARAM
Bagdad, 12 mars 2015 (AFP) - L'organisation jihadiste Etat islamique (EI) a accepté l'allégeance du groupe islamiste nigérian Boko Haram et assuré qu'il poursuivrait son expansion, selon un enregistrement audio diffusé jeudi et présenté comme un discours du porte-parole de l'EI, Abou Mohamed al-Adnani.
"Nous vous annonçons la bonne nouvelle de l'expansion du califat à l'Afrique de l'Ouest car le calife, que Dieu le préserve, a accepté l'allégeance de nos frères du groupe sunnite pour la prédication et le jihad", le nom en arabe de Boko Haram, qui a annoncé début mars son allégeance à l'organisation extrémiste.
Dans l'enregistrement d'une trentaine de minutes diffusé sur les réseaux sociaux, Adnani demande aux musulmans "de se rendre en Afrique de l'Ouest afin de rejoindre nos frères combattant sur place".
Boko Haram, dont on évalue le nombre de combattants à plusieurs milliers, multiplie les attentats sanglants dans les grandes villes du nord du Nigeria et les massacres de villageois dans les zones reculées, dans ce pays et parfois dans les Etats voisins.
L'EI, de son côté, s'est emparé de larges pans du territoire irakien depuis juin et de grandes zones en Syrie voisine, et y a déclaré un califat. "Notre califat résiste et avance dans la bonne voie et à pas assurés.
Nous combattons les croisés et la rafidah (la communauté chiite, ndlr) et jour après jour, l'Etat islamique devient fort", a affirmé Adnani dans l'enregistrement. Une coalition internationale mise sur pied par les Etats-Unis frappe depuis août les jihadistes en Irak, appuyant des offensives terrestres de l'armée et de milices chiites, qui sont parvenues à reprendre du terrain après plusieurs semaines de débandade.
Le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, a ainsi récemment déclaré que "l'aspect militaire" de la campagne antijihadistes "se passait bien", et que le groupe EI était "sous pression dans presque chaque coin de l'Irak".
Les forces irakiennes ont lancé il y a 11 jours leur plus vaste offensive, pour tenter de reprendre Tikrit. Elles ont annoncé mercredi être entrées dans la ville, où elles assiègent désormais les jihadistes qui y sont retranchés.
Mais "les victoires proclamées par la coalition ne sont que des victoires illusoires qui consistent en la reprise de petits pouces de terre en Irak", a lancé Adnadni. "Grâce à Dieu, les épreuves que nous endurons vont passer", a dit le porte-parole, minimisant les pertes de territoires enregistrées ces derniers jours.
Lors de l'annonce de l'allégeance de Boko Haram à l'EI, Peter Pham, directeur du programme Afrique du centre de réflexion Atlantic Council, à Washington, avait estimé que c'était l'occasion pour le groupe extrémiste "de se présenter comme étant en expansion continue, d'accroître son aura, de passer pour inévitable.
Il est sur la défensive en Irak et en Syrie, c'est l'occasion de se présenter comme en expansion ailleurs". Au Nigeria, depuis 2009, l'insurrection islamiste et sa répression ont fait plus de 13.000 morts et 1,5 million de déplacés.
L'armée nigériane, aidée par le Cameroun, le Tchad et le Niger voisins, a récemment lancé une contre-offensive et réussi à reprendre un certain nombre de localités des mains des islamistes dans le nord-est du Nigeria.
Lagos, 12 mars 2015 (AFP) - L'armée nigériane a affirmé jeudi que les combattants de Boko Haram étaient désormais "chassés" de l'Etat d'Adamawa, l'un des trois Etats du nord-est du pays les plus durement frappés par les insurgés islamistes. "Les soldats ont aujourd'hui réussi à chasser les terroristes de #Madagali.
Le dernier des endroits tenus par les terroristes dans l'Adamawa", a assuré l'armée nigériane sur son compte Twitter. Dans un autre message, elle a déclaré ne pas avoir subi de pertes durant la reprise de la localité, située près de la frontière avec l'Etat de Borno au nord, ajoutant "#AdamawaestLibre".
Le président Goodluck Jonathan avait promis, dans un entretien à Voice of America diffusé mercredi, que les Etats d'Adamawa et de Yobe seraient libérés d'ici la semaine prochaine, et Borno d'ici trois semaines. Boko Haram avait pris en août 2014 la localité de Madagali, majoritairement chrétienne.
Un porte-parole du diocèse catholique de Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno, avait affirmé à l'époque que de nombreux chrétiens avaient été tués et que des femmes avaient été forcées à se convertir à l'islam et à épouser des insurgés.
Le Nigeria et ses alliés, le Tchad, le Cameroun et le Niger, ont lancé en février une vaste opération contre Boko Haram, qui avait multiplié les conquêtes territoriales dans le nord-est du Nigeria depuis la mi-2014 et menaçait de plus en plus les pays voisins.
Mercredi, le gouvernement nigérian a affirmé que 36 localités des trois Etats du nord-est du pays avaient été reprises depuis le début de l'offensive régionale.
Pour les autorités d'Abuja, les opérations en cours sont destinées à sécuriser et stabiliser le nord-est du Nigeria avant la présidentielle du 28 mars, à laquelle le chef de l'Etat sortant est candidat.
UN CRIMINEL DE GUERRE SIERRA LEONAIS EMPRISONNÉ AU RWANDA LIBÉRÉ SOUS CONDITIONS DANS SON PAYS
Freetown, 12 mars 2015 (AFP) - Un chef de milice pro-gouvernementale sierra-léonais, qui purgeait une peine de 15 ans pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans une prison rwandaise, a bénéficié jeudi d'une libération conditionnelle, a annoncé le Tribunal spécial résiduel pour la Sierra Leone.
Moinina Fofana, un chef de la milice pro-gouvernementale des Forces de défense civile (CDF) pendant la guerre civile (1991-2002), a passé près de 12 ans dans la prison de Mpanga, au Rwanda, en vertu d'un arrangement exceptionnel, la Sierra Leone ne disposant pas d'établissements pénitentiaires adéquats, selon les Nations Unies.
Il achèvera sa peine à Bo, dans le sud de la Sierra Leona, "sous des conditions strictes et une surveillance draconienne", a précisé dans un communiqué le Tribunal spécial résiduel pour la Sierra Leone, qui a pris le relais du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL).
Il devra reconnaître sa faute et présenter des excuses publiques, sous peine de retourner en prison, et il lui est interdit d'entrer en contact avec des témoins ou de faire de la politique, selon le texte.
La milice des CDF a commis de nombreuses exactions contre les civils aux côtés des chasseurs traditionnels Kamajor alors qu'ils combattaient les rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF). Malgré ces crimes, leurs chefs jouissent d'une certaine popularité auprès de la population, qui les crédite d'avoir empêché le RUF, célèbre pour ses atrocités, de faire régner la terreur dans tout le pays.
Le TSSL a été créé en 2002 pour juger les responsables d'exactions commises au cours de la guerre civile qui a fait 120.000 morts et des milliers de mutilés. Le plus célèbre condamné du TSSL est l'ancien président libérien Charles Taylor, le premier ancien chef d'État africain jugé pour crimes contre l'humanité par une juridiction internationale.
Condamné en 2012 à 50 ans de prison, il purge depuis octobre 2013 sa peine dans un centre pénitentiaire britannique de haute sécurité, mais a demandé en 2014 à être transféré au Rwanda pour se rapprocher de sa famille.
L'ONU PRÊTE À CONSOLIDER LA FORCE RÉGIONALE CONTRE BOKO HARAM
Nations unies (Etats-Unis), 12 mars 2015 (AFP) - Un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU prévoit de consolider, par un soutien financier et logistique, la force régionale de cinq pays qui luttent actuellement contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, selon le texte dont l'AFP a obtenu une copie jeudi.
Le Conseil de sécurité envisage aussi de sanctionner tous les soutiens au groupe islamiste nigérian, qui a plaidé allégeance la semaine dernière à l'organisation Etat islamique, d'après le projet de résolution rédigé à l'initiative du Tchad, du Nigeria et de l'Angola.
Les quinze pays membres du Conseil de sécurité apporteraient leur soutien à la force régionale de cinq pays (Tchad, Nigeria, Niger, Bénin, Cameroun) dotée d'un mandat d'un an chargée de "créer un environnement sûr et un climat de sécurité dans les zones touchées par les activités de Boko Haram".
Le Nigeria et ses voisins, le Tchad, le Niger et le Cameroun, tous frappés par les attaques meurtrières des insurgés islamistes, ont déjà engagé depuis février une campagne militaire conjointe sans précédent contre Boko Haram.
Le secrétaire général Ban Ki-moon serait chargé de mettre en place un fonds destiné à recevoir les contributions des pays désireux d'aider ces pays à constituer une force de 10.000 soldats, précise le texte. Quelque 8.700 soldats sont engagés actuellement dans la lutte contre Boko Haram, dont 3.250 du Nigeria, 3.000 du Tchad, 950 du Cameroun, 750 du Bénin et 750 du Niger.