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16 novembre 2024
LE BASSIN DES FOURNISSEURS POUR CAPTER LES OPPORTUNITES DU CONTENU LOCAL RESTE FAIBLE
S'exprimant aussi sur la gestion des revenus pétroliers, Dr Papa Fara Diallo invite Birame Soulèye Diop à réviser les mécanismes dédiés à la mobilisation des recettes issues de l'exploitation des ressources naturelles.
Face au ministre de l'Energie Birame Soulèye Diop, Dr Pape Fara Diallo n'a pas manqué hier de faire des recommandations sur le contenu local. Face aux membres de la société civile réunis dans le cadre de la plateforme ‘‘Disso’’, le chercheur déplore en effet le fait que le bassin des fournisseurs sénégalais pour capter les opportunités du contenu local reste faible.
Pour Pape Fara Diallo, le gouvernement mise énormément sur le contenu local pour la transformation structurelle de l'économie. Mais le chercheur à l'UGB fait le constat peu reluisant de ce contenu local.
À l'en croire en effet, le bassin des fournisseurs sénégalais pour capter les opportunités du contenu local reste extrêmement faible. ‘’Et il y a un travail qu'il faut faire si on veut investir sur toute la chaîne de valeur de l'exploitation des ressources naturelles, afin de créer une valeur ajoutée dans le pays'', a fait savoir Dr Diallo devant le ministre du Pétrole Birame Soulèye Diop.
Devant les plus grandes figures de proue de la société comme Elimane Kane ou encore Dr Cheikh Guèye, Dr Pape Fara Diallo a interpellé en outre le ministre sur les externalités négatives de l'industrie extractive. De son avis, elles ne semblent pas constituer une préoccupation fondamentale pour le gouvernement du Sénégal. L'environnement, insiste-t-il, semble être le parent pauvre du secteur extractif.
Dans le même ordre d'idées, le chercheur en sciences politiques est revenu aussi sur la gestion des revenus tirés de l'exploitation des ressources naturelles. Et dans ce cadre, il déclare qu'il y a énormément d'argent que l’État du Sénégal doit aux collectivités territoriales. ''Et que l'Etat rechigne à reverser notamment dans le cadre des fonds d'appui et de péréquation.Il y a un décret qui avait été pris et qui avait dégagé une enveloppe de 5 milliards. Toutefois, il n’y a que la moitié qui a été reversée aux collectivités territoriales'', se désole-t-il.
«LE CONSEIL D'ADMINISTRATION DE PETROSEN DOIT ETRE OUVERT A LA SOCIETE CIVILE»
S'exprimant aussi sur la gestion des revenus pétroliers, Dr Papa Fara Diallo invite Birame Soulèye Diop à réviser les mécanismes dédiés à la mobilisation des recettes issues de l'exploitation des ressources naturelles. ''Et d'évaluer les engagements contractuels des entreprises et des compagnies d'exploitation'', renchérit-il non sans recommander un nombre de mesures pour garantir une gestion rationnelle, efficiente et transparente par le FONSIS investissements, ressources du Fonds intergénérationnel. ''Cette recommandation invite à séparer les investissements nationaux du FONSIS de sa gestion des recettes tirées des ressources extractives'', précise l'enseignant. Par ailleurs, il pense aussi que le Conseil d'administration de Petrosen devrait être ouvert à la société civile. ''Pour qu'on puisse savoir ce que fait la Société nationale qui gère les parts de l'Etat dans les projets pétroliers et des mannes financières'', dit-il avec véhémence devant le ministre Birame Soulèye Diop.
LA MER AVALE PLUS DE 50 FILS DU BOUNDOU
La mer n’en a pas encore fini avec les candidats à l’émigration, déterminés à se rendre en Europe en quête d’un mieux être.
Plus de 50 individus venant du département de Goudiry ont perdu la vie en mer hier dans la méditerranée, en Mauritanie. Mais selon plusieurs témoignages, le Boundou compte des centaines de jeunes disparus en mer. Hormis les localités de Komoti, Dianké makha, Gouta, Kothié, entre autres, le drame a touché Niaoulé Mbaygou, une localité située dans la commune de Missirah qui est presque vidée de ses jeunes, en désespoir du fait de l’enclavement de leurs localités où il est très difficile de voir une route bitumée. Trouver du travail, n’en parlons même pas.
La mer n’en a pas encore fini avec les candidats à l’émigration, déterminés à se rendre en Europe en quête d’un mieux être. Le discours des chefs religieux et dernièrement du Président Bassirou Diomaye Faye semble être un coup d’épée dans l’eau, car il ne se passe une seule semaine sans que la nation ne soit endeuillée. Après Mbour, c’est autour du département de Goudiry de payer un lourd tribut. Et pour cause, plus de 50 jeunes dudit département ont disparu hier dans la Méditerranée en Mauritanie, plongeant dans un deuil profond les localités de Komoti, Dianké Makha, Gouta, Kothié, entre autres, dont les populations promettent de descendre dans la rue le mardi 08 octobre prochain pour dire non à la pratique de l’émigration clandestine.
Mais d’après des sources concordantes, parler de ces 50 morts est un euphémisme par rapport à ce qui s’est passé, puisque le nombre de disparus se chiffre par centaines. Il faut dire que le drame ne se limite pas à Goudiry, car Niaoulé Mbaygou, une localité située dans la commune de Missirah, est presque vidée de ses jeunes, en désespoir du fait de l’enclavement de leurs localités où il est très difficile de voir une route bitumée.
Meurtri par le drame inqualifiable qui a eu lieu hier, la tête de liste de la coalition NAFOORESENEGAL et maire de Missirah, Amadou Ba, a exprimé sa compassion envers les familles des victimes. Il estime que rien ne peut retenir ces jeunes et que dans les accords avec les pays européens, la problématique de l’émigration doit être prise en compte pour permettre aux jeunes d’emprunter les voies légales pour se rendre en Europe et gagner dignement leurs vies. Prenant la balle au bond, Djimo Souaré, président du Conseil départemental de Goudiry, a déclaré dans un communiqué : «Chers concitoyens, C’est avec une immense tristesse que j’ai appris l’horreur de ce jour : deux pirogues transportant 160 de nos frères et sœurs, portés disparus en mer. Parmi eux des dizaines de jeunes originaires du département de Goudiry. En ces moments de douleur, je me joins à vous pour exprimer mes plus sincères condoléances aux familles frappées par cette tragédie. Que Dieu veille sur les âmes disparues et réconforte leurs proches dans cette épreuve. Face à ce fléau qui continue de ravager des vies, ce n’est ni le temps des discours politiques ni des divisions. Ce moment exige une union sacrée. Il est de notre devoir de nous rassembler, de transcender nos différences pour lutter ensemble contre les causes profondes de ces drames».
Poursuivant, Djimo Souré ajoute : «Nos jeunes, nos frères et sœurs, ne devraient pas avoir à risquer leur vie pour un avenir incertain. Il faut impérativement une prise en charge dynamique et sérieuse de la question migratoire, par les plus hautes autorités de notre pays. Nous devons redonner de l’espoir et dégager des perspectives pour notre jeunesse. La solution passe par la solidarité, l’entraide et des actions concrètes. Je suis fermement engagé aux côtés de vous tous pour que nous puissions ensemble trouver des solutions durables et mettre fin à ce cycle tragique. Il est de notre responsabilité collective d’offrir des opportunités à nos jeunes ici, sur notre terre, et de leur redonner l’espoir en un avenir meilleur. Restons unis, gardons espoir, et œuvrons ensemble pour que cette tragédie ne se répète plus jamais. Avec force et détermination».
Il faut rappeler que le chef de l’État s’était déplacé jusqu’à Mbour pour dénoncer fermement les réseaux de migration clandestine, qu’il qualifie de «trafiquants d’êtres humains». Lors de son discours, il a expliqué que ces réseaux exploitent le désespoir de la jeunesse sénégalaise en leur vendant un rêve illusoire d’un avenir meilleur à l’étranger. «Ces vendeurs d’illusions, ces marchands de la mort ne cessent de pousser nos jeunes à risquer leur vie pour une promesse vide. Le gouvernement est en train de combattre le phénomène et pour dire aussi que le gouvernement continuera à traquer ces vendeurs d’illusions, ces marchands de la mort jusqu’à leur dernier retranchement», a-t-il dit.
Cette recrudescence de l’émigration irrégulière fait penser à la célèbre déclaration de l’ex Président Abdou Diouf lorsqu’il plaidait en 1991 pour un maintien de l'aide au continent africain. «Vous risquez d'être envahis demain d'une multitude d'Africains qui, poussés par la misère, déferleront par vagues sur les pays du Nord. Et vous aurez beau faire des législations contre l'émigration, vous ne pourrez pas arrêter ce flot car on n'arrête pas la mer avec ses bras», avait-il prédit. Sauf que beaucoup, faute de pouvoir passer par les moyens légaux, bravent la mer pour se rendre en occident, au prix de leurs vies. Et les morts se comptent par centaines, les villages vidés de leurs jeunes qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Khalifa Ababacar Sall dénonce les dérives du pouvoir
L’interdiction au journaliste Madiambal Diagne de sortir du territoire ne laisse pas indifférent le président du mouvement Taxawu Senegaal. Sur sa page X, Khalifa Ababacar Sall dénonce les tracasseries policières qui, après Bougane Guèye Dany, visent également Madiambal Diagne, tous deux candidats aux élections législatives du 17 novembre. Pour l’ancien maire de Dakar, un citoyen ne saurait rendre un document officiel de voyage qui ne lui a pas été auparavant octroyé par l’État du Sénégal. Par conséquent, il appelle à la fin de ces pratiques qu’il juge inacceptables dans un État de droit.
Diomaye chez Amadou Mahtar Mbow
Le chef de l’Etat, accompagné de son cabinet, s’est rendu au domicile familial du Pr Amadou Mahtar Mbow pour présenter ses condoléances à son épouse et à sa famille. Profondément ému, Diomaye a évoqué la tristesse qui l’a envahi lors de l’annonce du décès de M. Mbow, survenu pendant sa participation à l’Assemblée générale des Nations unies. Le chef de l’État a salué les qualités humaines exceptionnelles de cet éminent Sénégalais, défenseur de la liberté, artisan du multilatéralisme et fervent promoteur de l’éducation. Il a également réaffirmé qu’un hommage national sera organisé en reconnaissance de la contribution exceptionnelle du Professeur Mbow à la nation et à l’humanité, célébrant ainsi la mémoire d’un patriarche ayant marqué l’histoire du Sénégal.
Le maire de Rufisque décline son investiture
Les défections se poursuivent à la coalition Samm sa Kaddu. Le maire de Rufisque, Dr Oumar Cissé, responsable de Taxawu Senegaal, a décliné son investiture sur la liste de cette coalition de l’opposition. C’est Khalifa Sall qui risque de perdre un responsable. « Par rapport aux élections législatives à venir, j’ai entre temps décliné l’offre de Taxawu Sénégal de figurer sur les listes de la coalition ou de l’inter-coalition où la plateforme est membre et pour de multiples raisons », a écrit l’édile de Rufisque sur le mur de sa page facebook. Par ailleurs, il signale avoir décroché en Chine un partenariat. L’édile de Rufisque a paraphé une convention de partenariat ambitieuse avec la ville de Zhoushan. Le maire de Rufisque a rencontré les principaux acteurs économiques, institutionnels et universitaires.
Un corps retrouvé dans le bassin de Patte d’Oie
Un corps non identifié a été découvert hier dans le bassin de Patte d'Oie à hauteur du pont de l'émergence. Il s’agit d’un jeune homme. Les limiers des Parcelles appuyés par leurs collègues de la Police scientifique ont fait une réquisition pour l'évacuation de la dépouille par les sapeurs-pompiers dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l'autopsie. Pour l'instant, les causes de ce décès restent inconnues. La Police des Parcelles assainies a ouvert une enquête
Khadim Bâ de Locafrique en prison…
Les négociations n’ont pas donné les résultats escomptés. Le nombreux face-à-face avec le procureur du Pool Judiciaire Financier n’ont pas permis au directeur général de Locafrique de se tirer d’affaire. Le procureur a envoyé Khadim Bâ, directeur général de Locafrique, en prison, selon Dakaractu. Ceci après plusieurs retours de parquet. L’homme d’affaires est poursuivi pour des infractions douanières portant sur plusieurs milliards.
…Le directeur de Coris Bank International Sénégal libéré
Restons sur ce contentieux opposant la douane sénégalaise, Khadim Bâ, directeur général de Locafrique et Ibrahima Mar Fall, directeur de Coris Bank International Sénégal pour dire que ce dernier a pu tirer son épingle du jeu. Le directeur de Coris Bank International Sénégal est relâché après son audition par le procureur du pool judiciaire financier. Ibrahima Mar Fall a été libéré sur convocation par le magistrat. Il est poursuivi en même temps que Khadim Ba pour une infraction douanière portant sur plusieurs milliards de francs CFA. Ce feuilleton judiciaire est visiblement loin de connaître son épilogue.
Les journalistes s’imprègnent du pool judiciaire financier
Le pool judiciaire nouvellement installé en remplacement de la Crei pour connaître des affaires de corruption de financement de terrorisme et de détournement de deniers publics entre autres délits, n'est pas encore bien connu par les journalistes. Pour bien faire leur travail, l'association nationale des chroniqueurs judiciaires, en collaboration avec le Forum civil, a bénéficié hier d'une session de renforcement de capacité sur le pool judiciaire financier (Pjf). L'objectif est de s'outiller en vue d'un meilleur traitement des articles relatifs au pool judiciaire financier. Birahime Seck pense qu'il faut d'abord mettre à l’épreuve le pool judiciaire et laisser le temps aux magistrats de faire leur travail car l'enquête économique et financière, ce n'est pas facile. Elle demande beaucoup de temps, des investigations, beaucoup de procédés, surtout de la lucidité.
Arrestation d’un topographe
Topographe de profession, Ch. Camara devra convaincre le juge pour ne pas séjourner en prison. Il a été arrêté pour vol. Le mis en cause a profité de l'inattention d'une serveuse pour subtiliser un téléphone portable avant de tenter de prendre la fuite. Il a été rattrapé à l’Unité 21 des Parcelles assainies avant d'être remis aux limiers du Commissariat de Police. Devant les enquêteurs, Camara dit avoir ramassé le téléphone devant le portail du restaurant. Ce qui ne va pas convaincre les limiers qui vont le placer en garde à vue avant de le déférer au parquet pour flagrant délit de vol.
Il lâche ses chiens contre son voisin
L’étudiant, Ch. B. Mbaye est un dresseur de chiens à ses heures perdues. Il a commis l’imprudence de lâcher ses chiens contre son voisin P. M. Ndiaye qui vont le mordre, occasionnant des blessures. Sur ce, Ndiaye s'est rendu à la Police pour porter plainte contre l’étudiant pour coups et blessures volontaires, injures et mise en danger de la vie d'autrui. Ch. B. Mbaye a déclaré être injurié en premier par Ndiaye. Ils se sont battus. C’est à ce moment que les chiens s’y sont mêlés pour mordre Ndiaye, dit-il. Finalement, il sera placé en garde à vue et déféré au parquet.
Cored regrette l’incident sur la 2Stv
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias (CORED) rappelle à l’ordre Astou Dione de la 2Stv. L’instance exprime son regret suite à l’incident lors de l’émission « Débat de fond » diffusée sur la 2Stv avec l’ancien député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly comme invité. Selon le Cored, la journaliste a reconnu avoir commis une faute professionnelle, exprimé ses regrets et présenté ses excuses au public. L’instance a également exigé qu’elle adresse ses excuses à son invité lors de la prochaine émission, conformément au code d’éthique en vigueur. Le président du Cored, Mamadou Thior, a souligné l’importance pour les journalistes de maîtriser leurs émotions et l’environnement technique, particulièrement lors d’émissions en direct, tout en restant courtois et respectueux envers leurs invités, quelle que soit la situation. Il a également dénoncé la passivité de l’équipe technique de la 2Stv pendant l’incident, regrettant que cette séquence ait terni l’image de la chaîne et de la profession journalistique dans son ensemble. Le Cored invite les journalistes à plus de responsabilité et a exhorté les responsables des médias à encadrer et soutenir leurs équipes pour prévenir de tels incidents à l’avenir.
Saisie d’un milliard de faux billets
La Compagnie de Gendarmerie de Keur Massar a mis hors d’état de nuire une bande de trafiquants de drogue et de faux billets. Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et le trafic de stupéfiants, les éléments de la brigade de la zone franche industrielle et ceux de la brigade de recherches de Keur Massar ont exploité un renseignement faisant état d'un probable débarquement de chanvre indien à Dakar. A cet effet, les pandores de la brigade territoriale de la Zone Franche industrielle ont mis en place un dispositif qui a permis de mettre la main sur un véhicule en charge de 05 sacs de 100 kilogrammes de chanvre indien chacun. Au même moment, les pandores de la brigade de recherches de Keur Massar ont mené une opération ayant permis la saisie d'un important lot de faux billets de banque. Ils ont aussi interpellé quatre (04) faussaires qui tentaient de laver les coupures de billets noirs d'une contre-valeur d'un (01) milliard de francs CFA. Les mis en cause sont placés en garde à vue et seront déférés au parquet, renseigne un communiqué de la Gendarmerie. Les enquêtes se poursuivent.
Des opérations de lâchers d’eau au barrage de Manantali
La société d’exploitation de Manantali et de Félou (SEMAF), en charge de l’exploitation du barrage de Manantali, a entamé des opérations de lâchers d’eau à la suite de l’atteinte de la cote normale de gestion et remplissage de la retenue d’eau du barrage, a-t-on appris l’Aps de source officielle, vendredi. Ces lâchers d’eau vont élever le niveau d’eau dans certaines zones riveraines du fleuve Sénégal. Il est donc demandé à tous ceux dont l’activité est liée à l’eau à plus de prudence dans les zones concernées. La SEMAF appelle ainsi les populations de la Vallée et du Delta du fleuve Sénégal à maintenir la veille pendant le passage de cette nouvelle onde de crue, et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire face aux éventuels débordements du fleuve qui pourraient subvenir, notamment en cas de nouveaux épisodes pluvieux dans la zone. Ces apports du Bafing, stockés par la retenue du barrage de Manantali depuis le début de l’hivernage, ont permis de remplir la retenue et d’atténuer la montée du plan d’eau dans la vallée, ajoute la même source. Ces apports du Bafing pourront encore prolonger le passage de l’onde de crue dans la vallée de quelques semaines.
MACKY SALL DÉMISSIONNE DE SON POSTE D’ENVOYÉ SPÉCIAL DU 4P
Désigné tête de liste nationale de la coalition Takku Wallu Sénégal, l'ancien chef de l'État a préféré "répondre aux sirènes nationales" selon une source proche de M. Sall.
Macky Sall quitte son poste d’envoyé spécial et président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P).
Une fonction qu'il occupait depuis la fin de son second mandat de Président de la République du Sénégal après sa nomination par son homologue français, Emmanuel Macron.
Désigné tête de liste nationale de la coalition Takku Wallu Sénégal, l'ancien chef de l'État a préféré "répondre aux sirènes nationales" avec les cruciales élections législatives anticipées prévues le 17 novembre, nous glisse une source proche de M. Sall. "Il a répondu à l'appel du pays en montrant que le Sénégal prime sur l'international", explique notre interlocuteur.
Ce dernier renseigne que Macky Sall met officiellement un terme à ses fonctions à la tête des 4P ce 9 octobre.
PAR MAGAYE GAYE
UNE FRANCOPHONIE EN SITUATION DE DÉCLIN INÉLUCTABLE
Sur les 20 pays les plus riches du monde, seuls 2 sont francophones. À ce constat s’ajoutent le déclin progressif de son moteur historique, la France, et le retard considérable accusé par les pays francophones de l’Afrique noire.
Au moment où la France s’apprête à accueillir le 19e sommet de la Francophonie, il est opportun de s’interroger sur l’importance de la Francophonie et son devenir.
La Francophonie est un nain économique. Sur les 20 pays les plus riches du monde, seuls 2 sont francophones. À ce constat s’ajoutent le déclin progressif de son moteur historique, la France, et le retard considérable accusé par les pays francophones de l’Afrique noire. La France enregistre de faibles taux de croissance, fait face au vieillissement de sa population et à un déficit budgétaire colossal, sans oublier un endettement public hors de proportion (3228 milliards d’euros selon l’INSEE au 1 er trimestre 2024). En outre, ce pays subit de plein fouet un discrédit notoire de sa classe politique et de récurrents rappels à l’ordre budgétaire de la Commission de Bruxelles.
Quant aux pays de l’Afrique francophone, ils représentent 8 des 15 pays les plus pauvres au monde, classés par le Pnud. Ils sont dépassés par des États africains anglophones plus responsables et faisant preuve d’une plus grande capacité d’innovation.
Leur retard s’explique par l’inefficacité du modèle post colonial français consistant au maintien des anciennes colonies dans une logique confédérale avec une forte situation de dépendance et d’assistanat. Ces pays sont sans réelle politique monétaire avec un franc CFA arrimé à une devise forte, l’euro, qui les déresponsabilise, hypothèque leur capacité d’exportation et leur développement.
Parmi les élites, peu aiment leurs pays et se soucient de leur prospérité. Comment comprendre, l’instrumentalisation des anciens chefs d’État africains (Senghor, Bourguiba et Diori) comme fondateurs de la Francophonie en dehors du principal concerné qu’est la France, à un moment où des enjeux d’unification de l’Afrique et de promotion des langues nationales se posaient avec acuité ? Comment concevoir que d’anciens chefs d’État du Sénégal de la trempe de Senghor et Diouf et Wade aient choisi de s’installer en France après leur départ du pouvoir ? Comment justifier que plus de 60 ans après les indépendances des rues et places publiques africaines portent encore des noms d’anciens colonisateurs ? Il est à rappeler la déclaration irrespectueuse du président Sarkozy, intimant l’ordre aux autorités tchadiennes d’extrader les membres de l’arche de zoé pour qu’ils soient jugés en France « quoi qu’ils aient fait ».
Au plan diplomatique, la position de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) semble toujours moduler en fonction de celle de la France. La reconnaissance par l’organisation du régime putschiste de la Guinée Conakry et l’exclusion d’autres comme ceux du Mali du Niger et eu Burkina en dit long sur l’absence d’indépendance de l’organisation.
De notre point de vue, l’anglais deviendra la seule langue officielle de communication internationale. Le monde anglophone fascine par ses valeurs pragmatiques et « responsabilisantes ». En renforçant son positionnement dans de nouveaux métiers d’avenir comme les NTIC, l’anglais représente, dans le subconscient de beaucoup de jeunes, une langue moderne, à la mode, porteuse des valeurs de progrès, d’avenir. Le poids démographique grandissant des Chinois dans le monde, le rôle important que l’arabe est appelé à jouer à la faveur du retour des valeurs religieuses, et une mondialisation multipolaire qui voit l’émergence des puissances comme le Brésil, la Russie, l’Inde, tous arrimés à l’anglais, devraient amener les Responsables francophones à plus de lucidité. Tout pays désireux de jouer un rôle important dans les relations internationales doit adopter l’anglais comme langue officielle. Le monde francophone n’anticipe toujours pas cette réalité irréversible, cette montée irrésistible d’une nouvelle génération d’Africains assoiffée de respect et fortement désireuse de tourner la page.
Enfin le monde francophone ne progressa jamais tant que les questions suivantes seront en suspens l’accès au visa, le non règlement du passif colonial de la France (restitution des biens culturels), mais aussi le non-retour des biens financiers spoliés par les élites et la nécessaire introduction dans le monde francophone d’au moins 2 langues africaines enseignés officiellement en France et dans les pays membres de l’organisation. Au nom de la démocratie linguistique.
LA BAISSE DE LA NOTE DU SÉNÉGAL PAR L’AGENCE MOODY’S À LA UNE DES QUOTIDIENS DU WEEK-END
Les journaux reçus samedi, mettent l’accent sur la baisse de la note Sénégal par l’agence Moody’s, rendue publique vendredi par le ministère des Finances et du Budget.
Dakar, 5 oct (APS) – Les journaux reçus samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent l’accent sur la baisse de la note Sénégal par l’agence Moody’s, rendue publique vendredi par le ministère des Finances et du Budget.
L’agence Moody’s a réduit la note du Sénégal en raison de la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés dans le pays entre 2019 et 2023, a déclaré, vendredi, le ministère sénégalais des Finances et du Budget.
‘’La note du Sénégal vient d’être revue à la baisse en passant de Ba3 à perspective stable à B1, avec une mise sous surveillance. Cette baisse est consécutive à la révision à la hausse du déficit budgétaire et du niveau d’endettement observés sur la période 2019-2023’’, a-t-il affirmé dans un communiqué.
L’agence de notation a réagi de cette manière à ‘’l’audit des finances publiques, dont les résultats préliminaires ont été communiqués par le gouvernement, le 26 septembre 2024’’, ajoute le ministère.
”Moody’s dégrade le Sénégal’’, écrit à sa Une Walf Quotidien. Le journal précise dans ses colonnes que ‘’la note Sénégal est passée de Ba3 à B1 avec une mise sous surveillance’’.
Selon Walf Quotidien, cette baisse fait suite à l’’audit des finances publiques, dont les résultats préliminaires ont été communiqués par le Gouvernement le 26 septembre, faisant état d’un taux d’endettement et un déficit budgétaire au-dessus des normes requis”.
Il informe que ‘’face à cette situation, le ministre des Finances et du Budget réaffirme la volonté ferme du gouvernement de mettre en œuvre rapidement des réformes ambitieuses pour réduire significativement le déficit dès 2025 et consolider cette baisse à court terme, en accord avec les engagements pris au sein de l’UEMOA et la CEDEAO.
”Les dégâts des faux chiffres’’, s’exclame à sa Une Bès Bi le jour. En langage clair, ‘’le Sénégal présente des risques d’insolvabilité, avec une situation économique qui fait peur aux marchés. Donc des obligations sujettes à risque de crédit élevé”, explique le professeur d’économie à la Faseg, Amath Ndiaye dont les propos sont rapportés par la même publication.
A en croire au professeur Ndiaye, ‘’le gouvernement n’avait aucun intérêt à donner des chiffres qui, du reste, ne sont pas officiels parce que pas encore certifiés par la Cour des comptes et qui au contraire, n’ont fait que détruire l’image du pays”.
Le Quotidien lui, fait écho de l’affaire du journaliste Madiambal Diagne, interdit de sortir du territoire, alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol. Ce qui fait dire à cette publication dans sa manchette ”AIBD, terminal politique”.
Pendant ce temps, L’Info titre ”Tracasseries contre les opposants et journalistes Khalifa Sall hausse le ton’’. Dans le Journal, l’ancien maire de Dakar dit avoir appris, avec ‘’consternation’’, l’interdiction de sortie du territoire du journaliste Madiambal Diagne ‘’avec comme motif, la demande de restitution d’un passeport diplomatique dont il ne dispose pas”.
Pour Khalifa Sall, toujours cité par le journal, ‘’un citoyen ne saurait rendre un document officiel de voyage qui ne lui a pas été auparavant octroyé par l’Etat du Sénégal. ”Ces méthodes, inacceptables dans un Etat de droit, doivent immédiatement cesser”, selon lui.
Pour sa part, le quotidien national Le Soleil, est revenu largement sur la 5e journée nationale de nettoiement ”Sétal sunu reew” consacrée aux école. ‘’A deux jours de la rentrée, certaines écoles inondées, voire vétustes, ont besoin d’être nettoyées”, écrit le journal.
”Mobilisation pour une cure de jouvence’’, affiche à sa Une le quotidien national qui annonce par la même occasion que le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye est attendu au lycée Demba Diop de Mbour, tandis que le premier ministre, Ousmane Sonko se rendra à l’université Assane Seck de Ziguinchor.
Par THECONVERSATION
LES OBSTACLES QUE LES PAYS AFRICAINS DOIVENT SURMONTER
Récemment, l'ambassadeur américain aux Nations unies a annoncé le soutien de son pays à la création de deux nouveaux sièges permanents au Conseil de sécurité de l'ONU pour les États africains.
Récemment, l'ambassadeur américain aux Nations unies a annoncé le soutien de son pays à la création de deux nouveaux sièges permanents au Conseil de sécurité de l'ONU pour les États africains. Gary Wilson, spécialiste du droit international et des relations internationales, et plus particulièrement des questions liées aux Nations Unies, estime que même si l'heure de l'Afrique a sonné, il reste encore des obstacles à surmonter.
Qu’est-ce qui ne va pas avec la façon dont le Conseil de sécurité des Nations unies est actuellement constitué ?
L’une des critiques les plus accablantes formulées à l’encontre du Conseil de sécurité des nations unies concerne son manque de légitimité. Sa composition est de plus en plus considérée comme non représentative de la communauté internationale. En particulier, l’identité des membres permanents privilégiés disposant d’un droit de veto est souvent perçue comme étant en contradiction avec les réalités politiques mondiales modernes. Le Royaume-Uni et la France en particulier sont largement considérés comme ayant subi un déclin de leur statut mondial. Leur statut de membre permanent est considéré comme une relique de leur appartenance aux puissances alliées victorieuses à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Depuis lors, d’autres États ont émergé en tant que puissances mondiales. Le Japon et l’Allemagne sont souvent présentés comme les principaux candidats au statut de membre permanent des Nations unies en raison de leur situation économique. Mais des puissances régionales ont émergé dans les régions sous-représentées du monde et peuvent également prétendre au statut de membre permanent. Les dix membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies sont élus selon une formule qui garantit qu’ils représentent les différentes régions du monde. Trois sièges sont réservés aux États africains, mais uniquement pour des mandats de deux ans. Il n’y a pas de voix africaine qui s’inscrit dans la constance et la cohérence. Une autre critique formulée à l’encontre du Conseil est qu’il réagit de manière incohérente, voire partiale, face aux crises internationales. Les États africains ont longtemps eu l’impression d’être négligés par les principales puissances de cet organe. Par exemple, le souvenir de sa réponse inadéquate face au génocide rwandais continue d’affecter sa légitimité aux yeux des Africains.
Quelles réformes seraient nécessaires ?
La réforme de la composition est à l’ordre du jour depuis les premières années de l’ONU. Les membres non permanents sont passés de six à dix en 1963. La pression en faveur d’un changement s’est accélérée avec la création du Groupe de travail sur la réforme du Conseil de sécurité au début des années 1990. Ce groupe a produit une série de rapports, mais aucun changement n’est intervenu. Il existe un large consensus sur la nécessité d’une réforme, mais pas sur la forme qu’elle devrait prendre. Il est largement admis que la taille du Conseil devra être augmentée. La plupart d’entre eux estiment qu’il devrait compter entre 22 et 25 États membres. Les avis divergent quant à l’équilibre entre les membres permanents et non permanents. Mais il est largement admis qu’il devrait y avoir de nouveaux sièges permanents pour les États d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie, ainsi que pour l’Allemagne et le Japon. D’autres propositions posent davantage de problèmes. Par exemple, l’abolition ou la réforme du droit de veto semble peu probable étant donné la nécessité pour les membres permanents actuels d’approuver ce changement. Il est envisageable* que les membres permanents nouvellement créés n’obtiennent pas le droit de veto. Il y aurait donc deux niveaux de membres permanents. Les suggestions relatives à de nouvelles catégories de sièges, par exemple, qui tourneraient entre les États d’une même région ou qui seraient occupés par des organisations régionales, posent également problème. Il n’existe actuellement aucun mécanisme juridique dans le cadre de la Charte des Nations unies pour que cela se produise.
Où se situent les deux sièges permanents pour l’Afrique dans ce tableau ?
Bien que l’Afrique ne soit pas le seul continent à ne pas avoir de membres permanents au Conseil de sécurité, elle demeure un cas frappant. Les conflits en Afrique occupent une part disproportionnée du temps du Conseil. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les dix dernières années pour constater que le Soudan, le Sud-Soudan, la République centrafricaine et la République démocratique du Congo, où sont actuellement déployées des opérations de maintien de la paix de l’ONU, figurent régulièrement à l’ordre du jour. Les États africains jouent également un rôle de plus en plus important dans le soutien au programme international de paix et de sécurité. Plus de la moitié des 20 principaux contributeurs aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, par exemple, sont des États africains. L’Union africaine a également entrepris un certain nombre d’opérations de paix de son propre chef, parfois en collaboration avec les Nations unies. La diversité du continent africain rend les arguments en faveur de deux sièges plus convaincants. Le risque existe qu’un seul membre permanent africain ne parvienne pas à représenter plus d’un volet de la composition démographique du continent.
Quels sont les obstacles à surmonter pour déterminer quels pays africains devraient occuper deux sièges permanents ?
Le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Égypte ont tous été présentés comme des aspirants potentiels au statut de membre permanent. La résolution de ces revendications concurrentes est liée à la question sur les critères d’éligibilité pour un État de devenir membre permanent. Compte tenu de la responsabilité première du Conseil de sécurité des Nations unies en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales et des qualifications attendues des États candidats à l’élection de membres non permanents, il semble raisonnable d’évaluer la capacité des États à contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Même ces critères produisent des résultats différents selon la manière dont ils sont interprétés. Comment quantifier la contribution d’un État à la paix et à la sécurité internationales ? En se référant aux dépenses de défense, à la participation aux opérations de paix des Nations unies ou à un autre critère ? Bon nombre des principaux contributeurs aux opérations de maintien de la paix des Nations unies, par exemple, ne sont généralement pas considérés comme des membres permanents. C’est notamment le cas de l’Éthiopie et du Rwanda. La représentation est également un concept problématique. Le Nigeria et l’Égypte, par exemple, ont respectivement les plus grandes et les troisièmes plus grandes populations du continent africain ; l’Afrique du Sud se situe un peu plus bas selon ce critère. Mais la taille de la population d’un État lui permet-elle d’être représentatif de son continent ? L’Afrique n’est pas une région homogène et chaque membre permanent potentiel ne représente qu’une partie de la population.
Selon vous, quel est l’avenir du Conseil de sécurité ?
Le Conseil a connu des expériences de division ces dernières années. En témoigne la résurgence récente de l’exercice du droit de veto dans des situations telles que les conflits UkraineRussie et Israël-Hamas. L’élargissement du nombre de membres permanents ne résout pas ces questions en soi, mais peut favoriser un rééquilibrage plus général et une plus grande cohérence dans ses approches dans les situations où la menace du droit de veto n’est pas en jeu. Bien que la création de sièges permanents africains bénéficie d’un large soutien, elle ne peut être traitée isolément. Elle doit être envisagée dans le cadre d’un ensemble de réformes plus large, comprenant notamment - des sièges permanents pour d’autres régions - la taille du Conseil - l’augmentation du nombre de membres non permanents de nouvelles catégories de membres. Il est peu probable qu’une seule réforme soit mise en œuvre alors que d’autres questions sont laissées en suspens.
THECONVERSATION
26 «LIONS» AVEC BOULAYE DIA ET CHEIKH LO NDOYE
La liste des 26 joueurs pour la double confrontation qui opposera le Sénégal au Malawi, le 11 octobre au stade Abdoulaye Wade et le 15 octobre à Lilongwe, dans le cadre des troisième et quatrième journée des qualifications à la CAN 2025, est connue
Comme prévu, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a publié hier, vendredi 4 octobre la liste des 26 joueurs pour la double confrontation qui opposera le Sénégal au Malawi, le 11 octobre au stade Abdoulaye Wade et le 15 octobre à Lilongwe, dans le cadre des troisième et quatrième journée des qualifications à la CAN 2025. Officialisé sur le banc des Lions, le duo d’intermédiaire Pape Thiaw et Teddy Pellerin se basera sur le groupe déjà préétabli par le désormais ex-sélectionneur Aliou Cissé. Cette liste, quasi identique aux deux précédentes, consacre le retour au premier plan de l’attaquant de la Lazio de Rome Boulaye Dia mais aussi la convocation de Cheikh Lo Ndoye qui, de par ses convaincantes prestations avec l’équipe du Jaraaf est rappelé pour palier le forfait d’Edouard Mendy blessé.
L’après Aliou Cissé a commencé en équipe nationale avec la publication hier, vendredi 4 octobre de la liste des joueurs retenus pour la double confrontation entre le Sénégal et le Malawi comptant pour les 3e et 4e journées des qualifications à la CAN 2025. Après avoir placé sur le banc le duo d’intérimaires composé de Pape Thiaw et Teddy Pellerin respectivement premier et deuxième adjoints, la Fédération sénégalaise de football a dévoilé comme prévu, une liste des 26 Lions. Ce groupe est presque identique à celui précédemment utilisé lors des dernières journées de qualification ayant opposé le Sénégal au Burkina Faso et ensuite contre le Burundi lors de la trêve du mois de septembre. Ce qui n’est point une surprise car le désormais ex-sélectionneur avait déjà pris le soin d’arrêter au préalable son groupe de performance avant d’envoyer les convocations aux joueurs dans un délai de quinze jours. Aucun changement notable ne figure dans la liste du nouveau staff. Si les inamovibles de la sélection comme Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Idrissa Gana Guèye, Ismaila Sarr entre autres sont toujours présents pour cette trêve du mois d’octobre, il faut toutefois relever un tout petit changement.
BOULAYE DIA DE RETOUR, CHEIKH NDOYE POUR SUPPLEER EDOUARD MENDY
La Tanière a ainsi rouvert ses portes à l’attaquant Boulaye Dia. Forfait à la CAN-2023 pour cause de blessure et absent depuis mars dernier, l’attaquant signe son retour. Le retour du buteur de la Lazio de Rome est assurément très attendu si l’on en juge le faible rendement de la ligne d’attaque du Sénégal au cours de ces trois dernières sorties marquées par une manque criard d’efficacité devant les buts. Forfait pour cause de blessure, Edouard Mendy a également céder sa place à Cheikh Lo Ndoye, déjà présélectionné en 2019 sans pourtant disputer le moindre match. Elu meilleur gardien de la Ligue 1 sénégalaise la saison passée, l’actuel portier du Jaraaf a été rappelé cette fois pour compléter le trio des gardiens. Ses belles prestations dans le championnat et en Coupe de la CAF, l’impose aujourd’hui comme un des prétendants sérieux au poste. En attendant, une nouvelle ère est en marche. En dépit de l’accord avec la FSF, la reconduction du contrat d’Aliou Cissé s’est, on le rappelle, heurté au véto du ministère des Sports. Le staff intérimaire, Pape Thiaw et Teddy Pellerin va diriger le stage prévu à partir de ce lundi 7 octobre au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Deuxièmes du groupe L des éliminatoires de la CAN 2025, derrière le Burkina Faso, les Lions accueillent leurs adversaires du Malawi le 11 octobre au Stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio et se déplacent le 15 octobre à Lilongwe.
Milieux de terrain : Nampalys Mendy (RC Lens), Pathé Ciss (Rayo Vallecano), Lamine Camara (AS Monaco), Pape Matar Sarr (Tottenham), Pape Gueye (Villarreal), Habib Diarra (Strasbourg), Idrissa Gueye (Everton)
Attaquants : Sadio Mané (AlNassr), Ismaila Sarr (Crystal Palace), Habib Diallo (Damac FC), Iliman Ndiaye (Everton), Nicolas Jackson (Chelsea), Cherif Ndiaye (Etoile Rouge de Belgrade), Abdallah Sima (Stade Brestois), Boulaye Dia (Lazio)
LE POTENTIEL NATIONAL EVALUE A 36%
La directrice générale de l’AEME Mame Coumba Ndiaye a révélé que le potentiel national d’économie d’énergie est évalué á 36% rien que pour le sous-secteur de l’électricité.
L’Agence pour l’économie et la maitrise de l’énergie (AEME) a organisé hier, vendredi 4 octobre, un atelier de sensibilisation des journalistes économiques sur l’économie d’énergie. Présidant cette rencontre, la directrice générale de l’AEME Mame Coumba Ndiaye a révélé que le potentiel national d’économie d’énergie est évalué á 36% rien que pour le sous-secteur de l’électricité. Pour les ménages, le potentiel de réduction des consommations est évalué á plus de 30% avec les mesures d’efficacité et de gestion énergétique.
Le potentiel national d’économie d’énergie est évalué á 36% rien que pour le sous-secteur de l’électricité. Pour les ménages, le potentiel de réduction des consommations est évalué á plus de 30% avec les mesures d’efficacité et de gestion énergétique. C’est ce qu’a révélé la directrice générale de l’AEME Mame Coumba Ndiaye qui s’exprimait hier, vendredi 4 octobre, lors de l’atelier de sensibilisation des journalistes économiques sur l’économie d’énergie. « Par exemple, avec les actions á échelle pilote déjà menées par l’AEME, des économies de 76,9 GWh, 8,3 milliards de FCFA et 51 442 tonnes de CO2 ont été réalisés. La facture d’électricité de l’Administration a été également réduite de 8,527 milliards de FCFA, soit des économies financières totales de près de 17 milliards de FCFA », a-t-elle fait savoir.
Selon Mme Ndiaye, pour réduire plus amplement les consommations énergétiques des populations et de tous les acteurs économiques et les accompagner á baisser leurs dépenses d’électricité, il urge de mettre á l’échelle les différents programmes dans ce sens. « Sur les 17 décisions immédiates et à moyen terme à la suite de la réunion interministérielle sur l’économie d’énergie du vendredi 30 août 2024, plusieurs portent sur la communication et la sensibilisation. C’est ainsi que l’atelier de ce jour s’inscrit dans la dynamique d’application de ces décisions, mais aussi de renforcement des interventions que l’AEME a jadis eues au niveau national, pour partager les différentes possibilités technologiques, comportementales, de diversification et de gestion énergétique qu’offre la maitrise de l’énergie pour accompagner les différents acteurs », indique-t-elle. Elle estime que le déploiement de solutions d’efficacité énergétique dans le bâtiment, de technologies et équipements performants, de systèmes de gestion intelligente des équipements avec la digitalisation, d’installations solaires ainsi que des pratiques de sobriété énergétique, permettra de réduire considérablement les dépenses énergétiques de tout un chacun.
Selon elle, ceci sera facilité par les différents programmes et mesures d’accompagnement développés par l’AEME tels que la mise á niveau énergétique et la solarisation, l’optimisation de la facturation, les points et desks d’informations territorialisés sur la maitrise de l’énergie, l’éclairage efficace des bâtiments.
POUVOIR ET OPPOSITION INTERPELLÉS
L'abandon des poursuites judiciaires contre les personnalités politiques et médiatiques marque un tournant. Des voix influentes de la société civile réagissent à cette décrispation
Le vent de dégel de la tension politique provoqué par le classement sans suite des dossiers de poursuite enclenchés contre certains acteurs politiques et des médias sur la base des délits d’opinion ne laisse pas indifférents certains acteurs de la société civile. En effet, interpellés hier, vendredi 4 octobre sur cette décrispation, Babacar Ba, président du Forum du justiciable, Alioune Tine, président fondateur du Think tank Afrikajom center et Moundiaye Cissé, Directeur exécutif de l’Ong 3D ont salué l’abandon des poursuites décidé par la Justice. Toutefois, pour la pérennisation du climat de paix dans l’espace politique surtout en cette veille d’élections législatives anticipées, ils ont invité les acteurs à plus de responsabilité.
Babacar Ba, président du Forum du justiciable « Que chaque acteur politique joue son rôle dans le respect de l’Etat de droit
«Je voudrais commencer par me féliciter de cette décision de la justice de classer sans suite les dossiers de Bougane Guèye Dany, Cheikh Yérim Seck et autres. Je pense que la justice doit continuer à assumer son rôle de garant des droits et libertés fondamentales. Rien ne devrait inciter la justice à ériger la détention en principe et la liberté en exception. Nous encourageons les magistrats à garder cette posture de juge impartial et indépendant. Sans quoi, Ils sacrifieraient leur réputation. Alors pour la pérennisation de ce climat d'apaisement, nous suggérons au pouvoir en place de garantir à tous les citoyens l’expression de leurs libertés individuelles fondamentales notamment la liberté d’opinion, liberté d’expression, liberté de la presse, liberté d’association, liberté de réunion, liberté de déplacement et liberté de manifestation. Mais également de s’abstenir de tout acte qui pourrait être interprété comme une instrumentalisation de la justice. Nous invitons l’opposition à comprendre que l’exercice des droits et libertés doit se faire dans les conditions prévues par la loi. Chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre public. Que chaque acteur politique joue son rôle dans le respect de l’Etat de droit».
Alioune Tine, président fondateur du think tank Afrikajom Center. « Les acteurs doivent privilégier une communication centrée sur les préoccupations centrales et les aspirations majeures des populations »
« La décrispation avec la libération de Bougane, Cheikh Yérim et Kader, doit être une opportunité pour améliorer les relations entre pouvoir et opposition en soignant les éléments de langage qui doivent être expurgés de toute connotation de haine ou de mépris. Les acteurs doivent privilégier une communication centrée sur les préoccupations centrales et les aspirations majeures des populations. Il faut également privilégier la concertation et le consensus sur chaque étape du processus électoral pour des élections législatives anticipées apaisées et transparentes. Sur ce, il faut saluer les efforts du ministre de l’Intérieur qui cultive la concertation avec les acteurs en mode d'emploi. Il faut aussi saluer la disponibilité de l'opposition. Bientôt, va intervenir la concertation sur l'organisation de l'élection, nous invitons les auteurs à faire le choix des solutions les moins onéreuses, les plus réalistes qui garantissent un scrutin dans les délais et répondant aux standards de la Cedeao. L'opposition doit également jouer son rôle d'acteurs en quête du pouvoir mais d’acteurs responsables et républicains. Je rappelle d’ailleurs que lors de la réunion du 28 septembre dernier avec le ministre de l’Intérieur, des leaders de l'opposition l’avaient dit eux-mêmes. Soigner les éléments de langage et éviter le registre non conventionnel de la haine et du mépris. Le respect mutuel doit prévaloir pour le consensus sur l'organisation des élections ».
Moundiaye Cissé, directeur executif de l’ONG 3d « Le régime actuel doit développer une capacité de résilience et essayer de transformer les critiques en source d'inspiration »
« Nous tenons à saluer la démarche du ministre de la Justice pour son ouverture de même que son collègue en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique que nous avons rencontré, avec qui nous avons également abordé cette question des restrictions de liberté, des convocations et autres arrestations. Cela dit, nous pensons que ce régime doit changer d’approche vis-à-vis des critiques. Il doit développer une capacité de résilience. Car, aussi longtemps qu’il restera à la tête du pouvoir exécutif, il fera l’objet de critiques : des critiques les plus acerbes aux critiques les plus modérées d’où donc la nécessité pour eux de développer cette capacité de résilience face aux critiques en essayant de transformer toutes ces énergies (critiques) en source d'inspiration pour mieux faire. Les critiques doivent lui permettre de se ressaisir, requestionner ses démarches pour pouvoir rebondir. Car, les critiques ne sont pas en soi toujours négatives. Il y a toujours un côté positif à voir dans les critiques étant donné qu’il est appelé à gouverner ce pays, au moins les 5 prochaines années. Des arrestations, des emprisonnements systématiques sont contre-productifs à cause de l’effet boomerang qu’ils peuvent provoquer. Nous avons en mémoire l’exemple du régime du Président Macky Sall qui, malgré le nombre important de détenus politiques estimé à 2000 par certaines statistiques, a perdu le pouvoir. Donc l'emprisonnement systématique ne peut pas être une solution. Il faut développer une alternative à l'emprisonnement systématique, une alternative aux gardes à vue. Maintenant, aux acteurs politiques, ils doivent également apprendre à élever le niveau du débat politique. Les confrontations sur le terrain politique doivent se faire autour des idées et des programmes et non des confrontations physiques. Les Sénégalais attendent d’eux un débat sur les programmes de législature : quelle alternative de rupture à la situation actuelle de l’Assemblée nationale ils proposent ? Pour toutes ces raisons, on doit aller vers ces élections. Avec calme, avec sérénité, afin qu'on ait des programmes de législature à la dimension et bien des attentes des Sénégalais ».