SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
15 novembre 2024
DEUX PIROGUES DE MIGRANTS DISPARAISSENT AVEC PLUS DE 150 PERSONNES
Des jeunes en provenance de plusieurs villages des communes de Bantanani et de Dianké Makha, dans le département de Goudiry ont voulu rallier l’Europe. Dans chacune des pirogues, il y avait 80 migrants.
Encore drame dans les eaux sénégalaises. Deux pirogues, avec à leurs bords des candidats à la migration, ont disparu en mer.
Des jeunes en provenance de plusieurs villages des communes de Bantanani et de Dianké Makha, dans le département de Goudiry ont voulu rallier l’Europe. Dans chacune des pirogues, il y avait 80 migrants, soit un total de 160 personnes.
Seuls 10 candidats ont survécu. Le reste aurait péri dans l’océan.
Selon un des rescapés, «la pirogue a quitté la Mauritanie le 22 septembre 2024 pour l’Espagne. Apres 6 jours en mer, nous nous sommes perdus».
KHADIM BA NÉGOCIE AVEC LA DOUANE UN MORATOIRE DE 67 MILLIARDS FCFA
Toujours entre les mains de la police, le Directeur général de Locafrique a été présenté au procureur du Pool judiciaire financier le mercredi 2 octobre. Lors de son audition, il a déclaré être prêt à payer ce montant à la Douane.
Toujours entre les mains de la police, le Directeur général de Locafrique a été présenté au procureur du Pool judiciaire financier le mercredi 2 octobre. Lors de son audition, il a déclaré être prêt à payer 67 milliards à la Douane en guise de moratoire.
Cependant, les négociations n’avancent pas bien puisque la Douane veut que la totalité de la somme soit payée en une seule fois.
Cette décision appartient au juge. Le prévenu, qui a bénéficié d’un retour de parquet, doit rencontrer le juge d’instruction qui va décider si oui ou non il va accepter sa proposition.
Si elle est acceptée, Khadim Ba va recouvrer la liberté, bénéficier d’un contrôle judicaire et payer sa dette.
Si elle est refusée, il va devoir être placé sous mandat de dépôt en attendant son jugement.
DIX-SEPT SITES D’ORPAILLAGE CLANDESTINS DÉMANTELÉS A FALEME
La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA) a annoncé sur le réseau social X avoir démantelé 17 sites d’orpaillage clandestins dans la zone de la Falémé (sud), un affluent du fleuve Sénégal.
La Direction de l’information et des relations publiques des Armées (DIRPA) a annoncé sur le réseau social X avoir démantelé 17 sites d’orpaillage clandestins dans la zone de la Falémé (sud), un affluent du fleuve Sénégal.
Faisant le bilan de NAWETAAN, une opération menée ‘’par la Zone militaire N°4 conjointement avec la Gendarmerie nationale et les parcs nationaux’’, elle a indiqué que ‘’17 sites d’orpaillage clandestins (ont été) démantelés’’.
Lors de cette action menée du 14 au 30 septembre 2024, ‘’six entreprises d’exploitations minière (ont également été) suspendues pour non-respect du décret interdisant les activités le long de la Falémé’’, peut-on lire dans la publication.
Le 28 août dernier, le président de la République a pris un décret de suspension, pour une durée de trois ans, de l’orpaillage dans un rayon de 500 mètres sur la rive gauche de la Falémé, à la frontière avec le Mali ; une zone qui souffre d’une grave pollution aux produits chimiques utilisés pour l’exploitation de l’or.
Bassirou Diomaye Faye avait motivé sa décision par un souci de ‘’préservation de l’environnement et de protection des populations’’.
Dans son communiqué, la DIRPA a fait savoir que ‘’les Armées vont poursuivre et intensifier ces opérations qui visent à renforcer la sécurité aux frontières et soutenir les populations dans ces zones difficiles d’accès’’.
VIDEO
L'ÉVICTION D'ALIOU CISSÉ FAIT DES VAGUES
Supporters, anciens joueurs et commentateurs fustigent une décision jugée irresponsable et ingrate. La Fédération se retrouve acculée afin de présenter un plan convaincant pour l'avenir des Lions de la Téranga
L'émission phare de Canal+ dédiée au football africain a fait sa une sur le départ controversé d'Aliou Cissé de la tête des Lions de la Téranga. Un coup de tonnerre dans le ciel sénégalais qui soulève de nombreuses questions.
Le timing de cette annonce, à quelques jours de matchs cruciaux pour les qualifications à la CAN et à la Coupe du Monde, est particulièrement pointé du doigt.
"C'est une décision brutale et mal pensée", s'insurge Mamadou Niang, ancien international sénégalais. "On ne change pas de capitaine en pleine tempête", ajoute-t-il, soulignant l'importance de la stabilité à ce stade crucial de la saison.
Le bilan d'Aliou Cissé, loin d'être catastrophique, rend la pilule d'autant plus difficile à avaler pour de nombreux supporters. Artisan de la première victoire du Sénégal en Coupe d'Afrique des Nations en 2021, Cissé laisse derrière lui un héritage conséquent. "Il aurait mérité beaucoup plus d'honneur que de sortir comme ça, comme un vulgaire délinquant poursuivi par la clameur publique", s'indigne le journaliste Abdoulaye Thiam de Sud Quotidien.
SENSIBILISER POUR FREINER LA MIGRATION IRRÉGULIÈRE
Une caravane de sensibilisation des jeunes contre la migration irrégulière a été lancée jeudi à Mbour (ouest), à l’initiative de l’Agence nationale de la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ).
Une caravane de sensibilisation des jeunes contre la migration irrégulière a été lancée jeudi à Mbour (ouest), à l’initiative de l’Agence nationale de la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ).
“Les autorités ont pris toutes les dispositions nécessaires pour lutter contre le départ des migrants. Et il est du ressort de l’ANPEJ, en tant que structure qui prône la promotion de l’emploi des jeunes, de répondre à cette volonté du président de la République”, a dit sa directrice générale, Sina Amadou Gaye, lors de la cérémonie de lancement de cette caravane.
Cette caravane va consister à “sensibiliser les jeunes, […] leur faire comprendre le danger que comporte la migration irrégulière”.
“On est venu les informer des offres de services de l’ANPEJ, afin de leur permettre d’avoir des compétences et de s’enrôler sur la base de données de L’ANPEJ”, a ajouté Mme Gaye.
“Nous allons aider aussi ceux qui ont les capacités entrepreneuriales d’avoir des financements en les orientant [vers] les autres structures comme la DER [Délégation générale à l’entreprenariat rapide], le FPT [Fonds de financement de la formation professionnelle] ou encore l’ONFP [Office national de formation professionnelle]”, a-t-elle souligné.
Sina Amadou Gaye pense que “l’inadéquation entre la formation et l’emploi, combinée [au] manque d’opportunités d’insertion, pousse la plupart des jeunes à la migration irrégulière”, justifiant la nécessité d”’orienter les jeunes vers les métiers porteurs d’emploi”.
Après l’étape de Mbour, elle a promis de poursuivre la caravane dans d’autres localités du pays telles que Joal, Goudiry, Saint-Louis et Kafountine.
texte collectif
LA FRANCOPHONIE, UN PROJET AU SERVICE DE L’AMBITION IMPÉRIALISTE FRANÇAISE
C’est aussi l’affirmation d’un élitisme forcené puisque, face aux langues locales, l’usage du français concerne souvent une frange limitée de la population. Le vernis « pro-démocratie » de l’OIF ne sert qu’à légitimer certains des pires régimes
« L’unité du langage entraîne peu à peu l’union des volontés », écrivait en 1904 le géographe Onésime Reclus, ajoutant : « Nous avons tout simplement à imiter Rome qui sut latiniser, méditerranéiser nos ancêtres, après les avoir domptés par le fer. » C’est bien en ces termes que fut théorisée la « Francophonie » par celui qui forgea ce néologisme. Celle-ci serait « tout à la fois un espace de résistance et de reconquête », expliquait pour sa part le président Emmanuel Macron au sommet de Djerba, en 20221. Plus d’un siècle sépare ces deux citations, dont la juxtaposition illustre l’ambiguïté coloniale qui persiste chez celles et ceux qui vont célébrer la Francophonie lors du sommet de Villers-Cotterêts.
Loin de nous l’idée de contester l’intérêt d’avoir au moins une langue en commun pour échanger en étant dans différents pays, sur différents continents. D’ailleurs, nous ne nous en privons pas. Mais la Francophonie représente bien plus que cela : c’est un projet politique mu par la vieille ambition impérialiste française.
Façonner l’imaginaire politique
Dans nombre de pays, la Francophonie, c’est avant tout la promotion d’une langue coloniale, qui continue de façonner la manière de penser, de s’exprimer et de vivre le monde. C’est aussi l’affirmation d’un élitisme forcené puisque, face aux langues locales, l’usage familial du français concerne souvent une frange limitée de la population, avant tout urbaine et généralement plus aisée. Lorsque cette langue est celle de l’administration, des bourses d’études et des crédits de recherche, les élites politiques et économiques proviennent donc le plus souvent de ces milieux restreints où le français est très tôt devenu une seconde langue maternelle, voire la langue privilégiée. La reproduction des élites y prend ainsi une dimension linguistique qui façonne l’imaginaire culturel et politique... en cultivant un fort arrimage culturel à la France.
C’est d’ailleurs l’intention, même pas cachée, des promoteurs et promotrices de la Francophonie à Paris. « Maintenant que nous avons décolonisé, notre rang dans le monde repose sur notre force de rayonnement, c’est-à-dire avant tout sur notre puissance culturelle », reconnaissait le général de Gaulle en 1966. « La Francophonie prendra un jour le relais de la colonisation ; mais les choses ne sont pas encore mûres », précisait-il2. Elles le sont devenues.
De nos jours, chaque rapport parlementaire français sur les relations franco-africaines est l’occasion de rappeler l’importance de la diffusion de la langue et de la culture française qui permet, comme l’écrivent en 2018 les députés Michel Herbillon et Sira Sylla, de « créer les conditions d’un rapprochement profond et sur le temps long, de liens quasi émotionnels, d’une intimité qui peut s’avérer décisive en matière diplomatique ». Car, rappellent-ils, « si le travail de chancellerie permet d’avoir des “alliés”, la diplomatie culturelle permet de se faire des “amis” »3.
Instrument de puissance culturelle
Et l’amitié peut – et doit – payer. C’est Jacques Attali qui l’explique le mieux, dans son rapport remis il y a dix ans au président Hollande, sur la « Francophonie économique ». Il y insiste sur la « corrélation entre la proportion de francophones dans un pays et la part de marché des entreprises françaises dans ce pays » et propose de créer à terme une « Union économique francophone aussi intégrée que l’Union européenne »4. Un grand marché commun au centre duquel rayonnerait la France.
La mise en œuvre d’un projet politique nécessitait bien une institution multilatérale derrière laquelle dissimuler les ambitions françaises. « La Francophonie est une grande idée », expliquait le général de Gaulle en Conseil des ministres en 1963, ajoutant toutefois une précaution stratégique : « Il ne faut pas que nous soyons demandeurs. » Une mythologie savamment entretenue voudrait que la création, en 1970, de l’Agence de coopération culturelle et technique, ancêtre de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), ait été initiée par le président sénégalais Léopold Sédar Senghor et quelques autres. C’est oublier opportunément l’impulsion donnée par de Gaulle et par son Premier ministre Georges Pompidou, qui créa dès 1966 un « Haut Comité pour la défense et l’expansion de la langue française » en mobilisant justement son ami de jeunesse Senghor.
L’OIF est devenue l’outil dont la France avait besoin pour essayer de continuer de peser sur la scène internationale : un instrument de puissance culturelle, dont Paris assure la plus grosse part du budget et organise l’agenda politique, tout en prenant soin de ne jamais placer un Français à sa tête – toujours ce soin de ne pas être « demandeurs ».
Air de déjà vu
Outre les objectifs de diffusion culturelle et linguistique et de développement économique, l’OIF vise officiellement à « promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme ». Car le rayonnement français entend se faire aussi sur le plan des « valeurs » que Paris brandit régulièrement, comme pour mieux faire oublier les terribles compromissions de sa politique étrangère, notamment en Afrique et au Moyen-Orient. L’OIF reprend ainsi à son compte l’hypocrisie de la France, et son discrédit croissant sur le continent africain. Ses opérations « d’observation » de scrutins sont réputées pour le blanc-seing qu’elles offrent aux plus sinistres farces électorales. Le vernis « pro-démocratie » de l’institution ne sert qu’à légitimer certains des pires régimes de la planète, pourvu qu’ils torturent en français.
Toute cette mascarade du sommet de Villers-Cotterêts est d’autant plus pénible qu’on nous fait déjà, comme lors du « nouveau » sommet Afrique-France de Montpellier il y a trois ans, la promesse d’un format « innovant », avec de « jeunes entrepreneurs » et « créateurs ». Comme à Montpellier, le sens du spectacle nécessitera sans doute quelque interpellation intrépide, pour montrer que l’OIF n’a pas peur de se moderniser.
Mais cette fois il ne sera même pas question des autres piliers de l’impérialisme français, tels que l’armée ou la monnaie, et on entend déjà clamer la nécessité de réformes destinées à donner encore plus de poids politique à la Francophonie, en feignant de croire qu’elle peut être une piste de solution au problème qu’elle symbolise depuis toujours.
Khadim Ndiaye est historien (UdeS, Québec), diplômé en philosophie. Ses principaux champs de recherche portent sur l’histoire de la colonisation, la problématique culturelle en Afrique, l’histoire des Afro-Américains et le panafricanisme.
Thomas Borrel est un des porte-parole de l’association Survie. Il a été durant huit ans co-rédacteur en chef du journal Billets d’Afrique édité par l’association, et a récemment codirigé l’ouvrage collectif L’Empire qui ne veut pas mourir. Une histoire de la Françafrique (Seuil, 2021).
Odile Tobner est Essayiste et cofondatrice de la revue Peuples Noirs Peuples Africains.
Boubacar Boris Diop est Écrivain.
Aminata Dramane Traore est Essayiste, ex-ministre de la Culture du Mali (1997-2000).
LES HEURES D’ATTENTE DU TER RÉVISÉES
Le Train express régional de Dakar connait une situation perturbée suite aux très fortes pluies du 25 septembre. Les premiers résultats du diagnostic effectué ce week-end montrent un nombre important d’équipements électroniques impactés.
Le Train express régional de Dakar connait une situation perturbée suite aux très fortes pluies du 25 septembre. Les premiers résultats du diagnostic effectué ce week-end montrent un nombre important d’équipements électroniques impactés. Ce qui nécessite, pour des raisons de sécurité, des délais de traitement importants et incompressibles. De ce fait, la circulation des trains est depuis lors perturbé. Dans un communiqué transmis, on apprend que les temps d’attente en gare et sur les quais, les durées des trajets, les horaires et la fréquence des trains sont impactés. Du lundi au samedi, dans les 2 sens: Dakar – Yeumbeul: 1 TER toutes les 20 min, avec un temps de trajet identique à la normale Dakar – Diomniadio: 1 TER toutes les 30 min, avec un temps de trajet rallongé de 15 à 30 min.
Les dimanches et jours fériés, les horaires d’ouverture et la fréquence des trains, toutes les 20 min, restent inchangés.
Les heures des derniers trains sont les suivantes: au départ de la gare de Diamniadio pour Dakar: 21h17 ▸ au départ de la gare de Dakar pour Diamniadio: 21h22
▸ au départ de la gare de Dakar pour Yeumbeul: 22h05.
Les équipes de la SETER sont depuis lors mobilisées jour et nuit pour réparer le système et permettre la reprise en toute sécurité de la circulation.
En parallèle, la direction et les équipes de la SENTER, société propriétaire et gestionnaire du Patrimoine et autorité contractante du TER, travaillent sur une solution permettant, de manière définitive, et conformément aux standards de sécurité de mettre hors de portée des inondations toutes les installations sensibles du TER.
La SETER tient à s’excuser pour le désagrément occasionné, et remercie sa clientèle pour sa compréhension et sa patience. La sécurité de ses usagers est sa priorité. Des points de situation réguliers seront faits relativement à l’avancée des travaux et à l’optimisation du service.
MADIAMBAL DIAGNE CLOUÉ AU SOL
Bloqué par la police qui lui réclame un passeport diplomatique qu'il affirme ne jamais avoir possédé, l'ancien patron du Quotidien se voit refuser l'embarquement. Il dénonce des manœuvres destinées à l'empêcher de voyager
Madiambal Diagne a été bloqué à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass par la police qui lui réclame un passeport diplomatique dont il n’est pas «détenteur». En dépit des vérifications, il n’a pas pu voyager.
L’Aéroport international Blaise Diagne de Diass est devenu un point de blocage pour de nombreux citoyens, empêchés de voyager pour des raisons politico-judiciaires. Madiambal Diagne a été bloqué hier soir à l’Aibd au moment de faire ses formalités policières. Pour quelles raisons ? «Je me suis présenté à l’aéroport pour aller en Europe et au Canada. La police de l’aéroport m’a demandé de restituer un passeport diplomatique sénégalais parce qu’il y a des instructions en ce sens», expose l’ancien administrateur général du Groupe Avenir Communication. Madiambal Diagne a servi une réponse invariable : «je leur ai dit que je n’ai jamais eu un passeport diplomatique. Je n’ai jamais présenté à l’aéroport un passeport diplomatique», poursuit le journaliste. Bien sûr, il a toujours voyagé avec un passeport ordinaire. Mais, les vérifications n’ont pas permis de lever les doutes des policiers de l’aéroport. «J’ai toujours voyagé avec mon passeport ordinaire avec mes visas. Ça a été toujours le cas. Je leur ai demandé de vérifier dans leurs machines, parce que ce n’est pas la première fois que je voyageais. Jamais on n’a enregistré un passeport diplomatique à mon nom. Ils ont vérifié et ont constaté qu’il n’y a jamais eu de passage avec un passeport diplomatique», relate-t-il.
Cette «évidence» n’a pas poussé les policiers à lever cette restriction. Car ils sont restés sur les «instructions» reçues de leur hiérarchie. «Ils ont persisté à dire qu’ils ont reçu des instructions, et ces instructions m’empêchent de voyager sans leur donner un passeport que je garderais par devers moi», poursuit M. Diagne.
« Je n’ai jamais eu un passeport diplomatique »
Aujourd’hui, Madiambal Diagne est tranché sur la question : «Je réitère encore une fois que je n’ai jamais possédé un passeport diplomatique. J’ai toujours refusé de l’avoir. Pourquoi me demande-t-on un document que je n’ai jamais possédé ? Qui n’existe pas ? Ils ne donneront jamais un numéro de passeport diplomatique à mon nom et la durée de validité. Je défie quiconque de me sortir une trace d’un passeport diplomatique possédé par Madiambal Diagne.»
Pour l’ancien patron du journal Le Quotidien, cette mesure est un alibi pour l’empêcher de sortir du territoire. «On ne m’empêche pas de voyager parce que je dois présenter un passeport diplomatique. Ils veulent m’empêcher de voyager alors qu’ils n’ont aucune raison de le faire. Ils ont tout essayé, cherché à me harceler, fait toutes les vérifications, mais ils n’ont rien trouvé contre moi. C’est cet alibi qu’ils trouvent, c’est désolant. Heureusement, j’ai pris sur moi de ne pas m’emporter, parce que c’était de la provocation. Ils cherchaient la petite bête pour pouvoir me coller des infractions. Je reste zen ! C’est peine perdue», ajoute-t-il. Finalement, il est rentré chez lui.
Cet épisode sur les restrictions des libertés arrive dans un contexte politico-judiciaire extrêmement tendu. Après plusieurs heures de garde à vue, Cheikh Yérim Seck, Kader Dia, Bougane Guèye Dany dont les dossiers ont été classés sans suite, ont été libérés. Il s’agit d’une période de restrictions de libertés dénoncée par les défenseurs des droits de l’Homme et la Société civile.
Nos tentatives de joindre les services du ministère de l’Intérieur et de la police sont restées vaines.
LA LISTE DES 26 JOUEURS CONVOQUES CONTRE LE MALAWI
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a publié, vendredi, une liste de 26 joueurs devant prendre part à la double confrontation contre le Malawi, pour le compte des troisième et quatrième journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a publié, vendredi, une liste de 26 joueurs devant prendre part à la double confrontation contre le Malawi, pour le compte des troisième et quatrième journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football 2025.
Outre la première sélection du gardien de but de l’ASC Jaraaf, Cheikh Lo Ndoye, et le retour de Boulaye Dia, la liste des Lions convoqués est marquée par l’absence du gardien de but titulaire, Edouard Mendy.
Le Sénégal affrontera le Malawi à Dakar, le 11 octobre, avant de se rendre à Lilongwe pour le match retour, quatre jours plus tard, dans le cadre des éliminatoires de la CAN que le Maroc va abriter (21 décembre 2025-18 janvier 2026).
Pape Bouna Thiaw va diriger, à titre intérimaire, les Lions du Sénégal pour ces deux matchs, après la décision du ministère des Sports de ne pas renouveler d’un an le contrat de l’entraîneur de l’équipe nationale, Aliou Cissé.
La ministre des Sports Khady Diène Gaye avait invité “la FSF à prendre les dispositions utiles pour assurer la participation du Sénégal à la phase de qualification à la Coupe d’Afrique des nations 2025”.
Le coach intérimaire Pape Bouna Thiaw était jusque-là premier adjoint de Cissé. Il sera assisté par Teddy Pellerin, deuxième entraîneur adjoint.
Le directeur technique national, Mayacine Mar est chargé de la supervision et de la coordination de l’équipe, selon la Fédération sénégalaise de football.
Diomaye au lycée de Mbour
Le chef de l’Etat va prendre part à la 5e édition de la Journée de mobilisation citoyenne «Setal Sunu Réew». A cet effet, Bassirou Diomaye Faye est attendu samedi au lycée Demba Diop de Mbour. Il retourne à l’établissement qu’il a fréquenté pendant tout son cycle secondaire. Le Premier ministre Ousmane Sonko, lui, sera à l’université Assane Seck de Ziguinchor avec les étudiants pour rendre propre ce temple du savoir.
Thiès prépare la rentrée des classes
Le comité régional de développement (CRD) de Thiès s’est retrouvé hier autour du Gouverneur Saër Ndao, pour se pencher sur les préparatifs de la rentrée des classes. Tirant les conclusions de cette rencontre, le Chef de l’Exécutif Régional a déclaré que les frais de transfert sont illégaux et que quiconque accepte qu’on lui impose cette illégalité devient un complice. Et si quelqu’un l’impose à un parent d’élève, ce dernier se doit d’aller voir l’Inspecteur de l’Éducation et de la Formation (IEF) ou même aller jusqu’au Préfet ou au Gouverneur. En ce qui concerne les frais d’inscriptions, il souligne que la baisse relevait d’une décision politique, que tout le monde est tenu de respecter, mais il faudrait reposer le débat, pour voir, expliquer, argumenter sur les difficultés que les écoles vivent et voir comment réviser. L’autre alternative qu’il a posée sur la table, c’est d’aller vers la révision des crédits alloués aux écoles, qui n’ont jamais bougé depuis longtemps. Selon lui, les crédits alloués relèvent cependant d’un arbitrage du ministère. Cependant, dit-il, «on ne peut être figé sur dix années, sur le même montant alloué à une école, alors que les besoins augmentent. Nous allons plaider pour que ces montants alloués aux écoles connaissent une évolution, mais il s’agit aussi de mettre en synergie l’apport des mécènes. Dans ce cas aussi, il urge de faire en sorte que cet apport ne soit pour des raisons politiques simplement».
2e retour de parquet pour Khadim Bâ et Ibrahima Mar Fall
Les face-à-face avec les magistrats du pool judiciaire financier se multiplient. Khadim Bâ, directeur général de Locafrique et Ibrahima Mar Fall, Directeur de Coris Bank International Sénégal devront prendre leur mal en patience. Ils viennent, en effet, de bénéficier d’un nouveau retour de parquet. Selon des informations de Dakaractu, les hommes d’affaires poursuivent leurs négociations avec les Douanes pour se tirer d’affaires. Rappelons que Khadim Bâ et Ibrahima Mar Fall sont poursuivis pour une infraction douanière portant sur plusieurs milliards de francs Cfa.
Thierno Alassane Sall entendu par la gendarmerie
L’enquête sur l’affaire de l’Onas progresse. Le leader de la République des Valeurs qui avait déposé une plainte pour réclamer la lumière a été entendu hier par les gendarmes de la section de Recherches. Selon Thierno Alassane Sall, c’est un premier signe positif, pour avoir vu ses plaintes classées sans suite toutes ces années. Il espère qu'assez vite, les protagonistes de cette affaire, qui ont échangé des accusations graves par presse interposée, auront l'occasion de s'expliquer devant les enquêteurs afin que la justice serve la cause commune et non l'humeur hypersensible des majestés qui règnent sur nous, déclare M. Sall. Par ailleurs, il pense que les convocations suivies de garde à vue de Cheikh Yérim Seck, Bougane Guèye et Kader Dia ne pouvaient aboutir qu'à leur relaxe sans suite. Tant le motif est choquant, dit-il. Il est heureux que le pouvoir l'ait compris.
La mésaventure de Madiambal Diagne à l’AIBD
Le patron du groupe Avenir Communication raconte sa mésaventure à l’aéroport Blaise Diagne. A l’en croire, des instructions ont été données à la police de l'aéroport pour lui retirer son passeport diplomatique. Seulement, précise Madiambal Diagne sur X, il n’a jamais possédé un tel document, «pour bizarre que cela puisse paraître aux nouvelles autorités du pays». Il rapporte que les policiers l’ont fait poireauter pour vérification. «Comment leur donner un document que je n'ai jamais eu ? Mon pays est drôle», s’interroge le journaliste. Il pense que la police doit quand même pouvoir voir dans ses machines qu’il n’a jamais voyagé avec un passeport diplomatique. Après vérification, les flics n’ont pas trouvé de trace quelconque de son passage avec un passeport diplomatique. Néanmoins, regrette M. Diagne, le Lieutenant Dabo lui notifie verbalement qu'il a reçu instructions de lui retirer le passeport diplomatique qu’il ne possède pas. «Un alibi pour m'empêcher de voyager. Que c'est ridicule ! Ils ont tout tenté et fouiné partout sans rien trouver à me coller. Alors ils s'imaginent me bloquer en me retirant un passeport diplomatique que je n’ai jamais eu. Pitoyable. Ils font encore chou blanc», écrit le journaliste.
Bilan de l’opération Nawetaan
Les forces de défense et de sécurité poursuivent les opérations de sécurisation de la Falémé. Faisant le bilan de l’Opération NAWETAAN conduite par la zone militaire N°4, conjointement avec la Gendarmerie nationale et les parcs nationaux, du 14 au 30 septembre 2024, le Dirpa renseigne que 17 sites d’orpaillage clandestins ont été démantelés et six entreprises d’exploitation minière suspendues pour non respect du décret interdisant les activités le long de la Falémé. Les armées promettent de poursuivre et intensifier ces opérations qui visent à renforcer la sécurité aux frontières et soutenir les populations dans ces zones difficiles d'accès.
L’ancien maire Abdoulaye Pouye roule pour Pastef
Leader du mouvement politique citoyen «Gueum sa Bopp defar jarin sa réew», l’ancien maire de Mbao Abdoulaye Pouye a tenu hier une assemblée générale pour dénoncer la gestion de son successeur à la mairie, Abdou Karim Sall. Il qualifie de catastrophique la gestion de M. Sall avec son incapacité à payer les salaires de ses agents et les indemnités des délégués de quartiers. M. Pouye a par ailleurs chargé une frange de l’opposition qui, selon lui, fait dans le dénigrement pour exister. L’ancien édile de Mbao en a profité également pour annoncer sa décision de soutenir Pastef aux législatives, pour être logique avec lui-même : il avait soutenu le candidat Bassirou Diomaye Faye et son leader Ousmane Sonko pour la matérialisation de leur projet de société.
Informatisation de l’état civil
Guinaw rails Sud a abrité un atelier à l’intention des agents municipaux, élus locaux et délégués de quartiers sur la problématique de l’état civil. Ce, grâce au concours du réseau Siggil Jigéen. Une rencontre qui a servi de tribune au chargé du projet de l’état civil, Djibril Ousmane Ndao de plaider pour l’accélération du processus de modernisation de l’état civil à travers l’informatisation.
Plusieurs sinistrés recasés dans huit logements
Plusieurs habitants du village de Thiemping, dans la région de Matam, impactés par le débordement des eaux du fleuve Sénégal, ont été recasés dans huit logements disposant de toutes les commodités, a annoncé jeudi le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens (MITTA). «Nous avons mis à la disposition des sinistrés des logements qui étaient destinés aux ouvriers qui travaillent dans les chantiers de la route du Dandé Mayo Sud. Ils seront dans huit logements avec des chambres disposant de toutes les commodités, notamment de l’eau et de l’électricité», a indiqué Malick Ndiaye à l’Aps. Il s’exprimait au terme d’une visite des deux sites de recasement des sinistrés de Thiemping, un village de la commune de Ouro Sidy, dans le département de Kanel. Le ministre a expliqué que le recasement des sinistrés dans ces logements destinés aux ouvriers permet de libérer les écoles pour la rentrée des classes prévue lundi. A Kanel, beaucoup de sinistrés dont les maisons ont été envahies par les eaux du fleuve logent également dans des écoles. D’autres ont été hébergés par leurs parents. Du côté du département de Matam, des sinistrés de Falacouny, une localité de la commune de Nabadji Civol, ont été logés à l’école primaire de Thiama et au village de Nioki où ils ont installé des tentes.
Dr Moussa Sow rejoint Pastef
Ça bouge dans le département de Linguère où plusieurs responsables de l’ancien régime sont en train de rejoindre le Pastef. Il nous revient que le Directeur de cabinet de Aly Ngouille Ndiaye alors ministre de l’Agriculture n’est pas en reste. Dr Moussa Sow, enseignant à l’université Gaston Berger, a déposé armes et bagages au parti présidentiel. L’ancien conseiller technique au Port autonome de Dakar n’a-t-il pas devancé son mentor Aly Ngouille Ndiaye ? En tout cas, le soutien du maire de Linguère à Pastef aux élections législatives ne sera pas une surprise.
Des réformes en perspective
Le ministre des Finances, Cheikh Diba, a tenu une séance de travail avec le Directeur général de la Comptabilité Publique et du Trésor, Cheikh Tidiane Diop et ses collaborateurs. Il s’agissait d’échanger sur les perspectives de réforme visant le redressement des finances publiques. Selon une note du ministère, les discussions ont également porté sur les attentes nécessaires pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par les autorités.
La recette pour une année scolaire apaisée
La Cosydep estime que cette première rentrée scolaire du nouveau régime doit s’effectuer sous le signe de la rupture en termes de renforcement de la mobilisation de la communauté, de mise en confiance des acteurs et de fonctionnalité des établissements scolaires. Selon Cheikh Mbow, la mobilisation de toute la communauté, sans exception, serait un symbole fort pour les enfants. Cette mobilisation constitue aussi un message d’espoir dans la conviction que l’espace scolaire est le lieu par excellence de construction du capital humain et de consolidation de la cohésion de la Nation, indique l’organisation dans une note parvenue à la rédaction. Par ailleurs, renseigne la même source, la Cosydep se félicite des efforts déployés par les autorités publiques, avec le concours des acteurs et des communautés, pour assurer une bonne rentrée scolaire 2024-2025. Aussi la coalition salue la décision du Chef de l’Etat de mettre en place un Conseil Supérieur de l’éducation et de la formation. Cheikh Mbow espère que ce Conseil supérieur sera décloisonné et inclusif, avec une mission précise pour garantir son efficacité. Pour une année scolaire réussie, la COSYDEP préconise la pacification de l’espace scolaire par le maintien d’un dialogue permanent entre les acteurs ; la résorption des déficits en personnels enseignants, salles de classe et équipements mobiliers.