SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
15 novembre 2024
CES PARTICULARITÉS DES LÉGISLATIVES
L'exclusion des femmes des positions de tête de liste et les incertitudes planant sur l'éligibilité de certains candidats, dont notamment le maire de Dakar, Barthélémy Toye Dias, cristallisent les inquiétudes
Le processus électoral en vue des Législatives anticipées du 17 novembre prochain entre dans sa dernière ligne droite, avant la publication par la commission de réception des dossiers de candidature à partir du lundi 07 octobre prochain, des listes de candidats autorisées à participer à ces élections. Après la 14e législative organisée par le Sénégal depuis 1963, ce scrutin est marqué par un certain nombre de particularités ou incongruités dont l’absence de femmes investies comme tête de liste mais aussi les risques d’invalidation de plusieurs candidatures pour inéligibilité dont celle de l’actuel maire de Dakar, Barthélémy Toye Dias.
Le processus électoral en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain entre dans une nouvelle phase. En effet, le délai imparti à la commission de réception pour étudier la recevabilité juridique des dossiers de candidatures par l’article 7 du décret portant convocation du corps électoral (entre le quarante septième (47) et le quarante troisième (43) jour avant celui du scrutin) a expiré depuis hier, jeudi 3 octobre. Par conséquent, à parti du lundi 07 octobre prochain, le Ministre chargé des élections, conformément aux dispositions de l’article 8 du décret portant convocation du corps électoral, au plus tard quarante (40) jours avant le scrutin, va arrêter et publier les listes de candidats autorisées à participer à ces élections. Et, en cas de contestation de cet arrêté du ministre chargé des élections, les mandataires des listes de candidats impactées pourront, dans les vingt-quatre (24) heures suivant la publication de cette décision, se pourvoir devant le Conseil constitutionnel qui statue dans les (03) trois jours qui suivent celui de l’enregistrement de la requête. Après 14 scrutins législatifs organisés par le Sénégal depuis 1963, le processus électoral de ces élections anticipées est marqué par un certain nombre de particularités.
L’absence des femmes au niveau des têtes de liste
Sur les 45 listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes qui ont déposé leurs dossiers de candidature auprès de la Commission de réception des dossiers de candidature présidée par le commissaire divisionnaire, Abdoul Aziz Sarr, par ailleurs Directeur des Opérations électorales, aucune n’a désigné une femme comme tête de liste. Toutes les 45 listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes qui ont déposé leurs dossiers de candidature, sont dirigées par des hommes. Cette situation marque une rupture par rapport à la petite avancée notée ces dernières années avec notamment l’actuel haut représentant du président de la République, Aminata Touré, désignée tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar par l’ancien régime lors des législatives de 2022. Et un an auparavant, l’actuelle directrice générale de la Délégation générale à l'Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), Aïda Mbodj, tête de liste nationale de la coalition And Saxal Liggeey en 2017. Pour les prochaines législatives anticipées, les femmes devront donc se contenter des seconds rôles à l’intérieur des coalitions ou partis. Pour rappel, c’est en 2010 que le Sénégal a adopté la Loi n° 2010-11 du 28 mai 2010 instituant la parité absolue Homme-Femme dans toutes les institutions totalement ou partiellement électives.
Inquiétudes par rapport aux difficultés pour avoir un casier judiciaire
Outre l’absence des femmes au niveau des têtes de liste, l’autre fait qui pourrait s’inviter dans le processus électoral en vue de ces élections législatives anticipées est relatif au cas de candidats inéligibles. En effet, avec l’absence de consensus notée lors deux rencontres du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en charge également de l’organisation de ces élections, avec les représentants de partis politiques, des coalitions et personnalités indépendantes, il y a lieu de craindre des risques d’élimination de certains candidats pour des raisons d’inéligibilité en raison des divergences sur le casier judiciaire. S’exprimant sur cette divergence des acteurs sur ce point relatif au casier judiciaire, Babacar Ba, président du Forum du justiciable avait fait état de ses « inquiétudes… par rapport aux difficultés pour avoir un casier judiciaire. Certains acteurs ont proposé aujourd'hui que l'on élimine le casier judiciaire pour les réclamer après l'élection des 165 députés».
Le cas très particulier du maire de Dakar, Barthélémy Toye Dias
Désigné tête de liste de la coalition Samm Sa Kadu : (Sauver le Sénégal) qui regroupe des partis tels que Taxawu Sénégal de Khalifa Sall, le PRP de Déthié Fall, les « Serviteurs » du journaliste Pape Djibril Fall, l'ARC d'Anta Babacar Ngom, Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye et autre AGIR de Thierno Bocoum, l’actuel maire de Dakar, Barthélémy Toye Dias n’est pas encore tout à fait sûr que sa candidature soit acceptée. En effet, après la confirmation de sa condamnation à deux ans de prison ferme dont six mois avec sursis par la Cour suprême, vendredi 22 décembre 2023, beaucoup de spécialistes étaient montés au créneau pour annoncer sa radiation des listes électorale. D’ailleurs, l’intéressé semble lui aussi être convaincu de cette radiation des listes électorales. La preuve, prenant la parole le mercredi 6 mars 2024, lors de la plénière consacrée au vote d’une loi d’amnistie visant à couvrir les événements liés aux manifestations politiques ou à visée politique entre 2021 et 2024, Barthélemy Dias avait interpellé Me Aïssata Tall Sall, ministre de la Justice et Garde des sceaux sur sa situation.
« Madame la Ministre, je voudrais vous m’exprimer, en tant que maire de Dakar, que vous êtes au courant de ma situation puisque vous avez été mon avocate. Vous savez que je suis exclu des listes électorales pour cinq ans car j’ai été définitive ment condamné suite à une attaque jugée lâche contre une institution de la République, attaque documentée par des vidéos. Je souligne être le seul jugé dans cette affaire, personne d’autre n’ayant été poursuivi », avait-il dénoncé avant de marteler au sujet de sa radiation des listes électorales. « Cette exclusion signifie que je ne peux me présenter à aucune élection. Si une élection a lieu en 2029, je ne pourrai pas être candidat, et je ne peux plus briguer la mairie de Dakar. Le fait d’être l’unique personne attaquée et jugée, par des magistrats se prétendant indépendants, me prive du droit de participer aux élections, sous le prétexte de cette condamnation. Je préfère ne pas commenter davantage, souhaitant garder mes opinions personnelles. » Il faut préciser que l’alinéa 3 de l’article L.29 du Code électoral dispose : « ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale ceux (qui sont) condamnés à plus de trois mois d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six mois avec sursis (…).
LA FIN DES POURSUITES CONTRE BOUGANE GUÈYE ET CIE AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Un petit air d’apaisement souffle vendredi sur les quotidiens, après le classement sans suite des dossiers judiciaires de personnalités politiques et médiatiques considérées comme des contempteurs du régime en place.
Dakar, 4 oct (APS) – Un petit air d’apaisement souffle vendredi sur les quotidiens, après le classement sans suite des dossiers judiciaires de personnalités politiques et médiatiques considérées comme des contempteurs du régime en place.
Le Soleil, à l’image de la plupart des quotidiens, rapporte que le parquet a abandonné les poursuites initiées contre Bougane Guèye Dany, Cheikh Yérim Seck et Kader Dia. Ils ont tous les trois “recouvré la liberté après que leurs dossiers respectifs ont été classés sans suite”.
“Le procureur de la République en toute indépendance”, se satisfait le quotidien Yoor-Yoor en parlant de cette décision du parquet de classer sans suite ces trois dossiers classés par de nombreux quotidiens classent dans la catégorie des “délits d’opinion”.
Rewmi quotidien, un peu sur le même ton que Yoor-Yoor, affiche : “Le procureur arrête tout”. “Tout est bien qui finit bien”, commente le quotidien L’As, selon lequel l’Etat “lâche du lest”.
“Les autorités étatiques ont finalement desserré l’étau en libérant Bougane Guèye Dany, Cheikh Yérim Seck et le chroniqueur à la Sen Tv, Kader Dia”, avance le journal, ajoutant que c’est “une manière sans doute pour le tandem Diomaye-Sonko de redorer leur image que les arrestations commencent à ternir”. Si Vox Populi parle d’un “vent de détente”, il insiste dans le même temps sur “l’intangibilité de la liberté de presse” et d’opinion, comme réaffirmé par la coordination des associations de presse (CAP), en lien avec ces affaires.
Bès Bi Le jour, un peu soulagé, constate que “c’est la décrispation” après “la série d’arrestations notée ces derniers jours, et qui ont soulevé une vague de réactions”.
“Vent d’apaisement, défi à l’autorité ou application rigoureuse de la loi ?”, se demande le quotidien Les Echos, évoquant la décision du procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, lequel “marque son territoire”, selon le journal.
L’info s’intéresse davantage à la réaction du mouvement Y’ en a marre, qui “sort du bois” pour s’indigner de cette “vague d’arrestations pour délits d’opinion”.
Les leaders de ce mouvement citoyen créé en janvier 2011 par notamment de rappeurs, journalistes et étudiants, affirment qu’ils ne comptent pas accepter pour le régime actuel ce qu’ils refusé aux précédents régimes d’Abdoulaye Wade et Macky Sall, rapporte cette publication.
“Ce qu’on a vu ces derniers jours ne va pas dans le sens d’apaiser la démocratie”, déplore Alioune Sané, un des leaders du mouvement Y’en a marre, très influent au sein des couches populaires, et dont les propos sont relayés par L’info.
Selon cette publication, les membres du mouvement disent d’autant plus regretter ces poursuites “qu’il y a six mois en arrière, on n’aurait pas cru qu’au Sénégal, un opposant serait arrêté à quelques semaines des élections législatives pour des ‘délits d’opinion'”.
En conséquence, Y’en a marre est “rouge de colère”, souligne Walfquotidien. “On ne peut pas vivre dans une république politico-judiciaire. Nous revivons le même système judiciaire, les mêmes méthodes que celles des régimes précédents”, clame Thiat, un autre des leaders du mouvement, cité par Walfquotidien
UN FONDS D’INVESTISSEMENT APPELE « FI NATANGUE » LANCÉ
La société Finance Gestion et Intermédiation (FGI) a lancé un fonds d’investissement dénommé « FI NATANGUE », dans le but de fournir des solutions de financement endogènes, innovantes et flexibles aux entreprises évoluant dans le secteur des hydrocarbures
En Afrique de l’Ouest, le secteur des hydrocarbures est en plein essor. Dans un souci de rentabilisation, un fonds d’investissement appelé « FI NATANGUE », agréé par l’Autorité des marchés financiers de l’Union monétaire ouest-africaine (AMF-UMOA) et dédié exclusivement à ce secteur, a été lancé hier, jeudi, à Dakar, par Finance Gestion et Intermédiation (FGI)
La société Finance Gestion et Intermédiation (FGI) a lancé hier, jeudi 3 septembre 2024, à Dakar, un fonds d’investissement dénommé « FI NATANGUE », dans le but de fournir des solutions de financement endogènes, innovantes et flexibles aux entreprises évoluant dans le secteur des hydrocarbures. Selon les administrateurs de la société FGI, alliée à Baobab Asset Management, une société de gestion d’actifs indépendante régulée par l’Autorité des marchés financiers (AMF), l’initiative vise à accompagner les entreprises évoluant dans le secteur des hydrocarbures à travers une gamme de produits d’investissement diversifiés, notamment les Fonds communs de placement (FCP) pour diversifier les investissements et optimiser les rendements, les Fonds communs de placement à risques (FCPR), les solutions de retraite pour sécuriser l’avenir financier, les Plans d’épargne entreprise (PEE) ainsi que des fonds personnalisés conçus pour des clients ou groupes spécifiques (employés d’une entreprise, associations, mutuelles, ambassades, banques et autres services financiers adaptés aux besoins spécifiques).
La directrice générale de FGI, Astou Diop Sène, a déclaré qu’à travers ce fonds FI NATANGUE, « nous voulons apporter des solutions de financement endogènes, innovantes et flexibles aux entreprises évoluant dans le secteur des hydrocarbures ». Par cette initiative, « FGI cible les entreprises évoluant dans les hydrocarbures et ayant un fort potentiel de croissance », a-t-elle précisé. Selon elle, « le but recherché est de transformer l’écosystème des entreprises. En effet, l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal est porteuse de défis et d’espoirs ».
L’ancien ministre des Finances, Amadou Kane, par ailleurs président du conseil d’administration de FGI, a déclaré que ce fonds est « un outil puissant pour canaliser des capitaux vers des entreprises locales, lesquelles joueront un rôle clé dans l’exploitation, la logistique et les services autour de cette nouvelle industrie ». Les ressources pétrolières et gazières sont un « atout majeur » pour le développement économique et social du Sénégal, a-t-il ajouté, soulignant qu’elles nécessitent une « gestion avisée » capable de maximiser leur potentiel.
UN FINANCEMENT ADÉQUAT AUX BESOINS DU MARCHÉ DES HYDROCARBURES
Grâce à ce fonds, « nos Petites et moyennes entreprises (PME) auront désormais accès à des financements sous forme de prises de participation et de frais, qui leur permettront de se développer et de s’impliquer activement dans le secteur des hydrocarbures », a assuré Gora Lô, le coordonnateur. L’économiste Babacar Sène, conseiller technique du ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, a déclaré que ce mécanisme financier va sans doute entraîner une réalité socioéconomique et constituera, à coup sûr, une véritable opportunité pour nos entreprises. Le soutien aux initiatives innovantes fait partie des « devoirs les plus précieux de l’État du Sénégal qui s’est lancé dans l’exploitation de ses gisements pétroliers et gaziers », a-t-il ajouté.
Par khady GADIAGA
UN VOYAGE INITIATIQUE POUR L'ALTERITÉ...
Peut-on imaginer logiquement des sociétés sans revendications, oppositions, révoltes, des sociétés d'où les dissensions, les dissentiments, les discordes ont été enfin arrachés, des sociétés où le consensus règne souverain, sans accrocs ou anicroches ?
Peut-on imaginer logiquement des sociétés sans revendications, oppositions, révoltes, des sociétés d'où les dissensions, les dissentiments, les discordes ont été enfin arrachés, des sociétés où le consensus règne souverain, sans accrocs ou anicroches ?
Les constructeurs de cités idéales sont fermement persuadés que les individus, isolés dans leurs calculs et rendus ennemis par l'antagonisme de leurs intérêts ne parviendraient jamais à constituer une véritable communauté sans l'adhésion originelle, inconsciente avant d'être consciente, de tous à des principes identiques, en vue du bien, de l'intérêt de tous, pour l'identité, pour la stabilité et pour le bonheur de la communauté.
Une société peut-elle vivre dans les dissensions ?
Une société harmonieuse est nécessairement une société aux croyances et aux valeurs communes, c'est-à-dire une société de consensus. Cependant d'aucuns pensent que l'essentiel n’est pas d’arriver nécessairement à un consensus, mais bien d’être heureux au-delà de nos différences et de nos différends. Mais comment être heureux, sans aplanir nos différends et transcender nos différences par... un consensus ?
C'est la grande question existentielle car malgré l’amour et la compréhension qui peut exister entre humains, ils n’arriveront jamais à décortiquer et résoudre tout ce qui les oppose ! Eh oui, de par nos différences sexuelles et culturelles, de nos ambitions personnelles, il est tout à fait normal de ne pas être constamment en phase. L’idéal, ne serait-il pas de se mettre d’accord pour vivre avec des désaccords à vie ? Mais est-ce humainement possible ?
Le chemin initiatique de l'altérité
Le joug qui relie deux êtres humains tout comme une paire de bœufs, fait avancer le couple vaille que vaille, sur le sentier de la vie. C'est un chemin initiatique qui est long, et ne peut s'effectuer qu'aux prix d'efforts personnels. C'est une ascension à pieds de montagnes enneigées ou escarpées où l'oxygène se raréfie un peu plus à chaque pas. Il faut, comme le dit Rabelais, croquer l'os, pour enfin atteindre la substantifique moelle.
Effectuer le voyage initiatique que l'altérité nous propose en « s’emportant avec soi » est-il une hérésie ? En effet, le dogmatisme qui fige l'esprit et qui tue, s'installe dans l'esprit de l'homme qui désire évacuer la contradiction et veut une « cohérence » ici et maintenant. Evacuer, c'est fuir, c'est déraper dans la facilité. C'est laisser le sens s'échouer dans la signification. Ce qui se ferme meurt spirituellement. Il faut pour avancer dans le voyage veiller à entretenir la porosité des limites, permettre les brassages, les échanges, l'écoute, les passages. C'est maintenir le « possible », c'est à dire s'attendre sans cesse à être déconcerté, bousculé, étonné par les expériences insoupçonnées qui nous attendent sur le chemin.
La métamorphose du voyageur initié
« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux ». (Marcel Proust). La vigilance attentive est la forme nécessaire pour purifier le cœur, voir ses défauts et s'en corriger. Avoir un comportement bienveillant à l'égard de ce qui est « autre », telle est la métamorphose du voyageur initié. Il cesse d'avoir peur de l'imprévu. Il aime l'imprévisible. Il accepte le possible dans sa plénitude.
Alors il devient bienveillant et serein. Il cesse d'être agressif. Il peut enfin être fraternel. Et poursuivre sa route avec les autres, ses frères. Tout changement d'état, quel qu'il soit, est à la fois une mort et une naissance, selon qu'on l'envisage, d'un côté ou de l'autre.
Quand par chance, on a atteint ce dernier stade du nivellement, je crois que cela s'appelle la sagesse, ...à moins que ce soit La Vieillesse ? Ma mère aimait à dire que "avec l'âge, on se déhale..." Et à ce stade, même si nous ne partageons pas le même monde, nous pouvons toutefois nous entendre formellement, c’est-à-dire juridiquement parlant, sur le droit d’être en désaccord sur la légitimité de l’ordre institué.
Par El Hadj Boubou SENGHOTE
AMADOU BAKHAW DIAW OU LE SEMEUR DE DISCORDE
Je suis Halpoular parce que mes grands-pères Seydi El Hadji Malick Sy et Serigne Touba sont originaires du Fouta… Que Dieu bénisse notre cher pays et nous préserve des démons de la division ». Cheikh Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma (Dixit)
Depuis quelques années, nous assistons à une sorte de Front uni visant à rabaisser plus bas que terre les Fulɓe (tous ceux qui ont en commun l’usage de la langue pulaar) qui, selon les soldats dudit Front:
-n’auraient jamais vécu au Tékrour ; le phénomène migratoire de l’Est vers le Sahara ne concernant, d’après eux, que les Sérères, les Wolofs et les Lébous ;
-seraient, pour une partie d’entre eux (les Peuls) engendrés par des Berbères du Sahara; l’autre partie, à savoir les Toucouleurs, résultant d’un croisement entre les Sérères ; les Wolofs et les Peuls;
-seraient les tout derniers venus au Fuuta ;
-seraient des apatrides ;
-n’auraient humé l’air de la liberté et du bonheur qu’à partir de 1776, année de triomphe de leur Révolution sous l’égide de Ceerno Sileymaani BAAL et ses condisciples Fulɓe de l’Université de Pir Sañoxor, qui devraient leur apprentissage islamique et leur formation religieuse à des Wolofs ;
-auraient pactisé en 1820 avec les Maures pour attaquer des femmes à Ndeer, incitant ces « dignes résistantes » à s’immoler par le feu plutôt que de subir le joug de l’esclavage.
L’un des chefs de file de ce Front des fossoyeurs de la cohésion nationale et de la paix dans notre cher pays, en l’occurrence M. Amadou Bakhaw DIAW, par ailleurs Président de l’Association « MBOTAY LEPPY WOLOF », pousse le ridicule et la provocation jusqu’à déclarer que tous les illustres enfants du Sénégal sont issus d’une femme Wolof du Walo, etc..
Après ses déclarations assurément mensongères auxquelles nous avions réagi en son temps, Amadou Bakhaw DIAW se signale à nouveau, tristement, avec des idioties du genre « El Hadj Malick SY est un Wolof d’origine, natif du Walo, éduqué au Djolof…», ou que Cheikh Ahmadou Bamba est d’origine Wolof, etc..
Ce pulllophobe en est donc maintenant à nier les origines peules d’El Hadj Malick SY et de Cheikh Ahmadou Bamba qui seraient, selon ses dires, tous d’origine wolof.
Si El Hadji Malick SY est Wolof du seul fait d’être né à Gayé (que les Wolofs ont appelé Gaya), d’avoir appris chez quelques maîtres Wolofs, que dire alors de Khaly Amar FALL, de son vrai nom Hammaat Paate Koli FAAL, qui est né à Guédé (un village du Fuuta), de Paate Koli FALL (originaire du Cayor) et Jeegi BAH, sa mère, originaire du Fuuta, a grandi dans la famille de sa mère, qui est « Toucouleur », a appris et mémorisé le Saint Coran au Fuuta, auprès de ses oncles maternels Fulɓe, s’est marié au Fuuta avec des Fulɓe qui lui donnèrent chacune trois (03) enfants, qui ne comprenait et ne parlait que le pulaar et pas un traître mot de la langue wolof ?
L’on se souvient que cette nullité sans nulle autre pareille sur ce territoire africain, avait récusé avec véhémence toute attache de Hammaat Paate Koli FAAL avec le Fuuta et les Fulɓe!
La divagation de ce toucouleurophobe qui souffre à en mourir de voir une quelconque autorité religieuse, coutumière, traditionnelle, ou politique de renommée, rattachée aux Fulɓe n’a que trop duré! Nous le mettons en garde, lui et ses compères, que s’ils n’arrêtent pas, nous risquerions de leur imposer un visa d’entrée chez nous, y compris DAGANA qui fait partie du Fuuta dit ancien. Ainsi, ils comprendront que non seulement nous ne sommes pas des apatrides, que le Fuuta n’est pas un no man’s land, mais que nous sommes même les maîtres du Fuuta; tout comme le Gajaga est régulièrement reconnu comme étant le territoire des Soninkés, le Mandingue comme le territoire des Malinkés, le Saloum comme le territoire des Wolofs, le Sine comme le territoire des Sérères, etc..
Cela dit, rappelons qu’El Hadj Malick SY, est né vers 1855 à Dawfal, dans l’agglomération de Gayé, à 7 kilomètres à l’est de Dagana. Son père s’appelait Ousmane SY, fils de Demba Bouna SY. Sa mère s’appelait Fatoumata Wada WELE.
Sa lignée paternelle est originaire du Ɓunndu (Boundou), c'est de là-bas qu'elle migra vers Siyuma (dans l’actuelle Commune de Podor) et le Djolof. El Hadj Malick SY est donc incontestablement un Pullo aussi bien de par son père que de par sa mère. Il est Pullo d’origine, à 100%. Sa descendance ne manque jamais une occasion pour le rappeler. Allez demander à Son Eminence Serigne Mbaye SY Mansour, Khalife général des Tidianes, ou à Serigne Babacar SY Abdou alias Njool Fuuta qui, soit dit en passant, parle un pulaar raffiné, ou encore à n’importe qui d’autre de ses petits-enfants.
Dites donc: Depuis quand SY et WELE sont-ils devenus des patronymes wolofs?
Pour ce qui concerne ses études, il y a unanimité sur le fait qu’El Hadj Malick sy les débuta à Gayé, auprès de son homonyme Thierno Malick SOW, puis son oncle maternel Muhammad Boun Abou Bakri, plus connu sous le nom de Alpha Mayoro WELE. A l’âge de 8 ans, il fut amené par son oncle paternel Amadou SY dans le Djolof, à Sine, près de Sagata. Revenu à Gayé, il ira suivre des cours auprès de Ngagne KA, maître d’école wolof, pendant quelques mois. Il alla par la suite approfondir ses connaissances à Thiarène, dans le Cercle de Matam auprès de Mor Bassine SARR, puis à Lougué (dans le Cercle de Saldé) auprès du marabout Abdou BITEYE, à Podor, chez Mamadou TOP où il paracheva l’étude du Saint Coran. Il passa ensuite par d’autres formateurs wolofs, pour approfondir ses connaissances en littérature, grammaire, al-Akhdar, Risaala, avant de terminer chez Thierno Yéro BAAL à Thilogne où il apprit l’Ihmiraar et chez Mouhamad Al-Ya’quubi al Alawi, en Mauritanie.
En somme, El hadj Malick SY consacra vingt-cinq (25) années de sa vie aux études ; ce qui lui permit d'asseoir de solides connaissances dans de nombreux domaines des « sciences religieuses et même profanes » (mathématiques, astronomie, prosodie et poésie).
Il s’installa par la suite à Saint-Louis du Sénégal en 1884, où il épousa Sokhna Rokhaya NDIAYE, mère de son fils aîné, Serigne Babacar SY. Après la région de Saint-Louis, il fit cap à Louga puis à Pire, avant d’élire domicile à Tivaouane en 1902, sur les suggestions de son beau-père, l'érudit Mor Massamba Diery DIENG, père de son épouse Sokhna Yacine DIENG et à la suite d'une demande pressante, dit-on, du grand notable Djibril GUEYE.
En résumé, El Malick SY commença sa formation religieuse à Gayé auprès de son homonyme Thierno Malick SOW et de son oncle maternel Alpha Mayoro WELE, tous deux parents de sa famille maternelle. Il poursuivit ses études coraniques au Djolof, vers Sagatta, auprès son oncle paternel Amadou SY. Il alla ensuite au Fouta, dans le cercle de Saldé, chez le marabout Abdou BITEYE. Il finit sa formation coranique chez d'autres maîtres du Fouta, dont Mamadou TOP, à Podor, Thierno Yéro BAAL à Thilogne et Mouhamad Al-Ya’quubi al Alawi, en Mauritanie.
Il ressort de ce qui précède que M. Amadou Bakhaw DIAW raconte des histoires aux Sénégalais et à l’Humanité tout entière lorsqu’il déclare qu’El Hadj Malick SY (qui, rappelons-le, a quitté ce bas-monde le 27 juin 1922, à Tivaouane où il est inhumé) est d’origine Wolof et a reçu son éducation dans le Djolof.
N’oublions pas, à propos du Walo (Dagana) et du Djolof, que du temps de l’Almamiyat, le Fuuta-Tooro s’étendait: du Nord, de Hayre Ngal (Colline d’Asaba) jusqu’au Njorol (Djorol). De l’ouest, à l’Est de Dagana jusqu’à Bakel. Du Sud à Sud ’Est, depuis le Fleuve jusqu’aux frontières qui séparent le Fuuta du Djolof, le Ferlo et le Boundou.
Au reste, selon certaines versions orales, le Fuuta-Tooro actuel s’entendait, avant l’occupation coloniale, de Ndar à Bakel, du Nord Hayré Ngal au Ferlo et les limites du Djolof. Donc, c’est avec juste raison que les Fuutaŋkooɓe considéraient le Walo comme une partie intégrante du Fuuta-Tooro. Elimane Boubacar KANE, le patriarche de Dimat, a lui-même toujours considéré le Walo comme une dépendance de sa province.
Au demeurant, force est de reconnaître que la population du Djolof actuel est composée en majorité de Fulɓe. Le pulaar y est aussi la langue prédominante, même si le Djolof reste un « carrefour multiethnique et pluriculturel ».
Amadou Bakhaw DIAW est devenu une véritable calamité nationale! Chaque fois que cet homme aux idées sataniques ouvre la bouche, c’est pour débiter des sottises! C’est pour tenter de ruer dans les brancards les Fulɓe et le Pulaagu. Aussi, nous demandons-nous comment nos chers parents de l’Ethnie Wolof, si mesurés, pacifistes, positifs et intelligents (à l’instar des autres Ethnies du Sénégal) ont-ils pu lui confier la présidence de leur Association “MBOTAY LEPPY WOLOF!”
En tout cas, s’il n’arrête pas de nous provoquer et de nous injurier , nous risquerions de le soumettre à la formalité du visa d’entrée et de séjour au Fuuta ainsi que dans tous les autres terroirs peuls du Sénégal et d’ailleurs. Car ne n’oublions jamais, ainsi que nous l’avons régulièrement rappelé: LES FULƁE SONT PLUS QU’UNE ETHNIE. ILS SONT UNE NATION!
Nous prions donc les autorités sénégalaises compétentes de prendre, dans les délais les meilleurs, les mesures nécessaires pour mettre un terme définitif à ces sorties auxquelles Amadou Bakhaw DIAW et ses acolytes nous serinent.
Encore une fois : Nous prions Son Excellence Monsieur le Président de la République de faire cesser les dérives de ces démons de la division. Sinon, nous nous en chargerons nous-mêmes, quelles que puissent en être les conséquences, vu que l’Etat les laisse faire à leur guise, sans agir, sans réagir, sans sévir contre ces semeurs de discorde!
Respectons-nous les uns les autres ! C’est à cela aussi qu’avait convié Cheikh Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma, lorsque des hommes et des femmes politiques accusaient mensongèrement les Fulɓe d’ethnicisme, d’avoir fait un vote ethnique en faveur du Président Macky SALL et la Coalition « BENNO BOKK YAAKAR », consécutivement à la proclamation des résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet 2022 :
« Depuis quelques jours, des individus sans culture, et extrémistes la plupart, tentent d’installer le débat malsain de vote ethnique et stigmatisent la communauté Halpoular. Ce débat n’a pas sa raison d’être dans notre pays et nous devons le condamner… La chose la plus précieuse que nous devons préserver est l’unité et la concorde nationales dans le respect de nos différences respectives si enrichissantes. Je suis Halpoular parce que mes grands-pères Seydi El Hadji Malick Sy et Serigne Touba sont originaires du Fouta… Que Dieu bénisse notre cher pays et nous préserve des démons de la division ». Cheikh Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma (Dixit).
Ne prenez donc pas le risque d’aller à Tivaouane ou à Touba dire que Seydi El Hadji Malick Sy et Serigne Touba sont Wolofs d’origine et non Peuls; car vous risqueriez de vous retrouver avec la gorge tranchée
KEEMTAAN GI - ATTENTION AUX MANŒUVRES POLITICIENNES
Pourtant c’est l’ex-Chef qui nous déclarait, un trémolo dans la voix et l’air candide, qu’il ne voulait pas rester une minute de plus au pouvoir au terme de son mandat. Il se disait pressé de quitter le pays. On pourrait ajouter : et nous laisser dans la misère après nous avoir fait entrevoir durant 12 ans une hypothétique émergence. Regardant ses compatriotes de haut, il leur faisait savoir son envie de partir martelant qu’il en avait assez du pouvoir et de ses ors. C’est à peine si certains ne s’étaient empressés de se jeter à ses pieds et le retenir face à un tel ras-le-bol feint. Lui que l’on soupçonnait de vouloir un mandat de trop et qui mettait à la porte toute personne qui osait dire qu’il n’y avait droit, voilà qu’il disait qu’il en a marre d’être président de la République. En réalité, un monarque tropical. Tant pis pour les angéliques qui l’avaient cru. A peine deux mois après avoir remis les clefs du Palais présidentiel à son successeur, il s’était manifesté aux militants de son parti, histoire de leur remonter le moral. Bien entendu, ceux qui avaient eu droit à ses sucettes, et qui ne voulaient pas se faire remarquer des nouvelles autorités, se faisaient tout petits dans leur coin, attendant le coup de balai de Serigne Bass qui n’a pas encore fait le grand ménage dans l’appareil d’Etat phagocyté par l’armée mexicaine. Six mois après son départ du pouvoir, voilà qu’on annonce l’Ex comme porte-étendard d’une coalition avec ses anciens ennemis dont il fut le bourreau pour avoir « tué » son plus sérieux adversaire avec qui il danse présentement le tango. Elle est belle la politique chez nous ! C’est donc cet homme, envoyé spécial d’un Président Etranger qui ne semble pas aimer les nouveaux hommes forts du pays, qui revient par la fenêtre après avoir été chassé par la porte. Croyez-nous, ce n’est pas pour faciliter la tâche au duo aux affaires. Et c’est justement tout ce qui se trame avec les sorties intempestives de flibustiers jugés proches de l’ancien pouvoir et qui semblent être en mission commandée. Ils ne feront pas dans l’élégance républicaine et chercheront vaille que vaille à faire mal. Ce n’est point le Sénégal qui les préoccupe, mais faire échec à un Projet à travers lequel ils entrevoient les portes de prisons après tout le mal qu’ils ont fait à l’économie nationale. De l’autre côté, des néo-opposants, qui peinent à digérer leur déconvenue, feront dans l’insolence et l’outrance. Si vous vous attendez à un débat d’idées, vous pouvez déchanter. Attendez-vous plutôt à des invectives de bas-étage. Le vent de dégel de la Justice n’y fera rien. KACCOOR BI - LE TEMOIN
TRES CHALEUREUSES FELICITATIONS A MON GRAND CONFRERE ET AMI MON !
Une joyeuse fierté nous envahit de voir ainsi consacrée et montrée en exemple la valeur de la vertu. Le Seigneur rétribue, les gens admirent et célèbrent. La brillante carrière de Mamadou Oumar Ndiaye alias MON lui confère le statut d’admirable icône de la presse, illustration vivante de la symbiose idéale entre passion du métier, talent, rigueur technique et éthique, ces ferments du grand journalisme. MON, c’est aussi le talent, l’esprit, les efforts constants d’entreprenariat et d’autonomie ; engagement spontané et intransigeant en faveur de la défense de la liberté d’expression, de la profession et des confrères ; tremplin d’une somme d’expérience exceptionnelle. Les lauriers n’ont vraiment d’éclat que sur la tête du mérite véritable ! Celui de MON, notre fierté et notre trophée. Ibrahima Gaye Ancien Dg « Le Soleil »
RAPPEL D’AMBASSADEURS LE GENERAL CHEIKH GUEYE A DAKAR !
Dans une de ses éditions, « Le Témoin » avait révélé que l’ambassadeur du Sénégal en Turquie, le général (2s) Cheikh Guèye faisait ses valises pour anticiper son retour à Dakar sans attendre son remplaçant que le président de la République Bassirou Diomaye Faye tardait à désigner. « Le Témoin » ne savait pas si bien dire puisque nos radars déployés au Ndiambour ont flashé le général Cheikh Guèye au volant de sa voiture dans une station d’essence rurale située sur la route de Coki (Louga). Il ressort de nos investigations que le désormais ex ambassadeur du Sénégal en Turquie, général Cheikh Guèye, est rentré depuis trois semaines à Dakar. Quel gâchis ! Car le brillant diplomate avait déjà engagé de grands projets de partenariat en Turquie et en Azerbaïdjan pour l’intérêt du Sénégal. Le retour de l’ancien chef d’état-major général des Armées est consécutif à une décision du chef de l’Etat de rappeler une quarantaine de diplomates dont 19 ambassadeurs et quelque 15 consuls généraux et conseillers d’ambassades. Il s’agit, entre autres, des postes du Royaume-Uni, des Etats-Unis, de Turquie, d’Arabie Saoudite, de Corée du Sud ainsi que des représentations des Nations-Unies, du Saint-Siège au Vatican etc. Malheureusement l’ambassadeur Cheikh Guèye, un officier-général apolitique, faisait partie des départs « collatéraux » alors que la décision du président Diomaye visait à nettoyer certaines chancelleries de leurs diplomates « apéristes » ou « Bennoistes ».
QUATRE MINISTRES AU CHEVET DE MATAM
Le ministre desInfrastructures0, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye et ses collègues de la Santé, Ibrahima Sy, de la Famille, Maïmouna Dièye, et de la Microfinance, Aliou Dione, se sont rendus, ce jeudi 3 octobre, à Matam pour rencontrer les familles touchées par la montée des eaux du fleuve Sénégal et visiter les zones sinistrées. Lors de cette visite, le ministre a inspecté plusieurs chantiers d’infrastructures, notamment les travaux en cours sur les ponts de Ndouloumadji, de Diamel et de Nawel. Accompagné du directeur des Infrastructures routières et du désenclavement, Mamadou Alassane Camara, du directeur général de l’Ageroute, Mamadou Ndao, d’experts et de responsables locaux, il a pu évaluer l’état d’avancement des projets et discuter des défis à relever. Dans ce cadre, il a annoncé l’accélération des travaux de construction de la route du Dandé Mayo après la saison des pluies, répondant ainsi à une doléance des populations. El Malick Ndiaye Ndiaye a souligné l’importance de ces infrastructures pour le développement économique et social de la région, ainsi que pour le désenclavement de certaines zones. Dans les zones sinistrées, il a constaté l’ampleur des dégâts causés par les inondations et a exprimé la solidarité du président de la République ainsi que celle du gouvernement envers les populations touchées. Après avoir écouté les doléances des habitants, le ministre a assuré que le gouvernement a mobilisé toutes les ressources nécessaires pour fournir une aide rapide et efficace. Cette visite témoigne de l’engagement du gouvernement à soutenir les populations sinistrées et à répondre aux urgences, a-t-il assuré.
RENTREE SCOLAIRE LA SONAGED NETTOIE 798 ECOLES A DAKAR ET DANS LES REGIONS
Dans le cadre du programme national de remise à niveau des établissements scolaires pour l’année 2024-2025, M. Khalifa Ababacar Sarr, directeur général de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets Solides (SONAGED), a effectué une visite hier au Collège Mass Massaer Niane. Cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à améliorer les infrastructures scolaires, en particulier dans les zones fortement impactées par les récentes inondations. À ce jour, un total de 798 écoles réparties à Dakar et dans d’autres régions ont bénéficié des opérations de nettoyage et d’assainissement organisées par la SONAGED. L’objectif est de garantir un cadre d’apprentissage propre et sécurisé, permettant aux élèves et au personnel de poursuivre leurs activités dans des conditions optimales. Les récentes inondations ont touché 204 écoles à travers le Sénégal, dont 102 dans la région de Dakar, selon les données fournies par la Compagnie des Sapeurs-Pompiers.
CHEIKH DIBA PROMEUT LES PETITES ENTREPRISES
Longtemps ignorées dans les marchés publics, les petites entreprises peuvent désormais accéder à la commande publique. Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a pris hier un arrêté qui élargit le champ des possibilités aux PME. Les marchés publics comme la fourniture de services, la réalisation de travaux ou encore la vente de fournitures à l’Etat. Les petites entreprises et entreprises dirigées par des femmes auront la priorité pour accéder à des contrats publics inférieurs à 80 millions de frs (pour les services) et 100 millions de frs (pour les travaux). L’Etat va aussi réserver une partie de ces contrats aux entreprises qui travaillent dans le secteur social comme les associations ou coopératives. Ensuite, l’Etat garantit que 5%des budgets pour les contrats publics iront à ces petites entreprises, avec 3% réservés aux petites entreprises et 2%pourles entreprises dirigées par des femmes. Une manière pour le gouvernement de respecter une fois de plus ses promesses.
SEQUENCE DES ARRESTATIONS : CE QU’EN PENSE AMADOU BA, DEPUTE DE PASTEF
Le député Amadou Ba a abordé la série d’arrestations et de libérations de journalistes et hommes politiques accusés de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles, tout en soulignant l’indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif (le Président et le Premier ministre). Selon lui, «l’exécutif n’a joué aucun rôle dans ces arrestations». A l’en croire, toutes les actions judiciaires ont été initiées sans intervention ni instruction de la part de la Chancellerie ou du Gouvernement. Aucune convocation n’a été lancée sur ordre de l’exécutif, illustrant ainsi que le gouvernement laisse les juges traiter les dossiers de manière autonome, a-t-il poursuivi. A l’en croire, les décisions de libération des personnes arrêtées relèvent exclusivement de la souveraineté du Procureur. Il n’y a eu, selon le député, aucune ingérence politique dans ces décisions, malgré la pression médiatique ou politique. Toutefois, estime-t-il, ces libérations sont positives car elles envoient un message clair : la calomnie, les accusations sans fondement et les injures publiques ne resteront pas impunies.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 4 OCTOBRE 2024
EnQuête, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Libération, Vox Populi, L'As, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour, Yoor-Yoor Bi
EnQuête, Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Libération, Vox Populi, L'As, Révélation Quotidien, Le Quotidien, L'Observateur, Bes Bi le Jour, Yoor-Yoor Bi
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE VENDREDI 4 OCTOBRE 2024
Baadoolo - Dossiers classés sans fuite
Jamm gueun ay wallay ! Comme Jamm gueun 3e mandat rek ! Merci pour cette eau froide du parquet qui a éteint les flammes qui risquaient de ravager la démocratie et les libertés. C’est un classement sans fuite nak. Heureusement qu’à Y en a marre, certains sont restés de vrais kilifeu. Diomaye doit sortir le bréviaire que lui a offert le président du Conseil constitutionnel. Parce que c’est maintenant, à l’heure où commencent à «surgir les inévitables tentations du pouvoir, l’ivresse de la puissance, les démons de la division», qu’il doit «se souvenir de la main de Dieu» qui l’a posé là où il est.
En partance pour la Mauritanie Cheikh Issa Sall bloqué à la frontière
Cheikh Issa Sall aussi fait partie des dignitaires de l’ancien régime de Macky Sall qui ont été interdits de sortir du territoire. Mais l’ancien Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) n’a découvert cette mesure le concernant que ce jeudi, alors qu’il tentait de se rendre en Mauritanie, a appris Bés bi de sources sécuritaires. Le maire de Mbour, qui voulait aller à Nimzatt, a été informé par les policiers préposés à la frontière, à Diama précisément, de son interdiction de quitter le pays. Les sources confient qu’il a rebroussé chemin. Interrogé par Emedia, il a déclaré plutôt que son retour est dû à un «problème de véhicule».
Journée de mobilisation citoyenne Le lycée Demba Diop de Mbour va accueillir le chef de l’Etat
La 5e édition de la Journée de mobilisation citoyenne «Setal sunu reew» aura lieu ce samedi 5 octobre prochain. Et pour cette édition qui sera célébrée à 48 heures de l’ouverture des classes et qui coïncide avec la Journée internationale de l’enseignant, ce sont les écoles et les universités qui seront à l’honneur. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, se rendra ainsi au lycée Demba Diop de Mbour pour le lancement officiel de cette journée citoyenne. L’annonce a été faite ce jeudi par le ministre de l’Éducation nationale Moustapha Guirassy, en marge de la rencontre avec les acteurs communautaires pour préparer le «Setal sunu reew». Le Premier ministre Ousmane Sonko, quant à lui, est attendu à l’université Assane Seck de Ziguinchor. Des opérations de nettoyage et de reboisement y sont prévues.
Un porte-parole du Fmi salue l’audit général des finances publiques - «Les autorités ont communiqué les résultats préliminaires à notre équipe»
Les révélations du gouvernement du Sénégal sur la «falsification» des chiffres sur le déficit budgétaire et la dette par l’ancien régime ont interpellé aussi le Fonds monétaire international. Même l’économiste Magaye Gaye a saisi l’institution par une lettre. Emedia a pu échanger avec un porte-parole du Fonds qui a réagi. «Nous nous félicitons de l’audit général des finances publiques au Sénégal et de l’engagement du gouvernement en faveur d’une gouvernance solide et de la transparence budgétaire. Les autorités ont communiqué les résultats préliminaires de l’audit à notre équipe, qui collaborera étroitement avec elles dans les semaines à venir pour évaluer l’impact macroéconomique et définir les prochaines étapes», a répondu la source.
Ucad La reprise des activités pédagogiques fixée au 21 Octobre
A l’université Cheikh Anta Diop, la reprise des activités pédagogiques était prévue pour ce 1er octobre. Mais ce jeudi, le Coud a publié un communiqué pour informer la communauté estudiantine et le personnel que le campus ne serait pas disponible en ce début de mois pour des raisons liées à des travaux. Par conséquent, les activités pédagogiques démarreront le 21 octobre 2024. Cette décision du Coud vient ainsi mettre un frein aux ambitions du ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, de stabiliser le calendrier universitaire et de démarrer l’année académique en début octobre.
Libération de Bougane Guèye, Yérim Seck et Kader Dia Moundiaye Cissé salue la posture du ministère de la Justice
«Il faut saluer la posture d’apaisement du ministère de la Justice et le retour à la sérénité de l’Etat. Les parties prenantes, tant l’opposition que le pouvoir, doivent élever le débat en privilégiant les idées plutôt que les invectives», a posté, ce jeudi, Moundiaye Cissé. La veille, le Directeur exécutif de l’Ong 3D, avait dénoncé les convocations de Kader Dia, Bougane Guèye et Cheikh Yérim Seck. «Nous condamnons fermement les arrestations tous azimuts et invitons le nouveau régime à faire preuve de plus de sérénité. Oui à la reddition des comptes, mais dans le respect des droits des citoyens», avait-il écrit.
MOUSTAPHA GUIRASSY AU CŒUR D'UN DÉBAT HOULEUX SUR TFM
Ce qui devait être une discussion sur la rentrée scolaire a rapidement viré à une affrontement verbal tendu entre le ministre de l'Éducation nationale et le journaliste Chérif Diop
Dans une émission qui a fait des étincelles sur la TFM, le ministre de l'Éducation nationale Moustapha Guirassy s'est retrouvé sous le feu des questions incisives du journaliste Chérif Diop, jeudi 3 octobre. L'échange, qui devait initialement porter sur la rentrée scolaire, a rapidement viré à une confrontation verbale sur des sujets brûlants d'actualité.
Dès le début de l'entretien, Guirassy a tenté de recentrer la discussion sur son agenda prévu, à savoir la journée du 5 octobre dédiée à la rentrée scolaire. Cependant, Diop a insisté sur des sujets sensibles tels que les arrestations récentes de journalistes et d'acteurs politiques.
Le ton est monté lorsque le ministre a reproché au journaliste de ne pas respecter le cadre convenu de l'interview. "Je n'étais pas venu débattre de l'actualité", a déclaré Guirassy, visiblement agacé. Diop a riposté en affirmant son droit et son devoir de poser des questions pertinentes.
Malgré ces échanges tendus, l'entretien a finalement abordé les défis majeurs de l'éducation nationale. Guirassy a annoncé des mesures concrètes pour pallier le déficit d'enseignants et résorber les abris provisoires. Il a également évoqué une refonte du système d'évaluation visant à réduire les taux d'échec scolaire.
Un moment clé de l'émission a été l'annonce de la création d'un Conseil supérieur de l'éducation et de la formation, un organe transversal censé apporter une gouvernance plus consensuelle au système éducatif.
L'interview s'est conclue sur un appel du ministre à la mobilisation nationale pour "donner du sens à l'école". Malgré les désaccords, Chérif Diop a reconnu les compétences de Moustapha Guirassy en matière de communication, laissant entrevoir la possibilité d'un futur échange plus apaisé.