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15 novembre 2024
KHOR, QUARTIER COSMOPOLITE ET EXEMPLE D’INTÉGRATION RÉUSSIE
Entre 6000 et 7000 âmes vivent dans ce quartier dont le fondateur est venu en 1886 de la cité voisine de Vauvert. Celle-ci doit son nom à ce dernier, Moussa Camara dit Vauvert, un Guinéen qui s’est apostasié et s’est converti au protestantisme.
Saint-Louis, 4 oct (APS) – Le quartier de Khor, fondé en 1899 par Golo Koné, un agent administratif du consulat de France, est niché derrière la route de l’Université Gaston Berger (UGB) et l’usine des eaux.
Entre 6000 et 7000 âmes vivent dans ce quartier dont le fondateur est venu en 1886 de la cité voisine de Vauvert. Celle-ci doit son nom à ce dernier, Moussa Camara dit Vauvert, un Guinéen qui s’est apostasié et s’est converti au protestantisme.
Il était peuplé au départ de gens de l’ethnie bambara originaire du Mali, auxquels sont venus se joindre des habitants de l’île de Diouck, située entre Leybar et Khor.
Aujourd’hui, le quartier qui a grandi au fil des années est peuplé de diverses ethnies à la faveur des mariages mixtes. Il est confronté à des problèmes spécifiques liés à son statut d’ancien lit de fleuve.
‘’A l’origine, tout ce que tu vois là de la route à la digue, il n’y avait aucune habitation’’, raconte à l’APS Cheikh Amadou Diarra, dignitaire du quartier, retraité de l’enseignement et ancien reporter sportif à radio Sénégal.
Selon ses confidences, ‘’le quartier de Khor a été créé en 1899 par Golo Koné, son arrière grand-parent qui venait du site d’en face cité, Vauvert du nom de Moussa Camara, un Guinéen qui s’est apostasié ensuite pour adopter le protestantisme’’.
Golo Koné était un agent administratif du consulat de France. Il avait bénéficié d’un appui de ses patrons qui lui avaient proposé un site au quartier Nord. Mais, ce site ne lui convenait pas du fait de ses pratiques mystiques, explique Diarra, en présence d’autres dignitaires du quarter réunis pour les besoins de cet entretien.
Par la suite, les Français lui proposèrent un vaste espace sur la route Ndiaye Diouf, au quartier Khor. Il l’offrit à ses enfants qui y obtinrent chacun une parcelle, poursuit-il.
Il avait jeté son dévolu sur un petit espace derrière l’usine des eaux pour s’y installer avec l’assentiment de ses patrons.
La case de Golo
D’ailleurs, à l’époque, Khor s’appelait ”Golo Bougou” (la case de Golo), rappelle M. Diarra. Il signale que son arrière grand-parent sera suivi sur les lieux par Yoro Sidibé. Présent au moment de l’entretien, un des descendants de ce dernier, Moussa Sidibé, acquiesce de la tête pour conforter les déclarations de Diarra.
Moussa Sidibé signale d’ailleurs que son père, Thiélokho Yila, fut le premier enfant né dans ce quartier en 1903, avant de rendre l’âme le 9 septembre 1993.
Le quartier s’est agrandi avec l’arrivée massive des populations de l’île de Diouck, désireuses de se rapprocher de la ville. Ce qui justifie la présence aujourd’hui de toutes les ethnies, soulignent nos interlocuteurs. Ils rappellent que le guide religieux de Ndiassane y comptait beaucoup de disciples venus du Mali.
Il y avait obtenu un lopin de terre pour y caser ses fidèles. Il les incitait à s’orienter vers l’agriculture.
Ce terroir s’est dépeuplé avec la salinisation accentuée par les barrages. Par le passé, l’eau douce coulait le long du canal de Khor, jusqu’à la vallée de Lampsar et favorisait le développement du maraîchage.
L’exode depuis le Wassoulou
Sur les origines des premiers habitants, Cheikh Amadou Diarra s’accorde avec nos autres interlocuteurs sur le fait que ”les bambaras, sous l’étreinte de Samory Touré, voulaient s’éloigner de leur terroir, le Wassoulou, au Mali, connu pour avoir donné au monde la grande cantatrice Oumou Sangaré. C’est ainsi qu’ils vinrent s’installer au Sénégal”.
Sur leur route, ils auraient appris la capture de Samory, mais avaient déjà décidé de ”s’éloigner de leur mère patrie’’.
Sur l’origine du nom Khor, nos interlocuteurs pensent qu’ils pourraient avoir deux origines. L’une des hypothèses avancées voudrait qu’il vienne de la déformation linguistique de ”Poncoro” qui signifie près du pont en bambara.
La seconde serait liée à la présence à l’époque, et jusqu’à récemment, d’une entreprise de fabrique de coquillages (Khor en wolof) sur un endroit situé non loin du pont.
Nostalgique de sa tendre enfance passée dans ce quartier, Cheikh Diarra en garde encore le souvenir. ‘’Pendant notre enfance, nous ne savions un piètre mot de la langue wolof, que nous avons appris au contact de nos autres camarades à l’école française’’, explique-t-il.
Parmi les illustres fils de Khor figurent l’ancien gouverneur de Dakar, Ibrahima Koné, ainsi que son frère, Adiouma Koné, également administrateur civil. Ce dernier fut préfet du département de Kébémer. C’est d’ailleurs dans cette ville qu’il fut rappelé à Dieu.
Ils étaient tous fils de Fandiery Koné dont l’école primaire du quartier porte le nom.
Parmi les illustres fils de Khor figurent l’ancien gouverneur de Dakar, Ibrahima Koné, ainsi que son frère, Adiouma Koné, également administrateur civil. Ce dernier fut préfet du département de Kébémer. C’est d’ailleurs dans cette ville qu’il fut rappelé à Dieu.
Ils étaient tous fils de Fandiery Koné dont l’école primaire du quartier porte le nom.
Figurent aussi parmi les illustres fils de Khor, le colonel des armées, Talibouya Koné, ainsi que notre interlocuteur Cheikh Amadou Diarra, ancien reporter sportif de radio Sénégal. Pendant longtemps, il assura la couverture médiatique des activités à Louga et Saint-Louis, pour le compte de la radio nationale.
M. Diarra est aussi écrivain à ses heures perdues. Il a en effet publié deux romans : ‘’Kéba, l’héritier bamanan de Faraguedougou’’ et ‘’A l’épreuve du destin’’.
L’assainissement, problème prégnant à Khor
Les populations de Khor sont confrontées à divers problèmes dont le plus prégnant est certainement celui de l’assainissement, affirme Djibril Coulibaly, président du Comité de gestion de l’école et membre du collège des sages du quartier.
Leur grand-père, Fandiery Koné, connu pour être un visionnaire, avait songé à construire une digue de protection pour protéger le quartier des inondations. Il se plaçait aussi dans la perspective d’une future extension du quartier sous la menace des eaux en saison des pluies.
L’Association pour le développement de Khor a aménagé 70 parcelles qui seront distribuées aux populations du quartier, a dit Boubacar Coulibaly, son secrétaire général.
Dans certaines parties de Khor, l’eau menace les habitants qui vivent principalement du maraîchage, activité dans laquelle excellent les femmes, indique le secrétaire général.
‘’Nous nous activons dans des activités de développement et nous avons utilisé l’argent que nous a versé la SEN’EAU dont un tuyau a occasionné la destruction d’une salle polyvalente qui accueillait certaines de nos activités pour investir’’, a expliqué M. Coulibaly.
Il invite les structures installées dans le quartier, comme la BCEAO et la SEN’EAU à accompagner davantage les activités de l’association.
Ils déplorent le fait que l’entreprise qui assurait les travaux de construction de la BCEAO est partie sans satisfaire leurs doléances, malgré les promesses fermes de ses responsables. Ils signalent que les agents de cette banque avaient consenti néanmoins un appui d’un million à l’association et équipé les deux mosquées du quartier.
Pour leurs activités de maraîchage, les femmes souhaiteraient avoir plus d’assistance de la part des autorités politiques en équipements, dit Nasou Diarra de l’Union des femmes de Khor.
‘’Grâce aux cotisations, nous faisons dans la solidarité en accompagnant nos membres dans le besoin’’, souligne-t-elle. A côté de la parcelle commune qu’elles exploitent, chacune d’elle dispose de son propre lopin de terre.
Financements et divagations des animaux
‘’Nous avons surtout des problèmes de financement pour accéder à des marchés plus grands et sommes confrontés au problème de divagation des animaux’’, explique Mme Diarra.
L’Union a besoin d’un appui pour développer ses activités de transformation des céréales locales, dit-elle.
La case des tout-petits aussi a besoin d’une troisième salle, selon Djibril Coulibaly. Il se réjouit du choix du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN) de leur construire 10 salles de classe. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un projet de réhabilitation de l’école primaire Fandiery Koné.
Le quartier dispose d’une école coranique gérée par l’imam ratib, Abdou Khadre Haidara. Ce dernier nourrit l’ambition de l’étendre pour pouvoir répondre à toute la demande.
Cimetières mixtes
Saint-Louis possède des cimetières mixtes situés au quartier Khor Eglise qui, avec Khor Kabane, composent Khor Mission et où sont enterrés des chrétiens et des musulmans.
‘’Nous accueillons toute délégation munie d’un permis d’inhumer délivré par la municipalité car les cimetières sont de son ressort’’, affirme Moussa Diakhaté, le gardien des lieux.
Ces cimetières sont aussi vieilles que Khor, confie Cheikh Diarra, un des doyens du quartier. Il insiste sur la ‘’bonne cohabitation entre citoyens de confessions différentes’’, qui permet une telle situation.
par Ousseynou Nar Gueye
À CHAQUE SÉNÉGALAIS, SON YOUSSOU NDOUR
Ce 1er octobre 2024, il célèbre ses 65 ans, en route vers 66. "Joyeux Happyversaire !" encore, au nom de tous nos Tractonautes, à l'iconique Kor Aïda Sans Pagne (ou champagne? on ne le saura jamais) Coulibaly, Youssou "Ennnn' ddouuur"
Voici le mien, lors de notre avant- dernière rencontre, il y a 10 ans, avant celle de 2023. La fois d'avant encore, je l'ai vu en février 2012 à l'hôtel Le NDiambour, alors qu'il voulait être candidat à la présidentielle et il m'avait dit lire mes tribunes sur l'élection wadisée, dans Seneweb, avec un grand enthousiasme et un important intérêt, me souriant de sa grande banane d'éternel jeune homme .
Puis la fois d'avant, l'avant-dernière fois, nous nous vîmes le samedi 27 décembre 2014 avec Youssou Ndour, et prîmes une photo, avec moi, réprimant mon sourire à une blague. Youssou qui a été mon patron le plus emblématique.
De janvier 2001 à début 2007, je fus son responsable de Projets, chargé du copyright, de l'édition musicale, des relations avec le milieu des producteurs de musique, sherpa spécial en direction d'El Hadj Ndiaye (PCS 2000 ), et de Mamadou Konté, les grands fauves. Et aussi, j'étais chargé du projet de création d'une école des métiers techniques de la musique en coopération avec la ville d'Issoudun en France (Youssoudun?), Secrétaire Général de "l'association des activités du festival de musique DK 24" dont Youssou Ndour était Président; association non dissoute à date de 2024....
J'ai créé l'acronyme CIPEPS, asso des producteurs de musique, nommément Coalition Interprofessionnelle des Producteurs et Éditeurs Phonographiques du Senegal, en 2004-2005, en ai écrit les statuts et l'ai faire entrer au Conseil National du Patronat du Sénégal (CNP) en 2007.
Lamine Fall, qui m'appelle maître et mentor (et son ami Dave me nomme..le Gourou, lol), en est aujourd'hui le Secrétaire Exécutif de cette Cipeps là , en 2024, et ce depuis 2006, au sein du CNP.
La création de la CIPEPS matérialise la "volonté politique" de Youssou de pacifier l'espace sénégalais de la production musicale, notamment dans ses rapports d'alors avec El Hadj Ndiaye, qui étaient exécrables (Ndiaye et sa Pyramide Culturelle du Sénégal bénéficiant d'un important soutien financier et logistique des Présidents Diouf puis Wade, ce que Y. ND n'avait pas)... et avec feu Mamadou Konté (repose en paix, Mamadou..."Mamadou m'a dit"...), qui étaient empreints de jalousie fielleuse de la part de ce dernier, sans vouloir offenser sa mémoire.
"A chaque Sénégalais, il y a son Youssou Ndour''. Ce 1er octobre 2024, il célèbre ses 65 ans, en route vers 66. Route 66, comme aux USA. 66 comme le nombre de tant d'incantations-égrenages de chapelets rituels, en Islam.
J'ai vendu un concert de Youssou Ndour aux Nations Unies sous le SG de l'ONU Ban Ki Moon, ce qui m'a valu mon premier voyage aux USA en 2004. Avec Mbacké Dioum, en diatigui cornaqueur à New York au Sofitel (celui là même où survint l'affaire DSK) où passa me visiter mon frère d'armes Ibou Wade, mangeai un soupou kandia d'anthologie venu de Harlem et où je résidais à plus de 20 étages au dessus du sol à quelques pas de Time Square, Mbacké Dioum donc nous parla de la rumeur positive enflante sur le talent d'un certain Akon ; rappeur US d'origine Thiam sénégalaise. Encore inconnu en Afrique.
Mon premier visa américain de 10 ans en 2003 donc. New-York où je partis en rdv avec EMI Music et Sony Music, et avec la réalisatrice de cinéma et productrice Elizabeth Chai Vasarhelyi, reçue quelques mois plus tôt à Dakar à mon bureau des Almadies et à mon domicile de la Cité des Magistrats aux Mamelles, avec son époux blond et preneur de vues.
Vasarhelyi, dont j'ai supervisé le montage juridique du (projet de) film documentaire de 102 minutes, "Youssou Ndour : I bring What I Love", finalement sorti en 2008, un an après mon départ de chez la "Youssou Ndour Family Business".
Un documentaire produit par 57th & Irving Productions : En 2005-2006, Elizabeth Chai Vasarhelyi suit la tournée de Youssou N’Dour, classé parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde par le Time Magazine l’année suivante. On le connaissait jusque-là comme porte-voix de l’Afrique. Il devient alors porte-parole de l’Islam, une religion qu’il veut faire exister aux yeux du monde occidental au-delà de l’intégrisme. Intégrant une dimension sacrée à sa musique, il propage un message de tolérance fédérateur qui trouvera des détracteurs dans son pays, où il est pourtant extrêmement populaire. Le film promeut ce message tout en nous embarquant dans la vie de la tournée, rythmée par l’expression si riche des chansons de Youssou Ndour, dans la lignée des plus grands griots.
Résumé de ce premier film documentaire long-métrage d'Elizabeth Chai Vasarhelyi ? "Au point culminant de sa carrière, Youssou N’Dour a décidé de composer “Egypt”, un album religieux dédié à une vision tolérante de l’Islam, enregistré au Caire avec l’orchestre de Fathy Salama. C’est une période critique et un tournant dans la carrière de Youssou. Son courageux message musical a été chaleureusement accueilli dans les pays occidentaux, mais a créé de sérieuses polémiques au Sénégal. Pendant plus de deux ans, la réalisatrice Elizabeth Chai Vasarhelyi a suivi Youssou N’Dour à travers le monde, le filmant en concert mais aussi dans des moments plus intimes avec sa famille et son entourage. “I Bring What I Love” est le recueil d’un voyage difficile. Youssou y a assumé sa démarche, se posant en voix d’espoir", dans un monde qui sortait de la guerre américaine en Irak.
Je fus ainsi Coordonnateur des quatre managers internationaux de Youssou Ndour. Incluant Thomas Rome, manager américain de Youssou et avocat new yorkais, qui prendra ma suite dans ce rôle de coordonnateur en 2007. Thomas Rome m'appelait "Mazarin". Incluant aussi Michelle Lahana La Gazelle pour la France; Mady Dramé pour l'Afrique, et son manager pour le Royaume-Uni.
J'ai finalisé la convention de partenariat avec le Africa Festival de Würzburg en Bavière allemande, où je me suis rendu .
Mon DESS Mastère en politiques culturelles et gestion des Arts option politiques culturelles internationales m'a préparé à ce rôle, auprès de Y.ND.Obtenu en 1999, sous la houlette de ma directrice de mémoire, aussi stricte que belle et maternelle : Brigitte Remer.
Hasard ou signe du destin : en 2007, mon poulain Lamine Fall la rencontre à Alexandrie en Egypte où Brigitte Remer est devenue directrice du Centre Culturel français. J'avais soutenu Lamine à partir pour l'université Léopold Sédar Senghor, mise en place par l'Organisation de la Francophonie (OIF) à Alexandrie. Pour y passer un diplôme en gestion culturelle, validant ses acquis de manager d'artiste, Lamine Fall, historique manager d'Alioune Mbaye Der, dirige la Sarl OSCAR depuis 10 ans (gestion d'accès événementiels. Et enfin, nous avons partagé le projet d'accompagnement fourni à l'AMAA (Association des managers et Agents d'Artistes du Senegal), financé par l'ADEPME et le 3FPT (2021 - 2022) où Lamine a été un excellent formateur.
Mes quatre années antérieures, de 1995 à 1998, comme directeur de l'Alliance française de Saint-Louis, m'ont aussi préparé à ce rôle d'ingénierie culturelle auprès de l'immense Youssou Ndour (Kaar Kaar, machallah...).
A Saint-Louis, je m'attelais, entre autres, à organiser la Fête de la Musique quand les représentants locaux du ministère de la Culture avaient fait défaut. Avec l'appui de la Gouvernance de Saint-Louis et de la Radio de Teranga FM (notamment de Ben Makhtar Diop, mais aussi de Golbert Alioune Badara Diagne). Teranga FM où j'eus une émission hebdomadaire pendant mes années Ndar-Ndar, D'are D'art : "Francophonie au bout des Ondes".
En janvier 2021, ce sont les initiales Y.ND (wolofisées en Waiyyendi) qui composent le titre du premier de mes deux romans, le second, sorti en décembre 2023, étant "Immeuble Nal, Douala".
La dernière fois que j'ai vu Youssou Ndour ? En mai 2023, à l'ancien palais de justice à son Forafricc (Forum Africain des Industries Créatives et Culturelles) où j'ai été paneliste invité par la Fondation Youssou Ndour pour les industries culturelles et créatives , FYNICC. J'y ai ete panéliste sur un thème des enjeux du numérique sur la création et les arts. Panel partagé avec mon ami et frère l'avocat Maître Sylvain Sankale, et avec ma soeur Ngone Ndour, PCA re-redoublante de la SODAV. Un panel modéré par Maître Nafissatou Tine , avocate et PDG à Bruxelles de Sunulex. La fille d'Alioune Tine, lequel était assis au premier rang, ce jour-là.
Youssou, et Aby Ndour étaient aussi aux premiers rangs.
L'occasion pour moi de lui taper la bise et de saluer son époux.Plus tard, dans l'imposant hall de l'ancien Palais de Justice de Dakar qui accueille le FORAFRICC, je serre la main pèle- mêle, aux tontons flingueurs de la Youssou Ndour Family and Team : le toujours souriant Mara Dieng, le Bastos toujours jeune Mbaye Dieye Faye (né lui aussi le 1er octobre comme Youssou Ndour, mais un an plus tard, en 1959), Saint-Louis Mané, binôme stellaire de Youssou; le volcanique petit-frère -à-vie Bouba Ndour, directeur des programmes de la TFM; l'encostumé éternellement encravaté Kamou Seck, chef de protocole...Lors de mon panel, ma vieille branche Bernard Vershueren de Creative Africa est au fond de la salle : ce fils adoptif du deuxième plus grand acteur sénégalais après feu Douta Seck et avant feu Ousseynou Diop ("l'homosexuel" du film Touki Bouki): feu James Campbell né Badiane.
"Joyeux Happyversaire !" encore, au nom de tous nos Tractonautes, à l'iconique Kor Aïda Sans Pagne (ou champagne? on ne le saura jamais) Coulibaly, Youssou "Ennnn' ddouuur".
Qui est l'un des cinq noms les plus connus du Sénégal depuis 40 ans. Sans discontinuer. Soit depuis 1984 qu'il a fait irruption sur la scène internationale, parmi les plus connues comme équivalent du Sénégal, quand vous rencontrerez des étrangers chez eux.
Youssou qui depuis 1974, a été le subconscient artistique et musical des Sénégalais, qui adorent le mbalakh et les ballades folk. Alors que l'opposant Abdoulaye Wade fut leur subconscient et l'impensé politique de 1974 à 2000.
Depuis Wade, Diouf, Macky , sont passés. Nous en sommes à PR Diomaye désormais.
Reste dans la postérité des noms qui sonnent égaux au nom du Sénégal ailleurs dans le monde : Senghor, Wasis Diop, le footeux El Hadj Diouf, Diomaye et toujours et encore : ...Youssou Ndour.
Gâteau d'anniversaire pour tous !
Avec l'interprète de la chanson "Juum" : nit ku dul juum amuul.
65 ans? Waouh! Bès bu déllusi moo néx..
Ça ne rajeunit personne. J'ai moi-même 52 ans. Li maa wèèsu dey delussé, mèlni sèètu....
Au maroquin de la Culture qu'a occupé difficultueusement Youssou, il faut tout de même nommer un homme ou une femme de Culture ; et non un fonctionnaire ou un enseignant de la Culture.
Et je ne désespère pas d'être nommé un jour ministre de la Culture, des industries culturelles et créatives, du patrimoine, de la Communication et de l'éducation populaire, de mon pays le Sénégal, sous ce "Diomayat" 2024-2029, pourquoi pas?
Ou plus assurément (kaar kaar..), sous un prochain "Birimat",inch'Allah, de 2029 à 2034, quinquennat de mon leader de parti (UDP Kiraay), mon grand frère et tête de liste de la Coalition Pôle Alternatif 3ème Voie, Birima Mangara, pour les Législ'Hâtives du 17 novembre 2024.
Mon courant de pensée politique au sein de UDP Kiraay de mon frère l'ex Ministre au Budget (2014-2019) Birima Mangara est : Options Nouvelles Générations (O.N.G) - Woorna Niu Gérer, en wolof.
Yallah baakhna. Même si, " bu nieup khamé foo jeum, doo fa massa ègg...." (vous la connaissez hein, celle-là !).
Yalna Yallah dooli sütüra, à tous les muñkat, que nous sommes et que nous nous efforçons de rester, jour après jour, Sisyphe remontant toujours notre rocher vers le haut de la montagne. Tout ce qui monte finit par converger.
Ousseynou Nar Gueye est éditorialiste (Tract.sn) et Communicant.
LE TAS RÉDUIT LA SUSPENSION DE PAUL POGBA
Éloigné des terrains depuis le 11 septembre 2023 après un contrôle positif à la déhydroépiandrostérone (DHEA) le 20 août 2023, l'international français reviendrait donc à l'entraînement en janvier 2025, et à la compétition au mois de mars.
iGFM (Dakar) Le Tribunal arbitral du sport a, après appel, réduit la suspension de quatre ans de Paul Pogba à dix-huit mois. Le champion du monde 2018 pourra reprendre la compétition en mars 2025.
Paul Pogba devrait faire son retour plus tôt que prévu. Selon les informations du Daily Mail et confirmées par L'Equipe soins avec une source proche du joueur, la suspension de 4 ans du milieu de terrain de 31 ans pour dopage a été réduite en appel à 18 mois.
Éloigné des terrains depuis le 11 septembre 2023 après un contrôle positif à la déhydroépiandrostérone (DHEA) le 20 août 2023, l'international français (91 sélections, 11 buts) reviendrait donc à l'entraînement en janvier 2025, et à la compétition au mois de mars. L'instance a confirmé la version du joueur qui clamait avoir pris par inadvertance cette substance, interdite par l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Un complément alimentaire en cause
Depuis le jour de l'annonce de sa positivité, Pogba n'a pas dévié de sa ligne, celle que fixait déjà à l'époque son agent, Rafaela Pimenta : « Paul n'a jamais voulu enfreindre les règles. » Après le choc de l'annonce, le joueur avait reconnu, devant le staff médical du club transalpin et une partie de ses dirigeants, avoir consommé un complément alimentaire conseillé par un ami médecin à Miami, où il passe régulièrement ses vacances. Sur son compte X, le champion du monde 2018 a aussitôt réagit avec une photo, crampons aux pieds.
JOURNÉE « SETAL SUNU REEW », DIOMAYE ATTENDU AU LYCÉE DEMBA DIOP DE MBOUR
Cette journée, qui mobilise toute la communauté scolaire, est placée sous le signe de l’assainissement des établissements et de la mise en avant de l’importance d’un environnement sain pour l’épanouissement des élèves.
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est attendu ce samedi au lycée Demba Diop de Mbour dans le cadre de la journée nationale « Setal Sunu Reew ». L’annonce a été faite hier par le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, lors d’une rencontre avec les acteurs communautaires de l’éducation.
Cette journée, qui mobilise toute la communauté scolaire, est placée sous le signe de l’assainissement des établissements et de la mise en avant de l’importance d’un environnement sain pour l’épanouissement des élèves. Moustapha Guirassy a insisté sur le rôle fondamental de l’école dans la société. Selon lui, « l’école doit être replacée au cœur des préoccupations de tous, car elle est essentielle pour la restauration des valeurs en déclin ».
Le ministre a également souligné la présence active des divers segments de la société, allant des chefs religieux aux communicateurs traditionnels, en passant par les syndicats et les ASC (Associations Sportives et Culturelles). Pour la première fois, une mobilisation nationale aussi large a été initiée en faveur de l’éducation. « C’est un moment historique pour notre système éducatif, et je suis fier de voir l’ensemble des acteurs unis pour le bien de l’école », a-t-il déclaré.
Cette présence simultanée des hautes autorités montre l’engagement du gouvernement à faire de l’école une priorité nationale.
La Journée « Setal Sunu Reew » se veut un espace de réflexion et d’action sur l’importance de la salubrité dans les établissements scolaires. Elle rappelle également l’implication collective nécessaire pour assurer des conditions d’apprentissage optimales aux élèves.
Moustapha Guirassy a invité toute la population à prendre part à cet événement, qui témoigne de l’importance accordée à l’éducation dans la construction du Sénégal de demain.
JOAL, SAISIE DE 155 KG DE CHANVRE INDIEN PAR LA GENDARMERIE
La patrouille a repéré un véhicule de type « sept places » sortant d’une route sablonneuse pour rejoindre la route départementale. À la vue des gendarmes, le chauffeur a accéléré et s’est enfoncé dans la brousse.
Cinq sacs de chanvre indien, pesant au total 155 kilogrammes, ont été saisis ce jeudi 3 octobre 2024 par des éléments de la brigade de gendarmerie de Thiadiaye, informe le Soleil.
Selon la source, l’opération a eu lieu aux alentours de 5h, sur la route de Nguéniène, à Joal, près du village de Foua.
Elle renseigne que la patrouille a repéré un véhicule de type « sept places » sortant d’une route sablonneuse pour rejoindre la route départementale. À la vue des gendarmes, le chauffeur a accéléré et s’est enfoncé dans la brousse, abandonnant finalement son véhicule avant de disparaître dans la nature.
En l’absence du conducteur, les gendarmes ont procédé à la saisie du véhicule ainsi que de la drogue. Une enquête est en cours pour retrouver le fugitif.
Par Demba Moussa Dembélé
LE TEMPS DES OPPORTUNITÉS POUR LE SÉNÉGAL
Le jeudi 26 septembre, le Premier ministre Ousmane Sonko a présenté à la presse l’état des lieux des finances publiques du pays. Incontestablement, cet exercice est à saluer.
Le jeudi 26 septembre, le Premier ministre Ousmane Sonko a présenté à la presse l’état des lieux des finances publiques du pays. Incontestablement, cet exercice est à saluer. Dire la vérité sur la situation économique réelle du pays est un acte salutaire et en même temps un engagement à toujours dire la vérité sur la réalité du pays et à gouverner dans la transparence. Mais on retiendra surtout les très graves accusations portées contre le régime sortant qui a maquillé les chiffres, menti au peuple et à ses « partenaires » sur l’état des finances publiques, notamment sur la dette publique et le déficit budgétaire. Alors, la question qui devrait être sur toutes les lèvres est celle-ci : pourquoi Macky Sall et ses ministres ont-ils fait cela ?
L’obsession avec le « climat des affaires »
Plusieurs commentateurs et la plupart des médias, y compris « Le Soleil » du samedi 28 septembre, ont mis l’accent sur, les « risques » encourus par le Sénégal auprès des marchés financiers et des investisseurs. Certains redoutent l’impact sur la « crédibilité » de la signature du Sénégal, etc. Apparemment, le Premier ministre Ousmane Sonko, semblait plus préoccupé par la teneur des informations qu’il voulait partager avec le peuple sénégalais que par les réactions des marchés. C’est l’obsession à chercher à « rassurer » les investisseurs étrangers et les marchés qui a sans doute perdu le régime de Macky Sall et l’a poussé dans une spirale de mensonges et de falsifications des chiffres.
Beaucoup se souviennent de la préoccupation obsessionnelle du régime sortant à présenter un tableau reluisant du pays afin d’obtenir un bon « classement » dans la publication de la Banque mondiale appelée « Doing Business » (DB). Ce machin, qui était une vraie escroquerie, servait d’instrument de manipulations des chiffres et de distillation de mensonges dans le but de forcer les pays à libéraliser davantage leurs économies. Il fut finalement jeté à la poubelle le 16 septembre 2021, suite à un énième scandale! A l’époque où le DB hantait le sommeil des dirigeants africains, la presse sénégalaise avait fait état « d’une nuit blanche » de Macky Sall après un « mauvais classement » du Sénégal ! Alors pour éviter d’autres « nuits blanches » au Président, des consignes fermes avaient sans doute été données pour améliorer « le climat des affaires » afin d’obtenir une meilleure note dans les prochaines éditions du DB. Dès lors, il n’est pas impossible que les services du ministère des Finances se soient adonnés à une manipulation des chiffres pour atteindre cet objectif.
L’amélioration du « climat des affaires » fait partie du credo néolibéral selon lequel l’ouverture d’un pays aux investisseurs étrangers est indispensable pour stimuler la croissance. C’est surtout une croissance tirée par les exportations de produits de base, renforçant ainsi le caractère extraverti des économies africaines, comme celle du Sénégal. Et les mesures destinées à amélioration le « climat des affaires » ont coûté très cher au pays. Mais le régime de Macky Sall voulait aller plus loin encore dans son allégeance au credo néolibéral. Du 6 au 8 juillet 2023, le Sénégal avait organisé à Dakar la première édition du forum international « Invest in Senegal ». Lors de la séance de clôture, le Premier ministre Amadou Bâ disait que « le Sénégal est et restera un pays Open to Business » ! Le père Léo a dû se retourner dans sa tombe !
Eviter l’impasse néolibérale
Le nouveau régime ne doit pas emprunter cette voie. Il doit éviter d’être obsédé par les réactions des marchés financiers et des investisseurs privés. Sinon, il risque de perdre sa souveraineté dans la définition et la mise en œuvre de ses politiques économiques. Avec le recours aux investissements privés étrangers, le Sénégal et les autres pays de la région perdent doublement. Ils octroient des incitations et exonérations fiscales pour attirer les investisseurs qui ensuite organisent des fraudes et évasions fiscales qui privent davantage les pays de ressources financières. On estime qu’en Afrique de l’Ouest, les avantages fiscaux offerts aux multinationales coûtent aux pays plus de 10 milliards de dollars par an, Pour combler ces pertes, ils se tournent vers les marchés financiers et accumulent une dette commerciale qui prend des proportions de plus en plus inquiétantes.
L’obsession avec le « climat des affaires », favorise également les flux financiers illicites, provenant surtout du secteur extractif. En effet, la libéralisation du commerce est une source d’évasions fiscales massives. Selon le rapport 2020 de la CNUCED sur l’Afrique, les flux illicites liés à la libéralisation du commerce ont contribué à hauteur de 58,7% aux flux financiers illicites estimés annuellement à 88,6 milliards. Les pays d’Afrique de l’Ouest sont parmi les principales victimes de ce fléau, dont le Sénégal, avec une fuite des capitaux évaluée à un peu plus de 5% de son produit intérieur brut (PIB). Poursuivre de telles politiques mettrait le pays dans un cercle vicieux qui le rendrait encore plus dépendant de l’extérieur, aliénant ainsi sa souveraineté dans l’élaboration de ses politiques économiques.
Changer de paradigme
Il faut donc éviter ce cercle, en révisant la politique à l’égard des investisseurs étrangers et le recours aux marchés financiers, sans toutefois totalement renoncer à ces sources de financement. En fait, ce qu’il faut c’est un changement de paradigme en matière de financement de l’économie, en privilégiant la mobilisation des ressources internes et d’autres pistes. Cela est possible si l’Etat se donne les moyens de taxer les profits des entreprises étrangères, notamment dans le secteur extractif. Les redressements fiscaux entamés par le régime ont montré tout le potentiel qui existe sur le plan intérieur. La Commission économique pour l’Afrique (CEA) affirme qu’en améliorant leurs capacités de recouvrement des impôts, les pays africains pourraient augmenter leurs recettes fiscales de 3 à 5% du PIB.
En dehors de la mobilisation des ressources internes par la politique fiscale, il existe une autre source intéressante de financement pour le Sénégal, avec les envois des migrants, qui sont estimés à 10-12% du PIB. Ces envois pourraient être transformés en un important levier pour l’investissement productif. Par exemple, l’Etat pourrait étudier la possibilité d’émettre des bons du Trésor destinés à la diaspora, libellés en devises mais remboursables en monnaie nationale.
Enfin, la coopération Sud-Sud constitue une importante source de financement pour le Sénégal. C’est une coopération basée sur des relations horizontales et qui est en train de prendre le dessus sur la coopération Nord-Sud, vu le poids économique et financier de plus en plus important du Sud Global, avec les BRICS + dont le produit intérieur brut (PIB) a dépassé celui du G 7, composé des Etats-Unis et de leurs principaux alliés.
LA LIBERTÉ D’EXPRESSION REMISE SUR TAPIS
Alors que des voix s’élèvent contre une possible instrumentalisation de la justice, les partisans du nouveau pouvoir indiquent que l’indépendance judiciaire est désormais une réalité au Sénégal.
Alors que des voix s’élèvent contre une possible instrumentalisation de la justice, les partisans du nouveau pouvoir indiquent que l’indépendance judiciaire est désormais une réalité au Sénégal.
Les arrestations successives cette semaine de Bougane Guèye Dany, Cheikh Yérim Seck et Kader Dia, respectivement homme politique, journaliste et chroniqueur, ont suscité des réactions. Poursuivis pour des délits tels que la diffusion de fausses nouvelles, ils ont été libérés jeudi par le procureur de la République après plusieurs heures de détention.
Des organisations de la société civile et une partie de la presse ont accusé les nouvelles autorités de menacer la liberté d’expression à travers des arrestations pour délit d’opinion. Cependant, les partisans du nouveau régime estiment que la libération de ces personnalités témoigne de la rupture promise par le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko ainsi que de l’indépendance de la justice.
Bougane Guèye, leader du mouvement Gueum Sa Bopp (croire en soi) et homme d’affaires, a été placé en garde à vue mercredi après son audition par la police de la cybercriminalité, étant poursuivi pour injures publiques et diffusion de fausses nouvelles. Dans une déclaration publique, il a contesté les propos du Premier ministre Ousmane Sonko, qui accusait l’ancien régime de Macky Sall, dans une sortie avec le gouvernement, d’avoir falsifié les chiffres sur la dette publique du Sénégal.
Bien qu’il se soit préparé à être incarcéré en amenant un sac rempli de ses effets personnels, M. Guèye, également le patron du groupe de presse DMédia et de la chaîne de télévision SEN TV, où Kader Dia anime des chroniques politiques, a été libéré après son entretien avec le chef du parquet. Il a précisé que ses déclarations visaient Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. « Nous avons toujours combattu l’abus de pouvoir, et personne ne pourra nous détourner de notre chemin. Nous appelons le peuple à ne pas accorder à des individus comme eux la majorité à l’Assemblée nationale », a déclaré Bougane Guèye jeudi soir après sa libération. Les Sénégalais sont appelés au urnes le 17 novembre prochain pour élire leurs nouveaux représentants au Parlement après la dissolution de l’Assemblée nationale le 12 septembre par le président Faye.
Quant à lui, Kader Dia a été arrêté lundi pour des propos accusant des policiers de corruption dans le cadre de l’émigration irrégulière. Lors d’une émission, après la découverte d’une pirogue remplie de cadavres supposés être des migrants au large de Dakar, il avait affirmé que des agents des forces de l’ordre facilitaient le passage de pirogues en échange de pots-de-vin. Après deux retours de parquet, le procureur a décidé d’arrêter les poursuites contre Dia et de libérer le chroniqueur.
Cheikh Yérim Seck, ancien journaliste du magazine Jeune Afrique reconverti en analyste politique, a également été arrêté mardi dernier par la police. Il a été interrogé au sujet de ses contestations des chiffres présentés par le Premier ministre concernant la gestion des finances publiques sous le régime de Macky Sall. Déféré pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, M. Seck a fait l’objet d’un renvoi de parquet mercredi, avant que le procureur ne classe le dossier sans suite.
Malgré la libération des trois hommes, le mouvement citoyen « Y’en a marre » a critiqué les dirigeants actuels, soulignant que les Sénégalais ne veulent plus revivre les restrictions de la liberté d’expression imposées par les anciens régimes. « Nous ne permettrons pas à ce régime de sombrer dans des dérives. Nous n’accepterons pas l’instrumentalisation de la justice », ont déclaré Thiat et Aliou Sané, deux figures de ce mouvement qui avait joué un rôle majeur dans le départ de l’ancien président Abdoulaye Wade en 2012.
« Ce qui n’a pas été toléré sous Macky et Wade ne le sera pas sous Diomaye », ont-ils averti. En revanche, Moundiaye Cissé, une autre figure de la société civile, a salué la position du ministère de la Justice dans ces affaires, tout en appelant les acteurs politiques à « élever le débat » et à éviter les invectives dans l’espace public.
MADIAMBAL REVIENT SUR LES TRACASSERIES À L’AIBD
«J’ai tenté de joindre le Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, qui manifestement n’avait pas voulu décrocher mes appels. Il est à souligner qu’aucune notification écrite ne m’a été formellement faite", a écrit le journaliste.
Madiambal Diagne revient sur son interdiction de voyager alors qu’il devait se rendre, jeudi, au Canada. Après avoir rappelé les tracasseries dont il a fait l’objet de la part de la police de l’Aibd qui, sur instructions, lui a réclamé la restitution d’un passeport diplomatique qu’il n’a «jamais eu», le patron de Avenir Communication, éditeur du journal Le Quotidien dit : «J’ai tenté de joindre le Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, qui manifestement n’avait pas voulu décrocher mes appels. Il est à souligner qu’aucune notification écrite ne m’a été formellement faite de cette forme d’interdiction de sortie du territoire. Mes avocats m’ont conseillé de reprogrammer mon voyage et, le cas échéant, de me faire assister d’un huissier pour les constats nécessaires.» Le journaliste qui a décidé de se lancer dans la politique pour ces Législatives notamment, a précisé avoir «toujours participé aux voyages officiels des Présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall», avec son passeport ordinaire et les visas
Il en déduit que «cette tracasserie vient s’ajouter aux manifestations d’ostracisme» dont il fait l’objet «depuis l’avènement de Pastef au pouvoir ». Il a rappelé les accusations de «prédation foncière qui n’ont jamais pu être prouvées», avec son immeuble en construction aux Mamelles qui fait l’objet de «contrôles trop réguliers pour être innocents».
«Les brimades ne me détourneront pas de ma conduite habituelle»
A ses détracteurs il parie qu’ils «finiront bien par se rendre à l’évidence» que sa proximité avec le Président Macky Sall «n’a jamais relevé de calculs mercantiles». Il ajoute : «Je n’ai jamais exercé des fonctions publiques encore moins bénéficié d’un contrat quelconque avec l’État du Sénégal. Quant aux brimades et autres vexations qui ne manqueront pas à mon encontre pour les prochaines années, elles ne me détourneront pas de ma conduite habituelle, celle d’un homme du monde, d’un républicain, d’un démocrate respectueux des valeurs universelles de bienséance. M’en départir trahirait tout ce pourquoi je me bats depuis toujours, et ne saurait se justifier ni par mon éducation, ni illustrer ma philosophie de vie. Et c’est l’héritage que je souhaite léguer à la postérité.»
ALIOU DE TOUS LES RECORDS
Tout juste après l’annonce du départ de Aliou Cissé du banc des Lions, les statistiques de son brillant parcours sont passées en boucle sur la toile. Normal, car il sera difficile, pour ses prochains successeurs, de battre ces chiffres-record
Tout juste après l’annonce du départ de Aliou Cissé du banc des Lions, les statistiques de son brillant parcours sont passées en boucle sur la toile. Normal, car il sera difficile, pour ses prochains successeurs, de battre ces chiffres-record qui font de celui qui a offert au Sénégal sa première Can, une légende vivante du foot sénégalais. Les détails chiffrés.
09. C’est le nombre d’années que Aliou Cissé (48 ans, 35 sélections) a passé sur le banc des Lions. Il faudra d’ailleurs y ajouter 6 mois, si on se fie au jour de la notification de son départ : ce 2 octobre 2024. C’est en effet un 5 mars 2015 que l’ancien capitaine des Lions s’est installé dans la Tanière, après un passage chez les Olympiques. Mais mention spéciale à la Fédération sénégalaise de football qui lui a laissé du temps et qui a joué à fond sur la continuité en privilégiant l’expertise nationale. Une démarche d’ailleurs copiée par d’autres pays africains au lendemain du sacre des Lions à la Can au Cameroun.
103. C’est le nombre de matchs disputés par Cissé en 9 ans de règne. Sur cette centaine de matchs dont 74 à l’extérieur, les Lions ont obtenu 67 victoires. En matchs officiels, Cissé a conduit l’Equipe nationale à 75 rencontres dont 51 disputées hors du Sénégal. Malgré tout, il a réussi à gagner 52 de ses rencontres dont 33 à l’extérieur, et fait 15 matchs nuls pour 129 buts inscrits. Ce qui fait qu’il a perdu seulement 8 rencontres. En amical, sur 28 rencontres, Cissé s’est imposé 15 fois, avec 8 nuls et 5 défaites, pour 35 buts inscrits.
164. C’est le nombre de buts inscrits en 103 matchs dont 106 à l’extérieur. Soit un ratio d’1,6 but par match. Un classement de buteurs dominé par Sadio Mané (38), suivi de Ismaïla Sarr (14), Famara Diedhiou (11), Moussa Konaté (10), Gana Guèye (7), Habib Diallo (7), Moussa Sow (6), Diao Baldé Keïta (6), Boulaye Dia (6)…, pour ne citer que ceux-là.
67. Cissé s’est offert 67 victoires en 103 matchs dont 44 à l’extérieur, avec 23 nuls et 13 défaites dont une à domicile. La défense a été aussi hermétique avec 60 buts encaissés en 103 matchs. Un peu plus d’un but tous les deux matchs.
104. Durant son séjour sur le banc des Lions, Cissé a dû faire appel à 131 joueurs dont 27 n’ont pas réussi à disputer la moindre minute en Equipe nationale. Du coup, 104 joueurs ont été utilisés lors de ces 103 matchs en Equipe nationale du Sénégal. Justement sur ces 104 joueurs utilisés, Kalidou Koulibaly a été le plus régulier sur le terrain avec 7258 minutes disputées en 82 rencontres. Il passe devant Sadio Mané et ses 7018 minutes (en 84 matchs). Par contre, si Gana Guèye occupe la 3e place des Lions les plus utilisés en termes de temps de jeu (6606 mn), il a engrangé plus de matchs que tous les Lions de Cissé. Gana, qui a fêté récemment ses 100 sélections en Equipe nationale, a joué 84 rencontres avec le désormais ex-sélectionneur des Lions.
Zéro fait divers. Ces statistiques impressionnantes, qui ont jalonné le parcours de «El Tactico» et qui seront difficiles à battre, sont aussi marquées par un fait : la Tanière n’a jamais connu de faits divers. Une discipline de groupe qui est l’œuvre de Aliou Cissé. Ce dernier ayant réussi à mettre au pas les joueurs qui, d’ailleurs, l’ont surnommé Yahya Jammeh, du nom de l’ancien Président de la Gambie.
LE POOL JUDICIAIRE FINANCIER À L'ASSAUT DES BIENS DE MAME MBAYE NIANG
Chargée du dossier, la Section de recherches de Colobane a demandé au notaire Me Aïda Diawara Diagne de lui faire l’inventaire de toutes les entreprises que détiendrait l'ancien ministre du Tourisme.
Le Parquet financier est sur les traces de l’ancien ministre Mame Mbaye Niang. Une note confidentielle de la gendarmerie nationale révèle que les pandores sont à la recherche des biens et sociétés qui sont à son nom.
Source A indique à ce sujet que le patron de la société ECOTRA, Abdoulaye Sylla, a même été auditionné à ce titre ce jeudi 03 octobre 2024 par des éléments de la Section de recherches de Colobane pour un dépôt de 2,5 millions d’euros en faveur d’une Société supposée appartenir à l’ancien ministre Mame Mbaye Niang.
Abdoulaye Sylla a affirmé devant les enquêteurs n’avoir jamais connu Mame Mbaye Niang. Concernant la transaction, il déclare aussi n’avoir jamais fait cette opération d’une telle somme surtout en France où la législation ne le permet pas.
Chargée du dossier, la Section de recherches de Colobane a demandé au notaire Me Aïda Diawara Diagne de lui faire l’inventaire de toutes les entreprises que détiendrait Mame Mbaye Niang. «De lui dire si des sociétés ont été constituées au niveau d’une étude de notaire du pays en son nom. Si elle en trouve, de mettre à disposition les actes de création des sociétés concernées», rapporte L’Observateur.
L’ancien ministre, Mame Mbaye Niang, est épinglé par un rapport de l’IGF sur sa gestion du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) dont il était le coordonnateur en tant que ministre de la Jeunesse.