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15 novembre 2024
par Moctar Sourang
VOTER PASTEF POUR RENFORCER LA DYNAMIQUE DE CHANGEMENT
L'espoir est grand que notre pays profitera de la venue au pouvoir d'un homme jeune, intègre et soucieux d'éthique et de bonne gouvernance pour apporter des réponses pertinentes aux attentes légitimes de nos populations
Le 24 mars 2024, le peuple sénégalais s’est largement exprimé pour le changement, en élisant, librement et massivement, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, dès le premier tour.
Cette victoire historique a été la preuve de la maturité démocratique de notre pays et la stabilité de nos institutions.
Certes, ce fut au prix de nombreux sacrifices en vies, en liberté et en biens pour de nombreux citoyens de notre pays.
L'espoir est grand que notre pays profitera de la venue au pouvoir d'un homme jeune, intègre et soucieux d'éthique et de bonne gouvernance pour apporter des réponses pertinentes aux attentes légitimes de nos populations.
Mais, pour ce faire, il faudra rompre d’avec le système de gouvernance obsolète, trouvé sur place, prédatrice de nos ressources et de nos libertés
Dans le même temps où il faut trouver des ressources endogènes pour satisfaire ces besoins de justice, de paix et d'unité nationale, le nouveaux gouvernement s'est résolument engagé à opérer des transformations rapides et structurelles de notre économie.
En effet, l'émigration suicidaire de nos enfants, les périls liés au chômage massif ou à la precarisation des travailleurs, posent aux nouvelles autorités des défis importants qui ne peuvent être efficacement relever qu'en disposant de la coopération vigilante, mais incontestable du parlement où se votent les lois qui régissent le fonctionnement de nos institutions et de nos vies en société.
Face à la volonté affirmée de faire sien le slogan, du dioub, dioubal, dioubanti, les nouvelles autorités ont compris ce qu’il faut faire et comment le faire.
Il ne leur reste donc plus qu'à obtenir une majorité parlementaire pour déployer leurs ambitions légitimes de faire de notre pays, un lieu de prospérité enviable.
Pour avoir travaillé avec Monsieur Ousmane Sonko, président du Pastef, et un grand nombre des dirigeants de ce parti, au sein du Front de résistance national ou durant les événements douloureux de mars 2021, où j'eus à intervenir personnellement au nom du Khalife Général des mourides, Serigne Mountakha Mbacke, je puis attester du courage physique et morale des dirigeants du Pastef et de leur profond attachement à la patrie.
C'est, donc, au regard de la complexité des tâches de gouvernance, dans un monde à feu et à sang, de l'espoir collectif suscité par le Pastef, et de ma foi personnelle en la capacité des nouvelles autorités à relever tous les défis que j'appelle à voter et à faire voter pour la liste qui sera proposée par le Pastef le 17 novembre 2024 aux élections législatives anticipées.
Que Dieu veille sur le Sénégal.
Moctar Sourang est ancien coordonnateur du FRN, président Unp Sénégal, conseiller municipal à la commune de Touba.
L’ONP RAPPELLE L’IMPORTANCE DE LA PARITÉ LORS DE LA CONFECTION DES LISTES
L’Observatoire national de la parité a précisé que le non-respect de cette obligation pourrait entraîner le rejet de la liste concernée, conformément aux règles établies par le Code électoral et à la jurisprudence du Conseil constitutionnel.
L’Observatoire national de la parité (ONP) a rappelé, vendredi, l’obligation pour les partis politiques, coalitions et entités indépendantes de garantir la parité dans l’élaboration et le dépôt de leurs listes de candidats pour les prochaines élections législatives.
Dans un communiqué, l’ONP a encouragé ces acteurs à prendre toutes les mesures nécessaires pour respecter cette exigence, soulignant l’importance de se conformer aux dispositions du Code électoral relatives à la parité.
L’ONP a précisé que le non-respect de cette obligation pourrait entraîner le rejet de la liste concernée, conformément aux règles établies par le Code électoral et à la jurisprudence du Conseil constitutionnel en matière électorale, notamment la Décision n°14/E/2022 du 3 juin 2022.
En outre, l’Observatoire a exprimé sa volonté d’accompagner les partis politiques, coalitions et candidats indépendants dans le processus d’élaboration de listes respectant la parité, afin de promouvoir une représentation équilibrée et équitable des genres au sein des instances législatives.
LE MINISTÈRE DES FINANCES DÉNONCE LES TENTATIVES DE DÉSINFORMATION SUR SON RAPPORT D'AUDIT
Le ministère clarifie que le rôle de Cheikh Diba, en tant que Directeur de la Programmation Budgétaire à l'époque, était purement technique et sans lien avec l'exécution budgétaire.
Le ministère des Finances et du Budget (MFB) a réagi aux tentatives de désinformation dans la presse concernant le rapport d’audit relatif à la période de l’ancien régime. Certaines publications insinuent que l’actuel ministre des Finances, Cheikh Diba, aurait contribué aux irrégularités relevées dans ce rapport en raison de sa précédente fonction de Directeur de la Programmation Budgétaire.
Dans son communiqué, le MFB rappelle que, conformément au décret 2019-120 du 16 janvier 2019 sur la préparation budgétaire, le rôle du Directeur de la Programmation Budgétaire est strictement technique. Il se limite à coordonner la programmation de la loi de finances votée par l’Assemblée nationale, en collaboration avec divers services du gouvernement. Toute confusion entre la programmation budgétaire d’une année et son exécution l’année suivante, qui dépend du vote de l’Assemblée nationale, est donc infondée.
Le ministère souligne que le ministre Cheikh Diba a toujours fait preuve de professionnalisme et de rigueur, respectant les règles et principes qui régissent la programmation budgétaire dans le cadre de ses responsabilités techniques. L’audit en question a été supervisé par le ministre et réalisé par l’Inspection générale des Finances, un service du ministère lui-même. Le rapport a été validé par le ministre avant d’être envoyé à la Cour des Comptes pour une évaluation indépendante.
Les conclusions de cet audit mettent en évidence des pratiques financières nécessitant des corrections. En réponse, le ministre Diba s’est engagé à mettre en œuvre les réformes indispensables pour garantir une gestion exemplaire des finances publiques.
Le ministère des Finances et Budget insiste sur l’importance de ne pas détourner l’attention des véritables enjeux soulevés par le rapport d’audit, qui vise à améliorer la transparence et la gouvernance budgétaire au Sénégal. Le ministre demeure déterminé à travailler quotidiennement dans ce sens, en accord avec les priorités des nouvelles autorités.
ATEL DÉNONCE L’INTERDICTION DE SON RASSEMBLEMENT À LA PLACE DE LA NATION
L'Alliance pour la Transparence des Élections dénonce une décision arbitraire du pouvoir, jugée injustifiée et contraire au droit constitutionnel de manifester. Elle annonce qu'elle portera l'affaire devant les juridictions compétentes.
ATEL (Alliance pour la Transparence des Élections) s’indigne de l’interdiction de son rassemblement prévu ce 27 septembre à 15h à la Place de la Nation. Selon le comité d’initiatives de l’alliance, le prétexte avancé par le pouvoir pour cette interdiction est la proximité du couloir de bus du BRT, une raison jugée « ridicule et fallacieuse » par les organisateurs.
« Alors qu’une autre manifestation a été autorisée sur les mêmes lieux, il est évident que le pouvoir agit de manière arbitraire », a déploré un membre du comité. ATEL estime que cette interdiction n’est qu’un exemple de plus d’une politique systématique visant à museler toute forme de manifestation non soutenue par le régime en place.
Le comité a rappelé d’autres cas récents d’interdictions, notamment celle de la marche des marchands ambulants et celle des mourides de Massalikoul Jinane, soulignant ainsi une volonté manifeste de restreindre les libertés d’expression et de rassemblement au Sénégal. « C’est une tentative de placer le pays sous la férule d’une dictature populiste », a déclaré ATEL, dénonçant une atteinte grave au droit constitutionnel de manifester.
Le comité a également précisé qu’une proposition de changement de lieu ne leur avait été faite qu’à quelques heures de l’événement, et sans justification valable, rendant impossible toute réorganisation logistique.
ATEL a annoncé son intention de saisir les institutions judiciaires compétentes pour contester cette décision et faire valoir ses droits. En attendant, une conférence de presse sera organisée prochainement pour annoncer la suite de leur plan d’action.
SUPERCUP DE LA CAF, LE ZAMALEK VICTORIEUX DEVANT AL AHLY
La Supercoupe de la CAF oppose les vainqueurs de la Ligue des champions de la CAF et de la Coupe de la confédération de la CAF.
Dakar, 27 sept (APS) – Le club égyptien du Zamalek a remporté son cinquième titre de Supercoupe de la Confédération africaine de football, en s’imposant en finale aux tirs au but, 4-3, contre l’autre club égyptien d’Al-Ahly, vendredi au Kingdom Arena à Riyad en Arabie Saoudite.
Les deux équipes ont fait match nul, un but partout, à la fin du temps réglementaire.
Al-Ahly a ouvert le score à la 44e mn grâce à Wessam Abou Ali sur pénalty. Zamalek est revenu au score à la 77e mn sur un but de Nasr Mansi.
Les équipes sont directement allés à la séance des tirs au but. Les blanc et rouge du Zamalek SC vont s’imposer par 4 tirs à 3.
Le Zamalek remporte son cinquième titre de Supercoupe de la CAF, après ceux de 1994, 1997, 2003 et 2020.
Al-Ahly finaliste malheureuse est l’équipe qui détient le record de titre de Supercoupe de la CAF avec huit succès. Elle a remporté les éditions de 2002, 2006, 2007, 2009, 2013, 2014, 2020 et 2021.
La Supercoupe de la CAF oppose les vainqueurs de la Ligue des champions de la CAF (Al-Ahly) et de la Coupe de la confédération de la CAF (Zamalek).
LE CRI SILENCIEUX DES FEMMES VIOLÉES
Vingt ans après la ratification du protocole de Maputo, l'avortement reste un crime au Sénégal, même en cas de viol. Un rapport de la FIDH révèle l'ampleur du drame, dans un pays où les violences sexuelles sont taboues et non documentées
(SenePlus) - Dans un article poignant publié le 26 septembre, le quotidien L'Humanité met en lumière la situation alarmante des droits des femmes au Sénégal, particulièrement en ce qui concerne l'avortement. Le journal s'appuie sur un récent rapport de la Fédération internationale des droits humains (Fidh) qui dresse un constat accablant de l'inaction des autorités face à cette problématique.
Au cœur de cette enquête, des témoignages glaçants de jeunes filles, certaines à peine adolescentes, victimes de viols et contraintes de mener leur grossesse à terme. Comme le souligne Fatou Sow, sociologue féministe sénégalaise citée dans l'article : "Si on lit la presse sénégalaise, les viols, IVG clandestines ou infanticides, c'est tous les jours…"
Le rapport de la Fidh, réalisé en collaboration avec quatre associations sénégalaises, pointe du doigt le non-respect par le Sénégal du protocole de Maputo, ratifié il y a vingt ans. Alice Bordaçarre, responsable du bureau Droits des femmes et égalité de genre à la Fidh, affirme sans détour : "En dix ans, la situation s'est aggravée".
L'article met en exergue l'absence criante de statistiques officielles sur les violences sexuelles, illustrant le tabou qui entoure ces questions dans la société sénégalaise. Plus alarmant encore, l'avortement reste puni de deux ans de prison, même en cas de viol. "Vingt pour cent des femmes incarcérées au Sénégal le sont pour ce motif", révèle Alice Bordaçarre.
Face à cette situation, les autorités semblent faire la sourde oreille. L'Humanité rapporte les propos du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants en décembre 2023 : "On ne va pas avancer sur le protocole de Maputo. Ce n'est pas le moment." Une position qui semble s'être durcie depuis l'arrivée du nouveau gouvernement en mars, comme le note Fatou Sow : "Les droits des femmes sont loin d'être sa priorité".
Malgré ce tableau sombre, l'article souligne la résistance et la détermination des féministes sénégalaises. "De nombreuses associations et des collectifs féministes se sont constitués récemment", affirme Fatou Sow, qui reste optimiste : "J'ai confiance, car les gens poussent et le débat existe, y compris au sein de la communauté musulmane."
L'enquête de L'Humanité met ainsi en lumière un combat crucial pour les droits des femmes au Sénégal, où les militantes font face non seulement à l'inertie de l'État, mais aussi à une offensive réactionnaire mêlant "fondamentalismes, nationalismes et extrême droite", selon les termes du rapport de la Fidh. Un combat difficile mais nécessaire, qui résonne bien au-delà des frontières sénégalaises.
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DÉTHIÉ FALL REJETTE TOUT LIEN AVEC AMADOU SALL
Accusé d’avoir trahi Ousmane Sonko en collaborant avec le régime de Macky Sall lors des législatives de 2022, le leader du PRP a fermement rejeté ces allégations lors d'une conférence de presse.
Depuis plusieurs semaines voire mois, des gens ont tiré sur le leader du PRP l’accusant d’avoir trahi Ousmane Sonko lors des Législatives de 2022 en s’associant avec Macky Sall pour falsifier les listes.
Un audio qui retracerait sa rencontre avec Amadou Sall pour faire le travail, circulant sur les réseaux sociaux, Déthié Fall, au détour d’une conférence de presse, a rejeté d’un revers de main les accusations. A l’en croire, depuis plus de 20 ans, il est dans l’opposition. Il a eu plusieurs fois l’occasion d’être ministre sous le régime d’Abdoulaye Wade et de Macky Sall. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il va commencer à trahir pour des privilèges.
«Je jure devant Dieu que seuls les problèmes des Sénégalais motivent notre engagement politique. Il y a des gens qui ont masqué leur visage et qui ont fait une vidéo pour dire qu’on m’a donné de l’argent. (…) Si Macky Sall voulait me voir j’irai le rencontrer en personne et pas son fils. On est vendredi et nous sommes musulmans. Je jure devant Dieu que je n’ai jamais vu Amadou Sall. Je ne l’ai même jamais aperçu dans la rue. Tout ce qui est véhiculé n’existe pas. Je ne le ferai jamais de ma vie », révèle-t-il.
Déthié Fall assume qu’il reste toujours le même homme droit et juste qu’il a été. Pour preuve, il déclare qu’ «en mai 2023 il a repoussé des offres de personnes qui ont voulu l’aider pour la présidentielle sous condition qu’il rencontre Macky Sall».
LE PRÉFET DE DAKAR INTERDIT LE RASSEMBLEMENT DE L'ATEL
Invoquant des risques de perturbation urbaine, l'autorité préfectorale a maintenu son refus malgré une tentative de négociation. Chérif Mouhamadou M'Blondin Ndiaye avait notamment proposé aux organisateurs, de délocaliser leur manifestation
(SenePlus) - Le préfet du département de Dakar, Chérif Mouhamadou M'Blondin Ndiaye, a rejeté la demande de rassemblement de l'Alliance pour la Transparence des Elections (ATEL) prévue ce 27 septembre 2024 à la Place de la Nation. Dans un courrier daté du même jour, le préfet motive sa décision par des risques de perturbation de la circulation et de la mobilité urbaine.
L'ATEL avait sollicité l'autorisation d'organiser une manifestation de 14h à 19h30 à la Place de la Nation. Cependant, le rapport d'enquête des services compétents a souligné la proximité du site avec la voie de circulation du BRT (Bus Rapid Transit). Le préfet estime que l'occupation de cet espace "risque de créer des débordements sur les voies réservées et de circulation générale et en même temps affecter sa mobilité ainsi que celle des personnes et de leurs biens."
Malgré une proposition de délocalisation vers un site jugé plus approprié, les organisateurs ont maintenu leur choix initial. Face à ce refus, le préfet s'est vu contraint de ne pas donner une suite favorable à la requête de l'ATEL.
UN ÉBOULEMENT DANS UN SITE D’ORPAILLAGE FAIT DEUX MORTS À KÉDOUGOU
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les circonstances exactes de cet éboulement.
Deux corps ont été retrouvés dans les décombres à la suite d’un éboulement à Diaguiri, dans la commune de Dimboli à Kédougou. Il s’agit de deux ressortissants malien et guinéen âgés de 25 ans.
Présents sur les lieux pour apporter leur aide, des éléments de la 62e Compagnie d’incendie et de secours des sapeurs pompiers ont constaté la mort des deux jeunes et les ont acheminés à l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou.
C’est le bilan provisoire. Des recherches sont en cours pour voir s’il n’y a pas d’autres victimes.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les circonstances exactes de cet éboulement.
ABDOUL MBAYE CONFIRME LES MANIPULATIONS DES CHIFFRES SOUS L’ANCIEN RÉGIME
L’ancien Premier ministre renvoie les Sénégalais à ses antérieures déclarations où il parlait de falsification de chiffres de la croissance : «Nous l’avons souvent rappelé. La dernière fois en novembre dernier dans une alerte aux députés», dit-il.
Jeudi, face à la presse, le gouvernement a fait état de falsification des chiffres économiques et budgétaires par l’ancien régime. Une évidence selon Abdoul Mbaye.
«S’il est quasi impossible de tricher sur le stock de la dette extérieure, les fausses statistiques étaient devenues une habitude pour créer de la croissance fictive, gonfler le PIB, réduire les ratios de déficit budgétaire et d’endettement», a déclaré Abdoul Mbaye.
L’ex premier ministre, dans une tribune via Facebook, renvoie les sénégalais à ses antérieures déclarations où il parlait de falsification de chiffres de la croissance : «Nous l’avons souvent rappelé. La dernière fois en novembre dernier dans une alerte aux députés», dit-il.
Dans son post du 16 novembre dernier, Abdoul Mbaye déclarait que les députés doivent savoir que «lorsque des informations leur sont cachées dans le projet de budget 2024, c’est une catastrophe financière que l’on tente de masquer.» Il avait même évoqué un mensonge sur le Pib, le déficit et les recettes
«Le stock de la dette et le taux dette/Pib sont omis. Le taux de pression fiscale est annoncé se relevant alors qu’il baisse de 21,5% à 19,4%: le premier calcul n’est pas fait car il révèlerait le mensonge sur les montants du Pib et des recettes et du déficit en 2023, entraînant ipso facto dans l’irréel ceux de 2024», disait le président de l'Alliance pour la citoyenneté et le Travail (Act).